Pour un "week-end de révolte de gauche"
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Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Il y a en partie une question de "prophétie auto réalisatrice" : quand on pense qu'on est perdant d'avance, on a tendance a abandonner rapidement le combat. C'est vrai de la classe ouvriére comme de ses "avant gardes" plus ou moins autoproclamées. C'est pour ça que LO n'a pas TOTALEMENT tord quand elle parle de "confiance". Mais la confiance est un état trés incertain : il est trés facile de "perdre la confiance" (et c'est au contraire un travail de longue haleine que de la conquérir) Alors non, la manifestation en question n'est pas a elle seule "l'amorce d'une offensive de classe". Mais il faut poser la question autrement : comment cette manif s'inscrit dans la question de la contre offensive nécessaire". Alors le lendemain de la manif, on verra bien quel bilan on peut en tirer, et quelle perspective on peu alors amorcer. Quand a LO, c'est comme tous les gauchistes : ils fonctionnent en circuit fermé... De plus en plus fermé, hélas !En ce qui concerne "l'amorce d'une "offensive de classe"", il y a peu chances, certes. Mais on ne peut rien négliger et on a parfois des surprises. Souviens-toi : LO en a eu certaines en mai 68...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
et la c gt
03 avril 2014 le monde du jour
Confusion à la CGT autour de la marche contre l’austérité du 12 avril
La CGT ne participera pas à la "marche contre l'austérité" organisée par plusieurs formations de la gauche de la gauche – Front de gauche, Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Ensemble, Alternative libertaire, etc. – le 12 avril à Paris. Dans une réaction aux élections municipales, diffusée mercredi 2 avril, où elle affirme que "les réponses apportées par le président de la République sont en total décalage avec les enjeux qui sont devant nous", elle appelle les salariés à "agir et manifester pour le progrès social le 4 avril et le 1er mai".
Le 4 avril, Thierry Lepaon, son secrétaire général, participera à Bruxelles à une "euro-manifestation" organisée par la Confédération européenne des syndicats (CES), à laquelle sont attendues 50 000 personnes. Le "patron" de la CGT défilera aux côtés de son homologue de la CFDT, Laurent Berger, et des représentants des organisations françaises membres de la CES – FO, CFTC, UNSA – ainsi que de la FSU. Les syndicats reconnaissent qu'il a été difficile de mobiliser pour cette initiative. "Il s'agit d'une mobilisation essentiellement militante", dit-on à la CGT.
Bien résolue à ne pas mélanger les genres depuis qu'en 2001, Bernard Thibault, alors secrétaire général de la CGT, avait rompu les derniers liens privilégiés avec le Parti communiste, la centrale cégétiste est fidèle à sa ligne. Elle avait déjà refusé, en 2013, de s'associer à la marche de Jean-Luc Mélenchon pour "une révolution fiscale". Mais il y a un gros cactus. Dans l'appel de 200 personnalités, publié par L'Humanité du 2 avril, en faveur de cette "marche contre l'austérité" figurent – aux côtés de nombreux syndicalistes de Solidaires et de la FSU et de deux militants de FO – 36 responsables cégétistes. Et non des moindres. On y retrouve deux anciens secrétaires généraux de la CGT, Georges Séguy et Bernard Thibault, des militants d'entreprises "en lutte" (Mory-Ducros, Fralib, Conti, Prestalis). Parmi les signataires – il va sans dire, à titre personnel – apparaissent surtout plusieurs secrétaires généraux de fédérations CGT – Equipement-environnement, Union générale des fédérations de fonctionnaires, industries chimiques, Fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication, services publics – de quelques unions départementales (Ariège, Pas-de-Calais, Seine-Saint-Denis, Haute-Garonne) ou encore de l'union régionale d'Ile-de-France.
Des responsables de fédérations, comme les finances, l'agroalimentaire, les spectacles, qui sont souvent dans l'opposition à la direction confédérale, s'inscrivent dans cette démarche sur fond de sourde contestation de Thierry Lepaon. Le 6 mars, l'union départementale CGT de Paris s'est alarmée après des propos du "patron" de la CGT au Nouvel économiste où il assurait qu'"il n'existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronat. L'entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés. Ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l'intérêt de leur communauté".
Dans un texte, adopté à l'unanimité, l'UD de Paris estime que "ces déclarations remettent en cause les fondements mêmes de la CGT". Elle interpelle Thierry Lepaon sur "sa conception du mandat de secrétaire général confédéral". "Ce type de démarche peut-il perdurer ?", interroge-t-elle, en réaffirmant que "le salariat n'a aucun intérêt commun avec le capital" et en soulignant que "le pacte de responsabilité n'est ni amendable ni négociable, il doit être retiré".
Mardi 1er avril, lors de la réunion de la commission exécutive de la CGT, Thierry Lepaon, dans une intervention que Le Monde s'est procurée, est revenu sur le sujet. Il a d'abord estimé qu'il fallait prendre "un peu de temps et de recul" pour tirer les enseignements des élections municipales et de la nomination de Manuel Valls à Matignon. "Ne brûlons pas l'étape de l'analyse", a-t-il lancé, en mettant en avant "quatre mots clé": l'abstention "populaire"; la "sanction d'ampleur" contre François Hollande et la "droitisation"; et, "quatrième phénomène": "Il y avait un espace à gauche de la gauche pour essayer de faire mesurer qu'il était possible dans notre pays d'avoir une gauche différente que celle qui exerce le pouvoir. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle n'a pas recueilli des suffrages à la hauteur des espérances que l'on pouvait peut-être attendre ici ou là".
S'inquiétant de la "montée des positionnements individuels, au détriment d'un positionnement collectif", Thierry Lepaon a souligné que "les organisations ont besoin d'autonomie, de réflexion, d'action, de positionnement mais on a besoin aussi de responsabilité et de cohérence". Et le "patron" de la CGT a enchaîné à propos de la manifestation du 12 avril : "Je me mets à la place des gens qui vont regarder la télévision le soir du 12 avril, qui vont voir des banderoles et des drapeaux CGT dans le cortège et qui auront entendu Thierry Lepaon sur RTL ou vu sur France 2 [où il doit s'exprimer le 10 avril] dire : 'la CGT n'appelle pas à la manifestation'. Je pense qu'on ajoute à la confusion et que des camarades se réfugient derrière le syndicat, la CGT, pour ne pas s'engager politiquement."
"C'est plus facile sans doute, a poursuivi Thierry Lepaon, dans des périodes d'y aller avec un autocollant CGT qu'un autre. Mais la CGT, ce n'est pas le rempart pour se masquer, il faut assumer ses engagements. Il faut que chacun et chacune, en tant que citoyen, puisse dire ce qu'il pense, afficher tout ce qu'il a envie d'afficher, mais surtout, faisons attention à notre organisation qui peut se sentir ou être fragilisée. Notre rapport au politique, dans cette période, est un peu trouble dans la tête de certains camarades". Il y a en effet fort à craindre que ce trouble fragilise encore la CGT pendant quelque temps.
Confusion à la CGT autour de la marche contre l’austérité du 12 avril
La CGT ne participera pas à la "marche contre l'austérité" organisée par plusieurs formations de la gauche de la gauche – Front de gauche, Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Ensemble, Alternative libertaire, etc. – le 12 avril à Paris. Dans une réaction aux élections municipales, diffusée mercredi 2 avril, où elle affirme que "les réponses apportées par le président de la République sont en total décalage avec les enjeux qui sont devant nous", elle appelle les salariés à "agir et manifester pour le progrès social le 4 avril et le 1er mai".
Le 4 avril, Thierry Lepaon, son secrétaire général, participera à Bruxelles à une "euro-manifestation" organisée par la Confédération européenne des syndicats (CES), à laquelle sont attendues 50 000 personnes. Le "patron" de la CGT défilera aux côtés de son homologue de la CFDT, Laurent Berger, et des représentants des organisations françaises membres de la CES – FO, CFTC, UNSA – ainsi que de la FSU. Les syndicats reconnaissent qu'il a été difficile de mobiliser pour cette initiative. "Il s'agit d'une mobilisation essentiellement militante", dit-on à la CGT.
Bien résolue à ne pas mélanger les genres depuis qu'en 2001, Bernard Thibault, alors secrétaire général de la CGT, avait rompu les derniers liens privilégiés avec le Parti communiste, la centrale cégétiste est fidèle à sa ligne. Elle avait déjà refusé, en 2013, de s'associer à la marche de Jean-Luc Mélenchon pour "une révolution fiscale". Mais il y a un gros cactus. Dans l'appel de 200 personnalités, publié par L'Humanité du 2 avril, en faveur de cette "marche contre l'austérité" figurent – aux côtés de nombreux syndicalistes de Solidaires et de la FSU et de deux militants de FO – 36 responsables cégétistes. Et non des moindres. On y retrouve deux anciens secrétaires généraux de la CGT, Georges Séguy et Bernard Thibault, des militants d'entreprises "en lutte" (Mory-Ducros, Fralib, Conti, Prestalis). Parmi les signataires – il va sans dire, à titre personnel – apparaissent surtout plusieurs secrétaires généraux de fédérations CGT – Equipement-environnement, Union générale des fédérations de fonctionnaires, industries chimiques, Fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et de la communication, services publics – de quelques unions départementales (Ariège, Pas-de-Calais, Seine-Saint-Denis, Haute-Garonne) ou encore de l'union régionale d'Ile-de-France.
Des responsables de fédérations, comme les finances, l'agroalimentaire, les spectacles, qui sont souvent dans l'opposition à la direction confédérale, s'inscrivent dans cette démarche sur fond de sourde contestation de Thierry Lepaon. Le 6 mars, l'union départementale CGT de Paris s'est alarmée après des propos du "patron" de la CGT au Nouvel économiste où il assurait qu'"il n'existe à la CGT aucune opposition de principe face au patronat. L'entreprise est une communauté composée de dirigeants et de salariés. Ces deux populations doivent pouvoir réfléchir et agir ensemble dans l'intérêt de leur communauté".
Dans un texte, adopté à l'unanimité, l'UD de Paris estime que "ces déclarations remettent en cause les fondements mêmes de la CGT". Elle interpelle Thierry Lepaon sur "sa conception du mandat de secrétaire général confédéral". "Ce type de démarche peut-il perdurer ?", interroge-t-elle, en réaffirmant que "le salariat n'a aucun intérêt commun avec le capital" et en soulignant que "le pacte de responsabilité n'est ni amendable ni négociable, il doit être retiré".
Mardi 1er avril, lors de la réunion de la commission exécutive de la CGT, Thierry Lepaon, dans une intervention que Le Monde s'est procurée, est revenu sur le sujet. Il a d'abord estimé qu'il fallait prendre "un peu de temps et de recul" pour tirer les enseignements des élections municipales et de la nomination de Manuel Valls à Matignon. "Ne brûlons pas l'étape de l'analyse", a-t-il lancé, en mettant en avant "quatre mots clé": l'abstention "populaire"; la "sanction d'ampleur" contre François Hollande et la "droitisation"; et, "quatrième phénomène": "Il y avait un espace à gauche de la gauche pour essayer de faire mesurer qu'il était possible dans notre pays d'avoir une gauche différente que celle qui exerce le pouvoir. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle n'a pas recueilli des suffrages à la hauteur des espérances que l'on pouvait peut-être attendre ici ou là".
S'inquiétant de la "montée des positionnements individuels, au détriment d'un positionnement collectif", Thierry Lepaon a souligné que "les organisations ont besoin d'autonomie, de réflexion, d'action, de positionnement mais on a besoin aussi de responsabilité et de cohérence". Et le "patron" de la CGT a enchaîné à propos de la manifestation du 12 avril : "Je me mets à la place des gens qui vont regarder la télévision le soir du 12 avril, qui vont voir des banderoles et des drapeaux CGT dans le cortège et qui auront entendu Thierry Lepaon sur RTL ou vu sur France 2 [où il doit s'exprimer le 10 avril] dire : 'la CGT n'appelle pas à la manifestation'. Je pense qu'on ajoute à la confusion et que des camarades se réfugient derrière le syndicat, la CGT, pour ne pas s'engager politiquement."
"C'est plus facile sans doute, a poursuivi Thierry Lepaon, dans des périodes d'y aller avec un autocollant CGT qu'un autre. Mais la CGT, ce n'est pas le rempart pour se masquer, il faut assumer ses engagements. Il faut que chacun et chacune, en tant que citoyen, puisse dire ce qu'il pense, afficher tout ce qu'il a envie d'afficher, mais surtout, faisons attention à notre organisation qui peut se sentir ou être fragilisée. Notre rapport au politique, dans cette période, est un peu trouble dans la tête de certains camarades". Il y a en effet fort à craindre que ce trouble fragilise encore la CGT pendant quelque temps.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
C'est peut-être un bon signe.
Dès que la mobilisation atteint un certain degré,
les politiciens et les bureaucrates craignent pour leur plan de carrière
ou leur situation aménagée par l'Etat bourgeois.
Les militants CGT, eux, dans leur majorité,
contrairement aux pontes syndicaux,
conçoivent le syndicalisme comme une opposition au patronat.
Donc le plus nombreux possible, le plus fort possible, le 12, contre le patronat, son gouvernement, son Etat.
Dès que la mobilisation atteint un certain degré,
les politiciens et les bureaucrates craignent pour leur plan de carrière
ou leur situation aménagée par l'Etat bourgeois.
Les militants CGT, eux, dans leur majorité,
contrairement aux pontes syndicaux,
conçoivent le syndicalisme comme une opposition au patronat.
Donc le plus nombreux possible, le plus fort possible, le 12, contre le patronat, son gouvernement, son Etat.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Comment faire entendre nos propres mots d'ordre alors que Besancenot signe l'appel du 12 avril, un appel on ne peut plus réformiste sur le terrain et les perspectives politiques du PG ?!Duzgun :
Tout l'enjeu malgré ça va être de faire apparaître un pôle anticapitaliste conséquent avec les formations d'extrême gauche qui seront présentes (NPA, AL...), pour justement se faire entendre sur nos propres mots d'ordres et pas sur ceux de l'appel unitaire qui comme toujours est faible.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
C'est peut-être un bon signe.
Dès que la mobilisation atteint un certain degré,
les politiciens et les bureaucrates craignent pour leur plan de carrière
ou leur situation aménagée par l'Etat bourgeois.
C'est sur qu'ils sont tous terrorisés par l'émergence possible d'une vraie gauche à 100%;
et que les patrons sont en train de planquer leur fric pour se protéger de la menace d'expropriation qui gronde derrière Melenchon, Pierre Laurent, Clémentine Autain et autres tenants de la gauche" radicale".
Le Paon et tous les sbires syndicaux doivent sûrement tenter de freiner une offensive d'une telle envergure pour reconstituer un vrai "pôle de gauche".
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Ce n'est pas les politiciens du FdG que craint Le Paon,
mais que les coups redoublés du gouvernement MEDEF
finissent par provoquer une explosion sociale.
Et comme ils l'ont fait à l'automne 2010,
les bureaucrates syndicaux prennent distance.
mais que les coups redoublés du gouvernement MEDEF
finissent par provoquer une explosion sociale.
Et comme ils l'ont fait à l'automne 2010,
les bureaucrates syndicaux prennent distance.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Si on ne pèse "pas grande chose" il faut travailler pour peser.ottokar a écrit:Après, quand on ne pèse pas grand chose, on a toujours le choix entre les deux attitudes : y aller parce qu'on discute mieux dedans que dehors, ou ne pas y aller pour ne pas contribuer à construire quelque chose qui, si ça marche, n'ira pas dans notre sens commun.
Mais si après avoir travaillé beaucoup on pèse de moins en moins, peut-être l'attitude de ne pas "aller dans le sens des autres" (tout en allant dans le propre), de marcher séparés avec un objectif qui n'est pas si mal celui de dénoncer la politique d'Hollande, n'est que continuer a creuser son propre trou. Cela me rappelle des souvenirs ce truc là...
Barbarossa est allé a Canossa forcé et la cordé au cou parce que c'était le pas nécessaire pour mettre le Pape à la raison.
LO sait plus que les autres mais les autres ne le savent pas (ou plus). On peut toujours attendre Godot, mais cela fait un demi siècle qu'il ne se pointe pas. Je crains en plus que le jour qu'il s'y pointe, il ne me reconnaisse pas, tant j'ai changé et tant d'occasions de le rencontrer se sont produites.
C'est vrai que c'est lassant d'attendre toujours en ne rien voir venir, se faire cocufier par les autres partis, voir toute sorte de manœuvres et avaler des couleuvres de tous calibres, mais si mobilisation il y a autant y être.
En tout cas LO on le remarque de moins en moins, c'est peut-être une raison pour ne pas y aller, personne ne s'en rendra compte...mais c'est cela une raison politique?
J'ai l'impression que de plus que la "politique" de l’isolement fait les preuves éclatantes de sa faillite de plus que l'on s'enfonce là dedans. C'est la preuve par mille que cela va finir et j'espère pas de manière par trop "éclatante".
Allez-y! Vous ne perdez rien, vous ne serez pas trop remarqués et peut-être des gens parmi les participants sortiront avec une meilleure image de vous. Snober à tout bout de champ rend une image hautaine de "je suis propre, je sais tout, et je ne me mêle pas avec les pourris" qui est un peu....choquante, incompréhensible pour la grande majorité des gens qui s'occupent encore de LO.
Perso, je ne comprends plus votre "politique" depuis un moment...c'est vrai, moi...mais tout de même, les autres.
Faites un effort, hélas, il n'y a rien d'autre.
Si j'y vais? Seulement si vous y allez, autrement, tout seul, cela n'a pas de sens d'appuyer les autres, mais un pôle réellement contre la politique d'Hollande, cela vaut le déplacement.
Ce que ça va barder et il faut faire quelque chose. Pas ce que vous faites, cela ne marche pas hélas.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
LO sait plus que les autres mais les autres ne le savent pas (ou plus). On peut toujours attendre Godot, mais cela fait un demi siècle qu'il ne se pointe pas. Je crains en plus que le jour qu'il s'y pointe, il ne me reconnaisse pas, tant j'ai changé et tant d'occasions de le rencontrer se sont produites.
C'est vrai que c'est lassant d'attendre toujours en ne rien voir venir,
Que LO aille ou pas renforcer "l'espoir de gauche", ça ne changera pas grand chose, sinon rien, à ce qui émergera de cette petite affaire.
Tu as raison de dire que "c'est lassant d'attendre toujours en ne rien voir venir".
En effet, ras le bol de ces reculs permanents, de ces montées réactionnaires, de ces coups qui ne sont pas rendus à la bourgeoisie qui cogne en utilisant les différentes variantes de gouvernement à sa botte.
Mais aller renforcer les illusions électoralistes et l'idée d'une alternance possible d'une vraie gauche, non merci.
Il ne s'agit pas d'attendre Godot mais de préparer l'avenir en comprenant que quelques agitations politicardes ou médiatiques ne renforcent pas le camp ouvrier, mais au contraire affaiblissent davantage la conscience de classe.
La classe ouvrière, ce n'est pas "la gauche" (même vraie et à 100%) et "la gauche" (même de gauche et radicale, ce n’est pas la classe ouvrière.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Ah LO a participé il y a peu à la même chose avec le FdG. Mais là c'est pas bon... Normal, ça, la proposition vient du NPA...
Souvent LO varie, bien fol qui s'y fie...
Souvent LO varie, bien fol qui s'y fie...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Je ne vois pas en quoi ça empêche de faire entendre nos propres mots d'ordres.alexi a écrit:Comment faire entendre nos propres mots d'ordre alors que Besancenot signe l'appel du 12 avril, un appel on ne peut plus réformiste sur le terrain et les perspectives politiques du PG ?!Duzgun :
Tout l'enjeu malgré ça va être de faire apparaître un pôle anticapitaliste conséquent avec les formations d'extrême gauche qui seront présentes (NPA, AL...), pour justement se faire entendre sur nos propres mots d'ordres et pas sur ceux de l'appel unitaire qui comme toujours est faible.
Et faire entendre nos propres mots d'ordres va justement être l'enjeu, j'espère que tu es d'accord avec ça?
Par ailleurs, l'appel n'est pas bon, comme tous les appels unitaires, mais il est largement meilleur que tous les divers appels lancés par le FDG (et au moins il est contre le pacte de responsabilité), et en particulier celui sur la fiscalité que LO était allé jusqu'à signer pour figurer dans le carré de tête aux côtés des Mélenchon, Laurent et cie...
De toute façon le contenu de l'appel a peu d'importance, ce qui est important c'est d'être capable de mettre un maximum de monde dans la rue et de pouvoir s'appuyer sur une dynamique du mouvement réel. Pas de faire de l'électoralisme hors-sol comme certains...
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Duzgun a écrit:Je ne vois pas en quoi ça empêche de faire entendre nos propres mots d'ordres.alexi a écrit:Comment faire entendre nos propres mots d'ordre alors que Besancenot signe l'appel du 12 avril, un appel on ne peut plus réformiste sur le terrain et les perspectives politiques du PG ?!Duzgun :
Tout l'enjeu malgré ça va être de faire apparaître un pôle anticapitaliste conséquent avec les formations d'extrême gauche qui seront présentes (NPA, AL...), pour justement se faire entendre sur nos propres mots d'ordres et pas sur ceux de l'appel unitaire qui comme toujours est faible.
Et faire entendre nos propres mots d'ordres va justement être l'enjeu, j'espère que tu es d'accord avec ça?
Par ailleurs, l'appel n'est pas bon, comme tous les appels unitaires, mais il est largement meilleur que tous les divers appels lancés par le FDG (et au moins il est contre le pacte de responsabilité), et en particulier celui sur la fiscalité que LO était allé jusqu'à signer pour figurer dans le carré de tête aux côtés des Mélenchon, Laurent et cie...
De toute façon le contenu de l'appel a peu d'importance, ce qui est important c'est d'être capable de mettre un maximum de monde dans la rue et de pouvoir s'appuyer sur une dynamique du mouvement réel. Pas de faire de l'électoralisme hors-sol comme certains...
L'enjeu est bien la question de la recherche d'une dynamique sociale, seule apte à faire reculer le capital et son gouvernement.
De ce point de vue la lutte des classes ne suit pas le chemin de ces diverses manifs du FdG ou là plus large.
Par contre il est utile d'y être .
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Copas a écrit:Ah LO a participé il y a peu à la même chose avec le FdG. Mais là c'est pas bon... Normal, ça, la proposition vient du NPA....
A mon avis, si la proposition venait du NPA seul, LO n'y aurait pas été parce que l'extrême gauche seule ne pèse plus assez pour en faire un week-end de luttes. Il y a eu des initiatives extrême-gauche seule dans l'après 68, mais ça, c'était avant... La proposition du NPA n'avait de sens que si le PC la reprenait.
Le problème n'est pas que l'idée originale vienne du NPA (qui le sait aujourd'hui à part toi et moi ?) le problème est que cela apparaît comme une proposition Mélenchon - Laurent, à fortes connotations électorales, ce qui était moins le cas en décembre avec la TVA. Si les syndicats y avaient été cela aurait peut-être été différent.
Mais encore une fois, y aller ou pas est une question tactique et les deux postions peuvent se justifier, en pesant le pour et le contre. Pour LO, visiblement le contre l'a emporté. Pas de quoi en faire un fromage.
ottokar- Messages : 196
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Ha ha ha !cela apparaît comme une proposition Mélenchon - Laurent, à fortes connotations électorales, ce qui était moins le cas en décembre avec la TVA.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Tout d'abord, j'ai un probléme : en quoi cet appel est un appel "on ne peut plus réformiste" ? je le remet ici pour que tu me rappelle quelles sont les passages qui se placent "sur les perspectives du PG" Car les perspectives du PG, c'est une solution uniquement électoraliste (alors que nous "c'est dans la rue (et les boites) que ça se passe) L'appel n'en dit rien. Evidememnt, il n'a rien de "révolutionnaire", puisqu'il s'adresse a l'ensemble du mouvement ouvrier. Tu aura remarqué je pense que la quasi totalité du mouvement ouvrier n'est pas révolutionnaire ? Mais dans un contexte de mobilisation, les révolutionnaires peuvent ils faire leur campagnes sur leur propre mot d'ordre ? Ta position est totalement défaitistealexi a écrit:Comment faire entendre nos propres mots d'ordre alors que Besancenot signe l'appel du 12 avril, un appel on ne peut plus réformiste sur le terrain et les perspectives politiques du PG ?!Duzgun :
Tout l'enjeu malgré ça va être de faire apparaître un pôle anticapitaliste conséquent avec les formations d'extrême gauche qui seront présentes (NPA, AL...), pour justement se faire entendre sur nos propres mots d'ordres et pas sur ceux de l'appel unitaire qui comme toujours est faible.
Voila l'appel : en quoi est il "électoraliste" ? Il l'est beaucoup moins que la politique réelle de lo, en tout cas...
Maintenant ça suffit ! Marchons contre l’austérité pour l’égalité, et le partage des richesses.
Nous n’en pouvons plus de voir la droite et l’extrême-droite battre le pavé avec leurs cortèges de haine de l’autre, d’intolérance, de racisme, de sexisme, d’homophobie et d’intégrisme.
En France, comme dans toute l’Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité imposées par la Commission européenne, François Hollande et le gouvernement pour satisfaire les marchés financiers nourrissent ce climat malsain. Les conséquences sont là : services publics démantelés, acquis sociaux mis à mal… Le chômage monte, la précarité s’étend, les jeunes galèrent, les salaires et les retraites sont en berne. Les inégalités se creusent tandis que les grandes entreprises versent aux actionnaires des dividendes insolents. Partout ces politiques provoquent indignations, colères et désespoirs. Elles nous révoltent.
Elles s’accompagnent du recul général des droits : à l’éducation, à l’emploi, à un revenu décent, à la santé, à un logement stable et décent… Les inégalités d’emploi et de rémunération attaquent plus durement les droits des femmes et des migrants. La répression s’abat sur les sans papiers, les Roms, les plus précaires, et ceux qui les défendent. Alors que des choix politiques résolument à gauche devraient s’imposer face à la crise, les renoncements du gouvernement devant les exigences du Medef et de la droite en matière sociale, environnementale, familiale, et sur le droit de vote des étrangers… scandalisent.
Avec l’assentiment enthousiaste du Medef, le président de la République veut désormais faire du « pacte de responsabilité » le cœur de sa politique. Au patronat, il octroie 35 milliards d’allègement de cotisations. Qui peut croire que ce nouveau cadeau permettra de lutter contre le chômage ?
Devant un Medef qui refuse de s’engager sur des créations d’emplois, le gouvernement Ayrault s’engage, lui, à réduire les dépenses publiques de 50 milliards d’euros. Dans la ligne de mire, la sécurité sociale et les services publics. Mais ce sont aussi les collectivités territoriales asphyxiées, les associations étouffées, la culture sacrifiée. Ce n’est décidément pas cela que nous voulions, nous qui, par millions, avons contribué à chasser Sarkozy.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
L'appel est "clair" autant qu'un appel qui ne sera pas suivi des conséquences et qui vient tout juste avant des élections peut l'être (seul but certain des certains des "appelants") .
Je trouve plus tactique d'y aller y dire ce qu'il y a à dire avec force. Que cela s'entend donc et partout si possible.
Le problème est de le dire avec qui...
Le NPA? Oui, peut-être, manque d'autre chose.
Le PG? Il y a parmi leurs (vieux) militants des gens qui croient encore.
Le PC? On trouvera quelques dissidents meurtris et fâchés (pour un moment) avec leur direction.
Mais, suivront-ils une voie indépendante ou feront-ils les groupies de leurs indécrottables, indéboulonnables et souvent opportunistes leaders? Ca, c'est plus difficile à croire.
Ou plus difficile à "constituer", plus encore si ceux qui pourraient apporter une autre perspective se défilent du défilé.
Bref, c'était une question tactique.
Hélas, certaines "tactiques" empêchent toute possible tactique politique à niveau national.
J'ai connu cela et cela a donné une bonne image de notre "conséquence", mais notre réel sectarisme politique nous a mené, sans sursauts, sans faire des vagues, sans participer vraiment à la vie politique de notre temps à une dissolution honteuse passée totalement inaperçue pour les masses, pour les travailleurs.
Les mêmes que pour nous constituaient le facteur principal de notre politique.
Pero nadie escarmienta en cabeza ajena. Il faudra que les gens se cassent encore la tête sur le même rocher, hélas.
Je trouve plus tactique d'y aller y dire ce qu'il y a à dire avec force. Que cela s'entend donc et partout si possible.
Le problème est de le dire avec qui...
Le NPA? Oui, peut-être, manque d'autre chose.
Le PG? Il y a parmi leurs (vieux) militants des gens qui croient encore.
Le PC? On trouvera quelques dissidents meurtris et fâchés (pour un moment) avec leur direction.
Mais, suivront-ils une voie indépendante ou feront-ils les groupies de leurs indécrottables, indéboulonnables et souvent opportunistes leaders? Ca, c'est plus difficile à croire.
Ou plus difficile à "constituer", plus encore si ceux qui pourraient apporter une autre perspective se défilent du défilé.
Bref, c'était une question tactique.
Hélas, certaines "tactiques" empêchent toute possible tactique politique à niveau national.
J'ai connu cela et cela a donné une bonne image de notre "conséquence", mais notre réel sectarisme politique nous a mené, sans sursauts, sans faire des vagues, sans participer vraiment à la vie politique de notre temps à une dissolution honteuse passée totalement inaperçue pour les masses, pour les travailleurs.
Les mêmes que pour nous constituaient le facteur principal de notre politique.
Pero nadie escarmienta en cabeza ajena. Il faudra que les gens se cassent encore la tête sur le même rocher, hélas.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
L'appel est "clair" autant qu'un appel qui ne sera pas suivi des conséquences et qui vient tout juste avant des élections peut l'être
Sauf qu'en France, des élections y'en a tout le temps : aprés les européennes il y a les régionales. Aprés les régionales, y'a les sénatoriales, aprés les sénatoriales rebelotte pour les présidentielles. Alors quoi, on attend le "miracle", la révolte "pure" ? A mon avis on peut attendre longtemps...
Quand a dire qu'il "ne sera pas suivi de conséquences", tu joues à madame soleil maintenant ? Car tout dépend si cet appel est entendu ou pas ! Et c'est là qu'il faut se poser la question: "pourquoi pg et pcf ont repris la démarche initiée par le npa ?" Personnellement je pense qu'il y a un petit coté "chevaucher le tigre" (même si le tigre est plutot un petit chat bien mal en point, mais il peut encore griffer férocement)
Autre chose : depuis que je lis tes interventions Estirio, tu ne parle que de réponses "tactiques" et jamais de stratégie. Tout ça montre (mais c'est aussi une donnée de cette fichue époque) une désorienation totale : pour parler comme un écolo "radical" d'il y a quelques années : "ou on va j'en sais rien, mais on y va !"
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
T'as raison Gerard, je suis "contraint (?), "forcé" (?) de jouer les Madame Soleil, manque d'envie d'envoyer à tous les diables le sectarisme politique de LO. Les premiers amours sont toujours difficile d'oublier. Et hélas, sauf de très honorables exceptions qui ne trouvent pas d'attaches dans les terres gauloises, je ne trouve aucune "stratégie" qui mérite le nom de telle. Sauf, peut-être, celle de LO (ou boutiques affines). Ou, si on ne tombait pas dans quelques travers, celle de la VP partisans.
Ni les maos, ni les diverses chapelles dites "trotskystes" me contentent, il y a toujours un truc. Surtout à l'internationale.
Sauf le très intéressant, conséquent, mais, hélas, ultra minoritaire "Socialist Fight", trotskyste orthodoxe et vraiment orthodoxe, qui est la seule chose décente sur la planète à mon humble avis.
Mais étant donné qu'un "mao-trotskysme" orthodoxe de surcroit est une spécialité que mes faibles forces ne permettent pas d'assumer, j'attends que d'autres plus intelligents, plus capables et surtout, plus forts, puissent démarrer cette perspective...un jour.
Dernièrement, j'ai lu, chez eux (Socialist Fight N°16) la seuil analyse potable sur la question ukrainienne, comme avant ils l'avaient fait de même sur la Libye et la Syrie dont quelques échos vous avez subi par mes interventions.
Le PG et le PCF ont fait sienne la "démarche NPA" parce qu'ils peuvent tranquillement s'assoir dessus le NPA et reprendra "ça" à leur compte avec des objectifs "ambiguës". Le PCF ne pense et ne vit que par leurs postes de "représentation populaire" comme on dit au Chili, et le PG est une étrange mixage des ambitions non-dites (encore) de Mélenchon et des envies fantasmées de leurs militants.
Dieu dira ce qui en sortira de tout ça, mais je crois hélas que le Diable gagnera la partie.
Attendons donc, avec une bonne quantité de vaseline à la main, ce qui nous prépare la bourgeoisie (qui semble s'énerver) et notre président Hollande qui (malgré que je ne le croyais pas) va nous être pire que l'autre.
Dans ce contexte, autant aller au machin que rester à la maison.
Hélas, c'est très mauvais pour le foie d'aller à une manif en s'attendant aux pires coups de la part de leurs organisateurs.
Mais je ne vois pas d'autre sortie, le cercle d'études politiques mâtiné d'un activisme anarcho-syndicaliste (je parle de LO) que j'ai déjà pratiqué à profusion chez moi (sans autre résultat que...rien) ne m'attire plus.
Ni les maos, ni les diverses chapelles dites "trotskystes" me contentent, il y a toujours un truc. Surtout à l'internationale.
Sauf le très intéressant, conséquent, mais, hélas, ultra minoritaire "Socialist Fight", trotskyste orthodoxe et vraiment orthodoxe, qui est la seule chose décente sur la planète à mon humble avis.
Mais étant donné qu'un "mao-trotskysme" orthodoxe de surcroit est une spécialité que mes faibles forces ne permettent pas d'assumer, j'attends que d'autres plus intelligents, plus capables et surtout, plus forts, puissent démarrer cette perspective...un jour.
Dernièrement, j'ai lu, chez eux (Socialist Fight N°16) la seuil analyse potable sur la question ukrainienne, comme avant ils l'avaient fait de même sur la Libye et la Syrie dont quelques échos vous avez subi par mes interventions.
Le PG et le PCF ont fait sienne la "démarche NPA" parce qu'ils peuvent tranquillement s'assoir dessus le NPA et reprendra "ça" à leur compte avec des objectifs "ambiguës". Le PCF ne pense et ne vit que par leurs postes de "représentation populaire" comme on dit au Chili, et le PG est une étrange mixage des ambitions non-dites (encore) de Mélenchon et des envies fantasmées de leurs militants.
Dieu dira ce qui en sortira de tout ça, mais je crois hélas que le Diable gagnera la partie.
Attendons donc, avec une bonne quantité de vaseline à la main, ce qui nous prépare la bourgeoisie (qui semble s'énerver) et notre président Hollande qui (malgré que je ne le croyais pas) va nous être pire que l'autre.
Dans ce contexte, autant aller au machin que rester à la maison.
Hélas, c'est très mauvais pour le foie d'aller à une manif en s'attendant aux pires coups de la part de leurs organisateurs.
Mais je ne vois pas d'autre sortie, le cercle d'études politiques mâtiné d'un activisme anarcho-syndicaliste (je parle de LO) que j'ai déjà pratiqué à profusion chez moi (sans autre résultat que...rien) ne m'attire plus.
Estirio Dogante- Messages : 686
Date d'inscription : 30/04/2013
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Le PG et le PCF ont fait sienne la "démarche NPA" parce qu'ils peuvent tranquillement s'assoir dessus
En partie, c'est vrai. Mais en partie seulement ! Car ça n'explique pas pourquoi ils se se sont pas tout autant aussi "tranquillement" assis sur toute une série de démarche "unitaire"
De la même maniére qu'on peut aussi se demander pourquoi leur initiative (contre la taxation de la plus value) a été reprise par LO, et pas celle là où nous sommes à l'origine.
personnellement, je ne crois pas plus à des solutions "trotskystes", "maoistes" qui ont toutes deux échouées (pour des raisons, et selon des modalités différnentes) Il faut recommencer. Mais pas recommencer à partir de rien, recomencer à partir de Lénine. Un lénine sans "léninisme", dégagé de ses déviations "orthodoxes" ou "opportunistes"....
Mais l'analyse de la situaton ne remplacera jamais la révolte des gueux ! Celle là nous pouvons la préparer, l'attendre, etc nous ne pouvons pas nous y substituer.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Estirio écrit "Le PG est une étrange mixage des ambitions non-dites (encore) de Mélenchon et des envies fantasmées de leurs militants."
Elles sont dites depuis longtemps. Mélenchon a tenté de s'imposer dans le PS.
En vain.
Mais quand il a compris le blocage, il est sorti.
Et a mis en oeuvre une stratégie complexe, à tiroirs, mais explicite:
1) Sur la base de l'échec attendu de la politique économique de son vieux rival Hollande,
rassembler à la gauche de celui-ci, au départ avec son écurie de pointe caporalisée (PG)
le PC, EELV, le NPA si possible.
Et se proposer comme premier ministre de Hollande,^
puis ministre même au besoin d'un gouvernement Montebourg...
(pas de chance, c'est Montebourg qui se soumet à Hollande et au social-libéralisme...)
La direction PC a préfèré sauver ses élus,
celle d'EELV des ministères et avantages associés...
celle du NPA a été mise en minorité, d'où sa "refondation".
2) La deuxième cartouche, c'est une crise instituttionnelle conduisant
à dissolution et élection d'un nouveau parlement,
où il aurait peut-être une majorité.
3) La troisième, c'est attendre l'élection présidentielle de 2017.
Tout cela avec le programme d'aménagement du capitalisme
(voir critique dans ma signature).
Pour les MR ,tous confondus, il n'y a pas d'autre issue:
construire l'alternative révolutionnaire pas seulement programmatique
(la propagande n'a jamais suffi nulle part)
mais dans les mobilisations de classe.
Le 12 Avril en est une, dont l'issue comme chaque bataille est incertaine.
Mais les seules batailles perdues à coup sûr sont celles qu'on ne livre pas...
Dernière édition par Roseau le Sam 5 Avr - 15:15, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Les appels au 12 Avril
http://paris.demosphere.eu/rv/31494
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
http://npa2009.org/content/envoyons-vallser-le-gouvernement-ps-medef
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Appel UD CGT Paris
http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=7932
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
marseille manif du 12 avril
Manif a Marseille 12/04 contre les politiques d’austérité à l’appel de 18 orgas vu bellaciao
de : Ascaso13
mardi 8 avril 2014 - 21h25
" Licenciements, bas salaires, précarité, austérité, les Bouches du Rhône en ont assez "
Tous ensemble, déterminés et unis pour l’emploi, le maintien et le développement de nos activités, de nos industries et du Service Public, pour la relance par les salaires. Le gouvernement français impose, comme partout en Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité mises en place pour satisfaire les marchés financiers, maintenir, augmenter les profits et servir le patronat. Dans notre département, ces politiques ont des conséquences dramatiques pour les salariés, privés d’emplois, retraités, jeunes, imposant une détérioration des conditions de vie et de travail sans précédent. Chômage de masse, précarité, baisse du pouvoir d’achat, jeunesse sacrifiée, tel est aujourd’hui le quotidien du plus grand nombre. Les résultats et la participation aux élections municipales démontrent le rejet des politiques d’austérité menées par ce gouvernement. On nous impose tout cela pour un soi-disant « coût du travail » trop élevé, une dette qu’ils ont eux-mêmes créée pour gaver les marchés financiers. Dans le même temps, le grand patronat, les actionnaires, se sont partagés 43 milliards d’€ et nous ont coûté 220 milliards € d’exonérations et cadeaux en tous genres. Les nantis, les profiteurs, les assistés, ce sont eux ! Pas les travailleurs, ni les jeunes, ni les chômeurs, ni les retraités ! Nous devons faire entendre à François HOLLANDE, à son gouvernement et au Medef qu’ici, dans les Bouches du Rhône, nous ne voulons plus : de l’injustice sociale, de fermetures d’entreprises, du démantèlement des Services Publics et de la Protection Sociale, de plans de licenciements, d’attaques contre le droit de se soigner, de s’éduquer, de se nourrir. Les richesses que nous créons doivent servir l’intérêt général ! Reprenons ce qui est à nous ! TOUS ENSEMBLE, UNIS ET DETERMINES POUR NOUS FAIRE ENTENDRE ET NOUS FAIRE RESPECTER !!!
MANIFESTATION- SAMEDI 12 AVRIL 2014 A MARSEILLE - 14H - AUX MOBILES
signataires :
CGT - FSU - Solidaires - ATTAC, Collectif 1er juin, Collectif 13 DDF, FMF (Fédération des Mutuelles de France), PCF, PG, Ensemble, JC, NPA, Rouges Vifs
... et quelques autres !!!!
de : Ascaso13
mardi 8 avril 2014 - 21h25
" Licenciements, bas salaires, précarité, austérité, les Bouches du Rhône en ont assez "
Tous ensemble, déterminés et unis pour l’emploi, le maintien et le développement de nos activités, de nos industries et du Service Public, pour la relance par les salaires. Le gouvernement français impose, comme partout en Europe, la rigueur budgétaire et l’austérité mises en place pour satisfaire les marchés financiers, maintenir, augmenter les profits et servir le patronat. Dans notre département, ces politiques ont des conséquences dramatiques pour les salariés, privés d’emplois, retraités, jeunes, imposant une détérioration des conditions de vie et de travail sans précédent. Chômage de masse, précarité, baisse du pouvoir d’achat, jeunesse sacrifiée, tel est aujourd’hui le quotidien du plus grand nombre. Les résultats et la participation aux élections municipales démontrent le rejet des politiques d’austérité menées par ce gouvernement. On nous impose tout cela pour un soi-disant « coût du travail » trop élevé, une dette qu’ils ont eux-mêmes créée pour gaver les marchés financiers. Dans le même temps, le grand patronat, les actionnaires, se sont partagés 43 milliards d’€ et nous ont coûté 220 milliards € d’exonérations et cadeaux en tous genres. Les nantis, les profiteurs, les assistés, ce sont eux ! Pas les travailleurs, ni les jeunes, ni les chômeurs, ni les retraités ! Nous devons faire entendre à François HOLLANDE, à son gouvernement et au Medef qu’ici, dans les Bouches du Rhône, nous ne voulons plus : de l’injustice sociale, de fermetures d’entreprises, du démantèlement des Services Publics et de la Protection Sociale, de plans de licenciements, d’attaques contre le droit de se soigner, de s’éduquer, de se nourrir. Les richesses que nous créons doivent servir l’intérêt général ! Reprenons ce qui est à nous ! TOUS ENSEMBLE, UNIS ET DETERMINES POUR NOUS FAIRE ENTENDRE ET NOUS FAIRE RESPECTER !!!
MANIFESTATION- SAMEDI 12 AVRIL 2014 A MARSEILLE - 14H - AUX MOBILES
signataires :
CGT - FSU - Solidaires - ATTAC, Collectif 1er juin, Collectif 13 DDF, FMF (Fédération des Mutuelles de France), PCF, PG, Ensemble, JC, NPA, Rouges Vifs
... et quelques autres !!!!
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
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