Soutien à la grève des postiers des Hauts-de-Seine

[Byrrh]

La grève chez les postiers des Hauts-de-Seine vient d'atteindre son cinquantième jour. Pour une bonne partie d'entre eux, la paie sera de zéro euro.

Pour leur permettre de tenir, les soutiens financiers sont incontournables. Une caisse de solidarité existe : envoyez vos chèques à SUD Poste 92 - 51 rue Jean-Bonal - 92250 La Garenne-Colombes, à l’ordre de SUD Poste 92, en mentionnant « Solidarité grévistes » au dos.

Blog de la grève : http://grevedespostiersdu92.tumblr.com
Facebook : sudposte hauts de seine
Chaîne youtube : greveptt@gmail.com

[Byrrh]

Je renouvelle mon annonce concernant la caisse de solidarité des grévistes de La Poste dans le 92.

Alors que ce mouvement a dépassé les 100 journées de grève, alors que se multiplient les menaces de licenciement et les intimidations de la direction, la solidarité financière est plus que jamais nécessaire. Merci pour eux.

[Byrrh]

Aux dernières nouvelles, quatre postiers grévistes, qui étaient convoqués aujourd'hui à la Sûreté territoriale, ont été placés en garde à vue ! Le but de la direction est de judiciariser le conflit pour pouvoir licencier plus facilement les délégués syndicaux.

Les militants sont retenus au commissariat parisien du 3, rue Riquet (M° Riquet, ligne 7). Les grévistes appellent à un rassemblement devant le commissariat à 18h30.

La pétition de soutien au mouvement : http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/sud-poste-92-apr%C3%A8s-trois-mois-de-gr%C3%A8ve-soutenons-les-postiers-du-92

Et, toujours, la caisse de grève qui n'attend que vos dons : chèques à envoyer à SUD Poste 92, 51 rue Jean Bonal, 92250 La Garenne-Colombes, ordre : SUD Poste 92, mention « solidarité grévistes » au dos.

[Byrrh]

Communiqué du NPA :

Communiqué du NPA. Quatre syndicalistes postiers en garde à vue

Quatre des cinq postiers grévistes des Hauts-de-Seine, Gaël Quirante, Brahim Ibrahimi, Dalila Ben Farhat, et Mohamed Ziani, convoqués ce matin à la brigade de la Sûreté territoriale de Paris, ont été placés en garde à vue, malgré un rassemblement de soutien de plusieurs centaines de personnes.
Le NPA s'indigne de cette décision scandaleuse. Les postiers et postières du 92 sont en grève depuis plus de 110 jours pour la titularisation des salariés précaires et contre les suppressions d'emplois. Des revendications totalement légitimes, alors que la Poste bénéficie de millions d'euros de subventions publiques au titre des « emplois aidés ».
Une fois plus, le gouvernement Hollande-Valls et le ministère de la Justice de Christiane Taubira montrent leur engagement aux côtés du patronat et de la répression. Un pas supplémentaire est encore franchit dans la criminalisation des mouvements sociaux.
Le NPA demande l'arrêt immédiat de toutes les poursuites contre les syndicalistes et réaffirme sa pleine solidarité avec les grévistes des Hauts-de-Seine.
Le soutien de l'ensemble des organisations politiques et syndicales est nécessaire.
Si la garde a vue se poursuit les grévistes et leurs soutiens appellent a un rassemblement devant les locaux de la sûreté territoriale a 18h30 3/5 rue Riquet Paris 19ème.

Montreuil, le 21 mai 2014

[verié2]

Ce matin, pas loin de 300 personnes à 8 h devant le siège de la Sûreté, rue Riquet, 19ème. Ambiance très combative, avec prises de parole des quatre postiers convoqués et d'Olivier Besancenot, très applaudi. La police, qui ne s'attendait sans doute pas à une mobilisation aussi importante, a dépêché... vers 9 h une escouade de robots-cops qui ont pris position devant l'entrée, au cas où la foule tenterait d'envahir les lieux.

Les 4 camarades sont en garde à vue. Interrogatoires avec leurs avocat(e)s. Plusieurs dizaines de personnes restent sur place, d'autres dans le quartier. Nouveau rassemblement prévu à 17 h h toujours 3, rue Riquet, Métro Riquet.
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A noter : on ne voyait pratiquement que des badges et drapeaux Sud et NPA. Pas un badge CGT. Quelques militants d'autres orgas sont venus individuellement, notamment un (ou plusieurs ?) copains de LO, mais les autres orgas n'avaient visiblement pas mobilisé. Dommage.

[Gaston Lefranc]

Le rassemblement est à 18h30 ce soir

Tract NPA: http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/2014_05_21%20tract%20GAV%20poste.pdf

PARIS, 21 mai 2014 (AFP) - Quatre militants de SUD-PTT de La Poste ont été placés en garde à vue mercredi à Paris, a-t-on appris auprès du syndicat, une source policière précisant qu'ils sont soupçonnés de "violences volontaires en réunion".

Dans le cadre d'un mouvement de grève qui dure depuis plus de trois mois à La Poste dans les Hauts-de-Seine, ces syndicalistes ont occupé à plusieurs reprises des locaux de l'entreprise, dont le siège. Mais, selon SUD, il n'y a eu aucune violence.

"Nous n'avons aucune idée du motif de la garde à vue", avait déclaré dans la matinée à l'AFP Nicolas Galépidès, représentant du syndicat, qui se trouvait devant le commissariat du 19e arrondissement où cinq militants avaient été convoqués.

Selon une source policière, quatre de ces militants ont été placés en garde à vue et un a été simplement entendu pour "violences volontaires en réunion et dégradations volontaires de biens privés dans le cadre de l'occupation" de locaux de LaPoste.

Plusieurs dizaines de militants avaient occupé le siège du groupe rue de Vaugirard mi-février ou les locaux de la direction départementale de La Poste.

Lors de l'occupation du siège, les militants ont forcé l'accès principal du bâtiment et violenté les agents de sécurité du site et le responsable de la sûreté de La Poste, selon la source policière. Lors d'une autre action quelques jours plus tard, le rideau de fer de La Poste a été dégradé et des heurts ont eu lieu avec les vigiles.

Le 23 février, le responsable de la sûreté et sept vigiles ont porté plainte, le groupe portant aussi plainte pour dégradations.

Par ces actions, les militants SUD entendaient "demander à la direction des engagements écrits (...) sur l'arrêt des suppressions d'emplois, l'embauche des contrats précaires et une prime de vie chère".

Le mouvement de grève, qui selon SUD a entraîné des retards de courrier, avait débuté fin janvier à la plateforme de Rueil-Malmaison, et s'était propagé ensuite dans plusieurs autres villes des Hauts-de-Seine (La Garenne-Colombes, Bois-Colombes, Courbevoie, Gennevilliers, Asnières).

Les taux de grévistes ont été en moyenne de 3 à 4% depuis le début du mouvement (un peu plus ce mercredi avec 6,85%), selon La Poste.

L'entreprise a souligné à plusieurs reprises avoir reçu les grévistes pour des discussions sur la base de leur préavis. Plus de 30 audiences ont eu lieu, et dix protocoles d'accord ont été présentés.

[verié2]

Le rassemblement est à 18h30 ce soir

Les copains avaient l'air de dire qu'il valait mieux arriver avant à partir de 17 H. Mais, si c'est l'heure officielle annoncée...

[Roseau]

Arrêt immédiat des poursuites contre les postiers du 92 !

Après 113 jours de grève, voilà à quoi ont droit les postiers grévistes du 92 : Une convocation à la Sûreté territoriale et 4 gardes à vue sur 5.

Malgré un rassemblement de solidarité de plusieurs centaines de personnes, c’est la criminalisation des syndicalistes en lutte qui a primé sur l’écoute de leurs revendications.

Nous, organisations politiques, syndicales et associatives, membre du collectif de soutien et contre la répression 92, demandons l’arrêt immédiat des poursuites à l’encontre des syndicalistes et des grévistes et réitérons notre soutien avec leur mobilisation et leurs revendications.

Nous appelons d’ores et déjà au rassemblement ce soir, 18h30, devant les locaux de la sûreté territoriale à 18h30 3/5 rue Riquet Paris 19ème.

Nanterre, le 21 mai 2014.

Solidaires 92, FSU 92, NPA 92, PCF 92, Gauche Citoyenne 92, PG 92

[Gaston Lefranc]

Les camarades ont été libérés peu après 20h. Ce soir, rassemblement sous une pluie battante de 200 personnes déterminées, principalement NPA et Solidaires. Prise de paroles.
Slogans : "libérez nos camarades", "vigiles, police, répression, et hop tout ça à la poubelle", "police partout, justice nulle part"

[verié2]

principalement NPA et Solidaires

A la seconde manif, celle du soir, qui ne réunissait pas exactement les mêmes participants, il y a avait quand même quelques militants de LO, dont des postiers, avec badge, et une camarade de LO a pris la parole pour apporter sa solidarité. Il y avait aussi quelques militants du PCF du quartier, mais sans badge ni drapeau distinctif.

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