Pour un "week-end de révolte de gauche"
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Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Contre le « nouveau » gouvernement « de combat » PS-Medef, la première bataille se déroule 12 avril !
http://tendanceclaire.npa.free.fr/utils/pdf.php?id=598
http://tendanceclaire.npa.free.fr/utils/pdf.php?id=598
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
La tendance CLAIRE ne défilera pas avec ceux qui souhaitent créer un pôle ouvrier lors de cette manif ?
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Mobilisation pour le 12 avril - entretiens
http://npa2009.org/content/mobilisation-pour-le-12-avril-entretiens
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
12 avril : ça marche fort !
http://npa2009.org/content/mobilisation-pour-le-12-avril-entretiens
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
http://www.leparisien.fr/politique/besancenot-et-melenchon-defilent-a-paris-contre-l-austerite-12-04-2014-3762845.php
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Anthime VERDIER 10 avril 2014 à 20:16 libe
Lancé par le NPA, l’appel à manifester samedi a été repris au PCF et au PG. Et a nécessité moult réunions.
«C e sera un week-end de révolte de la gauche !» prévient Olivier Besancenot, porte-voix du NPA. Demain, la gauche anticapitaliste, radicale ou altermondialiste marchera à Paris «contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses». Près de 200 personnalités et 80 organisations politiques, syndicales et
«Phagocytés». «C’est une manifestation qui s’adresse à ceux qui ont le cœur à gauche. Contre la politique PS-Medef, poursuit Besancenot. Avec Jean-Marc Ayrault, on avait le VRP des marchés financiers. Avec Valls, on a le trappeur du Medef.»
La gauche radicale, syndicale et associative se rassemble contre le «pacte de responsabilité» proposé par François Hollande et repris par le nouveau Premier ministre mardi lors de son discours de politique générale. «On est très inquiets par la tournure des événements, explique Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL (Droit au logement). L’austérité qui se met en place va toucher les plus fragiles en premier.»
A l’origine c’est le Nouveau Parti Anticapitaliste qui a lancé l’idée d’une marche nationale pour «reprendre la rue à la droite et à l’extrême droite», notamment après les injures racistes et antisémites proférées dans le cortège du «Jour de Colère» fin janvier. «L’extrême droite, en France, ce n’est pas que le FN. Derrière sa soi-disant "nouvelle vitrine", il y a ce danger potentiel de radicalisation», alertait alors Besancenot (Libération du 31 janvier).
Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste ont ensuite repris les choses en main dès le mois de février. Et arrêté le mot d’ordre - une marche contre l’austérité - assez large pour réunir l’ensemble des forces situées à la gauche du PS. Dans la foulée, un comité d’organisation est formé. «L’appel à la manifestation a nécessité pas mal de réunions, raconte Robert Pelletier, du NPA. On a essayé de conserver un cadre unitaire. Ce n’est pas une habitude et ça a pris pas mal de temps.» Après avoir fixé la date, le 12 avril donc, il a fallu organiser le cortège. Plus d’une centaine de cars partiront de province pour rejoindre la capitale. «C’est un mouvement qui a permis de mobiliser une base large au prix de quelques tensions. C’est le revers de la médaille», admet-on chez les communistes. Du côté des syndicats, l’engagement est réel mais pas entier. «Pour la FSU, c’est comme pour la CGT, il y a de grosses fédérations engagées mais pas la direction nationale, précise Guy Tressalet, de la FSU.Les rapports entre les partis politiques et les syndicats sont un peu sensibles. Il y a toujours la crainte d’être phagocytés.»
Concessions. Au cours des réunions, le ton est parfois monté mais l’unité a été préservée au prix de quelques concessions : pas de discours pendant ou après la manifestation et pas de drapeaux en tête du cortège.
Il y aura néanmoins un étendard : Alexis Tsipras, leader grec de Syriza et candidat du Parti de la gauche européenne pour la présidence de la Commission (lire Portrait d’hier), sera présent à l’avant du cortège. Avec Pierre Laurent, patron du PCF, et Patrick Le Hyaric, candidat du Front de gauche aux européennes en Ile-de-France. Si le cartel du Front de gauche, qui a su s’entendre pour constituer ses listes, lance officiellement sa campagne pour les européennes ce soir, il espère aussi en donner le ton avec la marche du samedi. Au PCF, on se veut confiant : «A moins de 50 000 personnes, ce serait un échec.»
Lancé par le NPA, l’appel à manifester samedi a été repris au PCF et au PG. Et a nécessité moult réunions.
«C e sera un week-end de révolte de la gauche !» prévient Olivier Besancenot, porte-voix du NPA. Demain, la gauche anticapitaliste, radicale ou altermondialiste marchera à Paris «contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses». Près de 200 personnalités et 80 organisations politiques, syndicales et
«Phagocytés». «C’est une manifestation qui s’adresse à ceux qui ont le cœur à gauche. Contre la politique PS-Medef, poursuit Besancenot. Avec Jean-Marc Ayrault, on avait le VRP des marchés financiers. Avec Valls, on a le trappeur du Medef.»
La gauche radicale, syndicale et associative se rassemble contre le «pacte de responsabilité» proposé par François Hollande et repris par le nouveau Premier ministre mardi lors de son discours de politique générale. «On est très inquiets par la tournure des événements, explique Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL (Droit au logement). L’austérité qui se met en place va toucher les plus fragiles en premier.»
A l’origine c’est le Nouveau Parti Anticapitaliste qui a lancé l’idée d’une marche nationale pour «reprendre la rue à la droite et à l’extrême droite», notamment après les injures racistes et antisémites proférées dans le cortège du «Jour de Colère» fin janvier. «L’extrême droite, en France, ce n’est pas que le FN. Derrière sa soi-disant "nouvelle vitrine", il y a ce danger potentiel de radicalisation», alertait alors Besancenot (Libération du 31 janvier).
Le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste ont ensuite repris les choses en main dès le mois de février. Et arrêté le mot d’ordre - une marche contre l’austérité - assez large pour réunir l’ensemble des forces situées à la gauche du PS. Dans la foulée, un comité d’organisation est formé. «L’appel à la manifestation a nécessité pas mal de réunions, raconte Robert Pelletier, du NPA. On a essayé de conserver un cadre unitaire. Ce n’est pas une habitude et ça a pris pas mal de temps.» Après avoir fixé la date, le 12 avril donc, il a fallu organiser le cortège. Plus d’une centaine de cars partiront de province pour rejoindre la capitale. «C’est un mouvement qui a permis de mobiliser une base large au prix de quelques tensions. C’est le revers de la médaille», admet-on chez les communistes. Du côté des syndicats, l’engagement est réel mais pas entier. «Pour la FSU, c’est comme pour la CGT, il y a de grosses fédérations engagées mais pas la direction nationale, précise Guy Tressalet, de la FSU.Les rapports entre les partis politiques et les syndicats sont un peu sensibles. Il y a toujours la crainte d’être phagocytés.»
Concessions. Au cours des réunions, le ton est parfois monté mais l’unité a été préservée au prix de quelques concessions : pas de discours pendant ou après la manifestation et pas de drapeaux en tête du cortège.
Il y aura néanmoins un étendard : Alexis Tsipras, leader grec de Syriza et candidat du Parti de la gauche européenne pour la présidence de la Commission (lire Portrait d’hier), sera présent à l’avant du cortège. Avec Pierre Laurent, patron du PCF, et Patrick Le Hyaric, candidat du Front de gauche aux européennes en Ile-de-France. Si le cartel du Front de gauche, qui a su s’entendre pour constituer ses listes, lance officiellement sa campagne pour les européennes ce soir, il espère aussi en donner le ton avec la marche du samedi. Au PCF, on se veut confiant : «A moins de 50 000 personnes, ce serait un échec.»
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
«La vraie gauche est dans la rue»
Anthime VERDIER 12 avril 2014 à 15:23 (Mis à jour : 12 avril 2014 à 20:09)
RÉCIT
Venus à l'appel de plusieurs partis de la gauche radicale, des dizaines de milliers de manifestants ont réclamé à Paris une politique de rupture.
Place de la République, la Marianne de bronze est recouverte de drapeaux du Front de gauche. L’allégorie de la Liberté a les yeux bandés d’un foulard rouge et le corps recouvert par une grande banderole : «Hollande ça suffit !» Il est 14 heures, une odeur de barbecue et de grillades embaume la place sur laquelle se rassemblent plusieurs milliers de manifestants. Banderoles, pancartes et stickers sont distribués. Peu à peu le cortège prend forme et marche «contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses» en direction de la place de la Nation.
Dans le carré de tête, les figures affichent un large sourire et avancent derrière une banderole large comme un boulevard. «Je n’ai pas les chiffres, mais c’est manifestement un très grand succès», sourit Pierre Laurent, secrétaire national du parti communiste. «C’est un front du peuple qui se constitue», ajoute Jean-Luc Mélenchon, co-président du parti de gauche et candidat aux élections européennes. Entre les deux têtes du Front de gauche, s’est glissé Alexis Tsipras. Le leader du principal parti grec d’opposition et candidat de la gauche européenne à la présidence de la Commission entame la manifestation avec ses «camarades» français. Il ne restera pas longtemps. Le cortège avance.
«50 000 ou même 100 000 personnes»
Si les drapeaux du Front de gauche et de ses deux composantes (le PCF et le Parti de gauche) dominent largement, deux figures du NPA sont aussi présents en tête de cortège : Philippe Poutou et Olivier Besancenot. Des syndicats et des associations défilent également. Des intermittents aux personnels hospitaliers, en passant par l’association Attac ou le réseau éducation sans frontières. «C’est toute la gauche, la vraie gauche qui est dans la rue», défend une manifestante venue crier ses convictions. Les syndicats sont aussi de la partie. Même si aucune fédération nationale n’a appelé a défilé aujourd’hui, des fédérations de la CGT, de Solidaires, FSU ou Sud ont pris place dans le cortège. « Il y a du monde. On entend 50 000 ou même 100 000 personnes. C’est sûrement exagéré mais ça fait du bien », admet Philippe Poutout, président du NPA. La police comptera 25 000 personnes.
«Envoyer Valls’er l’austérité»
«Faire un cadeau de 50 milliards au patronat et au Medef, ce n’est pas digne d’un gouvernement socialiste !», peste un militant communiste venu du Jura. La politique du président Hollande et la ligne «droitière» de Manuel Valls nourrissent la colère des manifestants. Il faut «envoyer Valls’er le gouvernement PS-Medef» ou «envoyer Valls’er l’austérité», lit-on sur des pancartes. «Aujourd’hui, c’est le départ d’un rassemblement pour dire, ensemble, qu’on ne veut pas de la politique de François Hollande. Le peuple dit non !», ajoute Pierre Laurent.
Dans le cortège, on retrouve Liêm Hoang Ngoc, cadre du parti socialiste et député européen socialiste. Il est présent pour traduire son opposition «à ces politiques d’austérité qui ne mènent nulle part». Ou même quelques drapeaux de militants d’Europe écologie les verts.
Nation, carrefour de l’Europe
Cette manifestation est aussi l’occasion pour le Front de gauche de se lancer bruyamment dans la course aux européennes. A l’avant du cortège, les têtes de liste sont présentes. «Bien sûr qu’on souhaite que ce mouvement se traduise dans les urnes le 25 mai», admet Pierre Laurent. Mais si le NPA marche aujourd’hui aux côtés du Front de gauche, il fera campagne seul. «Les élections européennes, ce sera dur pour nous, admet Philippe Poutou. On ne s’entend pas avec le Front de Gauche. On sera marginalisé et on fera un petit score mais on sera là.» Du côté du Front de gauche, on rêve d’un score à deux chiffres et de doubler le nombre de députés européens de la gauche européenne.
Anthime VERDIER 12 avril 2014 à 15:23 (Mis à jour : 12 avril 2014 à 20:09)
RÉCIT
Venus à l'appel de plusieurs partis de la gauche radicale, des dizaines de milliers de manifestants ont réclamé à Paris une politique de rupture.
Place de la République, la Marianne de bronze est recouverte de drapeaux du Front de gauche. L’allégorie de la Liberté a les yeux bandés d’un foulard rouge et le corps recouvert par une grande banderole : «Hollande ça suffit !» Il est 14 heures, une odeur de barbecue et de grillades embaume la place sur laquelle se rassemblent plusieurs milliers de manifestants. Banderoles, pancartes et stickers sont distribués. Peu à peu le cortège prend forme et marche «contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses» en direction de la place de la Nation.
Dans le carré de tête, les figures affichent un large sourire et avancent derrière une banderole large comme un boulevard. «Je n’ai pas les chiffres, mais c’est manifestement un très grand succès», sourit Pierre Laurent, secrétaire national du parti communiste. «C’est un front du peuple qui se constitue», ajoute Jean-Luc Mélenchon, co-président du parti de gauche et candidat aux élections européennes. Entre les deux têtes du Front de gauche, s’est glissé Alexis Tsipras. Le leader du principal parti grec d’opposition et candidat de la gauche européenne à la présidence de la Commission entame la manifestation avec ses «camarades» français. Il ne restera pas longtemps. Le cortège avance.
«50 000 ou même 100 000 personnes»
Si les drapeaux du Front de gauche et de ses deux composantes (le PCF et le Parti de gauche) dominent largement, deux figures du NPA sont aussi présents en tête de cortège : Philippe Poutou et Olivier Besancenot. Des syndicats et des associations défilent également. Des intermittents aux personnels hospitaliers, en passant par l’association Attac ou le réseau éducation sans frontières. «C’est toute la gauche, la vraie gauche qui est dans la rue», défend une manifestante venue crier ses convictions. Les syndicats sont aussi de la partie. Même si aucune fédération nationale n’a appelé a défilé aujourd’hui, des fédérations de la CGT, de Solidaires, FSU ou Sud ont pris place dans le cortège. « Il y a du monde. On entend 50 000 ou même 100 000 personnes. C’est sûrement exagéré mais ça fait du bien », admet Philippe Poutout, président du NPA. La police comptera 25 000 personnes.
«Envoyer Valls’er l’austérité»
«Faire un cadeau de 50 milliards au patronat et au Medef, ce n’est pas digne d’un gouvernement socialiste !», peste un militant communiste venu du Jura. La politique du président Hollande et la ligne «droitière» de Manuel Valls nourrissent la colère des manifestants. Il faut «envoyer Valls’er le gouvernement PS-Medef» ou «envoyer Valls’er l’austérité», lit-on sur des pancartes. «Aujourd’hui, c’est le départ d’un rassemblement pour dire, ensemble, qu’on ne veut pas de la politique de François Hollande. Le peuple dit non !», ajoute Pierre Laurent.
Dans le cortège, on retrouve Liêm Hoang Ngoc, cadre du parti socialiste et député européen socialiste. Il est présent pour traduire son opposition «à ces politiques d’austérité qui ne mènent nulle part». Ou même quelques drapeaux de militants d’Europe écologie les verts.
Nation, carrefour de l’Europe
Cette manifestation est aussi l’occasion pour le Front de gauche de se lancer bruyamment dans la course aux européennes. A l’avant du cortège, les têtes de liste sont présentes. «Bien sûr qu’on souhaite que ce mouvement se traduise dans les urnes le 25 mai», admet Pierre Laurent. Mais si le NPA marche aujourd’hui aux côtés du Front de gauche, il fera campagne seul. «Les élections européennes, ce sera dur pour nous, admet Philippe Poutou. On ne s’entend pas avec le Front de Gauche. On sera marginalisé et on fera un petit score mais on sera là.» Du côté du Front de gauche, on rêve d’un score à deux chiffres et de doubler le nombre de députés européens de la gauche européenne.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Cette manifestation est aussi l’occasion pour le Front de gauche de se lancer bruyamment dans la course aux européennes. A l’avant du cortège, les têtes de liste sont présentes. «Bien sûr qu’on souhaite que ce mouvement se traduise dans les urnes le 25 mai», admet Pierre Laurent. Mais si le NPA marche aujourd’hui aux côtés du Front de gauche, il fera campagne seul. «Les élections européennes, ce sera dur pour nous, admet Philippe Poutou. On ne s’entend pas avec le Front de Gauche. On sera marginalisé et on fera un petit score mais on sera là.» Du côté du Front de gauche, on rêve d’un score à deux chiffres et de doubler le nombre de députés européens de la gauche européenne.
Etonnant, non ?
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Il n'y avait certainement ni 100 000 ni même 50 000 personnes, mais tout de même pas mal de monde. Beaucoup de banderolles syndicales et surtout la tonalité était à la lutte contre l'austérité et la politique de Hollande en général. Certes, dès ce matin, Mélenchon et Laurent s'empressent d'embrayer sur leur unité pour les européennes, néanmoins l'immense majorité des militants présents ne sont pas venus hier pour cela à République.
Aucun cortège ne se préoccupait des Européennes. L'absence de LO est franchement regrettable, ne serait-ce que par solidarité avec les milliers de travailleurs, syndicalistes et militants politiques présents.
Aucun cortège ne se préoccupait des Européennes. L'absence de LO est franchement regrettable, ne serait-ce que par solidarité avec les milliers de travailleurs, syndicalistes et militants politiques présents.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
que le "Front de Goche rabiboché" roule pour les élections rien d'étonnant. que ce soit cette fois ou la fois avant. effectivement l'intérêt est le regroupement et les liens fait entre les structures associatives, syndicales, politiques, les personnalités sur la thématique du refus de l'austérité, la vallsaustérité. cette manipulation politique conduisant la manif vers le bon vote des meilleurs de la Goche personne n'en est dupe. c'est, me semble t il, les présents à la manif qui pourrons nous dire l'importance des liens et l'envie d'en découdre et de ne pas laisser la rue à la droite et l'extrême droite. LO et POI absent, une faute politique
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Une première manifestation de l'année avec près de 100 000 personnes. Mais au delà de ce chiffre et et malgré ceux qui vont faire feu de tout bois pour le minimiser pour préférer ceux de la police de Hollande/Valls le premier fait marquant c'est l'unité des organisations qui a permis son succès symbolisé par le premier rang Laurent/Besancenot/Melenchon bras dessus/bras dessous. Le second est la forte tonalité anti-gouvernementale et surtout anti Hollande qui était affichée.
Cette manifestation est un jalon qui devrait permettre de poursuivre et amplifier les nécessaires unités d'action et politique pour contrer les mesures anti-ouvrières du gouvernement et constituer une alternative.
Cette manifestation est un jalon qui devrait permettre de poursuivre et amplifier les nécessaires unités d'action et politique pour contrer les mesures anti-ouvrières du gouvernement et constituer une alternative.
Dernière édition par Armenteros le Dim 13 Avr - 10:19, édité 3 fois
Armenteros- Messages : 26
Date d'inscription : 30/03/2014
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
On n'est pas obligé de reprendre à notre compte le bluff évident de Mélenchon et cie. 25 000 à 30 000 personnes, c'est déjà une manif qui n'a rien de ridicule.Une première manifestation de l'année avec près de 100 000 personnes a écrit:
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
verié2 a écrit:
On n'est pas obligé de reprendre à notre compte le bluff évident de Mélenchon et cie. 25 000 à 30 000 personnes, c'est déjà une manif qui n'a rien de ridicule.
C'est déjà 3 fois plus que la dernière "grande" mobilisation syndicale (10 000) , c'est beaucoup.
Reste que cela doit se concentrer sur la seule chose maintenant qui puisse contrer le gouvernement Hollande, la mobilisation sociale coordonnée.
Les aspects politiciens de cette démonstration n'aident pas forcement à passer de ça à la tenue d'un pôle de résistance sociale national.
Malgré tout, une part des cortèges et des fractures naissantes vis à vis des directions syndicales vendues à l'encan qui se discernent de fait là, peuvent faire espérer une progression du travail vers des coordinations des AG et intersyndicales de travailleurs, afin de rassembler les multiples luttes éparpillées à la base qui se déroulent en France.
Coordonner et unifier ces multiples luttes de résistance sociale, ce n'est pas partir du principe préalable d'opposition de gauche au gouvernement, ni d'alliances politiques, mais d'unifier revendications, travailleurs dans des coordinations de luttes (ou pôles de classe, on appelle cela comme on veut).
La question est donc organisationnelle en grande partie pour les travailleurs, car ils ne disposent plus d'outils d'unification de leurs résistances. Les directions syndicales sont devenues des claques de non coordination des résistances.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Armenteros a écrit:le premier fait marquant c'est l'unité des organisations qui a permis son succès symbolisé par le premier rang Laurent/Besancenot/Melenchon bras dessus/bras dessous.
Unité très relative tout de même. Contrairement à d'autres marches nationales organisées depuis 2 ans, il y avait peu de cortèges unitaires des départements ou des régions. On sentait que la crise du Front de Gauche était passée par là. Et, visiblement, le PCF a voulu imprimer sa marque sur la manif ; chaque militant du PCF avait, semble-t-il, son drapeau de parti.
Parmi les points remarquables : les cortège importants d'AL et surtout du NPA. Cela fait des années que le NPA n'avait pas eu un tel cortège.
Pour la première fois, Ensemble avait aussi un cortège (peu dynamique).
Afin que cette manif ne soit pas "la manif du Front de Gauche" et que les syndicats et associations ne soient pas réduits à la part congrue, des précautions avaient été prises en réunion unitaire : pas de discours avant ou après, pas de drapeaux dans les premiers rangs. Mais ces dispositions ont été contournées : s'il n'y avait pas de drapeaux de partis dans les tout premiers rangs, par contre ils fleurissaient juste après. Et surtout, le carré de tête était séparé des associations par un très grand espace (long d'environ 1,5 km), où la densité des manifestants - dont beaucoup portaient un drapeau PCF ou celui d'un autre parti - était très faible ; ce qui était frappant, c'est le silence qui régnait dans cet espace : on aurait dit un enterrement !
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
A Paris, des dizaines de milliers de manifestants contre l'austérité et pour une « alternative à gauche » médiapart
12 avril 2014 | Par Mathieu Magnaudeix
Entre 25 000 et 100 000 personnes ont défilé samedi 12 avril contre l'austérité et pour une alternative à gauche, à l'appel du Front de gauche, du NPA, de syndicats et de collectifs. Un cortège à la tonalité anti-Hollande très prononcée.
Pendant de longues minutes, le trio pose pour les photos et les caméras. Le coprésident du parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, chemise blanche et écharpe rouge, lève les bras et salue les manifestants sur le bord qui crient « Résistance ». Le communiste Pierre Laurent fait des coucous plus timides. Au milieu, le Grec Alexis Tsipras, candidat de la gauche radicale européenne pour diriger la commission européenne après les élections du 25 mai, est la star du jour.
En marche avec @olbesancenot, @tsipras_eu et @plaurent_pcf ! #12avril #MaintenantCaSuffit pic.twitter.com/XeilScgMmZ— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) April 12, 2014
À l'appel du Front de gauche, du NPA, de plusieurs dizaines de syndicats et collectifs, mais aussi de ...
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Occuper le boulevard Voltaire sur toute sa longueur et toute sa largeur, c'est évidemment comptabiliser 25 000 manifestants selon la police, chiffre relayé sans précaution par notre ami Vérié. Le jour où le NPA avec Vérié dedans lèvera des manifestations, on verra notre bon ami Vérié contester le chiffre policier avec les mêmes précautions qu'il met à les relayer aujourd'hui. Ah misère ! Mais évidemment cela n'a rien de ridicule ...verié2 a écrit:
On n'est pas obligé de reprendre à notre compte le bluff évident de Mélenchon et cie. 25 000 à 30 000 personnes, c'est déjà une manif qui n'a rien de ridicule.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Il y avait vraisemblablement autour de 30 000 personnes. 40 000 grand maximum.Eugene Duhring a écrit:Occuper le boulevard Voltaire sur toute sa longueur et toute sa largeur, c'est évidemment comptabiliser 25 000 manifestants selon la police, chiffre relayé sans précaution par notre ami Vérié. Le jour où le NPA avec Vérié dedans lèvera des manifestations, on verra notre bon ami Vérié contester le chiffre policier avec les mêmes précautions qu'il met à les relayer aujourd'hui. Ah misère ! Mais évidemment cela n'a rien de ridicule ...verié2 a écrit:
On n'est pas obligé de reprendre à notre compte le bluff évident de Mélenchon et cie. 25 000 à 30 000 personnes, c'est déjà une manif qui n'a rien de ridicule.
Et c'est très bien au vu des conditions de préparation. Sans oublier le cortège NPA qui était très réussi! Et celui d'AL juste devant était pas mal aussi.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
philippe poutou annonce 50 000 personnes sur son facebook...
iztok- Messages : 241
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 36
Localisation : toulouse
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Non seulement il y avait du monde, mais c'était assez dynamique. Bien plus que les précédentes manifs du même genre.
Je n'ai jamais compris les faux chiffres de manifestants. On veut tromper qui ? Nous-mêmes ?
"Seule la vérité est révolutionnaire"... De ce que j'ai vu 40.000 me paraît réaliste, et c'est bel et bien un succès.
Le tract diffusé par Démocratie communiste pendant la manif : http://bataillesocialiste.wordpress.com/2014/04/12/lutte-internationaliste-contre-lausterite/
Je n'ai jamais compris les faux chiffres de manifestants. On veut tromper qui ? Nous-mêmes ?
"Seule la vérité est révolutionnaire"... De ce que j'ai vu 40.000 me paraît réaliste, et c'est bel et bien un succès.
Le tract diffusé par Démocratie communiste pendant la manif : http://bataillesocialiste.wordpress.com/2014/04/12/lutte-internationaliste-contre-lausterite/
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
J'ai compté 1h10 de défilé, ce n'était donc pas une grande démonstration de force (d'autant qu'il y avait le renfort de quelques provinciaux).
Pour Ensemble, c'est la première fois que je les voyais, ils étaient loin d'être ridicule.
Il y avait aussi un petit cortège du PCOF, ce qui est plutôt rare.
Malheureusement, le cortège des gréviste de La Poste du 92 était quasi invisible. Ce qui avait été réussi en Bretagne, avec plusieurs milliers de manifestants regroupé autour d'un Pôle Ouvrier, est un échec logique puisqu'il n'a été réellement recherché par personne.
Cette manif ne pouvait dès lors servir que le PCF et Mélenchon.
Parmi les points remarquables : les cortège importants d'AL et surtout du NPA. Cela fait des années que le NPA n'avait pas eu un tel cortège.
Pour la première fois, Ensemble avait aussi un cortège (peu dynamique).
Pour Ensemble, c'est la première fois que je les voyais, ils étaient loin d'être ridicule.
Il y avait aussi un petit cortège du PCOF, ce qui est plutôt rare.
Malheureusement, le cortège des gréviste de La Poste du 92 était quasi invisible. Ce qui avait été réussi en Bretagne, avec plusieurs milliers de manifestants regroupé autour d'un Pôle Ouvrier, est un échec logique puisqu'il n'a été réellement recherché par personne.
Cette manif ne pouvait dès lors servir que le PCF et Mélenchon.
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
J'ai remarqué aussi. Ils n'étaient pas ridicules.Il y avait aussi un petit cortège du PCOF
Ni plus ni moins que toutes les manifs organisés par le PCF, mais le sens de la manif était tout de même clairement hostile à l'austérité et à Hollande. Ne serait-ce que par solidarité avec les militants, il me semble que nous avons bien fait d'y participer. Maintenant il est évident que Mélenchon et Laurent cherchent à l'utiliser à des fins électoralistes. Mais je ne suis pas convaincu que tous les participants, ni même la majorité, ne voient que les Européennes comme perspectives...Cette manif ne pouvait dès lors servir que le PCF et Mélenchon.
__
PS Je n'ai pas suivi la manif jusqu'au bout. Le cortège du NPA a-t-il gonflé en chemin ?
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Maintenant il est évident que Mélenchon et Laurent cherchent à l'utiliser à des fins électoralistes. Mais je ne suis pas convaincu que tous les participants, ni même la majorité, ne voient que les Européennes comme perspectives...
Ils ne font pas que chercher à l'utiliser, ils l'ont même organisée pour sceller leurs retrouvailles et engager leur campagne "de gauche" pour les Européennes qui arrivent.
mykha- Messages : 1079
Date d'inscription : 19/06/2013
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
pour répondre à Vérié, je ne pense que le cortège npa se soit gonflé, les camarades venu de province, comme on dit, ont pour beaucoup du reprendre les bus affrétés (par le pcf ou pg chez moi)
d'un point de vue local, je n'ai pas eu l'impression que le pcf (pourtant fort) est beaucoup mobilisé, le pg semble t- il plus, l'ud cgt appelait mais n'a pas rempli un bus
tomaz- Messages : 302
Date d'inscription : 09/07/2010
Localisation : zonvier
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
alexi a écrit:
Malheureusement, le cortège des gréviste de La Poste du 92 était quasi invisible. Ce qui avait été réussi en Bretagne, avec plusieurs milliers de manifestants regroupé autour d'un Pôle Ouvrier, est un échec logique puisqu'il n'a été réellement recherché par personne.
Cette manif ne pouvait dès lors servir que le PCF et Mélenchon.
Je ne comprends pas bien ce qu'aurait été un "pôle ouvrier" dans cette manif. Qui n'en aurait pas fait partie ?
Si tu veux dire par là que c'était une manif organisée par le PCF, cela me parait bien unilatéral. Cette manif a été organisée à la fois par le PCF et contre lui, contre sa volonté d'hégémonie. Les récits faits par des participants aux réunions unitaires et les rapports de comités du NPA publiés dans l'Anticapitaliste sont parlants.verié2 a écrit: Ni plus ni moins que toutes les manifs organisés par le PCF
Il est intéressant de lire ce qu'a écrit Laurent Esquerre (AL)
Extraits :
Laurent Esquerre a écrit:La décision d’AL d’être partie prenante de cette marche du 12 avril a tenu compte de trois facteurs : ses atouts, ses limites et la marge de manœuvre dont AL disposait pour s’exprimer et même peser sur le contenu unitaire.
Il n’était pas question pour AL de cautionner une initiative qui n’attaque pas clairement le gouvernement PS-EELV, ou laisse entendre que les classes populaires avaient besoin d’un « vrai gouvernement de gauche ». Au bout du compte, non seulement l’appel est clair sur ces deux points, mais AL, avec d’autres organisations, ont joué un rôle décisif en ce sens.
Néanmoins, les difficultés ont été réelles, et peuvent constituer un handicap à cette initiative.
Plusieurs organisations politiques (NPA, puis PG et PCF) ont en effet clamé, avec tambours et trompettes, que l’idée d’une marche le 12 avril émanaient d’elles. Cette façon de chercher à « labelliser » l’initiative n’était pas de nature à faciliter le rassemblement, et bon nombre d’organisations du mouvement social ont protesté contre cette mesquinerie.
Cela a constitué le principal frein à la participation d’organisations syndicales et du mouvement social qui, dans un contexte de faiblesse et de dispersion des luttes (hormis à Notre-Dame-des-Landes), peinent à faire entendre leurs voix.
(...)
L’autre facteur d’appréciation pour AL à été la possibilité de peser davantage sur cette initiative en étant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Très logiquement, le Front de gauche va tenter de faire de cette journée une opération au service de sa campagne électorale. Très logiquement, les syndicats, associations de lutte, anticapitalistes et libertaires qui seront là aussi feront entendre leur propre son de cloche. AL fera le maximum pour cela."
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Oui, compte-tenu des espacements entre les différents cortèges, certains pouvant atteindre deux dizaines de mètres. Même le décompte d'une heure dix de défilé ne tient pas compte du rythme très lent de sa progression. Le cortège du NPA qui fermait la manif a dû attendre une heure et demie à République avant de se mettre en mouvement.Eugene Duhring a écrit:Occuper le boulevard Voltaire sur toute sa longueur et toute sa largeur, c'est évidemment comptabiliser 25 000 manifestants selon la police, ...verié2 a écrit:
On n'est pas obligé de reprendre à notre compte le bluff évident de Mélenchon et cie. 25 000 à 30 000 personnes, c'est déjà une manif qui n'a rien de ridicule.
Je préfère encore ça à l'exercice de langue de bois dont on peut admirer un spécimen en haut de cette page.Eugene Duhring a écrit:... chiffre relayé sans précaution par notre ami Vérié.
Vingt à trente mille manifestants modérément mobilisés (la sono et la musique suppléant la faiblesse de la reprise des mots d'ordre au sein des cortèges), cela ne fait pas de cette journée un événement historique. Lorsque ce dernier a lieu "ça se sent" au degré de tension qui s'y exprime. Une ardeur combative et une détermination partout visibles et qui décuple sa puissance d'impact.
Le journaliste des Inrocks couvrant l'événement parle dans son papier de "marée humaine", ce qui est du foutage de gueule (et à 100. 000, c'est quoi ? un tsunami ?) Ce genre de gonflette ne trompe personne, surtout pas les participants, qui ont des yeux pour voir et une mémoire pour comparer.
Il fallait prendre date, marquer le coup. C'est fait. Et, comme l'écrit Panchoa, les orgas absentes ont commis une faute politique qui décrédibilise pour partie leur hostilité déclarée à la politique du gouvernement Valls-Hollande.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
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