Les Alternatifs
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Re: Les Alternatifs
Grenoble, enfin « une ville pour tous ! » Alternatifs 38
La victoire d’hier est avant tout celle d’une équipe soudée au fil du travail mené en commun pendant des mois. Nous serons un seul groupe au conseil municipal et à l’agglomération, appelée à devenir future Métropole, qui travailleront au coude à coude pour le bien commun. Les Alternatifs ont pris leur part dans la victoire, mais ce résultat est d’abord le fruit de 30 ans de travail d’écolos avant l’heure, comme de militants de la vraie gauche, avec des périodes dans l’opposition où nous avons mené le combat contre les politiques de droite du maire RPR corrompu, comme du PS local.
L’élan populaire que notre liste a suscité avec des scores importants dans tous les quartiers, où nous avons même gagné dans des bastions PS largement choyés ces derniers mois, montre qu’un autre Grenoble est possible.
Le travail commence aujourd’hui avec tous les Grenobloises et les Grenoblois. Nous devons réinventer radicalement la démocratie locale. Un espoir s’est levé, ne le décevons pas. Nous avons vécu hier un moment historique à Grenoble, la presse ne s’y est pas trompée. Cette confiance accordée par les électrices et les électeurs l’a d’abord été à un réseau citoyen de gauche et écologiste rassemblé autour d’Eric Piolle qui a su fédérer les énergies et les compétences de chaque groupe, parti politique ou collectif, pour convaincre qu’une autre voie était possible et que nous allions gagner.
Oui, le vrai discours de Grenoble est désormais celui prononcé hier par le nouveau maire : « nous devons réparer maintenant ce qui a été cassé » par les politiques de droite qu’a connues notre ville. Les Alternatifs y prendront toute leur part.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Tout changer, pour que tout change !
Le premier tour l’avait annoncée : sur fond d’une abstention croissante, la débâcle électorale pour le PS a bien été au rendez-vous du second tour des municipales. Le plus terrible, et le plus inquiétant, est sans doute que ce qui s’apparente à un séisme électoral se soit passé dans l’indifférence de la majeure partie de la population.
Il en est de même pour le changement de Premier Ministre et de gouvernement. Ayrault, sitôt parti, sitôt oublié. Valls, sitôt arrivé, sitôt laminé. Le discours de politique général du nouveau chef du gouvernement, dans le brouhaha pitoyable des députés UMP, aura conforté l’impression de cirque parlementaire loin, très loin, des préoccupations et des attentes des populations.
Sur le fond, le « gouvernement de combat » annoncé par François Hollande, s’est affiché sans fard aux ordres de la Commission Européennes et au service du capital et du MEDEF avec comme trilogie : baisser le "coût du travail" pour améliorer la compétitivité des entreprises, diminuer les dépenses publiques pour rembourser la dette publique, accélérer la réorganisation de l’organisation territoriale.
Un gouvernement de combat contre les salarié-e-s et les peuples, pour qui la référence à la gauche est, au plus, affaire de philanthropie. La nomination de Jouyet, l’ «ami des présidents », au secrétariat général de l’Elysée après avoir été ministre de Sarkozy, confirme jusqu’à la caricature la conversion - soumission politique de Hollande et des dirigeants sociaux-démocrates au libéralisme le plus brutal. C’est cette politique que l’autoritaire Valls est chargé de mettre en œuvre.
« Le patronat entendu et servi » (CGT) « la logique d’austérité perdure » (FO), « la brutalité des orientations libérales de ce gouvernement » (Solidaires), la réaction des organisations syndicales a été unanime pour rappeler « que moins de dépenses publiques, c’est au final moins de protection sociale, moins de pouvoir d’achat, moins de santé, moins d’éducation, moins de culture, moins de justice » (FSU) et à « appeler les salariés à ne pas se laisser faire» (CGT).
Le pouvoir va « tout changer pour que rien ne change » Mais il nous faut prendre en compte la mesure de l’implosion sociale actuellement à l’œuvre. C’est sans doute la signification première de l’abstention politique et sociale et de la réelle poussée électorale du Front National.
Dans le Guépard, Lampedusa donnait à Tancredi cette autre formule : « Nous fûmes les guépards, les lions ; ceux qui nous remplaceront seront les chacals et les hyènes. Et tous, guépards, chacals et moutons, nous continuerons à nous considérer comme le sel de la terre. » Contre les Hollande-Tancredi et leur monde, c’est une véritable course de vitesse qui est engagée. Et c’est là, pour nous militant-e-s de la gauche de transformation sociale et écologique, que le bât blesse, tellement la mobilisation sociale est aujourd’hui atone.
La manifestation nationale du 12 avril contre l'austérité, avec toutes les forces du Front de Gauche et bien d'autres, avec de larges secteurs syndicaux et associatifs, est une première riposte. Oeuvrer à sa réussite nous concerne toutes et tous. Et le chantier combinant résistances et projet alternatif, autogestionnaire écologique et solidaire, est devant nous
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Elections municipales : DOUARNENEZ, UN BEAU RESULTAT Alternatifs Quimper
Au lendemain des Législatives de 2012, quelques militants et sympathisants douarnenistes du Front de Gauche avaient pris l’initiative d’appeler localement à la constitution d’un Collectif citoyen avec le souci d’élargir la base de la mobilisation dans la perspective des municipales 2014. Initiée par une assemblée de près de 70 personnes à l’automne 2012, la démarche s’est poursuivie depuis avec la mise en place de groupes de travail qui ont produit une somme importante de réflexions sur les divers aspects de la vie municipale. Au fil du temps, le Collectif s’est élargi pour toucher un réseau de 150 à 180 personnes avec un noyau dur d’une bonne soixantaine de participants réguliers.
Après la tenue en Septembre 2013 de « Rencontres citoyennes du Pays de Douarnenez », co-organisées par le Collectif et le Front de Gauche (le PS, EELV et l’UDB ayant refusé la proposition qui leur avait été faite de s’associer à cette initiative), la démarche a naturellement abouti à la constitution de la liste « Initiatives citoyennes, à gauche pour Douarnenez » pour les élections municipales.
Au premier tour, 4 listes se présentaient aux suffrages des électeurs : celle du sénateur-maire UMP sortant ; une liste de droite montée par son ancien premier adjoint ayant rompu avec la majorité municipale depuis 2 ans ; une liste PS/EELV/UDB et la liste « Initiatives citoyennes ». Au soir du premier tour la liste du Maire sortant enregistrait un surprenant 43,6 % et la liste « Initiatives citoyennes » 23,4 % alors que la Liste PS/EELV/UDB chutait à 16,5 %, à égalité parfaite avec la 2ème liste droite.
La tête de liste PS s’était prononcée par voie de presse au mois de janvier pour que la liste de gauche arrivée en second se retire sans autre forme de procès au profit de celle qui arriverait en tête (au nom du principe selon lequel « la fusion c’est la confusion »). Refusant l’offre de discussion qui leur a été faite au soir du, premier, la liste PS/EELV/UDB s’est donc retirée de la course sans d’ailleurs appeler très franchement à soutenir la liste « Initiatives citoyennes ». Celle-ci s’est donc résolument engagée dans la campagne du second tour, fournissant un gros effort de porte à porte pour convaincre les abstentionnistes (10 % de plus qu’aux municipales précédentes). Partant de très loin, renverser la tendance du premier tour, c’était mission impossible. Mais au final, la liste aura réussi à recueillir 41,4 % des voix des exprimés, plaçant 7 conseillers d’opposition (dont un camarade du PCF et deux membres des Alternatifs),
Restera au Collectif à tirer les enseignements de ce scrutin, et en particulier la bascule à droite de bureaux de vote jusqu’ici marqués à gauche et le fort taux d’abstention qui a touché les quartiers populaires. Restera aussi à se projeter dans l’avenir en assurant la continuité du travail entrepris et la transition générationnelle en direction des jeunes qui se sont investis dans cette liste (une dizaine su 33 candidats). Restera enfin à clarifier les rapports entre militant-e-s des organisations politiques et citoyen-ne-s engagés. Car de ce point de vue, notre aventure n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, la suspicion envers les organisations politiques restant grande (même si elle n’est pas toujours légitime) chez les personnes qui veulent agir sur le terrain politique.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
De la coopérative vers le commun Benoit Borrits
Face à la privatisation généralisée de l’économie, de nombreuses luttes opposent la construction de « biens communs ». Les récentes reprises d’entreprises par les salariés en coopérative s’inscrivent dans cette logique et, sous réserve d’une intervention politique, dessinent les traits d’une appropriation sociale basée sur la construction du commun.
Pendant une bonne partie du XXe siècle, la nationalisation était vue comme le moyen concret de mettre en œuvre l’appropriation sociale : l’État, censé représenter l’intérêt général, se substituait aux actionnaires privés pour gérer l’entreprise. Ce modèle s’est aussi bien appliqué dans les anciens pays socialistes que dans les pays occidentaux, obérant ainsi un quelconque débat sur la nature de classe de l’État. La facilité avec laquelle le néolibéralisme a été capable de privatiser des pans entiers de l’économie nous montre avec limpidité combien cette appropriation sociale était factice.
Face aux privatisations, de nombreuses luttes se sont développées pour la défense des « biens communs », notion qui fait appel à des concepts existants bien avant le capitalisme – tels que les commons anglais – et que celui-ci a dû combattre pour émerger. Ces luttes ont comme support l’accès à des ressources naturelles telles que l’eau, les terres agricoles, ou le domaine des connaissances – brevets, copyright. Ces combats nous montrent qu’il n’y a pas de bien commun par nature mais qu’un bien ne devient commun qu’à la condition expresse qu’une construction politique associant les différentes parties intéressées à sa gestion se positionne comme alternative à sa privatisation.
Les annonces de fermetures d’usines se sont multipliées depuis le début de la crise de 2008. Que ses annonces correspondent à des difficultés réelles ou à une volonté des actionnaires d’optimiser leur profit, la résultante est toujours la même : les salaires sont souvent pointés du doigt et présentés comme la raison du non-investissement des possédants. Une première attitude consiste à se plier à ces diktats et accepter la flexibilité à la baisse des salaires, ce que font les syndicats dits « réformistes ». Une autre attitude consiste à prendre acte que le capital ne veut plus investir et de s’y substituer. L’orientation politique actuelle des gouvernements européens semble interdire cette perspective. Et pourtant, la reprise d’une entreprise sous forme de SCOP constitue une réalisation microéconomique de cette substitution.
On aurait tort de sous-estimer ces quelques expériences. Elles ont un contenu fortement politique et démontrent une volonté claire de se passer du capital. Pendant des années, le mouvement ouvrier a décrié les SCOP, coopératives dans lesquelles les travailleurs sont sociétaires. On leur reprochait leur intégration au marché génératrice d’auto-exploitation, critique qui reste fondamentalement juste. Mais on oublie un phénomène que Marx analysait déjà en son temps, celui d’un début de désaliénation : le travailleur redevient maître de son travail. Ce n’est pas un hasard si, dans de nombreux cas de reprises d’entreprises ou de projets – Fralib, La Fabrique du Sud (ex-Pilpa), Vio.Me. à Thessalonique… –, les salariés remettent en question ce qu’ils faisaient auparavant et souhaitent dorénavant produire de la qualité en intégrant le paradigme écologique.
Dans une telle démarche, ces travailleurs tendent à abandonner les réflexes marchands pour préférer une concertation entre producteurs et usagers visant à planifier des rapports économiques de long terme. Il y a une volonté de construire du commun qui rentre en résonance avec les mouvements citoyens de réappropriation des services publics. Cependant, la transformation sociale ne se fera pas par une multiplication spontanée de ces expériences mais par une intervention politique résolue. D’ores et déjà trois axes complémentaires peuvent être déclinés :
Un dépassement de la coopérative avec fonds propres vers des unités de production entièrement financées par un secteur bancaire socialisé gérées par les travailleurs avec une orientation définies par les usagers ;
Une appropriation sociale du secteur bancaire et financier qui permet d’exercer des choix généraux permettant l’orientation de l’économie selon une délibération démocratique. Cette orientation pourra s’exercer par des enveloppes budgétaires d’investissement dont la dépense sera contrôlée par des taux d’intérêt différenciés ;
Une socialisation des rémunérations afin que celles-ci ne soient plus intégralement dépendantes de la valeur ajoutée produite par l’entreprise. Ceci peut se faire par un mécanisme de péréquation de la valeur ajoutée permettant de garantir à chaque travailleur une partie de rémunération.
Tels pourraient être les axes d’une reformulation non étatique de l’appropriation sociale tournée vers la construction du commun.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Vote électronique : un rapport qui accouche d’une souris
Autant poser clairement les choses, le rapport parlementaire rendu public le 14 avril 2014 par les sénateurs Alain Anziani (PS) et Antoine Lefèvre (UMP) ne fera pas date dans la littérature consacrée au vote électronique, qu’il se pratique via l’interface de machines à voter ou par internet.
Bien que ce rapport s’affiche comme critique sur l’usage des machines à voter et du vote sur Internet, les prescriptions émises s’avèrent bien faibles, voir pas très courageuses au regard des régressions introduites par le vote électronique lors d’un processus électoral. Il transpire clairement de ce document la volonté de ne pas désavouer les élus locaux qui se sont déjà engagé dans l’impasse des machines à voter et de ne pas fermer la porte aux industriels de l’informatique et à leur potentiel marché juteux du vote électronique.
Malgré le fait que ce rapport s’intitule "Vote électronique : préserver la confiance des électeurs", l’attention aux citoyens électeurs est le grand absent des prescriptions proposées. Sur le fond, comment considérer en effet que le vote électronique puisse s’apparenter à une modernisation d’un mode de scrutin quand, au vu de l’opacité et du caractère invérifiable du système de vote électronique utilisé, il s’avère désormais impossible pour les citoyens de contrôler le bon déroulement de toutes les étapes des scrutins électoraux. Comment oser s’attendre à de la « confiance » de la part des électeurs lorsque l’action de « voter » se résume dès lors à cliquer sur un bouton sans avoir la garantie que son « vote » électronique soit bien crédité au compte de voix du candidat ou de la liste de personnes de son choix. Comment évoquer une soit-disante « confiance » lorsqu’il est désormais impossible de recompter des « bulletins » (sic) dématérialisés en cas d’erreur ou de contestation. Cette confiance ne s’acquerra jamais par la délégation imposée de son droit légitime de contrôle à un tiers. Cette confiance ne pourra pas par ailleurs s’artificialiser par le bidouillage du Code électoral par les législateurs pour rendre « légal » des procédés indignes d’un pays qui veut se prétendre être une démocratie. Qu’on se le dise une fois pour toute, le vote électronique, via des machines à voter ou par internet, introduit de facto la notion de doute dans le processus électoral.
Si les sénateurs Alain Anziani et Antoine Lefèvre avaient été honnêtes dans leur démarche, on aurait pu s’attendre au minimum de leur part qu’ils apportent de la précision dans leur exposé concernant les expérimentations européennes. On aurait apprécié que les deux sénateurs rappellent que les machines à voter tour à tour désavouées ces dernières années en Irlande, aux Pays-Bas ou bien en Allemagne étaient fabriquées par l’entreprise néerlandaise NEDAP. Machines à voter NEDAP qui s’avèrent correspondre à près de 80 % des ordinateurs de vote utilisés encore à l’heure actuelle en France ! Témoignage de la persistance d’un « syndrôme de Tchernobyl » franco franchouillard qui fait toujours s’arrêter miraculeusement les questions dérangeantes aux frontières de notre beau pays ? La prescription des deux sénateurs d’un retrait pur et simple par le Ministre de l’Intérieur de l’agrément des machines à voter NEDAP aurait tenu d’un véritable courage politique. Voir à minima d’une demande d’un moratoire sur l’utilisation des machines à voter utilisées en France à l’image de celle faite en 2007 par le Parti socialiste à la veille des élections législatives. Le courage politique tant attendu sur le dossier du vote électronique sera t-il en dernier lieu à l’initiative de Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur fraîchement nommé…
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
DEBAT ALTERNATIFS PARIS SUD MERCREDI 30 AVRIL 19h30-21h30 25, rue du Moulinet Paris 13e métro Tolbiac avec Nicolas Poirier et Alain Véronèse
Autonomie individuelle-autonomie collective : quelle articulation avec la réduction du temps de travail et avec les enjeux écologiques
débat à partir des perspectives d’André Gorz et Cornelius Castroriadis
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Fagor-Brandt sauvé… ou démantelé avant délocalisation complète ?
Montebourg présente comme une victoire la reprise de Fagor Brandt par Cevital, le plus grand groupe privé d’Algérie, dont le patron est milliardaire ! Alors que près de 600 emplois sont détruits et les usines des appareils électroménagers du lavage condamnées : car les repreneurs des sites de La Roche sur Yon et Aizenay (en Vendée) n’ont obtenu qu’une sous-traitance temporaire pour Cevital, en attendant une hypothétique réindustrialisation. Et Cevital, nouveau propriétaire des marques les plus renommées, n’a pas caché son intention de continuer la délocalisation des productions, en Algérie cette fois.
Son patron indique sur le site Algerie-focus.com : «On peut aujourd’hui aller faire son marché en Europe et acquérir des usines entières pour une bouchée de pain, à l’image de ce que nous avons fait avec Oxxo». Oxxo, usine de menuiserie à Cluny en Saône et Loire, a été acquise l’année dernière par Cevital, après 118 licenciements. Les salariés y faisaient grève le mois dernier, suite à l’annonce du blocage des salaires ! Mais c’est surtout le manque d’investissement qui les inquiète, alors que vont démarrer les mêmes fabrications à Bordj Bou Arreridj, au nord de l’Algérie… Dans ce cadre, à quoi vont servir les 47,5 millions € prêtés par le gouvernement à Cevital pour la reprise de Fagor Brandt ?
Les licenciements et le démantèlement n’ont pas été empêchés par la mobilisation des salariés, car... ceux-ci se sont laissés diviser entre les sites. Le pire étant pour les 400 lyonnais, dont la majorité avait accepté la vente de leur usine par Fagor Brandt en 2011, pour une soi-disant réindustrialisation, qui fut un fiasco complet : 3 ans après, 97 % du chiffre d’affaires dépendait toujours de la sous-traitance de lave-linge, vendus en parallèle avec ceux fabriqués de plus en plus nombreux en Pologne ! Du coup, ces salariés sont plus méfiants et s’accrochent à leur production, en proposant de la reprendre en l’associant avec du remanufacturing : récupération des composants réutilisables sur les machines à laver usagées. Un projet novateur et écologique, mais rejeté par les pouvoirs publics locaux, qui comptent sur des repreneurs privés pour investir dans les voitures électriques, malgré la suppression d’emplois que cela engendrera… Recycler les déchets, concevoir des appareils durables, voilà une raison de plus pour la mise en place d’un pôle public de l’électroménager, pour celles et ceux qui défendent vraiment la sauvegarde de l’emploi et de la planète.
Mercredi 30 avril, l'entreprise SITL passe au Tribunal de commerce : une occasion pour une nouvelle manif et un rassemblement à partir de 14 h 30 des salariés et des soutiens devant le tribunal rue Servient (métro Guichard)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Solidaridad con las trabajadoras y los trabajadores del hotel Bauen en Buenos Aires
Les Alternatifs, mouvement politique autogestionnaire, tiennent à exprimer leur solidarité avec les travailleuses et les travailleurs de l’hôtel Bauen afin qu’ils puissent poursuivre l’exploitation de l’hôtel comme ils le font depuis onze ans. Nous espérons qu’une solution rapide leur permettra de poursuivre leur expérience autogestionnaire emblématique.
http://en.wikipedia.org/wiki/Hotel_Bauen
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
CHANGEONS VRAIMENT DE SOCIETE 30/04
Le 1er mai est l’occasion pour les «forces de gauche» de se retrouver dans la rue aux côtés des syndicats et des associations.
Les Alternatifs 81-12 sont dans la rue pour en finir avec :
- l’austérité et le pacte de responsabilité
- le culte de la croissance
- le productivisme et la surconsommation
- la destruction des terres agricoles et des paysans
- le nucléaire civil et militaire
- l’écologie seulement présentée comme un «supplément d’âme»
- les grands projets inutiles imposés (GPII) comme, entre autres, le barrage du Testet et l’autoroute Castres-Toulouse) dans le Tarn …
Les Alternatifs 81-12 proposent la plus large unité pour :
- bâtir une société responsable où l’écologie n’est pas un ornement facultatif, mais une nécessité première
- bâtir une société autogestionnaire où chaque personne prendra en charge les affaires qui la concernent dans son travail et son cadre de vie
- expérimenter des formes nouvelles d’organisation de cette future société et, près de nous, participer à la Foire à l’Autogestion dans le cadre du Bazar au Bazacle à Toulouse du 30 avril au 4 mai 2014…
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Décharge de Pavie : les Alternatifs s'opposent 07/05
Réuni lundi, le conseil municipal d'Auch devait notamment approuver une convention destinée à améliorer l'accès à la décharge de Pavie. Les opposants à la décharge... s'y sont opposés.
Les opposants à la décharge de Pavie ont tenté de faire avancer leur cause au conseil municipal d'Auch qui se réunissait lundi soir. Alors que le conseil était invité à approuver une «convention d'aménagement, d'entretien et d'exploitation de la voie communale entre la RD 626 et l'accès au centre de stockage des déchets non dangereux de Moureous à Pavie», Joëlle Reynaud, la conseillère municipale des Alternatifs est montée au créneau pour «éclairer» le conseil sur le sens de cette convention entre le conseil général et les villes de Pavie, Pessan et Auch. L'objectif est en effet d'effectuer des aménagements sur cette voie qui n'est, en l'état, pas adaptée pour supporter le trafic des camions approvisionnant le site. Alors que l'association des opposants a formulé un recours contre l'arrêté préfectoral autorisant l'exploitation de la décharge devant le tribunal administratif, Joëlle Reynaud (soutenue dans sa démarche par Alexis Boudaud, d'Auch Eco Citoyenne), souhaitait que l'assemblée rejette purement et simplement la convention et demandait pour cela que les élus se prononcent à bulletin secret. «Quels aménagements faudrait-il faire selon vous sur cette route ?» interrogeait Pierre Tabarin, le conseiller municipal d'Auch la Vie. «Je ne veux pas me prononcer sur un point particulier de la convention. J'envisage le sujet dans sa globalité» répondait Joëlle Reynaud. «Ce que je comprends, c'est que vous rejetez le projet en bloc» répondait à son tour le maire Franck Montaugé dont la position sur le sujet de la décharge de Pavie n'a, dit-il, «pas varié». Cette décharge gérée par Trigone. Le projet d'exploitation ayant été approuvé et autorisé, il convient en effet d'en aménager les accès. Sur la question du vote à bulletins secrets, le maire explique : «Selon le règlement de l'assemblée, il ne peut y avoir de vote à bulletin secret qu'à la demande d'un tiers de l'assemblée.» Et de mettre le sujet aux voies : seules les mains de Joëlle Reynaud et Alexis Boudaud se sont levées. La convention a été adoptée dans la foulée après un vote à main levée. Présent dans la salle parmi le public, Jean-Manuel Fullana, le représentant de l'association des opposants à la décharge, s'en est bruyamment pris au maire qu'il a interpellé, avant de quitter les lieux.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Rythmes scolaires : suspendre et débattre Commission Education des Alternatifs 16/05
Opposés à la loi de refondation pour l’Ecole de 2013 imposée sans réelle concertation et maintenant intactes les structures hiérarchiques et inégalitaires du système éducatif, les Alternatifs se prononcent pour une suspension de la mise en application des rythmes scolaires à partir de la prochaine rentrée et l’ouverture immédiates d’un véritable débat sur les rythmes scolaires tant dans les municipalités qu’à l’échelon national
S’il est hors de question d’un retour à la semaine de 4 jours trop lourde pour les enfants des écoles, la pseudo-réforme des rythmes scolaires, en l’état, n’est pas pour autant acceptable : elle remettrait en cause la gratuité de l’enseignement et sa mise en application aggraverait les inégalités territoriales notamment dans l’organisation des activités péri-scolaires réservées aux communes riches. Or, sur toutes ces questions, les nouvelles propositions formulées par B.Hamon ne règlent rien. Pire, alors même que l’un des buts affichés de cette pseudo-réforme était de supprimer les trop longues journées, la possibilité de journées de classe à 6 heures est réintroduite. Où sont les améliorations des conditions d’apprentissage et d’accompagnement prônées pour les enfants et leurs familles, les réponses aux revendications des personnels en matière de réduction du temps de travail, la mise en œuvre de meilleures conditions de travail ? Où est l’engagement d’une politique résolue de lutte contre l’échec et les inégalités scolaires ?
Un moratoire serait à la fois l’occasion de suspendre immédiatement l’application de cette pseudo-réforme mais aussi de rouvrir une réelle concertation sur les rythmes scolaires à l’école, sous la forme d’un véritable débat citoyen et éducatif, prenant en compte l’expression des jeunes et des familles, des personnels et du monde du travail.
Pour les Alternatifs, c’est l’essentiel : seul un tel débat, accompagné de l’intervention active des personnels et usagers auprès des pouvoirs publics, peut permettre de dégager les axes d’un autre projet pour des rythmes scolaires favorables au bien-être et aux apprentissages des enfants et, plus largement, pour une autre refondation de l’Ecole dans une optique émancipatrice et autogestionnaire.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
EUROPE, EURO ; DEBAT CONTRADICTOIRE
Deux contributions d’Alternatifs Paris Sud, Alain et Benoit
1/La malfaçon Monnaie européenne et souveraineté démocratique Frédéric Lordon (Editions les Liens qui libèrent, 2014)
Note de lecture
De l’inutilité de prêcher l’athéisme au Vatican : « Il faut être aveugle, borné ou totalement crétin pour imaginer que la moindre modification significative du système néolibéral puisse venir du jeu normal des institutions politiques, où précisément le système en question a trouve un inexpugnable refuge ». Le ton soutenu (ici p. 286, mais en virulence soutenue, continue), fait entendre que Frédéric Lordon ne participe pas de l’optimisme des euro-béats.
Sous la plume vive de l’auteur, la monnaie unique est dévaluée, la BCE abattue, l’ordo-libéralisme allemand conspué… De façon décalée, à rebours du politiquement correct enclin à célébrer les (novices) vertus d’un internationalisme abstrait, F. Lordon préconise, argumente en faveur d’un retour aux souverainetés nationales. (Lire, encadré : « Ce que l’extrême droite.. »)
La souveraineté vue de gauche « n’a pas d’autre sens que la souveraineté du peuple » (p.230). La nation sous l’égide du capital, c’est l’ambition du FN, une autre malfaçon qu’il importe de dénoncer.
Retour provisoire aux monnaies nationales…
Désobéir à l’Europe, enfermée dans le carcan des successifs traités sans répudier l’euro, monnaie unique, inique est une dangereuse illusion, sous la férule de la BCE : « … Il n’y a plus rien à gouverner, toute la matière gouvernable ayant été soustraite à la délibération gouvernante. » (p.52).
Une contre offensive démocratique passe par un retour aux souverainetés monétaires nationales. La monnaie unique ne permettra jamais la mise en place d’une politique sociale, écologique, sympa… On observe au contraire une divergence « des différentiels de productivité et de coûts […]. L’ajustement réel s’opère – par les salaires (à la baisse) et le chômage (à la hausse). » (p.182). L’Europe actuelle n’est que la régionalisation d’un capitalisme mondialisé, le contournement des entités, identités nationales est un impératif pour l’extension des domaines de la marchandise. « L’euro actuel procède d’une construction qui a eu pour effet de donner toute satisfaction aux marchés des capitaux. » (p.88).
Pour s’en libérer, esquisser, tracer une voie nouvelle, vers la reconquête de la souveraineté monétaire comme condition d’une autre politique : « … il faut donc se faire à l’idée que le retour à la case départ « monnaies nationales est l’issue la plus probable […], mais s’en exclure que la case départ soit une case de re-départ (p.189)
… pour instaurer une monnaie commune.
Le chapitre 7 (p. 185, passim) technique, qui nécessite une attentive lecture, évoque les modalités de construction d’une monnaie commune et non plus unique.
Quelques éléments d’une argumentation cohérente et plutôt convaincante : « … à la grande différence de la monnaie unique, le système monnaie commune/dénominations nationales offre des possibilités d’ajustement de change intra-européen par construction exclues de l’euro actuel […] cette ré-autonomisation de la politique monétaire, vise à la renationalisation des déficits publics. »
Les banques nationales sont en leurs prérogatives restaurées, le marche des changes supprimé, l’éventuelle banque européenne fortement reconsidérée, gardienne de la monnaie commune dans « les nouvelles règles ayant pour effet d’indexer les réalignements de change sur les soldes courants quand ils deviennent polarisés, c’est-à-dire de rendre de droit la dévaluation pour les pays déficitaires… ».
Ce qui n’est pas un mince changement. Imaginons, que la Grèce, le Portugal,… puissent ainsi rééquilibrer et leur balance commerciale, et, de facto le montant de la dette… »
Faire du défaut une arme politique, « … mettre enfin un terme au désordre de la finance libéralisée, ne nous coûtera même pas le taxi pour renvoyer les banquiers à une retraite précoce, sans chapeau, bonus ou stock-options, faut-il le dire. » (p. 116).
Payer le taxi… n’auront-ils conservé limousine et chauffeur ?
Pour le simple piéton, un livre utile à lire avant d’aller voter ou… de s’abstenir.
Alain
Annexe
Ce que l’extrême droite ne nous prendra pas
« La colorimétrie des demi-habiles ne connaissant que deux teintes, toute mise en cause de l’Europe, fut-elle rendue au dernier degré du néolibéralisme, est le commencement d’une abomination guerrière, toute entrave au libre-échange est la démonstration d’une xénophobie profonde […], l’annonce d’un renfermement autarcique […], la certitude (logique) du… national socialisme. […].
Le pire, cependant tient au fait que ces imputations, où le grotesque le disputa à l’ignoble, font sentir leurs effets d’intimidation jusque dans une fraction de la gauche critique, terrorisée à la pensée du moindre soupçon de collusion objective avec le FN. Or, à y regarder de plus près un souverainisme de gauche se distingue aisément d’un souverainisme de droite. […] Il est bien vrai cependant que le FN se montre d’une redoutable habileté dans le pillage éhonté des idées de la gauche critique… le FN s’avance gaiement, se goinfrant des thèmes de gauche pour mieux semer une réjouissante confusion. » (p.227, 228).
2/ Sortir de l’euro : une gauche qui a oublié l’essentiel
La sortie de l’euro est une proposition fréquemment mise en avant par une partie de la gauche de gauche. Sous couvert de vouloir mettre en œuvre des politiques monétaire, budgétaire et de change, cette proposition ne vise qu’à esquiver un affrontement de classe que l’euro contribue à exacerber.
Un curieux débat hante la gauche de gauche depuis maintenant plusieurs années : la sortie de l’euro. Des économistes de diverses sensibilités – Jacques Nikonoff, Jacques Sapir ou Frédéric Lordon – se sont prononcés en faveur d’une telle sortie, nécessaire selon eux, pour retrouver des marges de manœuvre, impulser une politique sociale, voire, pour les plus ambitieux, engager un processus de transformation. Avant d’examiner ces arguments, revenons tout d’abord sur ce qu’est une monnaie moderne.
La monnaie est aujourd’hui une créance sur la société. En disposant de cent euros en poche, on est autorisé à acheter des biens ou services. C’est vrai de l’euro et c’est tout aussi vrai pour la monnaie alternative d’un Système d’échange local. L’euro permet donc d’acheter dans l’ensemble des pays de la zone euro. Si on veut acheter ailleurs, on doit d’abord les convertir à moins que notre interlocuteur n’accepte les euros. À l’inverse des monnaies basées sur des marchandises – l’or par exemple – il s’agit d’une monnaie moderne basée sur la confiance que l’on a dans le groupe qui utilise cette monnaie. Vouloir sortir de l’euro, c’est vouloir sortir de ce groupe qu’est la zone euro pour reprendre sa souveraineté nationale sur la monnaie. Pour faire quoi ?
Mener une politique monétaire ? Espérer relancer la croissance en baissant les taux d’intérêt de la BCE qui sont déjà bien bas ? Ceci laisse relativement peu de marges de manœuvre. De la croissance pour résoudre le chômage ? Voilà qui ne nous différencie guère de nos adversaires... Faire marcher la planche à billets pour résorber la dette publique ? Politiques qui ont été utilisées au sortir des guerres pour noyer la dette. Rien de bien radical tant cette politique touche indifféremment les petits et les gros patrimoines.
Mener sa politique de change, pratiquer des dévaluations compétitives ? Un des arguments contre l’euro est qu’en cas de déficit commercial, la monnaie est dévaluée et que le pays retrouve alors sa compétitivité. Dans le cas de la zone euro, en cas de déficit commercial d’un pays par rapport aux autres, ce sont les prix qui doivent s’ajuster. En cas d’ajustement des prix, qui doit payer ? Le capital ou le travail ? Voilà la véritable question que bien sûr le capital n’élude pas : au nom de la compétitivité, ce sont les salaires qui doivent s’ajuster à la baisse. Et si au contraire, c’étaient les profits ? Et si cette réduction des profits ouvrait la voie à l’appropriation générale des entreprises par les salariés ?
Dit autrement, le fait d’avoir une monnaie nationale permet de faire payer simultanément le capital et le travail en cas de déficit extérieur, d’éviter le conflit de classe. Cette vision est d’ailleurs elle-même illusoire car les classes populaires n’ont que leur revenu en monnaie locale pour vivre alors que les riches ont toute latitude pour convertir leur patrimoine dans d’autres monnaies. Une monnaie unique à plusieurs pays est donc de facto un moyen d’exacerber les contradictions de classes que la vraie gauche ne doit pas sous-estimer... à moins de refuser de se battre pour l’appropriation de l’économie par les salariés.
Pour l’appropriation de l’économie par les salarié.e.s
C’est peut-être ici que se noue le cœur du débat. Même avec l’Union européenne, l’essentiel de la souveraineté politique reste l’échelon national. Même critiquable, nous participons à cette démocratie parce que nous pensons qu’il est encore possible d’élire une majorité de progrès. Elle devra résorber le chômage non par une accélération vaine de la croissance mais par une réduction drastique du temps de travail sans perte de salaire. Elle devra revenir sur toutes les contre-réformes des retraites et permettre à la sécurité sociale de prendre en charge 100 % des dépenses de santé. Elle engagera la transition écologique de notre économie sans perte de pouvoir d’achat pour les
salariés. Cela aura pour effet d’augmenter résolument la part des salaires, individuels comme socialisés, dans la valeur ajoutée et devra déboucher sur une remise en cause des profits et donc une appropriation des entreprises par les travailleurs.
Pourquoi donc vouloir afficher une sortie a priori de l’euro si ce n’est que pour éviter cet affrontement de classes ? Pourquoi vouloir partir avec une monnaie immédiatement dévalorisée qui va peser sur le pouvoir d’achat des classes populaires ? Pourquoi vouloir mettre la France à l’écart du reste de l’Union européenne alors qu’elle risque justement d’être le « mauvais exemple »
à suivre ?
Le Front national préconise la sortie de l’Euro pour rétablir un compromis de classe entre le salariat et la petite bourgeoisie nationale contre le capitalisme globalisé à l’image de ce que pratique aujourd’hui la Hongrie. Vision complètement réactionnaire au sens étymologique du terme. Sans douter de la sincérité progressiste des partisans de gauche de la sortie de l’euro, nous ne pouvons que nous demander ce qu’ils font dans cette galère.
Benoît
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Journées d'été des Alternatifs
A Nantes, du dimanche 6 juillet fin d'après midi au mardi 8 juillet en milieu d'après-midi, dans la continuité du grand rassemblement de Notre-Dame des Landes
Un fil conducteur, l'alternative écologique. Territoires en transition, intervention des salarié.e.s pour la reconversion d 'activités, réduction du temps de travail, transition énergétique..
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Question con : pourquoi les Alternatifs sont-ils classés dans la partie extrême-gauche ?
Ils sont une des composantes du fdg, et n'ont, à ma connaissance, jamais porté un message révolutionnaire, même avant d'être au fdg.
Ils portent bien leur nom : ce sont des "alter". Des altercapitalismes.
Ils sont une des composantes du fdg, et n'ont, à ma connaissance, jamais porté un message révolutionnaire, même avant d'être au fdg.
Ils portent bien leur nom : ce sont des "alter". Des altercapitalismes.
Pedrolito- Messages : 211
Date d'inscription : 30/04/2014
Re: Les Alternatifs
Les alternatifs ont toujours été particulièrement difficiles à définir.... Par ailleurs il faudrait aussi définir "extrême-gauche" et "message révolutionnaire".... Mais bon par souci de cohérence, comme ils sont au FdG, ok pour les déplacer.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Les Alternatifs
Prochaine réunion ouverte MERCREDI 4 JUIN à 19h30 au local 25, rue du Moulinet Paris 13e métro Tolbiac
Boissons, et friandises
Tour d’horizon politique
Présentation de la Foire à l’Autogestion 27 et 28 juin à MontreuI
Présentation des journées d’été des Alternatifs 7 et 8 juillet à Nantes
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
sylvestre a écrit:Les alternatifs ont toujours été particulièrement difficiles à définir.... Par ailleurs il faudrait aussi définir "extrême-gauche" et "message révolutionnaire".... Mais bon par souci de cohérence, comme ils sont au FdG, ok pour les déplacer.
Je suis bête et discipliné. Quand je dis "message révolutionnaire", c'est abolition de la propriété privée des moyens de production, et expropriation de la bourgeoisie.
C'était un ressenti partagé spontanément sur les zalternatifs. Je reconnais n'avoir pas suivi de près leur évolution, mais j'ai l'impression que les institutions de l'État bourgeois est un horizon indépassable pour eux (d'ailleurs si tel n'était pas le cas, ils ne seraient pas au fdg).
Pour l'EG, ce peut être compliqué et très variable. Pour faire simple : ce serait les révolutionnaires (communistes ou anarchistes).
Pedrolito- Messages : 211
Date d'inscription : 30/04/2014
Re: Les Alternatifs
Pedrolito a les idées claires: ceux qui, avec des stratégies différentes,Pedrolito a écrit:
Pour l'EG, ce peut être compliqué et très variable. Pour faire simple : ce serait les révolutionnaires (communistes ou anarchistes).
et qu'il est toujours utile de discuter, proposent l'abolition du capitalisme: MR et anars.
D'ailleurs, c'est le test de la pratique.
En 68, j'étais déjà devenu MR,
non, je devenais MR, car avec peu de théorie,
(j'ai lu "Que Faire?", grâce à une copine mao...
dans une nuit d'occupation de la Sorbonne...)
mais on apprend surtout dans l'action face aux politiciens bourgeois et leur Etat,
et nos meilleurs alliés, c'étaient les anars!
Par contre, je dois reconnaitre que j'ai perdu le fil des Alternatifs,
difficile à rencontrer...
J'en suis resté à une partie majoritaire aurait rejoint le FdG
une partie minoritaire reste anti-K et proche du NPA.
Ou y-a-t-il du nouveau ? Please, help !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Les Alternatifs
nico37 a écrit:Prochaine réunion ouverte MERCREDI 4 JUIN à 19h30 au local 25, rue du Moulinet Paris 13e métro Tolbiac
Boissons, et friandises
Tour d’horizon politique
Présentation de la Foire à l’Autogestion 27 et 28 juin à MontreuI
Présentation des journées d’été des Alternatifs 7 et 8 juillet à Nantes
à ne pas rater pour des débats respectueux et fraternels.
tipaza- Messages : 44
Date d'inscription : 07/04/2014
Re: Les Alternatifs
En résumé, certains collectifs départementaux (3 au moins) ont fait joué les statuts et n'ont donc pas rejoint le FdG local. Par ailleurs s'est doucement structuré une tendance dite Bidule qui s'approche du communisme autogestionnaire... Il faudra encore quelques années pour que tout ça se clarifie car Ensemble semble se structurer ce qui rebat les cartes... D'ailleurs, que va devenir la FASE
PARIS 13e : comment continuer ? JJB
Après une campagne municipale active, la liste Ensemble !/PG, conduite par notre camarade Jean-Claude Coqueret, obtient un peu moins de 6% des voix. Déception en regard du travail effectué, mais encouragement à persévérer
La campagne militante, notamment la présence et le porte-à-porte dans les quartiers les plus populaires (le 13è compte plus d’un tiers de logements sociaux) a montré l’importance de la présence de terrain. Reste à la pérenniser, notamment dans ces quartiers populaires et à d’autres moments que les élections.
Le brassage des thématiques sociales, notamment antiaustéritaires, et écologiques a marqué la campagne, plus que dans d’autres arrondissements. Parmi les projets à mettre en oeuvre, une coopérative d’aide à la personne, impulsée par des membre du PG, et un collectif antipub.
En revanche, l’idée d’un collectif militant non partidaire centré sur les enjeux sociaux et urbanistiques dans le 13e reste dans les limbes. A l’évidence, les enjeux électoraux mobilisent en même temps qu’ils peuvent épuiser, et diviser.
Le collectif contre le projet de Notre Dame des Landes maintient son activité, des membres des Alternatifs y sont actifs, et il regroupe, des libertaires et du NPA au PG en passant par l’Union Locale Solidaires.
Ensemble 13e, qui rassemble une bonne partie du groupe des Alternatifs, des membres de la G.A., de la Fase et des communistes unitaires, et intéresse quelques nouveaux venus en politique, s’adresse au PCF et au PG pour reconstruire un cadre unitaire avec le Front de Gauche et au delà, notamment pour les combats à venir contre le Traité transatlantique, et pour faire reculer l’extrême droite.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Communiqué d'Ensemble ! Après les résultats des élections européennes. 25 mai 2014
Les conditions de cette campagne électorale européenne, éclair et sous-médiatisée, ont contribué au triste résultat majeur de ce soir : une victoire du Front National et une forte abstention qui amplifie la crise démocratique. Le rejet des politiques en place, à l'échelle européenne et nationale, s'est largement exprimé. Le PS, seul aujourd'hui à gouverner, avec moins de 15%, subit une défaite cinglante qui contribue à délégitimer l'orientation de François Hollande et Manuel Valls.
La droite ne profite pas pour autant de cette situation (sans gommer en quoi que ce soit les différences entre droite et gauche, le cumul des scores du centre, de l’UMP, du PS et du PRG, les partis de l’alternance qui gouvernent le pays depuis la création de la Vème République, est de 45%). C’est un désaveu massif des politiques menées depuis des années tant par la droite que par la gauche et c’est le signe de la crise politique française qui va s’accélérer et le signe de la crise majeure des institutions de la Vème République qui, derrière une impression de stabilité, réduisent d’années en années la légitimité des gouvernements en place.
La très forte poussée du Front National exprime la désespérance produite par l'austérité, le surchômage, la perte de perspective commune. La progression de l'extrême droite, dangereuse et mortifère, appelle à redoubler d'efforts pour que les voies de l'alternative de gauche triomphent sur le repli, la xénophobie, l'autoritarisme.
Le Front de Gauche, malgré un résultat décevant, peut œuvrer à la refondation d'une force de transformation sociale et écologiste, seule à même d'améliorer les conditions de vie du plus grand nombre et de reprendre le chemin de l'émancipation humaine. A l'échelle européenne, les partis de la Gauche européenne progressent et en Grèce, Syriza, avec Alexis Tsipras, est le 1er parti avec 28%.
Nous nous félicitons de l'élection des députés du FDG et de la GUE ainsi que du résultat de notre candidate Myriam Martin, porte-parole d'Ensemble, qui a obtenu 5,5% en menant une belle bataille dans le grand Ouest dans un esprit fédérateur.
La dynamique autour du "Non de gauche" en 2005 contre le Traité Constitutionnel Européen comme celle autour du Front de gauche lors de la présidentielle de 2012 avec la candidature de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas au rendez-vous. Notre espace politique reste en-deçà de ses possibilités et de ce qui est nécessaire face à un gouvernement qui met la gauche à droite et la menace d'une droite extrême en embuscade. Nous appelons solennellement ce soir l'ensemble des composantes du Front de Gauche à prendre la mesure des efforts de réorganisation interne et d'ouverture à produire pour favoriser l'implication citoyenne, le respect de la diversité des sensibilités politiques, l'unité la plus large et la démocratie. Il en va de sa relance et de son attractivité. Il faut dans le même temps tendre la main à toutes celles et ceux qui, dans les mouvements sociaux, à EE-LV, au PS, au NPA, à Nouvelle Donne, chez les féministes présentes de façon autonome dans cette élection, ne se reconnaissent pas dans l'orientation gouvernementale et veulent construire une alternative sociale et écologiste.
L'heure est venue d'impulser un nouveau front large à gauche porteur de majorités alternatives.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Les Alternatifs
Merci Nico! Quelle débandade.nico37 a écrit:Il faut dans le même temps tendre la main à toutes celles et ceux qui, dans les mouvements sociaux, à EE-LV, au PS, au NPA, à Nouvelle Donne, chez les féministes présentes de façon autonome dans cette élection, ne se reconnaissent pas dans l'orientation gouvernementale et veulent construire une alternative sociale et écologiste.
L'heure est venue d'impulser un nouveau front large à gauche porteur de majorités alternatives.
Pas un mot sur la seule riposte possible,
le développement des luttes et leur convergence pour faire valser le gouvernement.
Le FdG était déjà tellement "large" qu'il a fait la part belle
aux politiciens totalement oportunistes,
rassemblés sur un programme bourgeois
(voir détails dans ma signature),
Maintenant, "Ensemble", ne comprenant rien
du dégoût des travailleurs envers la lutte des places,
veut qu'il soit encore plus "large",
avec politiciens encore plus sinécuristes !
Mais il est compréhensible que "Ensemble" propose encore plus de compromis,
avec des caciques EE-LV, PS ou Nouvelle Donne,
puisque leurs dirigeants Autain, porte-parole "Ensemble" et Asensi, patron de la FASE,
sont bien alliés avec l'UMP pour la soupe dans une agglo...
http://npa2009.org/content/tremblay-sevran-93-etrange-compromission-politique.
De vrais éclaireurs de la guerre des places!
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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