Philippe Poutou
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Re: Philippe Poutou
Si la logique reste la logique, cela signifie que la campagne de LO a été peu différente de celle du FdGverié2 a écrit:D'accord avec pas mal de points de cette critique, en particulier l'insuffisance de l'affirmation d'une alternative vraiment différente de celle du Front de Gauche, avec qui on pouvait donner parfois l'impression de faire seulement de la surenchère et le flou artistique sur le "vrai gouvernement de gauche" de nos rêves.Bilan critique de la campagne Poutou
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-361.pdf
Sur le fond, la campagne de Philippe Poutou a été peu différente de celle de Nathalie Arthaud - la revendication de l'étiquette "communiste" ne changeait pas grand chose au contenu de cette campagne et n'a visiblement pas convaincu les milieux proches du PCF.
Cela-dit, une campagne plus claire n'aurait pas nécessairement obtenu plus de suffrages, que ce soit pour le NPA ou pour LO...
Le point de divergence majeur avec Claire reste la sortie de l'euro. Il me semble que les camarades de Claire mettent la charrue avant les boeufs en axant leur propagande sur cette question et en présentant les institutions européennes comme un verrou à faire sauter avant tout. Cela peut donner l'impression que l'ennemi principal ne serait pas dans "notre" pays, à savoir "notre" Etat, "notre" gouvernement, "notre" bourgeoisie. Mais on en a déjà beaucoup discuté et il est visiblement difficile de se convaincre réciproquement. Pour ma part, je pense que cette fixation sur l'Euro et Bruxelles n'est rien d'autre qu'un relent de la politique du POI, dont Claire est issu, politique, elle, ouvertement souverainiste...
si a = b et que b= c, alors a = c .
Pour moi ce qui explique les résultats de la campagne, ce sont:
1) la situation politique plus propice au réformisme après l'échec du mouvement contre la contre-réforme Fillon des retraites.Gouvernement des travailleurs, c'est de toute façon moins confortable qu'un gouvernement "gentil" qui gouverne pour " le peuple".
2) les erreurs passées du NPA et le trouble qu'elles ont créé (affaire du foulard).
3) le fait que Philippe ait été un candidat "ni-ni" (ni Christine Poupin, ni Myriam Martin) et la division du NPA. Le début de la campagne était un peu incertain et décalé. La fin était nickel, mais c'était trop tard.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Philippe Poutou
Un syndicaliste est à l'opposé de l'anticapitalisme.
Il n'est là que pour conforter le système en ne revendiquant que des avantages supplémentaires.
Son objectif n'est pas de sortir du système mais au contraire de confirmer sa continuation... afin de continuer l'esclavage.
Il n'est là que pour conforter le système en ne revendiquant que des avantages supplémentaires.
Son objectif n'est pas de sortir du système mais au contraire de confirmer sa continuation... afin de continuer l'esclavage.
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
Re: Philippe Poutou
continuer l'esclavage
Un peu de décence ne ferait pas de mal. Ou alors disons tout de suite qu'on dit n'importe quoi de n'importe quoi.
Un syndicaliste est à l'opposé de l'anticapitalisme.
Il n'est là que pour conforter le système en ne revendiquant que des avantages supplémentaires.
Tu sais de quoi tu parles? Je ne pense pas.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Philippe Poutou
Effectivement, il ne me semble pas que RV ait la moindre idée de ce qui fonde le syndicalisme dans la vraie vie ... conforter le système ?? se battre au quotidien contre l'exploitation capitaliste, c'est conforter le système ??? ben voyons !Toussaint a écrit:continuer l'esclavage
Un peu de décence ne ferait pas de mal. Ou alors disons tout de suite qu'on dit n'importe quoi de n'importe quoi.Un syndicaliste est à l'opposé de l'anticapitalisme.
Il n'est là que pour conforter le système en ne revendiquant que des avantages supplémentaires.
Tu sais de quoi tu parles? Je ne pense pas.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Philippe Poutou
Eugene Duhring a écrit:Effectivement, il ne me semble pas que RV ait la moindre idée de ce qui fonde le syndicalisme dans la vraie vie ... conforter le système ?? se battre au quotidien contre l'exploitation capitaliste, c'est conforter le système ??? ben voyons !Toussaint a écrit:continuer l'esclavage
Un peu de décence ne ferait pas de mal. Ou alors disons tout de suite qu'on dit n'importe quoi de n'importe quoi.Un syndicaliste est à l'opposé de l'anticapitalisme.
Il n'est là que pour conforter le système en ne revendiquant que des avantages supplémentaires.
Tu sais de quoi tu parles? Je ne pense pas.
RV, c'est bien moi?
1) Je ne pense pas m'être encore exprimé sur le sujet.
2) Mon candidat était bien Philippe Poutou, par ailleurs syndicaliste.
3) Je ne pense pas du tout la même chose que "irneh09218"
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Philippe Poutou
RV, c'est bien moi?
Ah, bonne question, sommes-nous vraiment qui nous sommes...
Ceci dit il semble y avoir en effet erreur sur la personne... ou le forumeur.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Philippe Poutou
Mouais mais confondre un coq déplumé avec une libellule en pleine forme ça relève de l'ophtalmologie ou de la calomnie?
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Philippe Poutou
Effectivement Eugène a bien besoin d'une petite visite chez l'ophtalmo. Mes plates excuses à RV ...Rougevert a écrit:Mouais mais confondre un coq déplumé avec une libellule en pleine forme ça relève de l'ophtalmologie ou de la calomnie?
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Philippe Poutou
Toussaint a écrit:continuer l'esclavage
Un peu de décence ne ferait pas de mal. Ou alors disons tout de suite qu'on dit n'importe quoi de n'importe quoi.Un syndicaliste est à l'opposé de l'anticapitalisme.
Il n'est là que pour conforter le système en ne revendiquant que des avantages supplémentaires.
Tu sais de quoi tu parles? Je ne pense pas.
Bien sûr que je sais de "quoi" je parle.
Etre "obligé" d'aller travailler est un esclavage, dans la mesure où pour chaque heure travaillée il faut inclure le pourcentage pour les "oeuvres" capitalises. Et bien si tu n'a pas conceptualisé ceci, ya du "travail"
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
Re: Philippe Poutou
Etre "obligé" d'aller travailler est un esclavage
C'est cela qui est rigolo, voir ce genre de phrase lorsqu'on vit dans un pays qui a connu en effet l'esclavage. Ou de cotoyer des gens qui ont en effet été esclaves dans leur enfance.dans la mesure où pour chaque heure travaillée il faut inclure le pourcentage pour les "oeuvres" capitalises. Et bien si tu n'a pas conceptualisé ceci, ya du "travail"
Pauvre type.
Tu vois, arrogance et stupidité font souvent bon ménage, mais ici il s'y mêle une indécence rare.
Ensuite sur le syndicaliste qui "n'est là que pour conforter le système", là aussi je maintiens que tu ne sais pas de quoi tu parles. Si tu le savais, tu aurais moins de saletés dans ta bouche et plus de respect pour ceux et celles qui se battent.
C'est vrai, le prolo produit les richesses du capitaliste, le syndicaliste est là pour défendre le capitalisme, le consommateur rend les capitalistes encore plus riches et fait tourner le système. Bon, faut plus bosser pour un patron et il ne faut plus acheter. Une île déserte ou une prairie de haute montagne, sans doute. Mais le capotal s'en fout, on est donc complice. Que faire? Drame... Le suicide? Même pas, non seulement le capital s'en fout, mais il fera aussi du fric dessus. Rigolo, va.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Philippe Poutou
(Toussaint )C'est cela qui est rigolo, voir ce genre de phrase lorsqu'on vit dans un pays qui a connu en effet l'esclavage. Ou de cotoyer des gens qui ont en effet été esclaves dans leur enfance.Pauvre type.
Et alors dire des conneries c'est le droit démocratique .Que dire des vieux(ils st nombreux ici) MR de toutes sortes qui insultent leurs "adversaires" et qui s'extasient devant les guérillas neo stal d’Amérique latine , des pseudo mvt de libération corse ou pire sur " les concepts" de dictature du prolétariat et de parti bolchevique etc .....d'autant que les vieux ont tendance à ne rien branler devant leur clavier ils vivent en donnant des leçons aux autres en fonction de leur passé ....ces clowneries narcissiques sont encore plus grotesques car elles ont la prétention d’être la vérité universelle.
J'oubliais j'ai été syndicaliste et les propos d'un gauchiste je peux les comprendre , ils me font moins marrer que ces syndicalistes dit révolutionnaires qui ne pensent qu'à construire leur secte .Au moins les "propos gauchistes" sont moins manœuvriers que ces manipulateurs qui demandent une loi pour interdire les licenciements ,( voir Mercier de Peugeot) ils savent que cela ne sera jamais fait mais ils pourront prendre leur pied à dénoncer le gouvernement socialo en disant la seule solution c'est la révolution bolchevique que eux seuls seront capables de faire (Pas le NPA ou les autres groupuscules ) .Vous vous extasiez devant des mots d’ordre algébriques pour conscientiser les prolos que vous méprisez au fond car ils sont aliénés pas comme vous les cadres "communistes"
Les prolos de Peugeot eux savent qu'ils devront lutter et se "serviront" de leurs dirigeants syndicaux pour gagner du fric pour être licencier dans la "dignité" , certains pensent qu'ils font un boulot "d'esclave" ( symbolique) As tu trier des bafouilles pendant 12 piges moi si alors être abruti par un boulot de merde je connais et je disais j'ai été un esclave et je me suis libéré en apprenant ....et j'ai lu Paul Lafargue( Droit à la Paresse)
La morale capitaliste, piteuse parodie de la morale chrétienne, frappe d'anathème la chair du travailleur; elle prend pour idéal de réduire le producteur au plus petit minimum de besoins, de supprimer ses joies et ses passions et de le condamner au rôle de machine délivrant du travail sans trêve ni merci.
oxy- Messages : 141
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Philippe Poutou
oxy a écrit:(Toussaint )C'est cela qui est rigolo, voir ce genre de phrase lorsqu'on vit dans un pays qui a connu en effet l'esclavage. Ou de cotoyer des gens qui ont en effet été esclaves dans leur enfance.Pauvre type.
Et alors dire des conneries c'est le droit démocratique .Que dire des vieux(ils st nombreux ici) MR de toutes sortes qui insultent leurs "adversaires" et qui s'extasient devant les guérillas neo stal d’Amérique latine , des pseudo mvt de libération corse ou pire sur " les concepts" de dictature du prolétariat et de parti bolchevique etc .....d'autant que les vieux ont tendance à ne rien branler devant leur clavier ils vivent en donnant des leçons aux autres en fonction de leur passé ....ces clowneries narcissiques sont encore plus grotesques car elles ont la prétention d’être la vérité universelle.
J'oubliais j'ai été syndicaliste et les propos d'un gauchiste je peux les comprendre , ils me font moins marrer que ces syndicalistes dit révolutionnaires qui ne pensent qu'à construire leur secte .Au moins les "propos gauchistes" sont moins manœuvriers que ces manipulateurs qui demandent une loi pour interdire les licenciements ,( voir Mercier de Peugeot) ils savent que cela ne sera jamais fait mais ils pourront prendre leur pied à dénoncer le gouvernement socialo en disant la seule solution c'est la révolution bolchevique que eux seuls seront capables de faire (Pas le NPA ou les autres groupuscules ) .Vous vous extasiez devant des mots d’ordre algébriques pour conscientiser les prolos que vous méprisez au fond car ils sont aliénés pas comme vous les cadres "communistes"
Les prolos de Peugeot eux savent qu'ils devront lutter et se "serviront" de leurs dirigeants syndicaux pour gagner du fric pour être licencier dans la "dignité" , certains pensent qu'ils font un boulot "d'esclave" ( symbolique) As tu trier des bafouilles pendant 12 piges moi si alors être abruti par un boulot de merde je connais et je disais j'ai été un esclave et je me suis libéré en apprenant ....et j'ai lu Paul Lafargue( Droit à la Paresse)La morale capitaliste, piteuse parodie de la morale chrétienne, frappe d'anathème la chair du travailleur; elle prend pour idéal de réduire le producteur au plus petit minimum de besoins, de supprimer ses joies et ses passions et de le condamner au rôle de machine délivrant du travail sans trêve ni merci.
je ne voie pas le rapport avec le post. en fait il y en a un. Poutou avec d'autre se bat pour interdire les licenciements. ca fonctionne plus ou moins. il y a 3 ans le repreneur mandaté par ford veanait liquider la boite. les opérateurs sont toujours là.
se servir des dirigeants syndicaux pour gagner du fric. hum, hum. sens bagarre collective tu gagne pas de fric. pour parler de cet aspect des choses.
abruti par un boulot de merde ?? eternel dilemme. cadre sup, c'est mieux. des chévres au larzac ?? c'est chez les paysants et prof libérale qu'il y a le plus de suicide. alors la solution ?? se libéré en apprenant? toujours d'actualité pour tous. mais on se libére pas actuellement de trouver moyen de casser la croute et de s'épanouir dans ce qui nous interresse. on fait au mieux dans des contradictions. panchoa, ce coup ci vieux(E=MC2) impuissant du clavier qui dit "vive les djeun et le jeunisme flaboyant"
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
Dire ce que ce sont des conneries est un euphémisme.oxy a écrit:
Et alors dire des conneries c'est le droit démocratique .Que dire des vieux(ils st nombreux ici) MR de toutes sortes qui insultent leurs "adversaires" et qui s'extasient devant les guérillas neo stal d’Amérique latine , des pseudo mvt de libération corse ou pire sur " les concepts" de dictature du prolétariat et de parti bolchevique etc .....d'autant que les vieux ont tendance à ne rien branler devant leur clavier ils vivent en donnant des leçons aux autres en fonction de leur passé ....ces clowneries narcissiques sont encore plus grotesques car elles ont la prétention d’être la vérité universelle.
J'oubliais j'ai été syndicaliste et les propos d'un gauchiste je peux les comprendre , ils me font moins marrer que ces syndicalistes dit révolutionnaires qui ne pensent qu'à construire leur secte .Au moins les "propos gauchistes" sont moins manœuvriers que ces manipulateurs qui demandent une loi pour interdire les licenciements ,( voir Mercier de Peugeot) ils savent que cela ne sera jamais fait mais ils pourront prendre leur pied à dénoncer le gouvernement socialo en disant la seule solution c'est la révolution bolchevique que eux seuls seront capables de faire (Pas le NPA ou les autres groupuscules ) .Vous vous extasiez devant des mots d’ordre algébriques pour conscientiser les prolos que vous méprisez au fond car ils sont aliénés pas comme vous les cadres "communistes"
Les prolos de Peugeot eux savent qu'ils devront lutter et se "serviront" de leurs dirigeants syndicaux pour gagner du fric pour être licencier dans la "dignité" , certains pensent qu'ils font un boulot "d'esclave" ( symbolique) As tu trier des bafouilles pendant 12 piges moi si alors être abruti par un boulot de merde je connais et je disais j'ai été un esclave et je me suis libéré en apprenant ....et j'ai lu Paul Lafargue( Droit à la Paresse)
Prétendre que dire des conneries est "un droit démocratique" (certes) ne m'empêche pas de penser que ce droit a pour pendant le devoir de ne pas en dire...
En musique, c'est plus joyeux:
Notre ami le coq irneh09218, qu'il le veuille ou non, sur les syndicats, a un avis très convergent (je n'ai pas dit "identique") avec celui des gardiens de la taule, les patrons et les fascistes.
Je comprends qu'oxy trouve ces provocations grossières plus sympathiques que l'agitation sur le mot d'ordre "Interdiction des licenciements".
En effet, il n'a RIEN à proposer, rien d'autre que l'acceptation de la dynamique du capitalisme et leur "justification" par la crise.
Comme le "gouvernement socialo".
Il faut être "réaliste" et accepter de connaître le chômage pour que le système (hors duquel point n'est de salut) survive, tant bien que mal et pour que les sociétés du CAC 40 continuent de distribuer des dividendes à leurs actionnaires.
Et tant pis si ce "pragmatisme socialo", qui ne résoudra aucun problème, amène l'extrême-droite au pouvoir la prochaine fois.
Il cocoricote au pouvoir, alors que son élection n'est due qu'aux électeurs du Front National qui ont laissé tomber Sarkozy.
2002 déjà oublié.
Y a-t-il un autre choix que le socialisme ou la barbarie?
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Philippe Poutou
oxy a écrit:
.....Que dire des vieux(ils st nombreux ici) MR de toutes sortes qui insultent leurs "adversaires".....
.....d'autant que les vieux ont tendance à ne rien branler devant leur clavier ils vivent en donnant des leçons aux autres en fonction de leur passé ....
Que dire d'Oxy qui passe sont temps a"rien branler devant son clavier"a insulter ses adversaires,a manier injures et calomnies sur les"vieux MR" qui seraient nombreux ici,et ne militeraient pas en"live" .
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Philippe Poutou
Toussaint a écrit:Etre "obligé" d'aller travailler est un esclavageC'est cela qui est rigolo, voir ce genre de phrase lorsqu'on vit dans un pays qui a connu en effet l'esclavage. Ou de cotoyer des gens qui ont en effet été esclaves dans leur enfance.dans la mesure où pour chaque heure travaillée il faut inclure le pourcentage pour les "oeuvres" capitalises. Et bien si tu n'a pas conceptualisé ceci, ya du "travail"
Pauvre type.
Tu vois, arrogance et stupidité font souvent bon ménage, mais ici il s'y mêle une indécence rare.
Ensuite sur le syndicaliste qui "n'est là que pour conforter le système", là aussi je maintiens que tu ne sais pas de quoi tu parles. Si tu le savais, tu aurais moins de saletés dans ta bouche et plus de respect pour ceux et celles qui se battent.
C'est vrai, le prolo produit les richesses du capitaliste, le syndicaliste est là pour défendre le capitalisme, le consommateur rend les capitalistes encore plus riches et fait tourner le système. Bon, faut plus bosser pour un patron et il ne faut plus acheter. Une île déserte ou une prairie de haute montagne, sans doute. Mais le capotal s'en fout, on est donc complice. Que faire? Drame... Le suicide? Même pas, non seulement le capital s'en fout, mais il fera aussi du fric dessus. Rigolo, va.
Pour moi, "pauvre type" est un insulte. Tu as quoi de plus que moi?? Espèce de "connard"
Mon expérience me conforte dans le fait que les syndicats n'ont rien à voir avec l'ANTICAPITALISME, je reconnais qu'ils font leur "boulot" afin de maintenir les revendications à l'intérieur du système. pour moi, ceux ne sont que des empêcheurs de révolution.
Pensent ils un seul instant aux chômeurs "emmerdeurs" d'une petite entreprise??? à partir de quel nombre ils interviennent pour leur publicité???
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
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Localisation : L'Ametlla de mar
Re: Philippe Poutou
Ah oui, plus de syndicat, les travailleurs s'en prennent plein la tronche et donc viva "viva la revolucion"!!!!
Comment n'y a-t-on pas pensé plus tôt?
Ouais mais c'est bizarre, les syndicats sont la principale cible des Franco, Pinochet, Hitler, Mussolini, etc...
Il aurait fallu leur dire.
Comment n'y a-t-on pas pensé plus tôt?
Ouais mais c'est bizarre, les syndicats sont la principale cible des Franco, Pinochet, Hitler, Mussolini, etc...
Il aurait fallu leur dire.
Dernière édition par Rougevert le Jeu 19 Juil - 20:50, édité 1 fois
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Philippe Poutou
Le jour où le patronat aura suffisamment les pétoches, alors peut-être verras-tu fleurir les syndicats dans les PME. C'est déjà pas facile de s'implanter dans une boite plus conséquente ... Et puis t'as raison, les syndicats c'est tous pourris. Tiens je vais en discuter dans le mien ... t'a le patron qui attend que ça pour lâcher ses dobermans. Au fait t'attend quoi pour en créer dans ces PME ? Que la grâce divine se pose sur tes petites épaules de pleurnichard ?irneh09218 a écrit:Toussaint a écrit:Etre "obligé" d'aller travailler est un esclavageC'est cela qui est rigolo, voir ce genre de phrase lorsqu'on vit dans un pays qui a connu en effet l'esclavage. Ou de cotoyer des gens qui ont en effet été esclaves dans leur enfance.dans la mesure où pour chaque heure travaillée il faut inclure le pourcentage pour les "oeuvres" capitalises. Et bien si tu n'a pas conceptualisé ceci, ya du "travail"
Pauvre type.
Tu vois, arrogance et stupidité font souvent bon ménage, mais ici il s'y mêle une indécence rare.
Ensuite sur le syndicaliste qui "n'est là que pour conforter le système", là aussi je maintiens que tu ne sais pas de quoi tu parles. Si tu le savais, tu aurais moins de saletés dans ta bouche et plus de respect pour ceux et celles qui se battent.
C'est vrai, le prolo produit les richesses du capitaliste, le syndicaliste est là pour défendre le capitalisme, le consommateur rend les capitalistes encore plus riches et fait tourner le système. Bon, faut plus bosser pour un patron et il ne faut plus acheter. Une île déserte ou une prairie de haute montagne, sans doute. Mais le capotal s'en fout, on est donc complice. Que faire? Drame... Le suicide? Même pas, non seulement le capital s'en fout, mais il fera aussi du fric dessus. Rigolo, va.
Pour moi, "pauvre type" est un insulte. Tu as quoi de plus que moi?? Espèce de "connard"
Mon expérience me conforte dans le fait que les syndicats n'ont rien à voir avec l'ANTICAPITALISME, je reconnais qu'ils font leur "boulot" afin de maintenir les revendications à l'intérieur du système. pour moi, ceux ne sont que des empêcheurs de révolution.
Pensent ils un seul instant aux chômeurs "emmerdeurs" d'une petite entreprise??? à partir de quel nombre ils interviennent pour leur publicité???
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Philippe Poutou
Et bien moi, je me souviens d'une PME où sans le syndicat, on en aurait chié.
Tellement que j'ai pris tout de suite ma carte au syndicat, la CGT
et deux ans plus tard, j'étais délégué.
Pas facile tous les jours avec le patron, et aussi la confédé et ses bureaucrates.
Ai subi toutes les attaques personnelles dénonciations, menaces,
dangereuses des fois (c'est pour cela aussi qu'ici elles me laissent de glace...),
mais rien, absolument rien à regretter.
Au contraire, que du bonheur, du positif, des victoires,
même si d'autres activités politiques sont plus directement, "révolutionnaires".
Ce sont ces victoires, donc ces acquis, que le gouvernement, dans la crise en cours,
remet en cause, pour nous conduire à la barbarie.
C'est avec tous les travailleurs qu'il faut résister.
C'est plus facile quand ils sont déjà organisés.
Tellement que j'ai pris tout de suite ma carte au syndicat, la CGT
et deux ans plus tard, j'étais délégué.
Pas facile tous les jours avec le patron, et aussi la confédé et ses bureaucrates.
Ai subi toutes les attaques personnelles dénonciations, menaces,
dangereuses des fois (c'est pour cela aussi qu'ici elles me laissent de glace...),
mais rien, absolument rien à regretter.
Au contraire, que du bonheur, du positif, des victoires,
même si d'autres activités politiques sont plus directement, "révolutionnaires".
Ce sont ces victoires, donc ces acquis, que le gouvernement, dans la crise en cours,
remet en cause, pour nous conduire à la barbarie.
C'est avec tous les travailleurs qu'il faut résister.
C'est plus facile quand ils sont déjà organisés.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
Il n'est pas aisé de se battre dans des petites boites mais c'est bien sur possible.
Le raisonnement curieux qui consiste à cracher sur les travailleurs d'entreprises plus grosses parce qu'on ne veut pas se syndiquer et résister, parce que c'est difficile, est tout à fait curieux.
Tu ne peux résister dans une entreprise sans être syndiqué, ce qui ne signifie pas que le syndicalisme embrasse tout le champ de la résistance.
Quand pendant des mois des plusieurs centaines à plusieurs milliers de travailleurs sans papiers de restaurants, où ils étaient souvent quelques uns par site, se sont battus, ils ont démontré que cela était possible malgré des obstacles terribles.
Quand des travailleurs de bureaux de postes sont 5 ou 6 sur site et se battent pour garder un emploi, ou éviter une dégradation de leurs conditions de travail, ils démontrent que résister dans de petites entités est possible.
Des batailles se sont menées dans des boutiques de la restauration rapide, c'est donc possible, plus difficile mais possible. Mais sans organisation ça relève d'une plaisanterie. Et la syndicalisation , la construction de la résistance dans une boite petite ou grande relève du syndicalisme, c'est à dire de la résistance pied à pied face au patron pour repousser et réduire l'exploitation que subissent les travailleurs.
Les difficultés d'organisation et de lutte ne signifient pas qu'il faille lever des travailleurs contre d'autres sous prétexte qu'une partie a conquis de haute lutte et après de dures batailles plus de marges de manœuvres que d'autre. D'ailleurs ces points forts du mouvement ouvrier ont fourni l'essentiel des bataillons qui ont permis les conquêtes au bénéfice de TOUS les travailleurs.
Sur la question du travail et du droit à la paresse. Oui, c'est ok de se la couler douce, et de bien vivre, une grande partie des combats de toujours c'est bien de travailler moins (donc repousser la part du capitalisme et se battre pour la supprimer, oui également de la productivité).
Sur la question du travail, il faut bien voir que le mec qui se viande et se fait porter à l'hôpital peut toujours à l'entrée insulter à 2 heures du matin les infirmières en les traitant de privilégiées, ou en leur demandant d'exercer le droit à la paresse, etc, parce que le travail c'est pas bien.... il peut, mais mon petit doigt me dit qu'il ne le fera pas et qu'il aura au contraire tendance à couiner pour qu'on le soigne plus vite (arbeit arbeit schnell schnell), et donc de bénéficier du travail des autres en pleine nuit dans ce temple du privilège des employés que sont les hôpitaux.
Ou bien comprendre quel est le prix payé par des travailleurs pour sauvegarder son existence.
D'un bout de la chaine du raisonnement il n'y a pas lieu d'opposer les travailleurs de petites boites aux travailleurs de grosses boites, il y a lieu de syndicaliser les travailleurs de petites et grosses boites pour qu'ils s'organisent et résistent concretement aux patrons pas seulement en théorie, il y a lieu de sa battre sur les lieux de travail et pas seulement galoper à l'extérieur parce que dedans c'est difficile (c'est là qu'on voit les courageux), car c'est là que le profit se crée, la puissance de la bourgeoisie se finance pour courber le reste de la société à ses intérets . La résistance sur ce terrain qui ne peut se faire en ce moment que par le biais de la construction de petites groupes militants de résistance et c'est du syndicalisme, est essentielle. Ca ne signifie pas qu'il faille garder au fond de sa poche la critique et une stratégie de suppression des bureaucraties de sommet (à distinguer du petit permanent qui survit en bas aux côtés de ses camarades , souvent lui-même syndicaliste s'étant fait virer et privé de boulot par la guilde des prédateurs du coin).
Le travail sur les petites boites nécessite une stratégie de résistance plus complexe que celui des grosses boites (elle va essayer de faire du lien, comme entre des pizzerias ou des bureaux de poste), mais les principes sont les mêmes.
Sur le travail et le productivisme, ce n'est pas ceux-ci en soit qui posent problème mais leur détournement. Dans nos sociétés à populations importantes, la question de la productivité pour satisfaire les besoins matériels de la population sera longtemps une nécessité, ce qui est en cause c'est le productivisme dévorant les hommes et la nature, sur les bases d'une fausse idée des besoins non définis par les travailleurs eux-mêmes et surtout aimantée par la recherche de la meilleure exploitation.
Le raisonnement curieux qui consiste à cracher sur les travailleurs d'entreprises plus grosses parce qu'on ne veut pas se syndiquer et résister, parce que c'est difficile, est tout à fait curieux.
Tu ne peux résister dans une entreprise sans être syndiqué, ce qui ne signifie pas que le syndicalisme embrasse tout le champ de la résistance.
Quand pendant des mois des plusieurs centaines à plusieurs milliers de travailleurs sans papiers de restaurants, où ils étaient souvent quelques uns par site, se sont battus, ils ont démontré que cela était possible malgré des obstacles terribles.
Quand des travailleurs de bureaux de postes sont 5 ou 6 sur site et se battent pour garder un emploi, ou éviter une dégradation de leurs conditions de travail, ils démontrent que résister dans de petites entités est possible.
Des batailles se sont menées dans des boutiques de la restauration rapide, c'est donc possible, plus difficile mais possible. Mais sans organisation ça relève d'une plaisanterie. Et la syndicalisation , la construction de la résistance dans une boite petite ou grande relève du syndicalisme, c'est à dire de la résistance pied à pied face au patron pour repousser et réduire l'exploitation que subissent les travailleurs.
Les difficultés d'organisation et de lutte ne signifient pas qu'il faille lever des travailleurs contre d'autres sous prétexte qu'une partie a conquis de haute lutte et après de dures batailles plus de marges de manœuvres que d'autre. D'ailleurs ces points forts du mouvement ouvrier ont fourni l'essentiel des bataillons qui ont permis les conquêtes au bénéfice de TOUS les travailleurs.
Sur la question du travail et du droit à la paresse. Oui, c'est ok de se la couler douce, et de bien vivre, une grande partie des combats de toujours c'est bien de travailler moins (donc repousser la part du capitalisme et se battre pour la supprimer, oui également de la productivité).
Sur la question du travail, il faut bien voir que le mec qui se viande et se fait porter à l'hôpital peut toujours à l'entrée insulter à 2 heures du matin les infirmières en les traitant de privilégiées, ou en leur demandant d'exercer le droit à la paresse, etc, parce que le travail c'est pas bien.... il peut, mais mon petit doigt me dit qu'il ne le fera pas et qu'il aura au contraire tendance à couiner pour qu'on le soigne plus vite (arbeit arbeit schnell schnell), et donc de bénéficier du travail des autres en pleine nuit dans ce temple du privilège des employés que sont les hôpitaux.
Ou bien comprendre quel est le prix payé par des travailleurs pour sauvegarder son existence.
D'un bout de la chaine du raisonnement il n'y a pas lieu d'opposer les travailleurs de petites boites aux travailleurs de grosses boites, il y a lieu de syndicaliser les travailleurs de petites et grosses boites pour qu'ils s'organisent et résistent concretement aux patrons pas seulement en théorie, il y a lieu de sa battre sur les lieux de travail et pas seulement galoper à l'extérieur parce que dedans c'est difficile (c'est là qu'on voit les courageux), car c'est là que le profit se crée, la puissance de la bourgeoisie se finance pour courber le reste de la société à ses intérets . La résistance sur ce terrain qui ne peut se faire en ce moment que par le biais de la construction de petites groupes militants de résistance et c'est du syndicalisme, est essentielle. Ca ne signifie pas qu'il faille garder au fond de sa poche la critique et une stratégie de suppression des bureaucraties de sommet (à distinguer du petit permanent qui survit en bas aux côtés de ses camarades , souvent lui-même syndicaliste s'étant fait virer et privé de boulot par la guilde des prédateurs du coin).
Le travail sur les petites boites nécessite une stratégie de résistance plus complexe que celui des grosses boites (elle va essayer de faire du lien, comme entre des pizzerias ou des bureaux de poste), mais les principes sont les mêmes.
Sur le travail et le productivisme, ce n'est pas ceux-ci en soit qui posent problème mais leur détournement. Dans nos sociétés à populations importantes, la question de la productivité pour satisfaire les besoins matériels de la population sera longtemps une nécessité, ce qui est en cause c'est le productivisme dévorant les hommes et la nature, sur les bases d'une fausse idée des besoins non définis par les travailleurs eux-mêmes et surtout aimantée par la recherche de la meilleure exploitation.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
Bien-sur que si et son contraire n'est pas systématiquement vrai*Tu ne peux résister dans une entreprise sans être syndiqué, ...
Tu sembles oublier que ce sont les travailleurs qui sont importants, et non pas le syndicat. Si les travailleurs sont revendicatifs, nombreux et qu'ils s'organisent par eux-mêmes, ils peuvent être plus efficace que n'importe quel syndicat. C'est le nombre et la capacité de nuisance financière (par leur capacité de non-production) qui prime.
* il peut très bien y avoir un syndicat dans une entreprise sans emprise sur les travailleurs. Dans ce cas, il n'y aura aucune résistance face à l'arbitraire hiérarchique.
vilenne- Messages : 264
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Philippe Poutou
Les syndicats ce sont des travailleurs organisés et coordonnés EN PERMANENCE, ce qui traduit un niveau de conscience de classe plus élevé me semble-t-il.vilenne a écrit:Bien-sur que si et son contraire n'est pas systématiquement vrai*Tu ne peux résister dans une entreprise sans être syndiqué, ...
Tu sembles oublier que ce sont les travailleurs qui sont importants, et non pas le syndicat. Si les travailleurs sont revendicatifs, nombreux et qu'ils s'organisent par eux-mêmes, ils peuvent être plus efficace que n'importe quel syndicat. C'est le nombre et la capacité de nuisance financière (par leur capacité de non-production) qui prime.
* il peut très bien y avoir un syndicat dans une entreprise sans emprise sur les travailleurs. Dans ce cas, il n'y aura aucune résistance face à l'arbitraire hiérarchique.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: Philippe Poutou
Je n'ai qu'une vision très partielle du syndicalisme. Toutefois, mon expérience me dit que ce que tu dis n'est pas tout à fait vrai. Nombre de syndicats installés dans les entreprises sont des coquilles vides, ou plutôt sont constitués de quelques travailleurs. Et ceux-ci ne reflètent que leurs conditions, et, comme toujours, les intérêts de la "classe" s'arrête là où se trouvent leurs intérêts. Si le syndicalisme devrait traduire une conscience de classe, la réalité de (mon) terrain me prouve que cela n'est pas du tout systématique.Les syndicats ce sont des travailleurs organisés et coordonnés EN PERMANENCE, ce qui traduit un niveau de conscience de classe plus élevé me semble-t-il.
J'ai vu et participé à des débrayages d'agences sans que les syndicats n'aient eu leurs mots à dire. Ils n'ont pas eu d'autres choix que de faire du suivisme et pire, ne pas pouvoir participer aux négociations de fin de grève qu'en tant que spectateur. Je continue à penser que ce n'est pas le syndicalisme qui est le plus important, ce sont les travailleurs eux-mêmes. Mais foin de polémique hein ! Je voulais juste tempérer les propos tenus précédemment.
vilenne- Messages : 264
Date d'inscription : 25/06/2010
Re: Philippe Poutou
29 août 2012 "le monde"
Philippe Poutou (NPA) : « La politique de Hollande est la même que celle de Sarkozy »
Philippe Poutou, désormais porte-parole du NPA, ici en juillet à l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Martin Bureau/AFP
L'université d'été du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) s'achève aujourd'hui à Port-Leucate (Aude). L'occasion pour Philippe Poutou, ancien candidat à la présidentielle et nouveau porte-parole du parti, de faire le point sur la rentrée politique.
Comment jugez-vous les premiers mois de François Hollande ?
Philippe Poutou : Il y a eu un peu de poudre aux yeux avec certaines mesures qui semblaient de gauche : la loi sur le harcèlement sexuel, la limitation des revenus des grands dirigeants d'entreprises publiques, les 100 000 salariés concernés par une retraite à 60 ans qui avaient commencé à travailler à 18 ans... Mais ce qu'on voit de suite, c'est qu'il n'y a que ça, et que derrière, il s'agit d'une politique libérale. Des plans de licenciement sont annoncés et le gouvernement laisse faire. Même si Montebourg hausse la voix de temps en temps, ça continue. Il n'y a qu'à voir le traité européen : c'est un traité libéral qui se met en place. Hollande veut l'imposer au peuple sans plus de discussions que cela. On sait que derrière, le gouvernement veut préparer à imposer une politique d'austérité à la population.
C'est la même politique que celle menée par Sarkozy. La continuité va même jusqu'à des choses que l'on aurait pas imaginées de la part d'un gouvernement de gauche : la question du démantèlement des camps Rom ou celle de la régularisation des sans-papiers, où c'est le même chiffre [le nombre de reconduites à la frontière] que celui de Guéant [l'ancien ministre de l'intérieur] qui est visé. C'est choquant.
Vous vous situez résolument dans l'opposition à François Hollande ?
Oui. On pense que c'est incontournable de construire une opposition de gauche à ce gouvernement-là, parce que si le terrain de l'opposition est monopolisé par la droite ou l'extrême droite, c'est elle qui en profitera dans les années qui viennent. On a déjà vu la gauche au pouvoir. On sait ce que ça donne quand il n'y a pas de résistance, pas de luttes. Aujourd'hui, on ne peut pas tergiverser : il faut discuter clairement de cette opposition-là pour savoir comment arriver à stopper l'austérité, la crise, les licenciements ou encore cette politique raciste.
Jean-Luc Mélenchon a lancé un appel pour une « grande manifestation populaire » pour réclamer un référendum sur le traité européen. Serez-vous à ses côtés ?
La gauche du PS a annoncé qu'elle ne voterait pas le traité. Idem pour des élus écolos. Joly a annoncé aussi son opposition. Maintenant, c'est Mélenchon. Nous sommes entièrement d'accord. L'idée de la manif, on la défend depuis un moment. Il faut contester ce traité et empêcher qu'il soit voté. L'idée de se retrouver ensemble dans la rue pour contester ça, on est pour.
Vous êtes donc favorable à un référendum sur le traité européen ?
Le vrai référendum, c'est une véritable mobilisation populaire et unitaire. En s'appuyant notamment sur l'appel Copernic-Attac [qui demande un référendum sur le sujet]. L'urgence aujourd'hui, c'est d'empêcher la ratification dans les semaines qui viennent.
L'université d'été du NPA s'achève aujourd'hui. Quel bilan en tirez-vous ?
Derrière votre question, il y a celle de savoir si le NPA a encore la pêche aujourd'hui, s'il n'a trop trinqué avec la scission de juin et la perte des militants... C'est sûr, on est un peu affaibli. On a perdu des camarades, c'est un problème pour nous, mais on n'est pas non plus au fond du trou. On sait qu'il y a des perspectives sociales devant nous, on sait qu'on a raison, qu'il faut continuer à défendre ce qu'on a dit pendant la campagne et que la solution, c'est une politique unitaire. Et on espère que les événements nous donneront raison.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
Ford Blanquefort: " Mettre la pression " pour maintenir les emplois (Poutou) 06.09
Philippe Poutou, ex-candidat du NPA à la présidentielle et responsable CGT à l'usine Ford de Blanquefort (Gironde), a jugé nécessaire jeudi de "mettre la pression" sur Ford pour le maintien d'un millier d'emplois, à la veille d'un comité de pilotage sur la situation.
"Il faut mettre la pression pour que ça bouge vraiment (...). Avec les projets avancés par Ford, on pourra maintenir au maximum 800 emplois" alors que Ford s'était engagé en décembre dernier à maintenir l'emploi de 1.000 salariés, s'est alarmé M. Poutou lors d'un point de presse devant l'usine First Aquitaine Industries (FAI) de Blanquefort, dans la banlieue de Bordeaux.
Ford compte sur plusieurs projets --carter fox, double embrayage et la nouvelle boîte de vitesse automatique 6F35--, mis en place progressivement au deuxième semestre 2013, pour pérenniser ce millier d'emplois.
Le constructeur automobile américain "table aussi sur une hausse de la production mais ça ne colle pas. (La) stratégie (de Ford) n'est pas claire", a encore estimé M. Poutou, appelant Ford, qui a déjà reçu "38 millions d'euros d'aides publiques pour le site", à "vraiment investir" à Blanquefort.
"On va se battre, on va mettre la pression. Si on veut gagner, il faut la mobilisation du personnel", a ajouté M. Poutou, en rappelant que l'intersyndicale CGT-CFTC-CFDT de l'usine avait lancé fin août un appel à une mobilisation à l'occasion du Mondial de l'automobile, le 29 septembre à Paris.
Interrogé sur le comité de pilotage prévu vendredi à la préfecture de la Gironde, M. Poutou l'a qualifié de "parlotte". "On n'attend rien de ça, c'est une mise en scène", a-t-il déclaré, indiquant que des salariés allaient manifester devant la préfecture durant la réunion.
L'ancien candidat du NPA à la présidentielle a insisté sur l'importance du retour d'un logo "Ford" visible sur l'usine, signe à ses yeux "d'un véritable retour" dans le giron du constructeur américain du site, racheté en janvier 2011 par Ford, près de deux ans après sa reprise par l'Allemand HZ Holding.
Il compte actuellement environ 1.400 salariés, dont environ 300 en pré-retraite qui quitteront progressivement l'entreprise.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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