PKK: la question kurde
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PKK: la question kurde
Le combat d’un peuple pour sa reconnaissance
"Öcalan et la question kurde", ce soir sur Arte à 23 heures. La chaîne diffuse un documentaire instructif sur l’histoire, encore ostracisée, des Kurdes et de leur principal mouvement de lutte, le PKK d’Abdullah Öcalan.
À l’offensive contre les djihadistes de l’« État islamique », en Syrie, les combattants kurdes sont en train de gagner une reconnaissance internationale pour laquelle ils luttent depuis le lendemain de la Première Guerre mondiale, quand leur territoire a été divisé entre quatre pays : l’Irak, la Syrie, la Turquie et l’Iran. Ce sont les grandes étapes de cette histoire que remet en perspective ce documentaire passionnant de Luis Miranda.
http://www.humanite.fr/le-combat-dun-peuple-pour-sa-reconnaissance-565071
J'avait vue un bous du document de c'est combattant(es), ou marxiste et musulmans Kurde sont a l’offensive contre les djihadistes.
Le PKK est considéré par les état unis comme terroristes, et sont dalleurs fiché dans leurs liste noir comme telle.
http://www.arte.tv/guide/fr/048033-000/ocalan-et-la-question-kurde
Xavier Muntz: 20 jours parmi les combattants kurdes
Pays : Irak
Tags : Xavier Muntz, kurde, Daech
Sommaire
"Au cœur de l'État islamique"
Daech, naissance d’un État terroriste
Interview de Jérôme Fritel
La guerre en Syrie : chronologie
Xavier Muntz: 20 jours parmi les combattants kurdes
Encerclés par l'État islamique
EI, portrait illustré
X
avier Muntz a pu filmer les opérations les plus audacieuses menées par les Kurdes contre les positions islamistes. Le réalisateur a accompagné les snipers, suivi des groupes de combattants qui avancaient rue par rue, maison par maison. Il a aussi pu filmer les nuits d'attente et les débats entre les combattants yézidis et les musulmans, des échanges témoignant d'une grande tolérance. Voici ses impressions.
Que représente la victoire de Kobané pour les combattants du Sinjar ?
C’est une bonne nouvelle. La bataille de Kobané était devenue une bataille mythique pour tous les combattants kurdes. Sur le terrain, le front est éloigné de sorte que cela ne va pas changer grand-chose. Mais cette bataille était tout aussi symbolique pour DAECH. Ils ont perdu beaucoup d’hommes et les forces qu’ils avaient concentrées sur la zone de combat ont permis de libérer les autres fronts.
C’était assez formidable de voir ces gens qui n’avaient pas peur de se battre, avec l’envie d’en découdre. Des gens qui se battent surtout avec le cœur c’est assez remarquable.
Après avoir passé du temps sur place avec les combattants, comment décrieriez-vous l’ambiance ?
Il y avait surtout un esprit de revanche. L’occasion de prendre leur revanche sur les massacres que l’Etat islamique leur a infligés. Ils sont allés se battre avec l’envie de vaincre, pour pouvoir libérer les femmes et les enfants toujours retenus en otage. C’était assez formidable de voir ces gens qui n’avaient pas peur de se battre, avec l’envie d’en découdre. Des gens qui se battent surtout avec le cœur c’est assez remarquable.
La lutte contre les terroristes a réuni plusieurs groupes religieux. Comment le vivaient-ils au quotidien ?
Il y a plusieurs groupes religieux mais ils sont tous kurdes. Effectivement il y a des kurdes chrétiens, musulmans, yézidis … mais ça ne pose aucun problème. Sur le terrain, ils sont unis face à l’ennemi commun et la religion reste dans la sphère de l’intime. Militairement, ça ne joue pas un rôle aussi important qu’en politique.
La communauté internationale a livré des armes aux peshmergas kurdes. Se sentent-ils assez soutenus et quelles seraient leur attentes vis-à-vis de l’Occident ?
Pour des raisons diplomatiques, la communauté internationale n’aide pas le PKK alors que sur le terrain, ils sont les meilleurs alliés de l’Occident pour se débarrasser de DAECH.
Les peshmergas ont effectivement reçu plusieurs livraisons d’armes. J’ai d’ailleurs pu filmer les missiles utilisés lors de la bataille. Mais ces livraisons ne concernent que les peshmergas, c’est-à-dire les kurdes d’Irak. Les autres unités kurdes qui se battent sous la bannière du PKK n’ont rien reçu. Ils sont obligés de se battre avec leurs stocks d’armes légères parce que le PKK est toujours considéré par les Etats-Unis et l’Europe comme une organisation terroriste. Une livraison d’armes au PKK mettrait en colère la Turquie … donc pour des raisons diplomatiques, la communauté internationale n’aide pas le PKK alors que sur le terrain, ils sont les meilleurs alliés de l’Occident pour se débarrasser de DAECH.
Et les personnes sur places ?
Ils ont toujours besoin d’aide. Le combat n’est pas terminé et les livraisons d’armes seront toujours les bienvenus. Une coordination s’effectue sur les frappes de la coalition. Par exemple, des soldats de l’US Air Force sont chargés de coordonner les frappes aériennes. Elles sont efficaces mais très rares. On n’est absolument pas dans l’effort de guerre déployé à Kobané. Maintenant que la ville est reprise, l’avenir nous dira si la coalition décidera de concentrer tous les efforts sur le Sinjar, avec la bataille de Mossoul qui se profile à l’horizon.
- See more at: http://info.arte.tv/fr/xavier-muntz-eindruecke-aus-dem-sindchar-gebirge#sthash.ZHQ6c1d7.dpuf
Invité- Invité
Re: PKK: la question kurde
Pour le moment, je n'ai vu que cette partie du docu de Arte que j'ai enregistré. C'est très médiocre, très décevant. Les images sont quasiment toujours les mêmes. Quelques-unes ont été prises à la "frontière" de l'Etat islamique. Pour le reste, on a des interviews de ministres irakiens, d'Hubert Vedrine et d'un trafiquant d'armes masqué qui ne dit rien d'intéressant."Au cœur de l'État islamique"
Daech, naissance d’un État terroriste
On ne peut pas reprocher au réalisateur de ne pas être allé se jeter dans la gueule du loup, certes. Mais son "analyse" est réduite au minimum syndical : pas un mot d'explication sur le rôle des grandes puissances, les financements des bandes islamistes par le Qatar et l'Arabie saoudite. Il insiste surtout sans arrêt sur la "puissance et la richesse" de Daesch de façon à justifier une guerre à grande échelle. Une puissance tout de même dérisoire par rapport à celles des Etats impérialistes. Un docu de propagande...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: PKK: la question kurde
De même par l'Union européenne, pas besoin d'aller chercher aux Etats-Unis...Jesuisfred a écrit:
Le PKK est considéré par les état unis comme terroristes, et sont dalleurs fiché dans leurs liste noir comme telle.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: PKK: la question kurde
Celui qui a quelque chose a dire préfère se taire, plutôt que de remplir leurs formulaires d'autorisation de...
PS) la mort est devenue un état permanent..
PS) la mort est devenue un état permanent..
Invité- Invité
Re: PKK: la question kurde
Dans International socialism : Ron Margulles : Dances with Wolves: Turkey and the Kurds
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Encerclés par l'Etat islamique
Irak, décembre 2014. Le réalisateur Xavier Muntz s’immerge aux côtés des combattants kurdes dans les montagnes du Sinjar, cernées par Daech. Il commente ici quatre extraits de son précieux documentaire, diffusé sur Arte, le 10 février dernier.
A l’été 2014, les djihadistes de Daech encerclent le mont Sinjar, à l’ouest de Mossoul, la deuxième ville d’Irak. Une zone où cohabitent des dizaines de milliers de civils – Kurdes yézidis, musulmans et chrétiens – et combattants, bien décidés à enrayer l’expansion terroriste. Des mois durant, réfugiés dans les montagnes qui surplombent la ville de Sinjar, désormais aux mains de Daech, population et résistants kurdes se préparent à l’assaut final. Il sera donné en décembre dernier.
A quelques jours de l’offensive et de la levée du siège, le grand reporter Xavier Muntz a passé trois semaines aux côtés des Kurdes. Effarante plongée au cœur de la ligne de front, son reportage permet de mesurer l’indigence de l’armement des combattants anti-islamiques, le peu d’aide logistique dont ils disposent de la part des Occidentaux.
Jamais entaché de la moindre fascination pour la guerre, fort de la bonne distance, son film capte, au plus près, la violence de l’engagement, la pénible reconquête, maison après maison des positions djihadistes, la place des femmes au sein des unités combattantes. Fort du temps passé avec eux, il capte aussi, en de splendides saynètes pleines de couleurs et de rires, leur espoir inaliénable d’en finir avec l'Etat islamique, son califat autoproclamé et son projet totalitaire.
• Marie Cailletet, Télérama
Les quatre séquences de son reportage sont également visibles sur Dailymotion.
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Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
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