Vers un Front Anti-K
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Re: Vers un Front Anti-K
Evidemment, tu vas avec ton syndicat, mais il y a des solutions pour faire les deux, comme je l'ai expliqué plus haut
yannalan- Messages : 2073
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Vers un Front Anti-K
Oui, c'est encore ce qui se fait souvent (les ennuis avec les stals en moins): quelques camarades tiennent un point fixe pendant que les autres manifestent avec leurs syndicats puis tout le monde rejoint le cortège politique en fin de manif (et parfois ça permet même d'y amener des camarades syndicalistes). cet équilibre me semble important car si je suis d'accord avec Eugène sur la nécessité d'être au contact de ses collègues (au risque de militer hors sol), je trouve tout aussi important d'assurer la visibilité du parti et surtout de ses idées spécifiques.yannalan a écrit:Evidemment, tu vas avec ton syndicat, mais il y a des solutions pour faire les deux, comme je l'ai expliqué plus haut
Par ailleurs, et pour en revenir au front antik, je pense qu'un seul front ne doit pas se limiter aux orgas politiques et que les initiatives doivent viser à regrouper itou des équipes syndicales combattives, des assos ou collectifs fondamentalement antik... Par exemple, là où il y aura des cortèges anticapitalistes au 1er mai, il faut qu'on y inclue des équipes syndicales qui veulent construire une vraie opposition à la politique patronale du gouvernement, des collectifs radicaux antifas, ou LGBT, des assos anti-impérialistes et internationalistes... On y trouve bien plus d'anticapitalistes que dans les quelques orgas d'extrême-gauche prêt à faire front commun (d'autant plus qu'une des moins petites, LO, ne semble pas vouloir entrer dans une logique de front commun).
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Vers un Front Anti-K
chejuanito a écrit:Oui, c'est encore ce qui se fait souvent (les ennuis avec les stals en moins): quelques camarades tiennent un point fixe pendant que les autres manifestent avec leurs syndicats puis tout le monde rejoint le cortège politique en fin de manif (et parfois ça permet même d'y amener des camarades syndicalistes). cet équilibre me semble important car si je suis d'accord avec Eugène sur la nécessité d'être au contact de ses collègues (au risque de militer hors sol), je trouve tout aussi important d'assurer la visibilité du parti et surtout de ses idées spécifiques.yannalan a écrit:Evidemment, tu vas avec ton syndicat, mais il y a des solutions pour faire les deux, comme je l'ai expliqué plus haut
Par ailleurs, et pour en revenir au front antik, je pense qu'un seul front ne doit pas se limiter aux orgas politiques et que les initiatives doivent viser à regrouper itou des équipes syndicales combattives, des assos ou collectifs fondamentalement antik... Par exemple, là où il y aura des cortèges anticapitalistes au 1er mai, il faut qu'on y inclue des équipes syndicales qui veulent construire une vraie opposition à la politique patronale du gouvernement, des collectifs radicaux antifas, ou LGBT, des assos anti-impérialistes et internationalistes... On y trouve bien plus d'anticapitalistes que dans les quelques orgas d'extrême-gauche prêt à faire front commun (d'autant plus qu'une des moins petites, LO, ne semble pas vouloir entrer dans une logique de front commun).
Cela est un bon résumé des possibles qui permettent le combat commun de masse et l'expression politique, les évolutions de l'expression de courants de masse qui cherchent à exprimer des désirs d'aller plus loin.
Le 1er mai est plus qu'une occasion des syndicats pour manifester, c'est un moment privilégié pour parler de la suite, débattre, se rassembler.
C'est un moment d'expression globale de notre classe qui sera marqué aussi cette année par le terrible drame de Dacca et les 380 ouvrières mortes, les centaines de disparus, les 1200 blessés, frappés par le terrorisme patronal des groupes européens du textile et du fringue.
C'est aussi cela.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
à Nantes
http://webmail1g.orange.fr/webmail/fr_FR/download/DOWNLOAD_READ_PDF.html?IDMSG=105212&PJRANG=2&NAME=TRACT+POUR+LE+1MAI+maquette+1.pdf&FOLDER=INBOX
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: Vers un Front Anti-K
http://www.vp-partisan.org/article1030.html
Le Front Anticapitaliste 44 vous proposent une projection du film
"La saga des Conti - au coeur d’une révolte ouvrière",
suivie d’un débat avec Xavier Mathieu,
lundi 10 juin, à partir de 20H30,
au cinéma Le Concorde à Nantes
(79 boulevard de l’Egalité à Nantes - tram 1 arrêt Egalité)
Cette soirée est co-organisée par le Front Anticapitaliste 44, avec le soutien d’Alternative libertaire, du Nouveau Parti Anticapitaliste, de Voie Prolétarienne...
anticapitaliste44@gmail.com
Le Front Anticapitaliste 44 vous proposent une projection du film
"La saga des Conti - au coeur d’une révolte ouvrière",
suivie d’un débat avec Xavier Mathieu,
lundi 10 juin, à partir de 20H30,
au cinéma Le Concorde à Nantes
(79 boulevard de l’Egalité à Nantes - tram 1 arrêt Egalité)
Cette soirée est co-organisée par le Front Anticapitaliste 44, avec le soutien d’Alternative libertaire, du Nouveau Parti Anticapitaliste, de Voie Prolétarienne...
anticapitaliste44@gmail.com
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Vers un Front Anti-K
Toulouse : 1er Mai anticapitaliste et internationaliste
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 194 (08/05/13)
Crédit Photo: DR
Alors que l'ambiance générale est à l'union nationale tant à droite qu'à gauche, avec le vote unanime à l'assemblée pour l'occupation du Mali ou les dernières déclarations du PG s'insurgeant contre « la liquidation de l'argument militaire de la France » par le gouvernement, Alternative libertaire, le Mouvement des objecteurs de croissance, le NPA et l'OCML-Voie prolétarienne ont décidé de marquer le coup ce 1er Mai, journée internationale des travailleurs, pour rappeler que « la seule frontière qui vaille est la frontière des classes sociales, celle qui oppose les exploiteurs et les exploités, et que par-delà les frontières des États, nous avons toutes et tous les mêmes intérêts à lutter contre l’exploitation capitaliste et pour notre émancipation commune ». Cette initiative a été prise dans la continuité des discussions autour du « front anticapitaliste » initiées lors de la réunion publique du 4 avril dernier.
Regroupement politique le plus important et dynamique de la manifestation, le cortège commun anticapitaliste et internationaliste a réuni 120 manifestantEs, militantEs et sympathisantEs des organisations initiatrices derrière la banderole commune : « Contre le capitalisme, solidarité internationale ! », suivi juste derrière par le Front populaire Tunisie pour un même pôle internationaliste.
Le 1er Mai a continué l'après-midi et jusqu'au 5 mai à la Foire à l'autogestion, sur laquelle le NPA co-organisateur de l’événement, a tenu un stand auquel son tract invitait les manifestants à se retrouver.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Vers un Front Anti-K
http://www.vp-partisan.org/article1081.html
Chômage, précarité : marre de leur système ! Concert de soutien contre les licenciements !
Ce concert militant, alternant entre Rap et Punk, est organisé par le Front anticapitaliste 44 en vue de lutter contre les licenciements et la précarité.
Il a lieu le 28 septembre à partir de 20h00 au bâtiment de Bitche, 3 rue de Bitche à Nantes, près du stade Marcel Saupin (Bus 24 arrêt "Allier" ; Busway ligne 4 arrêt "Tripode").
Vous y retrouverez les artistes suivants, dans cet ordre de passage :
MEZKADOR - Rap
DEATH OR GLORY - Punk
KASH LEONE - Rap
SANTA CRUZ - punk hxc
JUSTIN(E) - Punk-rock
Entrée : 5€
Qu’est-ce que le Front anticapitaliste 44 ?
Le Front anticapitaliste 44 est un collectif militant ouvert à toutes celles et ceux qui veulent construire une alternative au capitalisme.
Licenciements de masse, précarité généralisée, reculs sociaux majeurs des droits des travailleur-e-s, répression quotidienne contre les travailleur-e-s sans papiers : nous n’avons rien à attendre du capitalisme en crise.
_Nous n’avons pas plus à attendre des « solutions » réformistes, électoralistes et nationalistes, qui nous enchaînent à sa logique sans fin de sacrifices et de reculs.
L’urgence, c’est une société qui réponde aux besoins des travailleur-euses, débarrassée de la concurrence, de la course au profit, de l’exploitation de la domination de l’État et des oppressions racistes, sexistes et homophobes.
Pour y arriver, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes !
Dans cet objectif, notre collectif est un espace d’action œuvrant à construire et organiser les résistances, renforcer les solidarités dans une perspective de convergence des luttes, indispensable à la construction d’un rapport de force. C’est également un espace de réflexion pour développer des rencontres fraternelles et combatives.
Le Front anticapitaliste est soutenu par des militant-es organisé-es (NPA, AL, OCML VP) ou non.
Coordonnées : anticapitalistes44@gmail.com
Chômage, précarité : marre de leur système ! Concert de soutien contre les licenciements !
Ce concert militant, alternant entre Rap et Punk, est organisé par le Front anticapitaliste 44 en vue de lutter contre les licenciements et la précarité.
Il a lieu le 28 septembre à partir de 20h00 au bâtiment de Bitche, 3 rue de Bitche à Nantes, près du stade Marcel Saupin (Bus 24 arrêt "Allier" ; Busway ligne 4 arrêt "Tripode").
Vous y retrouverez les artistes suivants, dans cet ordre de passage :
MEZKADOR - Rap
DEATH OR GLORY - Punk
KASH LEONE - Rap
SANTA CRUZ - punk hxc
JUSTIN(E) - Punk-rock
Entrée : 5€
Qu’est-ce que le Front anticapitaliste 44 ?
Le Front anticapitaliste 44 est un collectif militant ouvert à toutes celles et ceux qui veulent construire une alternative au capitalisme.
Licenciements de masse, précarité généralisée, reculs sociaux majeurs des droits des travailleur-e-s, répression quotidienne contre les travailleur-e-s sans papiers : nous n’avons rien à attendre du capitalisme en crise.
_Nous n’avons pas plus à attendre des « solutions » réformistes, électoralistes et nationalistes, qui nous enchaînent à sa logique sans fin de sacrifices et de reculs.
L’urgence, c’est une société qui réponde aux besoins des travailleur-euses, débarrassée de la concurrence, de la course au profit, de l’exploitation de la domination de l’État et des oppressions racistes, sexistes et homophobes.
Pour y arriver, nous ne pourrons compter que sur nous-mêmes !
Dans cet objectif, notre collectif est un espace d’action œuvrant à construire et organiser les résistances, renforcer les solidarités dans une perspective de convergence des luttes, indispensable à la construction d’un rapport de force. C’est également un espace de réflexion pour développer des rencontres fraternelles et combatives.
Le Front anticapitaliste est soutenu par des militant-es organisé-es (NPA, AL, OCML VP) ou non.
Coordonnées : anticapitalistes44@gmail.com
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Vers un Front Anti-K
http://www.vp-partisan.org/article1194.html
Venez discuter avec le Collectif de résistance aux attaques du Capital (Crac) autour des revendications sur la précarité, les causes de la situation, le système capitaliste et la nécessité de le comprendre pour mieux le combattre.
Depuis quelques années, toutes les mesures prises par les gouvernements de droite comme de gauche imposent plus de flexibilité, de mobilité et de sacrifices de la part des travailleurs et travailleuses. Avec le chantage de la crise et de l’emploi, on généralise la précarité.
CDD, intérim, apprentissage, temps partiel imposé : 20% de la population active est précaire ! (chiffres INSEE). Et cela sans même compter les personnes au chômage !
Mais la précarité s’étend aussi au reste de la population, la vie entière devient précaire ! La moitié des étudiant-e-s se sentent en difficulté financière (enquête de l’Observatoire de la vie étudiante, 2013). Pareil chez les retraité-e-s : la moitié d’entre eux-elles doivent travailler car leur pension ne leur suffit pas pour vivre (chiffre INSEE, 2012).
Et n’oublions pas que les femmes souffrent particulièrement de la précarité. 80 % des emplois à temps partiel et 78 % des emplois non qualifiés sont occupés par des femmes. Leur pension retraite moyenne était de 932€ par mois en 2011, contre 1603€ pour les hommes ! Et elles gagnent en moyenne 28 % de moins que les hommes dans le secteur privé (chiffres INSEE).
Ras le bol de cette galère !
La précarité c’est l’incertitude permanente, la peur du lendemain, des salaires faibles et même pas assurés, aucune perspective de carrière et d’évolution professionnelle. On ne peut pas emprunter pour acheter ou louer un appartement, on peut difficilement partir en vacances. Les loisirs, l’éducation des enfants, se soigner... tout devient difficile. La précarité est une spirale infernale, c’est pas une vie !!
La précarité entraîne aussi un repli sur soi et une baisse de la combativité. C’est dur de tisser des liens forts avec les collègues quand on est ballotté d’un job à l’autre, et on a peur d’ouvrir sa gueule face au patron quand on risque le non renouvellement du CDD ! Et plus globalement, ça devient tellement difficile de trouver un boulot et de le garder, qu’on est prêt-e à accepter n’importe quoi et dans n’importe quelles conditions... le paradis pour les patrons !
Pourquoi subir tous ces mauvais coups ?
La précarité fait partie du capitalisme. Le but étant de maximiser les profits à court terme, on met tout le monde en concurrence : les pays, les peuples, les régions, les travailleur-se-s. Le chômage et la précarité font partie de cette stratégie, car ça permet d’avoir une réserve de main d’œuvre prête à accepter n’importe quoi.
Mais pendant qu’on galère, les capitalistes et leurs ami-e-s politicien-ne-s vivent tranquillement. Il n’y a jamais eu autant de millionnaires dans le monde ! Les riches s’enrichissent de plus en plus, profitant de notre misère ! Pour sortir une fois pour toute de cette situation, il faut lutter et s’organiser pour sortir du capitalisme.
La limite à leur pouvoir, c’est la résistance des travailleurs et travailleuses Cette résistance se présente de plusieurs façons. Sur les lieux de travail, il faut s’opposer aux licenciements et aux manipulations des patrons qui veulent imposer la précarité. Suivons l’exemple des salarié-e-s de Fralib, des Moulins Maurel, de Goodyear, etc. Et à côté, multiplions les initiatives solidaires dans nos quartiers pour soulager les plus précaires : jardins collectifs ou opérations caisses ouvertes dans les supermarchés pour se nourrir, collectifs contre les expulsions et pour la réquisition des logements vides, résistance aux coupures d’électricité, etc.
Notre collectif CRAC soutient et fait connaître toutes ces résistances. Il lutte :
pour la transformation des CDD en CDI ;
contre la dégradation des conditions de travail et la baisse de salaire liées à la sous traitance ;
contre les licenciements et le temps partiel imposé ;
pour la création de collectifs de travailleur-se-s pour s’y opposer par tous les moyens ;
contre toutes les divisions qui nous affaiblissent ;
pour la régularisation des sans-papiers ;
pour le renforcement des solidarités, la création de collectifs de quartier pour résister à la précarité et le développement des alternatives au salariat (banques de temps, coopératives...).
Vendredi 7 février 2014, à 19 heures, à Mille Babords, 61, rue Consolat, Marseille
Le Collectif de résistance aux attaques du capital (CRAC) est ouvert à toutes et tous. Il lutte contre la dégradation des conditions de vie imposée par le capitalisme, et réfléchit aux stratégie pour sortir de ce système. Il est soutenu par Alternative Libertaire, le NPA et l’OCML Voie Prolétarienne.
Venez discuter avec le Collectif de résistance aux attaques du Capital (Crac) autour des revendications sur la précarité, les causes de la situation, le système capitaliste et la nécessité de le comprendre pour mieux le combattre.
Depuis quelques années, toutes les mesures prises par les gouvernements de droite comme de gauche imposent plus de flexibilité, de mobilité et de sacrifices de la part des travailleurs et travailleuses. Avec le chantage de la crise et de l’emploi, on généralise la précarité.
CDD, intérim, apprentissage, temps partiel imposé : 20% de la population active est précaire ! (chiffres INSEE). Et cela sans même compter les personnes au chômage !
Mais la précarité s’étend aussi au reste de la population, la vie entière devient précaire ! La moitié des étudiant-e-s se sentent en difficulté financière (enquête de l’Observatoire de la vie étudiante, 2013). Pareil chez les retraité-e-s : la moitié d’entre eux-elles doivent travailler car leur pension ne leur suffit pas pour vivre (chiffre INSEE, 2012).
Et n’oublions pas que les femmes souffrent particulièrement de la précarité. 80 % des emplois à temps partiel et 78 % des emplois non qualifiés sont occupés par des femmes. Leur pension retraite moyenne était de 932€ par mois en 2011, contre 1603€ pour les hommes ! Et elles gagnent en moyenne 28 % de moins que les hommes dans le secteur privé (chiffres INSEE).
Ras le bol de cette galère !
La précarité c’est l’incertitude permanente, la peur du lendemain, des salaires faibles et même pas assurés, aucune perspective de carrière et d’évolution professionnelle. On ne peut pas emprunter pour acheter ou louer un appartement, on peut difficilement partir en vacances. Les loisirs, l’éducation des enfants, se soigner... tout devient difficile. La précarité est une spirale infernale, c’est pas une vie !!
La précarité entraîne aussi un repli sur soi et une baisse de la combativité. C’est dur de tisser des liens forts avec les collègues quand on est ballotté d’un job à l’autre, et on a peur d’ouvrir sa gueule face au patron quand on risque le non renouvellement du CDD ! Et plus globalement, ça devient tellement difficile de trouver un boulot et de le garder, qu’on est prêt-e à accepter n’importe quoi et dans n’importe quelles conditions... le paradis pour les patrons !
Pourquoi subir tous ces mauvais coups ?
La précarité fait partie du capitalisme. Le but étant de maximiser les profits à court terme, on met tout le monde en concurrence : les pays, les peuples, les régions, les travailleur-se-s. Le chômage et la précarité font partie de cette stratégie, car ça permet d’avoir une réserve de main d’œuvre prête à accepter n’importe quoi.
Mais pendant qu’on galère, les capitalistes et leurs ami-e-s politicien-ne-s vivent tranquillement. Il n’y a jamais eu autant de millionnaires dans le monde ! Les riches s’enrichissent de plus en plus, profitant de notre misère ! Pour sortir une fois pour toute de cette situation, il faut lutter et s’organiser pour sortir du capitalisme.
La limite à leur pouvoir, c’est la résistance des travailleurs et travailleuses Cette résistance se présente de plusieurs façons. Sur les lieux de travail, il faut s’opposer aux licenciements et aux manipulations des patrons qui veulent imposer la précarité. Suivons l’exemple des salarié-e-s de Fralib, des Moulins Maurel, de Goodyear, etc. Et à côté, multiplions les initiatives solidaires dans nos quartiers pour soulager les plus précaires : jardins collectifs ou opérations caisses ouvertes dans les supermarchés pour se nourrir, collectifs contre les expulsions et pour la réquisition des logements vides, résistance aux coupures d’électricité, etc.
Notre collectif CRAC soutient et fait connaître toutes ces résistances. Il lutte :
pour la transformation des CDD en CDI ;
contre la dégradation des conditions de travail et la baisse de salaire liées à la sous traitance ;
contre les licenciements et le temps partiel imposé ;
pour la création de collectifs de travailleur-se-s pour s’y opposer par tous les moyens ;
contre toutes les divisions qui nous affaiblissent ;
pour la régularisation des sans-papiers ;
pour le renforcement des solidarités, la création de collectifs de quartier pour résister à la précarité et le développement des alternatives au salariat (banques de temps, coopératives...).
Vendredi 7 février 2014, à 19 heures, à Mille Babords, 61, rue Consolat, Marseille
Le Collectif de résistance aux attaques du capital (CRAC) est ouvert à toutes et tous. Il lutte contre la dégradation des conditions de vie imposée par le capitalisme, et réfléchit aux stratégie pour sortir de ce système. Il est soutenu par Alternative Libertaire, le NPA et l’OCML Voie Prolétarienne.
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Vers un Front Anti-K
http://www.vp-partisan.org/article1257.html
Grèce, Espagne, Chypre, Italie, Portugal : La crise provoquée par le capitalisme se traduit par une offensive sans précédent du patronat et des gouvernements de gauche comme de droite. L’austérité dans toute l’Europe impose des reculs historiques des droits sociaux, menace l’emploi de millions de travailleurs plongeant dans la précarité et la misère une large partie de la population.
En France, 2 ans après le changement promis, la situation s’aggrave toujours. Après l’ANI (accord national interprofessionnel) qui a mis en place un véritable permis de licencier, en toute sécurité.... pour le patronat, voici une nouvelle cure d’austérité avec le pacte de responsabilité ! Ce plan prévoit 50 milliards d’euros de restrictions budgétaires : casse de l’hôpital public, moins de sécurité sociale, gel des salaires pour les fonctionnaires et gel de toutes les prestations sociales. Cela démontre bien qu’il n’y a plus aucune différence entre la politique de la droite réactionnaire et la gauche libérale, toutes deux acquises aux intérêts de la bourgeoisie. De la guerre au Mali à celle en Centrafrique, l’agressivité de l’impérialisme redouble. L’État français prétend défendre la démocratie pour ces peuples. En réalité il renforce la présence de son armée et défend ses intérêts capitalistes sur l’or, le pétrole, l’uranium.
Le gouvernement actuel méprise les travailleurs, réprime les luttes sociales, poursuit l’expulsion de milliers de sans papiers, de rroms. La chasse aux « fraudeurs sociaux » met la pression sur les plus pauvres alors que la fraude fiscale généralisée reste impunie et s’élève à plus de 80 milliards d’euros par an rien qu’en France. Ces milliards d’euros fuient les taxes vers les paradis fiscaux (Luxembourg, Suisse, îles anglo-normande, Monaco...).
Face à l’offensive capitaliste, les résistances s’organisent localement : EDF Cordemais a fait grève pendant plus d’un mois en mars 2013, les travailleur-ses de la librairie Chapitre ont occupé leurs locaux deux semaines en février contre la fermeture de l’entreprise et les postiers du centre de tri de Nantes de La Poste sont en grève depuis le 22 avril. Face à la forte mobilisation à Notre Dame des Landes notamment le 22 février (plus de 50 000 personnes à la manif), l’État et Vinci commencent à reculer, contraints à geler les expulsions (ferme de Saint Jean du Tertre). Les travailleur-ses de la SEITA et Trelleborg sont en lutte contre la fermeture de leurs entreprises : une première marche contre les licenciements a été organisée le 23 avril à Carquefou. Nous sommes solidaires et acteurs de ces luttes face à un ennemi commun le capitalisme et l’État !
Le 1er mai, journée internationale de lutte et de solidarité doit être l’occasion de construire la convergence des luttes et engager la riposte de notre camp. La répression féroce face aux résistances ne font que renforcer notre détermination (interpellés de la manif du 22 février) ! A l’heure où « les solutions » xénophobes, nationalistes et souverainistes tiennent le haut du pavé, nous opposons la lutte solidaire et internationale des travailleurs. Face aux illusions institutionnelles et électoralistes prenons nos affaires en main !!! A Nantes, comme à Toulouse,
Marseille, Albi, Agen, Angers, Nîmes, Orléans... des fronts anticapitalistes se constituent.
Contre l’austérité et le capitalisme, solidarité internationale des exploité-e-s !
Rejoins le cortège anticapitaliste et le pique nique festif et militant d’après manif.
Rendez vous : Square Daviais. (Derrière la FNAC)
Le Front anticapitaliste t’invite à un pique-nique partagé, pour débattre
et préparer d’autres initiatives ensemble .
VENDREDI 13 JUIN, 19H, « LA PLAGE » FACE AUX MACHINES
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: Vers un Front Anti-K
Je trouve quand même assez surprenant le peu d'infos qu'on trouve sur le net sur ces fronts anticapitalistes. ça vient peut-être en partie du fait que les orgas concernées communiquent peu et mal sur internet, mais tout de même, sur les 8 villes citées ci-dessus il y a un certain nombre de sites et blogs d'orgas membres de ces fronts et on trouve très peu de tracts ou communiqués signés par ces fronts anticapitalistes, la trace d'assez peu d'initiatives... Ce n'est pas une critique, mais du coup on se demande si ces fronts ont une réalité militante de terrain ou s'ils sont plus une coordination théorique entre orgas, s'ils ont une base solide mais alors les orgas membres ont-elles peur de communiquer trop dessus ? Lisant plus ou moins régulièrement la presse nationale de plusieurs de ces orgas participantes, on voit très peu de témoignages de ces initiatives locales, comme s'il n'y avait pas de volonté d'entraîner leurs camarades d'autres régions ? On n'a notamment généralement pas de CR des initiatives annoncées. Un détail surprenant, pas un seul de ces fronts ne s'est doté d'un blog commun.
Je vais tenter un résumé de ce que j'ai trouvé uniquement sur le net, ce serait intéressant si les camarades militant dans les villes en q° pouvaient filer quelques infos :
Brest : souvent mentionnée comme ville ou un front anticapitaliste existe, mais on ne trouve pas trace d'activité, Brest n'est d'ailleurs plus cité dans le dernier tract du front anticapitaliste 44, je suppose donc que ça a périclité ?
Nantes : c'est la ville où on trouve le plus de traces d'initiatives : concerts, cortèges communs, signature en tant que tel des appels unitaires, débats... Il est en activité puisque des rdv sont à venir et regroupe AL, OCML-VP et NPA (quid de personnes n'appartenant à aucune orga politique ?).
Toulouse : En avril 2013, un débat "pour un front anticapitaliste" était organisé par AL, Alternatifs, MOC, NPA, OCML. Mais est-ce que ce front existe toujours, rien trouvé de récent sur les site du npa 31 et d'AL Toulouse et je sais que le 1er mai, l'OCML défilait dans un cortège révolutionnaire avec le Strass, la CNT et d'autres groupes mais aucun des appelants au débat pour un front antik.
Agen : En 2013, je sais que ça tournait bien, on m'avait dit que le front anticapitaliste, soutenu par NPA et AL comptait plus de personnes n'appartenant pas à ces 2 partis qu'y appartenant et qu'il y avait des vraies dynamiques, cortèges communs... Mais je ne trouve rien sur le net de plus récent que mai 2013 il faut dire que ni AL ni le NPA n'ont de site internet à Agen.
Marseille : Le CRAC, soutenu par AL, NPA et VP (je crois me souvenir mais peut me tromper qu'à une époque la CNT y avait participé aussi avant de se retirer) existe toujours puisqu'ils organisaient un nouveau débat il y a 2 jours, mais difficile de trouver des indications de sa réalité de terrain dans les luttes, de savoir si il y a une dynamique dépassant les orgas... Je ne sais pas si le CRAC était à l'initiative du "cortège révolutionnaire unitaire" le 1er mai
Albi : la seule trace trouvée c'est dans le journal local des alternatifs, concernant une formation organisée par le front anticapitaliste au local du NPA à Albi en février 2014, on peut donc en déduire qu'il inclue au moins ces deux orgas et qu'il existait encore récemment.
Nîmes : en janvier de cette année, le site national du NPA mentionnait qu'à Nimes le NPA et AL allaient "faire quelque chose ensemble en tant que Front anticapitaliste", rien vu depuis.
Orléans : rien trouvé sous le nom de "front anticapitaliste", par contre AL et le NPA y ont une activité commune (lettre ouverte commune en mars, réunion publique en avril), pas de CR
Angers : Il y avait donc une réunion débat pour un front anticapitaliste organisée par NPA et AL en avril, pas vu de retour, d'infos sur les suites...
Je vais tenter un résumé de ce que j'ai trouvé uniquement sur le net, ce serait intéressant si les camarades militant dans les villes en q° pouvaient filer quelques infos :
Brest : souvent mentionnée comme ville ou un front anticapitaliste existe, mais on ne trouve pas trace d'activité, Brest n'est d'ailleurs plus cité dans le dernier tract du front anticapitaliste 44, je suppose donc que ça a périclité ?
Nantes : c'est la ville où on trouve le plus de traces d'initiatives : concerts, cortèges communs, signature en tant que tel des appels unitaires, débats... Il est en activité puisque des rdv sont à venir et regroupe AL, OCML-VP et NPA (quid de personnes n'appartenant à aucune orga politique ?).
Toulouse : En avril 2013, un débat "pour un front anticapitaliste" était organisé par AL, Alternatifs, MOC, NPA, OCML. Mais est-ce que ce front existe toujours, rien trouvé de récent sur les site du npa 31 et d'AL Toulouse et je sais que le 1er mai, l'OCML défilait dans un cortège révolutionnaire avec le Strass, la CNT et d'autres groupes mais aucun des appelants au débat pour un front antik.
Agen : En 2013, je sais que ça tournait bien, on m'avait dit que le front anticapitaliste, soutenu par NPA et AL comptait plus de personnes n'appartenant pas à ces 2 partis qu'y appartenant et qu'il y avait des vraies dynamiques, cortèges communs... Mais je ne trouve rien sur le net de plus récent que mai 2013 il faut dire que ni AL ni le NPA n'ont de site internet à Agen.
Marseille : Le CRAC, soutenu par AL, NPA et VP (je crois me souvenir mais peut me tromper qu'à une époque la CNT y avait participé aussi avant de se retirer) existe toujours puisqu'ils organisaient un nouveau débat il y a 2 jours, mais difficile de trouver des indications de sa réalité de terrain dans les luttes, de savoir si il y a une dynamique dépassant les orgas... Je ne sais pas si le CRAC était à l'initiative du "cortège révolutionnaire unitaire" le 1er mai
Albi : la seule trace trouvée c'est dans le journal local des alternatifs, concernant une formation organisée par le front anticapitaliste au local du NPA à Albi en février 2014, on peut donc en déduire qu'il inclue au moins ces deux orgas et qu'il existait encore récemment.
Nîmes : en janvier de cette année, le site national du NPA mentionnait qu'à Nimes le NPA et AL allaient "faire quelque chose ensemble en tant que Front anticapitaliste", rien vu depuis.
Orléans : rien trouvé sous le nom de "front anticapitaliste", par contre AL et le NPA y ont une activité commune (lettre ouverte commune en mars, réunion publique en avril), pas de CR
Angers : Il y avait donc une réunion débat pour un front anticapitaliste organisée par NPA et AL en avril, pas vu de retour, d'infos sur les suites...
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
Re: Vers un Front Anti-K
A toulouse la seule initiative du projet de front anticapitaliste (qui n'est pour l'instant qu'un projet car il n'a jamais été mis en place officiellement) depuis le "meeting" d'avril 2013, c'est des débats communs sur différentes thématiques au local du NPA31 fin 2013.
Pour le 1er mai, le NPA31 et l'AL ont défilé de leur coté car on a refusé de participer au "cortège révolutionnaire" incluant le STRASS car nous sommes abolitionnistes, et qu'il est hors de question de cautionner ce lobby proxénète (y'a un communiqué public d'al sur cet "évènement"). En gros depuis fin 2013 c'est au point mort, sans compter les débats internes du NPA31 sur ce projet (si tu veux plus d'infos envoie un message privé).
A agen, on peut certe de "front anticapitaliste" même si ce n'est pas exactement ça, c'est juste l'histoire d'une vieille collaboration sur cette petite ville entre la LCR et l'AL qui a continué à se renforcer au fil des années avec le NPA (et encore plus avec le départ de la GA). Donc rien de nouveau au soleil à part le continuité d'une collaboration politique entre l'AL et le NPA.
Pour le 1er mai, le NPA31 et l'AL ont défilé de leur coté car on a refusé de participer au "cortège révolutionnaire" incluant le STRASS car nous sommes abolitionnistes, et qu'il est hors de question de cautionner ce lobby proxénète (y'a un communiqué public d'al sur cet "évènement"). En gros depuis fin 2013 c'est au point mort, sans compter les débats internes du NPA31 sur ce projet (si tu veux plus d'infos envoie un message privé).
A agen, on peut certe de "front anticapitaliste" même si ce n'est pas exactement ça, c'est juste l'histoire d'une vieille collaboration sur cette petite ville entre la LCR et l'AL qui a continué à se renforcer au fil des années avec le NPA (et encore plus avec le départ de la GA). Donc rien de nouveau au soleil à part le continuité d'une collaboration politique entre l'AL et le NPA.
iztok- Messages : 241
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 36
Localisation : toulouse
Re: Vers un Front Anti-K
Concernant Toulouse, je peux donner des infos plus précises en MP, mais outre la coordination régulière, les 3 initiatives centrales abouties ont été la réunion publique d'avril 2013, le cortège anticapitaliste et internationaliste au 1er mai 2013, et une journée de débats militants sur une journée en novembre 2013.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Vers un Front Anti-K
Roseau a écrit:Un acte unitaire de bon sens : construire un Front Anticapitaliste
http://tendanceclaire.npa.free.fr/article.php?id=665
Alexi a écrit:Cette motion a oubliée Voie Prolétarienne qui a déjà participé aux initiatives locales de ce Front avec le NPA.
Ces initiatives du NPA, à l'appel initial d'Alternative Libertaire, n'étaient donc dûes qu'à une volonté locale (Toulouse, Nantes) ?!
Je réponds ici depuis le fil congrès npa 2015 car ça me parait plus approprié. De la part d'AL, il s'agit d'une politique nationale par contre oui la construction des fronts reposent sur des initiatives locales et l'investissement du NPA dans ces front itou, il n'y a jusqu'ici pas de politique nationale à ce sujet. La réalité des fronts anticapitalistes est diverses. A une époque, sur Agen, ça tournait très bien avec plus de non-membres des orgas politiques que de membres, sur d'autres villes comme brest, ça a vite périclité. Il y a aussi des villes comme Rennes, où il n'y a encore rien de formalisé, mais où dans les faits, un travail commun se développe. Tract commun communiqué commun
Aux dernières nouvelles, ça tournait pas mal sur Orléans, je ne sais pas trop ce que ça devient sur Angers ou dans le Gers... Même si contrairement à AL je ne pense pas que ces fronts puissent être notre horizon stratégique central, je pense que la motion présentée dans des congrès NPA va dans le bon sens, comme elle le dit, c'est un acte de bon sens. Un npa un peu plus tourné vers les partenaires révolutionnaires de diverses traditions ne peut pas faire de mal.
chejuanito- Messages : 566
Date d'inscription : 08/07/2010
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