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Vie et mort de la nature

4 participants

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Vie et mort de la nature Empty Vie et mort de la nature

Message  Roseau Lun 22 Avr - 21:12

VIE ET MORT DE LA NATURE (I), par Francis Arness
http://www.pauljorion.com/blog/?p=52732
Roseau
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Vie et mort de la nature Empty Magnifique intro à toute agitation éco-socialiste!

Message  Roseau Lun 6 Mai - 20:13

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Vie et mort de la nature Empty Rhinoceros menacés....

Message  Vals Dim 9 Juin - 19:21

http://blogs.mediapart.fr/blog/yann-kindo/090613/les-rhinoceros-menaces-par-la-medecine-traditionnelle-asiatique
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Message  Rougevert Dim 9 Juin - 20:08

Excellente vidéo, Roseau! Smile
Le mec avec le T-shirt Welcome, c'est Vals, non?

Vals a écrit:http://blogs.mediapart.fr/blog/yann-kindo/090613/les-rhinoceros-menaces-par-la-medecine-traditionnelle-asiatique
Comme d'habitude un condensé d'ignorance et de stupidité suintant la haine:
Avec les rhinos, c'est un peu pareil : non, l'extinction des rhinocéros n'est pas due à la folie des hommes en général, et son moteur est aujourd'hui une forme de bêtise bien particulière et pourtant très à la mode chez les bobos occidentaux : les croyances ascientifiques de la médecine traditionnelle dit « chinoise » ou « asiatique ».
On se doute bien que Kindo (et Vals) se moquent de la disparition des rhinocéros sauvages : c'est juste une occasion de déblatérer leur haine des écologistes et de "placer" la formule "bobo", quintessence de leur Marxisme à la noix...
Il n'y a aucune base matérielle à cette ineptie.
Je défie quiconque de trouver même pour les pires crétins en mal "d'authencité naturelle" une seule offre commerciale du type décrit à leur destination.
Evidemment, cette "erreur" sur les responsabilités n'est pas un problème pour Vals.
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Message  Vals Dim 9 Juin - 20:41

quintessence de leur Marxisme à la noix...

Quand on sait la place que tu réserves au marxisme dans tes orientations politiques verdoyantes, et ce que tu y as compris,
je préfère que tu considères que le mien est "à la noix", et te laisser très volontiers distiller cinq fois le tien dans ton baril de perlimpinpin....
Vals
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Message  Vals Dim 9 Juin - 21:12


Mobiles, wifi, antennes : les ondes vont tous nous tuer... ou pas

Jérôme Quirant et Nicolas Gauvrit (Science et pseudo-sciences)

Plusieurs articles publiés sur Rue89 sont venus accréditer récemment l’idée selon laquelle les ondes électromagnétiques auraient un effet néfaste sur la santé. Le téléphone briserait notre ADN (selon le professeur Franz Adlkofer cité dans un article), les champs magnétiques rendraient la vie intenable à une partie de la population, en extrapolant le témoignage d’une « électrosensible pas dérangée »...

Tout cela serait rendu possible par les mensonges des institutions scientifiques, à la solde des opérateurs téléphoniques. Où en est-on, scientifiquement, sur le sujet controversé des ondes électromagnétiques ?

Des milliers d’études et de conclusions

Les scientifiques ne se désintéressent pas de la question, bien au contraire. Le moteur de recherche scientifique Google scholar recense plus de 2 000 articles scientifiques publiés en 2012, et plus de 1 000 entre janvier et mai 2013 sur ce sujet.

Des méta-analyses passent en revue les nombreuses publications portant sur un thème particulier, pour en tirer des conclusions plus sûres. Il en ressort que les effets observables sur la santé apparaissent à des doses bien supérieures à celles auxquelles on s’expose avec le wifi et un téléphone portable utilisé normalement.

L’étude internationale Interphone, réalisée sur 10 ans, étendue dans 13 pays et concernant 6 420 cas de tumeurs cérébrales dont 2 078 gliomes, ne conclut pas à un risque significativement accru de gliome ou de méningiome chez les utilisateurs réguliers d’un téléphone mobile.

Cela serait d’ailleurs plutôt étonnant, puisque plus d’un milliard d’êtres humains utilisent de nos jours régulièrement un téléphone mobile, depuis parfois plus de quinze ans, et il n’y a pas eu d’explosion des maladies attendues pour ce type d’exposition.

Seuls les plus gros utilisateurs verraient potentiellement le risque s’accroître, mais sans que cette augmentation du risque sur ce groupe particulier soit jugée fiable. Il a de fait été montré que certains utilisateurs avaient complètement surestimé leur utilisation du portable (valeurs incohérentes).

Comble de l’ironie, le rapport de l’étude publié en 2011 montre au contraire un effet protecteur chez les utilisateurs modérés, ce que les auteurs attribuent aussi à des biais.

Le fantasme des antennes-relais

Concernant les antennes-relais, là aussi les fantasmes abondent. La première chose qu’il faut savoir, c’est que l’exposition due à un téléphone portable pendant une conversation – en raison de la proximité de la source – est largement supérieure à celle due à une antenne relais placée à quinze mètres, ou à un appareil wifi placé à un mètre.



Il est donc logique de s’intéresser en priorité à la nocivité potentielle des téléphones plutôt qu’à celle des antennes. C’est le sens de la mise au point de l’Académie de médecine en 2009 :

« Les antennes de téléphonie mobile entraînent une exposition aux champs électromagnétiques 100 à 100 000 fois plus faible que les téléphones portables.

Etre exposé pendant 24 heures à une antenne à un volt par mètre donne la même exposition de la tête que de téléphoner avec un portable pendant 30 secondes.

On ne connaît aucun mécanisme par lequel les champs électromagnétiques dans cette gamme d’énergie et de fréquence pourraient avoir un effet négatif sur la santé. L’OMS et le Scenihr se sont prononcés unanimement sur l’absence de risques de ces antennes. »

Mais alors comment se fait-il que certaines personnes affirment être hypersensibles aux champs électromagnétiques ?

Electro-sensibles ou pas ?

L’Organisation mondiale de la santé, (OMS) définit le syndrome d’hypersensibilité aux champs électromagnétiques (CEM) ainsi :

« L’hypersensibilité électromagnétique est caractérisée par divers symptômes que les individus touchés attribuent à l’exposition aux CEM.

Parmi les symptômes les plus fréquemment présentés, on peut mentionner

des symptômes dermatologiques (rougeurs, picotements et sensations de brûlure) ;
des symptômes neurasthéniques et végétatifs (fatigue, lassitude, difficultés de concentration, étourdissements, nausées, palpitations cardiaques et troubles digestifs). »
Ce syndrome existant bien – car il n’est pas question ici de nier les troubles de ces personnes – se pose juste la question de savoir s’ils sont dus réellement aux CEM, ou à autre chose.

Un indice peut déjà être donné en relatant une petite anecdote survenue à Saint-Cloud. Dans cette ville, des habitants se plaignaient en avril 2009 de « maux de tête, sensation du goût modifiée et autres symptômes généraux ».

Les nouvelles antennes relais mises en place récemment par Orange étaient alors pointées du doigt et leur démontage exigé illico presto après dépôt de plainte. Sauf qu’il s’est avéré que ces antennes n’avaient jamais émis, faute d’alimentation électrique !

Effet Nocebo et faux rapprochements

On est là face à un phénomène bien connu, l’effet nocebo, l’exact opposé de l’effet placebo – celui qui permet de recueillir environ 30 % de témoignages de satisfaction sur la prise de n’importe quel « médicament », même à base de poudre de perlimpinpin.

L’effet nocebo, lui, produit l’effet inverse : il rend malade des personnes ne souffrant d’aucune pathologie, mais persuadées d’êtres victimes de l’effet délétère d’un agent quelconque : antenne, produit chimique, etc.

Des chercheurs viennent d’ailleurs de montrer expérimentalement cet effet dans le cas des ondes wifi, et mettent en garde contre la tendance des médias à diffuser des articles et documentaires anxiogènes sur le sujet, qui renforcent, voire engendrent des symptômes du type « électrosensibilité ».

De plus, nous avons tous un fâcheux défaut lorsque nous raisonnons sur « les causes ». Si nous pensons que deux événements sont liés (le mal de crâne et la présence d’une antenne par exemple), nous remarquons essentiellement les situations où les deux arrivent simultanément, et ne tenons pas assez compte des autres cas.

Lorsque l’un des deux événements est très fréquent, comme la présence d’une antenne relais, cela a pour conséquence de nous renforcer dans la certitude d’un lien causal, même s’il n’existe pas.

En cherchant du regard une antenne relais chaque fois que j’ai mal au crâne, j’en trouverai la plupart du temps, parce que nous sommes entourés de telles antennes. Si j’avais cherché des antennes relais lorsque je n’avais pas mal au crâne, j’en aurais peut-être aussi trouvé, mais je ne cherche pas.

Les tests comme seule option

C’est pourquoi la démarche scientifique est indispensable. L’auteure de l’article de Rue89 « Chez Sophie, électro sensible mais pas dérangée » renvoie à un document censé répondre aux critiques [PDF].



La partie « scientifique » de ce document montre une totale incompréhension de la démarche scientifique. Cette méthodologie s’est pourtant développée au fil des siècles, précisément parce qu’on s’est rendu compte, petit à petit, de nombreuses erreurs de raisonnement auxquelles on aboutissait en se fiant trop à l’intuition.

L’unique façon de savoir si les personnes se plaignant d’hypersensibilité sont réellement victimes des CEM, est de réaliser des tests en double aveugle.

C’est pratiqué notamment avec les médicaments afin de déterminer l’effet réel d’une substance supposée active par rapport à un médicament placebo ne contenant pas la molécule testée.

Or, depuis plusieurs années, de nombreuses expériences respectant ces protocoles indispensables ont été réalisées. Sur les 46 études passées en revue par Rubin en 2010 , représentant des centaines de cas tests, deux confirmeraient un effet (mais Rubin reste dubitatif), et 44 ne trouvent rien.

Certains concluent alors qu’il existe bien une preuve de risque sanitaire. C’est mal connaître la dure loi statistique : les tests sont faits au risque de cinq pour cent, ce qui veut dire que s’il n’existe aucun effet, cinq pour cent des études conduiront à penser le contraire, par le seul jeu du hasard.

Comme cinq pour cent représentent une étude sur vingt, on peut s’attendre à trouver deux faux positifs sur 46 études bien faites. C’est donc parfaitement conforme à ce qui se passerait, même si les ondes n’avaient aucun effet sanitaire, et il faudrait bien plus de deux études positives sur 46 pour pouvoir annoncer un risque démontré.

Cela ne veut pas dire que les gens se déclarant hypersensibles soient « dérangés ». Simplement, comme l’explique l’Académie de médecine :

« À ce jour, aucun système sensoriel humain permettant de percevoir ce type de champ n’a été identifié. C’est pourquoi la quasi-totalité des études sur l’électro-hypersensibilité ont montré que les sujets concernés, bien que manifestant des troubles variés en présence de dispositifs émetteurs de champs électromagnétiques, sont incapables de reconnaître si ces dispositifs sont actifs ou non.

L’angoisse ou la phobie en présence d’émetteurs de champs électromagnétiques peuvent être réelles et justifier une prise en charge adaptée. Mais l’Académie déplore que ces troubles, pouvant entraîner de graves handicaps sociaux, soient utilisés à des fins contestables au détriment des intéressés. »

Les médias fautifs

Car un problème majeur dans la prise en charges de ces personnes en souffrance, réside dans le fait que le bruit médiatique généré par leur pathologie ne fait que conforter leurs convictions. Et tout dans leur action joue dans ce sens.

Dans le dernier article publié sur Rue89, plusieurs éléments sont extrêmement révélateurs. Dès le départ on apprend que la victime des champs, ingénieur, était « en pleine ascension professionnelle », donc travaillait beaucoup, et qu’elle a connu les premiers symptômes à la reprise du travail, après une période de vacances (ce qui expliquerait une situation de stress aigu à ce moment).

Que fait-elle alors ? Elle se renseigne sur internet sur l’hypersensibilité et se dit : « Pourvu que ce ne soit pas ça. » La suite du récit est tout aussi symptomatique. Après un tour d’une heure en voiture :

« Dès que je ne me sentais pas bien, mon mari a constaté que c’était à proximité d’une antenne ou d’un transformateur électrique. »

Mais peut-on encore trouver des endroits qui ne soient pas à proximité d’une antenne relais, qu’elle soit visible ou pas ?

On apprend aussi, alors qu’apparemment ses symptômes sont extraordinairement bien corrélés avec les champs électromagnétiques (c’est écrit dans l’article), la personne a refusé de participer à une étude scientifique destinée à étudier le cas de ces patients.

C’est bien dommage, parce que si l’effet est réel pour elle, un test effectué dans l’un des 24 centres répartis sur le territoire français en suivant un protocole sérieux et transparent, permettrait enfin de montrer ce que clament les électrosensibles sans pouvoir le prouver.

Et dans le cas contraire, la patiente pourrait peut-être découvrir la cause réelle de ses symptômes et, le cas échéant, y remédier. Ne serait-il pas dommage, par exemple, de vivre pendant des années avec une allergie au pollen invalidante, parce qu’on est convaincu qu’on est malade des ondes mais qu’on refuse d’envisager une autre cause, ou de passer des tests ?

En tout état de cause, si l’on refuse les protocoles scientifiques, il ne reste que les témoignages. Et les témoignages ne prouvent pas une relation de cause à effet.

Une relation causale est, par contre, probable : c’est celle qui relie la montée du bruit médiatique et la prolifération de gadgets en tous genres censés aider les électrosensibles. Car certains ont parfaitement flairé le business qui pourrait se créer autour de ce « marché ».

Les personnes se détournent alors d’une prise en charge réelle et efficace, celle qui n’écarterait aucun facteur. Certains médecins peu scrupuleux alimentant même cette psychose.

Des pourfendeurs d’ondes peu crédibles

Malheureusement, ce ne sont pas des avis rassurants que l’internaute moyen rencontrera en naviguant sur le net à la recherche d’informations. Nombre de sites se font en effet l’écho d’études « prouvant scientifiquement » la nocivité des ondes électromagnétiques. Surtout s’ils vendent des accessoires censés protéger des ondes ou proposent de faire des mesures de CEM.

Il serait trop long de faire la liste de ces publications qui annoncent régler définitivement la polémique. Nous en citerons néanmoins trois couramment utilisées par les associations militantes afin d’expliquer pourquoi ces études n’ont pas réussi à convaincre les autorités sanitaires.

En 2004, les conclusions d’une étude du projet Reflex ont fait couler beaucoup d’encre . Des scientifiques, dans une étude financée par la communauté européenne, testent l’effet des ondes sur des cellules in vitro. Leur conclusion : ils pensent avoir décelé des ruptures d’ADN sur des cellules vivantes mais demandent, eux-mêmes, que ces observations soient corroborées par d’autres études, notamment in vivo. Depuis ? Rien. Certains articles censés confirmer ces résultats ont été entachés de fraude , d’autres sont arrivés à un résultat totalement opposé ;
L’article de Draper [PDF], en 2005, a ensuite été présenté comme une preuve de l’accroissement du risque de leucémie chez l’enfant résidant à proximité d’une ligne à haute tension. Cet article a été systématiquement référencé dans les études qui ont suivi et portant sur le sujet. Dans leur texte, les auteurs l’écrivent eux-mêmes : les résultats sont « surprenants » et ne « sont pas corroborés par des données de laboratoire ou un quelconque mécanisme biologique connu ». Lorsqu’on observe de plus près les données obtenues, on s’aperçoit que l’accroissement peut parfaitement être dû au hasard compte tenu des très faibles effectifs considérés. Quelques unités peuvent alors changer du tout au tout les conclusions de l’étude. Cela devient flagrant lorsqu’on consulte les résultats, dans la même étude, concernant le recensement des tumeurs au cerveau chez l’enfant. En effet, on observe une forte chute de l’incidence de ces tumeurs près des lignes à haute tension, grossièrement dans les mêmes proportions que pour les leucémies mais dans le sens opposé. Autrement dit, la même étude vous conseille d’éloigner vos enfants des lignes THT si vous ne voulez pas accroître leur risque de contracter une leucémie, mais de les rapprocher si vous voulez leur éviter des tumeurs au cerveau ! Quand bien même ces conclusions seraient d’une fiabilité à toute épreuve, Draper annonce dans son article que cela occasionnerait une augmentation du nombre de patients de cinq unités sur les 400 à 420 nouveaux cas de leucémie recensés annuellement en Grande Bretagne.
Enfin, nous citerons le rapport Bioiniative, dont deux versions ont été fournies en 2007 et 2012, qui est le document faisant référence chez les pourfendeurs d’ondes. Ce rapport a été piloté par la responsable d’une société de conseil pour la protection vis-à-vis des champs magnétiques, mais le groupe de scientifiques ayant travaillé dessus se revendique indépendant. Surtout, ce rapport a été dénoncé par les agences sanitaires d’une flopée de pays (France, Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Etats-Unis, etc.) comme étant biaisé et aux conclusions non étayées scientifiquement, et qu’il ne s’agit pas d’une expertise collective. D’après ces agences, il consiste en un assemblage partiel et partial de données pour arriver aux conclusions souhaitées. Par exemple, des articles retirés par leurs auteurs (en raison d’erreurs comme celui de Pomerai - effet des ondes sur des vers de terre) sont encore référencés comme valables. Sur les dommages supposés à l’ADN, un seul article est référencé, celui de Philips (bien qu’il fasse aussi apparaître des effets bénéfiques) alors qu’une méta-analyse de 2012 sur 88 autres articles conclut à l’innocuité et est passée sous silence. Henri Lay, l’un des auteurs du rapport reconnaît même que « chaque auteur a écrit son chapitre et l’opinion dans chaque chapitre n’est que celle de l’auteur. »

Alors, que conclure ?

1
Probablement pas de danger


D’abord, le problème de la nocivité des CEM n’est pas vraiment nouveau puisque déjà dans les années 70, des études exploraient la possibilité d’effets sanitaires. Depuis, des milliers d’articles ont été publiés.

Quelques résultats non encore expliqués, ni corroborés, ont conduit le Centre International de la Recherche sur le Cancer (Circ), à classer les ondes électromagnétiques dans la catégorie 2B, c’est-à-dire possiblement cancérogène pour l’homme, au même titre que le café ou les légumes au vinaigre.

Ce qui signifie que, dans l’état actuel des connaissances, il apparaît très probable qu’il n’y ait aucun danger, mais que de nouvelles études doivent encore être faites concernant l’usage à très long terme des portables pour qu’on en soit certain.

On mesure bien ici l’inconséquence de ceux qui refusent de participer à ces études alors qu’ils pensent être les mieux placés pour démontrer le danger des ondes.

2
Peu de cancers


Ensuite, il suffit de visualiser les courbes des fréquences de cancer dans les pays développés pour constater qu’il n’y a pas eu d’explosion du nombre de cancers du cerveau (ou autres pathologies soupçonnables pour ce genre d’exposition) depuis l’extension effrénée de la téléphonie mobile à la fin des années 90.

Cela signifie que même si la dangerosité des CEM était confirmée scientifiquement – ce qui, rappelons-le une dernière fois n’est pas le cas à ce jour –, l’effet ne pourrait être que marginal quantitativement puisque les indicateurs actuels, pourtant très performants, sont incapables de le faire ressortir de manière claire.

Pour finir, on ne saurait trop conseiller au lecteur de ne pas consulter cet article sur son téléphone portable, et à plus forte raison avec oreillette, en traversant la rue : les risques encourus, pour le coup, sont parfaitement avérés et particulièrement graves.

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Message  gérard menvussa Dim 9 Juin - 22:58

Ensuite, il suffit de visualiser les courbes des fréquences de cancer dans les pays développés pour constater qu’il n’y a pas eu d’explosion du nombre de cancers du cerveau (ou autres pathologies soupçonnables pour ce genre d’exposition) depuis l’extension effrénée de la téléphonie mobile à la fin des années 90.
Visiblement, les "spécialistes" que convoquent Vals ne savent pas de quoi ils parlent. Tout d'abord parce qu'il n'y a pas corrélation DIRECTE entre la prévalence d'une pratique ayant des conséquences démontrée en matiére de santé publique et les effets IMMEDIATS de cette pratique. En clair, les cancers en question peuvent mettre des dizaines d'années a éclater. Cela a été le cas pour le tabac (l'industrie du tabac ne s'est pas fait prier pour dire que dénoncer le tabac comme substance cancérigéne était de l'arnaque, alors que les femmes fumaient depuis la fin de la seconde guerre mondiale, sans conséquence sanitaire notable au début des années 60), ça a été le cas pour l'amiante, etc. Par ailleurs, il y a la synthése de l'invs (institut sanitaire de veille sanitaire) qui montre qu'on doit surveiller tout particuliérement ce genre de cancers (cancers du systéme nerveux central) voir la page http://www.invs.sante.fr/publications/2006/cancers_prioritaires/ pour plus d'information consulter la page 13 de la synthése...
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Message  Rougevert Dim 9 Juin - 23:19

Vals a écrit:
quintessence de leur Marxisme à la noix...

Quand on sait la place que tu réserves au marxisme dans tes orientations politiques verdoyantes, et ce que tu y as compris,
je préfère que tu considères que le mien est "à la noix", et te laisser très volontiers distiller cinq fois le tien dans ton baril de perlimpinpin....
Kindo ment, tu mens.
« Seule la vérité est révolutionnaire » Lénine

Concernant les ondes électromagnétiques, les doses et les effets, je n'ai pas d'avis tant la controverse est grande et j'avoue mal connaître le sujet.
Et pourtant comme tu le dis, je suis plus que verdoyant.
Mais ma verdoyance sur des sujets comme les pesticides, les PGM, l'industrie électronucléaire, les émissions de CO2 cet le changement climatique, l'explosion démographique est basée sur des faits et des données scientifiques.
Tandis que toi tu mens, tu calomnies et tu dénigres.
Et quand on te coince, tu ne réponds pas, tu changes de sujet.
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Message  gérard menvussa Lun 10 Juin - 11:15

Kindo ment, tu mens.
Léopold Sedar Sengor disait qu'"un raciste, c'est quelqu'un qui se trompe de colére". Ainsi, pourrait on dire que Vals et Yann Kindo sont des gens "qui se trompent de colére". L'objet de leur hargne, ce sont les "verts", et autres " bobos", alors que cela devrait etre la bourgeoisie et le capitalisme. C'est frappant en ce qui concerne yann Kindo qui s'est ridiculisé totalement avec ses rhinocéros "qui refuseraient le relativisme épistémologique" (il a d'ailleurs changé ce passage... ) Et il a été surpris d'apprendre que la principale cause de disparition des rhinocéros n'était pas "la médecine chinoise" mais la disparition du millieux naturel desdits rhinocéros. La médecine traditionnelle chinoise n'a pas changé depuis les 150 derniéres années, mais la situation des rhinocéros a elle changé du tout au tout. et mêne à leur disparition compléte...
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Message  Vals Lun 10 Juin - 12:10

L'objet de leur hargne, ce sont les "verts", et autres " bobos", alors que cela devrait etre la bourgeoisie et le capitalisme.

On peut pas, c'est eux qui payent..... Very Happy
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Message  gérard menvussa Lun 10 Juin - 12:43

Comme d'habitude, Vals placé face à ses contradictions pense s'en tirer par une pirouette ! "Tournicoti, tournicoton, toujours aucun argument !" nous dit Zébulon.
Vie et mort de la nature 47636
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Message  Rougevert Lun 10 Juin - 18:06

Vals a écrit:
L'objet de leur hargne, ce sont les "verts", et autres " bobos", alors que cela devrait etre la bourgeoisie et le capitalisme.

On peut pas, c'est eux qui payent..... Very Happy
Non, je suis presque sûr que même pas.
C'est juste une connivence idéologique.
Au fait ton message sur les ondes électromagnétiques est complètement HS.
Hors sujet.
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Message  Vals Lun 10 Juin - 18:23

Au fait ton message sur les ondes électromagnétiques est complètement HS.
Hors sujet.

Non, car cette peur millénariste, cette technophobie maladive s'illustre, dans ce domaine et dans les autres, dans une caricature de "principe de précaution" ....comme quand on avait peur des crises cardiaques dans des trains dépassant les 40kms/heure.....
Les charlatans et marchands de peurs bidon ont beaucoup d'espace mediatique et politique....
Et pendant qu'ils vendent et ressassent leur camelote réac, en excitant contre le progrès technique, la bourgeoisie gère sa crise et ses profits en matraquant la classe ouvrière....
"Merci le Vert(doyant) qui pollue le rouge", peuvent dire les exploiteurs et les banquiers !!!!!!
Pendant qu'ils pleurnichent sur la technique et les sciences, les affaires continuent.
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Message  Rougevert Lun 10 Juin - 19:58

Ton message est hors sujet, car le sujet n'est pas le principe de précaution et le danger pour l'Homme des ondes électromagnétiques.
En cherchant un peu, sans trouveras tu dans les écrits de Yann Kindo, un texte montrant que la pollution, la déforestation n'ont pas d'effet sur la nature et que les écologistes exagèrent...
Alors là oui, ce sera dans le sujet.
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Message  gérard menvussa Lun 10 Juin - 23:20

Quoique. Parce que si ces ondes sont dangereuses pour l'homme, elles le sont tout autant pour nombre d'autres annimaux. Bravo à Vals d'avoir pensé aux petits zoizeaux qui vont poser leurs frêles papates sur les émetteurs des téléphones cellulaires !
En fait, a force de côtoyer les bobos du fmr, on est en train de le transformer sans qu'il s'en rende compte. Bientôt il va regarder sur la composition des produits qu'il consomme s'ils contiennent ou pas des perturbateurs endocriniens, il va acheter du pinard AB, et plus des andouilles AAA...
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Message  Vals Lun 10 Juin - 23:57

gérard menvussa a écrit:Quoique. Parce que si ces ondes sont dangereuses pour l'homme, elles le sont tout autant pour nombre d'autres annimaux. Bravo à Vals d'avoir pensé aux petits zoizeaux qui vont poser leurs frêles papates sur les émetteurs des téléphones cellulaires !
En fait, a force de côtoyer les bobos du fmr, on est en train de le transformer sans qu'il s'en rende compte. Bientôt il va regarder sur la composition des produits qu'il consomme s'ils contiennent ou pas des perturbateurs endocriniens, il va acheter du pinard AB, et plus des andouilles AAA...

Avec Menvussa, ce qui est bien, c'est qu'on a l'impression d'être en récré....Pas besoin de cerveau, comme disait Einstein, une moelle épinière suffirait...largement pour raisonner à ce niveau...
et qu'en plus, ça se termine par une histoire d'andouilles......c'est trop beau pour n'être qu'un hasard....... Cool
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Message  gérard menvussa Mar 11 Juin - 0:08

Pour le moment, la seule andouille qui n'argumente pas dans ce fil, ce n'est pas moi. Le seul qui tente de s'en tirer par des pirouettes ou des hors sujets, ce n'est pas moi. Le seul qui fasse attaque personnelle sur attaque personnelle, ce n'est pas moi.
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Message  Vals Mar 11 Juin - 0:21

gérard menvussa a écrit:Pour le moment, la seule andouille qui n'argumente pas dans ce fil, ce n'est pas moi. Le seul qui tente de s'en tirer par des pirouettes ou des hors sujets, ce n'est pas moi. Le seul qui fasse attaque personnelle sur attaque personnelle, ce n'est pas moi.

Ce n'est pas moi qui parle d'andouille, d'ailleurs, en général, je n'aime pas les abats....Que je n'ai pas beaucoup d'estime ou de respect pour des individus du style "menvussa", ce n'est pas une nouvelle...ce n'est pas une attaque "personnelle" (ce serait mieux) car cette engeance pullule en ces temps de décomposition galopante d'une gauche qui veut rester "extrême" ...pour tenter de seulement surnager en surface du marécage......
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Message  gérard menvussa Mar 11 Juin - 0:38

Tout cela n'a aucune utilité : je ne vois pas pourquoi je perdrais mon temps a discuter avec toi de tes préférences personnelles ou des miennes. La seule question qui vaille et qui m'importe c'est le sujet dont on est censé discuter.

Voila ce que j'ai trouvé d'intéressant sur le sujet :

http://blog.science-infuse.fr/ (le rédacteur du blog en question est un jeune journaliste scientifique qui cherche du boulot)

L'homme est-il en train d'épuiser la planète Terre ?

Par Guillaume Frasca le 4 juin 2013, 19:23 - Système Terre - Lien permanent

L'homme prélève environ un quart de la biomasse produite par la biosphère terrestre. Une perspective durable ?

L'homme a sans débat possible imposé sa marque sur son environnement. Ainsi, certains scientifiques ont même proposé lors du dernier Congrès international de géologie en août 2012 à Brisbane (Australie) de parler d'une nouvelle ère géologique, l'Anthropocène, suivant les propos du météorologue néerlandais Paul Josef Crutzen, Prix Nobel de chimie en 1995. Une étude publiée dans la revue Science en 1997 estimait ainsi qu'entre un tiers et la moitié de la surface terrestre avait été modifiée par l'activité humaine, que ce soit par l'agriculture ou l'extension des zones denses, ou encore qu'un quart des espèces d'oiseaux avaient disparu de notre fait. Des chercheurs de l'université de Klagenfurt (Autriche), conduits par Fridolin Krausmann, ont tenté de chiffrer le prélèvement humain sur les ressources naturelles de biomasse, forêts, champs et prairies confondues. Celui-ci aurait doublé au cours du siècle écoulé, marquant toutefois un rythme plus contenu que la hausse de la population mondiale qui a quadruplé pendant la même période. Cet impact toujours plus important menace-t-il à moyen terme l'équilibre de notre biosphère ?

L'équipe de l'Institut d'écologie sociale basé à Vienne a défini ce qu'ils appellent l'appropriation humaine de la production primaire nette (notée par la suite AHPPN). Cette grandeur évalue l'impact de l'homme sur la ressource carbonée contenue dans la biomasse, soit par modification de l'utilisation des sols (par exemple, une forêt abattue pour faire place à des pâturages renfermant moins de matière végétale) soit par prélèvement direct par l'agriculture (sans oublier les feux de forêts causés par l'homme). L'AHPPN peut être rapportée à la production primaire nette potentielle (NPP0), une valeur théorique correspondant à l'énergie accumulée dans la biomasse sur une hypothétique planète Terre qui n'aurait pas subi les dégâts d'Homo sapiens. Dans une première étude publiée en 2007, Fridolin Krausmann et ses collègues avaient ainsi évalué l'impact local de l'activité humaine, la quasi-totalité du globe présentant un ratio AHPPN/NPP0 positif qui atteste d'un accaparement d'une partie de la ressource biologique.
Une utilisation de plus en plus importante de la biomasse

Les différents scénarios envisagés indiquent une augmentation continue de l'appropriation humaine de la production naturelle de biomasse.

Cette fois-ci, les chercheurs ont voulu étudier l'évolution de cette appropriation des ressources naturelles sur la période 1910-2005. L'AHPPN globale a cru de 116 % en à peine 100 ans, culminant à 14,8 milliards de tonnes de carbone en 2005, soit 25 % de la production primaire potentielle contre seulement 13 % en 1910. Cette forte augmentation reste toutefois plus lente que celle de la population mondiale (+ 274 %) ou du PIB planétaire (+ 1 655 % !). En valeurs relatives, chaque individu a ainsi diminué son prélèvement de biomasse, aujourd'hui estimé à 2,3 tonnes de carbone par an et par personne. Comment expliquer cette baisse, intervenue principalement à partir des années 1950 ? Les hommes ne sont pas devenus moins énergivores. En effet, la consommation de biomasse par habitant est restée globalement constante sur la période : la hausse de la demande alimentaire par personne, qui a suivi celle du niveau de vie, a été compensée par une baisse de la demande en bioénergie, stockée dans la biomasse. Si l'on pense rapidement à la substitution du bois de chauffage par les énergies fossiles, les chercheurs évoquent également l'abandon des animaux de trait au profit des machines agricoles motorisées. Ainsi, ils précisent que "en 1950 en Autriche, entre 15 et 20 % des terres agricoles et de la biomasse servaient à nourrir les animaux de trait" !

La baisse relative de l'AHPPN par personne est donc due à une plus grande efficacité du prélèvement de la biomasse (même s'il reste des progrès à accomplir dans l'utilisation des résidus agricoles). L'augmentation des rendements, grâce à une meilleure irrigation et un usage industrialisé des engrais, a permis de limiter le poids négatif de la conversion des terres, alors que la surface cultivée passait de 7 à 13 millions de km² entre 1910 et 2005. Ces dynamiques divergent toutefois d'un continent à l'autre : l'Asie se distingue par une AHPPN par habitant faible (grâce à une faible consommation de viande d'élevage et une agriculture à fort rendement), quand l'Amérique latine figure en haut du classement, à cause de ses grands pâturages, principalement destinés à l'exportation.

Les chercheurs autrichiens se sont enfin livrés à un exercice prospectif en établissant cinq scénarios, basés sur les projections de croissance de l'OCDE et des Nations Unies. Pour les trois scénarios poursuivant les tendances actuelles concernant l'utilisation de la ressource naturelle, la hausse de l'AHPPN serait modérée, atteignant 27 à 29 % d'ici 2050. En revanche, deux autres hypothèses se font plus menaçantes par l'introduction d'une nouvelle donnée : une utilisation massive de la ressource carbonée pour la convertir en énergie, suivant les préconisations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre. La consommation de bioénergie, qui avoisine aujourd'hui les 50 exajoules (soit environ la moitié de la consommation énergétique des États-Unis), pourrait être multipliée par six d'ici 2050, ce qui entraînerait une augmentation importante du prélèvement humain sur la biomasse, jusqu'à 44 % de la ressource potentielle. L'impact de l'homme sur la biosphère atteindrait alors des niveaux inégalés, qui pourraient avoir des conséquences irréversibles sur l'équilibre écologique de la planète : érosion et lessivage des sols, perte de biodiversité, etc. Gare à ne pas surexploiter la Terre nourricière.

et la question de l'agriculture qui lui est liée :

L'avenir de l'agriculture peut-il être durable ?

Par Guillaume Frasca le 23 novembre 2011, 17:51 - Système Terre - Lien permanent

L'intensification ou l'extension des surfaces arables, seules pistes pour nourrir neuf milliards d'humains à l'horizon 2050 ?

Selon une estimation des Nations Unies, la population mondiale a franchi le cap des 7 milliards d'habitants le 31 octobre dernier. Et cette croissance exponentielle ne semble pas prête de s'interrompre, pour atteindre d'ici 2050 entre 8 et 10,5 milliards d'après les scénarios établis par l'ONU. Comment allons-nous répondre à la demande nouvelle en denrées alimentaires ? Des chercheurs américains des universités du Minnesota, à Saint Paul, et de Californie, à Santa Barbara, ont estimé les conséquences environnementales de cet accroissement de la demande, en confrontant différents scénarios plus ou moins éco-compatibles. Revue de détail.

Pour savoir comment adapter nos modèles de production agricole dans le futur, faut-il encore savoir quels seront les besoins à pourvoir. Pour cela, l'étude américaine se fonde sur les données disponibles en ligne sur le site de la FAO (Food and Agriculture Organization), l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. À partir des chiffres couvrant la période 1961-2007, une relation universelle émerge entre le PIB par habitant (ajusté de l'inflation) et la demande quotidienne, qu'elle soit comptée en nombre de calories ou en quantité de protéines. Ainsi, en 2000, les pays les plus riches consommaient 2,6 fois plus de calories que les nations les plus pauvres, et 4,3 fois plus de protéines. En pronostiquant un taux de croissance moyen de 2,5 % pour les années à venir (plus important pour les régions en développement que pour le monde occidental développé), et en tenant compte de la pression démographique accrue, il est ainsi possible d'estimer la demande future au niveau mondial. Celle-ci devrait doubler entre 2005 et 2050 ! Une augmentation cependant moins marquée que dans l'hypothèse utopique où le développement des pays les moins avancés leur permettrait de rejoindre le niveau de consommation des pays développés : il faudrait alors prévoir un triplement de la production agricole en l'espace d'un demi-siècle.
Scénarios agricoles

Le graphique représente les émissions de gaz à effet de serre en 2050 en fonction de la quantité d'intrants azotés pour quatre scénarios envisagés : aucun changement entrepris (past trend), concentration foncière (land sparing), maintien de la consommation d'engrais (current N intensity) et diminution des intrants azotés (N minimizing).

Comment faire face à cette forte pression sur la production mondiale ? Quelles conséquences sur notre écosystème, alors que l'activité agricole représente déjà aujourd'hui un quart des émissions de gaz à effet de serre (GES) ? Pour imaginer le paysage de l'industrie agricole en 2050, les chercheurs américains ont conçu deux scénarios "limite". Dans un cas, les inégalités entre régions riches et productivistes et zones plus pauvres, dont les terres fournissent des rendements faibles, se maintiennent d'ici 2050, aggravant encore l'impact environnemental de l'augmentation nécessaire de la production (c'est la courbe rose du graphe). Dans un autre cas, le progrès technologique se poursuit sur son rythme actuel, et des transferts de compétences permettent aux nations les moins avancées de rattraper leur retard : l'empreinte écologique de l'agriculture est alors limitée (courbe verte du graphe). Entre ces deux hypothèses, franchement optimiste et pessimiste, un océan de possibilités qu'il est impossible de démêler précisément.

Quelle voie durable emprunter ? En se plaçant dans l'hypothèse la plus favorable d'un point de vue technologique, à supposer que le frein soit mis sur l'extension des terres arables, celles-ci ne devraient s'étendre "que" de 200 millions d'hectares d'ici 2050 pour satisfaire les besoins agricoles, ce qui s'accompagnerait d'une augmentation des émissions de GES d'un milliard de tonnes de carbone. À l'opposé, l'accent mis sur la minimisation des intrants azotés (en maintenant la consommation mondiale à son niveau de 2005, soit une diminution relative par hectare cultivé) nécessiterait le défrichage de 500 millions d'hectares supplémentaires, soit 1,6 milliards de tonnes de carbone émises chaque année. Deux hypothèses bien loin du scénario catastrophe, celui de l'attentisme et de l'inaction : explosion de la surface arable (+ 1 milliard d'hectares cultivés), de la consommation d'intrants azotés (+ 250 millions de tonnes annuels) et d'émissions de GES (+ 3 milliards de tonnes équivalent-carbone par an) ! Sans parler du réchauffement climatique qui pourrait avoir des conséquences négatives sur les rendements agricoles.

Comme on le voit, cette étude prospective montre qu'il n'y a pas de solution miracle au défi agricole. À moins d'attendre une hypothétique révolution verte, qui poindrait le bout de son nez en Afrique, la croissance démographique et la hausse de nos besoins alimentaires avec le niveau de vie aura un impact fort sur notre environnement. À nous d'en limiter au maximum la marque en agissant dès aujourd'hui en faveur des transferts de technologie, de la concentration foncière et d'une agriculture moins productiviste.

Source : D. Tilman et al., Global food demand and the sustainable intensification of agriculture, PNAS, 21 novembre 2011.
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Message  Rougevert Mar 11 Juin - 21:39

Questions très pertinentes.
Pas de réponse de Vals....la routine, quoi.
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Message  gérard menvussa Mar 11 Juin - 22:24

Des fois il s'en tire par une blagounette façon Hollande... Ou par une pitrerie... Mais bon, répondre sur des faits scientifiques établis, vous n'y pensez pas !
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Message  gérard menvussa Mar 11 Juin - 23:34

Encore une fois ma "petite personne" (ou la tienne aussi bien) n'ont aucune espéce d'importance. Ce qui compte c'est les arguments, encore mieux quand ils s'appuient sur des faits quantifiables et vérifiables. J'ai mis à la dispositions des lecteurs un argumentaire appuyé sur une série de recherche scientifique. Tu en pense quoi ? Le reste, et en particulier ma modeste personne,tout le monde s'en fout.
Je repose encore une fois cet argumentaire, tiré de recherches scientifiques publiées sur des revues scientifiques à comité de lecture...

L'homme est-il en train d'épuiser la planète Terre ?

Par Guillaume Frasca le 4 juin 2013, 19:23 - Système Terre -

L'homme prélève environ un quart de la biomasse produite par la biosphère terrestre. Une perspective durable ?

L'homme a sans débat possible imposé sa marque sur son environnement. Ainsi, certains scientifiques ont même proposé lors du dernier Congrès international de géologie en août 2012 à Brisbane (Australie) de parler d'une nouvelle ère géologique, l'Anthropocène, suivant les propos du météorologue néerlandais Paul Josef Crutzen, Prix Nobel de chimie en 1995. Une étude publiée dans la revue Science en 1997 estimait ainsi qu'entre un tiers et la moitié de la surface terrestre avait été modifiée par l'activité humaine, que ce soit par l'agriculture ou l'extension des zones denses, ou encore qu'un quart des espèces d'oiseaux avaient disparu de notre fait. Des chercheurs de l'université de Klagenfurt (Autriche), conduits par Fridolin Krausmann, ont tenté de chiffrer le prélèvement humain sur les ressources naturelles de biomasse, forêts, champs et prairies confondues. Celui-ci aurait doublé au cours du siècle écoulé, marquant toutefois un rythme plus contenu que la hausse de la population mondiale qui a quadruplé pendant la même période. Cet impact toujours plus important menace-t-il à moyen terme l'équilibre de notre biosphère ?

L'équipe de l'Institut d'écologie sociale basé à Vienne a défini ce qu'ils appellent l'appropriation humaine de la production primaire nette (notée par la suite AHPPN). Cette grandeur évalue l'impact de l'homme sur la ressource carbonée contenue dans la biomasse, soit par modification de l'utilisation des sols (par exemple, une forêt abattue pour faire place à des pâturages renfermant moins de matière végétale) soit par prélèvement direct par l'agriculture (sans oublier les feux de forêts causés par l'homme). L'AHPPN peut être rapportée à la production primaire nette potentielle (NPP0), une valeur théorique correspondant à l'énergie accumulée dans la biomasse sur une hypothétique planète Terre qui n'aurait pas subi les dégâts d'Homo sapiens. Dans une première étude publiée en 2007, Fridolin Krausmann et ses collègues avaient ainsi évalué l'impact local de l'activité humaine, la quasi-totalité du globe présentant un ratio AHPPN/NPP0 positif qui atteste d'un accaparement d'une partie de la ressource biologique.
Une utilisation de plus en plus importante de la biomasse

Les différents scénarios envisagés indiquent une augmentation continue de l'appropriation humaine de la production naturelle de biomasse.

Cette fois-ci, les chercheurs ont voulu étudier l'évolution de cette appropriation des ressources naturelles sur la période 1910-2005. L'AHPPN globale a cru de 116 % en à peine 100 ans, culminant à 14,8 milliards de tonnes de carbone en 2005, soit 25 % de la production primaire potentielle contre seulement 13 % en 1910. Cette forte augmentation reste toutefois plus lente que celle de la population mondiale (+ 274 %) ou du PIB planétaire (+ 1 655 % !). En valeurs relatives, chaque individu a ainsi diminué son prélèvement de biomasse, aujourd'hui estimé à 2,3 tonnes de carbone par an et par personne. Comment expliquer cette baisse, intervenue principalement à partir des années 1950 ? Les hommes ne sont pas devenus moins énergivores. En effet, la consommation de biomasse par habitant est restée globalement constante sur la période : la hausse de la demande alimentaire par personne, qui a suivi celle du niveau de vie, a été compensée par une baisse de la demande en bioénergie, stockée dans la biomasse. Si l'on pense rapidement à la substitution du bois de chauffage par les énergies fossiles, les chercheurs évoquent également l'abandon des animaux de trait au profit des machines agricoles motorisées. Ainsi, ils précisent que "en 1950 en Autriche, entre 15 et 20 % des terres agricoles et de la biomasse servaient à nourrir les animaux de trait" !

La baisse relative de l'AHPPN par personne est donc due à une plus grande efficacité du prélèvement de la biomasse (même s'il reste des progrès à accomplir dans l'utilisation des résidus agricoles). L'augmentation des rendements, grâce à une meilleure irrigation et un usage industrialisé des engrais, a permis de limiter le poids négatif de la conversion des terres, alors que la surface cultivée passait de 7 à 13 millions de km² entre 1910 et 2005. Ces dynamiques divergent toutefois d'un continent à l'autre : l'Asie se distingue par une AHPPN par habitant faible (grâce à une faible consommation de viande d'élevage et une agriculture à fort rendement), quand l'Amérique latine figure en haut du classement, à cause de ses grands pâturages, principalement destinés à l'exportation.

Les chercheurs autrichiens se sont enfin livrés à un exercice prospectif en établissant cinq scénarios, basés sur les projections de croissance de l'OCDE et des Nations Unies. Pour les trois scénarios poursuivant les tendances actuelles concernant l'utilisation de la ressource naturelle, la hausse de l'AHPPN serait modérée, atteignant 27 à 29 % d'ici 2050. En revanche, deux autres hypothèses se font plus menaçantes par l'introduction d'une nouvelle donnée : une utilisation massive de la ressource carbonée pour la convertir en énergie, suivant les préconisations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre. La consommation de bioénergie, qui avoisine aujourd'hui les 50 exajoules (soit environ la moitié de la consommation énergétique des États-Unis), pourrait être multipliée par six d'ici 2050, ce qui entraînerait une augmentation importante du prélèvement humain sur la biomasse, jusqu'à 44 % de la ressource potentielle. L'impact de l'homme sur la biosphère atteindrait alors des niveaux inégalés, qui pourraient avoir des conséquences irréversibles sur l'équilibre écologique de la planète : érosion et lessivage des sols, perte de biodiversité, etc. Gare à ne pas surexploiter la Terre nourricière.
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Message  Roseau Mar 22 Avr - 15:53

Paul Guillibert
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