L’INSURRECTIONNALISME QUI VIENT ? PAR TEMPS CRITIQUES
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L’INSURRECTIONNALISME QUI VIENT ? PAR TEMPS CRITIQUES
PUBLICATION DE "L’INSURRECTIONNALISME QUI VIENT ?" PAR TEMPS CRITIQUES
mis en ligne le 10 décembre 2010.
La revue Temps Critiques propose dans ses Interventions d’octobre 2010 (n°10), la brochure intitulée L’insurrectionnalisme qui vient ? Il est possible de la télécharger en format brochure (16p. A5).
Nous proposons ci-dessous le début du texte :
Pourquoi « l’insurrectionnalisme » ?
Il n’est pas toujours des plus évident de saisir l’ensemble des thèses et agissements du courant politique qu’on peut désigner aujourd’hui comme insurrectionnaliste, d’autant qu’il regroupe plusieurs composantes. Mais ici, l’insurrectionnalisme qui nous occupera est celui qui s’est cristallisé autour du livre L’Insurrection qui vient.
Certains qualifient ce courant d’« autonome » car il marquerait ses distances envers les organisations d’extrême-gauche et libertaires. C’est exact, mais le terme est vague car l’autonomie historique a pris des formes variées comme par exemple celle de « l’autonomie ouvrière » dans l’Italie de la fin des années 60 et du début des années 70, qui vit les jeunes prolétaires du Sud refuser la discipline des grandes usines du Nord et déborder les revendications traditionnelles du mouvement ouvrier. À l’évidence, il ne s’agit pas de cette autonomie là dont parlent les insurrectionnalistes, puisqu’elle concernait surtout l’insubordination ouvrière et prolétaire. S’agit-il alors de « l’autonomie diffuse » qui parcourt l’Italie des années 74-79 avec 1977 comme point d’orgue ?
La référence concrète à 1977 est très présente, même s’il est difficile de savoir si elle est théorisée ou s’il s’agit d’une simple fascination pour la violence de l’époque ou encore d’une façon de se rattacher à une forme générale d’opposition de la part des jeunes prolétaires et étudiants précarisés.
Si ce courant se situe effectivement dans la continuité d’une partie de l’autonomie diffuse, c’est par contre dans une période qui se caractérise par l’absence de contexte pré-révolutionnaire. Nous pouvons même avancer qu’implicitement au moins, il s’exprime dans la conscience que le temps des révolutions est terminé.
Nous adoptons cette dénomination « d’insurrectionnalisme », pour désigner une tendance à l’œuvre aujourd’hui, opératoire, au moins pour la France. C’est bien parce qu’il y a des références partagées (Os Cangaceiros, l’Insurrection qui vient) et des pratiques militantes convergentes à visée insurrectionnelle (mise en avant de pratiques illégalistes, références à l’émeute, centrage des luttes autour des symboles de la répression et de la « société carcérale », etc.), que nous parlons d’insurrectionnalisme comme d’un tout même si c’est forcément réducteur. Nous en tentons ici une approche critique. Il s’agit donc aussi d’éclaircir ce qui les (nous) en distingue au niveau théorique. Pour cela nous avons essayé de dégager quelques caractéristiques de ce courant qui en constituent aussi des limites. [...]
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Source : Infokiosques.net
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