Les directions syndicales CONVOQUÉES .
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Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
Editorial Tribune des Travailleurs 162
Laisse-t-il un autre choix ?
Il y a à peine quarante ans, la mobilisation du prolétariat brésilien débouchait sur la formation de puissantes organisations de classe – le Parti des travailleurs (PT), puis la Centrale unique des travailleurs (CUT) et d’autres organisations populaires – et abattait la dictature militaire.
Quarante plus tard, les travailleurs brésiliens sont saisis d’effroi : élu président, un nostalgique de la dictature promet de déchaîner la réaction anti-ouvrière et antidémocratique ; comment est-ce possible ?
Bolsonaro a, certes, bénéficié de l’alliance de l’armée, des banquiers, des multinationales, des Églises, des grands propriétaires terriens et des institutions héritées de la dictature. Appuyée par Trump, cette alliance a déchaîné l’intoxication médiatique et la violence, jusqu’à jeter en prison le candidat choisi par le PT et lui interdire de se présenter.
Mais Bolsonaro aurait-il été élu si le PT, au gouvernement durant treize ans, avait décrété la réforme agraire, arrêté les privatisations et abrogé les institutions ? Au lieu de quoi ses dirigeants ont plié devant les capitalistes, les grands propriétaires terriens et les institutions, livrant la classe ouvrière et la nation opprimée à une défaite sans combat.
En France, ce n’est pas un Bolsonaro mais un Macron que la « gauche » au pouvoir a produit, après avoir, durant des années, servi les exigences de déréglementation et de privatisation de l’Union européenne et du capital financier. Résultat : un régime toujours plus autoritaire, brutal et répressif, travaillant sans relâche à détruire droits ouvriers et conquêtes démocratiques. Retraites, Sécurité sociale, instruction publique, fonction publique... la liste ne cesse de s’allonger.
Comment bloquer cette machine à tout détruire ?
Un syndicat de fonctionnaires – affilié à l’une des deux confédérations syndicales historiquement issues de la vieille CGT – propose à ses membres « un véritable plan d’actions » avec une journée de grève en janvier précédée et suivie d’actions diverses et dispersées afin, écrit-il, « de ne pas répéter les actions saute-moutons ». Dans l’autre confédération syndicale de même origine, les responsables d’un syndicat confronté à un plan de 4 000 suppressions d’emplois écrivent : « Si les cheminots tout seuls n’ont pas réussi à faire reculer le gouvernement, comment tout seuls les agents de Pôle emploi le pourraient-ils ? »
Certes… Reste une question : ces dirigeants qui condamnent les journées saute-moutons ou mettent en garde contre l’isolement par secteur, que proposent-ils pour contraindre le gouvernement à reculer ?
Le 20 octobre, les délégués des comités pour l’unité, réunis en rencontre nationale, ont lancé un appel « aux collègues de travail, aux jeunes, aux femmes travailleuses, aux militants et aux responsables des organisations ouvrières ». Appel qui se conclut ainsi : « Unissez-vous ! Unissons-nous ! Constituons le front commun des travailleurs et des organisations ! Partout, préparons l’action unie à tous les niveaux, la mobilisation et la grève générale si le gouvernement ne nous laisse pas d’autre choix ! » Laisse-t-il un autre choix en vérité ?
Laisse-t-il un autre choix ?
Il y a à peine quarante ans, la mobilisation du prolétariat brésilien débouchait sur la formation de puissantes organisations de classe – le Parti des travailleurs (PT), puis la Centrale unique des travailleurs (CUT) et d’autres organisations populaires – et abattait la dictature militaire.
Quarante plus tard, les travailleurs brésiliens sont saisis d’effroi : élu président, un nostalgique de la dictature promet de déchaîner la réaction anti-ouvrière et antidémocratique ; comment est-ce possible ?
Bolsonaro a, certes, bénéficié de l’alliance de l’armée, des banquiers, des multinationales, des Églises, des grands propriétaires terriens et des institutions héritées de la dictature. Appuyée par Trump, cette alliance a déchaîné l’intoxication médiatique et la violence, jusqu’à jeter en prison le candidat choisi par le PT et lui interdire de se présenter.
Mais Bolsonaro aurait-il été élu si le PT, au gouvernement durant treize ans, avait décrété la réforme agraire, arrêté les privatisations et abrogé les institutions ? Au lieu de quoi ses dirigeants ont plié devant les capitalistes, les grands propriétaires terriens et les institutions, livrant la classe ouvrière et la nation opprimée à une défaite sans combat.
En France, ce n’est pas un Bolsonaro mais un Macron que la « gauche » au pouvoir a produit, après avoir, durant des années, servi les exigences de déréglementation et de privatisation de l’Union européenne et du capital financier. Résultat : un régime toujours plus autoritaire, brutal et répressif, travaillant sans relâche à détruire droits ouvriers et conquêtes démocratiques. Retraites, Sécurité sociale, instruction publique, fonction publique... la liste ne cesse de s’allonger.
Comment bloquer cette machine à tout détruire ?
Un syndicat de fonctionnaires – affilié à l’une des deux confédérations syndicales historiquement issues de la vieille CGT – propose à ses membres « un véritable plan d’actions » avec une journée de grève en janvier précédée et suivie d’actions diverses et dispersées afin, écrit-il, « de ne pas répéter les actions saute-moutons ». Dans l’autre confédération syndicale de même origine, les responsables d’un syndicat confronté à un plan de 4 000 suppressions d’emplois écrivent : « Si les cheminots tout seuls n’ont pas réussi à faire reculer le gouvernement, comment tout seuls les agents de Pôle emploi le pourraient-ils ? »
Certes… Reste une question : ces dirigeants qui condamnent les journées saute-moutons ou mettent en garde contre l’isolement par secteur, que proposent-ils pour contraindre le gouvernement à reculer ?
Le 20 octobre, les délégués des comités pour l’unité, réunis en rencontre nationale, ont lancé un appel « aux collègues de travail, aux jeunes, aux femmes travailleuses, aux militants et aux responsables des organisations ouvrières ». Appel qui se conclut ainsi : « Unissez-vous ! Unissons-nous ! Constituons le front commun des travailleurs et des organisations ! Partout, préparons l’action unie à tous les niveaux, la mobilisation et la grève générale si le gouvernement ne nous laisse pas d’autre choix ! » Laisse-t-il un autre choix en vérité ?
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
"...Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a jugé vendredi "impossible d'imaginer la CGT défiler à côté du Front national" (Rassemblement national) à l'occasion de la journée de protestation des "gilets jaunes" samedi..."
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/11/16/97002-20181116FILWWW00101-gilets-jaunes-impossible-pour-la-cgt-de-defiler-a-cote-du-fn-martinez.php
Pauvre direction de la centrale CGT, qui pour essayer de se dédouaner de son inaction coupable face à Macron, en arrive à dire n'importe quoi !
Mais qui à gauche aurait l'idée saugrenue de défiler avec le FN ? Qui jamais a exigé cela de la centrale de Montreuil ? Est ce que tous les gilets jaunes, qui seront demain atomisés dans mille et mille actions locales, sont tous des petits soldats de Lepen ? Cette accusation est ridicule, c'est un pur sophisme de traître patenté comme est Martinez !
Martinez a dessein, caricature la situation, invente de toute pièce des fantômes qui n'existent pas, cela à 24H00 d'une mobilisation populaire qui fait peur au pouvoir. Jusqu'au bout il sera comme partenaire politique du gouvernement, d'une droiture et d'une fidélité exemplaire. Un bon petit soldat de Macron !
La CGT ne peut pas défiler à côté de ce genre d'individus ou de partis politiques, a-t-il affirmé sur France Inter. "Le Front national critique toutes les mobilisations de salariés, refuse de s'attaquer à ceux qui ont beaucoup d'argent et s'en prend aux étrangers... Ce n'est pas notre référence, on n'ira pas défiler à côté d'eux", a-t-il insisté.
A quand remonte une dernière mobilisation de salariés un peu conséquente à l'initiative de la CGT ? La dernière c'était contre la loi El Khomery au printemps 2016, et hélas pour Martinez, les genres d'individus ou les partis politiques tant décriés par lui, en étaient. Lepen était contre la loi El Khomery !
"Le FN refuse de s'attaquer à ceux qui ont beaucoup d'argent" nous dit il, ce qui est vrai. Mais lui quand pour la dernière fois l'a-t-il fait ? Exige-t-il l'abrogation du CICE, le remboursement par les patrons des 50 milliards perçus ? Exige t-il le retour de l'ISF ? Exige-t-il un emprunt obligatoire sur les grandes fortunes à taux 0% ? Veut-il exproprier le Capital comme la CGT historiquement le demande ? Le fait-il dans cette interview ? Non , il ne le fait pas !
"...Philippe Martinez estime également que la question du pouvoir d'achat est "beaucoup plus large que la suppression des taxes" réclamée par les "gilets jaunes". "Le fond du fond c'est les salaires..."
Pour la direction de la CGT , le fond du fond c'est les salaires. Bien ! Que dit moustache ?
"...Nous, on propose que le Smic soit revalorisé largement à la fin de l'année", a-t-il plaidé..."
Folie et audace extraordinaire en effet de "proposer" et non pas revendiquer, exiger, une revalorisation du smic ! Mais à qui s'adresse Martinez ? S'adresse -t-il aux salariés en général : "mettez vous en grève pour augmenter les petits salaires au détriment si nécessaire du votre ? Propose-t-il aimablement au gouvernement, d'ouvrir d=une négociation, une de plus, pour un petit coup de pouce de fin d'année au smic ? Combien ? 0,1% ? 0,5% si en contrepartie un smicard accepte de venir travailler le dimanche ? La bureaucratie syndicale dégénérée ne chiffre même plus ses aimables demandes !
Les discours de ce genre d'individus bureaucrates syndicaux, au service de partis politiques, qui dès 1983 bloquaient les salaires, sont non seulement obscurs et peu clairs, mais de plus ils sont toujours inspirés des nécessites de l'économie, du besoin des patrons libéraux ! Patrons libéraux qui n'ont certes pas besoin de Lepen , pour traiter comme des animaux les Migrants !
"Il faut favoriser des augmentations de salaires pour avoir accès à des véhicules propres" nous dit en conclusion le secrétaire de la CGT.
A ce haut poste de responsabilité à la tête de la CGT, grand maître des analyses sociologiques, expert en analyse de classe même, cet abruti de bureaucrate, continue de dire n'importe quoi.
Le salariat ne demande pas "des augmentations de salaires", et depuis le début de la crise mondiale structurelle du capitalisme remontant à 40 ans, il sait intuitivement que cela est impossible. Pour que les salaires du prolétariat augmentent, pour qu'il y ait un partage des richesses, encore faut-il que ces richesses existent, qu'elles soient produites, qu'il y est croissance. Ce n'est pas le cas, ce n'est plus le cas. l'Etat est en faillite, et ça Martinez, en bon réformiste, semble ne pas vouloir le comprendre.
Un mec comme ça, posé là, un beau matin du 14 juillet 1789 en plein bd St Antoine, aurait été capable de se couvrir de ridicule, à tenter d'expliquer à qui voudrait l'entendre, que ce petit peuple parisien, se dirigeant colère vers la Bastille, n'était rien de plus que des royalistes égarés !
Alors pour sa gouverne, que ce méchant bureaucrate ignorant sache que :
Les salariés " gilets jaunes" ne demandent pas des augmentations de salaires, il demandent légitimement ( comme à Air France dernièrement ) un rattrapage sur les salaires, UN RATTRAPAGE DU POUVOIR D'ACHAT, perdus durant toutes ces années, et entériné par le fait, que des bureaucrates syndicaux corrompus de son espèce, négociaient des accords salariaux pourris.
Accessoirement ils demandent aussi le retrait pur et simple de la taxe carbone, partant du principe que c'est au pollueur de payer. Le pollueur c'est le bourgeois ! Il faut aller chercher l'argent là où il est !
Les salariés demande aussi que ce pouvoir d'achat rattrapé, soit protégé contre l'inflation des prix et des taxes ! Les salariés demandent l'échelle mobile des salaires, que les salaires suivent automatiquement l'inflation, et pas seulement les salaires au smic, l'ensemble des salaires, dans le respect de la grille de qualifications et de l'ancienneté.
Accessoirement ils demandent que Martinez et ses acolytes bureaucrates syndicaux véreux, arrêtent de soutenir Macron, quittent les tables de négociations, partant du principe que nos régimes de retraite et le droit des chômeurs ne sont pas négociables, et qu'ils appellent à la mobilisation, non pas derrière Leclerc ou Lepen, mais à côté des gilets jaunes et pour enfin BLOQUER LE PAYS !
Mais là, d'un coup , ce Martinez pourfendeur des ennemis des travailleurs, on ne l'entend plus !
L'hérétique n'est pas celui que brûle le bûcher, mais celui qui l'allume !
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/11/16/97002-20181116FILWWW00101-gilets-jaunes-impossible-pour-la-cgt-de-defiler-a-cote-du-fn-martinez.php
Pauvre direction de la centrale CGT, qui pour essayer de se dédouaner de son inaction coupable face à Macron, en arrive à dire n'importe quoi !
Mais qui à gauche aurait l'idée saugrenue de défiler avec le FN ? Qui jamais a exigé cela de la centrale de Montreuil ? Est ce que tous les gilets jaunes, qui seront demain atomisés dans mille et mille actions locales, sont tous des petits soldats de Lepen ? Cette accusation est ridicule, c'est un pur sophisme de traître patenté comme est Martinez !
Martinez a dessein, caricature la situation, invente de toute pièce des fantômes qui n'existent pas, cela à 24H00 d'une mobilisation populaire qui fait peur au pouvoir. Jusqu'au bout il sera comme partenaire politique du gouvernement, d'une droiture et d'une fidélité exemplaire. Un bon petit soldat de Macron !
La CGT ne peut pas défiler à côté de ce genre d'individus ou de partis politiques, a-t-il affirmé sur France Inter. "Le Front national critique toutes les mobilisations de salariés, refuse de s'attaquer à ceux qui ont beaucoup d'argent et s'en prend aux étrangers... Ce n'est pas notre référence, on n'ira pas défiler à côté d'eux", a-t-il insisté.
A quand remonte une dernière mobilisation de salariés un peu conséquente à l'initiative de la CGT ? La dernière c'était contre la loi El Khomery au printemps 2016, et hélas pour Martinez, les genres d'individus ou les partis politiques tant décriés par lui, en étaient. Lepen était contre la loi El Khomery !
"Le FN refuse de s'attaquer à ceux qui ont beaucoup d'argent" nous dit il, ce qui est vrai. Mais lui quand pour la dernière fois l'a-t-il fait ? Exige-t-il l'abrogation du CICE, le remboursement par les patrons des 50 milliards perçus ? Exige t-il le retour de l'ISF ? Exige-t-il un emprunt obligatoire sur les grandes fortunes à taux 0% ? Veut-il exproprier le Capital comme la CGT historiquement le demande ? Le fait-il dans cette interview ? Non , il ne le fait pas !
"...Philippe Martinez estime également que la question du pouvoir d'achat est "beaucoup plus large que la suppression des taxes" réclamée par les "gilets jaunes". "Le fond du fond c'est les salaires..."
Pour la direction de la CGT , le fond du fond c'est les salaires. Bien ! Que dit moustache ?
"...Nous, on propose que le Smic soit revalorisé largement à la fin de l'année", a-t-il plaidé..."
Folie et audace extraordinaire en effet de "proposer" et non pas revendiquer, exiger, une revalorisation du smic ! Mais à qui s'adresse Martinez ? S'adresse -t-il aux salariés en général : "mettez vous en grève pour augmenter les petits salaires au détriment si nécessaire du votre ? Propose-t-il aimablement au gouvernement, d'ouvrir d=une négociation, une de plus, pour un petit coup de pouce de fin d'année au smic ? Combien ? 0,1% ? 0,5% si en contrepartie un smicard accepte de venir travailler le dimanche ? La bureaucratie syndicale dégénérée ne chiffre même plus ses aimables demandes !
Les discours de ce genre d'individus bureaucrates syndicaux, au service de partis politiques, qui dès 1983 bloquaient les salaires, sont non seulement obscurs et peu clairs, mais de plus ils sont toujours inspirés des nécessites de l'économie, du besoin des patrons libéraux ! Patrons libéraux qui n'ont certes pas besoin de Lepen , pour traiter comme des animaux les Migrants !
"Il faut favoriser des augmentations de salaires pour avoir accès à des véhicules propres" nous dit en conclusion le secrétaire de la CGT.
A ce haut poste de responsabilité à la tête de la CGT, grand maître des analyses sociologiques, expert en analyse de classe même, cet abruti de bureaucrate, continue de dire n'importe quoi.
Le salariat ne demande pas "des augmentations de salaires", et depuis le début de la crise mondiale structurelle du capitalisme remontant à 40 ans, il sait intuitivement que cela est impossible. Pour que les salaires du prolétariat augmentent, pour qu'il y ait un partage des richesses, encore faut-il que ces richesses existent, qu'elles soient produites, qu'il y est croissance. Ce n'est pas le cas, ce n'est plus le cas. l'Etat est en faillite, et ça Martinez, en bon réformiste, semble ne pas vouloir le comprendre.
Un mec comme ça, posé là, un beau matin du 14 juillet 1789 en plein bd St Antoine, aurait été capable de se couvrir de ridicule, à tenter d'expliquer à qui voudrait l'entendre, que ce petit peuple parisien, se dirigeant colère vers la Bastille, n'était rien de plus que des royalistes égarés !
Alors pour sa gouverne, que ce méchant bureaucrate ignorant sache que :
Les salariés " gilets jaunes" ne demandent pas des augmentations de salaires, il demandent légitimement ( comme à Air France dernièrement ) un rattrapage sur les salaires, UN RATTRAPAGE DU POUVOIR D'ACHAT, perdus durant toutes ces années, et entériné par le fait, que des bureaucrates syndicaux corrompus de son espèce, négociaient des accords salariaux pourris.
Accessoirement ils demandent aussi le retrait pur et simple de la taxe carbone, partant du principe que c'est au pollueur de payer. Le pollueur c'est le bourgeois ! Il faut aller chercher l'argent là où il est !
Les salariés demande aussi que ce pouvoir d'achat rattrapé, soit protégé contre l'inflation des prix et des taxes ! Les salariés demandent l'échelle mobile des salaires, que les salaires suivent automatiquement l'inflation, et pas seulement les salaires au smic, l'ensemble des salaires, dans le respect de la grille de qualifications et de l'ancienneté.
Accessoirement ils demandent que Martinez et ses acolytes bureaucrates syndicaux véreux, arrêtent de soutenir Macron, quittent les tables de négociations, partant du principe que nos régimes de retraite et le droit des chômeurs ne sont pas négociables, et qu'ils appellent à la mobilisation, non pas derrière Leclerc ou Lepen, mais à côté des gilets jaunes et pour enfin BLOQUER LE PAYS !
Mais là, d'un coup , ce Martinez pourfendeur des ennemis des travailleurs, on ne l'entend plus !
L'hérétique n'est pas celui que brûle le bûcher, mais celui qui l'allume !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
Les blocages ( et les tensions ) des gilets jaunes ce matin 17 novembre, sont plus importantes que ce que nous montrent les médias ... plus en provinces qu'à un Paris devenu archi bourgeois bohème.
Maintenant incontestablement la masse des opposants, les travailleurs en général, comme nous, sont l'arme au pied, et au chaud chez eux. Pourquoi ? Mais tout simplement parce que les sommets des organisations ouvrières combattent ce mouvement et font bloc avec Macron. La gauche n'est pas là , et ça ce voit !
Cet appel est spontané, il n'y a personne derrière ( sauf Dupont la joie et Philipot à titre individuel ).
Contrairement à ce qu'affirme Martinez et tous les bonzes de la gauche, le FN n'organise pas ce mouvement, il le soutient, nuance ! Pourquoi ? Parce qu'à peine au premier jour, ce parti commence déjà à prendre peur ! Comme le mouvement FI , la seule chose qu'il souhaite, c'est faire de l'agitation en vue de prochaines élections, certainement pas provoquer une révolution !
De plus, ce mouvement né des réseaux sociaux, met en mouvement une population, individualiste par nature, n'ayant pas une grosse expérience des luttes collectives. Les petits patrons, les travailleurs des petites boites, influencés par ces petits patrons, toutes une catégorie de marginaux plus où moins ubérisée, essayent d'exister politiquement, mais à la différence du prolétariat, ils en ont ni l'expérience ni les moyens.
Pour compléter le tableau, on peut rajouter que les médias relais les avertissement du gouvernement quant au risque encouru par les bloqueurs, et nous en arrivons à cette situation où une poignée de gilets jaunes joue au chat et à la souris, teste sa popularité sur le terrain, et jauge ce matin jusqu'à où elle peut aller dans le blocage, jusqu'à où elle peut peser sur le gouvernement et le faire reculer.
Eux, comme nous lorsque nous nous mobilisons, il sont convaincus qu'il faut une action courte, forte et radicale de blocage, plutôt que des barrages filtrant larvés et longues. Mais seul un front unique ouvrier à la force politique de bloquer le pays. Puisque comme les gilets jaunes nous voulons le retrait de la taxe carbone, la prise en charge financière par la seule bourgeoisie, d'une nécessaire transition énergétique, tactiquement nous avons tout intérêt à nous rapprocher des gilets jaunes. Face au loup les chiens s'allient !
Les gilets jaunes rament ce matin. C'est beaucoup plus difficile, lorsqu'il n'y a pas des partis ou des syndicats prêt à assumer la responsabilité politique et juridique d'un blocage radical. Qu'en aurait-il été du mouvement de résistance face à l'occupant allemand, s'il n'y avait eu au préalable les structures politiques et organisationnelles des gaullistes à Londres et du PCF dans le pays ?
La résistance se serait mise en place, absolument, mais beaucoup moins rapidement, beaucoup moins puissamment ! En ce matin du samedi 17 novembre, les gilets jaunes doivent se poser ces questions. Observons si ils vont avoir la présence d'esprit maintenant de tenter de se fédérer et de se doter d'une direction nationale. Cela n'est même pas sûr tant ils sont immatures au niveau de leur conscience de classe !
Le parti LO nous dit dans un communiqué : "... En se contentant de condamner les initiatives du 17 novembre, les directions syndicales risquent de laisser le terrain à l’extrême droite. Ce n’est pas l’intérêt des travailleurs, qui est d’exprimer leur indignation sur leur terrain de classe, de formuler leurs revendications et de mener le combat pour elles, ce qui est la meilleure façon d’empêcher toute récupération par un quelconque démagogue..."
https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/11/14/17-novembre-ne-pas-laisser-le-terrain-lextreme-droite_114932.html
Il a parfaitement raison. L’intérêt des travailleurs, l’intérêt des salariés des grosses entreprises comme peuvent l'être la SNCF et la RATP, est d’exprimer notre indignation sur le terrain de classe, de formuler nos revendications et notre solidarité avec les gilets jaunes, et de mener le combat pour vaincre notre ennemi commun: Macron, le président des riches.
Pour cela la direction de LO doit nous aider à vaincre le blocage des directions syndicales.
La seule manière de bloquer le pays , c'est de débloquer nos syndicats ! Au boulot !!!
Maintenant incontestablement la masse des opposants, les travailleurs en général, comme nous, sont l'arme au pied, et au chaud chez eux. Pourquoi ? Mais tout simplement parce que les sommets des organisations ouvrières combattent ce mouvement et font bloc avec Macron. La gauche n'est pas là , et ça ce voit !
Cet appel est spontané, il n'y a personne derrière ( sauf Dupont la joie et Philipot à titre individuel ).
Contrairement à ce qu'affirme Martinez et tous les bonzes de la gauche, le FN n'organise pas ce mouvement, il le soutient, nuance ! Pourquoi ? Parce qu'à peine au premier jour, ce parti commence déjà à prendre peur ! Comme le mouvement FI , la seule chose qu'il souhaite, c'est faire de l'agitation en vue de prochaines élections, certainement pas provoquer une révolution !
De plus, ce mouvement né des réseaux sociaux, met en mouvement une population, individualiste par nature, n'ayant pas une grosse expérience des luttes collectives. Les petits patrons, les travailleurs des petites boites, influencés par ces petits patrons, toutes une catégorie de marginaux plus où moins ubérisée, essayent d'exister politiquement, mais à la différence du prolétariat, ils en ont ni l'expérience ni les moyens.
Pour compléter le tableau, on peut rajouter que les médias relais les avertissement du gouvernement quant au risque encouru par les bloqueurs, et nous en arrivons à cette situation où une poignée de gilets jaunes joue au chat et à la souris, teste sa popularité sur le terrain, et jauge ce matin jusqu'à où elle peut aller dans le blocage, jusqu'à où elle peut peser sur le gouvernement et le faire reculer.
Eux, comme nous lorsque nous nous mobilisons, il sont convaincus qu'il faut une action courte, forte et radicale de blocage, plutôt que des barrages filtrant larvés et longues. Mais seul un front unique ouvrier à la force politique de bloquer le pays. Puisque comme les gilets jaunes nous voulons le retrait de la taxe carbone, la prise en charge financière par la seule bourgeoisie, d'une nécessaire transition énergétique, tactiquement nous avons tout intérêt à nous rapprocher des gilets jaunes. Face au loup les chiens s'allient !
Les gilets jaunes rament ce matin. C'est beaucoup plus difficile, lorsqu'il n'y a pas des partis ou des syndicats prêt à assumer la responsabilité politique et juridique d'un blocage radical. Qu'en aurait-il été du mouvement de résistance face à l'occupant allemand, s'il n'y avait eu au préalable les structures politiques et organisationnelles des gaullistes à Londres et du PCF dans le pays ?
La résistance se serait mise en place, absolument, mais beaucoup moins rapidement, beaucoup moins puissamment ! En ce matin du samedi 17 novembre, les gilets jaunes doivent se poser ces questions. Observons si ils vont avoir la présence d'esprit maintenant de tenter de se fédérer et de se doter d'une direction nationale. Cela n'est même pas sûr tant ils sont immatures au niveau de leur conscience de classe !
Le parti LO nous dit dans un communiqué : "... En se contentant de condamner les initiatives du 17 novembre, les directions syndicales risquent de laisser le terrain à l’extrême droite. Ce n’est pas l’intérêt des travailleurs, qui est d’exprimer leur indignation sur leur terrain de classe, de formuler leurs revendications et de mener le combat pour elles, ce qui est la meilleure façon d’empêcher toute récupération par un quelconque démagogue..."
https://journal.lutte-ouvriere.org/2018/11/14/17-novembre-ne-pas-laisser-le-terrain-lextreme-droite_114932.html
Il a parfaitement raison. L’intérêt des travailleurs, l’intérêt des salariés des grosses entreprises comme peuvent l'être la SNCF et la RATP, est d’exprimer notre indignation sur le terrain de classe, de formuler nos revendications et notre solidarité avec les gilets jaunes, et de mener le combat pour vaincre notre ennemi commun: Macron, le président des riches.
Pour cela la direction de LO doit nous aider à vaincre le blocage des directions syndicales.
La seule manière de bloquer le pays , c'est de débloquer nos syndicats ! Au boulot !!!
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
Une nouvelle fois, pour Eninel, sans les appareils c'est le néant.... alors que c'est la masse ouvrière et la jeunesse qui bloqueront le pays et chasseront Macron, CONTRE les appareils !!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
barnum a écrit:Une nouvelle fois, pour Eninel, sans les appareils c'est le néant.... alors que c'est la masse ouvrière et la jeunesse qui bloqueront le pays et chasseront Macron, CONTRE les appareils !!
Non ce n'est pas le néant. Des journées révolutionnaires sympathiques, prometteuses, mais pas décisives !
Parce que tu ne veux pas aller embêter la direction bureaucrate qui contrôle l'appareil FO, tu te retrouves contraint de défendre des positions théoriques anarchistes : "pas d'appareils" !
Mais la masse ouvrière et la jeunesse, tout comme une armée en mouvement, a besoin d'un appareil, d'un état major, d'une direction.
Sans cet appareil et malgré l'immense courage, la grande volonté d'en découvre des soldats, le mouvement n'a pas la puissance de culbuter l'ennemi.
Sans structures organisationnelles, la masse ouvrière et la jeunesse ne bloquera pas le pays et ne chassera pas Macron.
La tactique portée par le programme de transition est celle que je défends :
"...La revendication adressée systématiquement à la vieille direction : "Rompez avec la bourgeoisie, prenez le pouvoir !", est un instrument extrêmement important pour dévoiler le caractère traître des partis et organisations de la II° et de la III° Internationales, ainsi que de l'Internationale d'Amsterdam..."
La revendication adressée systématiquement aux appareils de la vieille direction : "Rompez avec la bourgeoisie, appelez à la mobilisation avec les gilets jaunes", est un instrument extrêmement important pour dévoiler le caractère traître des directions PCF PS FO CGT FSU.
Le refus obstiné des social-traitres et des staliniens, des directions syndicales, d'appeler à mobilisation, qui apparaît si tragiquement encore aujourd'hui, les perdent toujours plus dans l'esprit des salariés et du peuple, et prépare la victoire des révolutionnaires.
Le seul problème, c'est que la direction de LO, celle du NPA, celle du POI et la tienne, ne sont pas au rendez-vous !
Comme nous à la base des syndicats, les militants de ces partis doivent contraindre leurs directions à ce bouger un peu le cul !
Pour l'instant les gilets jaunes entendent les Wauquier, les Dupont la joie, les Philippot, et pas les chefs ouvriers .
C'EST DRAMATIQUE !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
@PierreZeau
Suivre Suivre @PierreZeau
Plus
Et au bout... l'Élysée. "La forteresse est imprenable", glisse un manifestant. #giletsjaunes
Sans l'appui du prolétariat, sans l'engagement des directions des organisations ouvrières unies .. OUI !
Il faut monter à un million et plus à l'Elysée, mais pour cela il faut le Front Unique Ouvrier !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
Plus que jamais la construction d'un parti ouvrier révolutionnaire et non pas le recours aux appareils qui, jusqu'au suicide politique, défendront l'ordre bourgeois! Comme en 1914, en 1936, en 1944-45, en 1953, en 1968, en 1995, en 2003, en 2010, en 2016......
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
barnum a écrit:Plus que jamais la construction d'un parti ouvrier révolutionnaire
Comme tu dis
Et non pas un Parti ouvrier démocratique et indépendant !!!
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
Parti ouvrier révolutionnaire, donc indépendant par nature et démocratique par nécessité (avec droits de tendance et de fraction)!
Je rappelle une fois de plus que le POID combat pour la grève générale, pour un Gouvernement ouvrier et pour le Socialisme et que la TCI qui correspond environ à une moitié de ce parti, combat pour la dictature du prolétariat. Et on imagine mal par exemple une assemblée constituante souveraine sans situation révolutionnaire mais on imagine bien alors la disparition de celle-ci comme en Russie face au pouvoir des soviets!
Au fait, Eninel, est-on dans une situation pré-révolutionnaire ou, comme tu le pensais (quelle erreur fondamentale pour qui prétend construire un parti révolutionnaire!), à une situation pré-fasciste (au nom de laquelle il fallait garder Macron!) ??
Je rappelle une fois de plus que le POID combat pour la grève générale, pour un Gouvernement ouvrier et pour le Socialisme et que la TCI qui correspond environ à une moitié de ce parti, combat pour la dictature du prolétariat. Et on imagine mal par exemple une assemblée constituante souveraine sans situation révolutionnaire mais on imagine bien alors la disparition de celle-ci comme en Russie face au pouvoir des soviets!
Au fait, Eninel, est-on dans une situation pré-révolutionnaire ou, comme tu le pensais (quelle erreur fondamentale pour qui prétend construire un parti révolutionnaire!), à une situation pré-fasciste (au nom de laquelle il fallait garder Macron!) ??
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
barnum a écrit:
Au fait, Eninel, est-on dans une situation pré-révolutionnaire ou, comme tu le pensais (quelle erreur fondamentale pour qui prétend construire un parti révolutionnaire!), à une situation pré-fasciste (au nom de laquelle il fallait garder Macron!) ??
Pré-fasciste ! Parce que la nature, les gilets jaunes et le prolétariat ont horreur du vide.
Et toi ( mais je ne désespère pas du camarade Barnum puisque qu'on parle) , et vous au POID, plus généralement les chefs ouvriers, vous êtes le vide !
La journée d'aujourd'hui est une claque pour vous !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
Tu vois bien que tu racontes n'importe quoi !! On est à la fois dans une situation pré-fasciste et on défile bras dessus bras dessous avec les amis de Le Pen !!
Non, cette journée ne nous gêne pas du tout puisqu'elle démontre au contraire le mûrissement vers une situation révolutionnaire , je parle moi-même de révolte populaire et j'ai vu nombre de "Macron démission", "Macron dehors",ce que le POID explique depuis des mois et des mois, pendant que tu nous expliquais qu'il fallait garder Macron au nom du danger fasciste!
D'ailleurs tu appelais au 17 novembre simplement "contre la taxe carbone", comme tous les partis bourgeois en lutte contre la fiscalité!! Encore une fois bravo pour ta clairvoyance qui fait vraiment des ravages!
Contrairement à toi, les masses n'attendent rien des appareils et prennent de plus en plus en mains leurs propres affaires, c'est justement la signification des comités d'action de Trotsky, repris aujourd'hui par le POID.
"et vous au POID, plus généralement les chefs ouvriers, vous êtes le vide" ! Fais attention à ton expression car si le prolétariat et les gilets jaunes "ont horreur du vide", c'est le fascisme qui en général veut détruire ce vide ( heureusement on n'en est pas là, mais toi qui penses qu'on est dans du pré-fascisme, tu joues un jeu dangereux sans même t'en rendre compte... mais c'est ça la petite-bourgeoisie éperdue qui ne sait plus où donner de la tête!)
Non, cette journée ne nous gêne pas du tout puisqu'elle démontre au contraire le mûrissement vers une situation révolutionnaire , je parle moi-même de révolte populaire et j'ai vu nombre de "Macron démission", "Macron dehors",ce que le POID explique depuis des mois et des mois, pendant que tu nous expliquais qu'il fallait garder Macron au nom du danger fasciste!
D'ailleurs tu appelais au 17 novembre simplement "contre la taxe carbone", comme tous les partis bourgeois en lutte contre la fiscalité!! Encore une fois bravo pour ta clairvoyance qui fait vraiment des ravages!
Contrairement à toi, les masses n'attendent rien des appareils et prennent de plus en plus en mains leurs propres affaires, c'est justement la signification des comités d'action de Trotsky, repris aujourd'hui par le POID.
"et vous au POID, plus généralement les chefs ouvriers, vous êtes le vide" ! Fais attention à ton expression car si le prolétariat et les gilets jaunes "ont horreur du vide", c'est le fascisme qui en général veut détruire ce vide ( heureusement on n'en est pas là, mais toi qui penses qu'on est dans du pré-fascisme, tu joues un jeu dangereux sans même t'en rendre compte... mais c'est ça la petite-bourgeoisie éperdue qui ne sait plus où donner de la tête!)
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
On est à la fois dans une situation pré-fasciste et on défile bras dessus bras dessous avec les amis de Le Pen !! a écrit:
Ah oui carrément, tu fais partie de ceux qui derrière le secrétaire général de la CGT , Philippe Marinez, injurie et caricature les gilets jaunes !
Nous sommes dans "une situation pré-fasciste", justement parce que tu penses comme ça, et que tu tardes à comprendre, qu'un fleuve se jetant dans un océan, si dans ses méandres, il ne peut passer à gauche, il passera par la droite.
cette journée ne nous gêne pas du tout puisqu'elle démontre au contraire le mûrissement vers une situation révolutionnaire , je parle moi-même de révolte populaire et j'ai vu nombre de "Macron démission", "Macron dehors" a écrit:
Tu te fais le porte parole de la direction de ton parti le POID, tu écris "nous", alors vous, vous êtes quand même des sacrés duplices. D'un côté pour isoler les gilets jaunes vous les diabolisez, mais de l'autre, vous les considérez "révolutionnaires" parce qu'ils veulent foutre dehors Macron !
La vérité est que les gilets jaunes ne sont ni révolutionnaires, ni fascistes, ni communistes d'ailleurs. Certes cette partie de la population laborieuse est depuis longtemps maintenant sous l'influence de la propagande frontiste, depuis que tes amis autours de Martinez ont lâché l'affaire. Mais au vue de ce qui c'est passé hier, il y a loin de la coupe au lèvre. Cette population demandant ici ou là la démission d'un président exprime comme ça un rejet de toute la caste politique, toute RN et vous y compris.
tu appelais au 17 novembre simplement "contre la taxe carbone", comme tous les partis bourgeois en lutte contre la fiscalité!! a écrit:
Non seulement mes camarades et moi même, appelons nos syndicats ouvriers à se positionner pour le retrait de la taxe carbone , mais à la différence des partis bourgeois, nous poussons plus loin notre réflexion, et nous appelons à la constitution d'un front unique ouvrier, afin de contraindre le gouvernement, de faire supporter intégralement l'effort financier de cette transition énergétique à la bourgeoisie.
Et là ! Il n'y a plus personne. Nous sommes les seuls à le faire !
Contrairement à toi, les masses n'attendent rien des appareils et prennent de plus en plus en mains leurs propres affaires a écrit:
Dans cette phase initiatique du mouvement gilets jaunes, certes les masses pensent pouvoir gagner sans le concourt des appareils des partis politiques, en un mot des partis politiques. C'est normal, cela témoigne du niveau extrêmement bas de leur conscience politique. Mais déjà hier des manifestants considéraient le Palais de l'Elysée "imprenable", alors qu'historiquement tant de Palais ont été pris !
Leur conscience va maintenant vite évoluer. Nationale sera la révolution si les partis bourgeois se mettent à leur tête, Socialiste sera la révolution si ce sont un parti et des syndicats ouvriers régénérés.
Tu ne penses pas possible cette régénérescence ? Tu ne fais rien pour ? Alors les partis bourgeois révolutionnaires vont prendre le dessus sur nous, et vont populariser dans les masses les solutions fascistes ... comme au Brésil , au USA ou en Italie !
heureusement on n'en est pas là, mais toi qui penses qu'on est dans du pré-fascisme, tu joues un jeu dangereux sans même t'en rendre compte... mais c'est ça la petite-bourgeoisie éperdue qui ne sait plus où donner de la tête! a écrit:
Je ne joue pas camarade Barnum comme un petit bourgeois, petit bourgeois que je suis pas et tu le sais pertinemment. Je combat, et à la base des syndicats ouvriers, nous rassemblons les forces qui demain, vont re-axer sur une ligne de classe, le syndicalisme ouvrier de combat et d'espérance.
Mais hélas , tu ne goûtes à la douceur de mes écrits , comme un homme enrhumé n'apprécie le parfum des fleurs !
Le sot à un grand avantage sur le sage, il est toujours content de lui même !
Eninel- Messages : 1434
Date d'inscription : 31/07/2010
Re: Les directions syndicales CONVOQUÉES .
"mais à la différence des partis bourgeois, nous poussons plus loin notre réflexion, et nous appelons à la constitution d'un front unique ouvrier, afin de contraindre le gouvernement, de faire supporter intégralement l'effort financier de cette transition énergétique à la bourgeoisie".
C'est bien ce que je dis: surtout pas "Dehors Macron!" Comme si ça n'était que la "transition énergétique" !!
On est à la fois dans une situation pré-fasciste et on défile bras dessus bras dessous avec les amis de Le Pen !! C'est contradictoire et pourtant la c'est la triste réalité par rapport à ce que tu dis et ce que tu penses ( il faut garder Macron au nom du danger Le Pen!)
Soit donc on est dans une situation pré-fasciste et alors on ne manifeste pas alors avec les tenants du fascisme (aux portes du pouvoir selon toi!!), soit on est dans une situation pré-révolutionnaire et on formule les mots d'ordre politiques qui peuvent rassembler l'ensemble de la population laborieuse et de la jeunesse : "Dehors Macron, son gouvernement, sa politique!", "A bas la Cinquième république et l'Union européenne!", "Grève générale!", "Assemblée constituante souveraine!"
On ne se contente pas comme Wauquiez de dire "non à la taxe carbone!"
"C'est normal, cela témoigne du niveau extrêmement bas de leur conscience politique"
On peut dire le contraire, car, à l'inverse de toi, la plupart n'attendent rien des appareils, et, à juste titre, car ces appareils sont et seront jusqu'au bout en défense de l'ordre bourgeois contre toute perspective révolutionnaire!
C'est bien ce que je dis: surtout pas "Dehors Macron!" Comme si ça n'était que la "transition énergétique" !!
On est à la fois dans une situation pré-fasciste et on défile bras dessus bras dessous avec les amis de Le Pen !! C'est contradictoire et pourtant la c'est la triste réalité par rapport à ce que tu dis et ce que tu penses ( il faut garder Macron au nom du danger Le Pen!)
Soit donc on est dans une situation pré-fasciste et alors on ne manifeste pas alors avec les tenants du fascisme (aux portes du pouvoir selon toi!!), soit on est dans une situation pré-révolutionnaire et on formule les mots d'ordre politiques qui peuvent rassembler l'ensemble de la population laborieuse et de la jeunesse : "Dehors Macron, son gouvernement, sa politique!", "A bas la Cinquième république et l'Union européenne!", "Grève générale!", "Assemblée constituante souveraine!"
On ne se contente pas comme Wauquiez de dire "non à la taxe carbone!"
"C'est normal, cela témoigne du niveau extrêmement bas de leur conscience politique"
On peut dire le contraire, car, à l'inverse de toi, la plupart n'attendent rien des appareils, et, à juste titre, car ces appareils sont et seront jusqu'au bout en défense de l'ordre bourgeois contre toute perspective révolutionnaire!
barnum- Messages : 1238
Date d'inscription : 07/09/2016
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