Re: Ensemble

[Copas]

Ensemble ! ne prétend pas être plus à gauche ou plus radical que le PCF ou le PG.

La prétention c'est bon pour ceux qui ne font rien. Les qualificatifs ne font pas une politique, laissons les médiocres distribuer les bons et mauvais points, ils ne savent que commenter.

C'est vrai, vous faites des choses, vous vous alliez à l'UMP pour manger... Ca montre votre largeur d'esprit autant que votre largeur d'estomac...

Misère, quand je pense qu'on a reproché à Le Paon d'avoir un bureau luxueux ...

Ces histoires que vous trimballez comme des chaines de casseroles accrochées à vos fesses vous suivent comme le scotch les Dupont et Dupond restant accrochés à vos pieds, vos mains, vos langues et vos écrits.
Faites le ménage et revenez après...

[Richard Heiville]

vous vous alliez à l'UMP pour manger..

Si on aime la soupe, il y a un bien meilleur plan: on fusionne immédiatement avec le PG.

[Copas]

vous vous alliez à l'UMP pour manger..

Si on aime la soupe, il y a un bien meilleur plan: on fusionne immédiatement avec le PG.

les faits, les faits !!!

Vos nouveaux potes à droite :

François Asensi (Front de Gauche) a appelé à voter UMP pour que le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza devienne président du SEAPFA

Les interros des camarades du PC qui trouvent que ça, c'est quand même trop :

Alliance avec UMP à la tête de « Terres de France » : François Asensi et Clémentine Autain veulent « travailler avec tous dans le consensus dans l’intérêt des populations ».

Le 10 avril, Asensi et Autain s’allient avec l’UMP pour s’assurer la présidence de la communauté de communes des « Terres de France ». En échange, la maire UMP de Villepinte en devient 1ère vice-présidente. Le 30 mai, Asensi fait également élire la droite à la présidence du SEAPFA (Syndicat d’équipement et d’aménagement des Pays de France et de l’Aulnoye), alors que, sur le papier, la gauche était majoritaire. C’est sans doute leur « nouvelle façon de faire de la politique » et d’élargir le Front de gauche !

Il y a des politicien-ne-s plus exaspérants que d’autres : ceux et celles qui confondent audace et toupet, ceux et celles qui sont capables d’un sprint pour se poser au premier rang devant les caméras, ceux et celles qui donnent des leçons de démocratie à tout vent, des leçons de « nouvelle façon de faire de la politique », pour mieux faire avancer leurs ambitions.

Le Front de gauche n’est pas dépourvu de ce type d’opportunistes. Un duo est assez champion en la matière : le député de Seine-Saint-Denis François Asensi et sa suppléante Clémentine Autain.

Asensi prône le renouvellement en politique : il est député depuis 35 ans…

Asensi prône le non-cumul des mandats : il est maire de Tremblay-en-France depuis 23 ans…

Asensi juge que les partis politiques sont dépassés, notamment le PCF. Ancien apparatchik, il a su capter l’héritage de « bastions communistes » érigés par les luttes incessantes des militants. Maintenant, la personnalité devenue « indépendante » garde les places et les indemnités pour elle-même.

« Nouvelle façon de faire de la politique », on vous dit !

Dans ce domaine, Asensi a rencontré une partenaire idéale : Clémentine Autain. Elle en est l’égérie autoproclamée. Mais on pourrait dire que sa véritable devise est plutôt : « écartez-vous de là que je m’y mette ».

La lobbyiste de sa propre cause a trouvé un terrain favorable dans le Front de gauche. Ne représentant rien, mais surfant sur les poncifs de la nouvelle radicalité sociétale, jouant des contradictions entre PG et direction du PCF, elle a réussi à devenir porte-parole nationale d’une structure qui n’est pas censée exister. On a pu la voir ainsi occuper un tiers du temps de paroles dans le cadre de la campagne télévisée des européennes.

Sur le plan électoral, sa réussite est moindre. Il faut dire que les Asensi ne lâchent pas vite les places…

Aux municipales de 2001, elle réussit à supplanter (avec la complaisance de la direction du PCF 75) la candidate désignée par les communistes dans le 17ème arrondissement pour devenir conseillère de Paris, adjointe « radicale » de Delanoë. Mais ensuite, avant 2008, elle échoue, devant la concurrence d’autres prétendants, à conquérir la mairie de Montreuil. En 2014, candidate aux municipales à Sevran, elle échoue à nouveau, malgré le soutien du député de la circonscription Asensi. La surenchère à la multiplication des caméras de vidéosurveillance (le contraire de ce qu’elle défendait à Paris) n’a pas fonctionné face au maire sortant EELV. Elle doit se contenter d’une place de conseillère municipale.

Qu’à cela ne tienne ! Autain et Asensi n’entendent pas renoncer. Les villes de Tremblay, Sevran et Villepinte sont rassemblées dans la communauté de communes des « Terres de France ». Avant les dernières municipales, Asensi en était le président. Pour rester en place (nul n’est irremplaçable sauf lui), la partie est devenue plus délicate. La mairie de Villepinte est passée à l’UMP. Le maire EELV de Sevran, la commune la plus peuplée, remonté contre Asensi, réclame la place pour les siens.

« Cela prouve enfin la capacité à rassembler au-delà des clivages partisans », a dit Madani Ardjoune du Front de gauche-Tremblay, tous ensemble tous ensemble !! ouais ouais ouais !!!

Bon appétit pour notre ami d'ensemble qui semble prêt à avaler de grandes choses... C'est vrai faut pas être sectaire...

[Richard Heiville]

La lobbyiste de sa propre cause a trouvé un terrain favorable dans le Front de gauche. Ne représentant rien, mais surfant sur les poncifs de la nouvelle radicalité sociétale, jouant des contradictions entre PG et direction du PCF, elle a réussi à devenir porte-parole nationale d’une structure qui n’est pas censée exister.

Une structure qui n'est pas censée exister mais qui se porte bien, merci pour nous.
C'est pas comme d'autres qu'on connait qui ont cessé d'exister depuis quelques temps mais dont l'écho n'en finit pas de mourir avant d'aller rejoindre les poubelles de l'histoire.

[Prado]

Ensemble ! ne prétend pas être plus à gauche ou plus radical que le PCF ou le PG.

La prétention c'est bon pour ceux qui ne font rien. Les qualificatifs ne font pas une politique, laissons les médiocres distribuer les bons et mauvais points, ils ne savent que commenter.

Il ne s'agit pas de bon ou de mauvais point mais du profil qu'Ensemble ! a choisi d'adopter lors de sa création et qui a été mis noir sur blanc dans un des textes de référence.

Ensemble! revendique 1900 membres à ce que j'ai cru comprendre, présents dans 75 départements.

1900, c'est sans doute le nombre de personnes qui se sont inscrites sur le site web. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'elles ont adhéré et encore moins qu'elles ont cotisé un jour. Fin novembre, le nombre de cotisants était de moins de 800.

[Toussaint]

Autain et Assensi

Ils sont à Ensemble? Mais c'est encore pire que je pensais, excusez, ils ne m'intéressent pas depuis que je lis leurs textes et je n'ai pas suivi leur composition exacte, je croyais que c'était essentiellement des trotsks, bon, c'est un front dans le front, avec un groupe de gauche (nuance souris rassurée ou cynique à la M Martin) dans le front dans le front... Bien du plaisir et beaucoup de lisibilité...

[Roseau]

La déclaration de M. Martin n'est qu’un nouvel avatar de la social-démocratie.
Aucune théorie révolutionnaire, aucune stratégie politique. Mais un "programme" filet d'eau tiède

"Une gauche qui serait capable de rassembler, de s’ouvrir à d’autres, d’intégrer des enjeux liés à la crise écologique ; c’est primordial. "

Les Chantiers d’espoir partent d’une page blanche que chacun peut remplir.
Il faut que nous réussissions à créer quelque chose qui donne de l’espoir à gauche, qui trace un chemin, qui donne des perspectives, et qui dépasse les clivages.

Ca va un moment pour rigoler...
Comme avec les dirigeants de cet Ensemble de chambre,
Autain et Asensi, accrochés même pas aux gamelles du PS, mais de l'UMP !

[Prado]

Autain et Assensi

 Ils sont à Ensemble? Mais c'est encore pire que je pensais, excusez, ils ne m'intéressent pas depuis que je lis leurs textes et je n'ai pas suivi leur composition exacte, je croyais que c'était essentiellement des trotsks, bon, c'est un front dans le front, avec un groupe de gauche (nuance souris rassurée ou cynique à la M Martin) dans le front dans le front... Bien du plaisir et beaucoup de lisibilité...

Cette situation est dépassée. Les groupes "Gauche Anticapitaliste" et CetA, issus du NPA, n'existent plus. Il se sont dissous dans Ensemble! (pour la GA, c'est très récent, pour CetA plus ancien).

[Richard Heiville]

Cette situation est dépassée. Les groupes "Gauche Anticapitaliste" et CetA, issus du NPA, n'existent plus. Il se sont dissous dans Ensemble! (pour la GA, c'est très récent, pour CetA plus ancien).

Ben oui, GA s'est dissout à l'issu du Congrès de fondation d'Ensemble! vendredi-samedi-dimanche dernier. Cela faisait longtemps que c'était devenue une structure vide supplantée par Ensemble! (plus de réunion en parallèle d'Ensemble!), on n'est pas fétichistes.

[Copas]

Cette situation est dépassée. Les groupes "Gauche Anticapitaliste" et CetA, issus du NPA, n'existent plus. Il se sont dissous dans Ensemble! (pour la GA, c'est très récent, pour CetA plus ancien).

Ben oui, GA s'est dissout à l'issu du Congrès de fondation d'Ensemble! vendredi-samedi-dimanche dernier. Cela faisait longtemps que c'était devenue une structure vide supplantée par Ensemble! (plus de réunion en parallèle d'Ensemble!), on n'est pas fétichistes.

Au niveau de l'arrivisme, ça se vaut... il n'y avait plus nécessité de maintenir 2 écuries.
Courage aux militants honnêtes là dedans.

[Richard Heiville]

Tu multiplies tes forces par 3, tu es un arriviste, tu les divises par 4 tu es un révolutionnaire.

[Copas]

Tu multiplies tes forces par 3, tu es un arriviste, tu les divises par 4 tu es un révolutionnaire.

Ah oui, c'est vrai, FASE, alters, GA, débris de GU (la moitié), etc, ça c'est multiplié vachement... Les clowneries sont sans limités, ça ment comme un arracheur de dents...
Pour l'instant je vois des soustractions sur des positions de plus en plus vers la droite, des pratiques de plus en plus curieuses avec des gens de l'UMP les plus sécuritaires, des discours d'un creux politique abyssal.

Bon retour à la réalité : Tu ne comptes pas dans les forces d'Ensemble les nouveaux potes de droite sécuritaire de Autain et Asensi j'espère ?

Au delà des désaccords stratégiques il y a la course aux plats de lentilles et la capacité de certains de mentir comme des arracheurs de dents, esquiver toute question, se comporter en politiciens corrompus, de ne plus faire de politique autre que politicienne, de discours vides de sens, etc...

[Richard Heiville]

esquiver toute question, se comporter en politiciens corrompus

Les questions, il faut les poser aux intéressés, je ne suis pas leur porte-parole.
Par ailleurs, je n'ai aucun poste, je ne demande rien et je pense qu'on est nombreux à Ensemble! à être comme ça alors merci de ne pas faire les raccourcis habituels pour changer.

[Roseau]

Les dirigeants d'Ensemble Asensi et Autain, qui est même porte-parole,
vont à la soupe avec l'UMP.
Certains en ont tiré la seule conclusion possible,
mais Heiville non...
Le réformisme, dans la crise en cours,
est une pente sans fin...

[Babel]

vous vous alliez à l'UMP pour manger..

Si on aime la soupe, il y a un bien meilleur plan: on fusionne immédiatement avec le PG.

les faits, les faits !!!
Vos nouveaux potes à droite :

François Asensi (Front de Gauche) a appelé à voter UMP pour que le maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza devienne président du SEAPFA

« Cela prouve enfin la capacité à rassembler au-delà des clivages partisans », a dit Madani Ardjoune du Front de gauche-Tremblay, tous ensemble tous ensemble !! ouais ouais ouais !!!

Sur la question des alliances avec la droite.

On peut certes monter en épingler un épisode local, le jugeant symptomatique d'un cours opportuniste. Ou bien limiter la portée de l'acte à des circonstances particulières, pour en faire porter la responsabilité sur l'absence de scrupules et le carriérisme de leurs auteurs. Le fait est que, s’agissant d’un mouvement comme Ensemble !, en cours de constitution, aux orientations encore mal définies, et en l’absence de document programmatique qui les justifie ou les condamne, on est réduit à élaborer des hypothèses, à partir de faits et d’écrits mis en relation.

D'abord, il me semble évident que le projet d’une 6e république de Mélenchon, qui reste l’horizon politique et le cadre de référence de toutes les composantes du front de gauche sans exception, conduise « naturellement » à leur mise en place. Ce type d'alliance est inscrit au coeur d'un projet interclassiste qui entend rénover l’appareil de domination étatique, en mobilisant toutes les forces soucieuses de mettre « le peuple » en mouvement pour s’opposer aux « partis du système », et faire pièce à la globalisation marchande en affichant un profil souverainiste.

L’auto-dépassement du FdG en cette structure encore virtuelle, censée voir le jour avec les « Chantiers d’espoir », est voulu et imaginé par son propre initiateur comme un dépassement des clivages partisans. Aussi, rien n’interdit de penser que sa constitution future ne se limite pas au racolage d’une fraction de l’appareil d’EELV, des partisans Nouvelle Donne et de quelques rescapés des « Socialistes affligés », mais qu'elle s'aventure à chercher ses «nouveaux interlocuteurs pour rebondir» du côté de la droite souverainiste.

« Pourriez-vous imaginer, vous, de faire alliance avec Nicolas Dupont-Aignan ?
A cette question d'un journaliste du JDD, Mélenchon se garde bien d’opposer un non catégorique. Tout en qualifiant l'hypothèse d’idée « politicienne », il n’en exclut absolument pas l’éventualité, et consacre l'essentiel de son propos à pointer la nature du « vrai clivage » existant entre « le peuple d'un côté, l'oligarchie de l'autre ». Pour conclure :
« La finance n'a plus peur de la gauche officielle : elle a peur du peuple. C'est lui qu'il faut fédérer. »

Le peuple contre la finance, les petits contre les gros, … : on sait où mène cette rhétorique.

Rien de surprenant qu'à cette navigation sans boussole fasse écho la déclaration empressée d’un Dupont-Aignan qui,  loin de repousser l’éventualité d’un « accord avec le Front de gauche de Mélenchon », affirme le lundi 26 janvier dernier, au micro de Jean-Jacques Bourdin : « Si c’est pour sauver la France, et si c’est sur un programme intelligent de création de richesses, pourquoi pas ? »

Et le même d’ajouter le même jour dans les colonnes du Figaro : « J'ai toujours pensé que les patriotes républicains de gauche et de droite doivent s'entendre ». Une entente qui, comme en Grèce, devrait permettre le renversement des partis du système, « le PS et l'UMP qui poursuivent la même politique européiste absurde (...) En France aussi, comme ça se fait en Grèce, il faut dépasser l'esprit de boutique et rassembler sur l'essentiel: la maîtrise du budget, des lois, de la monnaie et des frontières. »

Mais, de la coupe aux lèvres, il y a encore loin.

Et puisqu'on parle de la Grèce... Parmi les quelques signes avant-coureurs de cette orientation inscrite à l’horizon de 2017, on peut relever une déclaration étonnante, parue récemment dans Libération.

Dans une tribune libre commentant la situation née des récentes élections, trois des têtes pensantes du mouvement (Aurélie Trouvé, Cédric Durand et Razmig Keucheyan) placent au second rang des atouts dont disposerait Tsipras pour contrer l’offensive de la troïka son alliance gouvernementale avec le parti de droite des Grecs indépendants :

Le deuxième atout est politique. En décidant de s’allier avec un petit parti de droite souverainiste plutôt qu’avec un des partis de centre-gauche, Tsípras prend la tête d’un gouvernement prêt à assumer la confrontation avec les institutions européennes.

De la part de trois intellectuels qui affichent une filiation à la tradition marxiste révolutionnaire, l'affirmation laisse rêveur.

D'autant qu'elle se situe aux antipodes de la position défendue par l'aile gauche de Syriza qui, loin d’approuver la formation d’un gouvernement de coalition Syriza-ANEL, juge que :

Les «lignes rouges» [à ne pas passer] de ANEL sont en contradiction avec l’état d’esprit, les sentiments d’une grande partie de membres de SYRIZA et elles agissent comme une sorte de courroie de transmission du système sur le gouvernement de la gauche.
Dans ces conditions, l’accord de coalition gouvernementale avec l’ANEL compromet le projet politique pour un gouvernement de gauche développant une politique et une stratégie de transition. »
Déclaration de la Gauche internationaliste ouvrière (DEA)

Que cette déclaration émane d'une organisation grecque dont il se sent le plus proche n’a pas l’air de troubler Ensemble ! outre mesure.

Couplée à l’adoption d’une ligne acritique et béatement laudative des premières décisions prises par le gouvernement Tsipras, censées ouvrir une « voie nouvelle, nettement ancrée à gauche », la prise de position de 3 de ses animateurs parmi les plus influents finit par définir une ligne. Au moins en pointillé. Et celle-ci équivaut à un bradage de ce qui fonde l'affirmation politique du mouvement communiste. De ce qui est sa revendication première et le fil à plomb de son orientation : celle de l’indépendance totale, organisationnelle et politique, du mouvement ouvrier avec les partis et les représentants de la bourgeoisie.

Le surgissement de cette question au milieu de débats portant sur la définition d'une ligne stratégique promet de belles empoignades et de sacrés tiraillements. Le plus simple, pour Ensemble !, serait de continuer à l'ignorer. Ou de faire comme si elle n'était d'aucune conséquence.

[Richard Heiville]

On a compris le discours qui se dessine en creux, inutile d'en rajouter: Tsipras est un traitre et les traitres cela trahit. C'est fatiguant à la fin. Et on nous prédit bientôt la fusion d'Ensemble!, du FDG avec le FN.
L'histoire se fait ailleurs mais les commentaires méprisants se font toujours au même endroit.

[Roseau]

On a compris le discours qui se dessine en creux, inutile d'en rajouter: Tsipras est un traitre et les traitres cela trahit.

Parfaite affabulation.
Où Babel a écrit cela ?
Décidément, la pente réformiste de l'organisation de Heiville,
dont les dirigeants ont fait alliance avec l'UMP pour la gamelle,
mène à inventer n'importe quoi, faute de pouvoire répondre au moindre argument.

[Copas]

Interview de Clémentine Autain à l'Huma :

Ensemble se constitue ce week-end en tant que mouvement. Qu’est-ce que cette étape représente pour ses composantes ?

Clémentine Autain
C’est une nouvelle étape dans la construction de notre mouvement politique, issu de différents courants : la Gauche anticapitaliste, les Alternatifs, les communistes unitaires et la Fase, C&A, des écologistes. Nous nous sommes laissé du temps pour apprendre à travailler ensemble, créer une culture commune, tout en respectant chaque sensibilité.
Ensemble est aujourd’hui le point d’ancrage de plus de 2 000 militants.
Les différents courants se dissolvent, nous avançons positivement. Nous voulons être utiles à l’émergence d’une force nouvelle de transformation sociale et écologique. Nous plaidons pour des relations mieux articulées entre le mouvement social et l’espace politique. Nous recherchons des modalités de fonctionnement plus horizontales que verticales.

Cette assemblée se tient quelques jours après la victoire en Grèce de Syriza, mais aussi un début d’année sanglant, en France. Quel rôle entend tenir Ensemble dans ce contexte ?

Clémentine Autain
Les événements dramatiques en France ont été marqués par un sursaut citoyen, mais ont aussi révélé des fractures importantes dans notre pays.
Notre tâche est de redonner du sens aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Je crois qu’une gauche de rupture avec les politiques d’austérité est en mesure de leur apporter du tranchant et du concret. Nous avons du vent dans les voiles avec la victoire de Syriza. Oui, notre famille politique peut gagner.
Le travail patient d’unité de différents courants politiques a été l’une des forces de la coalition autour d’Alexis Tsipras. Il y a aussi eu la lisibilité de l’orientation politique, clairement dissociée de celle du Pasok. En France, notre force politique doit être comprise comme profondément différente de celle du gouvernement et du Parti socialiste. Enfin, Alexis Tsipras est un homme qui est apparu neuf dans le paysage politique grec. En France, la perte de confiance des citoyens à l’égard des institutions et de la politique appelle aussi un effort de renouvellement des pratiques, des représentants.

Pensez-vous possible d’élargir le Front de gauche à de nouvelles composantes sur des bases claires ?

Clémentine Autain :L’enjeu n’est pas de demander aux autres de nous rejoindre, mais de construire ensemble une force nouvelle. Soutenir le gouvernement n’est pas compatible avec la recherche d’une politique tournée vers l’égalité, la justice sociale et la transition écologique qui suppose, elle, un affrontement avec le monde de la finance et une révolution démocratique.
Émergent désormais deux grandes orientations à gauche.
La période est mouvante, la recomposition se cherche. Nous avons, au Front de gauche, la responsabilité d’être particulièrement attractifs pour permettre à tous ceux qui ne se sentent plus à leur place aux côtés du PS de pouvoir se sentir utiles avec nous. Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas d’un simple arrangement entre partis existants, mais d’une dynamique sociale et politique inédite dans la société. Les Chantiers d’espoir peuvent constituer un point d’appui. Ensemble entend s’y investir à plein.

[Richard Heiville]

Cela vous laisse sans voix? Pas de commentaires assassin à la suite de cette interview qui me semble très bien?

[Toussaint]

Sans intérêt, cela n'apporte rien de nouveau. Ensemble est un regroupement réformiste avec en son sein des militants radicaux (si toutefois il en reste), dans un regroupement bien plus vaste et encore plus à droite. Bon courage.

[Copas]

... il ne s'est même pas rendu compte du vide sidéral des paroles de Autain...

C'est pour cela que j'ai passé ce texte qui rejoint celui de Myriam Martin en matière de vide abyssal. Ces paroles n'ont aucun sens et ce n'est même pas réformiste...

Ça promet si de l'eau richement pilée passe pour un grand cru....

[Roseau]

Merci Copas pour ce filet d'eau tiède d'Autain,
vide sidéral des réformistes en mal de places...

Autain sait en fait ce qu'elle dit.
C'est elle, porte-parole d'Ensemble, qui s'est précipité sur la gamelle tendue par l'UMP,
avec un autre dirigeant affamé d'Ensemble, Asensi, président de la FASE,
et elle ose absolument tout quand elle écrit:

En France, la perte de confiance des citoyens à l’égard des institutions et de la politique appelle aussi un effort de renouvellement des pratiques, des représentants.

C'est à encadrer venant d'une politicienne pratiquant
tout ce qu'il y a de plus recuit et opportuniste.

[Roseau]

«Ainsi va le Front de gauche, cartel de partis sans ancrage de masse ni volonté d'en avoir. Sans organe représentatif, ni volonté d'en avoir»

Jean-Luc Mélenchon, le 9 février 2015

Les MR le disent depuis le départ,
de plus en plus de militants d'Ensemble comme des deux autres composantes comprennent enfin!
Il est temps de sortir de cet attelage pour le picotin...

[Richard Heiville]

Il est temps de sortir de cet attelage pour le picotin...

Si on en sort ce sera pour agrandir le cadre pas pour se retrouver à 50 tondus. Le sauvetage du FdG passe par son agrandissement et son élargissement.

[Roseau]

C'est vrai que coller des affiches pour les politiciens genre Laurent allié au PS pour les places,
ou les Autain et Asensi dirigeants d'Ensemble alliés à l'UMP toujours pour la gamelle,
ne suffisait pas pour désespérer les travailleurs et les envoyer dans les bras du FN.
Ils vont maintenant se mettre au service d'encore plus de politiciens bourgeois,
élargissant vers ceux de EELV, Nouvelle Donne et tout ce qu'ils trouveront...

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