Le retour des Farines animales !
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Le retour des Farines animales !
Pétition :
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La Commission Européenne veut réautoriser les Farines animales d'abord pour l'aquaculture (les poissons), puis volailles et porcs... Mais évidemment après ça, la C.E. continuera sur sa lancée et hop nos bovins herbivores remangeront... De la viande !
Les donneurs d'ordres sont :
- la FNSEA
- l'industrie agro-alimentaire
- les pisciculteurs
BV72 ki/ Creutzfeldt-Jakob & ESB, nous revoilà !
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La Commission Européenne veut réautoriser les Farines animales d'abord pour l'aquaculture (les poissons), puis volailles et porcs... Mais évidemment après ça, la C.E. continuera sur sa lancée et hop nos bovins herbivores remangeront... De la viande !
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BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Le retour des Farines animales !
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/presentation.php?id=327
Cyber action : Non aux farines animales dans l'alimentation animale
Cyber action mise en ligne le 20/06/2011
Elle sera envoyée à : José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne
Elle prendra fin le : 31/12/2011
Interdites fin 2000, suite à la crise de la vache folle, les farines animales pourraient faire leur retour dans l'alimentation animale avec le blanc-seing de la Commission européenne, favorable à un assouplissement des mesures en vigueur actuellement.
[ 5 492 participations ]
explicatif
En France, pays historiquement à la pointe de l'interdiction au niveau européen, cette nouvelle tentative européenne de voir ces farines réinvestir le bol alimentaire des animaux d'élevage n'a pas déclenché un 'non' ferme et massif à l'inverse des fois précédentes. Le Conseil National de l'Alimentation (CNA) étudie ainsi actuellement une réintroduction dans l'hexagone des farines animales.
Conseil consultatif des ministères de l'agriculture, de la santé et de l'économie, le CNA doit rendre son avis définitif mi-septembre. Néanmoins, un document de travail disponible sur son site internet suggère d'ores et déjà une probable autorisation limitée, dans un premier temps, au secteur de l'aquaculture. Dans un second temps, et après une évaluation du ratio bénéfices/risques, les porcs et les volailles verraient également les farines animales revenir dans leur alimentation, à l'inverse des bovins pour lesquels une levée de l'interdiction n'est pas d'actualité apparemment.
Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, s'est prononcé le 13 juin, lors de l'émission Le Grand Jury sur RTL, contre la réintroduction des farines animales en France. «Tant que je serai ministre de l'Agriculture, les farines animales ne seront pas réintroduites en France.» «Aujourd'hui, je constate qu'on ne me donne pas de certitudes» sur ces farines, a-t-il ajouté.
Mais comme c'est la Commission Européenne qui pourrait prendre cette décision, nous vous invitons à interpeller Jose Manuel Barroso pour que la Commission Européenne évite de donner son blanc seing à cette réintroduction.
Si ce retour des farines animales se faisait, le cannibalisme serait toutefois interdit. Il ne serait donc pas possible de nourrir une espèce avec des protéines provenant d'elle; par exemple, nourrir un cochon avec des protéines de cochon serait interdit. D'autre part, les farines ne devraient être destinées qu'aux animaux omnivores.
Outre une situation sanitaire maîtrisée, aboutissant à l'absence de risques pour la santé humaine, l'aspect économique n'est pas le moindre pour un retour des farines animales. Entrant pour 2 à 3% dans la ration alimentaire des espèces concernées, la disparition des farines animales a été remplacée par des protéines végétales, essentiellement du soja provenant d'Amérique du Nord.
Autrement dit, les farines animales permettent aux filières de l'élevage et de la pêche de tirer un bénéfice de leurs déchets (abats, peaux, graisses …) au lieu d'un coût en les détruisant. Une valorisation loin d'être neutre lorsque l'on connaît les proportions non-valorisées par la filière alimentaire (48% du mouton, 46% du bœuf, 38% du porc et 32% des poulets n'étant pas valorisés ...). Il n'y a donc rien d'étonnant à lire, en octobre dernier, dans un rapport du Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER), sur l'élevage des volailles, que l'accès aux farines animales serait un facteur important de consolidation de la filière.
Par ailleurs, pour le CNA, la réintroduction des farines animales pourrait être une réponse aux 'besoins croissants en protéines pour l'alimentation animale' avec même des 'avantages environnementaux probables', notamment pour l'aquaculture, où les farines de poissons sont toujours autorisées, poussant à la surexploitation de certaines espèces de poissons dites 'poissons fourrage'.
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: Le retour des Farines animales !
Ca y est, le cauchemar recommence...
http://www.rue89.com/planete89/2011/07/07/les-farines-animales-reviennent-vachement-folle-leurope-212531
BV72 ki/ Bon appêtit...
http://www.rue89.com/planete89/2011/07/07/les-farines-animales-reviennent-vachement-folle-leurope-212531
Les farines animales reviennent : vachement folle l'Europe ?
Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 07/07/2011 | 16H34
L'Europe a tranché ce débat passionnel : les farines animales seront réintroduites dans l'alimentation des porcs, volailles et poissons. Sous des conditions très strictes… qui ne lèvent pourtant pas les craintes.
Les eurodéputées Corinne Lepage et Michèle Rivasi sont vent debout contre le projet de la Commission, mais n'ont pas réussi à convaincre le parlement européen de s'y opposer. Comme José Bové, elles estiment que « le risque ne vaut pas le coup ». Bruno Lemaire a, lui, déjà fait savoir que la mesure ne s'appliquerait pas en France « tant qu'[il] sera ministre de l'Agriculture ».
Contrairement à ce qu'on peut imaginer, il ne s'agit pas cette fois de faire avaler des restes de bovin aux bovins, ni même des restes de porc aux porcs. Fini le cannibalisme et fini les ruminants. Ce qui, selon, les scientifiques, nous prémunit contre tout retour de la maladie de la vache folle.
Bienvenue aux « protéines animales transformées »
Farines animales est désormais un gros mot. L'Europe préfère parler de « protéines animales transformées », nécessaires aux animaux d'élevage, et qui, si elles sont végétales, sont essentiellement importées d'Amérique Latine (le fameux tourteaux de soja, OGM en partie).
Pour Véronique Bellemain, adjointe au président du Conseil national de l'alimentation, instance consultative chargée d'éclairer le ministre par un rapport sur le sujet, il faut éviter la confusion entre deux filières bien distinctes qui n'ont « pas les mêmes circuits de collecte ni les mêmes acteurs » :
« Les protéines animales transformées (PAT) sont des sous-produits d'animaux sains pour la consommation humaine, comme les plumes, cuirs, os et viscères. En Asie ou en Afrique, ces parties sont d'ailleurs mangées par les humains.
Il ne s'agit pas d'autoriser les farines issues des cadavres trouvés morts à la ferme et qui sont peut-être morts de maladie. »
La filière bovine a d'ailleurs trouvé d'autres débouchés depuis la crise de la vache folle, fait valoir cet organisme : les carcasses brûlées sont revendues à des cimenteries, deviennent des fertilisants… La pression économique de la filière serait donc moindre.
Pas de risque avec les porcs, volailles et poissons ?
La réintroduction ne concerne pas les bovins, ni même les petits ruminants, seulement des espèces où les maladies à prion sont jusqu'ici inconnues. Jacques Grassi, président du comité d'experts de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de la santé et du travail (ANSES) sur ces maladies à prions, explique :
« Ces protéines ne semblent pas présenter un risque, car :Rivasi : « 67 cas de maladie de la vache folle en 2009 »
- les maladies à prions sont présentes seulement chez les mammifères, pas chez les porcs, ni les oiseaux ;
- celles venant des ruminants sont exclues ;
- celles venant des porcs seraient données aux volaille,s et inversement, et les deux seraient données aux poissons. »
Bien sûr, personne n'a intérêt à ce que tout se mélange et qu'au final un bovin avale de la protéine issue du porc. Michèle Rivasi a observé l'organisation de la filière et doute de ses bonnes pratiques :
« Les équarrisseurs mélangent les animaux sans aucune traçabilité, on n'a pas de garantie.
Et dans une ferme, si, par erreur, les bovins se mettent à manger des protéines de volaille, ou les porcs des protéines de porcs ? Il ne faut pas ouvrir la boite de pandore. »
Et puis, comme le remarquent les scientifiques, on n'a pas exactement déterminé l'origine de la maladie de la vache folle : « Comment le premier prion est arrivé dans la première farine, ça on le sait pas », pointe Jacques Grassi. D'où le soupçon dès qu'il s'agit de faire manger des restes d'animaux à des animaux. Michèle Rivasi se demande aussi « pourquoi il y a encore eu 67 cas d'ESB en 2009 alors que les farines ne sont plus autorisées ? »
Des arguments écolos « fumeux » ?
Les protéines animales transformées ont des arguments écolos pour elles : ce serait dommage de perdre des déchets qui peuvent être utiles, et l'importation de protéines végétales sud-américaines présente un bilan carbone catastrophique.
Véronique Bellemain, du Conseil national de l'agriculture, pense aussi à l'aquaculture :Deux arguments spécieux aux yeux des écolos du parlement européen, pour qui l'Europe devrait plutôt chercher à produire ses propres protéines végétales.
« On consomme de plus en plus de poisson dans le monde, or pour les nourrir et les élever, on fait peser une pression supplémentaire sur la pêche minotière. »
Comme l'expliquait José Bové lors d'une interview il y a un an, ce qui bloque, ce sont les accords de libre-échange datant de 1992 :
« L'Europe a accepté de limiter son soutien aux cultures de protéine végétale et s'est engagée à importer du soja américain sans droits de douane.
Avec une meilleure utilisation du colza et une reconversion de seulement 7% des surfaces en céréales, on pourrait réduire nos importations de protéines animales de 41%. »
A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89Ailleurs sur le Web
- ► Bové : « Les farines animales, un risque qui ne vaut pas le coup »
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- ► La crise de la vache folle sur Wikipédia
- ► Farines animales: tout le monde y est opposé, selon les industriels de la viande, AFP via Google Actu
BV72 ki/ Bon appêtit...
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
C'est fait: promesse de fraude
http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,agriculture,faut_il_craindre_retour_farines_animales,139258.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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