Le senat passe à "gauche"
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Re: Le senat passe à "gauche"
Non, tu n'es pas idiote, mais personne ici n'a soudain des illusions sur le PS.
Par contre, les illusions de la masse des travailleurs sur la voie électorale peuvent être confortée par ce score
(voir par ex tirade Mélenchon).
Et écrit par plusieurs ici: ce peut être l'occasion (on verra...) et le bon moment, comme avec épisode Versailles, de leur montrer que le PS ne se saisit pas des possibilités de s'opposer au régime.
Au contraire, les mauvais coups du gouvernement l'arrangent, électoralement toujours.
Par contre, les illusions de la masse des travailleurs sur la voie électorale peuvent être confortée par ce score
(voir par ex tirade Mélenchon).
Et écrit par plusieurs ici: ce peut être l'occasion (on verra...) et le bon moment, comme avec épisode Versailles, de leur montrer que le PS ne se saisit pas des possibilités de s'opposer au régime.
Au contraire, les mauvais coups du gouvernement l'arrangent, électoralement toujours.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Le senat passe à "gauche"
Roseau a écrit:Non, tu n'es pas idiote, mais personne ici n'a soudain des illusions sur le PS.
A lire certaines réactions sur ce fil, des fois j'ai des doutes, franchement.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Une baffe pour Sarkozy
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 117 (29/09/11)
Un « Coup de tonnerre » selon le Figaro, « Une victoire historique » pour l’Humanité, la gauche a conquis dimanche dernier la majorité absolue au Sénat avec 177 élus sur 348. Elle gagne 26 élus, essentiellement PS, même si Europe Écologie - Les Verts passe de quatre à dix sénateurs alors que le Front de Gauche, lui, recule de 24 élus à 21. Jamais, depuis 1958, début de la Ve République, le Sénat n’avait connu une majorité de gauche.
Place forte conservatrice et antidémocratique grâce à un mode d’élection verrouillé, indirect, élu par des grands électeurs, il n’a d’autre raison d’exister que de prétendre garantir la stabilité des institutions et d’offrir des sinécures aux politiciens.
Ces sénatoriales ne pouvaient être un moyen pour l’opinion populaire de s’exprimer, néanmoins elles sont « un avertissement sérieux », selon les mots mesurés du ministre Bruno Le Maire, « un échec » dit Juppé, conséquence de la décomposition de la Sarkozie. Bien des grands électeurs, élus de petites communes, ont sanctionné la droite. Bon nombre d’entre eux ne digèrent pas la réforme territoriale ou la suppression de la taxe professionnelle, les difficultés croissantes de gestion des communes. À leur façon, indirecte et déformée, ils ont exprimé le mécontentement qui sourd de partout dans le pays. La droite prétend que cette défaite ne serait que la conséquence mécanique de ses défaites dans les dernières élections municipales et régionales... Certes, ce n’est qu’une défaite de plus qui s’explique par... les défaites précédentes mais qui pourrait en annoncer… une autre en 2012 pour ce régime embourbé dans les affaires, taraudé par les rivalités et les ambitions personnelles et dont la politique apparaît de plus en plus, aux yeux du plus grand nombre, entièrement soumise aux intérêts des banques, des multinationales et des classes privilégiées.
C’est bien à cette politique qu’il faut mettre fin. Cela ne se fera pas au Sénat ni même si la gauche gagne les prochaines élections mais à travers une véritable mobilisation populaire qui bouscule les rapports de forces pour imposer les mesures d’urgence sociale, financière, démocratique, écologique, indispensables pour faire face à la crise.
Yvan Lemaitre
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Le senat passe à "gauche"
Roseau a écrit:
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 117 (29/09/11)
Un « Coup de tonnerre » selon le Figaro, « Une victoire historique » pour l’Humanité, la gauche a conquis dimanche dernier la majorité absolue au Sénat avec 177 élus sur 348. Elle gagne 26 élus, essentiellement PS, même si Europe Écologie - Les Verts passe de quatre à dix sénateurs alors que le Front de Gauche, lui, recule de 24 élus à 21. Jamais, depuis 1958, début de la Ve République, le Sénat n’avait connu une majorité de gauche.
Place forte conservatrice et antidémocratique grâce à un mode d’élection verrouillé, indirect, élu par des grands électeurs, il n’a d’autre raison d’exister que de prétendre garantir la stabilité des institutions et d’offrir des sinécures aux politiciens.
Ces sénatoriales ne pouvaient être un moyen pour l’opinion populaire de s’exprimer, néanmoins elles sont « un avertissement sérieux », selon les mots mesurés du ministre Bruno Le Maire, « un échec » dit Juppé, conséquence de la décomposition de la Sarkozie. Bien des grands électeurs, élus de petites communes, ont sanctionné la droite. Bon nombre d’entre eux ne digèrent pas la réforme territoriale ou la suppression de la taxe professionnelle, les difficultés croissantes de gestion des communes. À leur façon, indirecte et déformée, ils ont exprimé le mécontentement qui sourd de partout dans le pays. La droite prétend que cette défaite ne serait que la conséquence mécanique de ses défaites dans les dernières élections municipales et régionales... Certes, ce n’est qu’une défaite de plus qui s’explique par... les défaites précédentes mais qui pourrait en annoncer… une autre en 2012 pour ce régime embourbé dans les affaires, taraudé par les rivalités et les ambitions personnelles et dont la politique apparaît de plus en plus, aux yeux du plus grand nombre, entièrement soumise aux intérêts des banques, des multinationales et des classes privilégiées.
C’est bien à cette politique qu’il faut mettre fin. Cela ne se fera pas au Sénat ni même si la gauche gagne les prochaines élections mais à travers une véritable mobilisation populaire qui bouscule les rapports de forces pour imposer les mesures d’urgence sociale, financière, démocratique, écologique, indispensables pour faire face à la crise.
Yvan Lemaitre
Triste fin de course pour un ex-trotskiste.....
Même pas de place pour lui au cimetière des éléphants du PS , même pas un petit srapontin de velours au sénat !
Pourtant cette magnifique analyse de classe de la belle victoire de "gauche" au sénat le mériterait....
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Le senat passe à "gauche"
Voici la conclusion de l'article de Yvan
Vals, enragé par le nombre d'ex- militants de LO sortant du dogme, en vient à ne plus savoir lire.
Le dogmatisme contrarié rend aveugle et sectaire.
Pure attaque de rage contre Yvan en déformant ses propos.
J'espère qu'il nous lit. Il doit se marrer
C’est bien à cette politique qu’il faut mettre fin. Cela ne se fera pas au Sénat ni même si la gauche gagne les prochaines élections mais à travers une véritable mobilisation populaire qui bouscule les rapports de forces pour imposer les mesures d’urgence sociale, financière, démocratique, écologique, indispensables pour faire face à la crise.
Vals, enragé par le nombre d'ex- militants de LO sortant du dogme, en vient à ne plus savoir lire.
Le dogmatisme contrarié rend aveugle et sectaire.
Pure attaque de rage contre Yvan en déformant ses propos.
J'espère qu'il nous lit. Il doit se marrer
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Le senat passe à "gauche"
Le tract hebdomadaire du NPA parle aussi de la défaite de la droite au Sénat :
Sans attendre 2012, faire obstacle à toutes les mesures d'austérité !
Ils ne pantoufleront plus...
Sarkozy et l'UMP ont pris une bonne claque électorale lors des élections sénatoriales. Malgré un mode de scrutin taillé sur mesure pour faire la part belle à la droite, c'est la première fois depuis 1958 que la gauche remporte la majorité au Sénat. Cela mesure l'ampleur du rejet que suscitent Sarkozy et toute sa clique ! Le feuilleton Karachi, avec l'épisode « Hélène de Yougoslavie vous dit tout » a étayé le ras-le-bol collectif profond vis-à-vis de ces politiciens réactionnaires et corrompus. Le spectacle offert par de nombreux complices de Sarkozy privés d'un siège doré au Sénat était fort réjouissant.
La gauche prend le Sénat....
Le PS parle de son côté de « victoire historique »... A voir l'empressement des élus de gauche à vider les buffets dressés sous les ors du palais du Luxembourg, on peut se demander à qui va réellement profiter « la victoire ». Le Sénat n'a aucun réel pouvoir décisionnel puisqu’en cas de litige avec l’Assemblée nationale, c’est elle qui a le dernier mot. Et surtout, cette assemblée archaïque est bien plus connue pour ses grasses indemnités pour politiciens en fin de vie, de droite comme de gauche, que pour être un ferment d'agitation radicale. D'ailleurs, le candidat PS à sa présidence Jean-Pierre Bel s'est empressé de dire que son parti « ne ferait pas d'obstruction » sur les prochains textes qui seront soumis au vote, notamment la loi de financement de la Sécu ou le budget 2012. Il est dans la ligne du programme que le PS défendra en 2012 : le retour à un déficit de 3% en 2013... ce qui répond exactement aux mêmes préoccupations que Sarkozy ! Aujourd’hui au Sénat, et peut-être demain à l’Élysée, le Parti socialiste ne promet même plus des lendemains qui chantent mais claironne son refus de faire payer les riches.
Reprenons le chemin des luttes !
Pour toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas payer la crise, les salarié-e-s, les privé-e-s d'emplois, les jeunes, les retraité-e-s, il y a urgence ! Contre l’austérité, l’heure est à la mobilisation unitaire, à la convergence des luttes pour un refus immédiat du paiement d'une dette, qui n'est pas la nôtre, qui est totalement illégitime. La journée de grève de mardi dans l'Education a été un succès, le nombre de manifestants a été très important. Voilà de quoi nous réjouir véritablement. Tout comme on peut véritablement se réjouir que des salarié-e-s fassent grève depuis plusieurs semaines pour éviter de perdre leur emploi, comme les salarié-e-s de chez Fralib à Marseille, ou bien pour ne pas perdre 25% de leur salaire comme les salarié-e-s des Fonderies du Poitou. La journée interprofessionnelle du 11 octobre, malgré toutes les limites que lui ont donné les directions syndicales,sera la prochaine occasion pour se retrouver le plus nombreux-ses possible dans la rue contre le gouvernement et le patronat. N'attendons pas 2012, c'est maintenant que nous devons reprendre l'offensive.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
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