Hotellerie/restauration
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Hotels
Monaco
Les travailleurs de l'Hôtellerie en rébellion
Bonnes fêtes,
Grève à l’Hôtel de Paris
La bataille de l'hôtel Colombus a marqué les esprits, contre la précarité, les licenciements et pour les salaires
Les travailleurs de l'Hôtellerie en rébellion
Bonnes fêtes,
Grève à l’Hôtel de Paris
Une centaine de salariés de l'Hôtel de Paris est sur le trottoir de l'avenue des Beaux-Arts, à Monte-Carlo, pour une grève illimitée votée en milieu de journée, ce lundi 30 décembre.
Les raisons ?
"Le blocage de la direction dans les négociations sur le maintien de notre salaire durant les trente mois de travaux de rénovation de l'hôtel. Notre revenu va diminuer de moitié à partir d'octobre 2014. C'est inacceptable", lance Giuseppe Dogliatti, délégué syndical et délégué du personnel de l'Hôtel de Paris.
Les salariés expliquent qu'ils ne devraient toucher que leur salaire de base alors qu'ils perçoivent actuellement, en plus de la rémunération minimum, un pourcentage sur le service, qui double, voire triple leur fiche de paie.
La bataille de l'hôtel Colombus a marqué les esprits, contre la précarité, les licenciements et pour les salaires
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Un bon dossier restauration rapide
http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/wp-content/uploads/2013/12/Dossier3TdL.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Hotellerie/restauration
Hôtel de Paris à Monaco
AG hier, 2 janvier 2013 dans les locaux de l'Union des Syndicats de Monaco
AG aujourd'hui, 3 Janvier 2013,
116 travailleurs réunis.
Avant et après piquets bruyants à 2 pas du casino et face à l'hôtel
AG hier, 2 janvier 2013 dans les locaux de l'Union des Syndicats de Monaco
AG aujourd'hui, 3 Janvier 2013,
116 travailleurs réunis.
Avant et après piquets bruyants à 2 pas du casino et face à l'hôtel
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Hotellerie/restauration
Juste une petite question : comment t'es tu procuré ces photos d'AG ? En général, les AG sont des enceintes privées où seuls les travailleurs et leurs représentants sont admis sauf dans des cas particuliers avec toutefois l'accord exprimé des grévistes. Est-ce le cas ?Copas a écrit:Hôtel de Paris à Monaco
AG hier, 2 janvier 2013 dans les locaux de l'Union des Syndicats de Monaco
AG aujourd'hui, 3 Janvier 2013,
116 travailleurs réunis.
Avant et après piquets bruyants à 2 pas du casino et face à l'hôtel
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Hotellerie/restauration
[quote="Eugene Duhring"]
Voilà que la question elle est bonne...
Sers-toi de ce que tu as entre tes deux oreilles pour comprendre la réponse et la tentative lourdingue de la question...
Copas a écrit:
Juste une petite question : comment t'es tu procuré ces photos d'AG ? En général, les AG sont des enceintes privées où seuls les travailleurs et leurs représentants sont admis sauf dans des cas particuliers avec toutefois l'accord exprimé des grévistes. Est-ce le cas ?
Voilà que la question elle est bonne...
Sers-toi de ce que tu as entre tes deux oreilles pour comprendre la réponse et la tentative lourdingue de la question...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Hotellerie/restauration
Ma question était mal formulée : les travailleurs de cette AG ont-ils donné leur accord pour que ces photos soient publiées ? En général une AG c'est confidentiel. Je m'interroge c'est tout.Copas a écrit:Eugene Duhring a écrit:Copas a écrit:
Juste une petite question : comment t'es tu procuré ces photos d'AG ? En général, les AG sont des enceintes privées où seuls les travailleurs et leurs représentants sont admis sauf dans des cas particuliers avec toutefois l'accord exprimé des grévistes. Est-ce le cas ?
Voilà que la question elle est bonne...
Sers-toi de ce que tu as entre tes deux oreilles pour comprendre la réponse et la tentative lourdingue de la question...
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Hotellerie/restauration
Eugene Duhring a écrit:Ma question était mal formulée : les travailleurs de cette AG ont-ils donné leur accord pour que ces photos soient publiées ? En général une AG c'est confidentiel. Je m'interroge c'est tout.Copas a écrit:Eugene Duhring a écrit:Copas a écrit:
Juste une petite question : comment t'es tu procuré ces photos d'AG ? En général, les AG sont des enceintes privées où seuls les travailleurs et leurs représentants sont admis sauf dans des cas particuliers avec toutefois l'accord exprimé des grévistes. Est-ce le cas ?
Voilà que la question elle est bonne...
Sers-toi de ce que tu as entre tes deux oreilles pour comprendre la réponse et la tentative lourdingue de la question...
Les éléments de la réponse sont confidentiels.
Une piste, la publication ne vient pas de moi mais des intéressés eux-mêmes. Ça fait partie de la bataille sur le rapport de force.
Par contre le contenu des délibérations et qui est pour quoi, les positions échangées, là, n'est pas public.
Un témoignage d'une travailleuse de cet hôtel, avec ses mots :
Alors j'explique pourquoi on fais grève parce que nous avons signé des contrats qui disent Smig+ indemnité de repas+ 5% monégasque+ 15 % du chiffre d'affaires hébergement . 45 h / semaine travail de jours et de nuits et dans mon service il faut faire une moyenne de 20 chambres de type f4 par jour tu es dans un palace donc du travail de palace dois être effectuer cet argent si on nous la donner c'est qu'ont le mériter largement .
et comme moi vous savez que le patronat donne plutôt moins que plus .. À oui j'oubliais ont travaillent aussi toutes les fêtes et jours Ferrier . avant de dire avec un tel salaire je viens de suite . posez vous la question si vous êtes capable de le faire en plus il faut s occuper des bagages à faire à défaire le repassage etc. etc . et Tjrs garder le sourire .même quand ton gosse est a l'hôpital ou malade que l on soit crever ou pas . faut sourire . et cette rémunération on na pas le droit de nous l enlever . on bosse dur pour avoir se salaire .
ALORS SAMEDI ET DIMANCHE VENEZ NOUS SOUTENIR EN VENANT NOUS REJOINDRE PARCE QUE LA Aujourd’hui ON A MIS LE PERSONNELS EN Soldes
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Hotellerie/restauration
Monaco,
Hôtel de Paris
Reprise du boulot
Hôtel Colombus
C'est reparti
Hôtel de Paris
Reprise du boulot
Le personnel de l'Hôtel de Paris a repris (provisoirement) le travail après 9 jours de grève, après une grève massive, et des AG pleines du début jusqu'à la fin. Il est fort possible que ça reparte, la reprise s'étant faite pour laisser une opportunité à la direction.
Hôtel Colombus
C'est reparti
Le personnel de l'hôtel Colombus est reparti en grève après une longue bataille à la fin de l'année dernière.
Depuis la fin du mois d'octobre, ils protestent contre un plan de restructuration non-dit qui écarte les travailleurs un à un.
De nouveau dans la rue ce mercredi pour réclamer l'ouverture d'une table ronde avec leur direction.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Hotellerie/restauration
Monaco
Un micro-état avec des travailleurs qui se rebiffent
Les travailleurs du Colombus continuent leur bataille contre le licenciement de 30 travailleurs dont 11 délégués.
Ils tiennent un campement chaque jour depuis maintenant 3 semaines devant l’hôtel, avec force vuvuzelas afin d'agrémenter les séjours de luxe de l’hôtel et déboucher les oreilles de leur direction.
Il y a quelques jours le conseil des HCR (Hotels cafés restaurants) a tenu sa session (70 conseillers) dans la rue devant le campement en solidarité, avec les travailleurs du Colombus.
Aujourd'hui les jardins en lutte aussi sont venus en manif témoigner leur solidarité et leur soutien
La semaine dernière les travailleurs du Méridien Beach Plazza étaient en grève
Également il y a quelques jours 200 délégués des syndicats de Monaco ont apporté leur soutien aux travailleurs de l'industrie victimes de la précarité et aux travailleurs du Colombus en envahissant en force une inspection du travail sous influence.
En bataille connexe, les travailleurs de Borgwarner, sous-traitant de l'automobile ont essuyé un plan de licenciement qui liquide l'usine et met sur le carreau 200 travailleurs. La bataille de soutien a vu des travailleurs de Monaco, y compris de l’hôtellerie, intervenir en soutien :
Enfin chacun se souviendra de la grève de l’hôtel de Paris il y a 3 mois, jour et nuit, avec des AG pleines du début jusqu'à la fin, mouvement toujours suspendu.
Ceci se situe dans un contexte de tensions dans d'autres hôtels, entreprises (transports, assainissement, santé, etc) et usines de Monaco (Lancaster, Silvatrim, mecaplast, etc).
Beaucoup pour un petit pays où chaque travailleur produit 90 000 € par an.
30 000 habitants et 50 000 salariés.
Un micro-état avec des travailleurs qui se rebiffent
Les travailleurs du Colombus continuent leur bataille contre le licenciement de 30 travailleurs dont 11 délégués.
Ils tiennent un campement chaque jour depuis maintenant 3 semaines devant l’hôtel, avec force vuvuzelas afin d'agrémenter les séjours de luxe de l’hôtel et déboucher les oreilles de leur direction.
Il y a quelques jours le conseil des HCR (Hotels cafés restaurants) a tenu sa session (70 conseillers) dans la rue devant le campement en solidarité, avec les travailleurs du Colombus.
Aujourd'hui les jardins en lutte aussi sont venus en manif témoigner leur solidarité et leur soutien
La semaine dernière les travailleurs du Méridien Beach Plazza étaient en grève
Également il y a quelques jours 200 délégués des syndicats de Monaco ont apporté leur soutien aux travailleurs de l'industrie victimes de la précarité et aux travailleurs du Colombus en envahissant en force une inspection du travail sous influence.
En bataille connexe, les travailleurs de Borgwarner, sous-traitant de l'automobile ont essuyé un plan de licenciement qui liquide l'usine et met sur le carreau 200 travailleurs. La bataille de soutien a vu des travailleurs de Monaco, y compris de l’hôtellerie, intervenir en soutien :
Enfin chacun se souviendra de la grève de l’hôtel de Paris il y a 3 mois, jour et nuit, avec des AG pleines du début jusqu'à la fin, mouvement toujours suspendu.
Ceci se situe dans un contexte de tensions dans d'autres hôtels, entreprises (transports, assainissement, santé, etc) et usines de Monaco (Lancaster, Silvatrim, mecaplast, etc).
Beaucoup pour un petit pays où chaque travailleur produit 90 000 € par an.
30 000 habitants et 50 000 salariés.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Sous-traitance hôtelière
LIBERATION
Sous-traitance hôtelière : des établissements condamnés
C’est une nouvelle victoire pour les salariés de la sous-traitance hôtelière. Mercredi, le Novotel Paris-Les Halles (groupe Accor) et la société de nettoyage Elior ont été condamnés par le conseil de prud’hommes de Paris à payer plus de 400 000 euros de dommages et intérêts et de rappel de salaires à 18 salariés en sous-traitance, indique la CGT.
Les plaignants - principalement des femmes de chambre - accusaient les entreprises de marchandage et de travail dissimulé. En 2011, une grève de trente-quatre jours leur avait déjà permis d’obtenir de meilleures conditions de travail. Mais, pour la CGT, qui dénonce la sous-traitance, dont «le seul but est de tenter de faire éclater la communauté de travail et de réaliser plus de profits», beaucoup reste à faire.
Signe positif toutefois, le groupe Louvre Hôtels, qui s’était distingué l’an passé en intégrant les femmes de chambre et les gouvernantes dans deux établissements (Libération du 5 septembre), s’est engagé, selon la CGT, à mettre fin à la sous-traitance dans cinq autres hôtels dès l’automne.
Amandine CAILHOL
22 mai 2014
Sous-traitance hôtelière : des établissements condamnés
C’est une nouvelle victoire pour les salariés de la sous-traitance hôtelière. Mercredi, le Novotel Paris-Les Halles (groupe Accor) et la société de nettoyage Elior ont été condamnés par le conseil de prud’hommes de Paris à payer plus de 400 000 euros de dommages et intérêts et de rappel de salaires à 18 salariés en sous-traitance, indique la CGT.
Les plaignants - principalement des femmes de chambre - accusaient les entreprises de marchandage et de travail dissimulé. En 2011, une grève de trente-quatre jours leur avait déjà permis d’obtenir de meilleures conditions de travail. Mais, pour la CGT, qui dénonce la sous-traitance, dont «le seul but est de tenter de faire éclater la communauté de travail et de réaliser plus de profits», beaucoup reste à faire.
Signe positif toutefois, le groupe Louvre Hôtels, qui s’était distingué l’an passé en intégrant les femmes de chambre et les gouvernantes dans deux établissements (Libération du 5 septembre), s’est engagé, selon la CGT, à mettre fin à la sous-traitance dans cinq autres hôtels dès l’automne.
Amandine CAILHOL
22 mai 2014
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Hotellerie/restauration
Liberation
À Paris, les femmes de chambre de Park Hyatt en grève illimitée
Des femmes de chambre des deux palaces parisiens Park Hyatt ont démarré vendredi une grève illimitée afin de protester contre leurs conditions de travail. Avec piquet de grève devant ces 5 étoiles, situés boulevard Malesherbes et rue de la Paix. Salariées d’une société de sous-traitance, elles réclament un treizième mois, la diminution des cadences, le droit à une mutuelle et leur embauche par le groupe hôtelier et la mise en place d’une mutuelle. Livia, salariée du Park Hyatt Madeleine, est «polyvalente jour et nuit» sur quatre postes, dont celui de réceptionniste. Elle dit gagner «à peine 1 300 euros nets», soit deux fois moins «qu’une femme de chambre qui travaille au Georges V ou au Bristol», deux autres palaces de l’Ouest parisien. Selon la CGT, qui soutient leur mouvement, «il y a des violations quotidiennes du code du travail dans ces deux hôtels.»
À Paris, les femmes de chambre de Park Hyatt en grève illimitée
Des femmes de chambre des deux palaces parisiens Park Hyatt ont démarré vendredi une grève illimitée afin de protester contre leurs conditions de travail. Avec piquet de grève devant ces 5 étoiles, situés boulevard Malesherbes et rue de la Paix. Salariées d’une société de sous-traitance, elles réclament un treizième mois, la diminution des cadences, le droit à une mutuelle et leur embauche par le groupe hôtelier et la mise en place d’une mutuelle. Livia, salariée du Park Hyatt Madeleine, est «polyvalente jour et nuit» sur quatre postes, dont celui de réceptionniste. Elle dit gagner «à peine 1 300 euros nets», soit deux fois moins «qu’une femme de chambre qui travaille au Georges V ou au Bristol», deux autres palaces de l’Ouest parisien. Selon la CGT, qui soutient leur mouvement, «il y a des violations quotidiennes du code du travail dans ces deux hôtels.»
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Hotellerie/restauration
LIBERATION
Les sous-traités du Park Hyatt mieux traités
Les salariés du Paris-Vendôme seront augmentés d'environ 400 euros. Les salariés du Paris-Vendôme seront augmentés d'environ 400 euros. (Photo Thomas Samson. AFP)
Hôtels. Les personnels du Paris-Vendôme arrachent une revalorisation, mais ailleurs la lutte se poursuit.
C’est ce qui s’appelle une belle victoire syndicale. Après cinq jours de grève, les 80 femmes de chambre, gouvernantes, équipiers et valets en sous-traitance de l’hôtel Park Hyatt Paris-Vendôme ont obtenu une augmentation salariale mensuelle de 380 à 420 euros, en comptant les primes. Un «accord historique», s’enthousiasme Claude Levy de la CGT-hôtels de prestige et économiques. «Du jamais vu en trente ans de syndicalisme.»
Clin d’œil. Pas d’avancées, en revanche, pour les vingt salariés en sous-traitance du Hyatt Paris-Madeleine, également en grève. Mais la manifestation regroupant l’ensemble des grévistes des deux établissements, sous la forme d’un défilé de mode organisé mardi à Paris - en clin d’œil à la Fashion Week -, a permis de maintenir la pression. Résultat : «Un premier contact» avec le sous-traitant du Hyatt Madeleine a pu avoir lieu dans la foulée, note Claude Levy. Mais «rien de concret pour l’heure. La grève continue».
Le combat piétine surtout sur l’une des revendications principales de ces travailleurs de l’ombre : leur intégration au sein des effectifs des hôtels. «C’est un problème dogmatique de la part de Hyatt, commente Levy, qui jure ne pas abandonner la lutte. Tant que les femmes ne seront pas embauchées, les grands hôtels continueront d’entendre parler de nous.» Et la CGT, qui se bat depuis plusieurs années contre la sous-traitance dans le secteur, a des arguments bien rodés. «Le ménage est le cœur de métier d’un hôtel, donc il ne devrait pas être sous-traité», rappelle Levy.
Gonflées à bloc par le syndicat - et par les victoires passées dans d’autres hôtels, comme celui de l’hôtel First Class à Suresnes, où les salariés ont obtenu, en 2013, la fin de la rémunération à la chambre, puis leur intégration -, les femmes, qui composent le gros du salariat en sous-traitance de l’hôtellerie, ne veulent plus céder. «On leur a montré qu’on pouvait gagner», explique le représentant de la CGT.
Prud’hommes. Mais le combat se joue aussi au tribunal. Le 21 mai, la CGT a fait condamner le Novotel Paris-les-Halles à payer, solidairement avec son prestataire, plus de 400 000 euros de dommages et intérêts à 18 travailleurs. Motifs évoqués ? Marchandage et prêt de main-d’œuvre illicite. De quoi inquiéter les grands groupes hôteliers. D’autant qu’une centaine de dossiers sont en cours de traitement aux prud’hommes. Dont 58 pour Hyatt Vendôme.
Amandine CAILHOL
23 septembre 2014
Les sous-traités du Park Hyatt mieux traités
Les salariés du Paris-Vendôme seront augmentés d'environ 400 euros. Les salariés du Paris-Vendôme seront augmentés d'environ 400 euros. (Photo Thomas Samson. AFP)
Hôtels. Les personnels du Paris-Vendôme arrachent une revalorisation, mais ailleurs la lutte se poursuit.
C’est ce qui s’appelle une belle victoire syndicale. Après cinq jours de grève, les 80 femmes de chambre, gouvernantes, équipiers et valets en sous-traitance de l’hôtel Park Hyatt Paris-Vendôme ont obtenu une augmentation salariale mensuelle de 380 à 420 euros, en comptant les primes. Un «accord historique», s’enthousiasme Claude Levy de la CGT-hôtels de prestige et économiques. «Du jamais vu en trente ans de syndicalisme.»
Clin d’œil. Pas d’avancées, en revanche, pour les vingt salariés en sous-traitance du Hyatt Paris-Madeleine, également en grève. Mais la manifestation regroupant l’ensemble des grévistes des deux établissements, sous la forme d’un défilé de mode organisé mardi à Paris - en clin d’œil à la Fashion Week -, a permis de maintenir la pression. Résultat : «Un premier contact» avec le sous-traitant du Hyatt Madeleine a pu avoir lieu dans la foulée, note Claude Levy. Mais «rien de concret pour l’heure. La grève continue».
Le combat piétine surtout sur l’une des revendications principales de ces travailleurs de l’ombre : leur intégration au sein des effectifs des hôtels. «C’est un problème dogmatique de la part de Hyatt, commente Levy, qui jure ne pas abandonner la lutte. Tant que les femmes ne seront pas embauchées, les grands hôtels continueront d’entendre parler de nous.» Et la CGT, qui se bat depuis plusieurs années contre la sous-traitance dans le secteur, a des arguments bien rodés. «Le ménage est le cœur de métier d’un hôtel, donc il ne devrait pas être sous-traité», rappelle Levy.
Gonflées à bloc par le syndicat - et par les victoires passées dans d’autres hôtels, comme celui de l’hôtel First Class à Suresnes, où les salariés ont obtenu, en 2013, la fin de la rémunération à la chambre, puis leur intégration -, les femmes, qui composent le gros du salariat en sous-traitance de l’hôtellerie, ne veulent plus céder. «On leur a montré qu’on pouvait gagner», explique le représentant de la CGT.
Prud’hommes. Mais le combat se joue aussi au tribunal. Le 21 mai, la CGT a fait condamner le Novotel Paris-les-Halles à payer, solidairement avec son prestataire, plus de 400 000 euros de dommages et intérêts à 18 travailleurs. Motifs évoqués ? Marchandage et prêt de main-d’œuvre illicite. De quoi inquiéter les grands groupes hôteliers. D’autant qu’une centaine de dossiers sont en cours de traitement aux prud’hommes. Dont 58 pour Hyatt Vendôme.
Amandine CAILHOL
23 septembre 2014
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Hotellerie/restauration
Magnifique reportage photo
Après la grève, la victoire en dansant
Photographe : Patrick Artinian
Des femmes de chambre, gouvernantes et valets, salariés d'un sous-traitant des hôtels Park Hyatt Madeleine et Park Hyatt Vendôme, ont défilé joyeusement mardi 23 septembre à Paris, après l’accord conclu avec la direction de l'hôtel de la place Vendôme (pour les salariés de l’hôtel de la Madeleine, les négociations commencées mardi n’ont pas encore abouti). Leur grève, entamée vendredi, visait à obtenir des augmentations salariales et de meilleures conditions de travail.
http://www.mediapart.fr/portfolios/apres-la-greve-la-victoire-en-dansant
Après la grève, la victoire en dansant
Photographe : Patrick Artinian
Des femmes de chambre, gouvernantes et valets, salariés d'un sous-traitant des hôtels Park Hyatt Madeleine et Park Hyatt Vendôme, ont défilé joyeusement mardi 23 septembre à Paris, après l’accord conclu avec la direction de l'hôtel de la place Vendôme (pour les salariés de l’hôtel de la Madeleine, les négociations commencées mardi n’ont pas encore abouti). Leur grève, entamée vendredi, visait à obtenir des augmentations salariales et de meilleures conditions de travail.
http://www.mediapart.fr/portfolios/apres-la-greve-la-victoire-en-dansant
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Hotellerie/restauration
AFP 26 septembre 2014
Les sous-traitants du Hyatt-Madeleine obtiennent gain de cause
Leurs salaires vont être aligné sur ceux des employés de palaces. En début de semaine, leurs collègues du Hyatt-Vendôme avaient aussi décroché des hausses de salaire.
Les salariés de la sous-traitance de l’hôtel Hyatt Paris-Madeleine ont obtenu, après huit jours de grève, l’alignement de leurs salaires sur ceux des palaces, soit au moins 500 euros de plus par mois, a annoncé la CGT vendredi à l’AFP.
«Après la belle victoire lundi des salariés du Hyatt Vendôme, les salariés de la Madeleine arrachent eux aussi un accord historique avec des augmentations comprises entre 500 et 580 euros par mois», a affirmé Claude Levy de la CGT des hôtels de prestige et économiques (HPE). «Puisque Hyatt refuse idéologiquement de les intégrer au groupe, ils demandaient au moins d’être rémunérés au même niveau que les salariés des autres cinq étoiles parisiens», a ajouté le syndicaliste.
Ces salariés ont obtenu «une augmentation de leur taux horaire de 2 euros (en deux fois), l’instauration d’une prime de fin d’année équivalente à un treizième mois sur deux ans (50% en novembre 2014, 100% en novembre 2015), la participation de l’employeur à la mutuelle santé à 60%, une diminution de la cadence et enfin la suppression de la clause mobilité». Parallèlement, un accord a aussi été signé pour les salariés intégrés du Hyatt Paris-Madeleine avec la mise en place d’une prime de fin d’année équivalente à un treizième mois, qui n’existait pas jusqu’à présent.
Les femmes de chambre, gouvernantes, équipiers et valets, qui travaillent pour un sous-traitant boulevard Malesherbes (8e arrondissement), au Hyatt de la Madeleine, avaient entamé le 19 septembre une grève illimitée, comme les équipes du Park Hyatt de la rue de la Paix (2e), pour obtenir leur intégration, de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaire.
Lundi, les 80 salariés de la sous-traitance du Park Hyatt Paris-Vendôme ont obtenu 380 à 420 euros par mois en comptant les primes. L’année dernière, ils avaient obtenu, après quatre jours de grève, une prime de fin d’année équivalente à un treizième mois et la suppression de la clause de mobilité. «Le film "On a grèvé" de Denis Gheerbrant, qui est le récit de la lutte de femmes de chambres qui se sont battues pour leur droits, a été le déclencheur pour les femmes de chambre. Elles ont vu concrètement qu’on pouvait gagner», a affirmé Claude Levy.
Contactée par l’AFP, la direction devrait s’exprimer ultérieurement.
Les sous-traitants du Hyatt-Madeleine obtiennent gain de cause
Leurs salaires vont être aligné sur ceux des employés de palaces. En début de semaine, leurs collègues du Hyatt-Vendôme avaient aussi décroché des hausses de salaire.
Les salariés de la sous-traitance de l’hôtel Hyatt Paris-Madeleine ont obtenu, après huit jours de grève, l’alignement de leurs salaires sur ceux des palaces, soit au moins 500 euros de plus par mois, a annoncé la CGT vendredi à l’AFP.
«Après la belle victoire lundi des salariés du Hyatt Vendôme, les salariés de la Madeleine arrachent eux aussi un accord historique avec des augmentations comprises entre 500 et 580 euros par mois», a affirmé Claude Levy de la CGT des hôtels de prestige et économiques (HPE). «Puisque Hyatt refuse idéologiquement de les intégrer au groupe, ils demandaient au moins d’être rémunérés au même niveau que les salariés des autres cinq étoiles parisiens», a ajouté le syndicaliste.
Ces salariés ont obtenu «une augmentation de leur taux horaire de 2 euros (en deux fois), l’instauration d’une prime de fin d’année équivalente à un treizième mois sur deux ans (50% en novembre 2014, 100% en novembre 2015), la participation de l’employeur à la mutuelle santé à 60%, une diminution de la cadence et enfin la suppression de la clause mobilité». Parallèlement, un accord a aussi été signé pour les salariés intégrés du Hyatt Paris-Madeleine avec la mise en place d’une prime de fin d’année équivalente à un treizième mois, qui n’existait pas jusqu’à présent.
Les femmes de chambre, gouvernantes, équipiers et valets, qui travaillent pour un sous-traitant boulevard Malesherbes (8e arrondissement), au Hyatt de la Madeleine, avaient entamé le 19 septembre une grève illimitée, comme les équipes du Park Hyatt de la rue de la Paix (2e), pour obtenir leur intégration, de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaire.
Lundi, les 80 salariés de la sous-traitance du Park Hyatt Paris-Vendôme ont obtenu 380 à 420 euros par mois en comptant les primes. L’année dernière, ils avaient obtenu, après quatre jours de grève, une prime de fin d’année équivalente à un treizième mois et la suppression de la clause de mobilité. «Le film "On a grèvé" de Denis Gheerbrant, qui est le récit de la lutte de femmes de chambres qui se sont battues pour leur droits, a été le déclencheur pour les femmes de chambre. Elles ont vu concrètement qu’on pouvait gagner», a affirmé Claude Levy.
Contactée par l’AFP, la direction devrait s’exprimer ultérieurement.
alexi- Messages : 1815
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