Iran
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Iran
Iran : " Coupes islamiques " pour hommes homologuées
6 juillet 2010
Un officiel iranien devant les coiffures masculines autorisées
par le ministère de la Culture, à Téhéran le 5 juillet 2010
TEHERAN — Le ministre iranien de la Culture a validé un certain nombre de coupes de cheveux "islamiques" pour homme, la queue de cheval ou le modèle pompadour étant notamment balayés de la liste, a rapporté lundi l'agence ILNA.
ILNA et d'autres agences ont diffusé des photos de modèles masculins, rasés de près et portant une coupe courte, certaines légèrement stylisées avec du gel, dans un "journal des coiffures approuvées par le ministère de la Culture et l'Orientation islamique".
"Les coupes proposées s'inspirent du teint des Iraniens, de leur culture, de leur religion ainsi que de la loi islamique", a expliqué Jaleh Khodayar, en charge du "festival de la Pudeur et du voile" organisé fin juillet. Les coupes validées par le gouvernement y seront présentées.
"Nous nous réjouissons que le gouvernement de la République islamique d'Iran nous ait soutenus dans la conception de ces coupes", a-t-elle dit. Un catalogue de coupes pour hommes doit être publié prochainement, selon elle.
La police iranienne prend régulièrement des mesures sévères pour préserver la moralité, arrêtant et avertissant des femmes portant des manteaux près du corps ou des hommes avec des coupes brosse ou des jeans serrés.
Depuis la victoire de la Révolution islamique de 1979, le port du voile islamique est obligatoire pour les femmes, qu'elles soient iraniennes ou étrangères et quelle que soit leur religion.
Ces dernières semaines, la police des moeurs, comme chaque année avant l'été, est intervenue pour de nombreuses intimidations et arrestations de femmes à la tenue jugée non conforme aux préceptes de l'islam, c'est-à-dire laissant voir trop de chevelure ou trop de peau.
Ces femmes "mal voilées" risquent une amende pouvant aller jusqu'à 1.300 dollars.
Plusieurs barbiers ont dû fermer boutique ces dernières années ou ont été pénalisés pour avoir confectionné des "coupes décadentes de l'Ouest".
http://www.google.com/hostednews/afp...WAnd-x2YGuwWqA
Un salon de coiffure officiel à Téhéran le 5 juillet 2010
sylvestre- Messages : 4489
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Re: Iran
AFP, Iran en lutte - 06 jul 2010
http://iranenlutte.wordpress.com/2010/07/06/le-bazar-de-teheran-en-greve/#more-8481
Le bazar de Téhéran en grève
Le grand bazar de Téhéran, coeur économique de la capitale iranienne, a observé aujourd’hui une journée de grève pour protester contre une hausse des taxes qui intervient dans une période déjà délicate pour ces commerçants, a rapporté l’agence Isna.
« La plupart des magasins ont fermé leurs portes pour protester contre l’absence d’accord avec le bureau des taxes sur les impôts pour la dernière année iranienne (mars 2009-mars 2010) », a rapporté l’agence.
« Nous avions mis en garde les autorités sur les conséquences de l’absence d’accord », a déclaré Mohammad Tahanpour, le chef du syndicat des vendeurs de produits ménagers. « Si les responsables ne trouvent pas rapidement une solution et ne prennent pas de décision, la situation du bazar peut s’aggraver », a-t-il ajouté. Il a également affirmé que l’économie iranienne était « entrée en récession », soulignant le fait qu’un journal iranien avait affirmé qu’il y avait eu « 40 milliards de rials (4 milliards dollars) de chèques impayés », signe des difficultés économiques.
En octobre 2008, le grand bazar de Téhéran mais aussi les bazars d’autres grandes villes du pays avaient observé plusieurs journées de grève contraignant le gouvernement à suspendre l’application d’une taxe controversée sur la valeur ajoutée (TVA). Les grands bazars d’Iran jouent un rôle important dans l’économie, mais aussi en politique.
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CeMAB - 08 jul 2010
http://www.cemab.be/news/2010/07/9837.php
Les bassidjis assassinent sauvagement un gréviste du bazar de Téheran
Le régime de la dictature des mollahs a donc finalement lancé un raid violent contre les commerçants du bazar de Téhéran mercredi alors que celui-ci est en gréve depuis deux jour entrainant la mort de Hadji Kachani, un vieux marchand du bazar agé de 68 ans.
Mercredi 7 juillet, au deuxième jour de la grève au bazar de Téhéran, le régime de la dictature des mollahs a essayé de briser la grève à l'aide de ses agents des forces répressives et des marchands profiteurs qui s’étaient joints a leurs cotés pour tente de forcer les commerçants à rouvrir leurs boutiques. Mais les commerçants en grève ont opposé une résistance aux cris de « Mort à Khamenei », et « Mort à Ahmadinejad ». slogans et cris de colère qui étaient pourtant impensables a entendre dans l’enceinte des bazars il y a quelques semaines.
Les agents en civil des Bassidjis et des agents répressifs en tenue anti émeutes ont attaqué les marchands, procédant à des arrestations et mettant à sac des magasins. Au cours de ce raid, au bazar de l’habillement, Hadji Kachani, un vieux commerçant, a été grièvement blessé par un coup de poignard. Il est décédé de ses blessures quelques heures plus tard à l'hôpital.
Afin de prévenir la propagation de la grève, le régime de la dictature des mollahs a envoyé un grand nombre de ses agents au bazar pour en boucler l’entrée.
Les forces répressives suivies des sinistres brigades motocyclistes anti émeutes des Nopos ont ensuite envahi les avenues Pamenar et 15 Khordad qui permettent d’accéder au bazar Par la suite, les commerçants du secteur et des rues qui ne sont pas du bazar ont fermé boutique et rejoint la grève en solidarité.
Le soir même, des commerçants des bazars de Tabriz et d’Ispahan ont rejoint la grève des bazaris de Téhéran mercredi, selon des messages recueillis par diverses sources alors que pourtant tout les opposent socialement et politiquement les travailleurs de l’automobile des usines Iran Kodroh ont lancés par tracts et par internet des appels a soutenir les bazars en grève.
C’est la première fois que le régime et la dictature s’en prennent aux Bazaris qui représentent pourtant l’ossature économique du pays traditionnellement plutôt conservateurs; c’est également la première fois depuis la révolution confisquée de 1979 que ceux-ci se mettent en grève jusqu'à présent seuls les bazars de la région du Kurdistan iranien s’étaient mis en grève en mai dernier pour protester contre l’exécution sommaire de 5 syndicalistes kurdes iraniens. Meme le Shah qui était pourtant la marionnette fantoche de l’impérialisme occidental n’avait jamais osé s’en prendre au Bazar et au Bazaris
Sur le front des manifestations les étudiants ont de nouveau débordés les « réformateurs » Moussavi et Mehdi Karoubi. Ils appellent par tracts et par une campagne de graffitis sans précédent a déscendre a nouveau reprendre les rues pour les journées du 8 et du 9 juillet 2010.
Pas d’autres nouvelles de ces mobilisations pour le moment, si ce n’est que Téhéran et les abords des campus de toutes les villes du pays où ont été lancés des appels a manifester sont quadrillés militairement par des Nopos, des brigades anti émeutes et des Bassidjis en civil.
Iran en lutte - 09 jun 2010
http://iranenlutte.wordpress.com/2010/07/09/affrontements-a-mashhad/
Affrontements à Mashhad
Des rapports de Mashhad indiquent que le vendredi 9 juillet, vers 12 heures 15, trois cents personnes dont des étudiant(e)s de l’Université Ferdowsi se sont rassemblés à Mashhad et ont commencé à scander des slogans comme « les étudiants meurent plutôt que d’accepter l’humiliation » et « libération des prisonniers politiques ». Les forces spéciales ont attaqué les manifestants vers 12 h 40 qui ont riposté pour se défendre.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Iran
Iran en lutte - 30 jul 2010
http://iranenlutte.wordpress.com/2010/07/30/confirmation-de-la-peine-de-mort-de-jafar-kazemi/#more-8727
Confirmation de la peine de mort de Jafar Kazemi
par HRA (29 juillet 2010)
Une cour d’appel a confirmé la condamnation à mort à l’encontre de Jafar Kazemi. Cette peine a été confirmée par la branche numéro 36 de la cour d’appel présidé par Hojatoleslam Zargari.
Maître Ghanavi, son avocate, a indiqué à un site de défense des droits humains que son client a passé de longs moments en cellule d’isolement.
Jafar Kazemi, lithographe pour livres et brochures à l’université Amir Kabir, a été arrêté le 18 septembre 2009 Place Haft-e Tir et emmené en cellule d’isolement à la section 209 pendant soixante-dix jours avant d’être transféré à la section 350 de la prison Evin. Il avait déjà été emprisonné entre 1981 et 1989.
Rudabeh Akbari, la femme de Jafar Kazemi, a écrit au secrétaire général des Nations Unies pour lui demander d’agir pour empêcher l’exécution de son mari. Il avait été d’abord été condamné par la branche 28 du Tribunal Révolutionnaire.
Maître Ghanavi a déclaré que son client a été condamné pour « mohareb » et « guerre contre dieu » pour de supposés liens avec l’ organisation Moujahdin e Khalq. Monsieur Kazemi a refusé cette accusation lors des interrogatoires.
Selon son avocate, les docteurs chiites considèrent que l’accusation de « mohareb » est dirigée à l’encontre de ceux qui ont mené une révolte armée contre le gouvernement. Maître Ghavani explique que ce n’est pas le cas de son client. On dit qu’il a participé à des rassemblements post-électoraux et a chanté des slogans, mais son avocate dit que l’accusation de « mohareb » n’est pas fondée.
Nasim Ghanavia déclaré que l’appel n’a jamais été considéré sérieusement et que l’accusation de « mohareb » n’a jamais été remise en cause par la cour. Son dossier a maintenant été envoyé pour l’application de la peine et il n’y a plus de voie légale pour sauver la vie de Jafar Kazemi.
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Seize prisonniers en grève de la faim à Evin
par Street Journalist (30 juillet 2010)
On rapporte que seize détenus à la section 350 de la prison Evin (Téhéran) ont commencé une grève de la faim.
Le site Kaleme rapporte que ces seize personnes qui ont été transférées en cellule d’isolement ont commencé une grève de la faim pour protester contre ce transfert.
Ces détenus ont été transférés à cause de leurs protestations contre les mauvais traitements de la part des fonctionnaires de la prison.
Parmi ces détenus se trouvent Bahman Ahmadi Amouyi et Keyvan Samini, deux journalistes qui se sont mis en grève de la faim dès leur transfert en isolement lundi. Les quatorze autres ont été transférés en cellule d’isolement mardi et ont rejoint la grève de la faim.
Les prisonniers demandent des excuses des fonctionnaires et un retour à la section générale de la prison.
La République Islamique a arrêté des milliers de personnes pour répondre aux développements des protestations suite à la réélection frauduleuse de Mahmoud Ahmadinejad. Parmi ces personnes, de nombreuses ont été condamnées à de lourdes peines de prison et on rapporte de nombreux mauvais traitements en prison
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Répression contre des militants étudiants à Mashhad
par Hands Off the People of Iran (28 juillet 2010)
Borhan Baqaee et Mehran Koosha, deux étudiants de gauche du groupe des Etudiants pour la Liberté et l’Egalité (Daneshjouyan-e Azadi Khah va Beraber Talab) ont été condamnés chacun à cinq ans de prison ferme et à cinq ans de prison avec sursis par le juge Kasuvi du Tribunal Révolutionnaire de Mashhad.
Cette décision vient après une répression continue contre la gauche dans le mouvement étudiant lorsqu’en décembre 2007 les forces de sécurité ont arrêté de nombreux étudiants de gauche et où Bohran et Mehran ont été, avec d’autres militants, menacés et intimidés par les agents du Ministère de la Sécurité.
Bohran et Mehran ont été arrêtés pendant l’été 2008 à Mashhad et ont été emprisonnés pendant plus d’un mois et soumis à des tortures physiques et psychologiques. Après avoir reçu des garanties, les forces de sécurité les ont libérés, puis condamnés bien plus tard.
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CeMab - 31 jul 2010
http://www.cemab.be/news/2010/07/9996.php
Vague de graffitis
(.../...)
Malgré ce nouveau climat et cette nouvelle campagne de terreur imposé par la dictature les iraniens continuent toujours d’une maniére ou d’une autre a résister.
Ainsi depuis le 29 juillet,
De nombreux reports signale une vague de graffitis contre le régime sans précédents a Téhéran et une nouvelle multiplication des slogans anti Khamenei et anti Ahmadinejad inscrits sur les murs mais aussi sur les billets de banques.
Cette campagne de graffitis se concentre Dans le métro et les stations-service,ces graffitis appellent t les gens à organiser de nouvelles manifestations anti-gouvernementales et à organiser une multiplication des grèves
ces graffitis couvrent toute la rue Kargar, disant "le travailleurs, bazaris, enseignants et étudiants tous en grève".
Dans les rues et avenues imam Hossein, Khazaneh, Toopkhaneh, Nezam-Abad et de stations de métro Baharestan les rues sont couvertes de graffitis, en disant « que tout le pays se mette en grève » et « mort à Khamenei »( le guide suprême iranien).
Dans plusieurs arrêts de bus, sur des bus et des abris de téléphones des rue et avenues enqelâb, Imam Hossein, Toopkhaneh, Rah-e Ahan, Poonak, Tabiyat-e Mo’alem et Saadi, des slogans tels que « Ensemble, nous allons en finir avec le guide supréme et « grève nationale totale: notre réponse contre la dictature ».
Dernière édition par nico37 le Mer 18 Aoû - 6:53, édité 1 fois
nico37- Messages : 7067
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Re: Iran
Le NPA soutient Sakineh Mohamadi-Asthiani
Le Nouveau parti anticapitaliste a exprimé mardi son soutien à Sakineh Mohamadi-Asthiani, une Iranienne condamnée à la lapidation pour adultère. "Le NPA tient à exprimer sa profonde révolte devant la barbarie d'un tel châtiment qui traduit l'existence d'une chape de plomb religieuse intégriste sur la société iranienne et s'exerçant notamment à l'égard des femmes", indique un communiqué du parti. "Personne ne sera dupe des "aveux" publics qui lui ont été extorqués, quant à sa complicité dans le meurtre de son mari", poursuit-il. "Aussi, le NPA se joint à la campagne internationale qui a été lancée pour sauver Sakineh Mohamadi-Asthiani de la lapidation ou de tout autre forme de mise à mort", conclut le parti d'extrême gauche.
ulm- Messages : 385
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Re: Iran
Iran nouvelles condamnations a mort
témoignage et déclarations recueillie sur le site rooz Online et d’autres sites iraniens, de Javid Kian, l’avocat des quatre femmes iranienne qui sont condamnées a mort par la lapidation, car on vient d’apprendre que 3 autres iranienne sont dans le même cas que Sakineh , Javid Kian a demandé aux organisations internationales d’agir et de tout faire par des mobilisations de solidarité international pour sauver la vie de Sakineh Mohammadi Ashtiani, mais aussi de 3 autres femmes iranienne menacées d’exécutions par lapidation Maryam Ghorbanzadeh, Kobra Babaei, et Azar Bagheri.
on se rappelle de l’épisode de la nuit de mercredi dernier ou sur la télévision d’Etat iranienne que selon son avocat qui a déclaré qu’elle avait subie des matons de la prison de Tabriz des pressions psychologiques et des coup que Sakineh Mohammadi Ashtiani a faussement avoué avoir eue des « relations adultère » et l’assassinat de son mari. Elle a également fait des « confessions » fausses contre elle-même et son ancien avocat Mohammad Mostafaei. (Qui depuis est réfugié en Norvège suites a des pressions faites contre sa famille et ses amis qui mettaient gravement en danger leur vies en Iran)
Javid Kian est l’avocat qui, avec Mohammad Mostafaei représente le cas de Sakineh Ashtiani. Dans cet entretien avec le site Rooz, Kian a parlé des pressions exercées sur les enfants de Sakineh et dit qu’avant sa « confession télévisée » Sakineh a été sévèrement battue et agressée physiquement par les matons avant d’être déplacée et filmée dans une autre partie de la prison de Tabriz ou elle est en détention actuellement
Mohammad Mostafaei l’ancien premier avocat de Sakineh se référant à la « confession, » de Sakineh a déclaré que le système judiciaire devrait savoir qu’il ne peut pas justifier son comportement et sa conduite par la violence, la force, l’extraction de faux aveux, et sa manière de ruiner de manière sordide le caractère et la réputation d’autrui auprès de sa famille.
Sakineh Mohammadi Ashtiani a été montrée à la télévision « confessant » contre elle-même et son ancien avocat, tandis que son affaire et son sort sont encore dans un nuage d’obscurité Après les « aveux télévisés » de sa cliente, Javid Kian son second avocat dit au site Rooz, « Ils ont sorti de force Mme Sakineh Ashtiani de ca cellulle de la prison de Tabriz pour qu’elle avoue Toutefois, ces aveux n’ont pas été extraites dans des circonstances normales. Sur la base des informations dont je dispose, Mme Ashtiani a été sévèrement battue et a été forcé de prendre part a cette interview Ils ont également filmés des membres de la famille de Mme Ashtiani et les ont obligés a faire des déclarations contre elle »
Des pressions contre la famille de Sakineh
Il a ajouté, « Ils se sont approchés de membres de la famille Mme Ashtiani qui sont extrêmement religieux et les ont filmé en train de déclarer que Sakineh avait commis l’adultère et devait être punie.
Malheureusement suite a ces pressions , certains de ces membres de la famille de Mme Ashtiani ont mis la pression sur ses enfants et leur ont dit : « Votre mère a ruiné la réputation de notre famille et doit être exécutée ».
Javid Kian explique également déclaré qu’il a été informé par ses autres clientes détenues dans le quartier des femmes de la prison de Tabriz que Sakineh avait bien été forcé d’avouer dans une interview télévisée sous la contrainte et les coups et que elle avait été battue très violement ce qui corroborait les images vues a la Tv iranienne ou on voit Sakineh entièrement voilée du tchador traditionnel et ou sur l’image on ne voit que son nez et son œil droit
https://www.youtube.com/watch?v=O4Kfk06izqI
Javid Kian a déclaré ce qui suit sur les derniers développements dans le cas Ashtiani : « Notre dernière action a été à la demande de réouverture et de révision du procès de l’affaire. Les juges selon la loi iranienne étaient censés répondre dans les 20 jours, mais la situation a changée après les ennuis de mon collègue, Mohamad Mostafaei et les pressions faite par le régime sur sa famille, le cas de Mme Ashtiani a donc été suspendu par la justice et les service de la sécurité (la Vevak). Ce qui a fait que Hosseyni Nobakhti, le vice-directeur de l’Exécution du bureau, des Peines de la prison de Tabriz a écrit à M. Ezhey, procureur général d’iran , M. Ezhei transmis le dossier à son assistant Saeed Mortazavi. À son tour, Mortazavi a renvoyé l’affaire aux services de la magistrature et de la sécurité (la Vevak ou les Rg Iranien ndr) Il a ajouté une note sous la lettre précisant que le cas de Mme Ghorbanzadeh (une des trois autres femmes condamnées a mort par lapidation) ne serait pas « résolu » avant que l’affaire de Mme Ashtiani soit terminée Toutefois même si , ces deux affaires n’ont aucun lien entre elle et ne sont pas liées les unes aux autres. Cela indique que la vie de Maryam Ghorbanzadeh est en danger et que les bourreaux du régime veulent les exécuter le plus rapidement possible alors que l’attention mondiale se concentre sur le cas de Sakineh.
Déclaration deMohammad Mostafaei l’ancien premier avocat de Sakineh suite a la « confession télévisée »
Mohammad Mostafaei a déclaré ensuite :
« Tout le monde sait en iran que lorsque la vie d’une personne détenue est en danger, ou lorsqu’elle fait face à la mort par une peine de mort lapidation, d’autre choix que de s’asseoir derrière une caméra et d’accepter les demandes de ceux qui ont le contrôle de leurs vies en génaral terrorisées ces personnes disent tout ce que leur bourreaux veulent entendre . Je suis certain que ce fut le cas dans les confessions télévisées de Sakineh le régime a par contre omis de dire que sur tout les juges qui ont condamnée Sakineh 5 juges avait accepté ses demandes de pardon a la famille de son ancien époux »
Mohamad Mostafaei a ajouté :
« je suis très inquiet car Le chef de la magistrature Tabriz, après que l’attention internationale se soit portée contre l’exécution de Sakineh a déclaré dans une interview que si la peine par lapidation serait annulée , Sakineh pourrait toujours être condamnée a mort par pendaison. Pourquoi n’ont-ils accordé un droit de réponse avec ses avocats à la télévision ? Ils prétendent que je n’ai jamais rencontré Sakineh, alors que malgré les ennuis faites a ma famille avec Javid Kian je suis son avocat. ,Le régime ment J’ai parlé par téléphone plusieurs fois avec Sakineh et je l’ai rencontrée [en personne à plusieurs reprises. Juridiquement Je suis toujours officiellement un de ses deux représentants, cela est mentionné dans l’affaire ,Je ne sais pas ce qu’ils cherchent à prouver. Si la magistrature avait accepté la demande de pardon de Sakineh , je ne pense pas il n’y aurait pas eu autant de protestation et le tumulte autour de l’affaire ».
La vie de Maryam Ghorbanzadeh en péril,
le cas de Azar Bagheri, une des quatre autre victimes des condamnations a mort par lapidation
Azar Bagheri est un autre des clientes de M. Kian elle est en prison depuis l’âge de 14 ans après que son mari a déposé une plainte contre elle. M. Kian a déclaré : « Mme Bagheri a été condamnée a 10 ans prison elle y est depuis qu’elle 14 ans. Nous avons suivi toutes les procédures juridiques de l’affaire a 6 reprises ses juges ont redemandés qu’elle soit exécutée par lapidation à six malgré le fait que récemment, sa peine ai été changé par une peine en coups de fouets ». L’affaire est ouverte et est allé jusqu’a la Cour suprême. Si la Cour suprême iranienne ne change pas d’avis sur la peine de flagellation, elle est sauvée de la lapidation. Si le tribunal l’annule, la condamnation à la lapidation ne pourrait être effectuée. Toutefois, le risque demeure que si elle recevait cette peine de 100 coups de fouet sur le dos, que par l’exécution de cette peine barbare Azar Bagheri risque de graves dommages à la moelle épinière et des séquelles dorsales a vie
L’affaire
M. Kian explique que le mari de Mme Bagheri devait beaucoup d’’argent à quelqu’un et il a invité cette personne à son domicile. Puis, le mari a battu Azar Bagheri et l’autre personne. Il a appelé ensuite la police et a affirmé qu’ils, Mme Bagheri son épouse et l’homme, avait des « relation sexuelles adultères » selon l’avocat Javid Kian de toute évidence le mari avait conçu ce plan machiavelique pour se débarrasser de son créancier et de sa femme hélas même si l’avocat de Mme Bagheri pu prouver que la personne était en fait un créancier et non l’amant de celle , toute l’affaire les juges ne veulent pas en tenir compte (il faut savoir que d’après les lois iraniennes sexistes le témoignage d’un homme vaut celui de deux femmes, et qu’il faut au moins le témoignage d’au minimum 3 femmes pour contrer celui d’un homme)
Condamnation a mort par lapidation de Kobra Babaei les demandes de révision rejetées
Kobra Babaei est une des autres clientes de Javid Kian son mari Rahim Mohammadi a été exécuté à Tabriz suite a une accusation de « sodomie ». Elle est à risque d’être condamnée à mort par lapidation . Selon son avocat, la sentence a été envoyée à la branche 7 de l’Office du tribunal révolutionnaire et devant les juges d’exécution des peines. Rahim Mohammadi n’avait jamais commis de « sodomie »il avait été accusé d’esquroquerie financiére. et arrêté. Suite a une plainte de proches et la partialité de certains de ses juges, il fut exécuté sur l’accusation de « sodomie ». Accusation qui s’est retournée ensuite contre son épouse Mme Babaei qui depuis est détenue pour « complicité de sodomie » a la prison de Tabriz
L’état mental l’état psychologique et l’état de santé de mme Kobra Babaei s’est considérablement détérioré pendant sa détention. Elle souffre de dépression sévère et a recours à des médicaments aux effets secondaires dangereux. La encore la demande de son avocat Javid Kian de la révision d’un nouveau procès de son avocat a été rejetée. Elle peut être donc être lapidée dans les semaine a venir
Javid Kian demande aux organisations internationales de prendre des mesures et d’organiser partout dans le monde des manifestations pour sauver la vie de ces quatre femmes. Il réaffirme que , légalement, ses mains sont liées, en particulier en ce qui concerne les cas de demande de révisions des procès envoyés au bureau du processus d’exécution des peines, et, par que conséquent, il ne peut rien faire sans l’aide de la solidarité internationale des organisations féministes, de défense des droit humains , des collectifs et organisations luttant contre la peine de mort Les organisations de défense des droits humains iraniens (clandestines en Iran ou réfugiées et exilées politique en dehors du pays ) se déclarent également choquées qu’aucune initiatives ou manifestation de solidarité n’ait été organisée pour le moment a Paris en France alors que se prépare pour le 28 aout une mobilisation d’ampleur internationale pour sauver Sakineh et que d’autre mobilisations se prépare pour demander la grâce et la libération de Maryam Ghorbanzadeh, Kobra Babaei, et Azar Bagheri.
http://www.stopstonningnow.com/100cities/
Graves inquiétude également sur le sort d’autres prisonniers suite au derniére demandes officieuses de Sadegh Larijani le chef du pouvoir judiciaire iranien faites a Khamenei
http://droi.wordpress.com/2010/08/12/ir ... prisoners/
Larijani demanderait a Khamenei l’exécution de 1120 prisonniers
Le 11 août 2010 de nombreux sites de réfugiés politiques iraniens ont signalés que Sadegh Larijani le chef du pouvoir judiciaire du régime, dans une lettre confidentielle à Ali Khamenei, aurait demandé la permission pour l’exécution de 1120 prisonniers.
Les rapports reçus disent que dans cette lettre,Sadegh Larijani a déclaré que ces décrets ont été approuvés par la Cour suprême, et que le pouvoir judiciaire est en attente d’autorisation de Khamenei pour les exécuter.
Dans une autre partie du rapport, le chef de l’administration pénitentiaire, s’adressant à M. Larijani, affirme lui que le nombre des prisonniers est de 6 fois la capacité des prisons iraniennes actuelles.
Bien que le rapport ne peut pas encore être confirmée, on se demande juste pour qui était vraiment ces fosses communes récement creusées en iran
(Fars news TV un des pivots de la propagande de la dictature a diffusé un reportage assez inquiétant sur le sujet )sous entendant qu’elles serviraient pour les soldats Américains en cas d’invasion de l’Iran (comme indiqué dans le reportage de fars tv)
connaissant Fars (dirigée d’ailleurs par un des fréres Larijani) on peut se demander si elle ne vont pas servir en fait pour les menaces de larijani sur cette liste de prisonniers
vidéo très inquiétante sur Fars Tv
https://www.youtube.com/watch?v=AdJjbVwrrw4
Liste des executions par lapidation publiée par le site Iran Echo 1980 et 2010
http://www.iran-echo.com/lapidation.html
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Iran
L'Humanité 15 septembre 2010
Iran : Shiva libérée grâce à la solidarité internationale
La jeune journaliste iranienne, menacée de mort, a pu quitter la prison moyennant le versement d’une importante caution, grâce à un fort mouvement de soutien dans le monde.
Shiva Nazar Ahari est sortie ce dimanche de la prison d’Evin, à Téhéran. Cette journaliste de vingt-six ans, militante pour les droits des femmes et la protection des enfants, avait été arrêtée en décembre 2009 à la suite de mouvements de protestation contre les irrégularités manifestes qui avaient entouré la réélection de Mahmoud Ahmadinejad.
La campagne internationale pour sa libération a fait plier le régime iranien. La veille de l’audience de son procès, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du monde, dont Paris. Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité, a rendu un vibrant hommage au combat des femmes iraniennes, ce samedi, lors de l’inauguration du Village du monde de la Fête de l’Humanité, et exigé la libération de la jeune journaliste.
Selon le site d’information Rooz, proche de l’opposition modérée, le ministère du Renseignement bloquait la libération de Shiva contre l’avis même du tribunal, qui s’était prononcé pour sa mise en liberté conditionnelle après près d’un an d’emprisonnement, moyennant le versement d’une forte caution de 400 000 euros (2 000 fois le smic iranien). Le chef d’accusation de « guerre contre Dieu » souffrant d’un… « manque de preuves » (sic), le juge Pir Abbasi s’est prononcé sur les autres faits reprochés à l’accusée : « Propagande contre le régime, troubles à l’ordre public. »
Cette décision illustre aussi les dissensions au sein du pouvoir, après l’élection contestée d’Ahmadinejad. Celles-ci touchent toutes les institutions. En effet, une centaine de députés conservateurs de l’Assemblée consultative islamique et une partie importante du pouvoir judiciaire n’approuvent pas le jusqu’au-boutisme du président iranien. Le clan intégriste qu’il représente, avec la bienveillance de l’ayatollah Khamenei, a chassé les réformateurs du pouvoir et imposé le silence aux « pragmatiques ». Il doit cependant faire face désormais aux voix qui s’élèvent parmi les siens et qui contestent la validité de la répression tous azimuts pour régler les graves problèmes du pays. Infirmant cette tendance dès le lendemain de la libération de Shiva, le ministère du Renseignement arrêtait Mehdi Frouzandeh Poor, chef du bureau d’Hossein Moussavi, challenger d’Ahmadinejad à l’élection présidentielle…
Abrahim Saravaki
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Iran
Le lundi 1 novembre, nous avons appris que le tribunal surpême avait donné son feu vert pour l’exécution de Sakineh, cette femme de 43 ans condamnée à la lapidation pour adultère en Iran, aux autorités de la prison de Tabriz où elle est emprisonnée.
L’arrestation, le 10 octobre, de son fils, Sajjad Ghaderzadeh, et de son aocat, Houtan Kian, avec deux journalistes allemands venant les interviewés avaient déjà montré la volonté du régime islamique de renforcer la pression sur Sakineh et celles et ceux qui la souteiennent en Iran. Très rapidement, une fois l’information de la possible exécution de Sakineh le 3 novembre, des milliers et des milliers de courriers de protestation sont allés vers les ambassades d’Iran, les autorités de la République Islamique, mais aussi les ministères des affaires étrangères d’Europe pour leur demander de faire pression pour empêcher l’exécution de Sakineh. Des rassemblements et des manifestations ont aussi été, dans l’urgence, organisé dès le 2 novembre à Paris, Berlin, Londres ou Washingtown. Des structures syndicales ont pris position et envoyé des courriers comme l’UL CGT Toulouse Sud, la CGT ADDSEA ou l’Union Syndicale SUD Solidaires en France. Le 3 novembre, en fin de matinée, nous avons appris avec soulagement que Sakineh n’avait pas été exécutée.
Mais la menace d’exécution plane toujours. Ainsi, le responsable du département de la justice d’Azerbaïdjan Oriental (province où se trouve la prison de Tabriz) a annoncé que le cas de Sakineh était en cours de « révision judiciaire ». Nous savons que pour la République Islamique, ce terme signifie que le régime attend le moment opportun pour appliquer une exécution. Un exemple célèbre est celui de la jeune Delara Darabi, condamnée à mort alors qu’elle avait 17 ans, et exécutée le vendredi 1er mai 2009 alors que son cas était « en révision judiciaire ».
La mobilisation internationale qui a jusque là permis de repousser l’exécution de Sakineh doit continuer, jusqu’à sa libération, et celle de son fils et de son avocat, et au-delà jusqu’à l’abolition définitive de la lapidation et de la peine de mort en Iran comme ailleurs.
Sur la base de différents communiqués du Comité International Contre la Lapidation
http://stopstonningnow.com/wpress/
Informations régulières sur l’Iran en français :
http://iranenlutte.wordpress.com/
8 novembre 2010
élie- Messages : 42
Date d'inscription : 16/10/2010
Re: Iran
Iran - Le régime des ayatollahs veut imposer la hausse des prix des produits de base
Selon la presse américaine, en faisant leurs courses dernièrement, les ménagères iraniennes ont découvert des hausses des prix inouïes : le prix du pain avait quintuplé, celui de l'huile doublé et celui de la viande de mouton triplé. Et le prix de l'essence ou du fuel devrait bientôt quadrupler !
Le régime des ayatollahs a en effet décidé de réduire les subventions qui maintenaient bas les prix des produits de première nécessité, la nourriture et les carburants. Ce serait la conséquence de difficultés financières que connaît le régime et qui ont engendré une spéculation à la baisse sur la monnaie iranienne.
Parallèlement on a assisté à une grève des négociants en or du bazar de Téhéran et d'autres villes du pays, en réaction à une taxe de 3 % que le gouvernement entendait imposer sur ces échanges. Auparavant, en juillet dernier, une bonne partie des commerçants du bazar avaient réagi contre une augmentation de l'impôt sur le revenu. Un commerçant avait été tué quand les milices gouvernementales avaient cherché à rouvrir de force le bazar.
Les dirigeants iraniens ont prévu les conséquences que les hausses des prix pourraient avoir, notamment le risque de voir le mécontentement populaire éclater. Il a programmé les hausses, un peu avant les nouvelles sanctions internationales que pourrait entraîner sa politique nucléaire, dans l'espoir de masquer sa responsabilité, et de pouvoir dire que ces augmentations sont la faute des ennemis du régime à l'étranger et de leurs complices dans le pays.
Mais les autorités ont aussi augmenté de façon visible la présence de forces de répression autour de Téhéran, lançant des avertissements à la population, évoquant même l'existence d'une « conspiration », rien de moins.
Le 2 novembre, le procureur en chef de Téhéran a tenté de tourner la colère populaire contre les commerçants en déclarant qu'il poursuivrait « ceux qui troubleraient l'ordre public » en fermant le bazar ou en engageant une spéculation à la hausse.
En fait, ce n'est pas la première fois que le régime des ayatollahs tente de remettre en cause le système des subventions puisqu'il avait déjà tenté de le faire à la fin de la guerre contre l'Irak, en 1988. Le sujet est évidemment très sensible pour les classes les plus pauvres. Au total, selon une évaluation du Fonds Monétaire International, les subventions représenteraient une aide de 4 000 dollars par famille et par an. Le même FMI a calculé qu'avec la levée des subventions, les prix du carburant pourraient atteindre entre quatre et vingt fois leurs prix actuels.
Le régime se prépare donc à faire payer aux classes populaires le prix de ses difficultés et, face aux réactions prévisibles, il brandit déjà la menace de la matraque. Il n'est pas dit que cela soit suffisant pour les arrêter.
Jacques FONTENOY
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Iran
HNS, Iran en lutte - 10 dec 2010
Vague d’arrestations suite au mouvement étudiant du 7 décembre
Selon des rapports parvenus d’Iran et via des nouvelles lancées sur des plateformes twitters, lors de la manifestation qui a eu lieu à l’université de Yassoudj le 7 décembre qui a déclenché des affrontements violents avec les agents des forces répressive et des milices du services de renseignement universitaires, connue sous le nom de Harassat, ont, du 5 au 7 décembre arrêté au moins une dizaine d’étudiants.
Selon d’autres témoignages qui auraient été recueillis auprès des étudiants et des habitant de Yassoudj, des agents du régime auraient volontairement incendié une partie de la cité universitaire, principalement le dortoir des filles, pour accuser les étudiants. Cette version a bien sûr été reprise aujourd’hui sur toutes les officines de propagande des médias de la dictature.
Suite à la grande manifestation à l’université libre de Qazvine, on déplore au moins cinq arrestations, dont trois filles. Leurs camarades n’ont toujours aucune nouvelle.
A l’université libre de Najaf-Abad, dans la région d’Ispahan, les étudiants ont crié « Mort au dictateur ». A peine ont-ils essayé de partir en manif sauvage, qu’ils ont été aussitôt victime de violences commises par les Bassidj’is et des agents des forces répressives. Malgré la présence de ceux-ci, l’université a entièrement été recouverte de graffitis contre le régime.
Une manif sauvage qui a commencé dans les halls de l’université de Falavarjan, près d’Ispahan, a déclenché des affrontements avec les Bassidj’is et les vigiles; on déplore deux arrestations.
A Tabriz, dans les facultés de Sahand et de Payam-e-Nour, les étudiants ont débrayé et déserté les cours pour manifester. Le 6 décembre, la veille déjà, les étudiants de Sahand avaient déjà perturbé une cérémonie officielle du régime et des autorités universitaires aux cris de « Les étudiants préfèrent la mort à l’humiliation » et en chantant « Mon camarade de classe » la chanson révolutionnaire de 1979. On a appris ensuite que plusieurs d’entre eux avaient été arrêtés.
A Kermanshah, au nord de l’Iran, les étudiants de la faculté Zari ont interrompu le discours de Safar Harrandi, un des sbires criminel du régime, et ont crié « Mort au Dictateur ». Au même moment, malgré les risques encourus, des habitants-es de la population locale se sont aussi recueillis dignement dans une cérémonie très émouvante sur la tombe de Kianouch Assa, un jeune militant du mouvement étudiant de l’université Elm O Sanat assassiné par les forces de répression en juin 2009 à Téhéran.
Dans plusieurs établissements universitaires d’Ispahan, de Chahr-e-Rey, Machad et Firouz-Kouh, Hamedan, Zahedan, Kerman et Chiraz, des rassemblements et des départs en manif sauvage ont été organisés pour marquer la Journée des Etudiants du 7 décembre 2010.
A Ispahan, des témoignages parus sur des sites de défense des droits humains en Iran nous signalent qu’il y a eu beaucoup d’arrestations quelques heures après les protestations.
De nouvelles envoyées de Machad, nous indiquent que trois étudiants de l’université Ferdossi ont été arrêtés quand le cortège a démarré devant la porte de l’université. Ces arrestation ont eu lieu quand les forces répressives du régime ont commencé à charger, leurs camarades sont toujours sans nouvelles de leurs amis.
Il est très dur actuellement de recevoir des nouvelles, le régime ayant considérablement réduit les débits de l’Internet iranien, mais aussi parce que les Bassidj’is surveillent de très près les cyber cafés.
On n’est pas sûr des suites qu’aura le mouvement étudiant dans les jours à venir; ont sait cependant que les jeunes et les étudiants ne comptent pas en rester là; ces manifestations, même si elles ont eu du mal à s’organiser à cause du climat de peur qui règne suite aux répressions de l’année 2009 ont à nouveau effrayé le régime qui ne s’attendait pas à ce qu’elles éclatent aux quatre coins du pays vu le dispositif policier mis en place.
Elles sont à analyser comme une répétition de prochaines protestations à venir, le régime craignant maintenant de nouvelles protestations qui s’annonceront de toute manière, à l’approche des fêtes de l’Achoura qui ont traditionnellement lieu vers le 27 décembre. Les iraniens n’ont pas oublié les assassinats de manifestants du 27 décembre 2009 qui avaient fait environ une vingtaine de victimes pour la seule ville de Téhéran.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Iran : Reprise des protestations
Quelques vidéos :
http://iranenlutte.wordpress.com/2011/02/14/videos-protestations-du-14-fevrier-a-teheran/
http://iranenlutte.wordpress.com/2011/02/14/teheran-14-fevrier-deuxieme-serie-de-videos/
J'espère recevoir une synthèse dans la soirée.
A noter que ces derniers jours, les protestations ouvrières se multiplient pour le paiement des salaires.
Azadi- Messages : 82
Date d'inscription : 27/12/2010
Re: Iran
Portrait de Khamenei et Khomeiny en feu :
Un basidji croit pouvoir sauver le portait et a un léger accident de travail
Azadi- Messages : 82
Date d'inscription : 27/12/2010
Re: Iran
http://iranenlutte.wordpress.com/2011/02/14/protestations-a-teheran-troisieme-serie-de-videos/
http://iranenlutte.wordpress.com/2011/02/14/protestations-a-teheran-quatrieme-serie-de-videos/
A Téhéran et au Caire, les dictateurs doivent dégager !
Azadi- Messages : 82
Date d'inscription : 27/12/2010
Re: Iran
Les forces de sécurité dispersent une manifestation à Téhéran
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.02.11 | 15h11 • Mis à jour le 14.02.11 | 21h50
Des incidents ont éclaté lundi 14 février dans l'après-midi à Téhéran entre des manifestants anti-gouvernementaux et les forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et de billes de paintball, rapportent des témoins sur place. Selon un bilan diffusé par l'agence officielle Fars, ces heurts auraient fait un mort et plusieurs blessés par des balles tirées par des manifestants.
Les Etats-Unis ont indiqué soutenir "les droits universels du peuple iranien". "Nous souhaitons la même chance à l'opposition et aux personnes courageuses qui sont descendues dans la rue à travers l'Iran que celle qu'ont su saisir leurs homologues égyptiens la semaine dernière," a exhorté la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton.
Les forces de sécurité iranienne s'étaient déployées massivement dans les rues de Téhéran pour s'opposer à une manifestation de solidarité avec les soulèvements populaires en Egypte et en Tunisie. Plusieurs dizaines de manifestants auraient été arrêtés, selon le site Internet de l'opposant Mir Hossein Moussavi.
Alors que ces rassemblements étaient silencieux au départ, certains manifestants ont commencé à crier des slogans anti-gouvernementaux, comme "mort au dictateur", selon les mêmes témoignages. Ils ont également incendié quelques poubelles, selon les mêmes sources qui n'ont pas fait état de blessé ni d'arrestation. A Ispahan, dans le centre du pays, des incidents ont éclaté et plusieurs dizaines de manifestants ont été arrêtés, toujours selon des témoins.
APPEL À MANIFESTER MAINTENU
Les autorités ont refusé à Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karroubi, dirigeants de l'opposition, l'autorisation d'organiser ce rassemblement, de crainte d'une relance des manifestations antigouvernementales, qui s'étaient multipliées à l'issue de l'élection présidentielle controversée de juin 2009. L'appel a néanmoins était maintenu et à la mi-journée, plusieurs milliers de personnes tentaient de se rassembler en différents points du centre de la capitale.
"Il y a des dizaines de policiers et de membres des forces de sécurité avenue Vali-ye Asr (...) Ils ont bloqué les entrées des stations de métro du quartier", raconte un témoin joint par téléphone. Selon une autre personne, des voitures de police dont l'intérieur est dissimulé par des rideaux noirs sont garées près de la prison Evin.
"RÉVEIL ISLAMIQUE"
Kaleme, le site Internet de M. Moussavi, rapporte que les forces de sécurité ont établi un barrage routier interdisant l'accès à la résidence du dirigeant de l'opposition, dans le sud de Téhéran, et que ses téléphones fixe et portable sont coupés. "Il semble que ces nouvelles restrictions visent à empêcher Moussavi et son épouse (Zahra Rahnavard) de participer au rassemblement", écrit Kaleme.
Des policiers en civil ont empêché Zahra Rahnavard de quitter son domicile, dit un autre site internet d'opposition. Les médias étrangers ont été avertis par les autorités qu'ils n'avaient pas le droit de se rendre sur place pour observer la situation.
L'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la révolution iranienne, a qualifié les soulèvements en Egypte et en Tunisie de "réveil islamique", similaire à la révolution de 1979 en Iran qui a renversé le chah. Mais l'opposition y a vu davantage de similitudes avec les manifestations qu'elle a organisées après l'élection de juin 2009, selon elle entachée de fraudes en faveur du président Mahmoud Ahmadinejad.
"ALLAHU AKBAR"
A l'occasion du 32e anniversaire de la révolution, la télévision publique iranienne a diffusé en boucle des images d'un rassemblement organisé vendredi par les autorités. Mais des cris "Allahu Akbar" ("Dieu est le plus grand") ont été entendus dans la nuit, lancés du haut des toits, une tactique utilisée par l'opposition, comme l'avaient fait les révolutionnaires de 1979.
Les autorités affirment que les dirigeants de l'opposition participent d'un complot occidental visant à renverser le régime islamique. L'opposition est "guidée par des ennemis de l'Iran à l'étranger", a déclaré ainsi Heidar Moslehi, ministre du renseignement, cité par le journal Kayhan.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Iran
Premières infos en bref :
Téhéran : Selon Freedom Messenger, les gens ont commencé à sortir vers 13 heures et se sont dirigés vers les principales rues de Téhéran, comme Vali Asr, Azadi, Immam Hossein, Place Pastor, etc. A Vali Asr, les étudiant(e)s ont commencé leurs manifestations et la foule a grossit chaque minute, mais la police et les forces anti-émeutes sont partout, surtout Place Azadi.
Vers 13 h 30 heure de Paris, on apprenait qu’il y avait eu des affrontements avec les forces du régime rue Amir Abad. Les forces du régime lancent des grenades lacrymogènes dans toutes les directions. Les gens se défendent en jetant des pierres sur les forces de répression. Rue Enghelab, les gens crient « mort au dictateur ». Des affrontements violents ont lieu Boulevard Keshavarz entre manifestant(e)s et forces de répression. On rapporte des protestations dans plusieurs quartiers de Téhéran et la foule grossit minute après minute.
Freedom Messenger indique qu’une foule importante se rassemble à Vali Asr devant les locaux de la télévision d’Etat. Selon des témoins, les gens se rassemblent aussi Place Haft Tir.
Vers 14 heures, heure de Paris, on rapporte des affrontements violents au centre de Téhéran. La Place Vali Asr et une partie de la rue Azadi sont sous contrôle de la population. Les trottoirs sont pleins de gens et les agents en civil fuient les lieux. De la fumée et du feu sont visibles à plusieurs endroits de Téhéran. Les agents du gouvernements ont tiré sur la foule. Trois personnes au moins sont blessées, mais on ne dispose pas encore de véritables chiffres des blessés et arrêtés.
Au Parc Vey, les gens chantent « Mort à Khamenei ».
En plus de Téhéran, on note des protestation à Chiraz, Ispahan, Mahabad, Tabriz, Mashhad et Sanandaj.
Premières nouvelles des protestations du 20 février en province :
Hamedan : Les étudiant(e)s de l’université de Hamedan ont manifesté et chanté des slogans contre le régime.
Chiraz : L’école d’ingénierie de Chiraz a été fermée dès midi. Au marché, les forces de sécurité ont aussi fait fermé tous les commerces dans la zone qui va de la place à la rue Ali Asr. Rassemblement Boulevard Chamran à Chiraz et on rapporte des affrontements entre la population et les forces de répression rue Molasadra.
Kurdistan : Forte agitation à Sanandaj et dans le reste de la province du Kurdistan. A Mahabad, les gens se sont rassemblés Place Esteghlal et s’affrontent aux forces du Basidj.
On rapporte aussi des protestation à Rasht et à Marivan.
Quelques brèves des protestations du 20 février en Iran tiré de Freedom Messenger :
Mahabad (Kurdistan) : La ville de Mahabad est en flammes. Les agents du gouvernement ont perdu le contrôle de la ville. Une très grande foule avance depuis la Place Esteghlal et d’autres lieux autour de la ville. Les agents du gouvernement sont incapable de contrôler la foule. La foule crie des slogans contre le gouvernement et jette des pierres en avançant vers les agents du régime. Les flammes sont visibles à plusieurs endroits dans et autour de Mahabad.
Téhéran – Nord de Vanak : Un e-mail reçu par Freedom Messenger indique : « Les voitures vont vers le nord de Vanak. Environ 300-400 personnes vont depuis Miradamad vers la maison de la télévision. Il y a des grands affrontements et combats entre les gens et les forces anti-émeutes. Mais le plus important c’est que les gens ont un très bon état d’esprit et qu’il est au top ! ».
Téhéran – Université : Violents affrontements autour des dortoirs de l’Université de Téhéran. Les forces répressives attaquent la foule en voitures et en motos.
Téhéran – Place Enghelab : Criant « mort à Khamenei », les gens jettent des objets enflammés sur les forces de répression et les font reculer. Ils chantent aussi « Said Ali (= Khamenei) doit savoir qu’il dégagera bientôt ».
Azadi- Messages : 82
Date d'inscription : 27/12/2010
Re: Iran
Freedom Messenger, 20 février 2011 – 16 heures (heure de Paris) :
Une personne a été tuée par balles par les forces du régime iranien place Haft Tir à Téhéran lors de la répression des manifestations du 20 février. La police est armée jusqu’aux dents et plusieurs personnes ont été blessées. La personne a été tuée sur le coup. Le régime iranien avait indiqué il y a quelques jours qu’il « répondrait » à tout mouvement de la population. Des gens se rassemblent maintenant place Azadi.
Azadi- Messages : 82
Date d'inscription : 27/12/2010
Re: Iran
Il y a eu semble-t-il un nombre important de grèves ouvrières lors du mois dernier en Iran, notamment en raison des salaires impayés.
Les étudiants iraniens appellent à une journée de manifestations le 15 mai.
Je pense qu'il faut suivre: le prolétariat iranien est l'autre prolétariat décisif au Moyen-Orient, avec celui d'Egypte.
Nous verrons.
Barber- Messages : 142
Date d'inscription : 19/02/2011
IRAN: Rassemblement à Lyon, lundi 20 juin 2011 de 19 à 20 heures Place Bellecour
http://iranenlutte.wordpress.com/2011/06/17/lyon-solidarite-avec-les-prisonniers-politiques-en-iran/
luga- Messages : 66
Date d'inscription : 08/07/2010
Age : 70
Re: Iran
Monde 06/07/2011 à 10h15
Iran: Ahmadinejad s'oppose à la séparation filles/garçons dans les universités
Certaines d'entre elles commençaient à mettre en place des classes non mixtes sous l'impulsion de l'ultra-conservatisme religieux, dominant au sein du régime.
71 réactions
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le 24 juin 2011 à Téhéran. (AFP Atta Kenare)
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a ordonné "l'arrêt immédiat" de la séparation entre filles et garçons que certaines universités iraniennes commençaient à mettre en place, a rapporté mercredi l'agence officielle Irna.
"J'ai appris que dans certaines universités, des classes non mixtes avaient été mises en place sans tenir compte des conséquences de cette décision. Il est nécessaire d'empêcher immédiatement ces actions superficielles et non scientifiques", a écrit le président dans une lettre aux ministres de la Science, de la Recherche et de la Technologie, Kamran Daneshjou, et de la Santé, Marzieh Vahid Dastjerdi.
Le courant religieux ultra-conservateur dominant le régime iranien a lancé ces derniers mois une campagne en faveur de la suppression de la mixité dans les classes des universités, suscitant un vif débat dans les médias et la classe politique.
Mardi, Kamran Daneshjou a répondu que son ministère n'avait pas prévu de séparer les cours pour étudiantes et étudiants, réfutant toute idée de "ségrégation sexuelle".
Il a rappelé que les filles et les garçons devaient seulement "s'asseoir sur des rangs séparés dans les classes des universités". "Nous sommes contre le mélange des hommes et des femmes à la manière occidentale mais personne n'est contre l'acquisition de la science" par les étudiantes, a-t-il ajouté.
Le nombre d'étudiantes dans les universités iraniennes a explosé depuis la révolution islamique de 1979.
Depuis une dizaine d'années, selon les médias iraniens, il y a même plus de filles que de garçons parmi les 3,5 millions d'étudiants de l'enseignement supérieur, dont l'accès se fait par des concours nationaux.
Les filles devraient ainsi représenter 60% des étudiants de première année à la rentrée universitaire 2011.
(Source AFP)
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Iran
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: Iran
La poussée du prolétariat urbain moderne est une grande partie de ce qui tend la situation.
Il y a un autre aspect, ce sont les nombreuses connexions qui se sont tissées entre la bourgeoisie moderne iranienne (née de l’ancienne bourgeoisie et de couches de l'état nomenclaturistes corrompues et théocratiques ) et le capital internationnal.
L'intégration de l'Iran dans le système internationnal est maintenant bien avancée, tout cela pousse également à des tensions considérables dans la société iranienne qui tordent jusqu'aux bases idéologiques de domination.
C'est un des effets kiss cool de l'immense développement des forces productives sur la planète ces dernières 40 années qui s'est exprimé également fortement en Iran depuis 30 ans et qui a eu comme conséquence la liquidation de la bourgeoisie du bazar comme classe importante, la liquidation d'une grande partie de la paysannerie, la concentration de la bourgeoisie, un développement énorme d'un prolétariat moderne urbain bien scolarisé, communiquant, le développement des capacités de productions industrielles, énergétiques, commerciales, etc, ...
Le régime iranien est instable, et sa transition entre un régime petit-bourgeois-nomenclaturiste-théocratique-dictatorial en un régime bourgeois stable et accompli est sources de toutes les instabilités dans les équilibres précédents du régime.
La création d'un état moderne passe par la scolarisation massive, la haute qualification de ses populations. L'éducation des jeunes filles est un processus déjà ancien en Iran (et ces dernières ont donné beaucoup de résistantes), c'est un enjeu considérable de fond pour la classe dominante qui "frotte" avec les intérets liés à la domination théocratique.
Les tensions supplémentaires créées par l'impérialisme sont les seules béquilles rassembleuses des chaotiques alliances de domination en Iran.
L'Iran n'exprime que des conditions particulières de crise de domination qui s'exprime sous bien d'autres formes dans un nombre considérable de pays de la planète. Les modes de domination et alliances de la classe dominante ne peuvent plus être les mêmes que quand elles faisaient face à une gigantesque paysannerie et une grosse petite bourgeoisie.
C'est un phénomène qui se produit dans un nombre immense de pays dans le monde, qualifiés de pays en développement, sur les classes en présence, les méthodes de commandement et les déchirements de celles-ci, les poussées de prolétariats urbains modernes, éduqués, pati-pata, etc... On ne va pas se répéter.
Les transitions "démocratiques" sont à très haut risque et sont travaillées de fermentations , de tensions.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Iran
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Punition pour banquiers fraudeurs...
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
Les brigands internationaux avancent à grands pas...
irneh09218- Messages : 502
Date d'inscription : 18/07/2010
Age : 73
Localisation : L'Ametlla de mar
Re: Iran
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Iran
lieva- Messages : 140
Date d'inscription : 09/08/2011
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