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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty L'Espagne "socialiste" saluée par Hollande

Message  Roseau Lun 24 Oct - 21:14

La grande misère orchestrée par Zapatero avance à grands pas.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/10/24/la-grande-misere-avance-a-grands-pas_1593031_3214.html#ens_id=1268560
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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty Viva Zapatero....

Message  Roseau Ven 28 Oct - 21:01

En Espagne la descente aux enfers continue. Au 3e trimestre de 2011 le chômage a augmenté de 144 700 personnes, pour arriver a presque 5 millions (4 978 300). Le taux de chômage est de 21,52%, alors qu’il y a un an il était 19,79% (403 000 chômeurs de plus en une année). Chez les jeunes de moins de 25 ans, il est de 45,8 %. Chez les étrangers, de 32,72%. En Andalousie, de 31 %.

En Espagne, il y a aujourd’hui 1 425 200 familles où aucun membre a du travail.

http://www.abc.es/20111028/economia/abci-tercer-trimestre-empleo-201110280857.html
http://www.elpais.com/articulo/economia/paro/roza/millones/marcar/nuevo/maximo/verano/elpepueco/20111028elpepueco


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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty Décor d'alternance...

Message  Roseau Lun 31 Oct - 15:14

L’Etat, les banques et les entreprises espagnoles auront besoin en 2012 de 400 mds € pour rembourser leurs dettes et continuer à fonctionner:

http://www.cotizalia.com/opinion/disparate%2Deconomico/2011/10/31/la%2Dcatastrofica%2Dherencia%2Dde%2Dzapatero%2D6231/

Et malgré ça et alors que 22 % de la population en Espagne vit sous le seuil de pauvreté, Rajoy, le futur président du gouvernement, annonce déjà la baisse des impôts pour les riches:

http://www.elpais.com/articulo/economia/crisis/dispara/desigualdad/ingresos/espanoles/elpepieco/20111031elpepieco_2/Tes

http://politica.elpais.com/politica/2011/10/30/actualidad/1319970117_517312.html

À part ça, la croissance en Espagne au 3e trimestre a été nulle:

http://www.libremercado.com/2011-10-31/la-economia-espanola-registra-un-crecimiento-nulo-en-el-tercer-trimestre-1276439924/
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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty Sanction pour l'Espagne si...

Message  irneh09218 Lun 7 Nov - 16:25

L'UE menace de sanctionner l'Espagne par une amende correspond au 0,1% de son PIB à cause de son chômage excessif...

http://www.eleconomista.es/economia/noticias/3511184/11/11/La-UE-amenaza-con-multar-a-Espana-por-su-paro-excesivo.html

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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty Intervention Allemande dans les élections

Message  irneh09218 Lun 14 Nov - 19:24

http://www.hispanidad.com/confidencial/alemania-aconseja-a-rajoy-que-nombre-ministro-de-economia-a-gonzalez-20111114-146554.html
L'Allemagne (c'est Merkel) conseille à Rajoy de nommer Gonzales Paramo ministre de l'économie afin qu'il puisse imposer les mesures d'austérité.
Gonzales parano est un technocrate idem la Grèce et l'Italie.

Marx aurait il le même jugement qu'en Janvier 1853 en présentant tous ces gouvernements technocrates comme une "farce", même si ce ne sont pas des octogénaires..
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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty Economie immergée...

Message  irneh09218 Ven 18 Nov - 19:25

http://www.diarionegocio.es/dinero/el-28-la-economia-esta-sumergida-20111117
28% de l'économie espagnole est au "noir".

Par expérience et à mon avis, c'est bien plus.


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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty Re: Etat Espagnol

Message  Roseau Dim 20 Nov - 18:05

Une vidéo qui résume l'enjeu en deux minutes!
http://www.anticapitalistas.org/
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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty résultats élections

Message  chejuanito Lun 21 Nov - 8:45

Outre la trallée du PSOE (plus de la moitié de voies perdues dans 4 régions) et la victoire du PPE (qui prend la majorité absolue), il semblerait que ces élections soient marquées par un bons score des anti-libéraux de IU qui passent de 3,77% et 970000 voix il y a 3 ans et demie, à 6,92% et 1,7M de voix, passant de 2 à 11 députés. Pour les camarades d'IA, j'ai cru lire qu'ils avaient fait 25000 voix, ce qui parait assez peu, mais ne me dit pas grand chose ne sachant pas quel pourcentage ils font dans les provinces où il sont présents, ce que ça présente comme évolution...
Sinon je voulais savoir qui est le parti écologiste nommé Equo avec qui le site RTVE reproche à IU de n'avoir pas réussi à faire alliance et qui pèserait 250000 voix?
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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty L'arnaque électorale...

Message  irneh09218 Lun 21 Nov - 11:20

Une analyse intéressante des résultats en ne prenant pas en compte le « système/loi d'Hondt » et le découpage électoral.

En effet, tout a été faussé uniquement pour avantager les grands partis.
Le PP n'aurait obtenu que 160 sièges au lieu de 186 et le PSOE 103.
Et le plus flagrant c'est que le UpyD a besoin de 227500 votant pour un siège, alors que le PP n'a besoin que de 58000 votants pour un siège.

http://noticias.lainformacion.com/politica/elecciones-locales/elecciones-20n-asi-quedaria-el-parlamento-si-todos-los-votos-valieran-lo-mismo_6mFClXJKXTTa2JZve5QLo1/
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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty La bourse en "fête"...

Message  irneh09218 Lun 21 Nov - 18:59

La bourse de Madrid salue l'arrivée de Rajoy : -3,48% (ibex 35)

http://www.bolsamadrid.es/esp/portada.htm

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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty Re: Etat Espagnol

Message  alexi Lun 21 Nov - 20:25

Et le % d'exprimés ?

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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty Re: Etat Espagnol

Message  irneh09218 Lun 21 Nov - 20:55

http://es.wikipedia.org/wiki/Elecciones_generales_de_Espa%C3%B1a_de_2011

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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty Le taux d’emprunt à CT de l’Espagne s’envole

Message  Roseau Mar 22 Nov - 19:19


http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201756544612-le-taux-d-emprunt-a-court-terme-de-l-espagne-s-envole-252509.php

Preuve de la défiance persistante des investisseurs, l’Espagne a émis ce mardi 22 novembre pour 2,98 milliards d’euros de dette à court terme à des taux records depuis 10 ans. Une progression qui était attendue alors que Madrid vit depuis une dizaine de jours un fort regain de tension sur les marchés.

Par rapport à la dernière émission comparable, fin octobre 2011, le taux des bons espagnols à 3 mois a doublé, à 5,1 %, contre 2,3 % la fois précédente.

Le taux des bons à 6 mois a également fortement augmenté, à 5,2 %, contre 3,3 % lors de la précédente émission. La demande est restée forte, a précisé la Banque d’Espagne.

Cette adjudication faisait figure de premier test de la confiance des marchés à l’égard du futur gouvernement du conservateur Mariano Rajoy. Après les changements de gouvernement en Grèce et en Italie, la victoire de la droite en Espagne aux élections législatives de dimanche n’a pas apaisé les marchés, qui s’inquiètent de la mise en place du plan de rigueur prévu par la nouvelle majorité.

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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty Re: Etat Espagnol

Message  Roseau Dim 27 Nov - 5:08

Analyse des résultats des élections par Miguel Romero (IA)
http://alencontre.org/europe/espagne/espagne-le-20-novembre-et-l%e2%80%99invasion-interne.html
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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty Victoire de la droite postfranquiste, naufrage de

Message  CCR Sam 17 Déc - 0:39

Victoire de la droite postfranquiste, naufrage de la gauche « socialiste ». Et les travailleurs dans tout ça ?

Santiago Lupe [1]

Le 20 novembre dernier ont eu lieu les élections générales qui marquent une nouvelle alternance entre un Gouvernement du PSOE [2] et un autre du PP [3]. Le régime a recours au changement électoral (cette fois-ci de manière anticipée) afin d’imposer un nouveau Gouvernement du PP moins usé, plus fort, avec un pouvoir quasi global sur toutes les institutions (le Parlement, la Justice, les Communautés Autonomes, les principales villes...) pour faire passer le plus gros du plan de rigueur contre les travailleurs et les secteurs populaires. Le 20 Novembre 2011 marque donc le nouveau début de l’offensive pour nous faire payer la crise sous la forme d’une hausse du chômage de masse, la liquidation des droits et des conquêtes sociales, les baisses brutales de salaire et l’élimination d’une bonne partie de ce qu’il reste de l’État providence.


Les derniers événements en Grèce et en Italie, avec les putschs orchestrés par les marchés, l’UE et « Merkozy » qui imposent des technocrates comme premiers ministres, démontrent que peu importe le parti sorti des urnes ce dimanche. La feuille de route du gouvernement nouvellement élu était écrite à l’avance, une feuille de route qui répond aux exigences du patronat et du secteur bancaire espagnols.

Les socialistes espagnols, béquille gauche du régime, viennent de couler…


José Luis Rodriguez Zapatero est arrivé à La Moncloa [4] en 2004 avec comme principal objectif la restauration de la paix sociale, en mettant un terme aux puissantes mobilisations qui avaient mis au pied du mur le Gouvernement de José María Aznar. Les mobilisations étudiantes contre la LOU [5], la Grève Générale contre le Decretazo [6], les manifestations contre la marée noire à la suite du naufrage du Prestige et, surtout, les mobilisations massives contre la guerre en Irak, voilà quels étaient les « obstacles sociaux » que Zapatero devait s’employer à dépasser lors de sa première législature. Grâce à une sorte de « transition dans le calme », avec quelques concessions comme le retrait d’Irak ou le mariage homosexuel, l’enjeu pour Zapatero était d’essayer que les mobilisations ne se répètent pas et réussir à obtenir une paix sociale dans le pays pour que les capitalistes puissent continuer à profiter de l’essor économique. Pendant ce temps la précarité a continué à augmenter, disposer d’un logement était devenu un luxe et les services publics continuaient à se dégrader et à être privatisés.

Pendant sa deuxième législature le PSOE est passé à la vitesse supérieure en termes d’offensive. Dans le contexte bien particulier de crise capitaliste qui a débuté en 2007, et spécialement en septembre 2008, le gouvernement socialiste a suivi à la lettre tous les désirs dictés par le patronat et le secteur bancaire. Cela s’est traduit par un plan de sauvetage massif des banques espagnoles ainsi que des attaques d’une rare intensité, les plus importantes depuis la fin de la dictature de Franco. Finalement tout cela se paie aujourd’hui. Le PSOE a perdu plus de quatre millions d’électeurs. Quasiment un million et demi se sont tournés vers l’abstention, le vote nul et blanc. Autant quasiment ont appuyé d’autres formations politiques avec un discours plus à gauche, comme Izquierda Unida [7]. Et parmi les sept millions d’électeurs qui ont voté à nouveau pour le PSOE, beaucoup sont ceux qui l’ont fait par défaut, craignant surtout l’alternative proposée par Mariano Rajoy, le leader du PP.

Il est certain que pour des centaines de milliers de jeunes et de travailleurs le PSOE n’est plus une option dans laquelle ils voyaient une représentation de leurs intérêts. Rubalcaba a eu beau promettre de revenir à la bonne vieille social-démocratie, plus personne ne croit à l’histoire selon laquelle le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol « défendrait les travailleur et une politique alternative à celle de la droite ». C’est d’ailleurs un problème non seulement pour le PSOE mais également pour le régime lui-même. Que l’on prenne ABC, le journal de la droite conservatrice, ou El País, le quotidien de centre-gauche, tous les observateurs s’accordent sur le fait que le PSOE doit se régénérer et se renouveler. Il faut, selon ces messieurs, que le PSOE reprenne des forces à la suite du discrédit dans lequel l’a plongé Zapatero de façon à servir d’alternative électorale pour la bourgeoisie. Le Congrès socialiste, convoqué pour février, cherchera à faire peau neuve. On peut s’attendre à voir des cadres du PSOE parachutés dans les mouvements sociaux, pour soi-disant combattre les mesures d’austérité que les socialistes eux-mêmes imposaient lorsqu’ils étaient au gouvernement. Il nous faut d’ores et déjà dénoncer et combattre ces manœuvres pour les démasquer et éviter que le PSOE recompose son image faussée de « gauche ». Cependant, alors que toute une série d’attaques d’envergure s’annonce pour les travailleurs, le gros problème pour la bourgeoisie c’est que le PSOE, dans le contexte actuel, ne pourra agir comme il l’avait fait en 2004, en pompier social. Voilà un problème, et pas des moindres, pour cette « démocratie » des riches qu’est le régime espagnol depuis la transition.

La droite se renforce et se prépare à passer à la vitesse supérieure au niveau des attaques anti-ouvrières et antipopulaires

La victoire du PP est surtout le fruit de la débâcle du PSOE. La droite espagnole n’a en effet remporté que 650.000 voix de plus par rapport aux dernières élections. Elle se maintient pratiquement à son niveau historique, avec 11 millions de votants. Tout ceci est bien entendu préoccupant. Cela témoigne de la force des héritiers directs du franquisme. Sa base électorale n’est pas seulement constituée par la bourgeoisie mais également par un large secteur de la classe moyenne et mêmes certains secteurs ouvriers qui voient dans son ultra-néolibéralisme économique, dans sa démagogie anti-immigrée et antisyndicale, dans le retour aux traditions catholiques les plus réactionnaires, une sorte « d’alternative » à la politique appliquée jusqu’à présent par les sociaux libéraux du PSOE, comme si le PP pouvait faire quelque chose de mieux que Zapatero.

Dès le lendemain de sa victoire, Rajoy prenait ses instructions auprès de Merkel par téléphone. Les « marchés » quant à eux ne se sont pas calmés, en témoigne l’écart de crédit toujours situé au dessus des 460 points. Les éditorialistes de la majorité des journaux exigent quant à eux à ce qu’on dévoile le plan d’austérité que Rajoy a passé sous silence au cours de la campagne, préférant le flou électoral aux annonces concrètes. Sáenz de Santamaría et Arias Cañete, deux des principaux porte-flingues du PP, demandent qu’on accélère la formation du nouveau gouvernement, sans se préoccuper outre mesure du calendrier prévu par la Constitution. Certains parlent également de la formation d’un gouvernement provisoire de coalition PP-PSOE puisque Rajoy ne devrait être investi officiellement que fin décembre...

Quoi qu’il arrive il est certain que le PP va utiliser cette « marée bleue » pour orchestrer les plus grandes attaques de l’histoire récente de notre pays. Le PP contrôle les trois pouvoirs (Exécutif, Législatif et Judiciaire puisqu’il lui revient de rénover le Conseil constitutionnel et le Conseil du Pouvoir Judiciaire). Il dirige ou co-gouverne 15 des 17 communautés autonomes, à l’exception donc de l’Andalousie et de la Catalogne où il veut parvenir à un pacte de gouvernement avec CiU [8]uis le début de la transition. . Il dirige les principales mairies et députations du pays. Tout ceci laisse de la marge à Rajoy pour gouverner d’une main de fer.

Cependant, malgré ce contrôle quasi absolu de l’appareil d’Etat, il n’est pas exclu que le gouvernement Rajoy contribue à élargir les fissures que l’on a vu apparaître « par en haut » au sein du régime. Les élections ont en effet indiqué un renforcement significatif du nationalisme basque, avec l’irruption sur le devant de la scène d’AMAIUR [9] et le maintien du PNV [10]. Ces forces représentent à elles deux 52% des voix au Pays Basque et 26% en Navarre. En Catalogne CiU se renforce notamment grâce à un discours plus indépendantiste, centré sur l’indépendance fiscale. Les dissensions ouvertes au sein de la bourgeoisie autour de la crise fiscale, de comment « partager le fardeau » de la rigueur au niveau régional et central, de comment redéfinir le « statut des autonomies » sur lequel le PP veut revenir avec plus de centralisme, voilà autant de sujets de discussion qui vont émailler la prochaine législature. Il faut ajouter à cela la gestion du cessez-le-feu quasi définitif proclamé par l’ETA, rendue plus compliquée en raison de la posture inflexible d’une bonne partie du PP qui refuse de « négocier avec les terroristes » ou de céder quoique ce soit en matière pénitentiaire. Tout ceci est un cocktail explosif pour le PP. Si la droite se contente de mesurer le rapport de force et ses marges de manœuvre uniquement à travers sa majorité absolue au parlement, cela pourrait contribuer à exacerber un peu plus encore les dissensions au sein de la bourgeoisie.

Vers une polarisation sociale accrue

En Catalogne, la droite se maintient et progresse, même si elle reste divisée entre le PP (qui a obtenu 100.000 voix supplémentaires par rapport aux dernières élections) CiU (qui a en obtenu 235.000 de plus) et la très droitière Plataforma per Catalunya, l’extrême droite locale, qui confirme ses 60.000 voix obtenues lors des dernières municipales. Madrid et Valence confirment la bonne tenue du PP. La croissance du parti centriste UPyD, partisan du centralisme madrilène, est préoccupante. Il s’agit désormais de la troisième force de la capitale avec 346.000 voix. Si l’on tient compte du fait que c’est en Catalogne et à Madrid qu’ont été menées les attaques les plus dures contre l’Education et la Santé et que c’est là où la riposte sociale s’est fait sentir le plus, il y a fort à parier que les deux régions sont assez représentatives de la polarisation que nous allons observer dans les prochains mois. Il y aura d’un côté une droite à l’offensive, qui donne des coups et essaie de se composer une base sociale réactionnaire qui la conforte, et de l’autre des luttes croissantes de la jeunesse et des travailleurs.

Cette polarisation va être à la fois quantitative et qualitative. L’esprit revanchard de la droite victorieuse va encourager la partie la plus militante de son électorat à s’organiser et à commencer à se mobiliser, que ce soit pour défendre son gouvernement ou pour lui demander qu’il aille jusqu’au bout dans sa politique réactionnaire, notamment sur le droit à l’IVG, le mariage homosexuel, les droits syndicaux, le maintien en prison des prisonniers politiques basques... Là aussi il y a fort à parier que l’aile « ultra » du PP et le lobby médiatique de « TDT Party » avec tous ses médias et journaux (Intereconomía, COPE, La Gaceta, La Razón, Veo TV, etc.) feront de leur mieux. C’est avec cet appui électoral et social que Rajoy se prépare à passer à l’offensive le plus vite possible.

A gauche la débâcle « socialiste » s’est exprimée par les bons scores des autres formations à gauche du PSOE. Ceci aussi est l’expression d’une polarisation initiale sur la gauche de milliers de travailleurs et de jeunes à la recherche d’options plus radicales. Dans le cas des élections sénatoriales, beaucoup ont préféré voter blanc ou nul (avec 2.167.000 bulletins invalidés contre 1.100.000 lors des dernières élections) pour exprimer leur rejet du régime. Pour ce qui est de IU ou d’EQUO (les anciens « écosocialistes » de IU), les deux formations ont obtenu un million de voix de plus que lors des dernières élections. Même s’ils sont loin des prés de 3 millions de voix obtenues par Julio Anguita, tête de liste IU en 1993 et 1996, il s’agit d’une croissance importante. Les nationalistes de gauche galiciens du Bloc Nationale Galicien (BNG) ou, pour ce qui est de la Catalogne, de la Gauche Républicaine Catalane (ERC), n’ont pas obtenu d’aussi bons scores. Les deux formations sont associées à la gestion du PSOE en participant au gouvernement d’abord mais également en gouvernant avec les socialistes dans plusieurs villes de Galice, des Iles Baléares ou de Catalogne. Tous ces partis cependant ont un point commun. Ils ont gouverné dans le passé au plus grand profit du patronat et du capital bancaire. Alors évidemment, il n’est pas exclu que ces partis puissent « gauchir » leur discours. L’objectif serait de mieux pouvoir renouer avec leur orientation des années 70, lorsqu’ils ont réussi à dévier la poussée ouvrière et populaire des ces années-là contre la dictature et assurer la mise en place de la « transition démocratique » dont est issu le régime actuel.

L’avancée d’AMAIUR est plus frappante. Il s’agit aujourd’hui de la seconde force du Pays Basque avec 284.000 voix et la première en nombre de députés. AMAIUR est loin cependant d’être une force politique misant sur la destruction du régime de 1978 qui nie pourtant le droit à l’autodétermination du peuple basque. Son projet a davantage à voir avec la reconversion et l’intégration que la gauche nationaliste abertzale porte en elle. De plus, sa stratégie d’unité avec la bourgeoisie basque matérialisée par les appels au PNV de se présenter ensemble démontre qu’elle ne peut représenter une alternative sérieuse pour les travailleurs.

A la différence d’autres groupes d’extrême gauche comme En lucha [11] ou Izquierda Anticapitalista [12] nous sommes loin de considérer le renforcement de ces partis comme une bonne nouvelle. La recomposition des formations réformistes et gestionnaires du capitalisme est une entrave pour que les travailleurs et la jeunesse puissent dépasser ces stratégies qui nous ont fait tant de mal au cours de l’histoire [13]. Face à ces projets qui misent sur la réforme, la conciliation de classes et l’intégration au régime, nous croyons qu’il faut avancer dans la construction d’une alternative révolutionnaire des travailleurs pour en finir avec le régime de 1978 et le système capitaliste. Les groupes d’extrême gauche qui se réjouissent de ces bons résultats (et ont même parfois appelé à voter pour les partis de la « gauche de la gauche » là où ils ne se présentaient pas) ont mis sur pied pour le 20 novembre des listes, « Anticapitalistas », dont le programme était loin d’attaquer le capitalisme, la propriété privée des moyens de production et de proposer une voie révolutionnaire pour liquider le régime héritier du franquisme [14] . Ce programme a minima est conduit par l’idée de regrouper tout ce qui est la gauche du PSOE, ce qui au final n’a même pas pu se faire. Miguel Romero, dirigeant de Izquierda Anticapitalista, a ainsi affirmé sans ambages à la suite de la publication des résultats électoraux, que ceux de IA lui « paraissent mauvais. Ils étaient sans doute plus ou moins prévisibles. Ça montre qu’Anticapitalistas est en dessous de ce qu’il signifie et ce qu’il fait au jour le jour. [Ces résultats] ne nous placent pas en bonne position pour le travail immédiat par rapport à quelques uns des thèmes politiques centraux, par exemple, la convergence de la gauche de la gauche du PSOE [15] ».

C’est de la rue que dépendra notre capacité à résister au gouvernement Rajoy et à ses attaques

Ces contradictions existantes « en haut » iront en s’exacerbant lorsque la pression par « en bas » se fera ressentir. Pour imposer la rigueur telle qu’il la conçoit, Rajoy devra mettre en échec les luttes ouvrières et populaires, et ça ne sera pas tâche facile. La paix sociale qu’avait réussie à instituer Zapatero n’est pas sortie indemne du 15 mai, à savoir le mouvement des Indigné-e-s. L’irruption sur le devant de la scène politique de dizaine de milliers de jeunes a encouragé beaucoup d’autres secteurs sociaux à s’organiser et à passer à l’action. C’est ce qu’on a pu voir au niveau des quartiers, avec le mouvement contre les expulsions de logement. C’est ce qu’on a pu voir aussi plus récemment dans les universités et les lycées, avec une nouvelle poussée du mouvement de la jeunesse scolarisée, avec des assemblées, des occupations, des grèves et des manifestations. Au sein du mouvement ouvrier ce sont les travailleurs de l’Education et de la Santé qui sont à la pointe du combat. Il suffit de songer aux luttes actuelles des enseignants du secondaire à Madrid, en Castille la Manche, en Navarre ou en Galice ou aux luttes des travailleurs de la Santé en Catalogne et dans les Iles Canaries. Cette colère ne s’est pas encore étendue à l’ensemble du monde du travail et à la jeunesse. Son extension est cependant fort possible face aux attaques que promet d’engager Rajoy, sans même dialoguer avec une bureaucratie syndicale qui pourrait se voir forcée à appeler à la mobilisation. María Dolores de Cospedal, la numéro 2 du PP, craignait déjà avant les élections que la droite ait fort affaire avec les mobilisations qui n’allaient pas manquer de se mettre en branle contre ses « idées pour sortir le pays de la crise »… Elle n’a sans doute pas tout à fait tort.

Il est nécessaire de commencer à s’organiser sur les lieux de travail et d’étude. Nous devons exiger des directions syndicales, des directions majoritaires comme de celles de la gauche syndicale d’ailleurs [16], de mettre en place des assemblées dans les entreprises ou les zones industrielles pour discuter de la préparation d’un plan de lutte à mettre sur pied avant qu’il ne soit trop tard. Dans les universités, il faut étendre et massifier le processus qui a commencé et dont le moment fort à été la journée de grève du 17 novembre. Le Mouvement du 15 mai [mouvement des Indigné-e-s] doit chercher à s’organiser avec les travailleurs et les étudiants pour s’opposer à Rajoy et aux gouvernements des Communautés Autonomes.

Si nous voulons gagner contre les plans d’austérité, le gouvernement du PP et le régime de 1978, il faut nous préparer, car en face aussi, ils se préparent. Ce n’est pas un hasard si l’on a assisté au cours des derniers mois à une élévation du niveau de répression policière contre les mouvements sociaux et de la jeunesse. Il nous faudra considérer tous les combats à livrer comme une école de guerre dans laquelle la jeunesse et les travailleurs auront à former des structures d’auto-organisation, à construire des alliances avec d’autres secteurs ouvriers, étudiants et populaires. Il nous faut construire un mouvement massif, dirigé et contrôlé par la base, le seul apte à gagner contre les plans de rigueur et à imposer une issue ouvrière à la crise. Il nous faut défendre la répartition des heures de travail sans réduction de salaire, la nationalisation sans indemnités et sous contrôle ouvrier du système bancaire, des principales entreprises du pays et de toutes celles qui ferment ou qui licencient, la garantie d’une éducation et d’une santé gratuites, publiques, de qualité, sous le contrôle et au service des travailleurs, la résolution de toutes les revendications démocratico-structurelles qui subsistent dans l’Etat espagnol, à commencer par le droit à l’autodétermination et la fin de la Monarchie...

Pour défendre un tel programme et une telle perspective, pour mener ce combat jusqu’au bout, il nous faudra au cours des luttes à venir construire un parti de travailleurs révolutionnaires, basé sur une stratégie qui fasse la synthèse des meilleures traditions des luttes de notre classe, comme la révolution espagnole ou les luttes des années 1970. Il s’agit d’un parti apte à combattre la pression de la bourgeoisie au sein même du mouvement ouvrier, la tentation front-populiste autant que la pression démocratiste, qui viserait à exiger une « nouvelle transition » comme le revendiquent certains secteurs. Il nous faut donc construire un parti qui se batte pour une vraie alternative révolutionnaire et structuré autour des combattants qui organiseront la lutte sur les entreprises et les lieux d’étude, qui pose ouvertement la question du combat pour en finir avec le gouvernement des capitalistes et de leurs laquais et pour imposer un gouvernement ouvrier et populaire.

22/11/11

[1] Santiago Lupe est militant de Clase Contra Clase, section de la Fraction Trotskyste- Quatrième Internationale dans l’Etat espagnol. Il participe à la construction avec les militant-e-s de CcC et des jeunes activistes pro-ouvriers et révolutionnaires du mouvement des Indignés la Agrupación Revolucionaria No Pasarán (voir). La plupart des notes sont de la Rédaction.

[2] Le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) est le parti social-démocrate de centre-gauche de la majorité sortante, conduite par Zapatero. Le candidat du PSOE était Alfredo Pérez Rubalcaba.

[3] Le Parti Populaire (PP) est le parti de la droite espagnole, héritier du franquisme.

[4] La Moncloa est le siège de la présidence du gouvernement espagnol.

[5] La Loi Organique sur les Universités était la loi de réforme des universités votée par le gouvernement d’Aznar dans le cadre du processus de Bologne.

[6] Le Decretazo visait notamment à éliminer les aides destinées aux journaliers agricoles et à rendre les licenciements moins onéreux pour les patrons.

[7] Izquierda Unida est une formation de gauche radicale rassemblant de petits partis de gauche réformistes et radicaux comme le PCE, la Gauche Républicaine, le Parti Humaniste, etc.

[8] Convergencia i Unió est le parti historique de la bourgeoisie catalane, qui dirige la Généralité dep

[9] AMAIUR est un parti de gauche radicale nationaliste basque (abertzale) issu d’Herri Batasuna, mis hors-la-loi par la justice espagnole, vitrine politique de l’ETA.

[10] Le Parti Nationaliste Basque (PNV) est le parti démocrate-chrétien historique de la bourgeoisie autonomiste basque.

[11] .En Lucha (En Lutte) est liée à la Tendance Socialiste Internationale (SWP anglais)

[12] .Izquierda Anticapitalista (Gauche Anticapitaliste) est l’équivalent du NPA dans l’Etat espagnol. Elle est pour partie structurée par d’anciens cadres du Secrétariat Unifié (SUQI)

[13] Pour les positions de En Lucha et de Izquierda Anticapitalista, « Tras el triunfo del PP en las elecciones, la lucha sigue en la calle » Et « Tras el 20-N : Desobedecer la mayoría absoluta del PP ».

[14] Au sujet des positions de Clase Contra Clase à l’égard de « Anticapitalistas », les listes mises en place par IA et EL, voir S. Lupe,

[15] Voir « Invasión interna »,.

[16] La gauche syndicale englobe dans l’Etat espagnol les syndicats nationaux ou régionaux ayant des positions différentes de celles de CCOO et de l’UGT. Il s’agit par exemple de la CGT, des CoBas, de l’IAC, de l’Intersindical, de la CNT-AIT ou de la CNT Catalunya.


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espagnol - Etat Espagnol - Page 9 Empty A propos de la CNT...

Message  irneh09218 Lun 9 Jan - 21:50

Seul syndicat prônant la suppression des subventions aux syndicats (ouvriers et patrons), partis politiques, etc :

http://cntyamaha.wordpress.com/2012/01/02/la-cnt-ait-propone-la-eliminacion-del-100-de-las-subvenciones-a-partidos-politicos-patronal-y-sindicatos/

Logique anarchiste respectée.
Quand le NPA aura t-il le courage de ses opinions...?? Sleep
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Message  irneh09218 Sam 14 Jan - 19:39

Le contra du siècle remporté par les ESPAGNOLS face aux français en Arabie Saoudite: affraid Shocked What a Face

http://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/3669587/01/12/espana-firma-el-contrato-del-siglo-pese-a-la-presion-francesa.html

Dommage que les journaux français n'en parlent pas, la France aura perdu deux "A", celui du "A"AA et celui de l'"A"VE espagnol.
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Message  Roseau Mar 31 Jan - 11:11


Un excellent article sur la situation financière des Régions espagnoles. Il y aurait 55 Mds € de dettes non comptabilisées encore. Et 3 régions (la Catalogne, Valence et Castilla-La Mancha) sont au bord de la faillite.
http://lacartadelabolsa.com/leer/articulo/valencia_cataluna_y_c_lm_deberan_ser_rescatadas

L’Andalousie a 31 % de chômage malgré les 14 Mds € que son président (socialiste et l’un de plus empêtré dans des scandales de corruption) dit avoir dépensé pour la politique de l’emploi dans sa région.
http://www.libremercado.com/2012-01-26/grinan-presume-de-gastar-14000-millones-en-politicas-de-empleo-1276448138/

L’économie espagnole au dernier trimestre de 2011: – 0,3 % (et 348 000 emplois détruits).
http://www.eleconomista.es/economia/noticias/3706816/01/12/Espana-el-PIB-se-contrajo-el-03-en-el-cuarto-trimestre-segun-el-INE-.html

Depuis fin 2007 l’Espagne a perdu 2,7 millions d’emplois, dont 55 % dans le secteur de la construction (le chômage est passé en 4 ans de 7,95 % à 22,85 %).
http://www.elpais.com/articulo/economia/paro/sube/maximo/historico/53/millones/desempleados/elpepueco/20120127elpepueco_8/Tes

De plus en plus de chômeurs espagnols enlèvent des atouts (titres universitaires, expérience) de leurs curriculum pour avoir plus de chances de trouver du travail.
http://www.lavanguardia.com/economia/20120130/54245445799/parados-curriculum-b-encontrar-trabajo.html
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Message  Copas Mar 31 Jan - 16:52

Les 3/4 du déficit public officiel de l'Espagne sont supportés par les régions espagnoles (qui ont des pouvoirs très grands par rapport aux régions françaises qui sont des hochets sans grand pouvoir).

Le gouvernement espagnol menace de sanctions les régions déficitaires.
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Message  Roseau Dim 12 Fév - 20:30

Combien de temps encore la population espagnole devra-t-elle rembourser une dette qui n’est pas la sienne ?
http://www.cadtm.org/Combien-de-temps-encore-la
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Message  Invité Lun 13 Fév - 15:52

espagnol - Etat Espagnol - Page 9 2012-02-13-reformados

espagnol - Etat Espagnol - Page 9 13reformalaboral.11%C2%AA

Chomage pratiquement à 25% de la population active espagnole... et le PP qui prévoit un démantèlement du droit du travail...

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Message  Roseau Dim 19 Fév - 21:44

Des centaines de milliers de manifestants – plus d’un million d’après les syndicats – sont descendus dimanche dans les rues de toutes les villes d’Espagne, à l’appel des deux principales centrales syndicales, l’UGT et les Comisiones Obreras.

Les plus fortes mobilisations ont eu lieu à Madrid, Barcelone, Valence et Séville. Les banderoles et les pancartes brandies dans les défilés proclamaient « Non à la réforme du travail injuste, inefficace, inutile » et « Non à la réforme et aux coupes budgétaires. Grève générale », tandis que les manifestants criaient dans les cortèges « Grève, grève, grève ! ».

même sur RFI
http://www.rfi.fr/europe/20120219-manifestation-colere-contre-reforme-marche-emploi-espagne

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Message  Roseau Mer 22 Fév - 4:42

L’Etat espagnol tabasse ses enfants (collégiens et lycéens!): la bête est nerveuse et montre les crocs.

http://ccaa.elpais.com/ccaa/2012/02/20/valencia/1329747482_238876.html
http://www.publico.es/espana/423041/la-policia-vuelve-a-cargar-contra-los-estudiantes-en-valencia
http://www.publico.es/espana/423089/hasta-que-la-delegada-no-abandone-su-cargo-nosotros-no-abandonaremos-las-calles
http://www.vilaweb.cat/
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/02/20/espagne-violences-lors-d-une-manifestation-contre-la-rigueur-a-valence_1646086_3214.html


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Message  irneh09218 Mer 22 Fév - 19:44

Le fait de demander pourquoi la police demande les papiers : 150€ d'amende ou 15 jours de prison

Le franquisme pointe son nez :

http://www.lasextanoticias.com/videos/ver/mirar_y_preguntar_ahora_es_delito/558413

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Message  Roseau Ven 2 Mar - 17:53



25 pct de chômage en général et 54 pct chez les jeunes.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/03/02/espagne-nouveau-record-de-chomage_1650976_3234.html#ens_id=1268560
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