Moyen Orient, les rapports de force et mutations
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Moyen Orient, les rapports de force et mutations
Moyen Orient, les rapports de force et mutations
Thème d'infos sur les relations qui affectent la zone et ne peuvent se discuter dans le cadre d'un seul état.
Moyen Orient (arbitraire) : l'Irak, Turquie, Iran, Palestine, Syrie, Liban, Israël, l'Égypte, Arabie saoudite, Qatar, Bahreïn, Dubaï, Oman, Yémen, Koweït, ...
Aucune délimitation est forcement valide. J'ai souvent parlé d'espace méditerranéen pour parler des soulèvements, révolutions et puissants mouvements populaires dans les états de cet espace, caractérisés par des prolétariats urbains majoritaires et dedans de gros prolétariats industriels (de 20 à 35% de la main d’œuvre sur toutes les rives et arrière-cours de cet espace).
Aucune sous-région du monde n'est étanche et bien des états subissent de mêmes contradictions entre la poussée des forces productives qui nourrissent des aspirations de plus en plus fortes dans les peuples, les régimes prédateurs et dictatoriaux qui n'arrivent plus à controler des sociétés qu'elles malmènent et pillent, car taillés à l'origine pour dominer des sociétés rurales, les manœuvres des cliques impérialistes diverses et les soulèvements révolutionnaires qui se produisent.
Les sociétés iraniennes (au premier chef), saoudiennes, etc, subissent les mêmes tensions, au moins potentiellement .
Les soulèvements populaires ont déséquilibré tous ces espaces interconnectés. Les répressions engagées par les régimes de ces espaces ont conduit aux échecs provisoires des soulèvements des prolétariats de la région dans la phase actuelle mais sans retours aux statu-quo antérieurs qui avaient vu des régimes dirigés par diverses factions de petites classes . Ces diverses factions de petites classes ayant muté en couches bourgeoises lovées autour des appareils militaro-policiers, elles on également perdu tout prestige auprès des masses qu'elles avaient pu avoir dans la période des batailles de la décolonisation.
La situation actuelle exprime bien l'expression de Gramsci dans des régions de plus en plus larges des zones considérées :
« La crise consiste justement dans le fait que l'ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés »
ou bien ;
« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres »
Un long article interessant de Babak Kia
Thème d'infos sur les relations qui affectent la zone et ne peuvent se discuter dans le cadre d'un seul état.
Moyen Orient (arbitraire) : l'Irak, Turquie, Iran, Palestine, Syrie, Liban, Israël, l'Égypte, Arabie saoudite, Qatar, Bahreïn, Dubaï, Oman, Yémen, Koweït, ...
Aucune délimitation est forcement valide. J'ai souvent parlé d'espace méditerranéen pour parler des soulèvements, révolutions et puissants mouvements populaires dans les états de cet espace, caractérisés par des prolétariats urbains majoritaires et dedans de gros prolétariats industriels (de 20 à 35% de la main d’œuvre sur toutes les rives et arrière-cours de cet espace).
Aucune sous-région du monde n'est étanche et bien des états subissent de mêmes contradictions entre la poussée des forces productives qui nourrissent des aspirations de plus en plus fortes dans les peuples, les régimes prédateurs et dictatoriaux qui n'arrivent plus à controler des sociétés qu'elles malmènent et pillent, car taillés à l'origine pour dominer des sociétés rurales, les manœuvres des cliques impérialistes diverses et les soulèvements révolutionnaires qui se produisent.
Les sociétés iraniennes (au premier chef), saoudiennes, etc, subissent les mêmes tensions, au moins potentiellement .
Les soulèvements populaires ont déséquilibré tous ces espaces interconnectés. Les répressions engagées par les régimes de ces espaces ont conduit aux échecs provisoires des soulèvements des prolétariats de la région dans la phase actuelle mais sans retours aux statu-quo antérieurs qui avaient vu des régimes dirigés par diverses factions de petites classes . Ces diverses factions de petites classes ayant muté en couches bourgeoises lovées autour des appareils militaro-policiers, elles on également perdu tout prestige auprès des masses qu'elles avaient pu avoir dans la période des batailles de la décolonisation.
La situation actuelle exprime bien l'expression de Gramsci dans des régions de plus en plus larges des zones considérées :
« La crise consiste justement dans le fait que l'ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés »
ou bien ;
« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres »
Un long article interessant de Babak Kia
La République Islamique d’Iran et le chaos du Moyen-Orient
A la faveur du chaos régional qui s’approfondit au moyen-orient, la République Islamique d’Iran est devenue un acteur incontournable dans la région.Plus de 20 ans après la chute du bloc soviétique qui a ouvert la région aux multiples interventions impérialistes menées par les États-Unis et leurs alliés et suite aux soulèvements populaires au Maghreb et au Moyen-orient, la région connaît une nouvelle accélération historique. L’offensive néolibérale des dernières décennies, la corruption des élites dirigeantes et le caractère dictatorial des états de la région, la politique destructrice de l’impérialisme et de l’État sioniste d’Israël, ont fortement dégradé les conditions de vies des populations.Les éléments les plus marquant de cette situation sont : la décomposition et l’effondrement des états irakien et yéménite, la perte de contrôle du régime de Bachar El Assad sur une grande partie du territoire syrien. Ils viennent s’ajouter à l’instabilité permanente du Liban et à la poursuite de la colonisation israélienne en Palestine. Tout cela s’accompagne de la montée en puissance d’acteurs nouveaux tels que l’émergence de DAESH ou le renforcement dans la région kurde autonome d’Irak de la direction Barzani, inféodée à l’impérialisme et aux États réactionnaires de la région. En effet, à la faveur des interventions étasunienne en Irak, le kurdistan irakien avait déjà acquis un niveau d’autonomie jamais égalé dans son histoire. Mais cette autonomie sort aujourd’hui renforcée et ceci grâce à la collaboration de Barzani avec les puissances impérialistes, avec la Turquie d’Erdogan et avec la République Islamique d’Iran, deux états qui foulent au pied les droits nationaux du peuple kurde.États-Unis / Iran : nouvelles alliances contre les peuples du Moyen-OrientC’est dans ce contexte bouleversé que la République Islamique d’Iran revient au centre de l’échiquier moyen oriental et fait figure pour l’impérialisme étasunien de puissance régionale montante.La suite .../...
Depuis 2001, en Afghanistan comme en Irak, le régime de Téhéran a su se montrer conciliant avec Washington. Les deux états se sont trouvés des intérêts communs, ce qui n’a pas manqué de modifier les équilibres et les jeux d’alliances dans la région.
Par un retournement dont seul l’histoire en a le secret, l’Arabie Saoudite alliée traditionnelle de Washington a vu son influence reculer en Afghanistan comme en Irak. La chute du régime des Talibans et l’arrivée au pouvoir de Maleki allié de la mollahrchie de Téhéran a favoriser un rééquilibrage des rapports de forces dans la région et ce au détriment de la monarchie saoudienne.
Les tensions régulières qui agitent les monarchies réactionnaires du golfe sont également une source de tensions importantes entre le royaume saoudien et le régime de Téhéran.
En effet, porté par la vague des révolutions arabes ces dernières années ont vu apparaître une agitation permanente des minorités politiques chiites dans les pétromonarchies du golfe. Ainsi, en 2011, le soulèvement de la communauté chiite au Bahreïn a été écrasé par l’intervention conjointe de l’Arabie Saoudite et des Émirats Arabes Unis.
Régulièrement, les minorités chiites soutenues par Téhéran sont la cible de la répression et d’attentats.Cela s’accompagne d’une instabilité croissante liée à la montée de la contestation démocratique interne au sein même des monarchies du golfe. D’autre part, les dirigeants saoudiens voient d’un très mauvais œil la pénétration économique et politique iranienne dans la région. A titre d’exemple, les multiples projets de coopération entre Téhéran et Oman suscite la réprobation de la monarchie saoudienne. Ainsi, le projet d’un pont reliant Oman à l’Iran qui devrait être édifié via le détroit d’Ormuz concrétisant l’alliance scellée à l’occasion de la visite du président iranien Hassan Rohani à Mascate, le 12 mars 2014 est difficilement acceptable pour la monarchie des Saoud.
Oman et la République Islamique d’Iran cherchent à augmenter leurs échanges commerciaux, qui ont atteint en 2013 un milliard de dollars. Pour 2014 leurs investissements dans les deux pays devaient s’élever à 10 milliards de dollars.
La République Islamique d’Iran souhaite investir 4 milliards de dollars dans divers projets au port de Duqm, sur la mer d’Oman, dont 100 réservoirs de stockage de pétrole et de gaz iraniens et un projet sidérurgique, ainsi que 2 milliards de dollars dans des projets prévus dans les ports de Salalah et Sohar.
Pour sa part, Oman entend investir 4 milliards de dollars en Iran, en particulier dans la pétrochimie et l’exploitation pétrolière. Enfin, le projet de construction d’un gazoduc sous-marin entre les deux pays pour l’exportation de gaz iranien, qui avait fait l’objet d’un protocole d’accord lors de la visite du sultan Qabous à Téhéran, sera réalisé dans les deux prochaines années.
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Date d'inscription : 26/12/2010
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