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Message  nico37 Dim 12 Fév - 20:59

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nico37

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Message  nico37 Mer 15 Fév - 1:29


nico37

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Message  nico37 Mer 15 Fév - 23:23

Pierre Laurent : " On ne laissera pas Sarkozy usurper la parole de la France " Entretien réalisé par Sébastien Crépel

Le secrétaire national du PCF a appellé les forces du Front de gauche à manifester, hier soir, devant l’Assemblée nationale, contre le « coup de force » du chef de l’État sur la TVA sociale.

Vous appelez 
à un rassemblement 
à l’Assemblée nationale contre le vote des nouvelles mesures de Nicolas Sarkozy. Pourquoi organiser une mobilisation si près de l’élection présidentielle ?

Pierre Laurent. La France va voter dans deux mois. Nicolas Sarkozy, qui se sait en danger, veut mettre le pays devant le fait accompli de sa politique. L’accélération et l’agressivité de son entrée en campagne sont des aveux de faiblesse. Nous ne le laisserons pas mener impunément un double coup de force. Primo, il veut faire adopter à marche forcée une série de lois antisociales, avec le vote, dès demain, mardi, de la TVA antisociale, suivi des accords de compétitivité qui démolissent le Code du travail. Secundo, il entend, en duo avec Angela Merkel, hâter l’adoption au Parlement, à partir du 21 février, des nouveaux mécanismes européens d’austérité, puis, début mars, d’un nouveau traité européen qui prévoit des sanctions automatiques et la mise sous tutelle des États qui ne se plieraient pas aux nouvelles règles. La Grèce nous montre où cela mène. Les élections présidentielle et législatives doivent mettre en échec ces projets, c’est-à-dire non seulement dégager Nicolas Sarkozy et les siens, mais rendre irréversible l’engagement de leur remise en cause par la nouvelle majorité. Le Front de gauche entame la riposte et le rassemblement dès aujourd’hui. C’est le sens de notre appel à se rassembler avec nos parlementaires devant l’Assemblée nationale, demain soir, à 18 h 30.

Nicolas Sarkozy évoque la tenue de référendums sur de nouvelles obligations pour les chômeurs 
et sur les droits des étrangers. 
Qu’en pensez-vous ?

Pierre Laurent. Quand il s’est agi de la réforme des retraites ou du traité de Lisbonne, le chef de l’État a « oublié » de consulter les Français. Il s’agit en réalité d’une opération politicienne, puisque les référendums en question ne verront pas le jour d’ici l’élection présidentielle. Le référendum sur l’indemnisation du chômage est une nouvelle tentative de culpabilisation des chômeurs et de division du salariat. La cause du chômage, ce ne sont pas les chômeurs, mais les stratégies financières de rentabilité responsables des délocalisations. La droite veut détourner le débat des vraies responsabilités du capitalisme financier dans la crise.

N’assiste-t-on pas à une compétition entre la droite et l’extrême droite pour le leadership des idées réactionnaires ?

Pierre Laurent. Nicolas Sarkozy entre en campagne sur un projet d’ultradroite. Si son programme était poursuivi demain, ce serait le retour au Moyen-Âge social. Sur des points de plus en plus nombreux, sociaux ou sociétaux, les projets de la droite et de l’extrême droite deviennent interchangeables. Cela réduit à néant l’affirmation selon laquelle le FN constituerait une alternative à la droite. Ce sont désormais deux campagnes complémentaires, le rôle dévolu au FN étant de piéger « à droite » ceux qui cherchent à échapper à une alternance trop molle à leurs yeux. Le Front de gauche dérange ce calcul par sa campagne très conquérante et offensive. Nous marquons des points en portant l’aspiration à une alternative à la politique de Nicolas Sarkozy sur des bases de progrès humain, de solidarité et d’union républicaine progressiste. C’est la raison de l’écho grandissant que le Front de gauche rencontre dans le monde du travail. Nous sommes en train de mettre en échec l’opération de la droite et du FN.

Le Front de gauche peut-il passer, selon vous, la barre des 10 % 
dans les intentions de vote ?

Pierre Laurent. Tout doit être fait pour cela à la présidentielle et aux législatives. Le Front de gauche mène la campagne la plus dynamique. Il est en train de devenir le moteur de la victoire contre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. Pourquoi cela ? Parce que nous sommes la force qui pose les bonnes questions et y apporte des réponses en adéquation avec les attentes des salariés. Les idées d’appropriation publique des banques pour mettre l’argent au service du développement social, de nouveaux pouvoirs aux travailleurs au détriment des actionnaires contre les délocalisations, ou encore du relèvement du pouvoir d’achat et des salaires contre la progression de dividendes spéculatifs, rencontrent les aspirations de millions de travailleurs. C’est la raison pour laquelle le Front de gauche est aujourd’hui la force qui progresse le plus dans le débat à gauche. Tout cela peut s’amplifier encore, comme tout le monde le constate devant l’ampleur spectaculaire de nos meetings.

La gauche pourra-t-elle, si elle gagne les élections, renégocier le nouveau traité européen signé par Nicolas Sarkozy ?

Pierre Laurent. C’est parfaitement possible, et c’est pour en créer les conditions que nous avons lancé la contre-offensive contre ce traité imposé aux peuples européens, dans mon discours à Villeurbanne, le 7 février, et Jean-Luc Mélenchon dans le sien, le lendemain, à Montpellier. Ce traité, c’est l’assignation à l’austérité et l’interdiction de toute politique de gauche. Angela Merkel est venue nous dire à la télévision : Sarkozy aura engagé la parole de la France. C’est faux : Sarkozy est en train d’usurper la parole de la France en essayant d’imposer ce traité, alors qu’il est candidat à une élection présidentielle dont tout laisse à penser qu’il ne sortira pas vainqueur. Nous disons une chose simple : s’il y a changement de pouvoir à l’issue des élections, le nouveau président de la République devra consulter les Français sur le traité signé par Sarkozy. Si le peuple refuse ce traité, aucun État ne pourra passer outre l’avis de la France, le débat sera donc rouvert à l’échelle européenne sur d’autres bases. Dès le 21 février, au Parlement français, pas une voix de gauche ne doit manquer pour rejeter le renforcement des mécanismes européens d’austérité. La journée de mobilisation du 29 février de la Confédération européenne des syndicats (CES) pèsera dans ce sens, puisque, pour la première fois, la CES désavoue clairement le contenu d’un projet de traité européen. Nous prolongerons cette mobilisation par une importante manifestation du Front de gauche, à Paris, place de la Bastille, le 18 mars, au cours d’un grand rassemblement avec Jean-Luc Mélenchon sur le thème de la démocratie et de la souveraineté populaire, où nous avancerons nos propositions pour une VIe République.

nico37

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Message  nico37 Jeu 16 Fév - 22:31

André Chassaigne : Démocratie, l'exigence d'un nouveau partage des pouvoirs
Un constat : la démocratie confisquée

Penser une République solidaire et citoyenne, c’est d’abord partir d’un constat alarmant, celui de l’exclusion du champ politique d’une très grande partie des classes populaires. Cette crise de représentation conduit à l’affaiblissement du débat et de la participation démocratiques avec le rejet grandissant de la politique, et en particulier dans l’expression institutionnelle.

Cette dérive tient essentiellement aux mécanismes d’annexion des moyens et des capacités de réflexion des classes populaires par la classe dominante. L’appropriation des intelligences individuelles et collectives conduit à la confiscation par les institutions de la parole publique sur les choix politiques et de société. N’est-ce-pas Rousseau qui écrivait, dans le Contrat social (1762), que le peuple (anglais) « pense être libre » alors qu’il ne l’est que durant l’élection des membres du Parlement : « Sitôt qu’ils sont élus, il est esclave, il n’est rien ».

Toutes les formes de domination qu’entretient la classe dominante visent en effet à maintenir ou à développer, le plus souvent par consentement plutôt que par la force publique, une idéologie conservatrice, fondée sur les supposés dons et mérites individuels.

Ainsi, la pratique politique se restreint à une « fabrique à consentement » s’appuyant sur une logique de délégation et de personnalisation des pouvoirs, devenue le fondement de la démocratie institutionnelle, et fortement médiatisée. D’autant plus que la constitution de la 5ème République a sanctuarisé cette personnalisation au sommet de l’Etat avec l’élection du Président de la république.

Derrière les grands principes républicains, et parfois au corps défendant de ceux qui les promeuvent, se cachent en réalité des processus profondément contraires à l’idéal républicain de participation de tous à la construction de l’intérêt général. Comme le résume Jean-Paul Jouary, dans une tribune récente parue dans L’Humanité, « dans les démocraties représentatives, dont la France, le suffrage universel ne conduit pas à choisir une politique mais une personnalité ou un groupe d’élus, non pas chargés d’appliquer une politique, mais soudain dépositaires d’un véritable pouvoir face auquel les citoyens n’ont plus aucun moyen réel autre que les diverses formes de luttes sociales. Entre deux votes, le peuple n’est donc « plus rien », selon l’expression de Jean-Jacques Rousseau. Ainsi un nouveau président peut-il - comme c’est le cas en France depuis tant d’années – pratiquer une politique sans rapport avec les discours qui avaient conduit les citoyens à lui confier ce pouvoir, sans que rien dans les institutions ne leur permette de le reprendre. (…) Dès lors, on finit, comme ne cesse de l’entendre ces jours-ci, par nommer « courage politique » le fait d’imposer une politique que le peuple désapprouve, et « populisme » toute aspiration à ce que les citoyens participent activement aux décisions. »

Au niveau local, la décentralisation a reproduit avec les collectivités territoriales les mêmes dérives que la 5ème République. Le poids des élus s’est renforcé, mais ils se sont progressivement repliés sur leur territoire dans des logiques de fief électoral. La personnalisation du pouvoir pousse à une sacralisation par le suffrage universel, avec des responsables des grandes collectivités demandant toujours plus de reconnaissance et de pouvoir, en surévaluant par exemple leurs possibilités et leurs capacités d’intervention, s’inscrivant dans des logiques de compétition et de concurrence territoriales, allant jusqu’à la dépendance aux agences de notation, voire leur instrumentalisation pour valoriser sa propre gestion.

Au sein des grandes collectivités - conseils régionaux, conseils généraux, métropoles - de nombreux moyens sont mobilisés pour affirmer sur les territoires cette représentation personnelle des présidents, plutôt qu’à la construction d’outils démocratiques nouveaux.

Pour une démocratie active

Un des enjeux démocratiques de nos sociétés est donc de pouvoir donner tous les moyens de réinvestir le débat et la prise de décision à ceux qui en sont privés par les logiques de domination à l’œuvre. La vitalité démocratique, indispensable à toute perspective de transformation sociale, est à ce prix. Mais cette tâche nécessite des efforts considérables et de profonds changements dans les pratiques à tous les niveaux : Etat, collectivités territoriales, entreprises, services publics…

Dans beaucoup de collectivités qui construisent des démarches participatives, cette participation des citoyens se limite à des instants très encadrés de consultation volontaire, sur des sujets déterminés. Citons par exemple les grands projets d’aménagement ou les investissements importants. Quand aux démarches plus volontaires comme les budgets participatifs ou les dispositifs participatifs sur des compétences politiques de collectivités, elles sont souvent portées par les élus communistes ou apparentés, témoignant ainsi d’une prise de conscience réelle des limites qu’implique la délégation par la représentation. Il n’en demeure pas moins que nous constatons, dans les caractéristiques sociologiques des participants, une sous représentation des classes populaires, notamment des ouvriers et des personnes sans qualification.

Cela doit nous conduire à mettre des moyens importants, humains et financiers, pour essayer de renforcer concrètement la participation de ceux qui ne participent pas. C’est une composante essentielle de notre projet politique qui vise à la considération et à l’émancipation de tous, et pas seulement de ceux qui disposeraient déjà des « capitaux » suffisants pour s’inscrire dans le champ politique comme « citoyen agissant ».

Le meilleur moyen d’affirmer cette volonté est de l’expérimenter, avec de nouveaux mécanismes, à toutes les échelles territoriales, quartier, commune, canton, département ou région, et en valorisant toujours la parole de ceux qui en sont privés. Les conventions de citoyens en sont un exemple parmi bien d’autres. Ce doit être aussi le cœur de notre nouvelle pratique parlementaire avec les ateliers législatifs qui devront être pérennisés avec les élus Front de gauche du Sénat et de la nouvelle Assemblée nationale.

En mettant l’imagination au pouvoir, le champ des possibilités est immense. Notre sensibilité particulière à cet égard est un premier atout dans la construction de ce renouveau démocratique. N’ayons pas peur de tâtonner et d’expérimenter, car nous donnons ainsi à voir d’autres pratiques politiques qui ne se limitent pas à de l’information et à de la consultation épisodique « Essayer. Rater. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux » disait Samuel Beckett.

Des exemples concrets d’assemblées de quartier ou de canton montrent qu’il est possible de ne pas se réduire à parler de la vie du quartier ou du canton. Les enjeux locaux conduisant toujours à s’interroger sur la politique à mener à tous les niveaux. Essayons donc de renforcer, dans un premier temps, un vrai va-et-vient politique lorsque les responsabilités que nous assurons nous le permettent. Encore faut-il pour cela savoir s’extraire des contingences temporelles que nous imposent trop souvent les fonctions institutionnalisées par notre participation aux exécutifs !

Attachons-nous aussi à soutenir et à développer, comme je l’ai souligné dans le dernier chapitre de « Pour une Terre commune » , les expériences de gestion collective des biens communs (eau, énergie…) ou de biens et services fondamentaux (alimentation, transport, entraide…) en assurant, grâce à l’appui des collectivités, la participation et la prise de décision dans les orientations de gestion de ceux qui en bénéficient.

D’autres lieux de partage du pouvoir. Dans l’entreprise…

Bien sûr, la démocratie sociale doit également s’imposer au niveau de l’entreprise. La question de la propriété publique, mais surtout de l’appropriation sociale, redevient un enjeu central à la lumière des conséquences du fonctionnement du système capitaliste mondialisé.

Depuis 1982, le développement des droits des salariés comme acteurs des entreprises est au point mort. Or, en 30 ans, les logiques de rentabilité se sont imposées partout dans les orientations stratégiques et les investissements des grandes entreprises, mais aussi des PME, en particulier par la sous-traitance. Elles conduisent inévitablement à pénaliser l’emploi, la formation et les perspectives de long terme. Face à ces choix, les salariés aspirent à davantage de démocratie. Les représentants du personnel sont de plus en plus forces de proposition pour relancer les entreprises ou réorienter les productions. Ne sont-ils pas en effet les mieux placés pour réfléchir à la stratégie et aux nécessaires mutations, proposer et décider ?

Nous devons donner un nouveau souffle à cette socialisation de l’activité économique, d’une part parce que les salariés disposent d’une excellente connaissance de leur outil de travail, de l’autre parce qu’ils privilégient toujours des critères économiques, sociaux et environnementaux aux seuls critères de rentabilité. Cette dynamique est déterminante si l’on veut réorienter profondément nos modes de production et de consommation, en lien avec notre proposition de planification écologique. Mais elle relève d’abord d’une impulsion législative nouvelle à construire avec le monde du travail.

En revanche, nous pouvons d’ores et déjà donner aux salariés, à leurs comités d’entreprise, à leurs représentants syndicaux, une vraie place dans la décision des collectivités concernant leur activité économique. Les régions par exemple, sollicitées avant tout par les entreprises pour leur implantation ou leur développement, ont une vision beaucoup trop « experte » du développement économique, limitée à une forme de « pré carré technique ».

Les choix politiques et la prise de décision se font généralement sans concertation avec la vision salariale des entreprises. Elles contribuent ainsi à reproduire les mêmes erreurs, en encourageant la compétition territoriale au détriment d’un développement alliant l’économie, le social et l’écologie.

Dans le domaine économique et social, un nouvel espace de démocratie se développe avec des formes alternatives qui se multiplient sur tous les territoires : coopératives, AMAP, commerce équitable, entreprises d’insertion, tourisme social et associatif, création culturelle, services de proximité… Nous nous devons d’apporter un soutien appuyé à ces constructions sociales innovantes qui ouvrent le chemin d’un dépassement du système dominant.

… Et dans les services publics.

Le renouveau démocratique s’impose aussi dans une nouvelle vision des services publics, non pas conçus comme des outils d’intervention de la puissance à travers une logique de délégation, mais aussi comme des lieux de construction collective des réponses aux besoins fondamentaux.

Anicet Le Pors affirmait récemment : « le développement de biens communs au XXIème siècle porte une nécessité de services publics jusqu’au niveau mondial qui entraîne une exigence de même niveau concernant la propriété publique face à laquelle la constitution de « pôles » (…) fussent-ils publics m’apparaît bien dérisoire. La question de la propriété publique, plus généralement de l’appropriation sociale est toujours à l’ordre du jour car il reste vrai, tant au niveau national que local, que « là où est la propriété, là est le pouvoir ».

La question du pouvoir, et de son partage, est en effet essentielle.

Ainsi quand nous identifions clairement le besoin d’un « pôle financier public », seul capable de réorienter la politique du crédit de manière sélective, pour promouvoir l’emploi, la formation et des productions durables, nous faisons aussi la proposition que ces orientations soient décidées collectivement avec les citoyens et les représentants des salariés dans l’entreprise, en lien avec les collectivités territoriales, notamment par des fonds régionaux de développement.

Cela implique un véritable renversement du fonctionnement des grands services publics nationaux que nous avons connus jusqu’alors, avec des entreprises nationales qui déléguaient l’essentiel des pouvoirs de décision à des grands cadres de l’Etat. Ne nous limitons pas à pousser à la nationalisation de certaines activités, ou de prôner la constitution de pôles publics. Il est indispensable, dans le même temps, de traduire nos exigences démocratiques nouvelles dans un fonctionnement de ces services « socialisé », mais aussi au plus près des territoires de vie.

C’est donc bien d’une révision en profondeur de nos institutions dont il est question, bien au-delà de la simple démocratie locale. Mais déjà, pour les élus que nous sommes, le dépassement de « la bonne vieille représentation » ne doit pas être que des mots…

nico37

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Message  nico37 Ven 17 Fév - 21:00


nico37

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Message  nico37 Dim 19 Fév - 12:08

Marx - De Carli : la saga communiste 19.02 Sandra NONNENBRUCK
Les investitures se font et se défont au PCF - Front de Gauche. Philippe Marx, désigné en juin, a été remercié. Serge De Carli récupère l’investiture.

la nouvelle est tombée il y a quelques jours. Philippe Marx, candidat PCF - Front de Gauche pour les législatives, a perdu son investiture. Un site internet nommé Opération poulpe a eu raison de la légitimité du militant villeruptien, après des divulgations troublantes.
Fin janvier, Opération poulpe, blog anonyme qui fait la chasse aux écrits fascisants et antisémites, épingle Philippe Marx pour avoir mis en ligne sur son site Réagir, Agir, des vidéos d’Alain Soral, essayiste français aux idées extrémistes. Oui, mais voilà, l’affaire remonte à 2009 et 2011. Ces révélations, qui interviennent à une période cruciale, quatre mois avant les échéances électorales, laissent planer le doute quant aux intentions de leurs auteurs. Philippe Marx, militant PCF depuis quarante ans, assure avoir fait preuve de naïveté et de maladresse : « Je ne connaissais pas Alain Soral. » Le mea culpa ne suffira pas, car l’affaire s’emballe et remonte jusqu’au niveau national. Le Front de Gauche est furax et le PCF n’en mène pas large non plus. Côté local, les soutiens de Philippe Marx crient au scandale, tandis que les huit conseillers généraux du secteur partagent « l’appréciation du site » et « condamnent l’attitude intolérable qui vise à diffuser des propos qui affichent sa proximité avec des idées antisémites. » Les deux clans s’observent… depuis le mois de juin d’ailleurs. Car à cette époque, Serge De Carli, maire et conseiller général de Mont-Saint-Martin, brigue lui aussi la candidature PCF - Front de Gauche sur la 3 e circonscription. Par un vote des militants, l’élu est écarté au profit de Philippe Marx.

Une bombe

Après des recours déposés contre sa désignation, qui n’ont finalement pas donné grand-chose, Philippe Marx inaugure son QG, trouve difficilement une suppléante et entame sa campagne. Pour sa part, Serge De Carli, poussé par ses soutiens et une liste de 88 élus, se lance à son tour dans la bataille des législatives, sous une étiquette de rassemblement. C’était en décembre. Fin janvier, entrée en matière d’Opération poulpe. Une bombe qui tombe à pic pour les anti-Marx. Le secrétaire fédéral du PCF, Patrick Hatzig, refuse de parler de cabale, « j’avais prévenu Philippe Marx en septembre en lui demandant de retirer ces vidéos de son site. »
Convoqué à un comité départemental il y a une dizaine de jours, Philippe Marx s’en sort in extremis en conservant son investiture. Jeudi dernier, la sentence tombe, Philippe Marx est officiellement lâché par le PCF, puis le Front de Gauche. Dans la foulée, Serge De Carli, l’autre candidat de la circonscription hérite de l’investiture. Fin de la saga ? Pas sûr, il semblerait que les communistes aiment les feuilletons à rebondissements. La suite au prochain épisode…

ATTENTION ! ATTENTION !
A toutes et à tous les internautes de gauche et surtout communistes, au cas où vous ne le sauriez pas, ou que vous en avez pas connaissance, ne mettez surtout pas des liens allant sur « egalitereconciliation.fr », des vidéos d’un certain SORAL ou même des liens ou des vidéos de Dieudonné, vous serez considéré comme des « rouges bruns », des gens proches du FN, des gens antisémites, antisionistes, incitateurs à la haine raciale, sous marin du FN.
Si je me permets de vous en informer, c’est que j’ai fait cette erreur, et aujourd’hui je suis acculé par ce genre de propos.
Sachez que rien ne vous sera excusé, VOUS SEREZ ! UN POINT C’EST TOUT !
Vous aurez beau vous justifier et dire que vous ne connaissiez pas, que nous ne saviez pas, que vous n’avez jamais eu l’intention de propager les idées de ces gens, personnes ne vous croira.
Aujourd’hui les erreurs de ce genre ne sont pas excusables pour certains.
Parce que celles ou ceux qui essaient de faire, n’ont pas droit à l’erreur, n’ont pas le droit de ne pas savoir. Parfois, il faut se demander s’il ne vaut pas mieux s’occuper de rien.
C’est comme ça !
Votre engagement contre la xénophobie, le racisme ne sera pas cru, parce que vous aurez publié sans connaissance au préalable ce genre de liens ou de vidéos.
Aujourd’hui, alors qu’il nous faut être réuni, RASSEMBLER pour lutter contre la misère, pour battre la droite, pour tout faire afin de changer cette société, et que vous y mettiez toutes vos forces, vos convictions, vos valeurs pour y arriver, rien y fera vous avez envoyé un lien ou une vidéo de ces gens.
Vous n’aurez plus votre place dans ce combat, vous serez tout simplement considéré comme un sous marin du FN.
Eh oui chers(es) amis(es), faut faire attention, très attention, car toutes vos années de combat, de lutte seront anéanties à cause de votre méconnaissance.
Néanmoins, malgré ce qui m’arrive, et croyez-moi, je suis tombé de très haut, je ne m’arrêterais pas à vouloir informer, vouloir montrer ce que les médias ne montrent pas. Certes avant de publier, j’agrandirais mes recherches afin de savoir ce que je publierais, j’essaierais au maximum de ne plus répéter cette erreur, mais rien, absolument rien, ni personne ne fera que j’arrête de vouloir dire ce que les autres ne disent pas.
Rien, absolument rien, ni personne ne me fera taire, je mettrais toujours en avant mes idées, mes convictions, toutes mes forces pour tout faire afin d’avoir un monde meilleur.
Parce que cela est devenu un devoir, une priorité dans ce monde sans partage.
Cela fait 40 ans, que je milite, que je combats ces idées néfastes pour le bien de nos concitoyens, que je suis militant communiste et fier de l’être, parce communiste, nous sommes, et nous avons toujours été aux côtés des opprimés, de celles et ceux qui luttent, de celles et ceux qui souffrent.
Mesdames et Messieurs les détracteurs, vous qui n’acceptez aucune erreur. Vous qui ne jugez que sur la méconnaissance des uns et des autres. Vous qui n’essayez même pas de savoir à qui vous avez à faire. Vous qui par un revers de main basculez toute une vie de militant. Vous avez gagné ! Vous avez détruit, vous avez sali, vous avez propagé, et je reste persuadé que vous en faites une victoire personnelle, mais vous n’aurez pas arrêté, stoppé cette envie de continuer le combat, de continuer à vouloir faire bouger les choses.
L’humain d’abord, c’est expliquer, faire connaître, faire savoir, ce n’est pas détruire, casser l’autre, ou alors, dans ce domaine là aussi, je ne sais pas, je ne sais plus.
Faire de la politique, c’est se battre, lutter pour les autres, le jour où elle devient de la « saloperie », c’est se battre pour sois même, protéger son statut, alors ce n’est plus de la politique.
Moi, je fais, et j’ai toujours fait pour les autres, au détriment d’une vie professionnelle, d’une vie plus paisible, plus équilibrée, certes j’ai dû faire d’autres erreurs (mais qui n’en fait pas ?) que celle que je reconnais aujourd’hui, mais j’ai toujours avec mes convictions, mes valeurs, essayé de faire au mieux pour faire avancer les choses.
Faire vivre l’enfer à un de mes camarades à cause d’une erreur qu'il aurait ou a commise, cela n’a jamais été dans mes principes. Bien au contraire, et j’espère que dans ces mots, certaines et certains se reconnaîtront.

nico37

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Message  Roseau Lun 20 Fév - 0:25


Source: http://bellaciao.org/fr/spip.php?article125513#forum472527
Par GL
Mes anciens camarades de cellule ou de section ne m’en veulent, pas du moins ouvertement. Faut dire que j’évite depuis que j’ai compris que leur attachement aveugle démontrait un profond désarroi, de leur en remettre une couche à chaque rencontre. Et je continue à les revoir dans le cadre de la liste municipale d’oposition que nous avions montée sans étiquette ; ou tout simplement chez eux ou chez moi.

Ils savent qu’ils sont cocus, mais ils font "semblant de ne pas savoir".

Evidemment il s’agit des camarades sincères qui ont pu voir démolir de l’intérieur en une décennie une cellule à deux chiffres et des sections à bien plus que ça. Par la "faute" pas si involontaire que ça de leurs dirigeants fédéraux et nationaux.

Les autres, sans parler de ceux qui sont partis ailleurs après avoir été parachutés dans les sections par la Fédé, le sale boulot réalisé, ne me parlent évidemment plus... Mais comme moi non plus, ça évite les discussions stériles. ((- :

Et en plus faudrait pas qu’il s’amusent ils m’ont déjà vu à l’oeuvre quand je suis en colère et ils savent que je peux être encore très "toxique". J’ai les éléments pour...

Je comprend, d’autant plus que c’est pas des "jeunes" mes "camarades". Les "jeunes" je me demande si il y en a encore qui seraient capables de tenir la vie militante qu’on a mené, surtout en sachant qu’on les mène ou on en est.

Et que pour l’instant les survivants actuels du cataclysme n’ont pas retrouvé le point de liaison qui redonne l’espoir.

Alors ils affichent, ils tractent, pour se retrouver lors des réunions du FdG avec le seul représentant du coin du PdG, (C’est le seul que je connais dans la moitié du département qui me concerne - Les autres, ou ils se cachent, ou ils n’existent pas), qui se la joue au "Che" et qu’ils ne voient jamais militer avec eux. Et qu’en plus ils méprisent profondément.

Mais ils veulent pas rater ce qu’ils pensent être la dernière solution avant la fin. Un peu comme le joueur fauché qui claque ses derniers dix balles car il a peur que le gros lot lui passe encore une fois sous le nez...

Ces mecs là tu peux leur dire que c’est encore la Française des Jeux qui va gagner et pas eux, et qu’à la limite il vaut mieux aller braquer le Crédit Agricole, ils sont dans le "passionnel"...

Et comme toujours, quand le "passionnel" prend le dessus c’est l’"irrationnel" qui gagne.

G.L.
Roseau
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Message  nico37 Lun 20 Fév - 20:35

Y aura-t-il des ministres communistes?Arthur Nazaret - Le Journal du Dimanche 18 février 2012
Si François Hollande a choqué les communistes avec ses propos dans la presse anglaise, les ponts ne sont pas coupés.

L’ex-communiste Robert Hue pourrait avoir "un secrétariat d’État".

S’en souvient-il? François Hollande gouverne déjà avec des communistes. Au conseil général de la Corrèze. Vendredi, l’occasion était trop belle. La communiste Dominique Grador, sa vice-présidente, s’est levée pour le lui rappeler. Sur les bancs de la droite, les élus goguenards lancent en direction de Hollande : "Vous voyez, elle existe." Allusion à un article du journal anglais The Guardian, dans lequel le favori des sondages déclarait en début de semaine : "Il n’y a pas de communistes en France. Ou pas beaucoup." Au micro, Dominique Grador termine son discours par ces mots : "J’aurais aimé, cher Président, que vous parliez la langue de Shakespeare sans vous dédire. Il est pour le moins insuffisant de dire que la version anglaise du discours du Bourget est maladroite, elle est mal à gauche, et j’en suis malheureuse."

Hollande encaisse sans broncher. Encore samedi soir, en meeting à Guéret, François Hollande déminait : "Je veux le rassemblement de la gauche communiste que je respecte, qui n’est sans doute pas aussi forte qu’avant, mais la culture communiste est toujours présente."

" Entre le Bourget et le Guardian, il faudra qu’il choisisse "

Une gaffe? Une traduction incomplète? Le candidat sait qu’il a blessé ceux qui pourraient être demain ses alliés. Pierre Laurent, le chef du PCF, juge la phrase de Hollande "ridicule". L’ex-dirigeant du PS a senti l’incident venir et lui a envoyé un texto dans lequel il "minimise sa déclaration", explique "qu’il voulait juste dire que les communistes avaient moins d’influence qu’en 1981", rapporte Pierre Laurent. Martine Aubry s’est fendue d’un coup de fil au secrétaire national du PCF, elle qui a l’habitude de lui téléphoner "quand Jean-Luc Mélenchon fait une déclaration qui [l'] énerve" : "Je l’ai appelé pour lui dire que ce n’était pas ce que François avait dit", confie-t-elle au JDD, comprenant que son homologue communiste ait réagi.

Après avoir fustigé "l’attitude hautaine" du PS, Mélenchon, candidat des communistes, a estimé que l’incident était "clos". Mélenchon et Hollande progressent ensemble dans les sondages et plus le second monte, moins l’argument du vote utile porte. D’où la réaction mesurée du Front de gauche.

Un secrétariat d'Etat pour Robert Hue ?

Pierre Laurent préfère porter le fer sur une autre phrase. "La gauche a gouverné pendant quinze ans, pendant lesquels elle a libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et à la privatisation. Il n’y a pas de crainte à avoir", expliquait Hollande toujours dans le quotidien anglais. "Entre le Bourget et le Guardian, il faudra qu’il choisisse : faire la guerre à la finance ou la caresser dans le sens du poil", prévient Laurent. De quoi éloigner les communistes d’une alliance de gouvernement? "C’est la qualité des projets qui déterminera cela. S’il y a une vraie rupture avec les politiques d’austérité, on examinera la question", explique Pierre Laurent au JDD. Il avertit : "Nous n’irons pas dans un gouvernement pour privatiser ou dire que l’État ne peut pas tout."
Les communistes misent donc sur "le rapport de force". Un bon score de Mélenchon ferait fléchir la ligne social-démocrate de Hollande et leur ouvrirait les portes des ministères sans avoir à se renier. "J’espère bien que demain, il y aura des ministres communistes", lance Jean-Marc Ayrault, conseiller spécial de Hollande. Certains communistes seraient-ils intéressés? "Sûrement, mais personne ne parle encore de ça", promet un cadre du PCF.

Au PS non plus, aucun nom ne circule. Celui de Pierre Laurent semble s’imposer. "Il préférera tenir la barre du Parti et veiller sur le développement du Front de gauche", estime ce même élu communiste. Qui d’autre alors? "Il y a beaucoup de gens capables au PCF", plaide un autre dirigeant citant le nom du député André Chassaigne, celui du président du conseil général du Val-de-Marne, Christian Favier. Trop peu connus? "Avant d’être ministre des Sports, Marie-George Buffet comptait les cartes, Place du Colonel-Fabien", rétorque-t-il. Un autre se dit "persuadé" que l’ex-communiste Robert Hue aura "un secrétariat d’État". "Il avait été traumatisé de ne pas être dans le gouvernement Jospin." Aujourd’hui, Robert Hue fait déjà partie du conseil politique de François Hollande. Un bon début.

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Message  nico37 Mer 22 Fév - 2:46

Patrice Bessac : « Je n'ai jamais vu autant de monde aux meetings » 21 février 2012

Le porte parole du PCF était dans l'Aube ce week-end pour le banquet de la Dépêche. Il ne cache pas qu'il y a un effet Jean-Luc Mélenchon

Les invités de qualité se succèdent aux banquets de la Dépêche de l'Aube. Celui de l'an passé avait accueilli André Chassaigne qui aspirait alors à devenir de candidat du Front de Gauche à la présidentielle. Le week-end dernier, il a eu pour tête d'affiche le porte-parole du PCF qui ne regrette pas que les militants communistes aient préféré Jean-Luc Mélenchon à André Chassaigne. Patrice Bessac le dit sans détours dans l'interview qu'il a accordée à Libération Champagne.

Qu'est-ce qui vous frappe le plus jusqu'à présent dans cette campagne ?

« J'ai 33 ans. Je n'ai jamais encore vu autant de monde dans les meetings. Pour les anciens, une telle affluence ne s'est pas vue depuis le début des années 80. On calibre une salle de 4 000 personnes, comme à Aix-en-Provence dernièrement et il en vient 10 000 ! Le PCF a connu de longues traversées du désert. Avec peu de monde aux réunions publiques et des militants abattus. Aujourd'hui c'est tout le contraire. Les gens ont envie de distribuer des tracts, d'effectuer du porte à porte. »

Comment l'expliquez-vous ?

« Cet enthousiasme découle de deux choses : de Jean-Luc Mélenchon et du programme du Front de gauche. Jean-Luc Mélenchon est un candidat pédagogue, qui prend le temps d'expliquer les choses. Mais il y a aussi le fait que les parents comme les grands-parents ont peur pour l'avenir de leurs enfants. Chacun se rend compte que les politiques qui font de la rentabilité des actionnaires le seul objectif mènent à une impasse. Il y aussi l'aversion envers Nicolas Sarkozy. Les gens disent qu'il peut faire tout ce qu'il veut : il ne s'est occupé durant son quinquennat que des gens du Fouquet's. Et ils n'ont qu'une envie : le mettre en congé parental de longue durée. »

Est-ce qu'il y a un effet Mélenchon ?

« Tout à fait. Nous avons un bon candidat avec Jean-Luc Mélenchon. Il a le talent de casser cette bulle médiatique qui transforme la politique à un affrontement sans idées.
Il a raison d'imposer le retour du débat sur les programmes. Les gens en ont marre des hommes politiques sans conviction. Le Front de gauche est déjà passé de 4 à 9 % des intentions de vote. Nous pouvons dépasser les 10 %. »

L'an passé, à ce même banquet de la Dépêche de l'Aube, André Chassaigne plaidait pour que le candidat du Front de gauche soit un communiste. Est-ce que des militants du PCF regrettent toujours que cela n'ait pas été le cas ?

« Beaucoup de militants communistes auraient souhaité que le candidat du Front de gauche soit issu de leurs rangs. Il y a eu un vote et, maintenant, ils le respectent. Cela vient aussi du fait que Jean-Luc Mélenchon respecte de son côté le PCF. Cela a achevé de convaincre les militants qu'il vaut mieux que l'on soit ensemble. La France se trouve actuellement en graves difficultés. Et il ne faut pas penser à sa boutique mais à l'intérêt général et au pays. »

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Message  nico37 Mer 22 Fév - 22:11

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Message  nico37 Mar 28 Fév - 20:00

Déclaration du Réseau des Communistes Quimpérois pour le Front de Gauche

Les communistes de l’agglomération quimpéroise participent pleinement aux activités du Front de Gauche et notamment à la campagne des présidentielle et législative en vue de l’élection de Jean-Luc MÉLENCHON et d’André BERNARD. Leur mobilisation s’organise au sein d’un Réseau des Communistes Quimpérois qui permet aux adhérents des sections PCF de Quimper, de Fouesnant et de Rosporden résidant ou travaillant sur Quimper ou les communes environnantes de débattre, de décider et d’agir en convergence.

Il n’était pas imaginable que les communistes quimpérois soient absents de cette bataille politique comme ils l’avaient été lors des élections régionales de 2010. Le Front de Gauche a été initié par les communistes, il leur appartient de le faire vivre en coopération avec toutes ses composantes et avec tous ses associés. Le Front de Gauche c’est un moyen mis à disposition du peuple, des travailleurs et des citoyens pour chasser Sarkozy et mettre en œuvre une autre politique, une politique vraiment de gauche.

Nous sommes des millions à vouloir une autre politique. Chaque jour, dans les entreprises, dans les quartiers, dans la rue, des luttes se développent contre la suppression des postes à l’école, contre la casse de l’enseignement professionnel, pour le maintien des services de la poste, pour le maintien et le développement des services de soins à domicile, pour la sauvegarde de l’outil industriel, contre la vie chère, les bas-salaires, la précarité, pour le retour du droit à la retraite à 60 ans et à taux plein pour tous….

En proposant d’accorder la priorité à « l’Humain d’abord » et non « aux marchés financiers » le programme partagé du Front de Gauche, Jean-Luc MELENCHON et André BERNARD les candidats du Front de Gauche proposent de prendre le contrepied de la politique de Sarkozy. Depuis 30 ans, 10% de la richesse créée en France sont passés de la poche des travailleurs à celle des capitalistes.

En dénonçant le projet de traité instituant un « Mécanisme Européen de Stabilité » le collectif de circonscription et le candidat du Front de Gauche agissent pour permettre demain à la gauche de mener une politique vraiment de gauche, c'est-à-dire une politique non austéritaire. Honte à Jean-Jacques URVOAS, honte aux Députés UMP et PS qui par leur vote positif ou leur abstention viennent d’accepter la poursuite de la mise en tutelle de la France, l’enclenchement d’un processus d’abandon de la souveraineté budgétaire sans que le peuple n’ait été consulté. Un seul Député du Finistère sauve l’honneur Gilbert Le BRIS.

Depuis des semaines les communistes du Réseau Quimpérois avec leurs différents partenaires (Section PCF de Fouesnant, Gauche Unitaire, FASE) avec leurs associés (Alternatifs, LGN, simples citoyens ) du Front de Gauche, avec leur candidat André BERNARD sont de toutes les luttes pour la défense de l’école, la défense de l’emploi industriel (Lagassé), de toutes les luttes contre la vie chère, la précarité et le chômage, ils sont de toutes les assemblées citoyennes et de toutes les initiatives préparatoires.

Nul tangage et a fortiori nul rififi au sein du collectif de campagne du Front de Gauche de la 1ère circonscription même si nous déplorons la politique de la « chaise-vide » du Parti de Gauche local, cela depuis le départ et malgré nos sollicitations. Nous rappelons simplement aux camarades du PG local que le collectif de circonscription est « ouvert à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent » conformément aux recommandations du bureau national du parti de gauche ( cf. délibération du 28/05/2011) et chacun y compte pour un.

Enfin nous les invitons à relire (les camarades du PG local) les propos d’Eric COQUEREL, secrétaire national du Parti de Gauche et actuellement candidat commun « Front de Gauche /Nouveau Parti Anticapitaliste » à Brive en Corrèze, à l’adresse du Congrès du NPA en février 2011 : « Il n’y a aucune divergence de taille à nous empêcher de proposer ensemble, une véritable alternative de gauche lors des rendez-vous électoraux à venir. ». C’est le point de vue du collectif de campagne du Front de Gauche de la 1ère circonscription et c’est notre point de vue.

Le Front de Gauche et ses candidats seraient-ils en passe de bousculer le bipartisme de bon aloi qui régnait jusqu’alors sur la circonscription?


Quimper le 24/02/2012

Pour contacter le réseau: communistesquimperois.fdg@gmail.com

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Message  nico37 Sam 3 Mar - 5:15

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Message  nico37 Sam 3 Mar - 22:13

Suicide d’un salarié de la CPAM à Béziers (Hérault) : un communiqué de la section locale du PCF
BÉZIERS : ASSEZ ! REDONNER SON SENS HUMAIN AU TRAVAIL

Pour la troisième fois, Béziers notre ville, vient d'être marquée par un suicide lié au travail dans une entreprise ayant mission de service public. Jean Michel Rieux (Mairie), Lise Bonnafous (Éducation Nationale) restent dans nos mémoires. Il est insupportable que s'y ajoute aujourd'hui Thierry Hainaut (CPAM). Assez !
Trois salariés aux fonctions différentes, aux sensibilités différentes, trois salariés totalement investis dans leur travail et la vie sociale. Ils représentaient à des titres divers leurs collègues. Trois salariés brisés par des modifications incessantes, incohérentes et inhumaines de leurs conditions de travail.
Cette dérive volontairement organisée de l'organisation du travail doit cesser. Le travail doit retrouver tout son sens, sa fonction d'intégration de l'individu.
A la Sécurité sociale, symbole s'il en est des objectifs sociaux conquis par le peuple en 1945, ce sont la remise en cause des objectifs fondateurs de l'entreprise qui provoquent, les difficultés, la douleur des agents et des usagers.
Nous resterons au premier rang des combattants pour une organisation radicalement différente du travail, ainsi nous nous associons à l'action contre l'insupportable.
Paul Barbazange, secrétaire de la section du PCF de Béziers

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Message  nico37 Mar 6 Mar - 23:14

TVA sociale… « TVA anti-rurale » ! André CHASSAIGNE

La même semaine que le Président de la République faisait officiellement son entrée en campagne, pour selon ses mots, « s’adresser directement au peuple », il imposait à l’Assemblée nationale une hausse de la TVA de 1,6 point. Ce premier message de campagne ne sera pas indolore, en particulier pour les plus modestes. Car cette taxe nouvelle, enrobée sous le joli nom de « TVA sociale », est en réalité une arnaque de grande ampleur visant à faire financer la protection sociale non plus par les entreprises, mais par les consommateurs. C’est surtout un nouveau coup de massue pour tous les foyers aux faibles revenus, si nombreux dans notre milieu rural.
Je pense plus particulièrement à tous ceux qui effectuent des trajets importants pour se rendre sur leur lieu de travail : ces 1,6 point de TVA supplémentaires viendront s’ajouter à la hausse scandaleuse des prix du carburant. Et ils sont de plus en plus nombreux à vivre cet exode quotidien vers la ville voisine, voire une grande agglomération. Pour eux, c’est l’avalanche des peines : pas de travail à proximité de son lieu de vie et des déplacements toujours plus chers, des salaires qui ne bougent pas et l’obligation de se loger moins cher. Quant aux transports collectifs, ils sont quasiment inexistants ou non adaptés.
La perversité de cette « TVA anti-sociale » va même encore plus loin à l’encontre des femmes et des hommes qui font vivre nos campagnes. Ainsi, la multinationale Total, qui vient de réaliser 13 milliards de profits en 2011, profitera des nouvelles exonérations de cotisations patronales… désormais payées en partie par les travailleurs ruraux contraints de lui acheter sa production au prix fort. Quelle indécence !

De la même façon, cette hausse touchera de plein fouet le pouvoir d’achat, notamment celui des retraités, déjà bien maigrelet, en imposant une nouvelle hausse des dépenses indispensables, comme les charges de chauffage.
Il est vrai que ce Gouvernement n’en est pas à son coup d’essai contre le monde rural. Il a déjà relevé de 5,5 % à 7 % le taux de TVA en novembre dernier, lors du second plan d’austérité, sur des produits comme le bois, les déchets de bois destinés au chauffage, certains produits destinés à l’alimentation animale, les transports de voyageurs et les services à domicile. Voilà une liste de produits qui, nous le savons tous, concernent beaucoup de familles rurales ou d’agriculteurs.

Certes, le pouvoir en place n’est pas avare de belles paroles pour expliquer « au peuple » que cette TVA permettra de créer de l’emploi en allégeant le « coût du travail ». Il ment effrontément : cette mesure ne vise qu’à faire de nouveaux cadeaux aux actionnaires et aux dirigeants des grands groupes. Au contraire, elle va pénaliser une nouvelle fois une consommation déjà en berne faute de salaires suffisants, en impactant directement l’activité des petites entreprises et d’un artisanat à bout de souffle.
Nous avons une certitude : jamais un gouvernement n’aura autant fait de mal aux plus fragiles… et au monde rural. La France compte désormais 8,2 millions de pauvres en 2011, triste record. Ils sont des millions à vivre aujourd’hui en milieu rural. Nos territoires ont besoin de justice et de considération, pas d’une « TVA anti-rurale » !

RAPPEL : André Chassaigne tiendra un meeting central de campagne, le vendredi 13 avril, à 20h, au Chapeau Rouge de Quimper.

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Message  panchoa Mer 7 Mar - 13:13

vu sur bellaciao a propos d'un article sur le PCF

Commentaire de l'article

Le PCF de nouveau dans les masses populaires ...
6 mars 2012 - 17h09 - Posté par Besièrs - 90.**.143.**

Bernard, tu as raison, un peu d’utopie fait du bien. Mais ce qui est à l’ordre du jour, pour les dirigeants du PCF, depuis quelques années, c’est la disparition de ce qui reste du Parti Communiste en un parti dit "de gauche" comme au plan européen qui ne fera que consacrer le virage social-démocrate. Heureusement, il y a de fortes résistances à la base mais l’influence électoraliste que nous connaissons accélère cette tendance. C’est bien pour celà que Robert Hue (il fait maintenant campagne dès le premier tour pour Hollande) avec ses amis Gayssot et Cie ont lors du congrès de Martigues fait entériner par une majorité de délégués obnibulés par "devenir un parti de bonne compagnie pouvant enfanter des ministres seulement capables de gérer loyalement le capitalisme", de nouveaux statuts du PCF rayant d’un trait de plume l’existence des cellules qui étaient de véritables contre-pouvoirs aux apparatchiks de tous genres. Un nouveau Congrès devrait avoir lieu à la fin de cette année ou au début de 2013, pour laisser le temps aux manoeuvres nécessaires à "l’enfumage". Il va falloir être vigilant car alors que partout dans le monde les partis communistes, les communistes en général et le communisme peuvent marquer des points, en France la roue tourne dans le sens contraire aux intérêts du mouvement révolutionnaire tendant à changer la société capitaliste en une société "où l’homme ne serait plus un loup pour l’homme".



Le PCF de nouveau dans les masses populaires ...
6 mars 2012 - 17h23 - Posté par 82.***.129.**

Bernard vas y donne nous ENFIN le nom et l’adresse de ton dealer. Sans déconner c’est de la super BONNE j’ai l’impression hein.

Le PCF de nouveau dans les masses populaires ...
6 mars 2012 - 17h54 - Posté par 86.***.223.**

on en reparle apres qu’Hollande ai gagné les elections, comme d’ab on va voir ou ils sont les vaillants communistes....

Le PCF de nouveau dans les masses populaires ...
6 mars 2012 - 18h27 - Posté par Thomas - 89.***.32.***

Parler du renouveau du PC sans dire un mot du F de G, faut oser !

Le PCF de nouveau dans les masses populaires ...
6 mars 2012 - 19h15 - Posté par 86.***.223.**

n’ecris pas en abregé ça prete a confusion, on croit que c’est" Foutage de Gueule" !


Le PCF de nouveau dans les masses populaires ...
6 mars 2012 - 18h39 - Posté par A.C - 84.***.158.**



"En Occident capitaliste avancé ,éclipsés un temps au profit de la social-démocratie, les partis communistes retrouvent une écoute meilleure qui se traduit par des remontées électorales en Espagne, au Portugal ,en Grèce,et peut-être bientôt en France"

Smile)))
Le Père Daniel-Ange et son équipe qui animent l’École Catholique Internationale de Prière et d’Évangélisation Jeunesse Lumière entendent participer à ce débat passionnant


Questions Essentielles
Qu’y a t il après la mort ?

Comment être sur qu’après la mort, il y a une vie ? Est-ce que l’enfer existe ?

Ceux qui ont eu une bonne vie vont au Paradis

Ceux qui ont besoin encore de se préparer à vivre avec Dieu, car leur vie n’était pas très bonne, vont au Purgatoire

Ceux qui refusent Dieu, qui jusqu’au bout refusent son amour et son pardon, et dont la mauvaise vie a durci le cœur au point de ne pas vouloir vivre avec Dieu, ceux là préfèrent aller en Enfer,

C’est pour Dieu une immense souffrance, mais son amour, et donc son respect pour la liberté de chacun, va jusque là. La grande confiance que les chrétiens ont en l’amour de Dieu leur fait penser que seuls ceux qui le veulent vraiment vont en Enfer.

Lorsque le Christ reviendra sur terre, alors viendra ce qu’on appelle le jugement dernier. Tous ceux qui ont vécu sur terre recevront alors leur "corps glorieux", un corps parfait et immortel.

P.S !!!

remplacer DIEU par JLM...

A.C


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Message  nico37 Ven 9 Mar - 0:28

Condamnation scandaleuse de nos camarades Pierric Annoot, Secrétaire Général du MJCF

C’est avec stupeur que nous venons d’apprendre la condamnation de deux de nos camarades du Mouvement Jeunes Communistes de France, Marcel Adani et Rudolph Mwadia-Mvita le secrétaire à l’organisation de l’UEC à Paris 8, à 3 mois de prison avec sursis. Leur délit ? Avoir été au mauvais endroit au mauvais moment.
Mercredi soir dans Paris, les deux étudiants se sont retrouvés au milieu d’une course poursuite entre des policiers et une personne dans le métro. Alors qu’un policier trébuchait dans les escaliers et qu’une personne lui a crié : « cours poulet ! » ; les policiers sont revenus sur leurs pas et s’en sont pris à nos camarades.
Les policiers ont saisi le prétexte les provocations qui n’étaient pas lancées par nos camarades pour s’en prendre à eux. C’est par racisme habituel envers les jeunes et les personnes de couleur que les policiers ont pensé que c’était d’eux que venaient les insultes. D’ailleurs les insultes, les propos racistes et homophobes n’ont pas tardé à sortir.
Ils ont été sortis du métro et tabassés. Les policiers étaient prêts à les laisser partir mais sont revenus les chercher car ils étaient trop amochés par les coups.
Depuis mercredi soir et jusqu’à aujourd’hui, nos camarades sont restés en détention et ont subi des pressions. Durant ces jours de détention, ils se sont entendus dire : « On sait bien que ce n’est pas vous. Mais c’est comme ça, vous allez prendre ». C’est aussi comme ça qu’ils ont été privés du moindre contact avec leurs camarades, un avocat, ou même leurs familles ».
Ce samedi, ils passaient en comparution immédiate, justice au rabais, guichet de la condamnation injuste. Le procureur a tout de suite donné le ton : il a requis une peine d’un mois avec sursis et 900 euros d’amende au motif de l’humiliation subie par les policiers. Finalement, le juge les condamne à 3 mois avec sursis pour outrage à agent et rébellion.
« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » disait La Fontaine.
Les jeunes communistes apportent tout leur soutien à leurs camarades. Nous dénonçons les violences policières et la condamnation qui permet la mise sous silence de la bavure.
C’est révélateur d’une période électorale où il s’agit pour le gouvernement de faire monter les chiffres de la délinquance, condamner à la chaîne pour maintenir un climat de peur, venir sur les thèmes de l’extrême-droite.
Les jeunes communistes continueront à se battre et à dénoncer les violences policières, couvertes par une justice à deux vitesses aux ordres des puissants.
Les jeunes et étudiants communistes comptent bien faire appel pour exiger que justice soit faite. Il n’est pas question que nos camarades aient à craindre de retrouver leur casier judiciaire noirci par des mensonges aussi honteux ! Nous annonçons également, dans les jours qui viennent, la sortie d’une pétition de soutien.

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Message  nico37 Sam 10 Mar - 11:22

Rentrée du PCF. Pour 2012, un programme synonyme de "rupture"

"Quel projet pour 2012 ?" Voilà la question posée lors du débat qui réunissait hier militants et élus communistes au parc du Prieuré de Martigues, dans le cadre de la huitième édition du Festival "Terres de Résistance". Eléments de réponse...
Chaque année au parc du Prieuré, le Festival "Terres de Résistance" sonne la rentrée politique du Parti Communiste Français à l'Ouest de l'Etang de Berre... Même si pour Gérard Frau, secrétaire de la section de Martigues, "il n'y a pas eu de sortie". "Nous avons bataillé tout l'été sur le Front uni contre la vie chère, et étions présents politiquement sur les marchés, pour préparer ce festival", précise-t-il. Une huitième édition marquée par la perspective d'échéances au combien importantes, qui nécessitent que tous les militants se mettent en ordre de marche. "Nous sommes à 7 mois des élections présidentielles et législatives, il faut à la fois présenter et continuer de préparer notre programme, mais ne pas non plus attendre le soir du 22 avril 2012 pour combattre pied à pied toutes les mesures s'inscrivant dans la logique libérale et capitaliste de réduction du déficit public", reprend Gérard Frau.

Un " programme populaire partagé "

Et si des manifestations ne tarderont pas à emmener les militants dans la rue, hier, l'heure était avant tout au débat. "Quel projet pour 2012 ?" Un thème on ne peut plus clair, qui a inspiré de nombreux participants durant près de deux heures d'échanges avec les élus locaux. Ces derniers présentaient notamment les grands axes d'un "programme populaire partagé", qui continuera de se construire au contact de la population lors de réunions publiques. Si l'on devait le résumer en un mot, ce serait : "rupture". Gaby Charroux, le maire de Martigues, explique : "Nous avons besoin d'envisager les choses dans une différence de nature et non pas de degré. Car entre Sarkozy et Strauss-Kahn, il s'agît de faire la même politique, mais en faisant mieux passer la pilule. Moi, je pense qu'il faut une transformation fondamentale, et cela doit passer par plus de politique. Il faut nous rassembler et faire des propositions qui soient véritablement alternatives". Une ambition que relaieront tour à tour à la tribune Patricia Fernandez-Pédinielli, Nathalie Lefebvre et Florian Salazar-Martin. L'auditoire, de son côté, oscille entre ras-le-bol du gouvernement actuel et espoir de voir enfin changer les choses, dénonçant "la main mise des financiers sur un Etat réduit à ses fonctions régaliennes". Tous relèvent également "la contradiction d'un système libéral qui en temps de crise a demandé et obtenu une intervention étatique pour éviter la faillite". Quoi qu'il en soit, leur riposte s'organise désormais autour des 9 grands axes du programme populaire partagé, qui promettent de nourrir bien d'autres débats dans les mois à venir.

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Message  nico37 Dim 11 Mar - 14:16

Rencontre Grèce Vénissieux (.pdf)

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Message  nico37 Mer 14 Mar - 1:14


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Message  nico37 Sam 17 Mar - 0:55

UN DISCOURS ANTI-SOCIAL ACCLAME...PAR L'ULTRA-DROITE !
Pierre LAURENT Secrétaire National du PCF

Cet après-midi à Villepinte, Nicolas Sarkozy a ignoré les grandes urgences sociales du pays : logement, salaires, emploi et école n’ont pas une seule fois été évoqués.

Et quand le chef de l’État a parlé du social, c’est pour fustiger les chômeurs, les immigrés et les syndicats. Il a même réussi le tour de force de faire huer les chômeurs, alors que ce sont des travailleurs victimes des politiques de licenciements.

Quand à l’Europe, ce fut du grand art ! Il a purement menti sur toute la ligne. Nicolas Sarkozy promet une Europe protectrice, alors que le 1er mars, il a signé un nouveau traité européen qui livre l’ensemble des salariés européens aux règles des marchés, de l’austérité et de la mise en concurrence sous domination allemande. Sur ce traité, il ne s’est d’ailleurs pas expliqué une seule fois, préférant là aussi montrer du doigt les immigrés.

On nous avait promis une relance de la campagne de Nicolas Sarkozy, du neuf. C’est en réalité la poursuite de la campagne ultra-droitère dont les Français ne veulent plus.

Ce discours anti-social ne relance pas Nicolas Sarkozy, il le condamne à perdre.

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Message  nico37 Dim 18 Mar - 11:26

Sortir de l'Union Européenne et construire le socialisme en France Michel Barrière

La crise que nous subissons est celle du capitalisme. Celle d’un système qui veut que les propriétaires privés des grands moyens de production et d’échange s’accaparent d’une part toujours plus grande des richesses produites au détriment de ceux qui les produisent. Mais ce système rencontre des limites à la fois économiques et politiques. Les richesses produites n’ont, en effet, de valeur marchande que si elles sont consommées. Quand le pouvoir d’achat baisse, les marchés se restreignent, la concurrence s’accroît et la course aux capitaux s’intensifie pour les grands groupes industriels et financiers qui se doivent d’être les plus compétitifs. Pour ces derniers, pas d’autre solution que de pressurer davantage les ressources populaires tout en évitant l’explosion sociale.

L’Union Européenne, instrument de domination du Capital

Les commis du capital à la tête de l’état sont donc sommés de liquider les acquis sociaux tout en se mettant à l’abri de la vindicte populaire en confiant de plus en plus en plus de pouvoirs aux technocrates de Bruxelles. C’est assez dire que l’Europe a été exclusivement conçue comme un moyen permettant à la fois aux capitalistes de renforcer leurs intérêts et de minimiser les capacités d’intervention populaire.

Reconquérir la souveraineté populaire et nationale

En conséquence sortir de l’Europe pour redonner à notre peuple sa souveraineté est la condition nécessaire au développement des luttes permettant de résister à la crise, d’arracher des réformes améliorant les conditions de vie et de travail et de se donner les moyens d’avancer vers un système de société de démocratie économique, politique et sociale mettant fin au système capitaliste. On ne peut évidemment pas attendre que les candidats de la droite déclarée ou masquée se fixent de tels objectifs. Par contre on est en droit de s’étonner de ce qu’aucun candidat prétendument ou sincèrement de gauche ne les ait inscrits à son programme.

Illusoire alternance

Nous savons d’expérience que l’alternance au pouvoir de la droite et de la gauche dominée par le P.S n’a fait qu’aggraver la crise. Nous n’avons rien à attendre de positif de ceux qui ont voulu l’Europe et qui ont oeuvré à sa constitution. Nous avons tout à craindre de l’élection programmée par le capital et ses médias de Sarkozy et rien à espérer de celle de Hollande.

Pas de solution anti-capitaliste dans l’Union Européenne

Faut-il alors déserter les urnes ou plutôt se réfugier dans le vote en faveur d’un candidat anti-capitaliste ? Cette dernière possibilité serait tentante si on ne s’en tenait qu’aux réformes sociales et démocratiques proposées. Mais un programme sans projet n’est pas de nature à enflammer les foules ; c’est comme un corps sans âme, une errance sans but. De plus, si séduisant soit - il, un programme n’a de valeur aux yeux des électeurs que s’il est applicable, ce qui n’est évidemment pas le cas. L’appartenance à l’Union européenne (à laquelle nul candidat anti-capitaliste n’entend renoncer) rend impossible tout changement s’opposant aux intérêts des marchés industriels et financiers. De plus, le système électoral en place et les médias à la solde du capital qui favorisent outrageusement la droite et le Parti Socialiste ne laissent aucune chance à une candidature progressiste.

Contraindre François Hollande à désobéir au Capital et à l’Union Européenne ?

Reste l’espoir affiché par certains militants d’un ralliement important de votes en faveur du front de gauche, susceptible de contraindre un « François Hollande élu » à prendre en compte quelques mesures d’un programme plus progressiste. Un tel espoir paraît vain. Pour gagner des voix résolument à gauche, il faudrait que les partis soutenant les candidats
anti - capitalistes aient le courage politique de dire qu’une majorité d’électeurs socialistes, sincèrement de gauche, est dupée par un état major du PS qui, sans jamais l’avouer, est profondément dévouée aux intérêts du grand capital.

Taire la vérité pour être élu

Hélas, cette vérité ne risque pas d’être prononcée ni par les partis composants le Front de Gauche, ni par les Verts qui pour s’assurer de leur élection ou leur réélection aux assemblées législatives, régionales, départementales et municipales, refusent de dire ces vérités qui les priveraient du soutien ou du désistement du PS, nécessaire à leur élection.

Des luttes unies contre le système capitaliste européen

Dans ces conditions, l’élection présidentielle dont les médias font une montagne, n’enfantera qu’une souris. Le changement auquel les Français aspirent, dans leur grande majorité, ne sera pas au rendez-vous des urnes. Il ne pourra être que le produit des luttes des salariés et de toutes les victimes de la crise. Pour que ces luttes aboutissent, il leur faudra être massives et unies sur des objectifs clairement anti- capitalistes. Mais il ne suffit pas que l’indignation grandisse, que la résistance apparaisse comme une nécessité aux yeux d’un grand nombre de victimes pour créer la dynamique de rassemblement, l’enthousiasme populaire indispensables aux conquêtes démocratiques durables.

Pour que les travailleurs construisent eux-mêmes une société socialiste

Afin que des luttes combattives se développent, il faut qu’une majorité ait conscience qu’un changement de société est nécessaire et possible, qu’il faut en finir avec le système capitaliste qui porte en lui-même la crise, qu’il est par essence inhumain parce qu’il a pour fondement l’exploitation de l’homme par l’homme. Un principe inhumain ne peut avoir d’implications humainement acceptables sur le long terme ; Il n’est pas durablement aménageable. Il faut par conséquent gagner les consciences à l’idée que seul un système de société basé sur les nationalisations des moyens de production et d’échange est par principe humainement concevable et qu’il s’agit du socialisme. Certes, un principe sain peut donner lieu – et l’histoire récente en témoigne- à de mauvaises applications. Aussi, ne s’agit-il pas de se substituer au peuple pour camper dans le détail les contours d’une société nouvelle et les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Il est par contre indispensable de montrer qu’un socialisme voulu par le peuple et pour le peuple exigeant que la démocratie soit poussée jusqu’au bout, qu’un socialisme auto gestionnaire est le seul système de société envisageable afin que les richesses produites reviennent à ceux qui les produisent et que s’accroissent les libertés individuelles et collectives.

Un nouveau parti communiste

Vouloir que les luttes se renforcent, qu’elles s’opposent plus efficacement à la casse des acquis sociaux et politiques voulue par le grand patronat industriel et financier, vouloir que ces luttes acquièrent l’élan et la force nécessaires à la conquête de progrès dans tous les domaines nécessite que soient menée une intense bataille d’idées. Cette bataille de conviction ne peut être conduite que par un nouveau parti communiste fort d’un projet de société clairement énoncé, d’une stratégie populaire et non d’accords d’états majors de partis politiques et d’une organisation démocratique militant dans les entreprises et les quartiers, là où se trouvent majoritairement les victimes de la politique actuelle.

C’est à la construction d’un tel parti communiste que nous nous employons.

nico37

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Message  nico37 Mar 27 Mar - 0:12

Les communistes de Montreuil et leurs élu(e)s solidaires du peuple malien

Le 22 mars dernier un coup d'état militaire a eu lieu au Mali. Les militaires ont proclamé la suspension des institutions républicaines. Des responsables politiques ont été arrêtés. Des actes de pillages se commettent à l'égard de la population civile. Le Mali qui avait rejoint avec enthousiasme le cercle des pays démocratiques en 1991, est aujourd'hui confronté à une terrible déstabilisation. A 35 jours des élections présidentielles et législatives, des militaires tentent de saper les fondements de l'expression démocratique du peuple malien.

Les putschistes prétextent l'insuffisance de l'effort militaire du pouvoir en place contre la crise au nord du pays. Dans cette crise et dans la situation que connaît toute la région, la responsabilité de l'OTAN et de la France doit être soulignée. Des milliers d’armes et d’équipements militaires ont inondé les pays du Sahel suite à l’intervention militaire de la France et de l’OTAN en Libye, permettant notamment au mouvement de libération de l’Azawad (MLNA) de lancer ses offensives à la mi-janvier 2012 dans le nord du Mali.

Pour autant les difficultés du gouvernement malien face à cette catastrophe internationale ne peuvent donner aux militaires le droit de nier la souveraineté du peuple malien. L'histoire de l'humanité est remplie de ces exemples où la faiblesse prétendue des démocraties servent de justification à des coups de force d'apprentis tyrans. Nous joignons notre voix à celle de la communauté internationale, des nations africaines et surtout du peuple malien et nous condamnons avec la plus vive énergie ce coup d'état illégitime et néfaste.

A Montreuil où vivent tant de Maliens depuis si longtemps, à Montreuil où la coopération avec le Mali, l'entre-aide et la fraternité ont donné de si beaux fruits pendant des décennies, nous savons comme la démocratie est importante pour ce peuple fier et libre. Nous savons comme les Maliens sont attachés à la paix et au développement. Nous serons avec les Maliens de France à la manifestation du mardi 27 Mars à Paris. Nous serons avec eux pour dire notre refus de la violence et notre solidarité au peuple malien.

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Message  nico37 Sam 31 Mar - 0:37

Lettre d'André Gérin
Une adresse à l’attention de François HOLLANDE et Jean-Luc MELENCHON, tous deux candidats à l’élection présidentielle 2012

Cher François, Cher Jean-Luc,

Après les crimes barbares de Montauban et de Toulouse, je souhaite m’adresser à vous deux, car il ne s’agit ni d’un fait divers, ni de l’acte isolé d’un fou qui aurait versé dans l’intégrisme religieux. Un devoir de lucidité s’impose à nous.
Ces événements, qui ont bouleversé les Français, nous interpellent et nous invitent à réfléchir et à agir sur l’un des défis républicains qu’il nous faut relever dans l’urgence.

Voilà plusieurs années que je tire la sonnette d’alarme : nous avons, dans les quartiers de nos villes, des jeunes en rupture de ban avec la société et avec la République, en position même de combat contre la France. Ils sont la proie de l’islamisme radical, lequel s’applique à conquérir des territoires sur notre sol, à y imposer les règles de la charia, à défier nos valeurs et notre culture.

Les cibles de Mohamed Merah sont – ô combien – et tragiquement symboliques : des soldats de l’armée française et une école, un enseignant et des enfants juifs.
Se manifeste ainsi très clairement une volonté de guerre à la France doublée d’un antisémitisme criminel. Cette haine de la France est un poison mortel.
Les crimes de celui qui n’est plus le petit voyou multirécidiviste de Toulouse ont eu des précédents. Rappelons-nous la bombe artisanale qui a explosé, le 7 septembre 1995, à Villeurbanne, devant une école juive dix minutes avant la sortie des 600 enfants ; Khaled Kelkal, suspect de l’attentat raté sur la ligne TGV Paris/Lyon, tué par la police en 1995.
En janvier 2002, deux gamins d’un même quartier de Vénissieux se retrouvent à Guantanamo. En avril 2004, l’imam Bouziane est expulsé de France pour propos revendiquant la lapidation des femmes et discours de combats contre la République et la France. J’ai en mémoire encore le témoignage de ces enseignants de collège à propos d’adolescents de 12, 13 et 14 ans qui viennent contester violemment des cours d’histoire, de géographie ou de sciences naturelles.
Je n’oublie pas non plus les trois semaines d’émeutes de 2005 qui n’ont politiquement pas été analysées sérieusement, la place qu’y ont pris les trafiquants de drogue, les mafias et les petits groupes d’intégristes, l’incendie de bâtiments publics, symboles de la République (écoles, bibliothèques, centres sociaux…). 800 communes ont été concernées dont Villiers-le-Bel, Grenoble, Marseille…

Comme je l’ai écrit dans un livre intitulé « Les ghettos de la République, encore et toujours » (aux éditions Le Publieur www.lepublieur.com ), depuis plusieurs décennies, il y a un aveuglement sur la montée de l’islam radical. Son terreau, ce sont les ghettos sociaux et ethniques qui s’installent sur fond de paupérisation économique, sociale, morale et culturelle.

Ainsi, des territoires se referment. S’y déploient l’endoctrinement, les conditionnements, voire le bourrage de crâne.
Nombre de ces jeunes ont le sentiment que la société les méprise, qu’ils sont de trop. Dès lors, les prêches messianiques des gourous islamistes donnent un sens à leur vie. Au final, ils développent un racisme anti-juif, des jugements et comportements anti-France et anti-blanc. La société paie, en définitive, l’abandon dont elle s’est rendue coupable à l’égard de ces quartiers et de ces populations.
Les Ffrançais issus de l’immigration ont été abandonnés, enfermés dans une misère endémique. C’est une jeunesse ghettoïsée qui n’a comme seul horizon un « no-futur », avec un chômage de masse et des taux qui peuvent atteindre 50 %. Cette politique n’a entrainé que du rejet, du mal-être, de l’incompréhension jusqu’à conduire à la haine de la France. Cette haine-là sert de fonds de commerce au FN et Nicolas Sarkozy s’en sert pour diviser les français. Le drame est que sont ainsi montrés du doigt, dans un odieux amalgame, toutes celles et tous ceux qui sont de confession musulmane, adhèrent pleinement à la Nation et à la République et souhaitent pratiquer leur foi en toute sérénité.
Après la mission d’information parlementaire sur le port du voile intégral, je peux confirmer que l’étendue du communautarisme est une réalité qu’il serait dangereuse de nier notamment dans les régions de Lyon, Marseille, Lille, et Grand Paris.
L’islam instrumentalisé met en avant une revendication ethnico-religieuse, portée par des jeunes devenus la proie des salafistes.
La France est à la croisée des chemins. Notre volonté de reconnaître la place de la 2ème religion en France, l’islam spirituel, son installation nécessaire dans des lieux dignes de ce nom doivent s’accompagner de notre refus catégorique d’un islam politique contraire aux principes de laïcité, à notre art de vivre, à notre mode de vie, à notre culture.
En France, la loi garantit le libre exercice de la foi, dès lors que la foi ne prétend pas faire la loi.
En tendant la main à la majorité des français de confession musulmane, nous combattrons efficacement cette poignée de gourous intégristes car ce sont eux qui font l’amalgame et contribuent à stigmatiser l’islam. Ne pas le faire entretiendrait l’ambigüité et laisserait les musulmans désarmés. En même temps, il revient aux musulmans eux-mêmes de se désolidariser des actes de rejet de la civilisation.
Par ailleurs, notre combat doit être sans faille afin de repérer et de surveiller les extrémistes islamistes, leurs manifestations de violence y-compris symbolique destinées à tester et à défier la République.
La tolérance zéro s’impose à l’encontre de la propagande des sites djihadistes.

A propos de l’intervention du RAID et par-delà les polémiques :
- je crois indispensable la création d’une grande enquête nationale pour réaliser un état des lieux, tout cela dans une démarche républicaine, sous l’égide de l’Assemblée nationale.
- Il s’agit de dire toute la vérité sur la menace djihadiste en France, faire le bilan de tous ces jeunes qui sont passés par Al Qaïda, l’Afghanistan, le Pakistan. Comment croire que ces voyages ne seraient pas liés à des organisations et des têtes de réseaux ?

- Au centre, se trouve la question de l’école républicaine : doit-elle éviter de choquer les sensibilités ou doit elle soumettre les religions et l’islam en particulier, au feu des critiques rationnelles ? Comment contribuer à la formation de l’esprit critique et jusqu’où doit aller la société sans être en contradiction avec l’esprit des Lumières et les principes universels des droits de l’Homme et du citoyen ?

Je me suis permis ces réflexions et ces propositions car je pense sincèrement que des réponses sont attendues par des millions de citoyens de notre pays. Il est important que la gauche, dont vous êtes deux représentants, puisse s’exprimer à sa manière et faire passer des messages très forts sur la volonté du futur Président de la République.
Même s’il faut conforter et adapter l’arsenal antiterroriste, la question cruciale me semble-t-il, en prise avec la vie de tous les jours, est d’examiner, de comprendre, de voir où et comment et à quel âge, on entre dans un processus de conditionnement et d’endoctrinement.
Comment et pourquoi des processus de ce type s’opèrent dans certains quartiers et territoires de notre pays en opposition totale avec les lois de la République et de la laïcité ?
Il me paraît indispensable d’établir une véritable cartographie des lieux où se développe le communautarisme et appréhender les conditions dans lesquelles des jeunes, enfants, adolescents, des jeunes mineurs, sont victimes de cette emprise.

Je propose, en complément de la police de proximité, la mise en place d’une mission stratégique à la direction nationale de la police pour faire la guerre aux trafiquants de drogue, traquer les mafias, les trafics et les fondamentalistes au niveau local et global.
Je préconise la réorganisation du service public de la police dans les grandes agglomérations avec délocalisation de compétences et dotation de moyens d’investigation adéquats.
A cette fin, la gauche doit sortir de sa frilosité sur ces sujets sensibles car nous avons la nécessité de convaincre une majorité d’électeurs que la crise est une crise du capitalisme, qu’elle implique des ruptures majeures avec les politiques passées dans le domaine économique et social, l’emploi, le niveau du pouvoir d’achat. Nous sommes face à une crise du capitalisme aussi importante que celle qui a eu lieu celle des années 30.
Prenons à bras-le-corps ces préoccupations vitales. Elles conditionnent l’avenir de notre pays et peuvent, peut-être, ouvrir un nouvel horizon en donnant à des millions de français l’envie d’aller voter pour mettre hors jeu le Thatcher à la française.
Cher François, Cher Jean-Luc, je vous prie de croire à ma volonté que la gauche dirige le pays durablement et conduise à bien les changements attendus.
Amitiés.

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Message  Marco Pagot Lun 2 Avr - 11:22

Je suis peut être fou, mais j'ai plusieurs JC qui sont d'accord avec moi sur cette hypothèse... Vous me direz ce que vous en pensez...

Je sens que le PCF n'en a plus pour 2 ou 3 ans maximum à vivre. Non qu'il soit en crise, mais que justement un front de gauche fort, un mélenchon à 14%, c'est ce qu'il manquait à une bonne partie de la direction (dès 2007, MGB disait qu'il fallait passer à autre chose) pour fondre le PCF dans un grand parti de gauche façon Die Linke. Je constate que des primo militants adhèrent en masse au PCF à l'heure actuelle (250 en quelques heures à la Bastille)... Et des milliers un peu partout... Des gens qui n'ont que pour perspective politique que le FdG, qui connaissent que ça, et qui le soutiennent...

Vous en pensez quoi ?
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Message  Marco Pagot Lun 2 Avr - 14:17

Marco Pagot a écrit:Je suis peut être fou, mais j'ai plusieurs JC qui sont d'accord avec moi sur cette hypothèse... Vous me direz ce que vous en pensez...

Je sens que le PCF n'en a plus pour 2 ou 3 ans maximum à vivre. Non qu'il soit en crise, mais que justement un front de gauche fort, un mélenchon à 14%, c'est ce qu'il manquait à une bonne partie de la direction (dès 2007, MGB disait qu'il fallait passer à autre chose) pour fondre le PCF dans un grand parti de gauche façon Die Linke. Je constate que des primo militants adhèrent en masse au PCF à l'heure actuelle (250 en quelques heures à la Bastille)... Et des milliers un peu partout... Des gens qui n'ont que pour perspective politique que le FdG, qui connaissent que ça, et qui le soutiennent...

Vous en pensez quoi ?

D'ailleurs, le "Qui a tué le parti communiste italien ?" de Guido Liguori est intéressant (si on enlève la préface de Dang Tran, PCF Paris 15)
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