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Hyatt
MO2014 Mar 7 Oct - 15:21
Hyatt : les femmes de chambre ont gagné la partie
Le Point - Publié le 23/09/2014 à 16:59 - Modifié le 23/09/2014 à 17:19
Les salariés de la sous-traitance du palace de la place Vendôme ont décroché un accord "historique" sur leurs salaires et leurs conditions de travail.
Les salariés de la sous-traitance de l'hôtel Park Hyatt Paris-Vendôme ont défilé joyeusement mardi à Paris après avoir obtenu de fortes hausses de salaire, appelant à un accord similaire au Hyatt Madeleine. Vêtues de boubous, de perruques blondes, vertes ou orange, femmes de chambre et gouvernantes, accompagnées des équipiers et valets des hôtels Hyatt, ont chanté et dansé tout en marchant du palace de la rue de la Paix (2e) jusqu'au Hyatt Paris Madeleine, boulevard Malesherbes (8e). "So, so, so, solidarité, on a gagné, maintenant il faut payer", scandaient en choeur près de 150 manifestants, sous les regards surpris des riverains et des passants du quartier d'affaires de la Place Vendôme.
En grève depuis vendredi dernier, les salariés ont "arraché un accord historique", selon la CGT, avec "une augmentation de leur taux horaire de 2 euros, la participation de l'employeur à la mutuelle santé à 60 %, le passage de certains temps partiels en temps complets et une diminution de la cadence de 10 %". "Nous demandions l'alignement sur les salaires des palaces : pour les femmes de chambre, valets et équipiers, 1 870 euros brut et pour les gouvernantes 2 200 euros brut", a expliqué Claude Levy de la CGT des hôtels de prestige et économiques (HPE). Les équipiers sont les salariés qui s'occupent de la manutention, explique-t-il et, "comme c'est un travail très pénible, nous avons obtenu de les aligner quasiment sur les salaires des femmes de chambre". "Du balayeur à la gouvernante générale, tout le monde a été augmenté du salaire de base de 300 euros et, avec les primes, on est entre 380 et 420 euros d'augmentation par mois", s'est félicité le syndicaliste, en précisant que l'accord concerne 80 salariés. Cela veut dire qu'ils gagneront "au minimum 1 870 euros brut multiplié par 13 mois pour 35 heures par semaines", détaille Claude Levy.
L'année dernière à la même époque, après 4 jours de grève, la CGT avait obtenu une prime de fin d'année équivalant à un treizième mois et la suppression de la clause de mobilité. "Je suis vraiment contente, heureuse, cela valait vraiment le coup de faire grève", s'enflamme Anne-Marie Malomba, femme de chambre au Park Hyatt Vendôme. Contactée, la direction du palace de la rue de la Paix (2e) a confirmé que son sous-traitant Luxe et Tradition avait signé un accord avec les personnels. Luxe et Tradition n'a pas souhaité s'exprimer. Les négociations avec la direction du Hyatt Paris Madeleine n'ont en revanche pas encore abouti, selon Claude Levy. "Nous allons continuer la grève. Nous sommes plus déterminés que jamais", certifie Fatima Lancien, femme de chambre au Hyatt Madeleine. Elle décrit des conditions de travail "déplorables", des heures supplémentaires qui ne sont pas réglées et l'absence d'un treizième mois
http://www.lepoint.fr/societe/hyatt-les-femmes-de-chambre-ont-gagne-la-partie-23-09-2014-1865853_23.php
Le Point - Publié le 23/09/2014 à 16:59 - Modifié le 23/09/2014 à 17:19
Les salariés de la sous-traitance du palace de la place Vendôme ont décroché un accord "historique" sur leurs salaires et leurs conditions de travail.
Les salariés de la sous-traitance de l'hôtel Park Hyatt Paris-Vendôme ont défilé joyeusement mardi à Paris après avoir obtenu de fortes hausses de salaire, appelant à un accord similaire au Hyatt Madeleine. Vêtues de boubous, de perruques blondes, vertes ou orange, femmes de chambre et gouvernantes, accompagnées des équipiers et valets des hôtels Hyatt, ont chanté et dansé tout en marchant du palace de la rue de la Paix (2e) jusqu'au Hyatt Paris Madeleine, boulevard Malesherbes (8e). "So, so, so, solidarité, on a gagné, maintenant il faut payer", scandaient en choeur près de 150 manifestants, sous les regards surpris des riverains et des passants du quartier d'affaires de la Place Vendôme.
En grève depuis vendredi dernier, les salariés ont "arraché un accord historique", selon la CGT, avec "une augmentation de leur taux horaire de 2 euros, la participation de l'employeur à la mutuelle santé à 60 %, le passage de certains temps partiels en temps complets et une diminution de la cadence de 10 %". "Nous demandions l'alignement sur les salaires des palaces : pour les femmes de chambre, valets et équipiers, 1 870 euros brut et pour les gouvernantes 2 200 euros brut", a expliqué Claude Levy de la CGT des hôtels de prestige et économiques (HPE). Les équipiers sont les salariés qui s'occupent de la manutention, explique-t-il et, "comme c'est un travail très pénible, nous avons obtenu de les aligner quasiment sur les salaires des femmes de chambre". "Du balayeur à la gouvernante générale, tout le monde a été augmenté du salaire de base de 300 euros et, avec les primes, on est entre 380 et 420 euros d'augmentation par mois", s'est félicité le syndicaliste, en précisant que l'accord concerne 80 salariés. Cela veut dire qu'ils gagneront "au minimum 1 870 euros brut multiplié par 13 mois pour 35 heures par semaines", détaille Claude Levy.
L'année dernière à la même époque, après 4 jours de grève, la CGT avait obtenu une prime de fin d'année équivalant à un treizième mois et la suppression de la clause de mobilité. "Je suis vraiment contente, heureuse, cela valait vraiment le coup de faire grève", s'enflamme Anne-Marie Malomba, femme de chambre au Park Hyatt Vendôme. Contactée, la direction du palace de la rue de la Paix (2e) a confirmé que son sous-traitant Luxe et Tradition avait signé un accord avec les personnels. Luxe et Tradition n'a pas souhaité s'exprimer. Les négociations avec la direction du Hyatt Paris Madeleine n'ont en revanche pas encore abouti, selon Claude Levy. "Nous allons continuer la grève. Nous sommes plus déterminés que jamais", certifie Fatima Lancien, femme de chambre au Hyatt Madeleine. Elle décrit des conditions de travail "déplorables", des heures supplémentaires qui ne sont pas réglées et l'absence d'un treizième mois
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