Philippe Poutou
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Re: Philippe Poutou
Sur le quotidien "la nouvelle république" : http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Politique/n/Contenus/Articles/2012/04/02/En-campagne-comme-a-l-usine
En campagne comme à l'usine
02/04/2012 05:38
Lâché par un pan du NPA, à la traîne dans les sondages, Philippe Poutou enchaîne réunions publiques et apparitions médiatiques. Portrait d’un ouvrier propulsé malgré lui sous les projecteurs.
Un homme « comme tout le monde ». C'est ainsi que Philippe Poutou aime se présenter. Lui, le père de famille, qui répare des machines à l'usine Ford de Blanquefort (Gironde) pour 1.800 euros nets par mois. Lui, l'ouvrier syndicaliste, qui a voulu « s'inviter au banquet des politicards professionnels ».
Vaste projet. Mais à force de vouloir être « un anonyme parmi des millions d'anonymes », le candidat trotskiste a fini par passer inaperçu. Bloqué à 0,5 % dans les sondages depuis des mois, il s'est même fait lâcher par un pan de son parti. « Notre candidat prend le chemin de la marginalité », ont argué Pierre-François Grond, Myriam Martin et Hélène Adam, trois figures du NPA, lorsqu'ils ont appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon.
Sauf grande surprise, Philippe Poutou ne réitérera pas les coups d'éclat d'Olivier Besancenot, qui avait obtenu 4,25 % des voix en 2002, et 4,08 % en 2007. D'autant que la comparaison avec le célèbre facteur, porte-parole de la campagne, n'est pas à son avantage.
Peu importe, il préfère en rire. « Même si on fait 0 %, même si on fait – 2 %, on continuera », plaisante le candidat, l'œil pétillant. Sa victoire, il l'a déjà vécue lors du dépôt de ses 572 parrainages le 13 mars. « On est là où on n'aurait pas dû être », aime-t-il rappeler.
A petit candidat, petite campagne. Philippe Poutou sillonne la France de salle polyvalente en salle de quartier. Comme à Tours, où il a réuni environ quatre-vingts personnes le 27 mars dans le quartier populaire des Fontaines. « Nous n'allons même pas dépenser les 800.000 euros attribués par l'État », assure-t-il.
Victime du " mépris social "
Pendant ces mini-meetings, l'ouvrier au franc-parler fustige le système capitaliste, les grands patrons et les politiciens. « Il y a du pognon pour financer les mesures sociales, c'est juste une question de volonté », clame-t-il, sous quelques timides applaudissements. « Ma candidature doit montrer que les gens normaux peuvent se défendre eux-mêmes », même si cette année, la priorité, « c'est de dégager Sarkozy et toute sa bande ». Le discours, martelé plusieurs fois par jour, est bien rodé.
Les débuts n'étaient pas si évidents pour ce novice de la politique, et l'exercice médiatique a parfois tourné au calvaire. Philippe Poutou se souviendra longtemps de son premier passage chez Laurent Ruquier, un « dîner de cons » ponctué de railleries sur son nom de famille (« On a envie de vous faire un poutou ! ») et de piques sur son parcours d'ouvrier sans diplôme. « J'étais l'ouvrier à qui on avait tout à apprendre sur la vie et sur la " vraie politique " », raconte-t-il dans son livre, dénonçant le « mépris social » dont il se dit victime.*
Bien loin des cercles parisiens, sa politique à lui c'est le militantisme. Lycéen déjà, le jeune Philippe Poutou délaissait les salles de classe pour aller dénoncer le nucléaire, l'apartheid et le régime d'Augusto Pinochet. Lutte ouvrière a été son porte-voix pendant dix ans - il n'a rejoint la LCR qu'après l'élection de 1995.
Candidat aux législatives en 2007, puis tête de liste aux régionales de 2010, Philippe Poutou pensait avoir l'expérience des scrutins. Mais il avoue que « la présidentielle est une drôle de mission », qu'il n'aurait jamais pensé remplir un jour.
Ce sont ses collègues de l'usine qui ont porté sa candidature après la défection d'Olivier Besancenot. Son fait d'armes : avoir mené quatre ans de lutte qui ont conduit au sauvetage de mille emplois, en tant que leader CGT. Ce combat l'a fait connaître du milieu ouvrier. « Si les élections s'arrêtaient aux portes de l'usine, il serait au second tour », assure son camarade cégétiste, Vincent Alauze. « C'est un syndicaliste qui a lutté pour l'industrie : c'est cette image qu'on voulait mettre en avant », explique Sylvain Fauvinet, responsable NPA en Indre-et-Loire.
Héros éphémère, Philippe Poutou reprendra le chemin de l'usine le 2 mai. Mais en cas de victoire de François Hollande, il prévoit déjà une « riposte unitaire » à la gauche de la gauche.
* « Un ouvrier c'est là pour fermer sa gueule ! », Philippe Poutou, éd. Textuel, 47 pages, mars 2012.
le programme
> Travail : interdiction des licenciements, durée de travail à 32 heures, SMIC à 1.600 euros nets, revalorisation de tous les salaires de 300 euros nets.
> Finance : annulation de la dette, nationalisation des banques.
> Éducation : parcours commun de 2 à 18 ans, embauche de 100.000 professionnels de l'enseignement.
> Institutions : suppression de la fonction présidentielle, du Sénat et du Conseil constitutionnel.
> Environnement : interdiction des OGM, sortie du nucléaire en dix ans.
> Immigration : régularisation de tous les sans-papiers, liberté de circulation et d'installation.
En campagne comme à l'usine
02/04/2012 05:38
Lâché par un pan du NPA, à la traîne dans les sondages, Philippe Poutou enchaîne réunions publiques et apparitions médiatiques. Portrait d’un ouvrier propulsé malgré lui sous les projecteurs.
Un homme « comme tout le monde ». C'est ainsi que Philippe Poutou aime se présenter. Lui, le père de famille, qui répare des machines à l'usine Ford de Blanquefort (Gironde) pour 1.800 euros nets par mois. Lui, l'ouvrier syndicaliste, qui a voulu « s'inviter au banquet des politicards professionnels ».
Vaste projet. Mais à force de vouloir être « un anonyme parmi des millions d'anonymes », le candidat trotskiste a fini par passer inaperçu. Bloqué à 0,5 % dans les sondages depuis des mois, il s'est même fait lâcher par un pan de son parti. « Notre candidat prend le chemin de la marginalité », ont argué Pierre-François Grond, Myriam Martin et Hélène Adam, trois figures du NPA, lorsqu'ils ont appelé à voter pour Jean-Luc Mélenchon.
Sauf grande surprise, Philippe Poutou ne réitérera pas les coups d'éclat d'Olivier Besancenot, qui avait obtenu 4,25 % des voix en 2002, et 4,08 % en 2007. D'autant que la comparaison avec le célèbre facteur, porte-parole de la campagne, n'est pas à son avantage.
Peu importe, il préfère en rire. « Même si on fait 0 %, même si on fait – 2 %, on continuera », plaisante le candidat, l'œil pétillant. Sa victoire, il l'a déjà vécue lors du dépôt de ses 572 parrainages le 13 mars. « On est là où on n'aurait pas dû être », aime-t-il rappeler.
A petit candidat, petite campagne. Philippe Poutou sillonne la France de salle polyvalente en salle de quartier. Comme à Tours, où il a réuni environ quatre-vingts personnes le 27 mars dans le quartier populaire des Fontaines. « Nous n'allons même pas dépenser les 800.000 euros attribués par l'État », assure-t-il.
Victime du " mépris social "
Pendant ces mini-meetings, l'ouvrier au franc-parler fustige le système capitaliste, les grands patrons et les politiciens. « Il y a du pognon pour financer les mesures sociales, c'est juste une question de volonté », clame-t-il, sous quelques timides applaudissements. « Ma candidature doit montrer que les gens normaux peuvent se défendre eux-mêmes », même si cette année, la priorité, « c'est de dégager Sarkozy et toute sa bande ». Le discours, martelé plusieurs fois par jour, est bien rodé.
Les débuts n'étaient pas si évidents pour ce novice de la politique, et l'exercice médiatique a parfois tourné au calvaire. Philippe Poutou se souviendra longtemps de son premier passage chez Laurent Ruquier, un « dîner de cons » ponctué de railleries sur son nom de famille (« On a envie de vous faire un poutou ! ») et de piques sur son parcours d'ouvrier sans diplôme. « J'étais l'ouvrier à qui on avait tout à apprendre sur la vie et sur la " vraie politique " », raconte-t-il dans son livre, dénonçant le « mépris social » dont il se dit victime.*
Bien loin des cercles parisiens, sa politique à lui c'est le militantisme. Lycéen déjà, le jeune Philippe Poutou délaissait les salles de classe pour aller dénoncer le nucléaire, l'apartheid et le régime d'Augusto Pinochet. Lutte ouvrière a été son porte-voix pendant dix ans - il n'a rejoint la LCR qu'après l'élection de 1995.
Candidat aux législatives en 2007, puis tête de liste aux régionales de 2010, Philippe Poutou pensait avoir l'expérience des scrutins. Mais il avoue que « la présidentielle est une drôle de mission », qu'il n'aurait jamais pensé remplir un jour.
Ce sont ses collègues de l'usine qui ont porté sa candidature après la défection d'Olivier Besancenot. Son fait d'armes : avoir mené quatre ans de lutte qui ont conduit au sauvetage de mille emplois, en tant que leader CGT. Ce combat l'a fait connaître du milieu ouvrier. « Si les élections s'arrêtaient aux portes de l'usine, il serait au second tour », assure son camarade cégétiste, Vincent Alauze. « C'est un syndicaliste qui a lutté pour l'industrie : c'est cette image qu'on voulait mettre en avant », explique Sylvain Fauvinet, responsable NPA en Indre-et-Loire.
Héros éphémère, Philippe Poutou reprendra le chemin de l'usine le 2 mai. Mais en cas de victoire de François Hollande, il prévoit déjà une « riposte unitaire » à la gauche de la gauche.
* « Un ouvrier c'est là pour fermer sa gueule ! », Philippe Poutou, éd. Textuel, 47 pages, mars 2012.
le programme
> Travail : interdiction des licenciements, durée de travail à 32 heures, SMIC à 1.600 euros nets, revalorisation de tous les salaires de 300 euros nets.
> Finance : annulation de la dette, nationalisation des banques.
> Éducation : parcours commun de 2 à 18 ans, embauche de 100.000 professionnels de l'enseignement.
> Institutions : suppression de la fonction présidentielle, du Sénat et du Conseil constitutionnel.
> Environnement : interdiction des OGM, sortie du nucléaire en dix ans.
> Immigration : régularisation de tous les sans-papiers, liberté de circulation et d'installation.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Philippe Poutou
http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Rennes.-Philippe-Poutou-appelle-Jean-Luc-Melenchon-a-ne-pas-soutenir-le-PS_40823-2062153------35238-aud_actu.Htm
Rennes. Philippe Poutou appelle Jean-Luc Mélenchon à ne pas soutenir le PS
politiquelundi 02 avril 2012
Philippe Poutou sera ce lundi soir, en meeting, à Rennes.
OUEST FRANCE
En déplacement à Rennes, ce lundi, Philippe Poutou a notamment appelé Jean-Luc Mélenchon à ne pas soutenir un futur gouvernement socialiste.
Ce lundi après-midi, lors d’une conférence de presse à Rennes, Philippe Poutou, le candidat du NPA à l’élection présidentielle, a révélé avoir écrit à Nathalie Arthaud (LO) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) pour « organiser une marche contre les licenciements. Avec les salariés de Florange. Mais aussi avec ceux de Technicolor et tous ceux qui sont touchés par des plans de licenciements ». Pour rejoindre la vingtaine d’ouvriers de l’aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) qui ont entamé une « marche de l’acier vers Paris » de plusieurs jours. Reste à savoir ce que répondront LO et le Front de gauche…
14% au premier tour ? « Cela n'a pas grand sens »
En attendant, le candidat du NPA reconnaît que Jean-Luc Mélenchon est en pleine dynamique. Mais il s’interroge : « Qu’en fera-t-il ? Si cette dynamique ne sert qu’à faire 14 % au premier tour, cela n’a pas grand sens. » Philippe Poutou se déclare prêt à discuter avec Jean-Luc Mélenchon de leurs points communs (l’interdiction des licenciements notamment). Et surtout, le NPA espère convaincre les militants du Front de gauche « de ne pas soutenir un futur gouvernement de gauche » qui, selon le NPA, ne stoppera pas la politique libérale.
Le candidat du NPA sera ce lundi soir, en meeting, à 20h30, à Carrefour 18, 7, rue d'Espagne, à Rennes.
Rennes. Philippe Poutou appelle Jean-Luc Mélenchon à ne pas soutenir le PS
politiquelundi 02 avril 2012
Philippe Poutou sera ce lundi soir, en meeting, à Rennes.
OUEST FRANCE
En déplacement à Rennes, ce lundi, Philippe Poutou a notamment appelé Jean-Luc Mélenchon à ne pas soutenir un futur gouvernement socialiste.
Ce lundi après-midi, lors d’une conférence de presse à Rennes, Philippe Poutou, le candidat du NPA à l’élection présidentielle, a révélé avoir écrit à Nathalie Arthaud (LO) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) pour « organiser une marche contre les licenciements. Avec les salariés de Florange. Mais aussi avec ceux de Technicolor et tous ceux qui sont touchés par des plans de licenciements ». Pour rejoindre la vingtaine d’ouvriers de l’aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) qui ont entamé une « marche de l’acier vers Paris » de plusieurs jours. Reste à savoir ce que répondront LO et le Front de gauche…
14% au premier tour ? « Cela n'a pas grand sens »
En attendant, le candidat du NPA reconnaît que Jean-Luc Mélenchon est en pleine dynamique. Mais il s’interroge : « Qu’en fera-t-il ? Si cette dynamique ne sert qu’à faire 14 % au premier tour, cela n’a pas grand sens. » Philippe Poutou se déclare prêt à discuter avec Jean-Luc Mélenchon de leurs points communs (l’interdiction des licenciements notamment). Et surtout, le NPA espère convaincre les militants du Front de gauche « de ne pas soutenir un futur gouvernement de gauche » qui, selon le NPA, ne stoppera pas la politique libérale.
Le candidat du NPA sera ce lundi soir, en meeting, à 20h30, à Carrefour 18, 7, rue d'Espagne, à Rennes.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Philippe Poutou
fée clochette a écrit:
Philippe Poutou sera ce lundi soir, en meeting, à Rennes.
OUEST FRANCE
« Qu’en fera-t-il ? Si cette dynamique ne sert qu’à faire 14 % au premier tour, cela n’a pas grand sens. » Philippe Poutou se déclare prêt à discuter avec Jean-Luc Mélenchon de leurs points communs (l’interdiction des licenciements notamment).
"14% au premier tour, cela n'a pas grand sens" selon PP
Et 0,3% avec un NPA isolé et exsangue ça a grand sens ?
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Philippe Poutou
Achille a écrit:fée clochette a écrit:
Philippe Poutou sera ce lundi soir, en meeting, à Rennes.
OUEST FRANCE
« Qu’en fera-t-il ? Si cette dynamique ne sert qu’à faire 14 % au premier tour, cela n’a pas grand sens. » Philippe Poutou se déclare prêt à discuter avec Jean-Luc Mélenchon de leurs points communs (l’interdiction des licenciements notamment).
"14% au premier tour, cela n'a pas grand sens" selon PP
Et 0,3% avec un NPA isolé et exsangue ça a grand sens ?
Mitterand faisait beaucoup mieux.
Tellement que comme comme le dit celui qui s'en revendique
"les investisseurs n'ont pas à avoir peur"
Quant au NPA, la campagne, révolutionnaire,
et pas keynésienne, a commencé enfin à le mette en ordre de bataille,
avec des militants et des structures prêtes à acceuillir ceux qui
dans quelques mois refuserons l'application du projet du FdG,
autrement dit de servir les "investisseurs" et pour ce faire de "renforcer la police" (sic, programme FdG)
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
Roseau a écrit:Achille a écrit:
"14% au premier tour, cela n'a pas grand sens" selon PP
Et 0,3% avec un NPA isolé et exsangue ça a grand sens ?
Quant au NPA, la campagne, révolutionnaire,
et pas keynésienne, a commencé enfin à le mette en ordre de bataille,
avec des militants et des structures prêtes à acceuillir ceux qui
dans quelques mois refuserons l'application du projet du FdG,
autrement dit de servir les "investisseurs" et pour ce faire de "renforcer la police" (sic, programme FdG)
En français et dans d'autres langues, sic est utilisé pour montrer que l'on cite, telle quelle. Or le mot "investisseur" n'est pas utilisé une seul fois dans le programme du FdG par plus que "renforcer la police". La citation n'est pas "telle quelle" mais bien bidonnée comme d'habitude.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Philippe Poutou
Certe, on ne parle pas de "renforcer la police" mais de "renforcer les effectifs de la police" comme indiqué ci dessous
Donc soit tu ne connais pas ton programme, soit tu vient de la fraction jésuite des républicains de gauche (je ne savais même pas que ça existait, moi, ce machin !)
Certe on ne parle pas des "investisseurs" mais on dit cela dans le fameux "programme :
Nous devrons impérativement stopper la baisse des effectifs de
la police, recruter et investir réellement dans la formation des
personnels.
Il en sera de même pour le ministère de la Justice qui est l’un des premiers
sinistrés de la RGPP. Il faudra revoir de manière drastique la répartition
des forces de police sur le territoire national: les communes
populaires sont aujourd’hui les premières à souffrir de la « rationalisation
» des effectifs à l’échelle des départements et un effort conséquent
devra être opéré pour répondre à leurs besoins, appuyés d’un plan de
construction de locaux et d’ouvertures de commissariat.
Nous redonnerons toute sa place à la police de proximité.
Soit une politique d'aide et de soutien aux PME PMINous soutiendrons les politiques d’investissements des entreprises
vers les innovations industrielles aux productions utiles. Nous favoriserons
la relocalisation des activités et les circuits courts de
distribution.
Nous renforcerons la présence de l’État dans le capital d’entreprises
stratégiques pour leur sauvegarde et leur développement.
Le soutien de l’État et des pouvoirs publics aux PME-PMI, lesquelles
sont aujourd’hui les plus créatrices d’emplois, sera renforcé.
Donc soit tu ne connais pas ton programme, soit tu vient de la fraction jésuite des républicains de gauche (je ne savais même pas que ça existait, moi, ce machin !)
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Philippe Poutou
gérard menvussa a écrit:
Donc soit tu ne connais pas ton programme, soit tu vient de la fraction jésuite des républicains de gauche (je ne savais même pas que ça existait, moi, ce machin !)
Et voilà les attaques personnelles. J'essaye de parler et d'écrire correctement en français. SIC veut dire quelque chose de très précis et a été choisi à dessein. Tu peux feindre de l'ignorer et une fois de plus me calomnier. Peu importe ! Ceux qui lisent apprécieront le procédé.
"renforcer la police" n'est pas dans le programme du FdG pas plus que "renforcer les effectifs de la police" contrairement à ce que tu affirmes. Tout ce qui concerne les effectifs de la police reste un moyen et non pas un but. Car comme d'habitude tu oublies de citer le but qui est dans le programme du FdG :gérard menvussa a écrit:
Certe, on ne parle pas de "renforcer la police" mais de "renforcer les effectifs de la police"
Prévention, dissuasion, sanction : la lutte pour la sécurité ne saurait être efficace sans reposer sur ces trois exigences.
Nous abrogerons la loi LOPPSI 2 et les lois sécuritaires attentatoires à nos libertés, protégerons les citoyens face au fichage généralisé et à la vidéosurveillance. Nous assurerons à tous et à toutes les moyens d’une défense de qualité en élargissant et en revalorisant l’aide juridictionnelle et les indemnités des avocats présents pendant la garde à vue.
Les dispositifs de lois anti-jeunes et criminalisant les familles en difficulté seront abrogés.
Une loi contre la corruption et les conflits d’intérêt sera adoptée pour sanctionner la « délinquance en col blanc ».
Avec quelle proposition tu es en désaccord exactement ?
Dans le programme du NPA il y la proposition de désarmement de la police. C'est une proposition méritant d'être discuté car en effet je ne suis pas convaincu de l'efficacité de l'armement de la police dans la lutte contre la délinquance. Quoiqu'il en soit c'est aussi une "réforme" de la police qui ne change en rien sa "nature". De plus je n'ai pas vu de revendication dans le programme du NPA de dissolution de la police. Alors ?
Concernant les PME
Le soutien de l’État et des pouvoirs publics aux PME-PMI, lesquelles sont aujourd’hui les plus créatrices d’emplois, sera renforcé.
Concernant l'investissement le programme du FdG fait une différence entre les grandes entreprises capitalistes multi-nationales et les PME. Il y a plus de trois millions de PME entre 0 et 9 salariés en France. Je n'ai pas vu de revendication d'expropriation pour ces entreprises dans le programme du NPA qui les différencient à juste titre des grands groupes je cite :
Nous voulons l’arrêt des aides aux entreprises et à leurs filiales. Elles représentent 65 milliards d’euros par an, l’équivalent du budget de l’éducation nationale ou des dépenses hospitalières. Seuls 9 % de ces aides touchent les PME, ce qui signifie qu’elles ont pour objectif essentiel de soutenir les grands groupes capitalistes, les mêmes qui font des profits et ne paient que peu d’impôts ou de cotisations sociales.
Il faut que l'on fait cette différence et que l'on comprend que ces trois millions d'entreprise ne regroupent pour leur écrasante majorité pas des capitalistes ni même des "riches", stimuler le développement de l'emploi est positif.
Dernière édition par Achille le Mar 3 Avr - 9:15, édité 3 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Philippe Poutou
Achille ne veut toujours pas discuter du fond.
Passées pour un moment les attaques personnelles,
il refuse toujours de reconnaite le progamme du FdG ou même... les déclarations de JLM.
C'est la politique de l'autruche.
Cachez ce programme et ce candidat que je ne saurais voir...
Ca se comprend, sur un site MR, car ce fond est totalement soumis à l'ordre bourgeois,
bien plus encore que le Programme Commun et autres attrape gogos
des versions originales de la comédie Mélenchonne.
Le programme du Flan(c) de Gauche du PS dit bien:
"stopper la baisse des effectifs de la police" (sic) puis
" plan de construction de locaux et d’ouvertures de commissariat" (sic, p 26).
Pour Achille, c'est ce n'est pas renforcer la police !
Allons plus loin avec le texte dans ma signature, car c'est bien pire encore
Décortiquons donc pour éviter aux camarades de se laisser embarquer
et souffrir comme beaucoup l'on fait, y compris sous les flics du gouvernement bourgeois
dont, Mélenchon, Buffet et autres politiciens étaient ministres.
Le Front de Gauche propose un certain nombre de mesures correctes
mais pas de mettre un terme au fichage de la population
ni à la vidéo-surveillance qui sont une atteinte sans précédent aux libertés,
indiquant qu’il se bornera à les réguler ! Une honte sans nom!
Le FdG ne se contente pas de proposer de renforcer la police, il précise :
« Les forces de police devront conduire leur action dans le cadre d’une déontologie fondée sur le respect des personnes,
elles bénéficieront d’une formation en ce sens et de meilleures conditions de travail ».
Mais, les nombreuses « bavures » policières ne sont pas des déviations malheureuses
que l’on pourrait guérir avec de la potion « éthique ».
Et il serait bien naïf de compter sur une police des polices réformée pour arranger les choses.
Car ces « bavures » sont en fait la traduction pratique inévitable de la fonction de la police dans la société capitaliste,
fonction qui n’est nullement remise en cause par Mélenchon et consorts :
faire appliquer les lois, dont le but essentiel est de protéger les capitalistes et leurs profits.
La police, parce qu’elle est le bras armée de l’État capitaliste,
ne peut donc pas protéger les travailleurs ni les jeunes,
mais au contraire les réprimer dès qu’ils menacent,
sous une forme ou sous une autres, les intérêts des capitalistes.
On envoie les flics aux travailleurs en grève pour essayer de les intimider,
pour aider le patron à faire plier les travailleurs.
Cela a été fait tout récemment en les envoyant aux
raffineries pendant la lutte contre la réforme des retraites en 2010,
mais aussi aux marins de la SNCM en 2005,
aux lycéens et aux étudiants pendant le CPE en 2006,
aux travailleurs en lutte contre les licenciements en 2009
et dans tous les conflits où les travailleurs et les jeunes luttent suffisamment
fort pour ébranler les plans du patronat et de son État.
De même, la police sert à intimider, à montrer
du doigt et à réprimer la jeunesse des banlieues, déjà frappée par le chômage et la discrimination,
pour essayer de dresser les travailleurs contre cette jeunesse,
alors qu’ils sont victimes les uns comme les autres de la barbarie capitaliste,
en le détournant leur regard de leurs vrais ennemis, les patrons et les politiciens leurs valets.
Dans le même temps, le FdG refuse d'exproprier le capital, de repudier la dette,
de faire passer immédiatement le SMIC à 1700 €,
d'augmenter les salaires de 300 €, d'interdire tous les licenciements,
de sortir du nucléaire, etc, etc (voir ma signature)
Dans ces conditions, Achille peut toujours nier, Mélenchon n'a pas fumé la moquette des Echos
en déclarant à ce journal des boursicotteurs :
« Les investisseurs n'ont aucune raison d'avoir peur de mon programme » (sic)
Passées pour un moment les attaques personnelles,
il refuse toujours de reconnaite le progamme du FdG ou même... les déclarations de JLM.
C'est la politique de l'autruche.
Cachez ce programme et ce candidat que je ne saurais voir...
Ca se comprend, sur un site MR, car ce fond est totalement soumis à l'ordre bourgeois,
bien plus encore que le Programme Commun et autres attrape gogos
des versions originales de la comédie Mélenchonne.
Le programme du Flan(c) de Gauche du PS dit bien:
"stopper la baisse des effectifs de la police" (sic) puis
" plan de construction de locaux et d’ouvertures de commissariat" (sic, p 26).
Pour Achille, c'est ce n'est pas renforcer la police !
Allons plus loin avec le texte dans ma signature, car c'est bien pire encore
Décortiquons donc pour éviter aux camarades de se laisser embarquer
et souffrir comme beaucoup l'on fait, y compris sous les flics du gouvernement bourgeois
dont, Mélenchon, Buffet et autres politiciens étaient ministres.
Le Front de Gauche propose un certain nombre de mesures correctes
mais pas de mettre un terme au fichage de la population
ni à la vidéo-surveillance qui sont une atteinte sans précédent aux libertés,
indiquant qu’il se bornera à les réguler ! Une honte sans nom!
Le FdG ne se contente pas de proposer de renforcer la police, il précise :
« Les forces de police devront conduire leur action dans le cadre d’une déontologie fondée sur le respect des personnes,
elles bénéficieront d’une formation en ce sens et de meilleures conditions de travail ».
Mais, les nombreuses « bavures » policières ne sont pas des déviations malheureuses
que l’on pourrait guérir avec de la potion « éthique ».
Et il serait bien naïf de compter sur une police des polices réformée pour arranger les choses.
Car ces « bavures » sont en fait la traduction pratique inévitable de la fonction de la police dans la société capitaliste,
fonction qui n’est nullement remise en cause par Mélenchon et consorts :
faire appliquer les lois, dont le but essentiel est de protéger les capitalistes et leurs profits.
La police, parce qu’elle est le bras armée de l’État capitaliste,
ne peut donc pas protéger les travailleurs ni les jeunes,
mais au contraire les réprimer dès qu’ils menacent,
sous une forme ou sous une autres, les intérêts des capitalistes.
On envoie les flics aux travailleurs en grève pour essayer de les intimider,
pour aider le patron à faire plier les travailleurs.
Cela a été fait tout récemment en les envoyant aux
raffineries pendant la lutte contre la réforme des retraites en 2010,
mais aussi aux marins de la SNCM en 2005,
aux lycéens et aux étudiants pendant le CPE en 2006,
aux travailleurs en lutte contre les licenciements en 2009
et dans tous les conflits où les travailleurs et les jeunes luttent suffisamment
fort pour ébranler les plans du patronat et de son État.
De même, la police sert à intimider, à montrer
du doigt et à réprimer la jeunesse des banlieues, déjà frappée par le chômage et la discrimination,
pour essayer de dresser les travailleurs contre cette jeunesse,
alors qu’ils sont victimes les uns comme les autres de la barbarie capitaliste,
en le détournant leur regard de leurs vrais ennemis, les patrons et les politiciens leurs valets.
Dans le même temps, le FdG refuse d'exproprier le capital, de repudier la dette,
de faire passer immédiatement le SMIC à 1700 €,
d'augmenter les salaires de 300 €, d'interdire tous les licenciements,
de sortir du nucléaire, etc, etc (voir ma signature)
Dans ces conditions, Achille peut toujours nier, Mélenchon n'a pas fumé la moquette des Echos
en déclarant à ce journal des boursicotteurs :
« Les investisseurs n'ont aucune raison d'avoir peur de mon programme » (sic)
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
Par ailleurs Ken Loach soutient le seul candidat anticapitaliste
Il ne votera pas le 22 avril, mais s’il avait pu le faire, le cinéaste britannique Ken Loach, réalisateur du film « Le vent se lève » (palme d’or 2006), aurait glissé dans l’urne un bulletin portant le nom de… Philippe Poutou, candidat à la présidentielle du Nouveau Parti anticapitaliste. Alain Krivine, l’une des figures historiques du NPA, a reçu hier un mail du réalisateur engagé : « Il soutient totalement Poutou, il nous fait confiance.
» Il y a cinq ans, Ken Loach avait déjà apporté son soutien à l’ancien champion du NPA, Olivier Besancenot. En 1995, c’est Arlette Laguiller, la candidate de Lutte ouvrière, qu’il avait soutenue.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Philippe Poutou
Achille a écrit:"renforcer la police" n'est pas dans le programme du FdG pas plus que "renforcer les effectifs de la police" contrairement à ce que tu affirmes. Tout ce qui concerne les effectifs de la police reste un moyen et non pas un but. Car comme d'habitude tu oublies de citer le but qui est dans le programme du FdG :gérard menvussa a écrit:
Certe, on ne parle pas de "renforcer la police" mais de "renforcer les effectifs de la police"Prévention, dissuasion, sanction : la lutte pour la sécurité ne saurait être efficace sans reposer sur ces trois exigences.
Nous abrogerons la loi LOPPSI 2 et les lois sécuritaires attentatoires à nos libertés, protégerons les citoyens face au fichage généralisé et à la vidéosurveillance. Nous assurerons à tous et à toutes les moyens d’une défense de qualité en élargissant et en revalorisant l’aide juridictionnelle et les indemnités des avocats présents pendant la garde à vue.
Les dispositifs de lois anti-jeunes et criminalisant les familles en difficulté seront abrogés.
Une loi contre la corruption et les conflits d’intérêt sera adoptée pour sanctionner la « délinquance en col blanc ».
Avec quelle proposition tu es en désaccord exactement ?
gérard menvussa tu es évidemment tout à fait libre de ne pas poursuivre la discussion sur ce sujet. Pourtant c'est toi qui m'avait interpellé à ce propos. C'est dommage j'aurais bien aimé connaître quels étaient tes désacords (ou accord) avec les propositions énoncées ci-dessus.
J'aurais aussi apprécié avoir ton avis sur les propositions du NPA concernant la police :
Achille a écrit:
Dans le programme du NPA il y la proposition de désarmement de la police. C'est une proposition méritant d'être discuté car en effet je ne suis pas convaincu de l'efficacité de l'armement de la police dans la lutte contre la délinquance. Quoiqu'il en soit c'est aussi une "réforme" de la police qui ne change en rien sa "nature". De plus je n'ai pas vu de revendication dans le programme du NPA de dissolution de la police. Alors ?
Dernière édition par Achille le Mar 3 Avr - 17:08, édité 1 fois
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Philippe Poutou
La sécurité : une affaire de solidarité nationale
le 04 août 2011
Prévention, dissuasion, sanction : la lutte pour la sécurité ne saurait être efficace sans reposer sur ces trois exigences :
Nous abrogerons la loi Loppsi 2 et les lois sécuritaires attentatoires à nos libertés, protègerons les citoyens face au fichage généralisé et à la vidéo-surveillance. Nous assurerons à tous et toutes les moyens d’une défense de qualité en élargissant et revalorisant l’Aide Juridique et les indemnités des avocats présents pendant la garde à vue.
Les dispositifs de lois anti-jeunes et criminalisant les familles en difficulté seront abrogés.
Une loi contre la corruption et les conflits d’intérêt sera adoptée pour sanctionner la « délinquance en col blanc ».
Nous devrons impérativement stopper la baisse des effectifs de la police et recruter. Les forces de police devront conduire leur action dans le cadre d’une déontologie fondée sur le respect des personnes, elles bénéficieront d’une formation en ce sens et de meilleures conditions de travail. Nous procéderons à l’intégration de toutes les polices de sécurité publique dans un service public unifié.
Il en sera de même pour le ministère de la Justice qui est l'un des premiers sinistrés de la RGPP. Il faudra revoir de manière drastique la répartition des forces de police sur le territoire national: les communes populaires sont aujourd'hui les premières à souffrir de la « rationalisation » des effectifs à l'échelle des départements et un effort conséquent devra être opéré pour répondre à leurs besoins, appuyés d'un plan de construction de locaux et d'ouvertures de commissariat.
Nous redonnerons toute sa place à la police de proximité.
L'aide de l'Etat aux actions de prévention et d'aide sociale aux collectivités territoriales et au mouvement associatif devra doubler, qu'il s'agisse des possibilités de subventions ou du réinvestissement direct de l'Etat dans les territoires, via les services publics les plus touchés.
le 04 août 2011
Prévention, dissuasion, sanction : la lutte pour la sécurité ne saurait être efficace sans reposer sur ces trois exigences :
Nous abrogerons la loi Loppsi 2 et les lois sécuritaires attentatoires à nos libertés, protègerons les citoyens face au fichage généralisé et à la vidéo-surveillance. Nous assurerons à tous et toutes les moyens d’une défense de qualité en élargissant et revalorisant l’Aide Juridique et les indemnités des avocats présents pendant la garde à vue.
Les dispositifs de lois anti-jeunes et criminalisant les familles en difficulté seront abrogés.
Une loi contre la corruption et les conflits d’intérêt sera adoptée pour sanctionner la « délinquance en col blanc ».
Nous devrons impérativement stopper la baisse des effectifs de la police et recruter. Les forces de police devront conduire leur action dans le cadre d’une déontologie fondée sur le respect des personnes, elles bénéficieront d’une formation en ce sens et de meilleures conditions de travail. Nous procéderons à l’intégration de toutes les polices de sécurité publique dans un service public unifié.
Il en sera de même pour le ministère de la Justice qui est l'un des premiers sinistrés de la RGPP. Il faudra revoir de manière drastique la répartition des forces de police sur le territoire national: les communes populaires sont aujourd'hui les premières à souffrir de la « rationalisation » des effectifs à l'échelle des départements et un effort conséquent devra être opéré pour répondre à leurs besoins, appuyés d'un plan de construction de locaux et d'ouvertures de commissariat.
Nous redonnerons toute sa place à la police de proximité.
L'aide de l'Etat aux actions de prévention et d'aide sociale aux collectivités territoriales et au mouvement associatif devra doubler, qu'il s'agisse des possibilités de subventions ou du réinvestissement direct de l'Etat dans les territoires, via les services publics les plus touchés.
cundo- Messages : 77
Date d'inscription : 28/06/2010
Re: Philippe Poutou
Comme je l'ai démontré plus haut, et le rappelle au dessus Cundo en recollant les passages incriminés,
le FdG appelle bien à renforcer la police.
Le NPA, par contre, il suffit de lire son programme.
Il est question plusieurs fois de désarmer la police,
de mettre fin aux institutions de l'Etat bourgeois,
d'auto-organisation des travailleurs, de gouvernement des travailleurs.
http://www.poutou2012.org/img/pdf/programmepoutou-2012_1_.pdf
Aux antipodes du mitterandisme, du keynésianisme
et de l'altercapitalisme des vieux chevaux de retour de la Gauche Plus Rien,
sur ce point essentiel, comme sur tous les autres.
le FdG appelle bien à renforcer la police.
Le NPA, par contre, il suffit de lire son programme.
Il est question plusieurs fois de désarmer la police,
de mettre fin aux institutions de l'Etat bourgeois,
d'auto-organisation des travailleurs, de gouvernement des travailleurs.
http://www.poutou2012.org/img/pdf/programmepoutou-2012_1_.pdf
Aux antipodes du mitterandisme, du keynésianisme
et de l'altercapitalisme des vieux chevaux de retour de la Gauche Plus Rien,
sur ce point essentiel, comme sur tous les autres.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Philippe sur France 2 JT 13 H
https://www.dailymotion.com/video/xpuspf_philippe-poutou-sur-france-2-dans-le-13h_news
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Meeting à Rennes
http://presidentielle2012.ouest-france.fr/actualite/philippe-poutou-ne-caline-pas-ses-opposants-03-04-2012-800
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Olivier sur Europe 1
http://presidentielle2012.ouest-france.fr/actualite/philippe-poutou-ne-caline-pas-ses-opposants-03-04-2012-800
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
250 personnes à Rennes, c'est pas mal du tout. La LCR faisait souvent dans les 100.
Et pour Achille, les 15% de Marchais n'ont servis à rien, si ce n'est à démoraliser un peu plus la classe ouvrière et bon nombre de militants.
Et pour Achille, les 15% de Marchais n'ont servis à rien, si ce n'est à démoraliser un peu plus la classe ouvrière et bon nombre de militants.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Philippe Poutou
Des électeurs de Hollande sont séduits par le style et les mots de JLM.
Et des électeurs de JLM, dès qu'ils prennent connaissance du caractère de collaboration de classe
du programme Foutage de Gueule, sont facilement attirés par un vote de classe et révolutionnaire.
Pour le vote Poutou (pas le plus important)
mais surtout pour préparer l'action indépendante et déterminée de notre classe,
vis à vis de la bourgeoisie et ses politiciens
(essentielle pour contrer le boulevard ouvert par les irresponsables du FdG au fascisme),
il faut expliquer la nature du projet FdG, de collaboration de classe,
keynésienne, comme l'a dit lui-même JLM,
et rappler que ses principeaux dirigeants n'ont JAMAIS, strictement RIEN fait d'autre dans leur longue vie.
Et des électeurs de JLM, dès qu'ils prennent connaissance du caractère de collaboration de classe
du programme Foutage de Gueule, sont facilement attirés par un vote de classe et révolutionnaire.
Pour le vote Poutou (pas le plus important)
mais surtout pour préparer l'action indépendante et déterminée de notre classe,
vis à vis de la bourgeoisie et ses politiciens
(essentielle pour contrer le boulevard ouvert par les irresponsables du FdG au fascisme),
il faut expliquer la nature du projet FdG, de collaboration de classe,
keynésienne, comme l'a dit lui-même JLM,
et rappler que ses principeaux dirigeants n'ont JAMAIS, strictement RIEN fait d'autre dans leur longue vie.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
Roseau a écrit:
du programme Foutage de Gueule
Toujours la même vulgarité insultante pour les militants et l'audience du Front de Gauche.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Philippe Poutou
Toujours RIEN ,aucun argument, CQFD
PS. Leçon de français: un candidat qui appelle à la révolution et un programme qui dit l'inverse
(le candidat aussi quand il parle aux investisseurs...),
c'est du Foutage de Gueule, en bon français, ou du bidonnage.
Plus prosaique: la pratique de Mélenchon et cie toute leur vie durant.
PS. Leçon de français: un candidat qui appelle à la révolution et un programme qui dit l'inverse
(le candidat aussi quand il parle aux investisseurs...),
c'est du Foutage de Gueule, en bon français, ou du bidonnage.
Plus prosaique: la pratique de Mélenchon et cie toute leur vie durant.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Christine Poupin sur TV5 Monde
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/31808
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
En meeting à Rennes, Philippe Poutou ne câline pas ses adversaires (Ouest France)
mercredi 4 avril 2012
Le candidat du NPA requinque la salle
La salle du centre social Carrefour18, à Rennes, se remplit peu à peu. 250 personnes sont venues écouter le candidat du NPA, Philippe Poutou. Pour accueillir le public, pas la moindre musique d’ambiance. Beaucoup de jeunes sont présents. Mais le climat n’est pas à la fête. La faute à la crise? Aux sondages qui n’accordent que 0, 5% des votes au NPA? «Pour ceux qui ont connu 2007, l’engouement qu’il y avait, cette campagne-là est difficile», reconnaît Vincent, un ancien de la Ligue communiste révolutionnaire, venu de Saint-Brieuc. Philippe Poutou le sent bien.«Ben quoi, y a pas d’ambiance!», lâche-t-il quelques minutes avant que les sympathisants ne rentrent. Du coup, c’est lui qui se charge de requinquer la salle. L’ouvrier automobile de l’usine Ford, près de Bordeaux, n’est peut-être pas le candidat le plus formé aux plateaux de télévision. Mais les meetings dans des salles de taille modeste, il maîtrise. Plus d’une heure d’un discours bien rodé, sans la moindre note.
Piques contre Nicolas Sarkozy
Et avec la manière! Rien de tel qu’une ou deux boutades pour dérider les visages.«Vous avez vu les candidats? Ils sont tous allés au Salon de l’agriculture passer une main sur le cul des vaches. Puis ils sont allés dans les usines. Là, tout de même, ils n’ont pas passé de main sur le cul des ouvriers. Cela ne se fait pas…»Premiers rires garantis. Mais Nicolas Sarkozy reste sa cible préférée.«Il se dit le candidat du peuple. Au début, je croyais que c’était une blague», ironise Philippe Poutou qui rappelle que le patrimoine personnel du président de la République a progressé d’environ 600000€ depuis 2007, pour atteindre près de 2, 7millions d’euros.
Salaire minimum à 1 700 €
Au passage, le candidat NPA n’hésite pas à ironiser sur sa propre campagne.«Je vais vous faire une confidence: je pense que, cette fois-ci, on ne va pas être élu.»Mais qu’importe. Le candidat anticapitaliste veut, avant tout, le départ de Nicolas Sarkozy. Puis tenter de convaincre les gens de gauche, et si possible Jean-Luc Mélenchon, de ne pas s’allier avec le PS. L’avenir du pays passe, selon le NPA, par un salaire minimum mensuel à 1700€ pour relancer l’activité, l’interdiction des licenciements, l’arrêt programmé du nucléaire… Comment? En plaçant les banques sous le contrôle des salariés et en annulant la dette publique. Philippe Poutou avait débuté son discours en promettant«une politique radicale».À défaut de se faire, c’est dit…
Pierrick BAUDAIS.
mercredi 4 avril 2012
Le candidat du NPA requinque la salle
La salle du centre social Carrefour18, à Rennes, se remplit peu à peu. 250 personnes sont venues écouter le candidat du NPA, Philippe Poutou. Pour accueillir le public, pas la moindre musique d’ambiance. Beaucoup de jeunes sont présents. Mais le climat n’est pas à la fête. La faute à la crise? Aux sondages qui n’accordent que 0, 5% des votes au NPA? «Pour ceux qui ont connu 2007, l’engouement qu’il y avait, cette campagne-là est difficile», reconnaît Vincent, un ancien de la Ligue communiste révolutionnaire, venu de Saint-Brieuc. Philippe Poutou le sent bien.«Ben quoi, y a pas d’ambiance!», lâche-t-il quelques minutes avant que les sympathisants ne rentrent. Du coup, c’est lui qui se charge de requinquer la salle. L’ouvrier automobile de l’usine Ford, près de Bordeaux, n’est peut-être pas le candidat le plus formé aux plateaux de télévision. Mais les meetings dans des salles de taille modeste, il maîtrise. Plus d’une heure d’un discours bien rodé, sans la moindre note.
Piques contre Nicolas Sarkozy
Et avec la manière! Rien de tel qu’une ou deux boutades pour dérider les visages.«Vous avez vu les candidats? Ils sont tous allés au Salon de l’agriculture passer une main sur le cul des vaches. Puis ils sont allés dans les usines. Là, tout de même, ils n’ont pas passé de main sur le cul des ouvriers. Cela ne se fait pas…»Premiers rires garantis. Mais Nicolas Sarkozy reste sa cible préférée.«Il se dit le candidat du peuple. Au début, je croyais que c’était une blague», ironise Philippe Poutou qui rappelle que le patrimoine personnel du président de la République a progressé d’environ 600000€ depuis 2007, pour atteindre près de 2, 7millions d’euros.
Salaire minimum à 1 700 €
Au passage, le candidat NPA n’hésite pas à ironiser sur sa propre campagne.«Je vais vous faire une confidence: je pense que, cette fois-ci, on ne va pas être élu.»Mais qu’importe. Le candidat anticapitaliste veut, avant tout, le départ de Nicolas Sarkozy. Puis tenter de convaincre les gens de gauche, et si possible Jean-Luc Mélenchon, de ne pas s’allier avec le PS. L’avenir du pays passe, selon le NPA, par un salaire minimum mensuel à 1700€ pour relancer l’activité, l’interdiction des licenciements, l’arrêt programmé du nucléaire… Comment? En plaçant les banques sous le contrôle des salariés et en annulant la dette publique. Philippe Poutou avait débuté son discours en promettant«une politique radicale».À défaut de se faire, c’est dit…
Pierrick BAUDAIS.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Philippe à la chaine humaine contre le nucléaire
http://www.poutou2012.org/P-Poutou-a-la-Chaine-Humaine
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Philippe Poutou
Le sida, la gauche et les sujets qui fâchent : réunion publique avec les représentantEs des candidatEs
mediapart
05 Avril 2012Par Act Up-Paris
Edition : Sida : Battre la Campagne
Dans le cadre de son action autour des élections, “Sida : battre la campagne”, Act Up-Paris organise une discussion publique avec les représentantEs des partis de gauche suivants : PS, EELV, Front de Gauche, NPA. Cette réunion aura lieu le jeudi 12 avril, à partir de 19 heures. Elle abordera les questions liées aux drogues, aux malades en prison, au travail du sexe et à l’impact de la politique migratoire sur la santé des personnes.
Pourquoi une discussion publique sur “les sujets qui fâchent” ?
Ces sujets sont centraux dans la lutte contre le sida. Notre expérience de malades, celle du terrain et la recherche scientifique ont largement montré que la discrimination, la stigmatisation et la répression font le jeu de l’épidémie, détournent les personnes des dispositifs de prévention, de dépistage et de soins. Dès lors, une politique de gauche ne peut faire l’économie de positions fortes sur ces questions.
Nous avons pris acte de certains des engagements de la gauche dans les domaines de la santé publique et de la lutte contre les discriminations. Nous nous battrons pour aller plus loin.
Mais il reste des sujets où les débats sont bien plus difficiles à obtenir alors que ceux-ci seraient déterminants pour la lutte contre le sida : certaines de nos propositions, pourtant de bon sens, font débat au sein des partis de gauche. Elles font même parfois chez certains l’objet de propositions contraires aux impératifs de santé.
Enfin, ces sujets sont vitaux, et pourtant peu médiatisés. C’est pourquoi nous avons choisi d’en faire le thème central de cette discussion publique.
Pourquoi n’inviter que les partis de gauche ?
Le Modem refuse l’égalité des droits pour les LGBT. Si François Bayrou ne nous considère pas comme des citoyenNEs à part entière, pourquoi le considérerions-nous comme un candidat avec qui nous devrions dialoguer ?
Cela vaut aussi pour l’UMP. Mais il y a plus. Au cours des dernières semaines, le parti de Nicolas Sarkozy a montré à quel point il ne respectait pas ses engagements. Malgré les promesses de Xavier Bertrand, les séropos ne peuvent toujours pas bénéficier de soins funéraires. Malgré les déclarations de Jean-François Copé, Christian Vanneste est toujours membre de l’UMP.
Après 10 ans d’une des droites les plus violentes envers les malades et les minorités, celles et ceux qui parmi nous ont survécu au sarkozysme veulent arrêter de survivre. Nous ne voulons plus avoir à faire à cette droite qui nous hait, qui a mis en place des impôts sur notre état de santé, démantèle les hôpîtaux, accumule les propos et les lois racistes ou xénophobes, pratique l’homophobie institutionnelle, renvoie dans des pays où elles ne pourront se soigner des personnes gravement malades, privilégie l’obscurantisme idéologique et la répression à la science, aux droits humains et aux impératifs de santé sur tous les sujets qui seront au coeur de ce débat.
Nous n’avons jamais voulu dialoguer avec le FN, nous ne dialoguerons pas avec celles et ceux qui appliquent sa politique.
La sida, la gauche et les sujets qui fâchent : Discussion publique avec le PS, EELV, le Front de Gauche et le NPA
Jeudi 12 avril, 19 h-22 h - Ecole des Beaux-Arts, Amphithéatre des Loges
14 rue Bonaparte, Paris 6ème - M° Saint-Germain-des-Prés
mediapart
05 Avril 2012Par Act Up-Paris
Edition : Sida : Battre la Campagne
Dans le cadre de son action autour des élections, “Sida : battre la campagne”, Act Up-Paris organise une discussion publique avec les représentantEs des partis de gauche suivants : PS, EELV, Front de Gauche, NPA. Cette réunion aura lieu le jeudi 12 avril, à partir de 19 heures. Elle abordera les questions liées aux drogues, aux malades en prison, au travail du sexe et à l’impact de la politique migratoire sur la santé des personnes.
Pourquoi une discussion publique sur “les sujets qui fâchent” ?
Ces sujets sont centraux dans la lutte contre le sida. Notre expérience de malades, celle du terrain et la recherche scientifique ont largement montré que la discrimination, la stigmatisation et la répression font le jeu de l’épidémie, détournent les personnes des dispositifs de prévention, de dépistage et de soins. Dès lors, une politique de gauche ne peut faire l’économie de positions fortes sur ces questions.
Nous avons pris acte de certains des engagements de la gauche dans les domaines de la santé publique et de la lutte contre les discriminations. Nous nous battrons pour aller plus loin.
Mais il reste des sujets où les débats sont bien plus difficiles à obtenir alors que ceux-ci seraient déterminants pour la lutte contre le sida : certaines de nos propositions, pourtant de bon sens, font débat au sein des partis de gauche. Elles font même parfois chez certains l’objet de propositions contraires aux impératifs de santé.
Enfin, ces sujets sont vitaux, et pourtant peu médiatisés. C’est pourquoi nous avons choisi d’en faire le thème central de cette discussion publique.
Pourquoi n’inviter que les partis de gauche ?
Le Modem refuse l’égalité des droits pour les LGBT. Si François Bayrou ne nous considère pas comme des citoyenNEs à part entière, pourquoi le considérerions-nous comme un candidat avec qui nous devrions dialoguer ?
Cela vaut aussi pour l’UMP. Mais il y a plus. Au cours des dernières semaines, le parti de Nicolas Sarkozy a montré à quel point il ne respectait pas ses engagements. Malgré les promesses de Xavier Bertrand, les séropos ne peuvent toujours pas bénéficier de soins funéraires. Malgré les déclarations de Jean-François Copé, Christian Vanneste est toujours membre de l’UMP.
Après 10 ans d’une des droites les plus violentes envers les malades et les minorités, celles et ceux qui parmi nous ont survécu au sarkozysme veulent arrêter de survivre. Nous ne voulons plus avoir à faire à cette droite qui nous hait, qui a mis en place des impôts sur notre état de santé, démantèle les hôpîtaux, accumule les propos et les lois racistes ou xénophobes, pratique l’homophobie institutionnelle, renvoie dans des pays où elles ne pourront se soigner des personnes gravement malades, privilégie l’obscurantisme idéologique et la répression à la science, aux droits humains et aux impératifs de santé sur tous les sujets qui seront au coeur de ce débat.
Nous n’avons jamais voulu dialoguer avec le FN, nous ne dialoguerons pas avec celles et ceux qui appliquent sa politique.
La sida, la gauche et les sujets qui fâchent : Discussion publique avec le PS, EELV, le Front de Gauche et le NPA
Jeudi 12 avril, 19 h-22 h - Ecole des Beaux-Arts, Amphithéatre des Loges
14 rue Bonaparte, Paris 6ème - M° Saint-Germain-des-Prés
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
Poutou veut résister à "l'aspiration Mélenchon" (NouvelObs.com)
jeudi 5 avril 2012
Le candidat du NPA continue sa campagne malgré des sondages en berne. La montée du Front de gauche ne l'empêche pas d'essayer de faire passer son message anticapitaliste. De notre envoyé spécial à Avignon.
Les militants du NPA scrutent le ciel gris avignonnais avec inquiétude. "Quand il pleut ici c’est une catastrophe, la ville est déserte", explique l’un d’entre eux. Météo pluvieuse, tel est le bulletin de la campagne de Philippe Poutou. Mais les travées de la petite salle de la mairie d’Avignon se remplissent peu à peu. Quand le candidat monte sur l’estrade, 70 personnes sont réunies pour l’écouter.
Un syndicat de politicien ?
Sa campagne bat de l’aile, les sondages l’enterrent sous la barre des 1%, mais Poutou garde une certaine énergie. Autour de lui, les murs sont tapissés d’affiches qui le représentent en bas à droite avec son demi-sourire. Le même qu’il arbore à la tribune quand il commence par un point santé : "Je vais bien". Il ironise sur les dures conditions de travail des candidats, "Il n’y a pas de syndicat pour nous défendre". Avant de retrouver son sérieux : "Parmi tous les côtés un peu dingues de la campagne, j’ai vu des articles sur la difficulté d’être candidat, d’être politicien professionnel. La vraie difficulté ce sont les conditions de vie de tous les opprimés. C’est un décalage de plus entre le regard porté sur cette campagne et la réelle souffrance des gens."
L'introduction séduit la salle. Pablo, qui a dans les 25 ans, apprécie le côté "franc" du discours. Son ami Gérald approuve : "Il est convaincant, j'ai bien aimé le début. On sent à sa façon de bouger les bras, de parler, qu'il n'est pas politique de formation". "Il est proche des gens", renchérit Pablo.
Pas politique de formation donc, et pourtant Philippe Poutou est passé temporairement dans le camp des professionnels. Un CDD de courte durée. Le candidat, ouvrier dans l’automobile à Bordeaux, a pris un congé sans solde au mois d’avril pour mener la campagne, tandis que le parti paye son salaire. Mais le 2 mai, il retourne à l’usine. A l’estrade, ce rôle de candidat semble toujours un peu étrange pour lui. "Le NPA a un candidat officiel, et c’est moi. C’est bizarre mais c’est comme ça."
Sans notes, il se lance dans un discours pour expliquer son programme. Il décrit la voix du NPA comme "anticapitaliste", "féministe", "antiraciste", "écologiste". A chaque point, il apporte sa touche personnelle de travailleur. Sur le féminisme, il dénonce les violences faites aux femmes "dans tous les milieux sociaux", prenant l’exemple de DSK. "Parce que pour les gens c’est bien connu, c’est seulement l’ouvrier qui boit trop, qui cogne sa femme… et bien non." Il appelle aussi "au combat social contre la volonté des classes dirigeants qui veulent diviser le camp des opprimés."
"Parasite"
La suite du discours, rôdé, est consacrée aux autres candidats. Poutou dénonce le concours "pour savoir qui est le plus proche du peuple". Marine Le Pen est la première cible de ses attaques. "Elle a fait preuve d’une démagogie sans limite, en essayant de faire croire qu’elle était la candidate des ouvriers." Quand il parle d’elle, sa langue fourche et le mot "parasite"jaillit. La salle est hilare. Alors le candidat assume : "Bon ce n’est pas le mot que je voulais dire. Mais je ne le retire pas, tant pis s’il y a un procès derrière", s’amuse-t-il.
Il raille aussi Dupont-Aignan, qui prend le RER avec une nuée de caméra. "Moi quand je le prend, je suis tout seul." Enfin Sarkozy a droit aussi à son couplet : "Lui, le candidat du peuple ? Quand on a entendu ça, nous on a cru un instant qu’on était le candidat du CAC 40. On a un peu flippé."
"On ne joue pas dans la même cour"
De Melenchon, il n'est question qu'en conclusion. Son ascension est dans toutes les têtes. Une militante le déplore à voix haute : "A chaque fois on nous compare à lui, forcément c’est une catastrophe."La comparaison avec les grandes salles enflammées du Front de gauche est en effet cruelle pour le NPA. L’ambiance ici est plus à la salle de village, avec une sonorisation défectueuse, et des militants qui interpellent le candidat.
Poutou prend soin d’écarter tout parallèle : "Avec le Front de gauche on ne joue pas dans la même cour. Nous sommes un petit parti, on fait avec nos moyens." Il pointe les différences entre lui et Mélenchon : "J’ai lu que Mélenchon disait que les investisseurs n’avaient pas à s’inquiéter de son programme. Ils ont à s’inquiéter du nôtre. Nous voulons l’annulation de la dette, et l’expropriation d’une partie du capital." La sortie du nucléaire aussi est une ligne rouge entre les deux partis. Le NPA y est favorable, contrairement aux communistes : "C’est une énergie dangereuse, et encore plus quand elle est aux mains des capitalistes."
Quand on évoque avec lui le départ de dirigeants du NPA, dont la porte-parole Myriam Martin, il se rétracte un peu. Il apprend qu’elle sera sur scène aux côtés de Mélenchon, place du capitole le lendemain. "Ca va lui faire tout drôle d’aller dans un meeting où à la fin, ils chantent la Marseillaise", grince-t-il. Mais en conclusion de son discours, Poutou joue l’ouverture avec Mélenchon, lui envoyant "un message". "Il faut qu’on discute dès maintenant avec la gauche de la gauche, notamment sur l’interdiction des licenciements qui est le point commun entre Mélenchon, Arthaud et nous." Il appelle de ses voeux une "riposte unitaire". Mais pas question de céder à "l'aspiration Mélenchon", l'unité ne se discutera qu'après le 6 mai.
Nicolas Chapuis
jeudi 5 avril 2012
Le candidat du NPA continue sa campagne malgré des sondages en berne. La montée du Front de gauche ne l'empêche pas d'essayer de faire passer son message anticapitaliste. De notre envoyé spécial à Avignon.
Les militants du NPA scrutent le ciel gris avignonnais avec inquiétude. "Quand il pleut ici c’est une catastrophe, la ville est déserte", explique l’un d’entre eux. Météo pluvieuse, tel est le bulletin de la campagne de Philippe Poutou. Mais les travées de la petite salle de la mairie d’Avignon se remplissent peu à peu. Quand le candidat monte sur l’estrade, 70 personnes sont réunies pour l’écouter.
Un syndicat de politicien ?
Sa campagne bat de l’aile, les sondages l’enterrent sous la barre des 1%, mais Poutou garde une certaine énergie. Autour de lui, les murs sont tapissés d’affiches qui le représentent en bas à droite avec son demi-sourire. Le même qu’il arbore à la tribune quand il commence par un point santé : "Je vais bien". Il ironise sur les dures conditions de travail des candidats, "Il n’y a pas de syndicat pour nous défendre". Avant de retrouver son sérieux : "Parmi tous les côtés un peu dingues de la campagne, j’ai vu des articles sur la difficulté d’être candidat, d’être politicien professionnel. La vraie difficulté ce sont les conditions de vie de tous les opprimés. C’est un décalage de plus entre le regard porté sur cette campagne et la réelle souffrance des gens."
L'introduction séduit la salle. Pablo, qui a dans les 25 ans, apprécie le côté "franc" du discours. Son ami Gérald approuve : "Il est convaincant, j'ai bien aimé le début. On sent à sa façon de bouger les bras, de parler, qu'il n'est pas politique de formation". "Il est proche des gens", renchérit Pablo.
Pas politique de formation donc, et pourtant Philippe Poutou est passé temporairement dans le camp des professionnels. Un CDD de courte durée. Le candidat, ouvrier dans l’automobile à Bordeaux, a pris un congé sans solde au mois d’avril pour mener la campagne, tandis que le parti paye son salaire. Mais le 2 mai, il retourne à l’usine. A l’estrade, ce rôle de candidat semble toujours un peu étrange pour lui. "Le NPA a un candidat officiel, et c’est moi. C’est bizarre mais c’est comme ça."
Sans notes, il se lance dans un discours pour expliquer son programme. Il décrit la voix du NPA comme "anticapitaliste", "féministe", "antiraciste", "écologiste". A chaque point, il apporte sa touche personnelle de travailleur. Sur le féminisme, il dénonce les violences faites aux femmes "dans tous les milieux sociaux", prenant l’exemple de DSK. "Parce que pour les gens c’est bien connu, c’est seulement l’ouvrier qui boit trop, qui cogne sa femme… et bien non." Il appelle aussi "au combat social contre la volonté des classes dirigeants qui veulent diviser le camp des opprimés."
"Parasite"
La suite du discours, rôdé, est consacrée aux autres candidats. Poutou dénonce le concours "pour savoir qui est le plus proche du peuple". Marine Le Pen est la première cible de ses attaques. "Elle a fait preuve d’une démagogie sans limite, en essayant de faire croire qu’elle était la candidate des ouvriers." Quand il parle d’elle, sa langue fourche et le mot "parasite"jaillit. La salle est hilare. Alors le candidat assume : "Bon ce n’est pas le mot que je voulais dire. Mais je ne le retire pas, tant pis s’il y a un procès derrière", s’amuse-t-il.
Il raille aussi Dupont-Aignan, qui prend le RER avec une nuée de caméra. "Moi quand je le prend, je suis tout seul." Enfin Sarkozy a droit aussi à son couplet : "Lui, le candidat du peuple ? Quand on a entendu ça, nous on a cru un instant qu’on était le candidat du CAC 40. On a un peu flippé."
"On ne joue pas dans la même cour"
De Melenchon, il n'est question qu'en conclusion. Son ascension est dans toutes les têtes. Une militante le déplore à voix haute : "A chaque fois on nous compare à lui, forcément c’est une catastrophe."La comparaison avec les grandes salles enflammées du Front de gauche est en effet cruelle pour le NPA. L’ambiance ici est plus à la salle de village, avec une sonorisation défectueuse, et des militants qui interpellent le candidat.
Poutou prend soin d’écarter tout parallèle : "Avec le Front de gauche on ne joue pas dans la même cour. Nous sommes un petit parti, on fait avec nos moyens." Il pointe les différences entre lui et Mélenchon : "J’ai lu que Mélenchon disait que les investisseurs n’avaient pas à s’inquiéter de son programme. Ils ont à s’inquiéter du nôtre. Nous voulons l’annulation de la dette, et l’expropriation d’une partie du capital." La sortie du nucléaire aussi est une ligne rouge entre les deux partis. Le NPA y est favorable, contrairement aux communistes : "C’est une énergie dangereuse, et encore plus quand elle est aux mains des capitalistes."
Quand on évoque avec lui le départ de dirigeants du NPA, dont la porte-parole Myriam Martin, il se rétracte un peu. Il apprend qu’elle sera sur scène aux côtés de Mélenchon, place du capitole le lendemain. "Ca va lui faire tout drôle d’aller dans un meeting où à la fin, ils chantent la Marseillaise", grince-t-il. Mais en conclusion de son discours, Poutou joue l’ouverture avec Mélenchon, lui envoyant "un message". "Il faut qu’on discute dès maintenant avec la gauche de la gauche, notamment sur l’interdiction des licenciements qui est le point commun entre Mélenchon, Arthaud et nous." Il appelle de ses voeux une "riposte unitaire". Mais pas question de céder à "l'aspiration Mélenchon", l'unité ne se discutera qu'après le 6 mai.
Nicolas Chapuis
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
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