Campagne sur les salaires
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Campagne sur les salaires
Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires
Montreuil, le 6 mai 2011
NOTE AUX ORGANISATIONS
Objet : Mobilisation salaires.
Chères camarades,
Chers camarades,
La réunion unitaire d’hier soir au siège de l’UNSA a permis d’aboutir à un accord pour un appel à la mobilisation sur les salaires dans la Fonction publique pour le mardi 31 mai.
Seules la CFTC et la CGC avaient réservé leur réponse jusqu’à ce matin, ce qui explique l’annonce officielle retardée d’une demie journée.
Vous trouverez ci-joint le communiqué unitaire adopté.
Très sincèrement, je crois que nous pouvons nous féliciter du résultat auquel nous sommes parvenus et pour lequel, en toute objectivité, la CGT a joué un rôle central.
Dans les circonstances actuelles, un appel à l’action des 8 organisations représentatives sur les 3 versants de la Fonction publique représente sans aucun doute un mini évènement. Surtout, cela constitue un socle important pour développer l’indispensable intervention des salariés.
Conformément à notre mandat, nous avons privilégié les formes d’action diversifiées incluant la grève de manière parfaitement explicite.
Bien entendu, il faut à présent réussir le 31 mai.
Il appartient à présent à chacune des organisations de la CGT, dans le cadre unitaire le plus large, d’adapter les formes de mobilisation les plus en adéquation avec son secteur, les unes et les autres ne s’excluant pas mais étant complémentaires.
Et c’est tout de suite que ce succès se prépare.
En pièces jointes à cette note, vous trouverez à nouveau des argumentaires que l’UGFF avait élaborés au début de l’année.
Par ailleurs, il est indispensable de se réemparer de la pétition unitaire (http://salairesfonctionpublique.fr). Il faut aujourd’hui accomplir un bond tant qualitatif que quantitatif. C’est sous sa forme papier, en allant au contact des agents, que nous devons maintenant la faire signer bien plus massivement. Il est sans doute vraisemblable que les 7 organisations syndicales qui sont à son initiative la remette à l’occasion de la journée du 31 mai.
D’ici là, nous devons recueillir des dizaines de milliers de signataires supplémentaires.
C’est nécessaire et très réaliste. Au niveau Fonction publique, la CGT va proposer des initiatives unitaires un peu marquantes pour relancer sa dynamique. Enfin, pour conclure sur cet aspect, je vous remercie de faire remonter à l’UGFF toutes les pétitions déjà signées ou à venir.
Par ailleurs, il est très important que nous puissions connaître toutes les formes d’actions qui vont se décider dans les différents secteurs et territoires afin d’en faire notre bien commun. Merci également de nous faire parvenir toutes les informations.
Evidemment, l’UGFF et la CGT FP nous ferons connaître tous les développements ultérieurs concernant le 31 mai.
Jean-Marc CANON
Secrétaire Général
Montreuil, le 6 mai 2011
NOTE AUX ORGANISATIONS
Objet : Mobilisation salaires.
Chères camarades,
Chers camarades,
La réunion unitaire d’hier soir au siège de l’UNSA a permis d’aboutir à un accord pour un appel à la mobilisation sur les salaires dans la Fonction publique pour le mardi 31 mai.
Seules la CFTC et la CGC avaient réservé leur réponse jusqu’à ce matin, ce qui explique l’annonce officielle retardée d’une demie journée.
Vous trouverez ci-joint le communiqué unitaire adopté.
Très sincèrement, je crois que nous pouvons nous féliciter du résultat auquel nous sommes parvenus et pour lequel, en toute objectivité, la CGT a joué un rôle central.
Dans les circonstances actuelles, un appel à l’action des 8 organisations représentatives sur les 3 versants de la Fonction publique représente sans aucun doute un mini évènement. Surtout, cela constitue un socle important pour développer l’indispensable intervention des salariés.
Conformément à notre mandat, nous avons privilégié les formes d’action diversifiées incluant la grève de manière parfaitement explicite.
Bien entendu, il faut à présent réussir le 31 mai.
Il appartient à présent à chacune des organisations de la CGT, dans le cadre unitaire le plus large, d’adapter les formes de mobilisation les plus en adéquation avec son secteur, les unes et les autres ne s’excluant pas mais étant complémentaires.
Et c’est tout de suite que ce succès se prépare.
En pièces jointes à cette note, vous trouverez à nouveau des argumentaires que l’UGFF avait élaborés au début de l’année.
Par ailleurs, il est indispensable de se réemparer de la pétition unitaire (http://salairesfonctionpublique.fr). Il faut aujourd’hui accomplir un bond tant qualitatif que quantitatif. C’est sous sa forme papier, en allant au contact des agents, que nous devons maintenant la faire signer bien plus massivement. Il est sans doute vraisemblable que les 7 organisations syndicales qui sont à son initiative la remette à l’occasion de la journée du 31 mai.
D’ici là, nous devons recueillir des dizaines de milliers de signataires supplémentaires.
C’est nécessaire et très réaliste. Au niveau Fonction publique, la CGT va proposer des initiatives unitaires un peu marquantes pour relancer sa dynamique. Enfin, pour conclure sur cet aspect, je vous remercie de faire remonter à l’UGFF toutes les pétitions déjà signées ou à venir.
Par ailleurs, il est très important que nous puissions connaître toutes les formes d’actions qui vont se décider dans les différents secteurs et territoires afin d’en faire notre bien commun. Merci également de nous faire parvenir toutes les informations.
Evidemment, l’UGFF et la CGT FP nous ferons connaître tous les développements ultérieurs concernant le 31 mai.
Jean-Marc CANON
Secrétaire Général
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Campagne sur les salaires
La campagne salaire de la CGT AXA est re-démarrée après l'assemblée des actionnaires dans toutes les sociétés du groupe. Pour l'instant cela reste au niveau de l'agitation avec une pétition.
La direction depuis 9 ans négocie des accords salariaux TRIENNAUX au niveau du groupe.
Elle a lancé la rémunération variable chez les cadres, voilà 9 ans en élargissant progressivement le périmètre des cadres concernés avec signature d'un avenant au contrat de travail tous les 3 ans.
Pareil pour les employés qui ont aussi une prime variable et qui selon leur classification ont une part collective et une part individuelle.
Les discussions sont les mêmes qu'ailleurs : l'inflation annoncée à 3% pour l'année, l'augmentation des dividendes (+25%), les salaires faramineux des dirigeants (+28% pour les plus gros dirigeants), augmentation des loyers HLM, part de l'alimentation plus importante, augmentation des assurances (et oui pour le personnel des assurances aussi), petits salaires chez des commerciaux, chez des employés ayant fait toute leur activité dans la boîte,...
Peu de discussions sur la prime Sarkozy (espoir ou esbrouffe). A la fois de la colère et de la résignation.
La direction depuis 9 ans négocie des accords salariaux TRIENNAUX au niveau du groupe.
Elle a lancé la rémunération variable chez les cadres, voilà 9 ans en élargissant progressivement le périmètre des cadres concernés avec signature d'un avenant au contrat de travail tous les 3 ans.
Pareil pour les employés qui ont aussi une prime variable et qui selon leur classification ont une part collective et une part individuelle.
Les discussions sont les mêmes qu'ailleurs : l'inflation annoncée à 3% pour l'année, l'augmentation des dividendes (+25%), les salaires faramineux des dirigeants (+28% pour les plus gros dirigeants), augmentation des loyers HLM, part de l'alimentation plus importante, augmentation des assurances (et oui pour le personnel des assurances aussi), petits salaires chez des commerciaux, chez des employés ayant fait toute leur activité dans la boîte,...
Peu de discussions sur la prime Sarkozy (espoir ou esbrouffe). A la fois de la colère et de la résignation.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Campagne sur les salaires
Dans ma boite, on connait aussi la prime variable en lieu et place du 13ème mois, elle se divise en deux au niveau de son calcul : 50% sur les résultats de l'entreprise et 50% en fonction de la tenue des objectifs personnels. Au final, chacun reçoit au moins les 50% liés à l'entreprise. Cette prime s'ajoute à l'augmentation individuelle le cas échéant.fée clochette a écrit:La campagne salaire de la CGT AXA est re-démarrée après l'assemblée des actionnaires dans toutes les sociétés du groupe. Pour l'instant cela reste au niveau de l'agitation avec une pétition.
La direction depuis 9 ans négocie des accords salariaux TRIENNAUX au niveau du groupe.
Elle a lancé la rémunération variable chez les cadres, voilà 9 ans en élargissant progressivement le périmètre des cadres concernés avec signature d'un avenant au contrat de travail tous les 3 ans.
Pareil pour les employés qui ont aussi une prime variable et qui selon leur classification ont une part collective et une part individuelle.
Les discussions sont les mêmes qu'ailleurs : l'inflation annoncée à 3% pour l'année, l'augmentation des dividendes (+25%), les salaires faramineux des dirigeants (+28% pour les plus gros dirigeants), augmentation des loyers HLM, part de l'alimentation plus importante, augmentation des assurances (et oui pour le personnel des assurances aussi), petits salaires chez des commerciaux, chez des employés ayant fait toute leur activité dans la boîte,...
Peu de discussions sur la prime Sarkozy (espoir ou esbrouffe). A la fois de la colère et de la résignation.
Toujours est-il que cette prime variable est une double sanction : si la tenue des objectifs est mauvaise, non seulement tu ne touches que 50% de prime mais en plus pas d'augmentation individuelle puisque les deux prime et AI sont subordonnées à tes propres objectifs !
Invité- Invité
Re: Campagne sur les salaires
Le retour des luttes pour les salaires se heurte de plein fouet à la logique du capitalisme en crise
Article de la tendance CLAIRE à lire ici : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-233.pdf
Article de la tendance CLAIRE à lire ici : http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-233.pdf
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Campagne sur les salaires
Tract CGT sur les salaires
Il faut augmenter les salaires, Parce que votre travail le vaut bien !
Les salariés vivent de plus en plus mal de leur travail :
Les derniers chiffres de l’INSEE sont éloquents : 13 % de la population française vit en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 949 euros par mois. Les dossiers de surendettement ont augmenté de 17% entre décembre 2010 et février 2011 selon la Banque de France, et concerne 900 000 ménages. 50% des salariés perçoivent un salaire de moins de 1600 euros par mois… L’année 2010 aura été l’année des plus faibles augmentations de salaires depuis 10 ans, alors que les dépenses contraintes (énergies, loyers…) représentent en moyenne le tiers du revenu des ménages.
Des choix économiques et politiques sont faits.
Patronat et gouvernement assènent que la faiblesse de la croissance est due au manque de compétitivité des entreprises et notamment aux coûts élevés du travail en France. Il faudrait encore réduire les salaires… Cette vision est soutenue par la plupart des gouvernements européens et par le gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE).Le pacte de compétitivité européen rebaptisé « Euro plus » est venu graver dans le marbre cette politique d’austérité et de coupes claires sur les salaires, dans les protections sociales et les services publics.
Les taux d’intérêt très bas promus par la BCE depuis plusieurs années continuent d’alimenter la bulle immobilière. Bilan, les ménages dépensent des fortunes pour se loger, et sont contraints à s’endetter sur de très longues périodes, ce que les taux bas autorisent. La question n’est pas de « maîtriser » les salaires, mais bien l’inflation des actifs immobiliers.
Le coût du travail n’est pas la cause de la situation désastreuse de l’économie du pays, ni du niveau record du chômage. La cause est dans une politique d’incitation à la destruction massive d’emplois avec des dispositifs fiscaux dérogatoires qui coutent très chers : Nicolas Sarkozy a mis en place les heures supplémentaires défiscalisées, moins bien rémunérées que les heures supplémentaires normales et exonérées de cotisations. Selon la Cour des comptes, ce dispositif aura couté 4 milliards d’euros par an aux contribuables et aura empêché la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois.
Les dérogations fiscales accordées aux entreprises sont passées de 2,5 points de PIB en 2006 à 5,5 en 2010 soit plus de 100 milliards d’euros attribués dans une totale opacité !
Les 30 milliards d’exonérations de cotisations sociales sur les salaires allant jusqu’à 1,6 fois le smic n’ont profité ni à l’emploi, ni aux salariés, ni à la croissance et produit une trappe à bas salaires. Les salariés à temps partiel sont également très pénalisés dans un tel système puisqu’ils sont rémunérés sur la base du Smic.
L’annonce par le gouvernement de la création prochaine d’un mécanisme qui lie le versement de dividendes à celui d’une prime « exceptionnelle » pour leurs salariés est un leurre dans un contexte d’intensification des mobilisations pour les salaires et le pouvoir d’achat.
Une prime indexée sur les dividendes et exonérée de cotisations sociales, c’est encore un dispositif couteux, hypothétique et injuste car la majorité des salariés ne peut en bénéficier. Dans le même temps, le gouvernement et l’Etat employeur donnent un bien mauvais exemple en décidant de geler les salaires des fonctionnaires !
Agir unitairement sans attendre 2012, tel est le souhait des salariés.
Pour 76% (sondage Harris/l’Humanité Dimanche) la revalorisation des salaires doit être le dossier prioritaire pour les organisations syndicales, puis 72% pour la défense de l’emploi et 70% sur la protection sociale.
74% souhaitent que les syndicats se mettent d’accord sur les revendications pour être plus efficace et 80% pensent préférable qu’ils agissent rapidement sur ces dossier sans attendre l’échéance présidentielle de 2012.
Par contre, dans un autre sondage, il sont 54% à demander que le dossier retraite soit traité dans la campagne de 2012.
Face à cela, seule la mobilisation des salariés dans les entreprises change la donne
Les mobilisations unitaires, dont le traitement médiatique reste bien discret, sont souvent gagnantes. Les salariés de General Motors dans le Val d’Oise ont obtenu une augmentation de salaire de 60 euros en mars. Ceux de ZF Bouthéon dans le 42 aussi ainsi qu’une revalorisation de la prime de fin d’année et 25 embauches.
Les salariés de Mercedes à Strasbourg ont obtenu 90 euros, soit une augmentation générale de 6 %. Chez Dassault Falcon Service au Bourget, les réajustements de salaires et l’obtention d’une grille unique sont chose faite. Les augmentations vont de 59,71€ à 241,30, (essentiellement des jeunes), voire 303,02 euros (essentiellement des femmes) comblant ainsi un peu les inégalités. Les salariés de Carrefour, d’Owens-Illinois France, de Villeroy et Boch valence d’Agen, de Verallia France ont gagné une augmentation moyenne de 150 euros par mois en se mobilisant massivement.
Les Franck et Pignard de Haute-Savoie ont gagné 45 euros d’augmentation générale, la transformation d’une prime trimestrielle en prime mensuelle, ce qui représente une augmentation de 43 euros par trimestre. Ceux des restaurants Eurogastronomie de Disney village ont obtenu la mise en place d’un 13e mois sur 3 ans.
Par la mobilisation dans les entreprises, ces victoires démontrent qu’une autre répartition des richesses est possible car les résultats des entreprises parlent d’eux-mêmes :
Les profits ont atteint 84 milliards d’euros en 2010 et les dividendes vont exploser.
Le total des salaires des patrons du CAC atteint cette année plus de 98,3 millions d'euros, soit une moyenne de 2,46 millions d'euros par dirigeant et 24 % de plus qu'en 2009 ! En moyenne le salaire d’un dirigeant du CAC 40 représente 150 fois celui d’un salarié au SMIC.
En 1950, pour 100 euros de salaire brut versé aux salariés, les entreprises versaient 10€ de dividendes à leurs actionnaires et 4€ de charges d’intérêts. Aujourd’hui, pour 100 euros de salaire versés aux salariés, les propriétaires reçoivent 49€ et les créanciers 18€. Autrement dit, les prélèvements financiers sont équivalents à deux tiers du salaire brut.
Pour la CGT :
c’est une augmentation générale des salaires du public que le gouvernement doit mettre en œuvre et dans le privé contraindre les branches et les entreprises à revaloriser les salaires au travers d’accords majoritaires ;
Il est urgent d’augmenter le Smic à 1 600 euros brut (1.5 millions de salarié-e-s sont concernés) ;
Le gouvernement doit obliger le patronat à négocier l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et à en finir avec ces discriminations salariales ! ;
Il est impératif de reconnaître les qualifications et en finir avec les formes aléatoires de rémunération ;
Il faut remettre à plat l’ensemble des dispositifs fiscaux dérogatoires et des exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises soit environ 140 milliards d’euros !
Consciente que seules les mobilisations des salariés feront la différence, La CGT les appelle à créer les conditions de mobilisations massives pour la revalorisation des salaires dans toutes les entreprises, pour les salariés du privé comme du public.
Il faut augmenter les salaires, Parce que votre travail le vaut bien !
Les salariés vivent de plus en plus mal de leur travail :
Les derniers chiffres de l’INSEE sont éloquents : 13 % de la population française vit en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 949 euros par mois. Les dossiers de surendettement ont augmenté de 17% entre décembre 2010 et février 2011 selon la Banque de France, et concerne 900 000 ménages. 50% des salariés perçoivent un salaire de moins de 1600 euros par mois… L’année 2010 aura été l’année des plus faibles augmentations de salaires depuis 10 ans, alors que les dépenses contraintes (énergies, loyers…) représentent en moyenne le tiers du revenu des ménages.
Des choix économiques et politiques sont faits.
Patronat et gouvernement assènent que la faiblesse de la croissance est due au manque de compétitivité des entreprises et notamment aux coûts élevés du travail en France. Il faudrait encore réduire les salaires… Cette vision est soutenue par la plupart des gouvernements européens et par le gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE).Le pacte de compétitivité européen rebaptisé « Euro plus » est venu graver dans le marbre cette politique d’austérité et de coupes claires sur les salaires, dans les protections sociales et les services publics.
Les taux d’intérêt très bas promus par la BCE depuis plusieurs années continuent d’alimenter la bulle immobilière. Bilan, les ménages dépensent des fortunes pour se loger, et sont contraints à s’endetter sur de très longues périodes, ce que les taux bas autorisent. La question n’est pas de « maîtriser » les salaires, mais bien l’inflation des actifs immobiliers.
Le coût du travail n’est pas la cause de la situation désastreuse de l’économie du pays, ni du niveau record du chômage. La cause est dans une politique d’incitation à la destruction massive d’emplois avec des dispositifs fiscaux dérogatoires qui coutent très chers : Nicolas Sarkozy a mis en place les heures supplémentaires défiscalisées, moins bien rémunérées que les heures supplémentaires normales et exonérées de cotisations. Selon la Cour des comptes, ce dispositif aura couté 4 milliards d’euros par an aux contribuables et aura empêché la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois.
Les dérogations fiscales accordées aux entreprises sont passées de 2,5 points de PIB en 2006 à 5,5 en 2010 soit plus de 100 milliards d’euros attribués dans une totale opacité !
Les 30 milliards d’exonérations de cotisations sociales sur les salaires allant jusqu’à 1,6 fois le smic n’ont profité ni à l’emploi, ni aux salariés, ni à la croissance et produit une trappe à bas salaires. Les salariés à temps partiel sont également très pénalisés dans un tel système puisqu’ils sont rémunérés sur la base du Smic.
L’annonce par le gouvernement de la création prochaine d’un mécanisme qui lie le versement de dividendes à celui d’une prime « exceptionnelle » pour leurs salariés est un leurre dans un contexte d’intensification des mobilisations pour les salaires et le pouvoir d’achat.
Une prime indexée sur les dividendes et exonérée de cotisations sociales, c’est encore un dispositif couteux, hypothétique et injuste car la majorité des salariés ne peut en bénéficier. Dans le même temps, le gouvernement et l’Etat employeur donnent un bien mauvais exemple en décidant de geler les salaires des fonctionnaires !
Agir unitairement sans attendre 2012, tel est le souhait des salariés.
Pour 76% (sondage Harris/l’Humanité Dimanche) la revalorisation des salaires doit être le dossier prioritaire pour les organisations syndicales, puis 72% pour la défense de l’emploi et 70% sur la protection sociale.
74% souhaitent que les syndicats se mettent d’accord sur les revendications pour être plus efficace et 80% pensent préférable qu’ils agissent rapidement sur ces dossier sans attendre l’échéance présidentielle de 2012.
Par contre, dans un autre sondage, il sont 54% à demander que le dossier retraite soit traité dans la campagne de 2012.
Face à cela, seule la mobilisation des salariés dans les entreprises change la donne
Les mobilisations unitaires, dont le traitement médiatique reste bien discret, sont souvent gagnantes. Les salariés de General Motors dans le Val d’Oise ont obtenu une augmentation de salaire de 60 euros en mars. Ceux de ZF Bouthéon dans le 42 aussi ainsi qu’une revalorisation de la prime de fin d’année et 25 embauches.
Les salariés de Mercedes à Strasbourg ont obtenu 90 euros, soit une augmentation générale de 6 %. Chez Dassault Falcon Service au Bourget, les réajustements de salaires et l’obtention d’une grille unique sont chose faite. Les augmentations vont de 59,71€ à 241,30, (essentiellement des jeunes), voire 303,02 euros (essentiellement des femmes) comblant ainsi un peu les inégalités. Les salariés de Carrefour, d’Owens-Illinois France, de Villeroy et Boch valence d’Agen, de Verallia France ont gagné une augmentation moyenne de 150 euros par mois en se mobilisant massivement.
Les Franck et Pignard de Haute-Savoie ont gagné 45 euros d’augmentation générale, la transformation d’une prime trimestrielle en prime mensuelle, ce qui représente une augmentation de 43 euros par trimestre. Ceux des restaurants Eurogastronomie de Disney village ont obtenu la mise en place d’un 13e mois sur 3 ans.
Par la mobilisation dans les entreprises, ces victoires démontrent qu’une autre répartition des richesses est possible car les résultats des entreprises parlent d’eux-mêmes :
Les profits ont atteint 84 milliards d’euros en 2010 et les dividendes vont exploser.
Le total des salaires des patrons du CAC atteint cette année plus de 98,3 millions d'euros, soit une moyenne de 2,46 millions d'euros par dirigeant et 24 % de plus qu'en 2009 ! En moyenne le salaire d’un dirigeant du CAC 40 représente 150 fois celui d’un salarié au SMIC.
En 1950, pour 100 euros de salaire brut versé aux salariés, les entreprises versaient 10€ de dividendes à leurs actionnaires et 4€ de charges d’intérêts. Aujourd’hui, pour 100 euros de salaire versés aux salariés, les propriétaires reçoivent 49€ et les créanciers 18€. Autrement dit, les prélèvements financiers sont équivalents à deux tiers du salaire brut.
Pour la CGT :
c’est une augmentation générale des salaires du public que le gouvernement doit mettre en œuvre et dans le privé contraindre les branches et les entreprises à revaloriser les salaires au travers d’accords majoritaires ;
Il est urgent d’augmenter le Smic à 1 600 euros brut (1.5 millions de salarié-e-s sont concernés) ;
Le gouvernement doit obliger le patronat à négocier l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et à en finir avec ces discriminations salariales ! ;
Il est impératif de reconnaître les qualifications et en finir avec les formes aléatoires de rémunération ;
Il faut remettre à plat l’ensemble des dispositifs fiscaux dérogatoires et des exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises soit environ 140 milliards d’euros !
Consciente que seules les mobilisations des salariés feront la différence, La CGT les appelle à créer les conditions de mobilisations massives pour la revalorisation des salaires dans toutes les entreprises, pour les salariés du privé comme du public.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Campagne sur les salaires
Appel de la FERC CGT pour la journée d'ACTION 31 MAI 2011
Invoquant le coût du travail, la sempiternelle compétitivité, la réduction de la
dette publique, le gouvernement et le patronat imposent à l’ensemble des salariés
un véritable racket salarial, qui entraîne une baisse drastique du pouvoir d’achat.
Pourtant, les salariés doivent faire face à l’explosion des prix des carburants
(+20%), du gaz (+19% en moyenne depuis avril 2010), de l’électricité (+5,9% en
moyenne), des mutuelles ( 8 à 10%), du logement ou encore des denrées
alimentaires. A contrario, les profits des entreprises du CAC 40 annoncent encore
83 milliards de bénéfices. Aujourd’hui les dirigeants et les actionnaires se paient
grassement sur le travail des salariés : le salaire des grands patrons équivaut
aujourd’hui à 500 fois le SMIC quand ce n’était qu’un ratio de 50 il y a une
vingtaine d’années.
A cette manne financière, se rajoute la nouvelle réforme de l’allègement de l’ISF.
La nouvelle répartition prévoit ainsi l’exonération de 500 000 contribuables (aux
dires de Christine Lagarde) dès 2011 alors que le bouclier fiscal sera encore en
vigueur. Un véritable subterfuge pour toujours donner plus aux plus riches.
Le gouvernement justifie la liquidation de l’emploi public, l’augmentation de la
précarité dans les services et le gel des salaires des fonctionnaires par la prétendue
réduction de la dette nationale. Cela ne l’empêche pas de distribuer 173 milliards
d’euros par an d’argent public aux entreprises, en aides et exonérations, sans
aucun contrôle.
La hausse du pouvoir d’achat, promesse du candidat Sarkozy, n’est qu’une
chimère, d’autant qu’elle ne passe que par l’augmentation des primes en tout
genre (heures supplémentaires dans la Fonction Publique, primes aux résultats,
hypothétique prime de 1000 € dans les entreprises augmentant les dividendes aux
actionnaires, etc.). C’est prôner l’individualisation de la rémunération des salariés
à tout va ! C’est forcer la mise en concurrence en lieu et place de la solidarité !
La politique actuelle se traduit donc par le gel des salaires dans la Fonction
Publique pour 2011 et 2012. Ce qui induit une baisse non plus seulement du pouvoir
d’achat (10% de perte depuis 2000) mais aussi du salaire net puisque depuis la
contre-réforme des retraites, les cotisations salariales ont augmenté de 0,27%
(pour une hausse totale de 2,7% d’ici 2020).
Dans les entreprises, les NAO sont souvent au point mort car les propositions ne
sont pas à la hauteur des attentes des salariés. A l’AFPA, cela fait plus de 10 ans
que le point de salaire n’a pas évolué, avec pour conséquence une perte de pouvoir
d’achat supérieure au 13e mois. Ce qui amène la CGT à demander une prime
immédiate de 500 € pour l’ensemble du personnel en plus de l’ouverture de
négociations salariales pour 2011.
Il en est de même dans le champ des associations régies par la convention
collective de l’animation (CCNA) où, lors des dernières négociations salariales en
2010, les patrons de « l’économie sociale » ont usé du sempiternel refrain de la
conjoncture difficile pour justifier le choix d’adaptation aux commandes publiques,
de compétition sur les appels d’offre et de la soumission à la baisse des
financements publics en faisant payer la note aux salariés et en refusant la
revalorisation du point proposée notamment par la CGT à 5,72 €. Ce qui avait mis
fin aux discussions.
Pour la FERC, c’est inacceptable !
La FERC s’inscrit pleinement dans l’action unitaire du 31 mai 2011 afin de dénoncer
le plan d’austérité mis en place par le gouvernement.
Elle revendique :
• Une nette augmentation des salaires dans l’ensemble des secteurs
économiques. Cela permettra une véritable hausse du pouvoir d’achat des salariés
mais aussi d’assurer le fonctionnement de notre système de protection sociale.
• L’augmentation immédiate et conséquente du point d’indice dans la FP.
• Le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat subie depuis des années par les
fonctionnaires par le biais de la mise en place d’une réelle politique salariale dans
ces secteurs.
• L’ouverture de véritables NAO porteuses de propositions salariales couvrant
les réels besoins des salariés dans les secteurs privés.
• L’arrêt du recours aux heures supplémentaires, le plus souvent imposées.
La FERC appelle l’ensemble des personnels à se mobiliser
pour défendre ces revendications, en participant aux
actions qui auront lieu le Mardi 31 Mai 2011, quelle qu’en
soit la forme (rassemblement, manifestation, grèves, etc.)
Invoquant le coût du travail, la sempiternelle compétitivité, la réduction de la
dette publique, le gouvernement et le patronat imposent à l’ensemble des salariés
un véritable racket salarial, qui entraîne une baisse drastique du pouvoir d’achat.
Pourtant, les salariés doivent faire face à l’explosion des prix des carburants
(+20%), du gaz (+19% en moyenne depuis avril 2010), de l’électricité (+5,9% en
moyenne), des mutuelles ( 8 à 10%), du logement ou encore des denrées
alimentaires. A contrario, les profits des entreprises du CAC 40 annoncent encore
83 milliards de bénéfices. Aujourd’hui les dirigeants et les actionnaires se paient
grassement sur le travail des salariés : le salaire des grands patrons équivaut
aujourd’hui à 500 fois le SMIC quand ce n’était qu’un ratio de 50 il y a une
vingtaine d’années.
A cette manne financière, se rajoute la nouvelle réforme de l’allègement de l’ISF.
La nouvelle répartition prévoit ainsi l’exonération de 500 000 contribuables (aux
dires de Christine Lagarde) dès 2011 alors que le bouclier fiscal sera encore en
vigueur. Un véritable subterfuge pour toujours donner plus aux plus riches.
Le gouvernement justifie la liquidation de l’emploi public, l’augmentation de la
précarité dans les services et le gel des salaires des fonctionnaires par la prétendue
réduction de la dette nationale. Cela ne l’empêche pas de distribuer 173 milliards
d’euros par an d’argent public aux entreprises, en aides et exonérations, sans
aucun contrôle.
La hausse du pouvoir d’achat, promesse du candidat Sarkozy, n’est qu’une
chimère, d’autant qu’elle ne passe que par l’augmentation des primes en tout
genre (heures supplémentaires dans la Fonction Publique, primes aux résultats,
hypothétique prime de 1000 € dans les entreprises augmentant les dividendes aux
actionnaires, etc.). C’est prôner l’individualisation de la rémunération des salariés
à tout va ! C’est forcer la mise en concurrence en lieu et place de la solidarité !
La politique actuelle se traduit donc par le gel des salaires dans la Fonction
Publique pour 2011 et 2012. Ce qui induit une baisse non plus seulement du pouvoir
d’achat (10% de perte depuis 2000) mais aussi du salaire net puisque depuis la
contre-réforme des retraites, les cotisations salariales ont augmenté de 0,27%
(pour une hausse totale de 2,7% d’ici 2020).
Dans les entreprises, les NAO sont souvent au point mort car les propositions ne
sont pas à la hauteur des attentes des salariés. A l’AFPA, cela fait plus de 10 ans
que le point de salaire n’a pas évolué, avec pour conséquence une perte de pouvoir
d’achat supérieure au 13e mois. Ce qui amène la CGT à demander une prime
immédiate de 500 € pour l’ensemble du personnel en plus de l’ouverture de
négociations salariales pour 2011.
Il en est de même dans le champ des associations régies par la convention
collective de l’animation (CCNA) où, lors des dernières négociations salariales en
2010, les patrons de « l’économie sociale » ont usé du sempiternel refrain de la
conjoncture difficile pour justifier le choix d’adaptation aux commandes publiques,
de compétition sur les appels d’offre et de la soumission à la baisse des
financements publics en faisant payer la note aux salariés et en refusant la
revalorisation du point proposée notamment par la CGT à 5,72 €. Ce qui avait mis
fin aux discussions.
Pour la FERC, c’est inacceptable !
La FERC s’inscrit pleinement dans l’action unitaire du 31 mai 2011 afin de dénoncer
le plan d’austérité mis en place par le gouvernement.
Elle revendique :
• Une nette augmentation des salaires dans l’ensemble des secteurs
économiques. Cela permettra une véritable hausse du pouvoir d’achat des salariés
mais aussi d’assurer le fonctionnement de notre système de protection sociale.
• L’augmentation immédiate et conséquente du point d’indice dans la FP.
• Le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat subie depuis des années par les
fonctionnaires par le biais de la mise en place d’une réelle politique salariale dans
ces secteurs.
• L’ouverture de véritables NAO porteuses de propositions salariales couvrant
les réels besoins des salariés dans les secteurs privés.
• L’arrêt du recours aux heures supplémentaires, le plus souvent imposées.
La FERC appelle l’ensemble des personnels à se mobiliser
pour défendre ces revendications, en participant aux
actions qui auront lieu le Mardi 31 Mai 2011, quelle qu’en
soit la forme (rassemblement, manifestation, grèves, etc.)
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Re: Campagne sur les salaires
31 mai action salaire
La CGT, la CGC, la FSU, Solidaire et L’UNSA dans la fonction publique ont arrêté le dispositif suivant pour la journée du 31 mai en Ile de France :
Rassemblement à 11h30 devant le ministère du budget et de la fonction publique
(place du bataillon du pacifique – métro Bercy).
Une demande d’audience unitaire a été effectuée et des prises de paroles seront organisées.
S'il y a assez de monde, le rassemblement se terminera par une manifestation jusqu'à la place de la Bastille.
L’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique dénonce l’absence de véritables négociations et appelle à faire grève et à se mobiliser fortement le 31 mai. (Voir communiqué de presse joint)
UD 75 : appel interpro à venir au rassemblement et à la manifestation à 11 h 30 de Bercy vers Bastille (voir pièce jointe)
UD 77 : appel de syndicats de la fonction publique à un rassemblement de 9h à 11h devant la préfecture de Melun
CGT Culture
Préavis unitaire CGT, FSU, USNA ; appel à des AG de grève, à la fermeture des services et des établissements.
rendez-vous est donné à 11 h 30 aux salariés de la Culture sous les fenêtres du Ministre aux colonnes de Buren.
Enseignement Supérieur et Recherche
Communiqué unitaire CGT (INRA-SNTRS-FERC/SUP), FSU (SNESUP, SNCS), SGEN-CFDT, SUD, FO, pour amplifier la mobilisation contre la RGPP et faire du 31 mai une journée d'action ciblée sur les salaires, faisant le lien entre pouvoir d'achat, salaires, précarité et RGPP.
FERC
la fédération appelle les organisations de la région parisienne à participer au rassemblement devant le ministère de la fonction publique.
Une camionnette avec le ballon fédéral sera sur place avec du matériel
La CGT, la CGC, la FSU, Solidaire et L’UNSA dans la fonction publique ont arrêté le dispositif suivant pour la journée du 31 mai en Ile de France :
Rassemblement à 11h30 devant le ministère du budget et de la fonction publique
(place du bataillon du pacifique – métro Bercy).
Une demande d’audience unitaire a été effectuée et des prises de paroles seront organisées.
S'il y a assez de monde, le rassemblement se terminera par une manifestation jusqu'à la place de la Bastille.
L’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique dénonce l’absence de véritables négociations et appelle à faire grève et à se mobiliser fortement le 31 mai. (Voir communiqué de presse joint)
UD 75 : appel interpro à venir au rassemblement et à la manifestation à 11 h 30 de Bercy vers Bastille (voir pièce jointe)
UD 77 : appel de syndicats de la fonction publique à un rassemblement de 9h à 11h devant la préfecture de Melun
CGT Culture
Préavis unitaire CGT, FSU, USNA ; appel à des AG de grève, à la fermeture des services et des établissements.
rendez-vous est donné à 11 h 30 aux salariés de la Culture sous les fenêtres du Ministre aux colonnes de Buren.
Enseignement Supérieur et Recherche
Communiqué unitaire CGT (INRA-SNTRS-FERC/SUP), FSU (SNESUP, SNCS), SGEN-CFDT, SUD, FO, pour amplifier la mobilisation contre la RGPP et faire du 31 mai une journée d'action ciblée sur les salaires, faisant le lien entre pouvoir d'achat, salaires, précarité et RGPP.
FERC
la fédération appelle les organisations de la région parisienne à participer au rassemblement devant le ministère de la fonction publique.
Une camionnette avec le ballon fédéral sera sur place avec du matériel
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Video soutien NPA aux salariés d'Armatis
http://www.npa2009.org/content/le-npa-soutient-les-salari%C3%A9s-darmatis-en-gr%C3%A8ve
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Campagne sur les salaires
Sur la question du SMIC, le point de vue de la direction de la CGT
L’argumentaire essaye de s'appuyer sur une vision keynesienne des recettes à la crise capitaliste, avalise le système de calcul de l'inflation (alors que la CGT a fait tout un travail là dessus) et est exempte de propositions de lutte à hauteur des enjeux.
L’argumentaire essaye de s'appuyer sur une vision keynesienne des recettes à la crise capitaliste, avalise le système de calcul de l'inflation (alors que la CGT a fait tout un travail là dessus) et est exempte de propositions de lutte à hauteur des enjeux.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
La question des salaires est posée
http://alencontre.org/europe/france/france-la-question-des-salaires-est-posee.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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