Baron noir
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Baron noir
Baron noir, série diffusée sur Canal +
Avec Baron noir, Canal + a voulu présenter une série qui se rattache au thriller politique, dans l'esprit de la série américaine House of cards, qui a eu un succès planétaire. Reconnaissons que les comédiens, Kad Merad et Niels Arestrup, mais aussi tous les seconds rôles sont exceptionnels. Les épisodes sont bien construits, sans temps morts. L'action se déroule au sein du PS, avec comme personnages principaux un président de la république et un baron local, député-maire de Dunkerque. L'un des scénaristes au moins, Eric Benzekri, est bien placé pour connaître tous les coups fourrés et toutes les magouilles au sein du PS, puisqu'il fut un proche collaborateur de Julien Dray.
Cette série est féroce pour l'arrivisme et le cynisme. En revanche, elle s'arrête là où ça pourrait faire plus mal. L'enrichissement personnel et tous les privilèges apportés par des postes dans la nomenklatura et l'appareil d'Etat sont laissée de côté ; et surtout, on chercherait vainement des indications sur les intérêts sociaux servis par ce parti de gouvernement. Jamais, du moins dans les huit premiers épisodes, on ne nous montre les relations entretenus avec le grand patronat, les pressions exercés par celui-ci, les lieux de rencontre.
On notera aussi que le ou les scénaristes ont conservé certaines habitudes de calomnie acquises sans doute dans leur ou leurs partis d'origine. A l'occasion de la mise en scène d'un mouvement étudiant, ils donnent un méchant coup de griffe au NPA, qui se fait tout simplement acheter par le gouvernement PS pour dévoyer le mouvement en échange d'un renflouement financier. Cette petite crapulerie ne suffit pas à gâcher une série bien ficelée, mais elle jette évidemment un doute sur l'honnêteté des réalisateurs et scénaristes.
Avec Baron noir, Canal + a voulu présenter une série qui se rattache au thriller politique, dans l'esprit de la série américaine House of cards, qui a eu un succès planétaire. Reconnaissons que les comédiens, Kad Merad et Niels Arestrup, mais aussi tous les seconds rôles sont exceptionnels. Les épisodes sont bien construits, sans temps morts. L'action se déroule au sein du PS, avec comme personnages principaux un président de la république et un baron local, député-maire de Dunkerque. L'un des scénaristes au moins, Eric Benzekri, est bien placé pour connaître tous les coups fourrés et toutes les magouilles au sein du PS, puisqu'il fut un proche collaborateur de Julien Dray.
Cette série est féroce pour l'arrivisme et le cynisme. En revanche, elle s'arrête là où ça pourrait faire plus mal. L'enrichissement personnel et tous les privilèges apportés par des postes dans la nomenklatura et l'appareil d'Etat sont laissée de côté ; et surtout, on chercherait vainement des indications sur les intérêts sociaux servis par ce parti de gouvernement. Jamais, du moins dans les huit premiers épisodes, on ne nous montre les relations entretenus avec le grand patronat, les pressions exercés par celui-ci, les lieux de rencontre.
On notera aussi que le ou les scénaristes ont conservé certaines habitudes de calomnie acquises sans doute dans leur ou leurs partis d'origine. A l'occasion de la mise en scène d'un mouvement étudiant, ils donnent un méchant coup de griffe au NPA, qui se fait tout simplement acheter par le gouvernement PS pour dévoyer le mouvement en échange d'un renflouement financier. Cette petite crapulerie ne suffit pas à gâcher une série bien ficelée, mais elle jette évidemment un doute sur l'honnêteté des réalisateurs et scénaristes.
verié2- Messages : 8494
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