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lutte à Fumel

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Message  panchoa Ven 3 Avr - 19:10

Ignace Garay où es tu isl sont devenu FOU ? le maire de Fumel demande l'intervention de l’armée contre les ouvriers qui occupe l'usine: C'est la faute à la CGT, le NPA, les alcoolo (anonymes ) et des drogués. Incroyable ? Mais vrais

panchoa

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Message  panchoa Ven 3 Avr - 19:35


À l'usine, personne n'est encore licencié
Publié le 02/04/2015 à 03:48, Mis à jour le 02/04/2015 à 07:53
Société - MetalAquitaine Fumel

Hier Francis Pozas, nouveau propriétaire de l'usine, toujours occupée, est venu faire l'état des lieux : il espère reprendre le travail avec 43 salariés au plus tard mardi matin./ Photos J.Sch.

Un mois après la liquidation de MTA par le tribunal de commerce de Chambéry et la validation de l'offre de reprise, les salariés licenciés n'ont toujours pas été informés. La liste des 43 repris dans la nouvelle entité, Métal Aquitaine, a été établie hier seulement.
Ubuesque. Surréaliste. Hallucinant. Un mois jour pour jour après la liquidation de MétalTemple Aquitaine, aucun des 136 salariés n'a reçu sa lettre de licenciement ou de rembauche dans la nouvelle entité Métal Aquitaine. Officiellement, légalement, aucun des 136 salariés de MTA, qui n'existe plus, n'est licencié. Et ce n'est même pas un poisson d'avril. Pire, hier midi, les lettres n'étaient toujours pas expédiées. Hier soir, le doute subsistait encore sur leur envoi…
Deux sons de cloches
La journée d'hier a été pour le moins chaotique. Le 1er avril, c'était la date sur laquelle organisations syndicales, repreneurs, administrateur judiciaire, élus et services de l'État, s'étaient entendues, mercredi dernier : une semaine, en gros, pour améliorer les conditions du plan social, et ensuite, reprise du travail et de l'usine, laissée libre par les grévistes qui l'occupent depuis le 16 février. Aussi, hier matin, lorsque Francis Pozas, le nouveau propriétaire des lieux, est arrivé devant l'usine à 8h15, il a commencé par pousser une soufflante, en mode «C'est quoi ce bor… ?». Hier après-midi, Francis Pozas demandait encore de «respecter l'accord passer en sous-préfecture». Comprendre : vider les lieux.
«Vols et dégradations»
Les syndicats, qui se sont engagés à ne pas gêner la reprise, ne demandent pas mieux : «Comment voulez-vous que le travail reprenne quand on ne sait pas qui est repris et qui est licencié ?», s'agaçait de son côté William Boucharel, délégué CGT de MTA. «Depuis mercredi dernier, on est prêt à discuter avec M.Pozas pour définir avec lui, en fonction des postes dont il a besoin, qui va rester et qui va être licencié. Nous n'avons pas non plus de nouvelles de l'administrateur à ce sujet.» Hier, une grosse partie de la journée a donc été passée à établir la liste des 43 repris et des 93 licenciés. Une équation compliquée à résoudre, sachant que si Francis Pozas s'était engagé à ne pas «forcer» à rester un salarié volontaire pour être licencié, il a aussi des impératifs de postes et de compétences : «Mon problème à moi, c'est la reprise de l'activité à l'usine, pas le plan social, mais je les comprends et je ne leur en veux pas. Mais je n'ai jamais vu ça ! Moi, j'ai transmis une liste de 30 postes dont j'ai besoin pour mon projet. On m'en a imposé 13 de plus qui sont financés par la région dont je n'ai aucune nouvelles d'ailleurs. J'attendais ce matin(N.D.L.R. hier) de prendre possession de l'usine et de pouvoir compter sur au moins 30 salariés. J'espère que ce sera le cas mardi au plus tard.» Une forme d'ultimatum : «Oui, il me reste encore quelques jours pour la résolution (N.D.L.R. dénoncer l'offre de reprise qui serait caduque et entraînerait 136 licenciements). Je suis sûr qu'il y a quelque chose à faire ici. On a le projet et les commandes. Mais il faut que tout le monde s'y mette. Car la reprise va être compliquée : il y a eu des vols et des dégradations. J'ai fait faire le constat par huissier ce mercredi. On a volé le spectrographe qui contrôle la qualité de l'acier, par exemple. Il faut en racheter un. Des projets, j'en ai. Je ne suis venu que parce qu'on me l'a demandé : si j'avais su que ça se passerait comme ça, je ne serais pas venu.» Hier soir, un doute subsistait sur l'envoi des lettres aux licenciés et aux salariés repris : «L'administrateur devait les envoyer, mais je ne sais pas s'il l'a fait», confiait hier soir vers 19 heures William Boucharel. L'administrateur, Me Saint-Pierre, lui, n'a pas répondu à nos sollicitations.
Jérôme Schrepf
FUMEL

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panchoa

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Message  panchoa Sam 4 Avr - 16:24

Lot-et-Garonne : le député Costes réclame "l'intervention de l'armée" pour évacuer MetalTemple
Publié le 03/04/2015 à 15h13 , modifié le 03/04/2015 à 15h54 par sudouest.fr Lot-et-Garonne

Plusieurs incidents ont marqué la nuit de jeudi à vendredi, autour de l'usine, à Fumel. Le député Costes a demandé l'intervention du pouvoir public pour ramener le calme
Seuls 43 salariés sont concernés par le plan de reprise sur 136. Jeudi soir, les métallos se sont fait entendre dans les rues de Fumel.©
ARCHIVES A. B.
Fumel brûle-t-il ? La pression est, en tout cas, remontée d'un cran dans le nord du département alors que les salariés de MetalTemple ont entamé, depuis lundi, une nouvelle semaine de lourdes négociations devant aboutir à la nomination des 43 salariés - sur les 136 que comptait l'usine- conservés par le plan de sauvegarde.
Cette nuit (dans la nuit de jeudi à vendredi, NDLR) des dégradations ont été commises aux abords de l'usine. De même, l'avenue de l'Usine - barrée par les métallos depuis plusieurs jours - a été le lieu de rodéos automobiles sauvages. Crissement de pneus, vitesse excessive et bonbonnes explosives ont importuné plusieurs clients de l'hôtel adjacent. Excédés, ils ont même quitté l'établissement au cœur de la nuit.
"Pas un nouveau Sivens"
Ce vendredi après-midi, le député-maire de Fumel, Jean-Louis Costes a tenu une conférence de presse dans laquelle il demande notamment l'intervention du pouvoir public pour l'évacuation de cet axe routier et de l'usine, en espérant ramener un peu de calme au sein de la cité. "C'est devenu une zone de non droit ! Le site est pillé, il y a des courses d'élévateurs la nuit sur l'avenue", a notamment réagit le parlementaire. Le repreneur, Francis Pozas, a quant à lui annoncé qu'il abandonnerait s'il ne pouvait pas "travailler mardi".
Jeudi, c'était le président de l'Agglomération d'Agen, Jean Dionis du Séjour, qui réclamait également l'intervention du préfet pour l'évacuation des Zadistes occupant le futur terrain de la Technopole.
Par ailleurs, et sans qu'un lien ne soit établit pour le moment, un coup de fusil a également été signalé cette nuit sur les locaux de la gendarmerie de Fumel. Il n'y a pas de blessé.

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Message  gérard menvussa Sam 4 Avr - 20:12

Je ne vois pas ce qui t'étonne : voila ce qui se passe quand on arrive pas à établir le rapport de force. Tu crois que tu as des "babas cools" en face de toi ? Non, ce sont des salopards, pret à tout. En doutes tu ?
gérard menvussa
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