Ecosse
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Re: Ecosse
Gaston Lefranc a écrit:J'ai parlé de qui décide, je me plaçais dans la configuration d'un gouvernement des travailleurs. Merci pour la leçon. Mais il ne suffit pas de répéter, à tout propos, qu'il faut développer l'organisation de classe, la lutte de classe, etc. C'est aussi en réfléchissant à des réponses, à des solutions qu'on fait progresser la lutte de classe. Et ton attitude qui vise à prendre de haut ce type de réflexion est assez consternant.
Les questions monétaires ne sont pas "tactiques" ou techniques, elles sont politiques, mais tu n'en as visiblement pas conscience puisque tu as l'air de considérer qu'un gouvernement des travailleurs pourrait utiliser la livre ou l'euro, ce qui est un non sens complet.
Il faut travailler à des réponses politiques, et le problème politique de l'extrême gauche, c'est qu'elle n'incarne pas une alternative politique. Et les réformistes non plus n'ont plus de projet alternatif. Et cela a des conséquences importantes sur la lutte de classe, car c'est très compliqué d'entrer en lutte quand on pense qu'il n'y a pas d'alternative à ce contre quoi on lutte. Donc n'opposons pas propagande et agitation.
Je sais qu'il est une habitude d'avoir des discours abstraits dans l'extrème gauche sans poser les questions de qui décide et c'est à cela que je réponds.
La question posée n'est pas de l’articulation entre propagande et agitation.
Les discours sur ce qu'on ferait si on était riches, bien que pas inutiles, s'entendent que si tu as une orientation sur l'essentiel (qui est de construire ce qui peut progresser, même lentement, vers la prise de pouvoir de notre classe).
Un discours est abstrait et n'a pas de position de classe si on le regarde lucidement, pas plus que ce qu'il critique quand il parle de la monnaie et du monopole du commerce extérieur sans parler d'une façon compréhensible que qui décide. L'ajout de la mention d'un gouvernement des travailleurs fait aussi figure de formule peu précise et insuffisante.
Ce n'est pas là opposer un objectif avec des questions concrètes et tactiques dont on peut et doit discuter, mais d'en choisir certaines en laissant de côté l'essentiel. Bien sur qu'il est important de rappeler que nous sommes pour le pouvoir des travailleurs, et surtout d'en irriguer les chemins. Cela donne des perspectives et fourni un moteur indispensable de plus à des résistances sociales de notre classe.
Il est extrêmement important que les travailleurs identifient les révolutionnaires non seulement à la défense des intérets concrets de la classe et son organisation mais également à une stratégie ferme de prise du pouvoir par les travailleurs. Même si les travailleurs dans leur masse n'en sont pas convaincus il est important qu'ils croisent des révolutionnaires qui ont une stratégie.
Les questions comme savoir si il faut garder l'euro ou la livre, et à une autre époque le rouble (on se souvient de la grande campagne principielle des bolcheviks contre le rouble... ) sont des questions tactiques. Je le répète. Et c'est peut-être là un point qui accroche.
La question d'avoir un mouvement ouvrier organisé en profondeur qui prend le pouvoir n'est pas une question tactique.
Un des problèmes de l'extrème gauche, dans une partie de l'Europe du moins, c'est qu'elle a du mal à penser une stratégie qui permette de construire des partis puissants et des organes démocratiques unitaires des travailleurs qui soient eux candidats au pouvoir. Ou alors elle pense qu'il n'est pas nécessaire d'en parler.
Et sur la question de l'Ecosse, si il s'agit de savoir si un nouveau pouvoir qui serait issu d'un référendum en faveur de l'indépendance ferait une politique bourgeoise, c'est oui. Pas parce qu'ils n'ont pas voulu sortir de la livre mais parce que la classe ouvrière n'est pas en position de prendre le pouvoir. Et on est très loin du compte.
Pour le reste :
http://www.avanti4.be/analyses/article/referendum-en-ecosse-independance-yes-or-no-un
http://www.avanti4.be/analyses/article/referendum-en-ecosse-independance-yes-or-no-ii
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Ecosse
Poser la question de qui décide est évidemment important, mais on en peut en rester là, et on doit aussi se poser la question de "décider quoi". Opposer une question à l'autre est stérile. Penser une stratégie, c'est articuler l'un (qui décide) et l'autre (quoi décider). Ce n'est pas en refusant d'aborder la question de "quoi décider" qu'on renforce la stratégie de prise de pouvoir par les travailleurs.
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Ecosse
Gaston Lefranc a écrit:Poser la question de qui décide est évidemment important, mais on en peut en rester là, et on doit aussi se poser la question de "décider quoi". Opposer une question à l'autre est stérile. Penser une stratégie, c'est articuler l'un (qui décide) et l'autre (quoi décider). Ce n'est pas en refusant d'aborder la question de "quoi décider" qu'on renforce la stratégie de prise de pouvoir par les travailleurs.
C'est évidemment une question importante, et qu'on va retrouver au sujet de la Catalogne.
Mais imaginons un débat télévisé en Ecosse. Le journaliste demande aux représentants des partis politiques : "Quel système monétaire proposez-vous si l'Ecosse devient indépendante ?". Que devrait (ou aurait dû) répondre le représentant du SSP ? Que la question est mal posée car il faut commencer par le commencement : la mise en place d'un gouvernement émanant des travailleurs et décidé à agir dans leur intérêt (ou une formule équivalente, peu importe !)?
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Ecosse
Oui, on est d'accord ! C'est la base, et cela ne nous dispense pas de travailler à expliquer ce qu'un gouvernement pourrait/devrait faire, car une fois qu'on a dit cela, on doit aussi être capable de proposer une solution. Car si on explique que l'indépendance bourgeoise SNP n'est pas une solution pour les travailleurs, on doit crédibiliser la solution "gouvernement des travailleurs"...
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Ecosse
Moi, je n'ai pas d'opinion catégorique. Ce genre de problème, c'est toujours la quadrature du cercle. Mais si le OUI l'emporte, le débat ne fait que commencer, car l'indépendance ne sera pas proclamée avant de nombreux mois.Gaston Lefranc a écrit:Oui, on est d'accord ! C'est la base, et cela ne nous dispense pas de travailler à expliquer ce qu'un gouvernement pourrait/devrait faire, car une fois qu'on a dit cela, on doit aussi être capable de proposer une solution. Car si on explique que l'indépendance bourgeoise SNP n'est pas une solution pour les travailleurs, on doit crédibiliser la solution "gouvernement des travailleurs"...
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Ecosse
J'imagine qu'ils ne doivent pas avoir bonne presse ici (notamment en raison des attaques que l'on trouve sur leur site multilingue à l'encontre du NPA. Attaques souvent outrancières selon moi, mais parfois légitimes -notamment quand la ligne officielle du NPA est de soutenir des interventions impérialistes) mais je mets un texte du Socialist Equality Party concernant le référendum : Vote “no” in the Scottish referendum—Fight for a socialist Britain.
Voici la traduction trouvée sur leur site multilingue (WSWS du CIQI) pour les non anglophones :
Voici la traduction trouvée sur leur site multilingue (WSWS du CIQI) pour les non anglophones :
Socialist Equality Party a écrit:Votez «non» au référendum de l'Écosse: Il faut lutter pour une Grande-Bretagne socialiste
Par le Parti l'égalité socialiste (G.-B.)
26 juin 2014
Le Parti de l'égalité socialiste appelle à un vote résolu et sans ambiguïté pour le «non» dans le référendum du 18 septembre sur l'indépendance de l'Écosse.
Toutes les affirmations que l'«indépendance» est une demande démocratique qui offre une alternative aux coupes sociales et à l'austérité sont des mensonges.
La campagne pour se séparer du Royaume-Uni est menée par des forces de droite qui adhèrent au nationalisme, même si certains tentent de l'embellir d'une rhétorique de gauche. Son objectif est de faire de l'Écosse un lieu de main-d’œuvre à bon marché et de taxes réduites au profit des banques et des multinationales.
Ses victimes seront les travailleurs des deux côtés de la frontière qui vont subir une intensification de l'offensive contre les emplois, les salaires et les conditions de travail qui est menée par tous les principaux partis, tant à Westminster qu'à Holyrood.
L'unité et l'indépendance de la classe ouvrière sont les seuls critères qui permettent de juger des partis politiques et de leurs projets. Cela est essentiel dans un contexte où les élites dirigeantes tentent de contaminer l'ensemble de la planète avec le poison du nationalisme.
L'Écosse n'est pas une nation opprimée, mais fait plutôt partie d'un État impérialiste. Son élite dirigeante a commis un nombre incalculable de crimes et participé à l'exploitation brutale de millions de personnes à travers le monde. Le drapeau écossais est utilisé pour masquer la réalité élémentaire que les travailleurs d'Écosse ne sont pas opprimés en raison de leur nationalité, mais bien à cause de leur position de classe dans la société capitaliste. Agiter la croix écossaise est tout aussi réactionnaire que de brandir le drapeau du Royaume-Uni.
L'acte d'Union de 1707 créait les conditions pour le développement du capitalisme et la croissance rapide des forces productives. Cela a permis ensuite l'émergence de la première classe ouvrière industrielle au monde. Depuis, les travailleurs d'Angleterre, d'Écosse et du Pays de Galles ont lutté côte à côte dans des batailles héroïques, dont le grand mouvement révolutionnaire chartiste pour la démocratie et l'égalité, la grève générale de 1926, les grèves de masse qui ont forcé la démission du gouvernement conservateur en 1974 et la grève d'un an des mineurs de 1984-85.
La promotion de l'indépendance de l'Écosse est une réaction de droite à la faillite du système d'États-nations qui ne correspond plus à l'organisation mondiale de la vie économique. Dans le dernier siècle, cette contradiction fondamentale a entraîné deux des guerres les plus dévastatrices de l'histoire de l'humanité dans lesquelles luttaient les grandes puissances capitalistes pour l'hégémonie mondiale. Aujourd'hui, à l'ère de la production mondialisée, où l'économie de chaque pays est intégrée au sein d'un plus grand ensemble dominé par d'immenses multinationales et banques, les antagonismes inter-impérialistes et nationaux ont atteint un nouveau degré d'intensité.
La fonction première d'un État écossais indépendant serait d'établir des relations encore plus directes avec les grandes banques, sociétés et spéculateurs en proposant d'augmenter le niveau d'exploitation, d'attaquer les salaires et les conditions de travail, de détruire ou privatiser les services sociaux et d'éliminer autant que possible l'impôt sur la richesse des sociétés.
La seule réaction progressiste à la crise du système d'États-nations est de mettre fin à toutes les divisions nationales en adoptant la perspective de l'internationalisme socialiste.
Le PES appelle à une lutte contre le capital mondial, pas aux baisses d'impôt pour les grandes sociétés. Nous sommes pour le renversement de l'impérialisme britannique et de son appareil d'État, pas pour un règlement négocié qui mette en place un autre État répressif.
Nous exhortons les travailleurs à s'opposer au nationalisme et au séparatisme et à bâtir un mouvement anti-austérité et anti-guerre qui aura comme objectif de renverser les conservateurs, le Parti national écossais (PNE) ainsi que leurs alliés travaillistes et libéraux-démocrates et de mettre un terme au règne de l'oligarchie financière parasitaire qu'ils représentent.
Le PES appelle à la formation d'un gouvernement des travailleurs qui mettra en œuvre des politiques socialistes. Nous sommes pour la création des États unis socialistes d'Europe, pas pour la balkanisation du continent par des élites régionales cupides qui profiteraient d'une victoire du «oui» en Écosse pour avancer leurs propres programmes séparatistes.
L'unité de classe au cœur du programme du PES fait de nous des opposants implacables à la campagne officielle pour le «non», une alliance de la droite qui regroupe le Parti conservateur, le Parti travailliste et le Parti libéral-démocrate ainsi que de nombreuses organisations du monde des affaires. L'appui qui peut exister pour l'indépendance dans la classe ouvrière est en grande partie le résultat des politiques d'austérité mises en œuvre par ces partis qui sont à la tête de la campagne «Mieux ensemble» («Better Together»), dans un contexte où les syndicats répriment et trahissent toute opposition à l'élite dirigeante. Mais le séparatisme ne fait qu'affaiblir et diviser la classe ouvrière dans sa lutte contre ces forces.
Les campagnes officielles pour le «oui» ou le «non» n'abordent jamais honnêtement ce qui est en jeu. Il n'y a pas la moindre référence à ce qui arrive en Grande-Bretagne et internationalement, ce qui permettrait de mettre en contexte l'indépendance de l'Écosse.
Depuis le krach financier de 2008, les classes dirigeantes à travers l'Europe mènent une contre-révolution sociale en offrant des centaines de milliards de dollars aux banques et en refilant la note à la classe ouvrière. Partout, la réalité des travailleurs est le chômage et les emplois à temps partiel, les baisses de salaire et les réductions d'avantages sociaux, le harcèlement de la police, l'espionnage d'État systématique et le danger grandissant de la dictature et de la guerre. Les jeunes générations n'ont pas d'avenir. Le service national de santé (NHS) et le droit à une éducation gratuite de qualité sont en voie d'être anéantis, tout comme d'innombrables droits et services essentiels.
Qu'elle fasse partie ou non du Royaume-Uni, l'Écosse connaîtra le même sort que la Grèce, l'Espagne et le reste de l'Europe. Deux des pays dans l'«arc de prospérité» dont voulait faire partie le PNE, l'Irlande et l'Islande, sont maintenant victimes de mesures d'austérité brutales et leur système bancaire s'est effondré.
Le véritable moteur du séparatisme provient des couches sociales qui voient l'occasion d'établir leurs propres relations avec les multinationales et les institutions capitalistes telles que l'Union européenne. C'est pour cette raison que le plus fervent appui au projet d'indépendance provient du secteur financier de l'Écosse qui joue maintenant un rôle important sur la scène internationale et qui est en compétition directe avec la City of London. Ce n'est pas un mouvement de travailleurs opprimés, mais d'élites de la bourgeoisie et de la classe moyenne supérieure.
C'est ce qu'admet le Parti national écossais quand il dit qu'il envisage de garder la livre anglaise et la Reine et qu'il tentera d'adhérer à l'Union européenne et à l'OTAN. Les nations, grandes et petites, sont les jouets des grandes sociétés, comme le démontre la politique vedette du PNE de réduire le taux d'imposition des entreprises à 20 pour cent. Cette politique ne peut que favoriser le nivellement par le bas à travers le Royaume-Uni et montre ce que valent réellement les promesses d'augmenter les dépenses d'aide sociale, de logement et d'éducation.
En Europe, une victoire du «oui» serait utilisée pour accélérer les processus semblables de séparation en Espagne, en Italie et en Belgique, ce qui aurait des conséquences désastreuses. En Irlande du Nord, un vote pour l'indépendance de l'Écosse viendrait attiser les tensions sectaires. Il y aurait des conséquences immédiates pour l'Angleterre même. Déjà, des sections de l'élite dirigeante, menées par divers travaillistes, font la promotion du nationalisme et du régionalisme. Peu importe si la campagne du «oui» l'emporte en Écosse, des projets de décentralisation sont prévus à travers l'Angleterre. Dans ce contexte, des assemblées régionales dont le seul but sera d'opposer les travailleurs d'une région à ceux d'une autre, au bénéfice de la grande entreprise, seront créées.
Les nationalistes sont capables de présenter l'indépendance comme une alternative progressiste au «gouvernement de Westminster» grâce aux nombreuses tendances de la fausse gauche, comme le Parti socialiste écossais (PSE), le Parti socialiste des travailleurs, Radical Independence Campaign (RIC) et à des personnes comme Tommy Sheridan et Colin Fox, le chef du PSE qui fait partie du comité d'organisation de la campagne pour le «oui» en compagnie de propriétaires de fonds spéculatifs et de dirigeants du PNE.
Leur perspective n'est pas fondamentalement différente de celle d'autres formations régionalistes et séparatistes ouvertement de droite comme la Ligue du Nord en Italie et Vlaams Belang en Belgique. Les véritables intérêts derrière leur adoption du projet d'indépendance sont ceux d'une couche de la classe moyenne qui tente de profiter personnellement d'une multitude de postes aux gouvernements national et municipaux, dans les institutions, l'industrie culturelle et les syndicats qui pourraient voir le jour après une victoire du «oui».
Les groupes de la fausse gauche servent d'agents pour la campagne du «oui» en répandant des mensonges sur ses motivations, ses objectifs et ses impacts. Leur rôle consiste à affaiblir l'importante opposition au projet séparatiste qui existe parmi les travailleurs écossais. Comme l'a affirmé l'historien Neil Davidson lors d'une réunion du RIC, «Des gens dans cette salle, des gens de la gauche, des gens sur les piquets... croient en l'unité de la classe ouvrière britannique et disent que certains d'entre nous qui défendons l'indépendance sommes des valets de la classe dirigeante.»
Ils sont en effet des valets de la grande entreprise. Et pour remplir cette fonction, ils argumentent de plus en termes capitalistes. Colin Fox, par exemple, a déclaré récemment que l'option socialiste n'était pas «immédiatement réaliste, étant donné nos obligations financières envers les institutions internationales».
Il a ajouté que «L'argument classique de la gauche que l'indépendance de l'Écosse viendrait miner l'unité de la classe ouvrière britannique» est «pour nous, une formulation dépassée».
Cette promotion ouverte du nationalisme est politiquement criminelle et fait de Fox et ceux qui pensent comme lui des ennemis de la classe ouvrière. En fait, si l'identité nationale est plus importante que l'unité de classe en Grande-Bretagne, elle est plus importante partout. Cela signifie que la fausse gauche appuie la création d'innombrables mini-États sur des bases ethniques, de langue ou de religion.
La conséquence d'une telle perspective ne peut être que la réaction politique. Il ne faudrait pas oublier l'expérience tragique de la Yougoslavie, dont la partition dans les années 1990 a entraîné une décennie de guerres civiles sanglantes et un effondrement catastrophique du niveau de vie. Ni comment les divisions sectaires ont été exploitées par l'OTAN pour déclencher une guerre contre la Libye et provoquer la guerre civile en Syrie. Et personne ne peut ignorer comment les divisions ethniques et linguistiques sont utilisées une fois de plus pour justifier l'agression militaire de l'OTAN contre la Russie en Ukraine. À chaque fois, la fausse gauche se range derrière l'impérialisme au nom de l' «autodétermination».
En opposition à toutes formes de nationalisme, le PES appelle les travailleurs et la jeunesse à renouer avec les grandes traditions de solidarité de classe de la classe ouvrière britannique sur des fondements supérieurs: dans un mouvement unifié pour l'abolition du capitalisme en Grande-Bretagne, en Europe et internationalement. Nous encourageons tous ceux qui sont d'accord avec cette perspective à adhérer à notre parti.
Pedrolito- Messages : 211
Date d'inscription : 30/04/2014
Re: Ecosse
La question d'un "gouvernement des travailleurs" est, comme souvent, complétement abstraite. La seule stratégie qui me semble correcte et utile c'est de pointer les raisons de classe pour le vote "oui", et d'appeler à la défiance envers le nationalisme écossais de manière générale et envers la force qui de toute évidence se retrouverait à la tête d'une Ecosse indépendante, le SNP, à demander la vigilance sur ses promesses progressistes, et stimuler l'auto-organisation sur ces questions.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Ecosse
Pedrolito a écrit:J'imagine qu'ils ne doivent pas avoir bonne presse ici (notamment en raison des attaques que l'on trouve sur leur site multilingue à l'encontre du NPA. Attaques souvent outrancières selon moi, mais parfois légitimes -notamment quand la ligne officielle du NPA est de soutenir des interventions impérialistes)
Effectivement Pedrolito prend sa source dans le marécage ultime de la pire secte des USA,
qui a gagné le mépris et parfois la haine de toute la gauche, dans le monde entier...
Leurs dénonciations du NPA comme de tout ce qui n'est pas leur secte
relève des pires affabulations, par ex en prétendant sans rire...
qu'il ait un jour soutenu une intervention impérialiste !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Ecosse
Roseau a écrit:
qu'il ait un jour soutenu une intervention impérialiste !
Il n'y a pas si longtemps, le NPA (la position officielle ; j'imagine que certaines tendances y sont fermement opposées) appelait à la fourniture d'armes en Irak. Il n'y a guère que les puissances impérialistes qui sont en mesure de le faire. Donc, cet appel à la "communauté internationale" résonnait comme un appel aux puissances impérialistes.
Sinon, ma source, c'est la section britannique et non américaine. Je n'ai pas l'impression que ce soit plus une secte que n'importe quel autre groupe trotskiste ou marxiste. Un jour faudra arrêter ce genre de name-dropping, une spécialité chez les trotskistes là où Trotsky lui-même appelait à lutter contre le sectarisme.
Pedrolito- Messages : 211
Date d'inscription : 30/04/2014
Re: Ecosse
Pure affabulation sur l'Irak.
Voilà qui démontre le caractère de secte la plus douteuse du WSWS
citée par ignorance par le camarade.
Un autre exemple, déjà relevé, parmi mille délires sectaires et provocateurs de la secte:
Elle a affirmé que Socialist Worker, organe de l’International Soclialist Organization,
condamne Poutine, mais ne dit pas un mot sur Obama.
C’est bien sûr un pur mensonge.
Dans l’article suivant de Socialist Worker, justement sur l’hypocrisie de Obama
on lit exactement le contraire:
“During the last five years, no world leader has done more to undermine international law than Barack Obama. « Durant les 5 dernières années, aucun dirigeant mondial n’a fait plus pour miner la droit international que Barack Obama »
http://socialistworker.org/blog/critical-reading/2014/03/04/us-hypocrisy-over-ukraine
Il est dommage que sur un forum de qualité comme le FMR,
le camarade ait recours à une des sectes les malhonnêtes et délirantes.
Si c'est par contre pour le fun, c'est gagné !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Un enjeu pour les anticapitalistes?
Revenons au sujet, qui lui est sérieux.
http://www.npa2009.org/actualite/ecosse-un-enjeu-pour-les-anticapitalistes
http://www.npa2009.org/actualite/ecosse-un-enjeu-pour-les-anticapitalistes
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Ecosse
sylvestre a écrit:La question d'un "gouvernement des travailleurs" est, comme souvent, complétement abstraite. La seule stratégie qui me semble correcte et utile c'est de pointer les raisons de classe pour le vote "oui", et d'appeler à la défiance envers le nationalisme écossais de manière générale et envers la force qui de toute évidence se retrouverait à la tête d'une Ecosse indépendante, le SNP, à demander la vigilance sur ses promesses progressistes, et stimuler l'auto-organisation sur ces questions.
Que répondre alors à la question d'un journaliste : "Que proposez-vous pour le système monétaire" ? Que nous n'avons pas de réponse et que nous proposons que ceux qui en ont les présentent dans des assemblées aux travailleurs qui feront le tri entre celles qui correspondent à leurs intérêts et les autres ?
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Socialist Resistance a publié l'année dernière un article critiquant de manière assez acerbe la brochure du SSP “The case for an socialist independent Scotland”. Son auteur, qui signe d'un pseudonyme, Ralph Blake, travaille comme économiste dans le secteur financier écossais.
Il critique notamment la proposition concernant le système monétaire qui, à son avis, ne peut pas marcher. Il propose autre chose, s'appuyant sur les revenus du pétrole : "The answer to the currency problem is to float the Scottish currency backed up by nationalised oil tax revenues. The currency would be relatively strong because of the lack of deficit which is not dependent on the volatile smaller tax revenues from a privatised North Sea Oil industry. It is not essential to have the pound to trade internationally or with the rest of the UK after all most of its trade is with Europe and the US who don’t have the pound!"
Ralph Blake critique de manière plus générale la politique du SSP et estime que l'un de ses dirigeants, Colin Fox (l'auteur de la brochure), s'est fait piéger par le SNP en siégeant à la tête de la Campagne pour le OUI.
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Ecosse
Écosse : mécontentement social et illusions nationalistes
À en croire les sondages d'opinion, le référendum du 18 septembre sur l'indépendance de l'Écosse s'annonce serré. Non pas qu'il ait l'enjeu que les politiciens de tous bords lui prêtent car, quoi qu'en dise le camp du « oui », indépendante ou non, la petite Écosse et ses 5,3 millions d'habitants resteront à la merci du capital britannique et de ses politiciens.
Depuis la constitution du Royaume-Uni avec l'Angleterre et l'Irlande, en 1707, après la révolution bourgeoise anglaise, l'Écosse est devenue partie intégrante d'une entité économique dont le centre est à Londres. Plus des trois quarts de son activité économique dépendent de l'Angleterre, avec, par importance décroissante : la production de pétrole en mer du Nord ; les services financiers (les banques RBS et Lloyds et le fonds de placement Standard Life, qui comptent parmi les huit plus grosses institutions financières britanniques, ont leurs sièges en Écosse mais l'essentiel de leurs opérations est à la City de Londres) ; et la métallurgie navale (les groupes Weir et Babcock, qui sont des sous-traitants de la marine britannique).
Qui paiera l'addition ?
Tout cela n'empêche pas les nationalistes écossais de prétendre qu'une fois indépendante, l'Écosse aurait un PIB par habitant comparable à la Suisse. L'avenir de l'Écosse serait ainsi de devenir une sorte de Koweit à l'européenne, grâce à son pétrole, tant qu'elle en a !
Depuis qu'il a pris la tête des institutions écossaises, en 2007, le Parti nationaliste écossais (SNP) a utilisé la relative liberté de manœuvre que lui donnait l'autonomie régionale pour donner plus de crédibilité à la perspective d'une Écosse indépendante, par des mesures populaires pas trop coûteuses à court terme. C'est ainsi que les médicaments sont gratuits en Écosse, comme c'est aussi le cas au Pays de Galles et en Irlande du Nord (alors qu'il en coûte 10 euros par médicament prescrit à la plupart des Anglais). Les soins à domicile pour les personnes âgées et handicapées sont aussi gratuits en Écosse, mais pas en Angleterre, et le SNP a refusé d'introduire les frais de scolarité universitaires exorbitants imposés aux étudiants en Angleterre (7 500 euros par an au minimum). En même temps, le SNP s'est abstenu d'appliquer nombre des mesures de privatisation adoptées en Angleterre dans la santé et l'éducation.
L'objectif du SNP est aussi de faire de l'Écosse un pôle d'attraction pour les investisseurs étrangers. Son programme prévoit par exemple de supprimer les taxes aéroportuaires (avec le soutien enthousiaste des compagnies aériennes) et de réduire l'impôt sur les bénéfices à 17 % (contre 20 % l'an prochain en Angleterre), ce qui lui a valu les louanges d'une partie des milieux d'affaires. En même temps, le SNP propose de construire un appareil d'État complet, où les fonctions assurées par Londres le seraient par des institutions écossaises, avec sa propre armée et même sa place à l'OTAN. Il faudra bien que quelqu'un paie l'addition et, comme ce ne seront pas les patrons, c'est à la population laborieuse que le SNP la présentera.
Un vote de défiance
Il est difficile de dire à quel point l'électorat populaire écossais est séduit par les mirages des marchands d'illusions nationalistes. Mais ce qui est certain, c'est qu'il a des comptes à régler avec les institutions britanniques et les trois grands partis qui les incarnent, - Travaillistes, Conservateurs et Libéraux-Démocrates. Bien qu'ayant régulièrement élu une majorité écrasante de députés travaillistes au Parlement de Londres (les Conservateurs n'ont qu'un seul élu en Écosse aujourd'hui), cet électorat a été gouverné par des régimes conservateurs pendant deux des trois dernières décennies et s'est vu imposer la politique antiouvrière menée par Londres depuis le début de la crise.
Or, dans ce référendum, ces trois grands partis ont fait cause commune contre l'indépendance. Le fait qu'ils aient agité la menace de toutes sortes de cataclysmes si le « oui » l'emportait semble s'être retourné contre eux et avoir contribué à mobiliser l'opinion populaire au point que la proportion des électeurs potentiels sur les registres électoraux dépasse le niveau record de 90 %, - y compris à Easterhouse à Glasgow, l'un des plus grands quartiers de taudis d'Écosse, où l'abstention domine traditionnellement. À quoi il faut ajouter les jeunes de 16 et 17 ans, qui voteront pour la première fois et dont beaucoup se prononceront plus sur la politique du SNP en matière d'éducation que sur l'indépendance à proprement parler.
Quant à la petite bourgeoisie écossaise, qui a été la gagnante de l'autonomie grâce aux emplois bien payés qu'elle en a tirés, elle est probablement en grande partie en faveur de l'indépendance. C'est d'ailleurs pour tenter de la neutraliser que les trois grands partis ont assorti leur campagne pour le « non » de promesses sur un élargissement du pouvoir des institutions régionales.
Néanmoins, il n'est pas impossible que le « oui » l'emporte, malgré l'aberration que constituerait la formation d'un État de plus dans une Europe déjà trop morcelée - en particulier pour la population laborieuse, écossaise comme britannique, qui se trouvera divisée par une frontière de plus.
Cela dit, cette indépendance, si elle se réalise, ne se fera pas sans un processus de marchandage destiné à préserver les intérêts du grand capital et de l'État britannique, processus dont on prévoit qu'il se poursuivra jusqu'en 2016 au moins, c'est-à-dire après les prochaines élections au Parlement de Londres. D'ici là, bien des événements peuvent se produire.
François ROULEAU
Lutte Ouvrière 19 Sept 2014
Dernière édition par Dinky le Mer 17 Sep - 22:50, édité 1 fois
Dinky- Messages : 400
Date d'inscription : 02/12/2013
Campagne de peur en Ecosse
http://www.ledevoir.com/international/europe/418418/referendum-campagne-de-peur-en-ecosse
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
What explains surge in support for independence ?
http://www.internationalviewpoint.org/spip.php?article3598
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Ecosse
Le vote pour l’indépendance porte toutes les protestations sociales
Jeudi, les Écossais répondent par référendum à la question : « L’Écosse doit-elle être un pays indépendant ? » Les sondages donnent les deux camps au coude à coude. Reportage à Glasgow, en suivant une ligne de train qui va des quartiers les plus pauvres à l’East End, farouches partisans du «oui», aux plus bourgeois à l’ouest. Entre les deux, seize minutes de trajet, et vingt ans d’espérance de vie.
http://www.mediapart.fr/journal/international/160914/ecosse-le-vote-pour-l-independance-porte-toutes-les-protestations-sociales
..
Jeudi, les Écossais répondent par référendum à la question : « L’Écosse doit-elle être un pays indépendant ? » Les sondages donnent les deux camps au coude à coude. Reportage à Glasgow, en suivant une ligne de train qui va des quartiers les plus pauvres à l’East End, farouches partisans du «oui», aux plus bourgeois à l’ouest. Entre les deux, seize minutes de trajet, et vingt ans d’espérance de vie.
http://www.mediapart.fr/journal/international/160914/ecosse-le-vote-pour-l-independance-porte-toutes-les-protestations-sociales
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Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Ecosse
Prado a écrit:sylvestre a écrit:La question d'un "gouvernement des travailleurs" est, comme souvent, complétement abstraite. La seule stratégie qui me semble correcte et utile c'est de pointer les raisons de classe pour le vote "oui", et d'appeler à la défiance envers le nationalisme écossais de manière générale et envers la force qui de toute évidence se retrouverait à la tête d'une Ecosse indépendante, le SNP, à demander la vigilance sur ses promesses progressistes, et stimuler l'auto-organisation sur ces questions.
Que répondre alors à la question d'un journaliste : "Que proposez-vous pour le système monétaire" ? Que nous n'avons pas de réponse et que nous proposons que ceux qui en ont les présentent dans des assemblées aux travailleurs qui feront le tri entre celles qui correspondent à leurs intérêts et les autres ?
Ce serait une renonciation au rôle d'un parti politique. Si nous pensons que sur cette question il y a des propositions qui peuvent correspondre aux intérêts des travailleurs, ou en former une condition nécessaire, il faut s'exprimer.
Il est tout à fait logique de défendre une monnaie indépendante, surtout si on espère comme on est en droit de le faire étant donnée la dynamique de la campagne que l'indépendance de l'Ecosse signifie une avancée pour les droits démocratiques des travailleurs écossais. Pourquoi laisser à des puissances étrangères et sans contrôle démocratique le contrôle de la monnaie, qu'il s'agisse de la banque d'Angletterre ou de la BCE ? Il faut bien sûr pousser toutes les revendications démocratiques, y compris en l'occurrence le contrôle de la banque qui émet la monnaie en Ecosse par des institutions élues.
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: Ecosse
sylvestre a écrit:Prado a écrit:sylvestre a écrit:La question d'un "gouvernement des travailleurs" est, comme souvent, complétement abstraite. La seule stratégie qui me semble correcte et utile c'est de pointer les raisons de classe pour le vote "oui", et d'appeler à la défiance envers le nationalisme écossais de manière générale et envers la force qui de toute évidence se retrouverait à la tête d'une Ecosse indépendante, le SNP, à demander la vigilance sur ses promesses progressistes, et stimuler l'auto-organisation sur ces questions.
Que répondre alors à la question d'un journaliste : "Que proposez-vous pour le système monétaire" ? Que nous n'avons pas de réponse et que nous proposons que ceux qui en ont les présentent dans des assemblées aux travailleurs qui feront le tri entre celles qui correspondent à leurs intérêts et les autres ?
Ce serait une renonciation au rôle d'un parti politique. Si nous pensons que sur cette question il y a des propositions qui peuvent correspondre aux intérêts des travailleurs, ou en former une condition nécessaire, il faut s'exprimer.
Il est tout à fait logique de défendre une monnaie indépendante, surtout si on espère comme on est en droit de le faire étant donnée la dynamique de la campagne que l'indépendance de l'Ecosse signifie une avancée pour les droits démocratiques des travailleurs écossais. Pourquoi laisser à des puissances étrangères et sans contrôle démocratique le contrôle de la monnaie, qu'il s'agisse de la banque d'Angletterre ou de la BCE ? Il faut bien sûr pousser toutes les revendications démocratiques, y compris en l'occurrence le contrôle de la banque qui émet la monnaie en Ecosse par des institutions élues.
si les Écossais ou les Catalans vote pour l'indépendance, c'est qu’ils ne veulent pas comprendre où sont leurs intérêts. il ne reste plus qu'une solution; leurs envoyé les chars et l'aviation.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Pour approfondir la réflexion
Pour approfondir la réflexion :
http://servirlepeuple.over-blog.com/article-etat-moderne-etat-contemporain-questions-nationales-et-luttes-de-classe-le-royaume-uni-113574409.html
http://servirlepeuple.over-blog.com/article-le-royaume-uni-suite-113574267.html
http://servirlepeuple.over-blog.com/article-etat-moderne-etat-contemporain-questions-nationales-et-luttes-de-classe-le-royaume-uni-113574409.html
http://servirlepeuple.over-blog.com/article-le-royaume-uni-suite-113574267.html
FirstQuarterStorm- Messages : 155
Date d'inscription : 18/02/2013
Re: Ecosse
http://servirlepeuple.over-blog.com/article-resultats-du-referendum-independantiste-en-ecosse-124569010.html
FirstQuarterStorm- Messages : 155
Date d'inscription : 18/02/2013
Re: Ecosse
L'Ecosse ne sera pas indépendante :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/09/19/referendum-en-ecosse-la-reine-s-exprimera-vendredi-apres-midi_4490411_3214.html
L’Ecosse vote « non » à l'indépendance
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203789384503-ecosse-les-premiers-resultats-commencent-a-tomber-1044543.php
Les réactions au "non" à l'indépendance écossaise
http://www.lemonde.fr/europe/live/2014/09/19/les-reactions-au-non-a-l-independance-ecossaise_4490433_3214.html
http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/09/19/referendum-en-ecosse-la-reine-s-exprimera-vendredi-apres-midi_4490411_3214.html
L’Ecosse vote « non » à l'indépendance
http://www.lesechos.fr/monde/europe/0203789384503-ecosse-les-premiers-resultats-commencent-a-tomber-1044543.php
Les réactions au "non" à l'indépendance écossaise
http://www.lemonde.fr/europe/live/2014/09/19/les-reactions-au-non-a-l-independance-ecossaise_4490433_3214.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Ecosse
Ecosse: heurts violents entre fascistes et séparatistes
Carlo Rubeo- Messages : 249
Date d'inscription : 03/06/2012
Re: Ecosse
Écosse: "Une leçon de politique et de démocratie pour l’establishment"
« Better Together », la coalition en faveur du non composée des conservateurs, du Parti travailliste et des libéraux a finalement convaincu une majorité d’électeurs, 55,4%, de rester dans le giron du Royaume-Uni. « Yes Scotland », qui rassemblait le Parti national écossais, les Verts et le Parti socialiste, a réuni 44,6% des voix. À l’heure où nombre de citoyens européens désertent les urnes, la campagne du référendum a été un formidable moment de débats et d’engagement. 87,9% des électeurs de plus de 16 ans ont participé au scrutin. Récit de Clarisse Heusquin, qui a été candidate écologiste au Parlement européen.
La suite: http://www.bastamag.net/Ecosse-Une-lecon-de-politique-et
« Better Together », la coalition en faveur du non composée des conservateurs, du Parti travailliste et des libéraux a finalement convaincu une majorité d’électeurs, 55,4%, de rester dans le giron du Royaume-Uni. « Yes Scotland », qui rassemblait le Parti national écossais, les Verts et le Parti socialiste, a réuni 44,6% des voix. À l’heure où nombre de citoyens européens désertent les urnes, la campagne du référendum a été un formidable moment de débats et d’engagement. 87,9% des électeurs de plus de 16 ans ont participé au scrutin. Récit de Clarisse Heusquin, qui a été candidate écologiste au Parlement européen.
La suite: http://www.bastamag.net/Ecosse-Une-lecon-de-politique-et
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
«L’indépendance c’est un processus»
http://alencontre.org/europe/grande-bretagne/ecosse-lindependance-cest-un-processus.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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