OCML Voie Prolétarienne
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Re: OCML Voie Prolétarienne
Marco Pagot a écrit:Vp, pour moi, c'est les seuls maos avec qui on peut discuter...
C'est vrai.
Et je ne pense pas que ce soit en rabâchant sur Staline qu'on peut discuter avec eux. L'important c'est leurs textes actuels.
Ne le prends pas mal Joe Hill mais les maos en général me font l'effet :
- d'une attirance pour une radicalité exotique (et son idolâtrie infantilisante) qui n'a été partout qu'un capitalisme d'Etat, un échec du socialisme,
- d'un fétichisme puéril de la guérilla alors que la révolution ne sera qu'un mouvement de masse sur les moyens de production,
- donc d'une négation de l'autonomie ouvrière, de la capacité de la classe ouvrière à forger ses propres concepts dans la praxis pour mener elle même sa révolution,
- d'une sur-détermination de la théorie intellectuelle pré-établie par une minorité pensant détenir à elle seule la solution d'une totalité complexe,
- d'une négation de la base marxienne en substituant constamment la vague notion de "peuple" au lieu de "prolétariat", de penser faire naître la révolution mondiale à partir des zones arriérées du capitalisme (dominante agraire), etc.
Sur Mao et la Chine bureaucratique :
Charles Reeve - Le Tigre de papier
Sur le développement du capitalisme en Chine (1948-1971)
Il n’était pas couramment admis, quand ce livre fut publié, que la République populaire de Chine était un pays capitaliste, ce qui est difficilement concevable aujourd’hui. Mais pour Charles Reeve, les changements de stratégie économique du gouvernement chinois, les luttes à son sommet, les luttes politiques massives que constituèrent les Cent fleurs, puis le Grand bond en avant et la Grande révolution culturelle prolétarienne ne pouvaient être compris sans être replacés dans les difficultés rencontrées par les dirigeants du Parti, et donc de l’État, dans le processus d’accumulation du capital.
Tout à tour, paysans et ouvriers sont confrontés à ces difficultés, entraînés dans les tentatives d’accélération du rythme de l’accumulation – et donc de l’exploitation – et soumis à la répression que leur résistance provoque.
Sans cette analyse d’un passé pas si ancien dont les Chinois d’aujourd’hui ne parlent pas, il est très difficile non seulement de déchiffrer la signification et les conséquences réelles des grandes initiatives maoïstes, mais aussi de comprendre l’évolution de l’économie et de la société chinoises au cours de ces trente dernières années.
Les conséquences de la "révolution" chinoise :
http://bataillesocialiste.wordpress.com/2012/08/16/entretien-avec-charles-reeve/
Bref, pourquoi aujourd'hui cette référence à la Chine maoïste Joe ?
Carlo Rubeo- Messages : 249
Date d'inscription : 03/06/2012
Re: OCML Voie Prolétarienne
Ne le prends pas mal Joe Hill mais les maos en général me font l'effet :
- d'une attirance pour une radicalité exotique (et son idolâtrie infantilisante) qui n'a été partout qu'un capitalisme d'Etat, un échec du socialisme,
- d'un fétichisme puéril de la guérilla alors que la révolution ne sera qu'un mouvement de masse sur les moyens de production,
- donc d'une négation de l'autonomie ouvrière, de la capacité de la classe ouvrière à forger ses propres concepts dans la praxis pour mener elle même sa révolution,
- d'une sur-détermination de la théorie intellectuelle pré-établie par une minorité pensant détenir à elle seule la solution d'une totalité complexe,
- d'une négation de la base marxienne en substituant constamment la vague notion de "peuple" au lieu de "prolétariat", de penser faire naître la révolution mondiale à partir des zones arriérées du capitalisme (dominante agraire), etc.
Je le prend pas mal, vu que je (et nous) ne me sens pas concerné par ces clichés, vu que je suis en désaccord avec tous les points présentés par toi comme "maoïste".
Bref, pourquoi aujourd'hui cette référence à la Chine maoïste Joe ?
Merci pour la question simple Pour faire simple, nous considérons que c'est principalement du fait des apports théoriques ET pratiques de la construction du socialisme en Chine (avec ses erreurs et son échec final) en tant que notamment critique de la construction du socialisme en URSS.
Quelques documents pour les curieux :
http://vp-partisan.org/article705.html (La revue "La Cause du Communisme N°2" sur "L'Etat et la dictature du prolétariat")
http://vp-partisan.org/article22.html (Notre plateforme politique, qui revient sur tous ces/tes clichés)
http://vp-partisan.org/article498.html (Un article qui revient sur notre création et notamment à partir de la critique du mouvement mao de 68)
http://vp-partisan.org/article738.html (Un article sur le sens de notre référence au maoïsme)
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: OCML Voie Prolétarienne
Joe Hill a écrit:Bref, pourquoi aujourd'hui cette référence à la Chine maoïste Joe ?
Merci pour la question simple
Mais de rien !
Bon sinon (cahier 2) :
Si on prend la NEP comme une conséquence de l'arriération économique de l'Urss et de son isolement international, si ça ce n'est pas des "conditions objectives et historiques de la révolution" je ne suis pas d'accord.Le détournement de la révolution bolchevique de ses objectifs initiaux n’a pas été le fruit d’un calcul ou d’un coup d’état, ni la conséquence inévitable des conditions objectives et historiques de la révolution.
Donc faire du communisme c'est faire du capitalisme d'Etat. Donc pourquoi prendre comme modèle en Urss et en Chine des formes politiques qui n'ont fait que du capitalisme (d'Etat) mais pas du communisme ?L’accroissement de la force productive de la société devenait, dès lors, l’unique moteur de son évolution.
Et si cet échec était dans la nature même de cette révolution chinoise et du "marxisme léninisme" ?Nous sommes en train de faire le bilan de la révolution chinoise, car nous voulons comprendre les raison de son échec
Complètement d'accord.Tant que les masses n’assument pas directement l’ensemble du pouvoir politique, la persistance de rapports de délégation est propice à la formation d’une bureaucratie tout d’abord, puis éventuellement à celle d’une nouvelle classe dirigeante bourgeoise.
Mais VP ne pose pas la question essentielle : pourquoi les masses n'exercent-elles pas alors ce pouvoir directement sur la gestion/planification ?
Bah voilà on revient toujours au même problème : les masses sont autonomes SOUS la direction de l'avant-garde.Et cela sous la direction d’une organisation d’avant-garde, qui l’oriente vers le but communiste.
Bon là il ne s'agit plus que de "mobiliser", mais si les masses ne sont pas capables de se mobiliser elles mêmes c'est qu'il n'y pas d'autonomie ouvrière non ?La tâche du parti est alors de mobiliser les masses, et en particulier les ouvriers, contre des tendances qui apparaissent inévitablement dans une société où existent encore la division du travail, les classes et un État.
Bref sur ce sujet il y a beaucoup de contradictions dans les textes de la VP qui semble avoir compris beaucoup de la praxis autonome des masses sans remettre en cause le léninisme dans sa forme "conscience de classe apportée de l'extérieur".
Pour ce qui est de la "violence", on peut lire :
Là c'est faire des forces armées une entité indépendantes des rapports de production, une conception idéaliste armée contre armée sans comprendre que sans base matérielle (essence, ravitaillement, locomotion, énergie) détenue alors par le prolétariat révolutionnaire la répression n'est plus grand chose.Mais la violence révolutionnaire n’est pas seulement un moyen de défense. C’est le moyen nécessaire pour arracher le pouvoir à la bourgeoisie, protégée par ses forces armées.
La réponse est peut être que cette question ne peut être résolue surtout quand on lit que vous donnez comme base de discussion la guérilla péruvienne, lutte armée hors contexte révolutionnaire dans un seul pays ... alors que le paragraphe suivant est pourtant magnifiquement titré "450 - LA RÉVOLUTION EST UN PROCESSUS MONDIAL"La tactique militaire dans un pays impérialiste est une question non résolue pour nous ;
Je ne dis pas que ces clichés concernent la VP (quoi que sur 1 ou 2 points...) mais les maos français depuis bien longtemps, et que, malheureusement ces clichés ont une base réelle.Joe Hill a écrit:Je le prend pas mal, vu que je (et nous) ne me sens pas concerné par ces clichés, vu que je suis en désaccord avec tous les points présentés par toi comme "maoïste".
Carlo Rubeo- Messages : 249
Date d'inscription : 03/06/2012
Re: OCML Voie Prolétarienne
Donc faire du communisme c'est faire du capitalisme d'Etat. Donc pourquoi prendre comme modèle en Urss et en Chine des formes politiques qui n'ont fait que du capitalisme (d'Etat) mais pas du communisme ?
Sur cette question, je te propose le n°1 de la revue La Cause du Communisme qui revient sur cet aspect en détail : http://vp-partisan.org/article136.html
Plus généralement, sur notre conception du "Parti", je te renvoies à ce 4 pages (daté de 2009) : http://vp-partisan.org/article47.html
La réponse est peut être que cette question ne peut être résolue surtout quand on lit que vous donnez comme base de discussion la guérilla péruvienne, lutte armée hors contexte révolutionnaire dans un seul pays ... alors que le paragraphe suivant est pourtant magnifiquement titré "450 - LA RÉVOLUTION EST UN PROCESSUS MONDIAL"
A ce propos, je comprend pas très bien ce que tu veux dire. Soutenir le PCP à cette époque là ne veut pas dire pensait que ce qu'ils font est un dogme à appliquer partout d'une identique manière. Et par ailleurs, élaborer des tâches de construction de socialisme dans un pays n'est pas contradictoire avec le fait de penser que la "révolution est un processus mondial". Il y a une différence entre ça et le "communisme dans un seul pays". Juste qu'attendre que tout le monde soit prêt, c'est au mieux idéaliste au pire une manière d'enterrer la révolution.
Et pour préciser notre pensée sur la violence révolutionnaire et la lutte armée, j'invite les lecteurs du forum à se référer à notre brochure de débat avec les prisonniers des CCC (Cellules Communistes Combattantes de Belgique) qui précise notre point de vue : http://vp-partisan.org/article643.html
Je ne dis pas que ces clichés concernent la VP (quoi que sur 1 ou 2 points...) mais les maos français depuis bien longtemps, et que, malheureusement ces clichés ont une base réelle.
Quels points? Pour le reste, c'est justement une des raisons qui a motivé la création de VP à cette époque (fin des années 70).
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: OCML Voie Prolétarienne
Retrouvez les affiches/autocollants de l'OCML Voie Prolétarienne ici : http://vp-partisan.org/article831.html
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: OCML Voie Prolétarienne
http://www.vp-partisan.org/article980.html
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: OCML Voie Prolétarienne
http://www.vp-partisan.org/article991.html
4 pages : "L'OCML Voie Prolétarienne, c'est quoi?"
4 pages : "L'OCML Voie Prolétarienne, c'est quoi?"
Maoïstes, d’où venons nous ?
Notre organisation s’est constituée en 1976, c’est-à-dire "au commencement de la fin" du mouvement mao en France. L’impact des mobilisations ouvrières et des profondes transformations idéologiques de mai 68, ainsi que l’écho international de la Révolution Culturelle chinoise ont donné un mouvement maoïste puissant, opposé à la ligne du PCF.
Notre organisation est ainsi née du bilan critique des échecs historiques du socialisme d’une part, et des luttes ouvrières de 68 en France. L’organisation fut fondée à la fois sur la critique du dogmatisme des maos et d’une ligne trop « mouvementiste », incapable de recul politique et se faisant balloter par les évènements. Une partie des fondateurs de VP venait d’un courant marxiste-léniniste, autour de l’Éveil et du Prolétaire Ligne Rouge. Une autre partie des premiers militants venait directement du mouvement maoïste (GOP, GP, PCMLF...). C’est donc la rencontre de ces deux courants qui allait être à l’origine de Voie Prolétarienne : une partie des militants apportait son acquis théorique, une autre son expérience de la lutte des classes, tous à la recherche de la fusion de la théorie et de la pratique, de la réflexion et de l’action pour ce que nous voulons être un véritable communisme.
L’organisation s’est forgée, sur la base d’une critique radicale du travail et de l’exploitation, et dans la lutte politique contre les positions chauvines, le corporatisme et le « produisons français », contre l’impérialisme, pour l’égalité des droits entre français et immigrés, entre hommes et femmes, contre le racisme et l’homophobie, pour la défense des plus opprimés.
OCML Voie Prolétarienne, pourquoi ce nom ?
Pour beaucoup, notre nom peut sembler long (ce qui n’est pas faux...) mais aussi un peu abstrait. OCML veut bien dire "Organisation Communiste Marxiste-Léniniste", ce qui a le mérite d’être clair : une organisation politique (pas encore un Parti, ni une association...) qui se revendique du communisme et de ses expériences passées.
Mais « Voie Prolétarienne », ça veut dire quoi exactement ? C’est pour affirmer que dans le mouvement ouvrier il y a ceux qui ont la tentation de vouloir concilier nos intérêts avec ceux de nos exploiteurs, et ceux qui ne le veulent pas. Nous nous voulons organiser ceux qui au contraire veulent qu’on défende les intérêts des prolétaires sans concession.
Construire l’unité des prolétaires !
Dans les usines, les quartiers et villes populaires, dans les luttes ouvrières et populaires nous défendons les intérêts ouvriers jusqu’au bout. C’est-à-dire porter des revendications, mener des batailles qui construisent l’unité de la classe ouvrière, sans craindre d’être à contre-courant des préjugés qui peuvent être existants dans la classe ellemême : chauvinisme, sexisme, homophobie…
Cela implique de se délimiter des politiques qui, sous des formes plus ou moins camouflées, propagent la conciliation avec les intérêts de l’impérialisme français sous couvert de “réalisme économique”.
La classe ouvrière, au cœur de la révolution !
Un des principes fondateurs de VP, c’est le rôle essentiel de la classe ouvrière dans le processus de la révolution. Elle seule est capable de porter un projet véritablement communiste, pour bouleverser de fond en comble le capitalisme et l’exploitation. Mais pourquoi ? Par fanatisme de la clé à molette et du bleu de travail ? Non ! Si la classe ouvrière est la seule classe révolutionnaire jusqu’au bout c’est parce que sa condition concentre toutes les aliénations et toutes les oppressions que subissent les hommes et les femmes exploités.
Ainsi, le prolétariat, par son rôle dans la production, n’a objectivement aucune raison de ménager le système. Dire cela, ne veut pas dire qu’il n’y a que les prolos qui ont intérêt à la révolution. Mais ce doit être eux qui doivent en diriger la marche, pour ne pas s’arrêter en cours de route, avec tous ceux et celles qui souffrent et se battent dans cette société, et qui ont aussi tout intérêt à la changer.
Construisons notre quartier général !
L’objectif de l’OCML Voie Prolétarienne est de participer à la construction d’un Parti communiste, c’est-à-dire le quartier général des exploités.
Les ouvriers doivent s’organiser car, comme l’affirmait Karl Marx, « le nombre ne pèse dans la balance que s’il est uni par l’association et guidé par le savoir ». Ce savoir est expérience accumulée des mouvements ouvrier et communiste, ce sont les leçons tirées des échecs autant que des succès passés et la compréhension du monde dans lequel nous vivons.
Le PCF, lors de sa création, avait incarné les espoirs ouvriers en une autre société. En 1936, il a soutenu le gouvernement réformiste. Puis, à la Libération, il a abandonné la lutte révolutionnaire pour appeler les ouvriers à reconstruire le capitalisme français. Depuis, il n’a été qu’un parti révisionniste, plus ou moins combatif… mais nationaliste et réformiste.
Sans parti communiste, les ouvriers sont les acteurs de combats dont seuls les réformistes bourgeois tirent profit. Les révoltes arabes au printemps 2011 ont montré que les masses pouvaient faire trembler l’impérialisme et les régimes réactionnaires. Mais le printemps arabe a fait place à l’hiver réactionnaire... Car sans Parti communiste, sans quartier général, il ne leur a pas été possible de bouleverser de fond en comble la société jusqu’à leur émancipation sociale. Et finalement, les différentes forces bourgeoises ont rapidement repris la main.
En France, il manque ce Parti qui assurerait l’indépendance des exploités dans leurs luttes. Un parti capable de disputer le pouvoir à la bourgeoisie et à le lui arracher demain.
L’internationalisme, notre force !
Du Front de Gauche au FN, en passant par le PS et Europe Écologie, il y a consensus pour « produire en France », défendre le rôle de « la France ».
Même si nous militons en France, tout notre travail politique a un contenu internationaliste. Le principe de la solidarité ouvrière ne peut pas s’arrêter aux frontières d’un pays ou d’un continent. Économiquement, « nos » entreprises font le gros de leurs profits à l’étranger. Politiquement, le poids de nos gouvernements repose sur celui de leurs armées et leurs démonstrations de force dans le monde.
Être internationaliste, c’est aussi soutenir politiquement les organisations révolutionnaires qui se battent dans leurs pays pour la libération nationale et sociale.
Ignorer cette solidarité de fait entre prolétaires et peuples opprimés, c’est s’exposer à toutes les défaites contre notre impérialisme.
Quand nous faisons de la lutte des sans-papiers une question-clé pour la classe ouvrière en France, quand nous incitons les travailleurs de l’automobile à participer au CITA (Conseil International des Travailleurs de l’Automobile), quand nous participons aux comités de soutien aux révolutions en Inde et au Népal, quand nous rencontrons et invitons des camarades philippins, haïtiens, grecs, afghans etc., nous sommes internationalistes !
Être internationaliste, c’est aussi vouloir reconstruire une Internationale. C’est pour cela que nous participons à la CIPOml (Conférence Internationale des Partis et Organisations Marxistes- Léninistes). Cette conférence, qui regroupe des organisations de tous les continents, est un espace de débat et d’échanges qui permet de confronter nos points de vue et d’avancer vers une unité politique plus grande.
Marxistes, Léninistes et Maoïstes !
Voie Prolétarienne est une organisation marxiste, léniniste et maoïste. Mais ce ne sont pas des références dogmatiques qui serviraient à masquer une incapacité à réfléchir par nous-mêmes Un des principes de base de VP à sa constitution à donc été la compréhension des erreurs passés ou présentes. En encore aujourd’hui, l’étude, la polémique politique, la critique comme l’autocritique ont une très
grande place dans notre orientation.
Certains nous dirons qu’en URSS et en Chine, les prolétaires avaient très tôt perdus le pouvoir ce qui montrerait qu’il ne sert à rien de continuer à se revendiquer du communisme. Pour notre part, nous refusons de jeter le bébé avec l’eau du bain, de faire table rase du passé. Non seulement nous assumons le passé communiste, mais nous le revendiquons, avec ses échecs et ses succès. La théorie de la révolution, du socialisme, n’existe que depuis un siècle. Il nous faut la faire vivre, et non l’enterrer.
Quelques outils politique du maoïsme
Le maoïsme, c’est mettre “la politique au poste de commande”. C’est l’objectif à long terme, le communisme qui doit guider la politique d’aujourd’hui dans tous ces aspects. Par exemple, pour que le prolétariat puisse abattre l’exploitation dans tous ces fondements, il doit construire un parti sur la base de ses intérêts (qui sont ceux des plus exploités, donc de l’humanité toute entière) et diriger ce Parti.
Le maoïsme, c’est aussi faire de la politique autrement. C’est pratiquer une ligne de masse, c’est-à-dire s’appuyer sur les idées justes au sein du prolétariat pour les amener vers un niveau de conscience plus haut, en combattant les idées fausses (comme le chauvinisme, le sexisme, les illusions réformistes, etc.) ; c’est apprendre des exploités et des luttes et être modestes.
Il n’y a pas d’organisation ni de dirigeants qui sachent tout et ne se trompent jamais ! C’est pourquoi il est important de faire des bilans de la politique que l’on mène, savoir s’autocritiquer pour rectifier les erreurs et avancer.
De même, il est indispensable de se former, de débattre, car cela permet de s’orienter par soi-même dans la lutte des classes et, dès maintenant, de s’atteler à réduire les inégalités entre dirigeants et dirigés, en premier lieu dans le parti que nous voulons construire.
Il est bien difficile de résumer autant de richesse, et ces idées passent parfois pour des formules toutes faites, car elles ne peuvent se comprendre réellement que dans une pratique politique.
Alors, si vous voulez en savoir plus, venez en discuter avec nous !
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: OCML Voie Prolétarienne
et Staline dans tout ça ?
j'ai peut-être raté une phrase ... ou une image des Marx, Engels, Staline, Mao
j'ai peut-être raté une phrase ... ou une image des Marx, Engels, Staline, Mao
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: OCML Voie Prolétarienne
Marx, Engels, LENINE, Staline, MaoGGrun a écrit:et Staline dans tout ça ?
j'ai peut-être raté une phrase ... ou une image des Marx, Engels, Staline, Mao
alzaheimer, j'en avais oublié un
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
Re: OCML Voie Prolétarienne
et Staline dans tout ça ?
j'ai peut-être raté une phrase ... ou une image des Marx, Engels, Staline, Mao
Relis le début de ce post, tu auras ta réponse...
Et pour ton info, c'est pas trop notre délire les "têtes"...
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: OCML Voie Prolétarienne
Vous vous êtes battus mieux que des lions
Les grévistes d’Aulnay et tous ceux qui les ont soutenu ouvertement ou discrètement ont défendu les intérêts ouvriers contre la dictature des patrons. La lutte a vaincu la fatalité et a permis de redresser la tête et d’engager la résistance.
Toute la classe ouvrière combative de France et d’ailleurs s’est reconnue dans votre lutte pour l’emploi, contre la fermeture des usines : le soutien politique et financier de plus de 900.000 euros ont été immenses. Voie prolétarienne, à la mesure de ses forces a participé activement à ce soutien.
Vous avez montré de quoi la classe ouvrière est capable : même un nombre limité de grévistes actifs et courageux peut tenir en respect un patronat assoiffé de profit.
PSA, Renault et tous les autres, MEDEF et gouvernement avec leur discours de « paix sociale », de fatalisme face à la crise, d’appel à une attitude « responsable » des ouvriers ne font que défendre leurs intérêts de classe. Ils ont échoué à vous décourager ! Cette grève montre la voie d’avenir.
Vos actions ont aussi contribué à démasquer le soi-disant gouvernement « socialiste » qui accompagne les fermetures. A PSA, à SEVELnord ou à Renault, il encourage des accords pourris signés par quelques syndicats qui sacrifient nos intérêts à ceux des capitalistes.
On a raison de se battre …
La fermeture d’Aulnay est une catastrophe de plus pour les ouvriers et leurs familles, surtout pour les jeunes dans une région déjà fortement frappée par le chômage et la misère.
La cause n’en est pas la gestion d’un « mauvais » patron comme la famille Peugeot ou d’une mauvaise politique des gouvernements – la cause c’est que tout un système est en crise : le capitalisme. Et les patrons veulent faire payer la crise aux prolétaires : 12 usines de l’automobile en Europe sont menacées : PSA, Opel, Ford, etc . Et PSA continue à frapper : annonce de la fermeture de Meudon (600 emplois menacés) ; annonce d’un accord « compétitivité-emploi », c’est à dire pour travailler plus et gagner moins.
On a raison de se battre contre les licenciements quand on voit l’épuisement au travail d’un côté alors que de l’autre le chômage, la précarité, la galère des jeunes ne cessent de se développer.
On a raison de se battre contre ce gouvernement Hollande qui défend cette société capitaliste. Il fait approuver des programmes d’austérité, une loi de compétitivité (ANI),…Le gouvernement veut toujours baisser le « coût du travail ». Il renforcera la flexibilité et donc la précarité. Il démantèle les droits et libertés que les travailleurs ont conquis depuis un siècle. Votre grève dit « Ça suffit ! Il faut agir ensemble et s’organiser ! »
La grève n’a pas pu empêcher PSA…
… de fermer Aulnay et de licencier. Une indemnité financière ne peut remplacer un emploi assuré quand le travail se fait rare. On peut rêver de petits commerces mais la réalité c’est la faillite de beaucoup de petites entreprises dans cette crise !
Beaucoup de grévistes l’ont dit : « Si TOUS ensemble on s’était battu, on aurait gagné ! ».
Nous devons combattre le fatalisme qui pense pouvoir s’en sortir seul et pouvoir échapper à la crise. C’est une illusion ! Nous surmonterons le fatalisme par l’organisation de notre classe. Elle peut alors devenir une force ! En tissant des liens entre tous les ouvriers, comme le fait le Conseil international des travailleurs de l’automobile (CITA). En étant VÉRITABLEMENT INTERNATIONALISTE
Nous devons combattre dans nos rangs le corporatisme qui limite la lutte à « chacun dans son entreprise ».
Nous devons combattre l’économisme qui limite notre action à la lutte immédiate et qui est un frein au développement de la conscience politique des ouvriers.
Nous devons combattre l’opportunisme qui au nom de l’esprit de chapelle empêche l’organisation des prolétaires dans un Parti qui représente vraiment les intérêts de leur classe.
Une lutte qui montre l’avenir
Dans notre lutte, une autre logique que celle des profits toujours plus importants s’est imposée : nous voulons pouvoir « travailler tous, moins et autrement » pour nos besoins.
Il a fallu s’organiser collectivement pour résister et agir contre le patronat – la force des ouvriers c’est leur nombre quand ils sont organisés !
La formidable solidarité entre camarades – les ouvriers en sont capables —, alors qu’entre patrons c’est la concurrence et la guerre de tous contre tous !
L’immense solidarité populaire apparue montre l’immense besoin de coordination, d’entente pour défendre nos intérêts de classe.
Une autre répartition des richesses est nécessaire. Les ouvriers créent les richesses mais elles sont accaparées par une poignée de grand bourgeois et pas seulement par PSA.
Une démocratie réelle, directe non électoraliste a vue le jour lors des assemblées générales, et des réunions du Comité de grève. Oui, on peut se diriger soi-même ! Le pouvoir capitaliste nous en prive.
Construire une société socialiste !
La société capitaliste menace nos vies et notre avenir. Nous devons prendre le pouvoir politique et économique, même si le chemin sera long. Plus de patrons ! Plus d’experts et de spécialistes bourgeois de la politique ! Nous devons prendre en main la production, décider quoi produire et pour qui. Mettre la capacité de la société à produire des richesses en toujours moins de temps au service de tous.
Pour mettre en œuvre ces changements nous avons besoin d’un Parti révolutionnaire. La construction de ce Parti, qui défend réellement les intérêts les travailleurs, qui encourage à s’engager et à prendre en main notre avenir, doit être l’œuvre de chacune et de chacun. En commençant dès aujourd’hui !
Organisés et conscients nous sommes forts ! Rejoignez le combat de l’OCML-VP !
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: OCML Voie Prolétarienne
Nouvelle newsletter mensuelle de l'OCML Voie Prolétarienne, pour s'inscrire : www.vp-partisan.org (sur la colonne de droite, inscrivez votre nom)
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: OCML Voie Prolétarienne
Une introduction très correcte, très militante, très lucide.Vous vous êtes battus mieux que des lions
Les grévistes d’Aulnay et tous ceux qui les ont soutenu ouvertement ou discrètement ont défendu les intérêts ouvriers contre la dictature des patrons. La lutte a vaincu la fatalité et a permis de redresser la tête et d’engager la résistance.
Toute la classe ouvrière combative de France et d’ailleurs s’est reconnue dans votre lutte pour l’emploi, contre la fermeture des usines : le soutien politique et financier de plus de 900.000 euros ont été immenses. Voie prolétarienne, à la mesure de ses forces a participé activement à ce soutien.
Vous avez montré de quoi la classe ouvrière est capable : même un nombre limité de grévistes actifs et courageux peut tenir en respect un patronat assoiffé de profit.
PSA, Renault et tous les autres, MEDEF et gouvernement avec leur discours de « paix sociale », de fatalisme face à la crise, d’appel à une attitude « responsable » des ouvriers ne font que défendre leurs intérêts de classe. Ils ont échoué à vous décourager ! Cette grève montre la voie d’avenir.
Vos actions ont aussi contribué à démasquer le soi-disant gouvernement « socialiste » qui accompagne les fermetures. A PSA, à SEVELnord ou à Renault, il encourage des accords pourris signés par quelques syndicats qui sacrifient nos intérêts à ceux des capitalistes.
On a raison de se battre …
Ça change de la phraséologie gauchiste et des donneurs de leçons.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: OCML Voie Prolétarienne
Pour information, l'OCML-VP vient de se doter d'un compte Facebook : https://www.facebook.com/OCMLVP
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: OCML Voie Prolétarienne
http://www.vp-partisan.org/article1142.html
Disponible en taille homme (S,M,L,XL) ou taille femme (2,3,4)
10€ (+frais de port)
A commander à : contact@vp-partisan.org
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Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: OCML Voie Prolétarienne
http://www.vp-partisan.org/article1238.html
Réunion publique : Il y a 40 ans au Portugal, la révolution du 25 avril 1974
Réunion publique : Il y a 40 ans au Portugal, la révolution du 25 avril 1974
25 avril 1974, on se rappelle juste la date… Ah, oui, le coup d’Etat au Portugal, la « Révolution des œillets » qui a mis fin au fascisme et réinstauré la « démocratie »…
Seuls les plus anciens se souviennent de cet espoir fou, de cette effervescence, de nos camarades immigrés portugais qui s’étaient exilé pour avoir refusé d’aller combattre en Afrique et qui repartaient en hâte au pays…
Et pourtant, oui la Révolution est possible en Europe, ce n’est pas un rêve fou, et nous devons apprendre de l’expérience des camarades portugais !
Lors de cette réunion publique, prévue pour « les nuls », celles et ceux qui ne connaissent rien de cette histoire, nous reprendrons les principaux moments de cette Révolution :
Le Portugal avant le coup d’Etat, un des pays les plus arriérés d’Europe, le fascisme, et comment c’est le combat des peuples des colonies qui a provoqué les bouleversements en Europe ;
Le coup d’Etat du 25 avril, le rôle des militaires et de l’armée, l’essor du mouvement populaire, la lutte pour l’épuration des fascistes et la décolonisation ;
Les hésitations et les radicalisations entre septembre et mars 1975, la bourgeoisie à l’offensive, et le coup d’Etat manqué du 11 mars 1975 qui va radicaliser le mouvement populaire ;
La crise révolutionnaire entre mars et novembre 1975, l’essor du mouvement ouvrier et populaire, les Conseils ouvriers et paysans, la lutte terrible contre les faux amis du PS et du PC qui se démasquent comme la voie de la contre‐révolution, le pouvoir d’Etat qui est à prendre mais que la bourgeoisie récupère en l’absence de parti ouvrier ;
Oui, nous avons à apprendre, de ce qu’est la lutte pour la révolution, pourquoi ce ne peut être que contre les réformistes, et pourquoi donc nous avons besoin de reconstruire un vrai parti communiste, représentant des ouvriers et prolétaires.
Réunion Publique Samedi 26 avril 2014 – 14h30
Foyer CARA - 2 rue Adrien Meslier 93400 Saint-Ouen (Métro Mairie de St Ouen)
Garde des enfants assurée
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: OCML Voie Prolétarienne
Nouvelle affiche générique de l'OCML Voie Prolétarienne :
Et sinon, les nouveaux autocollants : https://www.facebook.com/OCMLVP/media_set?set=a.1464776050422696.1073741840.100006709447076&type=3
Et sinon, les nouveaux autocollants : https://www.facebook.com/OCMLVP/media_set?set=a.1464776050422696.1073741840.100006709447076&type=3
Joe Hill- Messages : 340
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Re: OCML Voie Prolétarienne
Nous proposons ces rencontres avec un titre un peu provocateur, "Des résistances à la Révolution, par où commencer ?".
La crise du capitalisme généralise le chaos, c’est nos vies qui tombent en miettes, et la guerre qui s’étend partout. D’une mobilisation à l’autre, d’une guerre à l’autre, d’un sujet de révolte à une galère du quotidien, les masses populaires résistent. Il y a urgence à s’organiser, regrouper les forces et savoir où est notre avenir. Pour cela, nous avons besoins de temps discussions politiques et d’espace pour une vraie parole populaire.
L’OCML Voie Prolétarienne vient de tenir son 9ème Congrès, ce sera aussi l’occasion de vous présenter nos orientations, et d’échanger ensemble.
Région Parisienne :
Le 6 décembre, rencontre-débat à Saint-Ouen "Des résistances à la Révolution : par où commencer ?". Faites tourner !
L'évènement Facebook : https://www.facebook.com/events/1513654658883522/?ref=22
L'invitation : http://www.vp-partisan.org/article1370.html
Toulouse :
Le 9 décembre, rencontre-débat à Toulouse "Des résistances à la Révolution : par où commencer ?". Faites tourner !
L'évènement Facebook : https://www.facebook.com/events/365984300236291/?ref=22
L'invitation : http://www.vp-partisan.org/article1367.html
Limoges :
Le 12 décembre, rencontre-débat à Limoges "Des résistances à la Révolution : par où commencer ?". Faites tourner !
L'invitation : http://www.vp-partisan.org/article1371.html
Nantes :
Le 5 décembre, rencontre-débat à Nantes "Des résistances à la Révolution : par où commencer ?". Faites tourner !"
L'invitation : http://www.vp-partisan.org/article1372.html
La crise du capitalisme généralise le chaos, c’est nos vies qui tombent en miettes, et la guerre qui s’étend partout. D’une mobilisation à l’autre, d’une guerre à l’autre, d’un sujet de révolte à une galère du quotidien, les masses populaires résistent. Il y a urgence à s’organiser, regrouper les forces et savoir où est notre avenir. Pour cela, nous avons besoins de temps discussions politiques et d’espace pour une vraie parole populaire.
L’OCML Voie Prolétarienne vient de tenir son 9ème Congrès, ce sera aussi l’occasion de vous présenter nos orientations, et d’échanger ensemble.
Région Parisienne :
Le 6 décembre, rencontre-débat à Saint-Ouen "Des résistances à la Révolution : par où commencer ?". Faites tourner !
L'évènement Facebook : https://www.facebook.com/events/1513654658883522/?ref=22
L'invitation : http://www.vp-partisan.org/article1370.html
Toulouse :
Le 9 décembre, rencontre-débat à Toulouse "Des résistances à la Révolution : par où commencer ?". Faites tourner !
L'évènement Facebook : https://www.facebook.com/events/365984300236291/?ref=22
L'invitation : http://www.vp-partisan.org/article1367.html
Limoges :
Le 12 décembre, rencontre-débat à Limoges "Des résistances à la Révolution : par où commencer ?". Faites tourner !
L'invitation : http://www.vp-partisan.org/article1371.html
Nantes :
Le 5 décembre, rencontre-débat à Nantes "Des résistances à la Révolution : par où commencer ?". Faites tourner !"
L'invitation : http://www.vp-partisan.org/article1372.html
Joe Hill- Messages : 340
Date d'inscription : 21/11/2011
Re: OCML Voie Prolétarienne
http://www.vp-partisan.org/article1375.html?var_mode=calcul
Des résistances à la Révolution : la voie prolétarienne
Editorial :
Le 9ème Congrès de l’OCML Voie Prolétarienne s’est tenu durant l’été 2014. Après un an de préparation, cinq résolutions ont été votées au congrès, après débats et amendements, assemblées et réunions de cellules dans toute l’organisation.
Nous allons désormais mettre en œuvre nos décisions dont les enjeux sont apparus clairement aux yeux d’une très large majorité des militants, y compris des plus récents. Mais nous veillerons à poursuivre en interne les débats, approfondissements et formation qui apparaissent nécessaires.
L’OCML Voie Prolétarienne est une organisation matérialiste et dialectique. Elle défend depuis son origine une conception du débat interne, de la lutte de ligne, du rejet de la conception monolithique de l’organisation, une des raisons qui lui a permis de se maintenir et de se développer depuis plus de 35 ans. Elle défend une conception du centralisme démocratique où il y a des périodes de débats, qui sont tranchées par des votes majoritaires. Elle défend une conception matérialiste du processus de la connaissance, où aucun débat n’est jamais achevé, où l’unité est toujours relative, alors que la contradiction est permanente, et où il faut pourtant savoir trancher les débats, prendre des décisions pour pouvoir avancer, au risque de s’enliser dans des confrontations sans fin.
Le débat a eu lieu, les positions ont été adoptées, il y a maintenant une majorité démocratiquement construite.
Le congrès a été l’occasion d’entériner de nombreuses avancées de l’OCML Voie Prolétarienne dans tous les domaines :
- La prolétarisation de l’organisation a progressé depuis le dernier congrès. Notre congrès a sanctionné les avancées constatées par ce travail : recrutement d’ouvriers et prolétaires français et immigrés, d’enfants d’ouvriers, politique d’établissement en entreprise. Cette prolétarisation s’accompagne d’un rajeunissement et d’une féminisation significative.
- Nous avons progressé dans notre compréhension du travail ouvrier : pour construire l’organisation, le travail en entreprise reste notre priorité, articulé au travail dans l’immigration et dans les collectifs populaires, en abordant tous les aspects de la vie ouvrière (famille, éducation et santé, racisme et nationalisme ou solidarité internationale, sexisme et homophobie ou égalité des droits etc.). Avec le 9ème Congrès le travail ouvrier se fait sur une nouvelle et plus large échelle. La direction de celui-ci est une tâche essentielle dans le renforcement de VP en tant qu’organisation communiste.
- Le succès du recrutement et des écoles de formation de l’OCML Voie Prolétarienne a permis de former une nouvelle génération de militants. Le souci de la formation à tous les niveaux a été réaffirmé, seul gage pour permettre aux camarades récents et ouvriers d’assimiler les acquis de VP et de faire profiter de leurs expériences propres.
Le transfert des tâches de direction vers cette nouvelle génération plus jeune, ce qui est une gageure pour une organisation de 35 ans d’existence, avec ce que cela comporte également de transfert d’expérience et de connaissances accumulées. La période qui s’ouvre est celle de la jeunesse aux postes de commande.
- L’affirmation dynamique et offensive de l’OCMLVP dans les mouvements de masse, par la transformation radicale de son mode d’apparition publique, largement trop sous-estimée et discrète dans le passé.
- Afin de poursuivre cette dynamique, le Congrès a décidé transformer profondément notre système de presse, pour qu’il réponde mieux aux besoins : plus de réactivité pour l’intervention politique avec un bulletin gratuit à imprimer à la demande, et plus d’analyses et de réflexion avec un magazine.
- Par ailleurs, le congrès de l’OCML Voie Prolétarienne a adopté une résolution qui à la fois centralise et collectivise l’ensemble des tâches de direction dans notre organisation, et qui met en place un nouveau style de travail, illustration de notre prolétarisation réelle et de la volonté d’aller de l’avant.
- De nombreuses nouvelles tâches sont lancées ou relancées, dont la reprise de l’activité théorique, cette fois mis au cœur de notre organisation, car “sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire” et “pas de théorie révolutionnaire sans politique au poste de commande” !
Par ailleurs, au-delà des débats pratiqués dans notre organisation depuis l’origine, ce congrès a été l’occasion d’une véritable lutte de ligne, au sens de l’affrontement de deux ensembles cohérents de positions contradictoires, positions qui existent depuis le 7ème Congrès, se sont développées et se sont cristallisées en ensembles cohérents au 9ème. Le bilan ici présenté est fait selon l’orientation majoritaire au congrès qui est maintenant celle de toute l’organisation.
Le congrès de l’OCML Voie Prolétarienne a réaffirmé que le développement des contradictions du capital au niveau mondial, la crise accentuée, sont des puissants facteurs de révolte mais aussi de confusion et de réaction, contre des positions minoritaires en notre sein qui insistent unilatéralement sur une tendance générale à la révolution. Révolte n’est pas automatiquement révolution communiste, et c’est précisément la tâche des communistes d’articuler l’une à l’autre.
Le congrès de l’OCML Voie Prolétarienne a réaffirmé que la conscience ouvrière et populaire en reste d’abord à la défense de l’intérêt ouvrier dans le cadre du rapport ouvrier /patron et des rapports sociaux dominants. Elle s’oriente donc spontanément vers la réforme du capital, que ce soit la tendance actuelle à la réaction, ou vers de nouvelles variantes réformistes. Il a rejeté les positions minoritaires qui considèrent que vue la tendance générale à la révolution (selon eux), ce réformisme spontané ne serait pas un enjeu politique.
L’exploitation et l’oppression mènent inéluctablement à la révolte, à des embryons de conscience révolutionnaire, mais seule leur cristallisation en conscience et organisation par l’organisation communiste peut éviter que ces embryons ne soient dévoyés et corrompus par la contre-tendance à la réforme qui est permanente. Voilà la position de l’OCML Voie Prolétarienne.
Le réformisme organisé (partis et organisations) s’appuie sur cette tendance spontanée pour orienter les prolétaires vers l’impasse de la réforme du capitalisme.
Le congrès de l’OCML Voie Prolétarienne a réaffirmé que la lutte contre le réformisme organisé nécessite démarcation et polémique. La position juste ne peut surgir et s’affirmer que contre les positions fausses, le projet communiste ne peut se construire que sur les ruines des diverses variantes réformistes. Les positions minoritaires qui ont été rejetées mettent au second plan ces démarcations : elles prétendent pouvoir se mettre à la direction du mouvement des masses combatives, en pensant qu’ainsi la révolte fera disparaitre le réformisme organisé, que la pression fera alors sauter le couvercle réformiste. Cette illusion est la conséquence de leur analyse erronée du capitalisme, de ses contradictions et de la nature de la conscience populaire.
Le congrès de l’OCML Voie Prolétarienne a réaffirmé que sa tâche principale et spécifique est la construction d’un nouveau parti communiste, en dégageant et ralliant l’avant-garde ouvrière et populaire, en les formant en dirigeants politiques (et pas seulement de lutte) sur tous les terrains de la lutte des classes. Les positions minoritaires considéraient que compte tenu de la période, il n’y avait pas lieu de faire cette distinction clé et qu’il fallait se mettre à la direction du mouvement des masses combatives pour faire émerger et rallier l’avant-garde.
Ces positions minoritaires ont été largement battues, et les résolutions ont été votées avec des résultats de l’ordre de 75% des mandats exprimés. De nombreux amendements ont été votés et intégrés, sur des résultats plus élevés parfois, pour préciser les divers documents soumis à la discussion.
Enfin au niveau international, le congrès de l’OCML Voie Prolétarienne a confirmé sa non adhésion à l’ICOR (Coordination Internationale de Partis et Organisations Révolutionnaires), regroupement international dont les contours proposés sont beaucoup trop flous et laissent de côté des questions essentielles de la situation internationale et de la tactique pour pouvoir reconstruire une organisation internationale digne de ce nom. Néanmoins, l’organisation entend renforcer son activité internationale, renforcer les liens, faire connaître ses positions et participer aux débats. Cela a été aussi l’occasion de réaffirmer notre solidarité avec les processus révolutionnaires en Inde et aux Philippines, dirigés par des partis maoïstes. Soutien que nous considérons comme une ligne de démarcation dans le Mouvement Communiste International.
Bref, le 9ème Congrès de l’OCML Voie Prolétarienne est le point de départ d’une nouvelle période qui nous est favorable, tant du fait des contradictions accentuées du capital, que de la faillite des divers partis et organisations réformistes.
Les tâches restent nombreuses, notre organisation doit poursuivre ses efforts et avancer dans la construction d’une véritable organisation prolétarienne !
Rejoins l’OCML Voie Prolétarienne et participe à la reconstruction d’un véritable parti communiste !
Vive le marxisme-léninisme, vive le maoïsme !
Vive la révolution prolétarienne mondiale !
Sommaire :
Résolution générale du 9ème congrès de l’OCML VP
- I : FAIRE SURGIR LA PERSPECTIVE COMMUNISTE DE LA CRISE DU CAPITAL
A/ L’aggravation des conditions de vie impose de construire l’alternative.
B/ Donner une perspective globale aux résistances des ouvriers et des exploités
C/ Dégager la classe ouvrière de l’influence du réformisme
- II : IL NOUS FAUT UN PARTI COMMUNISTE DE TYPE NOUVEAU
A/ Quelle autre vie pour quelle autre société ?
B/ Construire le Quartier Général du Prolétariat
- III : AVANCER VERS LA CREATION DU PARTI : QUELS MOYENS POUR VP ?
A/ L’organisation se construit dans la lutte des classes, au cœur des résistances
B/ Pratiquer la centralité ouvrière à tous les niveaux de l’organisation
C/ Renforcer l’influence de l’OCML-VP comme force politique nationale
Résolution internationale du 9ème congrès de l’OCML VP
Brochure à commander au prix de 2€ à contact@vp-partisan.org
Des résistances à la Révolution : la voie prolétarienne
Editorial :
Le 9ème Congrès de l’OCML Voie Prolétarienne s’est tenu durant l’été 2014. Après un an de préparation, cinq résolutions ont été votées au congrès, après débats et amendements, assemblées et réunions de cellules dans toute l’organisation.
Nous allons désormais mettre en œuvre nos décisions dont les enjeux sont apparus clairement aux yeux d’une très large majorité des militants, y compris des plus récents. Mais nous veillerons à poursuivre en interne les débats, approfondissements et formation qui apparaissent nécessaires.
L’OCML Voie Prolétarienne est une organisation matérialiste et dialectique. Elle défend depuis son origine une conception du débat interne, de la lutte de ligne, du rejet de la conception monolithique de l’organisation, une des raisons qui lui a permis de se maintenir et de se développer depuis plus de 35 ans. Elle défend une conception du centralisme démocratique où il y a des périodes de débats, qui sont tranchées par des votes majoritaires. Elle défend une conception matérialiste du processus de la connaissance, où aucun débat n’est jamais achevé, où l’unité est toujours relative, alors que la contradiction est permanente, et où il faut pourtant savoir trancher les débats, prendre des décisions pour pouvoir avancer, au risque de s’enliser dans des confrontations sans fin.
Le débat a eu lieu, les positions ont été adoptées, il y a maintenant une majorité démocratiquement construite.
Le congrès a été l’occasion d’entériner de nombreuses avancées de l’OCML Voie Prolétarienne dans tous les domaines :
- La prolétarisation de l’organisation a progressé depuis le dernier congrès. Notre congrès a sanctionné les avancées constatées par ce travail : recrutement d’ouvriers et prolétaires français et immigrés, d’enfants d’ouvriers, politique d’établissement en entreprise. Cette prolétarisation s’accompagne d’un rajeunissement et d’une féminisation significative.
- Nous avons progressé dans notre compréhension du travail ouvrier : pour construire l’organisation, le travail en entreprise reste notre priorité, articulé au travail dans l’immigration et dans les collectifs populaires, en abordant tous les aspects de la vie ouvrière (famille, éducation et santé, racisme et nationalisme ou solidarité internationale, sexisme et homophobie ou égalité des droits etc.). Avec le 9ème Congrès le travail ouvrier se fait sur une nouvelle et plus large échelle. La direction de celui-ci est une tâche essentielle dans le renforcement de VP en tant qu’organisation communiste.
- Le succès du recrutement et des écoles de formation de l’OCML Voie Prolétarienne a permis de former une nouvelle génération de militants. Le souci de la formation à tous les niveaux a été réaffirmé, seul gage pour permettre aux camarades récents et ouvriers d’assimiler les acquis de VP et de faire profiter de leurs expériences propres.
Le transfert des tâches de direction vers cette nouvelle génération plus jeune, ce qui est une gageure pour une organisation de 35 ans d’existence, avec ce que cela comporte également de transfert d’expérience et de connaissances accumulées. La période qui s’ouvre est celle de la jeunesse aux postes de commande.
- L’affirmation dynamique et offensive de l’OCMLVP dans les mouvements de masse, par la transformation radicale de son mode d’apparition publique, largement trop sous-estimée et discrète dans le passé.
- Afin de poursuivre cette dynamique, le Congrès a décidé transformer profondément notre système de presse, pour qu’il réponde mieux aux besoins : plus de réactivité pour l’intervention politique avec un bulletin gratuit à imprimer à la demande, et plus d’analyses et de réflexion avec un magazine.
- Par ailleurs, le congrès de l’OCML Voie Prolétarienne a adopté une résolution qui à la fois centralise et collectivise l’ensemble des tâches de direction dans notre organisation, et qui met en place un nouveau style de travail, illustration de notre prolétarisation réelle et de la volonté d’aller de l’avant.
- De nombreuses nouvelles tâches sont lancées ou relancées, dont la reprise de l’activité théorique, cette fois mis au cœur de notre organisation, car “sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire” et “pas de théorie révolutionnaire sans politique au poste de commande” !
Par ailleurs, au-delà des débats pratiqués dans notre organisation depuis l’origine, ce congrès a été l’occasion d’une véritable lutte de ligne, au sens de l’affrontement de deux ensembles cohérents de positions contradictoires, positions qui existent depuis le 7ème Congrès, se sont développées et se sont cristallisées en ensembles cohérents au 9ème. Le bilan ici présenté est fait selon l’orientation majoritaire au congrès qui est maintenant celle de toute l’organisation.
Le congrès de l’OCML Voie Prolétarienne a réaffirmé que le développement des contradictions du capital au niveau mondial, la crise accentuée, sont des puissants facteurs de révolte mais aussi de confusion et de réaction, contre des positions minoritaires en notre sein qui insistent unilatéralement sur une tendance générale à la révolution. Révolte n’est pas automatiquement révolution communiste, et c’est précisément la tâche des communistes d’articuler l’une à l’autre.
Le congrès de l’OCML Voie Prolétarienne a réaffirmé que la conscience ouvrière et populaire en reste d’abord à la défense de l’intérêt ouvrier dans le cadre du rapport ouvrier /patron et des rapports sociaux dominants. Elle s’oriente donc spontanément vers la réforme du capital, que ce soit la tendance actuelle à la réaction, ou vers de nouvelles variantes réformistes. Il a rejeté les positions minoritaires qui considèrent que vue la tendance générale à la révolution (selon eux), ce réformisme spontané ne serait pas un enjeu politique.
L’exploitation et l’oppression mènent inéluctablement à la révolte, à des embryons de conscience révolutionnaire, mais seule leur cristallisation en conscience et organisation par l’organisation communiste peut éviter que ces embryons ne soient dévoyés et corrompus par la contre-tendance à la réforme qui est permanente. Voilà la position de l’OCML Voie Prolétarienne.
Le réformisme organisé (partis et organisations) s’appuie sur cette tendance spontanée pour orienter les prolétaires vers l’impasse de la réforme du capitalisme.
Le congrès de l’OCML Voie Prolétarienne a réaffirmé que la lutte contre le réformisme organisé nécessite démarcation et polémique. La position juste ne peut surgir et s’affirmer que contre les positions fausses, le projet communiste ne peut se construire que sur les ruines des diverses variantes réformistes. Les positions minoritaires qui ont été rejetées mettent au second plan ces démarcations : elles prétendent pouvoir se mettre à la direction du mouvement des masses combatives, en pensant qu’ainsi la révolte fera disparaitre le réformisme organisé, que la pression fera alors sauter le couvercle réformiste. Cette illusion est la conséquence de leur analyse erronée du capitalisme, de ses contradictions et de la nature de la conscience populaire.
Le congrès de l’OCML Voie Prolétarienne a réaffirmé que sa tâche principale et spécifique est la construction d’un nouveau parti communiste, en dégageant et ralliant l’avant-garde ouvrière et populaire, en les formant en dirigeants politiques (et pas seulement de lutte) sur tous les terrains de la lutte des classes. Les positions minoritaires considéraient que compte tenu de la période, il n’y avait pas lieu de faire cette distinction clé et qu’il fallait se mettre à la direction du mouvement des masses combatives pour faire émerger et rallier l’avant-garde.
Ces positions minoritaires ont été largement battues, et les résolutions ont été votées avec des résultats de l’ordre de 75% des mandats exprimés. De nombreux amendements ont été votés et intégrés, sur des résultats plus élevés parfois, pour préciser les divers documents soumis à la discussion.
Enfin au niveau international, le congrès de l’OCML Voie Prolétarienne a confirmé sa non adhésion à l’ICOR (Coordination Internationale de Partis et Organisations Révolutionnaires), regroupement international dont les contours proposés sont beaucoup trop flous et laissent de côté des questions essentielles de la situation internationale et de la tactique pour pouvoir reconstruire une organisation internationale digne de ce nom. Néanmoins, l’organisation entend renforcer son activité internationale, renforcer les liens, faire connaître ses positions et participer aux débats. Cela a été aussi l’occasion de réaffirmer notre solidarité avec les processus révolutionnaires en Inde et aux Philippines, dirigés par des partis maoïstes. Soutien que nous considérons comme une ligne de démarcation dans le Mouvement Communiste International.
Bref, le 9ème Congrès de l’OCML Voie Prolétarienne est le point de départ d’une nouvelle période qui nous est favorable, tant du fait des contradictions accentuées du capital, que de la faillite des divers partis et organisations réformistes.
Les tâches restent nombreuses, notre organisation doit poursuivre ses efforts et avancer dans la construction d’une véritable organisation prolétarienne !
Rejoins l’OCML Voie Prolétarienne et participe à la reconstruction d’un véritable parti communiste !
Vive le marxisme-léninisme, vive le maoïsme !
Vive la révolution prolétarienne mondiale !
Sommaire :
Résolution générale du 9ème congrès de l’OCML VP
- I : FAIRE SURGIR LA PERSPECTIVE COMMUNISTE DE LA CRISE DU CAPITAL
A/ L’aggravation des conditions de vie impose de construire l’alternative.
B/ Donner une perspective globale aux résistances des ouvriers et des exploités
C/ Dégager la classe ouvrière de l’influence du réformisme
- II : IL NOUS FAUT UN PARTI COMMUNISTE DE TYPE NOUVEAU
A/ Quelle autre vie pour quelle autre société ?
B/ Construire le Quartier Général du Prolétariat
- III : AVANCER VERS LA CREATION DU PARTI : QUELS MOYENS POUR VP ?
A/ L’organisation se construit dans la lutte des classes, au cœur des résistances
B/ Pratiquer la centralité ouvrière à tous les niveaux de l’organisation
C/ Renforcer l’influence de l’OCML-VP comme force politique nationale
Résolution internationale du 9ème congrès de l’OCML VP
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