Violences faites aux femmes
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Re: Violences faites aux femmes
Les positions réactionnaires de l'UOIF n'impliquent pas que la religion n'ait pas reculé. Rougevert une fois de plus répond en changeant de sujet. Et ne répond pas à ce constat évident : les actes de violences sexistes et homophobes ne sont pas plus fréquents dans les milieux religieux que dans les milieux a-religieux.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Violences faites aux femmes
verié2 a écrit:Les positions réactionnaires de l'UOIF n'impliquent pas que la religion n'ait pas reculé. Rougevert une fois de plus répond en changeant de sujet. Et ne répond pas à ce constat évident : les actes de violences sexistes et homophobes ne sont pas plus fréquents dans les milieux religieux que dans les milieux a-religieux.
Petit rappel:
Fort bien.verié2 a écrit:Pour les pays capitalistes développés, c'est évident... y compris pour l'Islam. En France, seule une minorité de la population originaire depuis plusieurs générations de "pays musulmans" est pratiquante et une minorité de la minorité pratiquante rigoriste. Et la pratique religieuse recule dans ces milieux, même si la minorité est plus visible.Rien n'est moins sûr que ce prétendu déclin de la domination religieuse.
Pour l'Islam, c'est évident.
Or nous parlons des crimes contre les femmes commis en France, auxquels il faut ajouter les crimes homophobes, qui n'ont dans l'immense majorité des cas aucune connotation religieuse.
(A moins qu'il ne s'agisse d'un coup des "catholiques zombies" ?)
1) La Manif pour tous a montré que les croyants (pratiquants ou non) sont encore très nombreux, et capables de mobiliser en masse.
Si c'est ça, être en recul, les MR n'ont pas de soucis à se faire!
2) Existe-t-il des statistiques sur les motivations profondes (politiques, sociales, économiques, religieuses ou athées) des actes homophobes? A part l'homophobie elle même, bien sûr!
Je ne crois pas.
On dit qu'un acte homophobe est le résultat d'une mentalité homophobe...Et donc, on tourne en rond.
Cela s'appelle faire de la tautologie.
Il vaut donc mieux s'intéresser aux causes de l'homophobie.
Il me semble qu'elle est pré-capitaliste et qu'elle a accompagné le développement des religions monothéistes.
Un fils homosexuel n'engendre pas d'héritier et ne permet pas, par son mariage, d'agrandir la fortune familiale.
Même chose pour une fille homosexuelle.
Là est le "déshonneur" et la base matérielle de l'oppression des femmes et des homosexuel(le)s.
La libre sexualité des femmes (et donc leur plein accès à la vie sociale) sème le doute sur la paternité et donc le risque de transmettre ses biens à des enfants dont on n'est pas le père.
La religion codifie et réglemente sur ce problème.
Idéalisme?
3)On constate une recrudescence très importante des actes homophobes juste après une manifestation massive et une mobilisation longue des croyants pour s'opposer au mariage des homosexuel(le)s
Circulez, il n'y a rien à voir disent les islamogauchistes qui pour le coup "oublient" les chrétiens les plus réactionnaires et ce qu'ils ont de commun avec les musulmans les plus réactionnaires.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Violences faites aux femmes
Si tu veux avoir un point de vue d'homosexuel marxiste sur la question, je te renvoie à ce que j'écrivais sur ce forum ici et ici, et dans les messages suivants. Sur ce fil, je te répondais déjà, d'ailleurs. Je ne vais pas réécrire mes réponses en cherchant des synonymes.Rougevert a écrit: Il vaut donc mieux s'intéresser aux causes de l'homophobie.
J'espère que je ne suis pas visé par ce terme ridicule. Sur ce forum, j'ai défendu une position qui consiste à dénoncer les campagnes de stigmatisation des musulmans ou supposés musulmans par des réactionnaires qui se sont découvert une soudaine passion pour la laïcité, la condition des femmes, etc. Ça ne fait pas de moi un ami de la religion, qui reste pour moi une triste éclipse de la conscience, mais quelqu'un qui se situe dans le camp des prolétaires, y compris de ceux dont on prend la religion ou la culture pour prétexte afin de les séparer du reste de la classe par un fossé de haine et de préjugés.Rougevert a écrit:Circulez, il n'y a rien à voir disent les islamogauchistes...
Encore une fois, si ces propos visent notamment ma personne, je tiens à dire que je n'oublie rien, et que je n'ai pas attendu les "manifs pour tous" pour savoir que la bourgeoisie petite et grande, avec tout son attirail d'idéologies d'Ancien Régime, ses juges, ses prêtres, ses proxénètes et ses notaires, est une pustule infecte sur la surface de cette terre. Je souhaite fermement que cette classe criminelle soit un jour anéantie à jamais.Rougevert a écrit:... qui pour le coup "oublient" les chrétiens les plus réactionnaires et ce qu'ils ont de commun avec les musulmans les plus réactionnaires.
Pour revenir à la bonne société catholique, puisque c'est essentiellement de catholiques qu'il s'est agi durant ces pénibles dernières années, j'ai déjà répondu à ceux qui pensent que le recul de la religion implique nécessairement un recul des différents dérivés du machisme cogneur. Mes réponses sont parmi les messages dont les liens sont reproduits ci-dessus. Mais puisqu'il faut repasser une couche : la cinquantaine d'hommes qui, d'une manière ou d'une autre, ont tenu à me signifier durant ces 25 dernières années que j'étais un sous-homme, n'avaient pas grand-chose à voir avec la "gentry" catholique qui s'est montrée sur les boulevards. En revanche, quel qu'ait été leur milieu social, ils avaient tous les symptômes d'un bon gros con machiste : de ceux qui traitent facilement une femme de boudin ou de pute quand elle ne répond pas à leurs attentes ; le genre de gars qui peuvent aussi bien avoir une gueule de bovin amateur de muscu, qu'avoir les traits d'un étudiant d'école de commerce ou de Droit. Les éructations ou les bonnes grosses vannes qui faisaient s'esclaffer leurs potes - car c'est souvent quand ils sont en troupeau qu'ils trouvent l'inspiration pour insulter un homo qui passe à leur portée -, je peux te dire qu'elles ne sortaient pas d'une bible ou d'un coran : elles venaient de ce qui fait leur fierté et de ce qui leur sert de cerveau, à savoir leur bite et leurs couilles. Bas du front ou jeunes cadres dynamiques, ils sont de l'espèce de ceux qui viennent pleurnicher dans les tribunaux pour avoir la garde de leurs mômes, après avoir giflé leur épouse dans la douce intimité de leur magnifique cocon familial hétérosexuel si épanouissant pour les enfants.
J'espère qu'existera un jour une forme de société humaine où de tels déchets ne pourront pas exister. Mais si ça devient un jour nécessaire, j'espère que ces déchets s'en prendront plein la gueule, et qu'on en dégommera certains. Je n'ai que de la haine pour eux, et si l'occasion se présentait, ce serait avec infiniment de plaisir que j'en supprimerais quelques-uns.
Byrrh- Messages : 1009
Date d'inscription : 12/09/2012
Re: Violences faites aux femmes
Tu prétendais jusqu'ici défendre une position "équilibrée", Rougevert. Tu te démasques par l'usage de ce terme utilisé avant tout par l'extrême-droite et qui rappelle furieusement les "Judéobolcheviques".Rougevert
Circulez, il n'y a rien à voir disent les islamogauchistes
Non, personne n'a écrit cela. Ce que j'ai dit pour ma part, c'est qu'il faut rechercher les causes du sexisme et de l'homophobie dans les structures sociales, le fonctionnement de la société et non dans l'idéologie religieuse qui n'en est que le produit. Même si cette idéologie a une certaine autonomie et joue bien sûr un rôle, ce ne peut être le rôle principal.On dit qu'un acte homophobe est le résultat d'une mentalité homophobe...Et donc, on tourne en rond.
Cela s'appelle faire de la tautologie.
Avec ta mauvaise foi habituelle, tu refuses de convenir que la religion a considérablement reculé en France, mais que l'homophobie et le sexisme n'ont pas reculé dans les mêmes proportions. Toutes les enquêtes attestent du recul de la pratique de la religion catholique. Quant à la pratique de la religion musulmane, comme je le signale sur un autre fil, elle a globalement reculé, ne concerne qu'une très faible fraction de la population. Seule une petite minorité de jeunes, pour des raisons essentiellement identitaires, a augmenté sa pratique.
Ca ne tient donc pas debout de prétendre que la religion, et plus encore la religion musulmane, serait à l'origine des crimes homophobes, plus nombreux que les crimes racistes ! depuis des dizaines d'années et le maintien d'un nombre élevé de crimes contre les femmes.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Violences faites aux femmes
sourate 4 verset 34 :
34. Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu’ils font de leurs biens. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l’absence de leurs époux, avec la protection d’Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand
http://www.yabiladi.com/forum/epoux-droit-frapper-epouse-4-3583472.html
Invité- Invité
Re: Violences faites aux femmes
Non Byrrh, je ne te vise pas par ce terme.
Point par point:
1°) Justement le caractère interclassiste et largement partagé de l'homophobie devrait conduire à des conclusions inverses.
La religion unit les classes dans la foi et les valeurs. Tout comme l'idée de nation.
2°) Poser la question, comme tu le fais surtout dans les termes suivants n'est pas y répondre:
2) L'homosexualité aussi est interclassiste. Il est donc impératif de répondre: en quoi l'homophobie (qui divise les travailleurs, comme le sexisme et le racisme) favorise-t-elle l'accumulation du capital?
Pour le racisme et le sexisme, c'est évident: les salaires des femmes et des travailleur(se)s issus des descendants d'indigènes des colonies de l'Empire sont inférieurs à ceux des "mâles blancs".
Pour les homosexuels, c'est moins évident: il pourrait y avoir discrimination si l'homosexualité était visible.
C'est plus compliqué : les lesbiennes seraient favorisées!
http://www.liberation.fr/economie/2010/08/21/salaires-etre-homosexuel-se-paie_673426
Point par point:
Byrrh a écrit:Je précise au passage que si l'hostilité à l'égard des homosexuel(le)s était seulement affaire de cléricalisme et de préceptes religieux, les choses seraient éminemment simples, et les ennemis clairement désignés. Mais la réalité est tout autre : cette hostilité existe dans toutes les générations, toutes les classes, tous les milieux, qu'ils soient croyants ou pas, instruits ou pas. Une analyse qui verrait l'origine de l'homophobie dans la religion ne serait pas une analyse matérialiste. Même chose pour celle qui y verrait l'origine de l'oppression des femmes.
Ce n'est pas autre chose qu'a dit cette conférencière marxiste, Hannah Dee, lors d'un débat public qui a eu lieu en février dernier au King's College de Londres :Les ratichons friqués qui ont participé aux "manifs pour tous", on les voit arriver de loin tellement ils sont des caricatures d'eux-mêmes. L'inconnu qui se met soudain à vous insulter – ou pire – parce qu'il vous a repéré(e) comme homosexuel(le), vous ne le voyez pas venir, sa tête peut être celle de n'importe qui, et ce n'est généralement pas parce qu'il se souvient subitement d'un passage du Lévitique ou du Coran qu'il lui vient l'envie de vous agresser.Speaker: Hannah Dee, Author of 'The Red in the Rainbow: Sexuality, Socialism and LGBT Liberation'
It is often thought that religion is the prime historical source of LGBT oppression. However, this explanation does not explain where religious leaders and doctrines derived their anti-gay sentiments from.
Did religious people wake up one day and postulate the 'received wisdom' of homophobia? Or was there a series of historical events, rooted in the material world, that led to the institutionalised degradation of LGBT folk?
An answer to this question has serious consequences for how we fight LGBT oppression: is the fight simply a matter destroying the idea of religiosity, is the answer merely one of equality, or does society require a more fundamental change?
Évidemment, il était nécessaire et utile, ces derniers mois, d'insister sur le caractère cul-bénit et la dominante bourgeoise des "manifs pour tous", pour ridiculiser et discréditer l'homophobie politique aux yeux d'une partie des classes populaires, lesquelles, je pense, doivent souvent prendre les amis de Barjot et de Boutin pour des extra-terrestres ou des clowns. Cela ne veut pas dire que cela fera reculer l'homophobie sociale dans l'immédiat, mais cela pourra toujours être utile par la suite, quand les classes populaires commenceront à se repolitiser.
1°) Justement le caractère interclassiste et largement partagé de l'homophobie devrait conduire à des conclusions inverses.
La religion unit les classes dans la foi et les valeurs. Tout comme l'idée de nation.
2°) Poser la question, comme tu le fais surtout dans les termes suivants n'est pas y répondre:
1) La religion est présentée (à mon avis avec raison) comme la première source de l'oppression LBGT.Speaker: Hannah Dee, Author of 'The Red in the Rainbow: Sexuality, Socialism and LGBT Liberation'
It is often thought that religion is the prime historical source of LGBT oppression. However, this explanation does not explain where religious leaders and doctrines derived their anti-gay sentiments from.
Did religious people wake up one day and postulate the 'received wisdom' of homophobia? Or was there a series of historical events, rooted in the material world, that led to the institutionalised degradation of LGBT folk?
An answer to this question has serious consequences for how we fight LGBT oppression: is the fight simply a matter destroying the idea of religiosity, is the answer merely one of equality, or does society require a more fundamental change?
2) L'homosexualité aussi est interclassiste. Il est donc impératif de répondre: en quoi l'homophobie (qui divise les travailleurs, comme le sexisme et le racisme) favorise-t-elle l'accumulation du capital?
Pour le racisme et le sexisme, c'est évident: les salaires des femmes et des travailleur(se)s issus des descendants d'indigènes des colonies de l'Empire sont inférieurs à ceux des "mâles blancs".
Pour les homosexuels, c'est moins évident: il pourrait y avoir discrimination si l'homosexualité était visible.
C'est plus compliqué : les lesbiennes seraient favorisées!
http://www.liberation.fr/economie/2010/08/21/salaires-etre-homosexuel-se-paie_673426
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Violences faites aux femmes
Prétendre que la domination religieuse a reculé après la démonstration de force de la Manif pour tous relève de l'aveuglement, lui même dérivant de l'opportunisme.verié2 a écrit:Les positions réactionnaires de l'UOIF n'impliquent pas que la religion n'ait pas reculé. Rougevert une fois de plus répond en changeant de sujet. Et ne répond pas à ce constat évident : les actes de violences sexistes et homophobes ne sont pas plus fréquents dans les milieux religieux que dans les milieux a-religieux.
L'opposition réelle politique ou militaire à l'impérialisme étant représentée très majoritairement par des mouvements religieux réactionnaires et anti-communistes qui servent de substituts aux islamogauchistes.
Les seules idées d'adhésion portées par des masses sont précisément les idées religieuses.
Et si l'on se place du point de vue mondial, comme devrait le faire chaque MR, il est évident que c'est faux: la religion domine encore le monde et prend la place des idéaux politiques: c'est évident dans les pays arabes, encore plus en Afrique et en Orient.
http://www.zamanfrance.fr/article/poids-religions-dans-monde-7807.html
6 milliards de croyants sur 7 milliards d'habitants.
Où est le recul?
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Violences faites aux femmes
En Arabie saoudite, une vidéo montre la police religieuse réprimander une femme non gantée
http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/en-arabie-saoudite-une-video-montre-la-police-religieuse-reprimander-une-femme-non-gantee_920995.html#xtor=SEC-69
Un membre de la police religieuse a empêché une femme d'accéder à un magasin sous prétexte qu'elle ne portait pas de gants.
Invité- Invité
Re: Violences faites aux femmes
La carte ne veut rien dire, on a Ciba marqué en "athée" alors que les pratiques cathos ou santeria sont nombreuses et les pays scandinaves notés "protestants" alors que 95% de la population s'en fout totalement.
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Violences faites aux femmes
Il me semble que, en 1 comme en 2, tu poses le problème de façon caricaturale. Certains phénomènes n'ont pas d'explications mécaniques aussi simples (favoriser l'accumulation), par exemple le génocide des Juifs. Ce génocide n'avait pour source ni la religion ni l'accumulation du capital - du moins de façon mécanique.Rougevert
1) La religion est présentée (à mon avis avec raison) comme la première source de l'oppression LBGT.
2) L'homosexualité aussi est interclassiste. Il est donc impératif de répondre: en quoi l'homophobie (qui divise les travailleurs, comme le sexisme et le racisme) favorise-t-elle l'accumulation du capital?
Il en va de même pour l'oppression des femmes, des homosexuels ou... l'islamophobie. Certes la religion joue un rôle dans ces trois phénomènes, mais ce n'est pas le rôle principal, loin de là, dans une société très largement déchristianisée. On peut même dire que l'idéologie laïco-patriotico-républicaine joue un rôle plus important. Ce n'est pas à la demande de l'Eglise qu'on a refusé le vote des femmes jusqu'en 1945, mais souvent au contraire par crainte de l'influence de l'Eglise sur les femmes ! L'Eglise n'est pas non plus le vecteur principal de l'islamophobie et du racisme en général aujourd'hui. Quant à l'homophobie, si l'Eglise en est incontestablement un vecteur, il faut bien constater qu'elle est bien partagée dans les milieux déchristianisés voire anti-cléricaux et anti-religieux. Suffit de considérer le mouvement ouvrier jusqu'aux années 70 voire plus tard.
Reste la nécessité de diviser les classes populaires et de trouver des boucs émissaires : on vire les femmes et les étrangers d'abord, comme le revendiquaient de nombreux syndicats dans les années trente. Sur l'homophobie, il y a des explications et hypothèses élaborées, dont Byrrh a notamment donné les références qui ne se limitent ni à la religion ni au fait que "les homosexuels ne se reproduisent pas" et que ça nuirait à la transmission de la propriété, ce qui n'a aucun sens dans les classes populaires.
Quoi qu'il en soit avancer systématiquement la religion comme source de tous les maux, tous les préjugés, c'est faire une fixette très réductrice qui ne facilite pas du tout la compréhension de ces phénomènes et la manière de les combattre !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Violences faites aux femmes
http://saintebible.com/lsg/1_corinthians/14.htm
Tous pareils!34que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. 35Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans l'Eglise. 36Est-ce de chez vous que la parole de Dieu est sortie? ou est-ce à vous seuls qu'elle est parvenue?
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Violences faites aux femmes
1) Voilà bien l'amalgame!verié2 a écrit:
Il en va de même pour l'oppression des femmes, des homosexuels ou... l'islamophobie. Certes la religion joue un rôle dans ces trois phénomènes, mais ce n'est pas le rôle principal, loin de là, dans une société très largement déchristianisée. On peut même dire que l'idéologie laïco-patriotico-républicaine joue un rôle plus important. Ce n'est pas à la demande de l'Eglise qu'on a refusé le vote des femmes jusqu'en 1945, mais souvent au contraire par crainte de l'influence de l'Eglise sur les femmes ! L'Eglise n'est pas non plus le vecteur principal de l'islamophobie et du racisme en général aujourd'hui. Quant à l'homophobie, si l'Eglise en est incontestablement un vecteur, il faut bien constater qu'elle est bien partagée dans les milieux déchristianisés voire anti-cléricaux et anti-religieux. Suffit de considérer le mouvement ouvrier jusqu'aux années 70 voire plus tard.
On lie la laïcité au nationalisme et à la république bourgeoise et le tour est joué.
Or c'est un acquis de haute lutte et ce mot est d'ailleurs présent dans les PF du NPA.
2) Faux: certains courants de l'Eglise (les Intégristes) sont ouvertement contre la présence de l'Islam (lieux de culte) et d'Arabes en France. Sarkozy a aussi pu prononcer son discours du Latran et dire que la France était un pays de tradition catholique (identité nationale) sans faire autre chose que des vaguelettes;
3) Tu évacues la peur suscitée par les attentatset l'influence des salafistes, qui permet (je le dis depuis le début) aux racistes de se donner un paravent "respectable"
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Violences faites aux femmes
Mais bien sûr...elle ne veut "rien dire".yannalan a écrit:La carte ne veut rien dire, on a Ciba marqué en "athée" alors que les pratiques cathos ou santeria sont nombreuses et les pays scandinaves notés "protestants" alors que 95% de la population s'en fout totalement.
Sauf que tu ne tiens pas compte des couleurs de la légende;
Elle indique un % de croyants dans la religion majoritaire: pas la présence du mot "athée" dans la Constitution de chacun de ces pays!
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Violences faites aux femmes
Tu passes allègrement d'un épiphénomène franco-français, la Manif pour tous, à la situation mondiale que tu expédies avec une carte ultra simplificatrice, voire fantaisiste.Rougevert
Prétendre que la domination religieuse a reculé après la démonstration de force de la Manif pour tous relève de l'aveuglement, lui même dérivant de l'opportunisme.
(...)
Les seules idées d'adhésion portées par des masses sont précisément les idées religieuses.
Et si l'on se place du point de vue mondial
La religion a considérablement reculé en France, toutes les enquêtes en attestent. Le nier est malhonnête. Quant à la situation mondiale, on ne peut pas la traiter en quelques lignes ou avec une carte de ce genre...
Toujours cette manie de passer d'un sujet à l'autre et de tout mélanger. Personne, à l'extrême-gauche, ne présente Daesch, le Djihad islamique ou le Kezbollah comme des mouvements communistes révolutionnaires, en "substitution" aux mouvements nationalistes d'hier. Ce sont des calomnies stupides.L'opposition réelle politique ou militaire à l'impérialisme étant représentée très majoritairement par des mouvements religieux réactionnaires et anti-communistes qui servent de substituts aux islamogauchistes.
Par ailleurs, ces mouvements ne sont pour la plupart pas anti-impérialistes. Bien au contraire, ils sont bien souvent manipulés, voire initiés par des impérialistes ou de sous-impérialismes régionaux. Il n'y a que le mouvement palestinien et les organisations kurdes qui peuvent encore être considérés comme des mouvements de libération nationale. (Et les mouvements kurdes ne
sont pas religieux.) Enfin cette assertion ne concerne que le Moyen Orient : les forces qui s'oppose à l'impérialisme en Amérique Latine, par exemple, ne sont pas d'essence religieuse...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Violences faites aux femmes
-Oui, la laïcité, surtout telle qu'elle est instrumentalisée aujourd'hui, est étroitement liée à la république bourgeoise et nationaliste.On lie la laïcité au nationalisme et à la république bourgeoise et le tour est joué.
Or c'est un acquis de haute lutte et ce mot est d'ailleurs présent dans les PF du NPA.
2) Faux: certains courants de l'Eglise (les Intégristes) sont ouvertement contre la présence de l'Islam (lieux de culte) et d'Arabes en France. Sarkozy a aussi pu prononcer son discours du Latran et dire que la France était un pays de tradition catholique (identité nationale) sans faire autre chose que des vaguelettes;
-Les intégristes cathos ne sont pas représentatifs de l'Eglise en France. Quant à Sarkozy, il n'est pas que l'on sache le porte-parole de l'Eglise. Les réacs et fachos essaient de jouer sur tous les tableaux, c'est tout.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Violences faites aux femmes
Rougevert a écrit:http://saintebible.com/lsg/1_corinthians/14.htmTous pareils!34que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. 35Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans l'Eglise. 36Est-ce de chez vous que la parole de Dieu est sortie? ou est-ce à vous seuls qu'elle est parvenue?
C'est les même base, sauf que certaine religion ont adapté les passage misogyne, c'est pas ceux la que les membre de se forum ont choisi de soutenir a mon grand regret .
Il semblerait que avant la captivité des hébreux a Babylone, leurs société était plus égalitaire, mais c'est une théorie difficilement vérifiable.
https://forummarxiste.forum-actif.net/t3775-la-bible-et-le-peuple-juif
A l’origine les trois religion monothéisme se base sur l'ancien testament, les interprétation sont différent
Invité- Invité
Re: Violences faites aux femmes
verié2 a écrit:
-Oui, la laïcité, surtout telle qu'elle est instrumentalisée aujourd'hui, est étroitement liée à la république bourgeoise et nationaliste.
-Les intégristes cathos ne sont pas représentatifs de l'Eglise en France. Quant à Sarkozy, il n'est pas que l'on sache le porte-parole de l'Eglise. Les réacs et fachos essaient de jouer sur tous les tableaux, c'est tout.
Mais bien sûr!
1) La laïcité est instrumentalisée par les nationalistes et racistes petits-bourgeois ou attaquée par les ultras musulmans et la Manif pour tous, il ne faut pas la défendre!
Les MR leur laissent un boulevard!!!
2) Sarkozy s'est lui-même fait le porte-parole de l'Eglise, face à une opinion largement (paraît-il ) déchristianisée, mais qui n'a pas bronché.
Que de dénis de la réalité!!!!
3)
Circulez, il n'y a rien à voir!(...)c'est tout.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Violences faites aux femmes
Jupes d’Inezgane : Le ministère public réclame le retrait des poursuites
Justice | Publié le 06.07.2015 à 18h51 | Par Mohammed Jaabouk
La première journée du procès des deux jeunes filles d’Inezgane a connu une petite surprise. Le représentant du ministère public s’est rallié la cause de la défense.
Ce matin s’est ouvert au tribunal de première instance d’Inezgane le procès des deux filles poursuivies par la justice pour « outrage public à la pudeur » à cause de jupes, jugées trop coutres, qu’elles portaient le 14 juin dernier. Et l’affaire s’annonce plutôt bien partie pour les deux protagonistes. Et pour cause, des avocats de la défense et le représentant du ministère public sont sur la même longueur d’onde. Ils réclament tous le retrait des poursuites judiciaires contre les prévenues.
La position affichée par le magistrat vient désavouer l’initiative de ses collègues du parquet général qui ont décidé de poursuivre les deux jeunes filles pour avoir violé l’article 483 du code pénal. Par contre, elle est plutôt conforme avec la teneur du communiqué conjoint des ministères de la Justice et de l’Intérieur, publié la semaine dernière.
Des commerçants demandent le respect de la pudeur
Le procès a également été marqué par une forte présence devant le tribunal de membres d’ONG des droits de l’Homme et des dizaines d’avocats venus soutenir les deux mises en cause. Ils n’étaient d’ailleurs pas les seuls. Des commerçants du « Marché du Mardi » ont également profité de l’occasion pour brandir une banderole, avec une photo du roi Mohammed VI, appelant « au respect de la pudeur » dans les lieux publics. Une association acquise à leur cause a elle tenu à dénoncer dans un autre message toujours accompagné de la photo du souverain, la « politisation » du dossier.
Concernant l’audience, la présentation des vices de forme de la procédure était au cœur des débats cet après-midi. Pendant plus de trois heures, les avocats de la défense se sont relayés pour prendre la parole, et demander en cœur l’acquittement de leurs clientes et la poursuite de certains commerçants pour « harcèlement ».
Il est fort probable que la cour accède à leurs demandes pour clore définitivement ce tumultueux dossier. Mais avant de prononcer sa sentence, la cour est appelée à entendre les témoins à charge, comme l’exige l’article 483 : « L’outrage est considéré comme public dès que le fait qui le constitue a été commis en présence d’un ou plusieurs témoins involontaires ou mineurs de dix-huit ans, ou dans un lieu accessible aux regards publics ». Ce qui devrait raviver davantage la tension entre la défense et certains commerçants, auteurs de la plainte contre les deux filles.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Violences faites aux femmes
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Cri d’alarme d’une psychologue : Les filles voilées souffrent de « troubles psychogènes »
1 juillet 2015
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Rachid Ben Othman
je le mets dans çe sujet car tout ce qui touche au port du voile à a voir avec les violences faites à xx femmes
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adolescent, éducation, charia, enfance, enfance maltraité, famille, Femmes tunisiennes, France, islam, Islamisme, Protection de l'enfance, psychiatrie, Québec, Rachid Ben Othman, Terrorisme, Tunisie
Cri d’alarme d’une psychologue : Les filles voilées souffrent de « troubles psychogènes »
1 juillet 2015
Il faut sauver les petites filles a lancé le Dr Aslem Lazaar Selimi : Je suis psy à l’hôpital de Nabeul, et tous les jours,des médecins m’adressent des petites filles voilées, pour « troubles psychogènes » (1) !!! facile pour moi d’identifier l’origine de ces troubles,pas besoin d’être psy pour comprendre qu’un voile, ça voile!! ça étouffe , ça fait poser des questions…. je me trouve alors confrontée à une famille hermétique,un système éducatif imperméable que rien de ce que je dis ne peut pénétrer, et pire encore, quand je discute avec les médecins » pédiatres » ils répondent « c’est leur choix,on doit respecter » et le plus intelligent va me dire « bien sur j’ai posé la question à la fillette et elle m’a dit que personne ne l’a obligée »….
Mais alors qu’elle connerie??? !!!!!!! Respecter le choix de l’enfant!!! si elle veut plus aller à l’école on doit respecter aussi?….et moi pauvre psy que je suis je ne peux que condamner ce regard vicieux de l’adulte qui sexualise un enfant, son propre enfant, et sans même avoir les mots pour lui expliquer ça…..et ces pédiatres qui ont fait des études et sont sensés éduquer et sensibiliser…et cette société que je ne reconnais plus…..je devrais faire un stage en Afghanistan, pour apprendre à gérer tout ce bordel autour de moi, mais aussi dans ma tête!!!
Je crie…je pleure…j’étouffe… .
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Nous constatons que le parents de ces enfants et la société ainsi que le pouvoir public portent tous la responsabilité et sont coupables de ces crimes contre les enfants, ceci est aussi du terrorisme qui ne diminue en rien du terrorisme classique voir pire même car il s’attaque à l’enfance à leurs esprits à leurs corps à leurs âmes. Les autorités seraient-elles incapable de prendre des mesures fermes et énergiques contre les groupes terroristes qui corrompent les jeunes et les enfants et abîment leur conscience? Ou est le droit dans ce monde? Des enfants sont pris en otages par des sectes qui les endoctrinent avec la complicité des parents , de la la société et le silence des autorités
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« Visez les enfants parcequ’ils sont vulnérables et à l’âge venu, ce sont eux qui prendront la relève pour endoctriner à leur tour leurs propres enfants et à transmettre intact ces abominations et cet obscurantisme à la génération suivante. »
Rachid Ben Othman
je le mets dans çe sujet car tout ce qui touche au port du voile à a voir avec les violences faites à xx femmes
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cerise75- Messages : 219
Date d'inscription : 21/07/2012
Re: Violences faites aux femmes
Déjà, le texte mis en ligne par Cerise n'est pas clair : on ne sait pas trop qui dit quoi, quelle est la source, ni d'où sont tirées ces photos.Les autorités seraient-elles incapable de prendre des mesures fermes et énergiques contre les groupes terroristes qui corrompent les jeunes et les enfants et abîment leur conscience ? (Propos de la psy ?)
Par ailleurs, les propos cités assimilent allégrement port du voile et terrorisme, renforçant ainsi l'islamophobie. Enfin, le port du voile imposé à des petites filles, qui équivaut en effet à une maltraitance d'enfants, ça représente combien de personnes en France ?
Quand on balance en ligne pèle-mèle des choses de ce genre, il faut être un peu plus rigoureux.
Dernière édition par verié2 le Jeu 30 Juil - 19:03, édité 1 fois
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Violences faites aux femmes
Texte pathétique, simplement comment les préjugés structurent y compris les services de santé...
Je suis enseignant, je pourrais aussi dire des dizaines de choses sur les conséquences du fonctionnement de certaines familles et de l'étouffement des enfants. Enfants qui vivent pratiquement nus toute la journée... Là, le diagnotic est posé, pas scientifique, revendiqué d'ailleurs comme non-scientifique (facile pour moi d’identifier l’origine de ces troubles,pas besoin d’être psy pour comprendre qu’un voile, ça voile!! ça étouffe , ça fait poser des questions…), avec une démarche aberrante consistant à poser un diagnostic à travers ce qu'on imagine que l'on ressentirait. Incomptétence remarquable, et bien sûr, une fois "le diagnostic" posé, on passe à l'agression du groupe familial pas hostile pourtant au principe de l'aide (un enfant ne peut voir un psy sans autorisation parentale). Evidemment, le groupe familial se referme comme une huître et notre imbécile de leur attribuer la responsabilité de son échec... Typique, typique.
Et ceci est de l'incompétence. Islamophobe par ailleurs, mais je pense que ce post est précieux en ce sens qu'il montre que le racisme n'est pas seulement une idéologie, ou une politique, il est aussi une pathologie sociale. La "psy" qui a dit tout cela doit, d'urgence, chercher de l'aide, je pourrais prendre chaque phrase et analyser, pas envie, même pas de mettre des smileys, pauvre personne.
Je suis enseignant, je pourrais aussi dire des dizaines de choses sur les conséquences du fonctionnement de certaines familles et de l'étouffement des enfants. Enfants qui vivent pratiquement nus toute la journée... Là, le diagnotic est posé, pas scientifique, revendiqué d'ailleurs comme non-scientifique (facile pour moi d’identifier l’origine de ces troubles,pas besoin d’être psy pour comprendre qu’un voile, ça voile!! ça étouffe , ça fait poser des questions…), avec une démarche aberrante consistant à poser un diagnostic à travers ce qu'on imagine que l'on ressentirait. Incomptétence remarquable, et bien sûr, une fois "le diagnostic" posé, on passe à l'agression du groupe familial pas hostile pourtant au principe de l'aide (un enfant ne peut voir un psy sans autorisation parentale). Evidemment, le groupe familial se referme comme une huître et notre imbécile de leur attribuer la responsabilité de son échec... Typique, typique.
ceci est aussi du terrorisme
Et ceci est de l'incompétence. Islamophobe par ailleurs, mais je pense que ce post est précieux en ce sens qu'il montre que le racisme n'est pas seulement une idéologie, ou une politique, il est aussi une pathologie sociale. La "psy" qui a dit tout cela doit, d'urgence, chercher de l'aide, je pourrais prendre chaque phrase et analyser, pas envie, même pas de mettre des smileys, pauvre personne.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Violences faites aux femmes
Enfin, le port du voile imposé à des petites filles, qui équivaut en effet à une maltraitance d'enfants,
Cela étant admis, et incontestable pour tout le monde, il faut, si ce voile imposé existe, que les lois de protection de l'enfance, au civil et au pénal, s'appliquent. Nous sommes d'accord.
hadrien- Messages : 285
Date d'inscription : 09/02/2015
Re: Violences faites aux femmes
Cela étant admis, et incontestable pour tout le monde, il faut, si ce voile imposé existe que les lois de protection de l'enfance, au civil et au pénal, s'appliquent. Nous sommes d'accord.
Non, bien sûr, "nous" (déjà, il n'y a pas de nous entre vérié, toi ou moi, Hadrien, pour moi, vous êtes des ennemis et je pense que là nous serons tous d'accord ) ne sommes pas d'accord. Le vêtement des enfants même dans ce pays impérialiste blanc et islamophobe, est encore du ressort des parents. Evidemment, et les fantasmes des racistes islamophobes de tout poil qui rêvent de traîner devant la justice blanche les familles musulmanes et leur enlever leurs enfants pour les donner à des familles d'accueil, ou les priver des prestations sociales, ne passera pas. Les alliés de Riposte Laïque, honteux, à moitié ou totalement "décomplexés" devront encore mener de rudes batailles pour parvenir à leurs fins... Heureusement il y aura des écoles musulmanes et chrétiennes, de plus en plus nombreuses, indépendantes de l'Education Nationale islamophobe.
Il n'y a pas plus de violence dans un voile que dans les vêtements hypersexués qui ne choquent pas les islamophobes. Je ne vois pas souvent les cerise et les Hadrien et autres islamophobes s'émouvoir des mini-misses et des vêtements hypersexués "imposés" à des gamines de 8 ans... Je peux moi aussi me mettre à raconter des tas d'histoires et parler de violences contre les femmes, parfois organisées dans les écoles de votre république sexiste et islamophobe, mettant des enfants en bas âge dans des tenues et des situations les transformant en objets sexuels. Simplement, cela est habituel chez les blancs, donc cela passe, voire on va le parer de toutes sortes de vertus "libératrices".
La sexualisation précoce des filles peut accroître leur vulnérabilité
par Natasha Bouchard et Pierrette Bouchard
Les jeunes filles de 8 à 13 ans sont de plus en plus visées comme consommatrices par le marché de la mode, de la musique, des magazines et du cinéma. Pour cause, les pré-ados constituent une des plus importante cohorte démographique depuis les baby-boomers (1), représentant près de 2,4 millions d’individus au Canada.
L’apparition de ce groupe spécifique, que les spécialistes américains en marketing nomment les « tweens », contraction entre « between » et « teenager », s’explique donc dans un contexte de consommation où les différentes industries sont constamment à l’affût de nouvelles cibles (2). On assiste simultanément à une sexualisation indue des jeunes filles. À l’instar de leurs idoles de la chanson et du cinéma ou des mannequins des magazines jeunesse - qu’elles adoptent comme modèles d’identification - les jeunes filles reproduisent des attitudes et des comportements de « femmes sexy ». La publicité qui leur est destinée utilise des stratégies qui incorporent leur besoin d’affirmation et leur quête d’identité, notamment en renforçant les stéréotypes sexuels et en insistant sur la culture du rêve et sur la notion du « girl power » (sur lesquelles nous reviendrons un peu plus loin).
Formation identitaire centrée sur « charmer, plaire, séduire »
C’est l’ampleur du phénomène, et le jeune âge des filles ciblées, qui nous ont amenées à nous questionner sur son impact éventuel : vulnérabilité accrue à l’image du corps, à la dépendance affective, à la consommation, à l’exploitation sexuelle, etc. Par vulnérabilité, nous entendons la mise en place de conditions qui rendent les filles plus susceptibles d’être blessées (dans tous les sens du mot) ou qui donnent prise sur elles, c’est-à-dire, d’une part, la vulnérabilité conséquente à une formation identitaire centrée sur l’image et, d’autre part, celle issue de l’acquisition d’un savoir-faire sexuel précoce dans le cadre des rapports hommes-femmes. Ces dimensions nous intéressent tout particulièrement parce que de tels apprentissages favorisent les conduites de dépendance qui préparent, d’une certaine façon, à la victimisation. En voici des aspects variés : focalisation sur l’image, obsession de la minceur (près de 10 % des petites filles de 8 et 9 ans ont déjà suivi un régime) (3), fixation sur les relations amoureuses, dépendance émotive, séduction/sexualisation, manque de confiance en soi, dépréciation de soi, dévalorisation par les autres, perte d’estime de soi, fragilité aux abus de toutes sortes. Comment ces effets de vulnérabilité s’organisent-ils dans un ensemble et quelle en est la cohérence ? Voici quelques éléments de réponse.
Il y a cinq ans à peine, les « ado-naissantes » (4) n’étaient pas constituées comme groupe social. Comme nous l’avons déjà mentionné, leur arrivée s’explique d’abord dans une logique économique de mise en marché et se manifeste dans la plupart des pays industrialisés, autant au Japon qu’en Australie, en Angleterre, en France ou aux États-Unis. Au Canada, par exemple, les tweens dépensent annuellement 1,4 milliard de dollars et ont un pouvoir d’achat vraisemblablement quatre fois plus important, compte tenu de l’influence qu’ils exercent sur les achats de toute la maisonnée (5). Les fillettes sont donc ciblées comme consommatrices enfants et comme futures consommatrices. En effet, les caractéristiques qui concernent les jeunes filles ont été scrutées à la loupe par les entreprises pour ensuite les intégrer à leurs stratégies de marketing : sondages sur leurs habitudes de consommation dans les domaines du vêtement, de la musique et du loisir, la fréquence de leurs achats, leurs habitudes alimentaires, les déterminants de l’influence qu’ils exercent sur leur mère, etc.
Si la publicité visant les jeunes filles emprunte certaines avenues plus familières de la construction sociale de la féminité en général (6), elle y ajoute toutefois une dimension dont l’ampleur ne cesse d’étonner et dont le contenu ne manque pas de susciter un questionnement, soit la sexualisation de ces jeunes filles. L’action consiste à donner un caractère sexuel à un produit ou à un comportement qui n’en possède pas en soi. Un article de presse confirme que les modes qui sont destinées aux fillettes connaissent du succès (vêtements sexy qui dénudent le ventre et font ressortir la poitrine naissante, souliers qui causent le déhanchement, maquillage qui accentue le regard et fait briller les lèvres) (7). En ce sens, nous pouvons parler de précocité « provoquée » de l’adolescence.
Il en va de même des idoles comme Britney Spears, Christina Aguilera, Lorie ou encore des revues comme Cool !, Filles d’aujourd’hui, Adorable (maintenant connue sous le nom Audace) Seventeen, ElleGirl. Cet engouement témoigne, à notre avis, de l’accord tacite d’une partie de la société adulte, et des parents, sinon de leur méconnaissance de certains des enjeux éducatifs et sociaux qui sont présents dans le phénomène. On inscrit les fillettes dans des rôles très précis, à prime abord en relation avec les adultes de leur entourage, mais en même temps au coeur de la dynamique des rapports entre les hommes et les femmes : « charmer, plaire, séduire », tel est le message qui leur est transmis. Elles sont invitées à se construire une image de maturité valorisée par les parents et les adultes en général (.
Érotisation précoce et modèle de soumission
C’est donc une véritable sous-culture de sexe (9) qui s’élabore à l’intention des pré-adolescentes par l’entremise des instances culturelles auxquelles participent des revues, des sites Internet et les idoles féminines des groupes musicaux. Des travaux sur les jeunes et les médias montrent comment les modèles et les représentations offerts dans les médias de masse influencent effectivement les fillettes en quête d’identité : « On y retrouve principalement des consignes pour les soins du corps et la mode ; en prime, on donne des trucs pour garder son petit ami. [...] La culture se traduit par une présence importante de groupes musicaux et vedettes du cinéma et de la télévision. [...] Le ton est intimiste, on interpelle en tutoyant [...] et on leur dicte des conduites à suivre. [...] On propose des recettes pour résoudre des problèmes d’ordre physique d’abord, puis psychologique. À travers les magazines jeunesse qui nous semblent futiles, les filles apprennent à se forger des opinions, à réfléchir sur leurs motivations, leurs croyances, leurs préjugés et leurs peurs » (10).
Les revues que nous avons analysées correspondaient à cette description. On y trouvaient également des conseils donnés aux jeunes filles qui les placent souvent dans une situation de dépendance et d’effacement. Par exemple, un article suggérant des moyens pour avoir du sex-appeal conseille de : « lui trouver [à son amoureux] toutes les qualités du monde et fermer les yeux sur ses pires défauts » ; et de « ne pas l’appeler toutes les cinq minutes, le laisser sortir avec ses amis quand il le veut et ne jamais lui demander à quoi il pense ou s’il t’aime vraiment... » (11). La sexualité est aussi omniprésente dans la plupart des magazines feuilletés. Elle est souvent suggérée aux ados comme moyen d’obtenir autre chose, par exemple l’amour, la complicité amoureuse, l’indépendance, le pouvoir de séduction, la stabilité dans le couple. Le contenu général des magazines, articles et publicité, encourage donc ce que Catherine Gauthier (12) appelle - à l’instar de la britannique Gayle Wald (13) - l’érotisation précoce des filles. Dans le même sens, les vidéoclips destinés aux jeunes filles véhiculent une image dégradante des femmes où l’on voit les chanteuses mimer des actes sexuels dans des tenues associées à la prostitution. Quand les paroles des chansons ne rabaissent pas les femmes à des esclaves sexuelles, telle que dans la chanson de Britney Spears I’m a slave for U (14), elles sont centrées sur un besoin présenté comme vital de connaître l’amour ou, du moins, d’être en relation avec un garçon.
La culture du rêve et le « girl power »
Se greffe à ce processus de sexualisation la mise en place d’un discours d’affirmation destiné aux fillettes, le « girl power », qui n’est pas sans créer une certaine confusion (15). Inspiré du mouvement de revendication des femmes, porté par les idoles de la musique pop-rock et récupéré au sein du marché, il attire tout en restant très superficiel (16). Selon McFerland (17), le « girl power » est une création des médias qui réduit le pouvoir d’une personne à l’image qu’elle projette. Les identités se construisent à travers et par l’objectivation sexuelle et présentent un modèle de femme-enfant s’adressant à des enfants-femmes. Elle se demande si, dans la société postmoderne, pour obtenir l’attention, être reconnue, avoir une place et détenir un peu de pouvoir social, les filles doivent revenir au vieux stéréotype sexuel de la femme tentatrice. Chez ces femmes-enfants, que personnifie par exemple Britney Spears, l’équilibre entre les manifestations de l’innocence et les comportements sexualisés semble impossible à atteindre. Quoi qu’il en soit, l’affirmation sexuelle préconisée par le « girl power » conforte le phénomène de la sexualisation des petites filles.
Cette notion d’affirmation de soi véhiculée par le « girl power » et conceptualisée par les différents médias dans une perspective de consommation s’imprègne également dans une culture du rêve. Ce phénomène, qui laisse croire aux pré-adolescentes, notamment aux fillettes, que devenir une star est accessible à toutes et que tous les rêves peuvent se réaliser, est très présent dans les magazines et à la télévision. Il n’y a qu’à penser au concours MixMania qui a fait fureur chez les jeunes du Québec. Le concept était simple : auditionner et courir la chance de devenir une star. Le succès du concours a été tel que TVA a repris l’expérience avec Star Académie, visant cette fois des participantes et des participants plus âgés. L’émission a battu des records de cotes d’écoute.
Le cinéma contribue également à alimenter la culture du rêve, notamment les films destinés au public adolescent. Pensons au film Coyote Ugly (18), dans lequel une jeune femme timide aspire à devenir chanteuse mais ne parvient pas à dominer son trac face au public. C’est finalement en travaillant dans un bar, où on lui montre à s’habiller sexy, boire, chanter et danser sur le comptoir devant une centaine d’hommes enivrés, qu’elle apprend à surmonter sa gêne. Un magazine français, intitulé Devenir chanteuse, se proclame « Le mag des futures stars » et vise spécifiquement les filles. On peut lire en page couverture des titres comme « C’est possible ! Participe à notre grand casting et enregistre ton premier single » ; « Apprends à danser comme Britney » et « 13 ans et déjà star : Priscilla ». À l’intérieur, la rédaction y va de ses conseils :
Devenir chanteuse est l’un de tes rêves les plus chers, et tu ne sais pas comment y parvenir ? [...] Britney Spears, Jalane sont issues comme toi d’une famille comme les autres... Mais comment ont-elles fait ? C’est avec du courage, du caractère et en tentant leur chance dans les castings qu’elles y sont parvenu. Notre magazine est donc fait pour toutes celles qui se voient sur scène ! D’abord, il te donne des conseils de beauté avec une sélection de produits pour reproduire le maquillage de Christina Aguilera. Ensuite, tu trouveras les accessoires pour parfaire ton look de la rentrée. Et le must : les conseils d’une chanteuse professionnelle ! Suis les différentes étapes de son apprentissage et tu pourras passer notre casting sans problème ! (19).
La stratégie de vente de cette revue est uniquement basée sur le rêve et l’illusion. Essentiellement, on suggère aux jeunes filles de remodeler leur apparence en se basant sur les images de vedettes sexy et de croire que c’est suffisant pour devenir une chanteuse célèbre. Les revues à contenu plus diversifié ne font pas exception. Plusieurs présentent des publicités d’agence de mannequins avec des slogans comme « Tu rêves de devenir mannequin ou tu connais quelqu’un qui aimerait l’être ? » (20).
Dépendance au "paraître" et conformité au modèle sexuel imposé
Depuis quatre ou cinq ans, les filles sont de plus en plus jeunes au moment où elles sont inscrites dans ce courant et les produits de consommation qui leur sont destinés sont de plus en plus accessibles. Par exemple, le produit Lip Smackers (un baume à lèvres fruité), très populaire aux États-Unis, vise le marché des 4-12 ans (21). Ce courant, centré sur l’image, risque de susciter nombre d’effets négatifs. Ne verra-t-on pas s’accentuer leur vulnérabilité en les encourageant ainsi à recourir pour leur valorisation à ce qui est superficiel au lieu de développer des habiletés intellectuelles ? Une construction sociale de la dépendance au « paraître », si tôt dans la vie, est préoccupante. Introduites de cette façon dans une dynamique de popularité et d’appartenance au sein du groupe de pairs, les pré-adolescentes apprennent à tout miser sur l’image pour obtenir l’approbation et être rassurées dans leur « conformité » (22). Sans compter que ce processus de soumission à la publicité ajoute des effets particulièrement pernicieux en milieu populaire, où la consommation est limitée par le revenu des parents (23).
L’absence d’autres sources de valorisation pour les fillettes peut devenir problématique. McRobbie (24) a illustré pour sa part comment les filles de milieu défavorisé se servent de la sexualité comme d’un contre-pouvoir dans leurs relations avec les garçons, ce qui leur assure une place à court terme, mais les dessert à plus long terme. Ce phénomène, on le constate, soulève toute la question des vulnérabilités face à l’abus sexuel, à la pédophilie, à la prostitution, à la pornographie, aux relations sexuelles précoces de même qu’aux comportements excessifs de consommation, aux effets sur l’alimentation (anorexie et obésité) (25), à la toxicomanie et au tabagisme (certaines jeunes filles font usage du tabac comme moyen de contrôle de poids) (26).
Bref, un nouveau groupe jeune est en émergence dans la société d’aujourd’hui. Groupe de consommation, d’une part, mais, d’autre part, jeunes personnes en quête d’identité pour lesquelles les magazines et les vidéoclips construisent un message préoccupant. Si à ce stade de notre recherche nous ne pouvons encore fournir des outils d’intervention, il nous apparaît tout de même important de rappeler qu’il serait trop facile et trop simple de réagir en resserrant le contrôle social des jeunes filles. Pour ceux et celles qui s’interrogent à savoir comment intervenir avec leurs enfants, pensez sensibilisation et éducation : aux médias, aux stéréotypes, à la sexualité et à la consommation.
- On peut maintenant se procurer le livre La sexualisation précoce des filles, dont ce texte, corrigé et amélioré, constitue l’un des quatre chapitres.
Notes
1. TURENNE, Martine. « Les 8-13 ans influencent les achats de toute la famille », dans Les Affaires, 4 juillet 1998. Les pplus récentes données disponibles de Statistiques Canada indique qu’il y a 562,965 préados âgé-es de 8 à 13 ans au Québec.
2. MONTGOMERY, Kathryne. « Children’s media culture in the new millennium : Mapping the digital landscape », dans Future of Children, vol. 10, no 2, Fall-winter, 2000, p. 145-167.
3. TASSÉ, Emmanuelle. « Femme trop vite ? », dans Femmes Plus, site de Canoë, sans date, consulté en ligne le 17 septembre 2002 : http://www.canoe.qc.ca/ArtdevivreSociete/aou2_fillettes_b.html LEBLANC, Marie-Paule. Derrière le miroir, un enjeu de santé publique. Le poids et l’image corporelle chez les jeunes, Longueuil, Régie régionale de la santé et des services sociaux de la Montérégie (Direction de la santé publique), 1999.
4. CORRIVEAU, Sylvie. « Les "ado-naissantes", une mode trop sexy ? », dans Le Soleil, cahier E, 28 août 2001, p.3.
5. Op. cit.
6. JONES, Liz. « Young Girl’s Notions of ’Feminity’ », dans Gender and Education, vol. 8, no 3, 1996, p. 311-321.
7. ELLEN, Barbara. « Oh, you beautiful doll... They’re waxing their legs and painting their nails. What’s become of our little girls ? », dans The Observer, 1er août 1999.
8. GARNER, Ana, STERK, Helen M. et Shawn ADAMS. « Narrative Analysis of Sexual Etiquette in Teenage Magazines », dans International Communication Association, 1998, p. 59-70.
9. Au sens qu’en donnent McRobbie et Garber. McROBBIE, Angela et J. GARBER, « Girls dans subcultures », dans Cultural Studies, Summer, 7/8, 1975.
10. DANSEREAU, Stéphanie et Jeanne MARANDA. Présence et image des femmes dans les médias d’information destinés aux jeunes de 10 à 16 ans, Montréal, Conseil des femmes de Montréal et le Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Montréal, 1997.
11. VÉZINA, Julie-Rose. « Comment avoir du sex appeal », dans Adorable, janvier 2003.
12. GAUTHIER, Catherine. « Ni femmes ni enfants. La puberté précoce chez les filles peut entraîner des problèmes de santé », dans Le Soleil, 29 mai 2002.
13. WALD, Gayle. « Just a Girl ? Rock Music, Feminism and Cultural Construction of Female Youth », dans Signs : Journal of Women in Culture and Society, vol. 23, no 3, 1998, p. 585-610.
14. « I’m a slave for you. I cannot hold it ; I cannot control it.
I’m a slave for you. I won’t deny it ; I’m not trying to hold it.
Baby, don’t you wanna dance upon me, [...]
Leaving behind my name, my age ».
(I’m a Slave 4 U, sur l’album Britney, 1999)
15. Id.
16. MERVIS, Scott. « Teen pop rules the charts and hearts of young Amercica », dans Post-Gazette, 20 août 2000. LAI, Sonya. « Tween Power. Nine - to 14-year-olds forge their own style and spend their own money - and pop culture is taking notice », dans « The Detroit News », 13 mars) », dans The Seattle Times, 2 août 1998.
17. McFERLAND, Melanie. « Girl power : It’s on the street and in the stores », dans The Seattle Times, 2 août 1998.
18. Un film de Jerry Bruckheimer (2000).
19. ANONYME. « Réalise tes rêves ! », dans Devenir chanteuse, septembre 2002.
20. ADORABLE, janvier 2003.
21. KENNEDY, Elizabeth. A. « Monitor tween’s makeup », 2001, consulté en ligne le 14 septembre 2001 : http://www.caller.com/2001/april/15/today/fea-livi/23223.html
22. ADLER, Patricia, KLESS, Steven J. et Peter ADLER. « Socialization to Gender Roles : Popularity among Elementary School Boys and Girls », dans Sociology of Education, no 65, July 1992, p. 169-187.
23. KLEIN, Naomi. No logo : la tyrannie des marques, Montréal, Leméac, 2001.
24. McROBBIE, Angela. « Working class girls and the culture of feminity », dans Contemporary Cultural Studies II. Women Take Issue, London, Hutchinson, 1978.
25. MARECEK, Jeanne et Lauren ARCURI. « Talking Food. Doing Gender. The Social Construction of Feminity among Sixth-Grade-Girls », paper presented at the Annuel Meeting of the American Psychological Association, August 11-15, 1995.
26. Op. cit.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Violences faites aux femmes
Pour mémoire, la protection de l'enfance s'appuie sur un article du code civil qui permet de poser des limites à l'autorité parentale dans certaines situations.
Article 375 du CODE CIVIL
Modifié par LOI n°2013-403 du 17 mai 2013 - art. 1 (V)
Si la santé, la sécurité ou la moralité d'un mineur non émancipé sont en danger, ou si les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises, des mesures d'assistance éducative peuvent être ordonnées par justice à la requête des père et mère conjointement, ou de l'un d'eux, de la personne ou du service à qui l'enfant a été confié ou du tuteur, du mineur lui-même ou du ministère public. Dans les cas où le ministère public a été avisé par le président du conseil départemental, il s'assure que la situation du mineur entre dans le champ d'application de l'article L. 226-4 du code de l'action sociale et des familles. Le juge peut se saisir d'office à titre exceptionnel.
Elles peuvent être ordonnées en même temps pour plusieurs enfants relevant de la même autorité parentale.
La décision fixe la durée de la mesure sans que celle-ci puisse, lorsqu'il s'agit d'une mesure éducative exercée par un service ou une institution, excéder deux ans. La mesure peut être renouvelée par décision motivée.
Cependant, lorsque les parents présentent des difficultés relationnelles et éducatives graves, sévères et chroniques, évaluées comme telles dans l'état actuel des connaissances, affectant durablement leurs compétences dans l'exercice de leur responsabilité parentale, une mesure d'accueil exercée par un service ou une institution peut être ordonnée pour une durée supérieure, afin de permettre à l'enfant de bénéficier d'une continuité relationnelle, affective et géographique dans son lieu de vie dès lors qu'il est adapté à ses besoins immédiats et à venir.
Un rapport concernant la situation de l'enfant doit être transmis annuellement au juge des enfants.
hadrien- Messages : 285
Date d'inscription : 09/02/2015
Re: Violences faites aux femmes
Ca n'empêche pas qu'obliger une gamine à porter un voile est une maltraitance ! Le fait qu'il y ait d'autres formes de violences contre les enfants, à des degrés divers, ne change rien à la nature de celle-ci. Ce que l'on peut constater en effet, c'est le caractère sélectif de l'indignation. Mais ce n'est pas parce que les mini miss ne suscitent que peu d'indignation qu'il ne faut pas s'indigner contre l'obligation de porter le voile...Toussaint
Il n'y a pas plus de violence dans un voile que dans les vêtements hypersexués qui ne choquent pas les islamophobes.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
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