Pour un "week-end de révolte de gauche"
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Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Je suis totalement d'accord avec toi, marco ! Si on en reste a une sorte d’autosatisfaction entre npa et pg, ce ne sera qu'un coup d'épé dans l'eau ! Mais si on se bat pour que cette perspective soit justement reprise largement au dela des rangs "militants" et qu'on s'en donne les moyens, alors ça peut ouvrir de vraies perspectives ! Parce que c'est un peu plus "marchant" que des pures perspectives "propagandistes" comme les gauchistes savent si bien le faire : sur le papier, les perspectives sont en béton armé, toujours ! Dans la rue par contre, ça ne donne que plus de boulot a nos camarades de la voierie...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Tout à fait d'accord avec Marco et Gérard.
Et aussi avec Copas, qui fait bien de critiquer
l'expression "collectifs pour Marche de la gauche en colère".
Je l'ai utilisée un peu vite et elle est mauvaise.
Ces collectifs doivent mobiliser contre la casse sociale du gouvernement,
en mettant en avant les travailleurs et leurs luttes.
Et aussi avec Copas, qui fait bien de critiquer
l'expression "collectifs pour Marche de la gauche en colère".
Je l'ai utilisée un peu vite et elle est mauvaise.
Ces collectifs doivent mobiliser contre la casse sociale du gouvernement,
en mettant en avant les travailleurs et leurs luttes.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Ce qui me parait déterminant c'est justement que la mobilisation soit aussi largement déterminée par la "base" (et que celle ci ne soit pas uniquement militante)
Je ne vois pas en quoi y a t il une frontiére si tranchée et imperméable entre les revendications "sociales" et les revendications "politiques".de la colère sociale contre le gouvernement et la bourgeoisie vers une colère de gauche contre l’extrême droite et le gouvernement...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Le PCF répond enfin à l'appel
Paris (AFP) -
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF a répondu favorablement mardi à la proposition de Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche et Olivier Besancenot, figure du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) pour une "manifestation nationale" mi-avril pour "un sursaut de la gauche".
"Une grande marche pour un sursaut de la gauche : c'est à notre portée", écrit Pierre Laurent dans un communiqué.
"Les conditions pour un grand sursaut de la gauche face aux mobilisations de la droite et de l'extrême droite, face aux choix d'austérité du gouvernement et au pacte de responsabilité, se dessinent. Des forces diverses y travaillent", ajoute-t-il.
Le secrétaire national du PCF rappelle également avoir lancé lors de la visite à Paris le 3 février d'Alexis Tsipras, leader du Syriza (gauche radicale), principal parti d'opposition grec et candidat a la présidence de la commission européenne, l'idée d'une grande "marche contre l'austérité en France et en Europe le 12 avril".
"La gauche du PS et les écologistes ont, quant à eux, marqué dans des déclarations récentes de fortes réserves sur le pacte de responsabilité et dit leurs inquiétudes sur l'évolution de la situation politique", écrit-il.
"Je pense que toutes ces forces devraient construire les conditions d'une mobilisation commune en confrontant leurs propositions sur les contenus, la date et les formes de cette grande mobilisation. C'est à notre portée", ajoute Pierre Laurent.
Jean-Luc Mélenchon, coprésident du parti de gauche et Olivier Besancenot, figure du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), ont annoncé lundi vouloir organiser une "marche nationale" le week-end du 12-13 avril en réponse aux "manifestations de droite et d'extrême droite des derniers mois".
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
La gauche du PS et les écologistes ont, quant à eux, marqué dans des déclarations récentes de fortes réserves sur le pacte de responsabilité et dit leurs inquiétudes sur l'évolution de la situation politique
si c'est le cas, je ne défilerai pas avec cette pseudo gauche ps et eelv, sa majorité le "camarade" laurent il ira la chercher tout seul, j'espère que nous,npa, insisteront sur le fait que nous ne voulons pas voir le ps et eelv.
tomaz- Messages : 302
Date d'inscription : 09/07/2010
Localisation : zonvier
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Je comprends bien Tomaz.
Il faut compter sur les politiciens PC ou autres FdG
pour ramener toute initiative vers un "débouché" électoral
cad rassemblement avec les politiciens bourgeois,
On ne va pas les convaincre de laisser la lutte des places
pour la lutte des classes.
Seule un GG peut faire taire leurs appêtits.
Donc concernant la marche, tout plaide contre l'appel d'un cartel,
mais de collectifs de travail, de quartier, d'étude,
sur quelques mots d'ordre clairs,
que peut soutenir toute personne qui veut en finir
avec la politique au service du MEDEF et ses politiciens.
Il faut compter sur les politiciens PC ou autres FdG
pour ramener toute initiative vers un "débouché" électoral
cad rassemblement avec les politiciens bourgeois,
On ne va pas les convaincre de laisser la lutte des places
pour la lutte des classes.
Seule un GG peut faire taire leurs appêtits.
Donc concernant la marche, tout plaide contre l'appel d'un cartel,
mais de collectifs de travail, de quartier, d'étude,
sur quelques mots d'ordre clairs,
que peut soutenir toute personne qui veut en finir
avec la politique au service du MEDEF et ses politiciens.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Il faut compter sur les politiciens PC ou autres FdG
pour ramener toute initiative vers un "débouché" électoral
cad rassemblement avec les politiciens bourgeois,
Déja le "débouché électoral" n'est pas "forcément" un "rassemblement avec les politiciens bourgeois". C'est une des possibilités, ce n'est pas la seule. Aprés, ou est ce que l'apel et les principaux organisateurs parlent de "débouché électoral" ? Il me semble que le seul débouché qui est avancé, c'est que le "peuple de gauche" s'exprime dans la rue. Aprés le débouché dépendra uniquement de ce que nous pouvons construire. S'il suffisait de claquer des doigts, y'a longtemps que ce serait fait !
Mais entre nous, cela exprime aussi que le npa n'est pas tout à fait mort, et qu'il est capable d'initatives pertinentes...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
La grenouille qui veut se faire plus grosse que le boeuf. Et cette GG, elle va s'organiser autour de qui ? Et ces collectifs de travail, de quartier et d'étude, qui encore pour les impulser ? Les 3000 adhérents du NPA ? Soit au bas mot, 3000/95 = 32 adhérents par département, 16 si on calcule par rapport aux effectifs vraiment militants, peut-être 4 dans les boites et probablement 2 organisés et visibles des travailleurs syndicalement dans ces mêmes boites. Pathétique cette façon de décrier l'autre puis de se mettre à ses basques avec des forces sans commune mesure avec l'ampleur des tâches et qui immanquablement finira de deux manières : le boeuf étouffera la grenouille, la grenouille reprendra ses billes en stigmatisant le boeuf pour ses velléités de tout verrouiller. Cela me rappelle les collectifs de 2006-2007 que le NPA avait déserté accusant le PCF d'hégémonie.Roseau a écrit:Je comprends bien Tomaz.
Il faut compter sur les politiciens PC ou autres FdG
pour ramener toute initiative vers un "débouché" électoral
cad rassemblement avec les politiciens bourgeois,
On ne va pas les convaincre de laisser la lutte des places
pour la lutte des classes.
Seule un GG peut faire taire leurs appêtits.
Donc concernant la marche, tout plaide contre l'appel d'un cartel,
mais de collectifs de travail, de quartier, d'étude,
sur quelques mots d'ordre clairs,
que peut soutenir toute personne qui veut en finir
avec la politique au service du MEDEF et ses politiciens.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Désolé, mais la volonté de se battre contre la casse sociale
dépasse de très loin le NPA,
et heureusement le nombre des travailleurs et jeunes politiquement organisés,
dégoûtés à juste titre de la lutte des places des réformistes.
Donc, le cartel, même avec le NPA et autres Anti-K
n'est pas la forme la plus mobilisatrice.
Et qu'a fait depuis le début de la crise le PCF de Duhring ?
Surement pas travaillé au tous ensemble vers la GG
Tout le contraire:les dirigeants PC et PG l'ont combattu
lors de la mobilisation pour défendre nos retraites en 2010.
Ils se sont agités par contre dans la lutte vers les mangeoires,
en ce moment municipales.
dépasse de très loin le NPA,
et heureusement le nombre des travailleurs et jeunes politiquement organisés,
dégoûtés à juste titre de la lutte des places des réformistes.
Donc, le cartel, même avec le NPA et autres Anti-K
n'est pas la forme la plus mobilisatrice.
Et qu'a fait depuis le début de la crise le PCF de Duhring ?
Surement pas travaillé au tous ensemble vers la GG
Tout le contraire:les dirigeants PC et PG l'ont combattu
lors de la mobilisation pour défendre nos retraites en 2010.
Ils se sont agités par contre dans la lutte vers les mangeoires,
en ce moment municipales.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
L'exemple espagnol des marées blanches, ou comment se dispute la base populaire, même celle des partis de droite : par le mvt social auto-organisé .
Le mépris affiché du mvt social considéré comme subalterne au combat électoral (mépris qu'on voit chez certains ici) , ou un mépris proche implicite sur la place du mvt social (pas noble... avec la surestimation de tractations politiciennes pour déverrouiller la situation ) dans les évolutions politiques sont démontés par l'exemple espagnol.
"On" dispute la base populaire des forces réactionnaires par le combat social hardi.
On avance politiquement grâce au mouvement social en ne restant pas l'arme au pied quand des directions syndicales ne veulent pas bouger.
Les personnels de santé de la région de Madrid nous fournissent une multitude d'enseignements.
Ca suffit pas ? Oui ça ne suffit pas car il faudrait un parti qui pense cela et en tire toutes conclusions utiles et travaille à extraire et populariser ces recettes .
Donc extrait de l'interview de trois animateurs de la Marée blanche, tous trois brancardiers dans des hôpitaux publics de la ville, l’Hôpital Ramon y Cajal, l’Hôpital de la Paz, deux hôpitaux universitaires, et l’Hôpital de la Princesa.
http://alencontre.org/europe/espagne/etat-espagnol-la-destruction-dun-excellent-systeme-de-sante-publique.html
Le mépris affiché du mvt social considéré comme subalterne au combat électoral (mépris qu'on voit chez certains ici) , ou un mépris proche implicite sur la place du mvt social (pas noble... avec la surestimation de tractations politiciennes pour déverrouiller la situation ) dans les évolutions politiques sont démontés par l'exemple espagnol.
"On" dispute la base populaire des forces réactionnaires par le combat social hardi.
On avance politiquement grâce au mouvement social en ne restant pas l'arme au pied quand des directions syndicales ne veulent pas bouger.
Les personnels de santé de la région de Madrid nous fournissent une multitude d'enseignements.
- Leur filiation d'abord : le mouvement "15M". Pas les CCOO, pas les restes du PCE, pas l'extrème gauche, encore moins le PSOE...
La méthode ensuite : AG massives, auto-organisation, coordinations, ouvertures sur les usagers, les étudiants, etc.
Si le centre de la bataille est le mouvement auto-organisé des travailleurs de la santé, l'ouverture maximum aux usagers et jeunes a été un aspect essentiel de l'extension.
Les revendications : c'est pas l'unité de la gauche de gauche, ni la révolte ou la colère de gauche, mais la bataille concrète sur des revendications concrètes, qui permet d'aller au delà et de faire reculer les idées réactionnaires.
Les orgas syndicales ont été aux abonnés absents , comme en France où jamais nous n'avons vu à ce point une mauvaise volonté pour riposter aux agressions du gouvernement. Il a fallut faire sans les CCOO (équivalent de la CGT) et sans l'UGT (proche du PS, ça ressemblerait assez à la CFDT comme orientation).
Ainsi reculent les agressions anti-sociales, ainsi reculent les idées et forces réactionnaires
Ca suffit pas ? Oui ça ne suffit pas car il faudrait un parti qui pense cela et en tire toutes conclusions utiles et travaille à extraire et populariser ces recettes .
Donc extrait de l'interview de trois animateurs de la Marée blanche, tous trois brancardiers dans des hôpitaux publics de la ville, l’Hôpital Ramon y Cajal, l’Hôpital de la Paz, deux hôpitaux universitaires, et l’Hôpital de la Princesa.
http://alencontre.org/europe/espagne/etat-espagnol-la-destruction-dun-excellent-systeme-de-sante-publique.html
.../...
Quelle est l’origine de la Marée blanche?Le Mouvement de la Marée blanche a démarré avec un rassemblement spontané à l’Hôpital de la Princesa le 1er novembre 2012 quand, coup sur coup, le personnel a appris le projet de privatisation des six hôpitaux, dont celui de la Princesa lui-même, le Plan de Mesures de Garantie de la Durabilité du Système Sanitaire Public de la Communauté de Madrid que le président de la Communauté de Madrid, Ignacio González, avait présenté à la presse le 31 octobre 2012, et le Décret Royal Loi, RDL 16/2012 qui privait de la carte sanitaire les immigrés sans permis de résidence, soit environ 800’000 personnes. Tout le monde était scandalisé par l’adjudication des trois hôpitaux à des entreprises liées au PP de Madrid, Ribera Salud, Bupa Sanitas et Hima San Pablo, en plus avec un favoritisme évident puisque, au lieu de devoir déposer comme caution pour le concours d’adjudication 233 millions d’euros comme stipulé par le règlement, elles ne durent déposer que 28 millions d’euros.
Rapidement, le mouvement s’est étendu à tous les hôpitaux de la Communauté de Madrid. Ce furent alors une année d’assemblées de toutes sortes, dont très vite des assemblées réunissant avec le personnel les patients et les voisins, des conférences, des arrêts de travail, des grèves, et des manifestations qui virent des milliers de personnes en blouse blanche, avec des patients avec bandages, goutte-à-goutte, attelles, sièges à roulettes. Une marée blanche. Il y eut ainsi dix Marées Blanches à travers Madrid jusqu’en septembre 2013 quand le Tribunal édicta une première suspension provisoire. Ce mouvement tire clairement une de ses racines dans le mouvement du 15M.
L’exclusion des immigré·e·s sans papiers de la santé publique n’avait au départ pas tellement des motivations xénophobes. Devaient également être privées de la carte sanitaire aussi toutes les personnes de plus de 25 ans qui n’avaient jamais eu un emploi. Soit une majorité de la jeunesse. L’objectif était de créer un marché des assurances privées en poussant vers elles des couches entières de la population. Devant le tollé immédiat, seuls les immigrés sans papiers furent privés de la carte sanitaire.
Quelle attitude eurent les organisations du personnel sanitaire?Les différentes catégories du personnel sanitaire sont organisées dans des structures corporatives, associations, collèges, tels que collège des médecins, collège des infirmiers/infirmières, collège des pharmaciens, collège des biochimistes et microbiologistes des hôpitaux, etc., et dans différents syndicats. C’est autant de parois entre les diverses catégories que le mouvement a abattus avec ses assemblées réunissant tout le monde.
Ce fut l’origine de Patusalud et du Mouvement assembléiste des travailleuses et travailleurs de la santé (MATS). Le site Internet de patusalud.es est une ruche d’informations et d’activités.
Toutes ces organisations ont toujours «accompagné» la politique de démontage du service public en négociant dans toutes les instances de concertation, en combattant ceci et cela, mais sans jamais mobiliser pour une lutte frontale. Les médecins sont restés relativement organisés à part, mais certaines de leurs associations ont joué un rôle très combatif. De fait, c’est l’une d’entre elles, la AFEM (Asociación de Facultativos Especialistas de Madrid), qui a déposé la plainte devant le tribunal contre la privatisation des six hôpitaux.
Par contre, les organisations des infirmières/infirmiers sont historiquement très conservatrices. Les infirmières et infirmiers en Espagne ont une excellente formation universitaire (très appréciée dans l’émigration, en particulier dans les hôpitaux en Suisse) et jouissent d’une grande autorité dans les hôpitaux. En fait les infirmières et infirmiers sont historiquement une des bases sociales du PP à Madrid.
Par contre, les grandes fédérations syndicales, UGT et CC.OO, sont toujours restées à la traîne de la Marée blanche, sans jamais chercher à l’encourager, ou à mettre ses réseaux au service de l’extension du mouvement. De plus en plus ici, UGT et CC.OO. sont perçues comme des prolongements des pouvoirs publics.
Ce qui a donné sa force au mouvement de la Marée blanche, c’est qu’il a réuni toutes les catégories, sans distinction, ni professionnelle, ni syndicale ou corporative, plus les étudiants et étudiantes de médecine et de soins infirmiers, ainsi que les patients et les voisins des quartiers. En se basant, comme le mouvement du 15M, sur des assemblées générales qui réunissent toutes et tous sans exception, et qui débattent de tout, décident, organisent, mettent en application toutes les décisions prises. C’est un processus d’auto-organisation «assembléiste» de dizaines de milliers de personnes. Qui apprennent, comprennent, veulent et refusent, choisissent, façonnent leur mouvement, agissent, réfléchissent sur leur action, par une démocratie directe de chaque jour.
Pourquoi une grande ville comme Madrid, la plus grande d’Europe, je crois, est-elle une citadelle du PP?Parce qu’elle a été particulièrement frappée par la désindustrialisation totale dans les années 1980 qui a mis au chômage et condamné à l’amertume la classe ouvrière traditionnelle, en privant d’une grande partie de leur base le PSOE et le PC. Les quartiers ouvriers sont devenus des quartiers d’employés, en particulier de la banque et de la finance, et de fonctionnaires des ministères et tribunaux.
Notre mouvement a pour la première fois contesté cette base au PP qui n’est plus si sûr de gagner les prochaines élections au Parlement de Madrid. Combien de participants des manifestations de la Marée blanche nous ont dit qu’ils n’avaient pas voté PP pour détruire la santé publique. Les enquêtes révélaient que 89% des habitants nous soutenaient. Cela veut dire la majorité de l’électorat du PP.
C’est avec la récolte de signatures de notre consultation citoyenne que nous avons porté le coup le plus fort au PP. Plus de 940’000 personnes ont signé pour défendre le caractère public de la santé. En six jours, près d’un million de signatures ont été récoltées par 20’000 activistes et des centaines de stands en ville.
La tendance de l’électorat populaire de la droite à virer à la xénophobie existe aussi en Espagne et la stigmatisation des immigrés sans papiers créait un terrain favorable pour cela. C’est notre mouvement qui a empêché cela en unissant toutes les catégories et en unissant la défense de l’universalité de la couverture médicale et la défense du service public.
.../...
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Eugene Duhring a écrit:Cela me rappelle les collectifs de 2006-2007 que le NPA avait déserté accusant le PCF d'hégémonie.
Ah bon ? Les mots "hégémonie" et PCF n'ont été prononcés ensemble qu'à la fin de l'année 2006, lorsque le PCF envoya des militants (jamais vus auparavant) dans les réunions des collectifs pour voter en faveur de la candidature de MG Buffet. La majorité de la LCR avait alors quitté les collectifs depuis au moins 6 mois et, dans cette affaire, certains de ses dirigeants apportèrent plutôt leur soutien (de l'extérieur) à la direction du PCF, expliquant que puisque les militants du PCF étaient majoritaires dans les collectifs, il était normal que leur candidate soit celle des collectifs (ce qui revenait à ignorer les règles de fonctionnement décidées par les collectifs).
(De son côté La Riposte qualifiait les collectifs de " flopée bigarrée d’ex-communistes, d’ex-socialistes, de gauchistes divers et autres « indépendants » plus ou moins petits-bourgeois, qui n’ont apporté au mouvement que démoralisation et confusion".)
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Sauf que les collectifs ne regroupaient très rapidement que les adhérents du pcf et avaient été désertés par l'ensemble des autres forces qui le composait . C'est vrai que durhing,, étant donné son expérience politique, ne peut pas savoir comment ça se passe dans un vrai collectif (étant donné qu'il n'en connaît que des collectifs "bidons" dirigé d'une main de fer par le poi) Il n'est tout simplement pas sérieux ! Un peu comme son "explication" de la stratégie fluctuante de "la riposte" (qui navigue a vue) qu'on attend toujours depuis trois mois...Cela me rappelle les collectifs de 2006-2007 que le NPA avait déserté accusant le PCF d'hégémonie.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
gérard menvussa a écrit:
Sauf que les collectifs ne regroupaient très rapidement que les adhérents du pcf et avaient été désertés par l'ensemble des autres forces qui le composait .
Ce n'est pas exact. Sinon, il n'y aurait pas eu toutes les péripéties racontées ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_national_d'initiative_pour_un_rassemblement_antilib%C3%A9ral_de_gauche_et_des_candidatures_communes
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Le communiqué commun :
Remarque : ce communiqué parle d'un "appel d'Ensemble". Il semble qu'il y ait une confusion avec l'article de Clémentien Autain. Pour connaître la position d'Ensemble, il faut essayer de déchiffrer ce texte
Communiqué commun NPA / PG, le 18 février 2014
Deux délégations du NPA et du Parti de Gauche respectivement menées par Olivier Besancenot d’une part, Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard d’autre part se sont rencontrées hier après-midi au siège du PG.
Les deux organisations ont conclu à un large accord. Il porte à la fois sur la nécessité de ne pas laisser la rue à la droite, à l’extrême-droite, aux racistes, antisémites, sexistes et homophobes de tous poils en rassemblant tous ceux qui à gauche refusent la politique du gouvernement. Car "trop c’est trop » ! Il est temps que puisse s’exprimer le ras-le-bol de gauche face à la politique pro Medef d’un gouvernement qui crée les conditions de la montée de la désorientation et de la réaction à qui il donne des gages en reculant !
Le NPA et le PG observent avec satisfaction que des préoccupations similaires surgissent de plusieurs endroits : appel d’Ensemble, l’idée de Pierre Laurent d’une initiative en avril, propositions d'action de l’ensemble du FDG. Concrètement, les deux organisations se rejoignent sur la nécessité d’une marche nationale, à Paris le même jour. Au vu du calendrier électoral et des manifestations déjà prévues dans le calendrier, dont la mobilisation syndicale du 18 mars à laquelle le NPA et le PG appellent, la date du 12 avril semble la meilleure. Les deux partis ont insisté sur le fait que cette date est juste une proposition. Le succès de toute initiative dépendra en effet d'un appel le plus large possible réunissant responsables politiques, associatifs et syndicaux, collectifs de salariés en lutte (entreprises qui licencient ou menacées de fermeture) et équipes militantes... C’est au collectif qui les réunira que reviendra donc la charge de concrétiser cette volonté commune. Les deux organisations ont convenu d’oeuvrer en ce sens.
Remarque : ce communiqué parle d'un "appel d'Ensemble". Il semble qu'il y ait une confusion avec l'article de Clémentien Autain. Pour connaître la position d'Ensemble, il faut essayer de déchiffrer ce texte
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Prado a écrit:;;gérard menvussa a écrit:
Sauf que les collectifs ne regroupaient très rapidement que les adhérents du pcf et avaient été désertés par l'ensemble des autres forces qui le composait .
Ce n'est pas exact. Sinon, il n'y aurait pas eu toutes les péripéties racontées ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_national_d'initiative_pour_un_rassemblement_antilib%C3%A9ral_de_gauche_et_des_candidatures_communes
Je me souviens trés bien desdites péripéties (et je n'ai pas besoin de lire wikipedia pour qu'on me les rapelle) Dés lors que le pcf avait décidé d'imposer sa candidature, lesdits "collectifs" sont devenue une coquille vide... Les premier a quitter le navire étant la gauche du ps (mélenchon and co) et autain and co. Qui tous soutenaient le "véritable candidat unitaire" a savoir José bové. Qui a joyeusement marché sur la tête des "comités" en question via un appel sur internet... Soutenu bien évidemmnt par toute une cohorte de donneurs de leçon professionnels....
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
gérard menvussa a écrit:Prado a écrit:;;gérard menvussa a écrit:
Sauf que les collectifs ne regroupaient très rapidement que les adhérents du pcf et avaient été désertés par l'ensemble des autres forces qui le composait .
Ce n'est pas exact. Sinon, il n'y aurait pas eu toutes les péripéties racontées ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Collectif_national_d'initiative_pour_un_rassemblement_antilib%C3%A9ral_de_gauche_et_des_candidatures_communes
Je me souviens trés bien desdites péripéties (et je n'ai pas besoin de lire wikipedia pour qu'on me les rapelle) Dés lors que le pcf avait décidé d'imposer sa candidature, lesdits "collectifs" sont devenue une coquille vide... Les premier a quitter le navire étant la gauche du ps (mélenchon and co) et autain and co. Qui tous soutenaient le "véritable candidat unitaire" a savoir José bové. Qui a joyeusement marché sur la tête des "comités" en question via un appel sur internet... Soutenu bien évidemmnt par toute une cohorte de donneurs de leçon professionnels....
Hahaha, j'ai fait les comités bové moi...
J'aimais pas la ligue, j'aimais bien le personnage, et surtout on m'a emmené au meeting d'Aubagne...
J'ai cru qu'un gros coup se préparait en voyant l'affluence...
Du coup, j'ai décidé de ne plus faire de pronostics que pour le foot...
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
enfin bon, tout ça c'est pas clair, et interpeller les ps et eelv qui ont des remords, c'est pas du tout mon objectif.....
tomaz- Messages : 302
Date d'inscription : 09/07/2010
Localisation : zonvier
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Mais tout ceci ne s'est pas passé "très rapidement" : 6 mois se sont écoulés entre la conférence nationale de la LCR et l'éclatement du mouvement des collectifs. C'est durant cette période que Michel Husson quitta la LCR en expliquant qu'elle allait contre le mouvement des masses (grosse exagération, mais qui indique tout de même que les collectifs n'étaient pas devenus des coquilles vides). Par ailleurs, José Bové ne faisait pas partie des candidats pour lesquels les collectifs étaient appelés à voter. A conférence de Saint-Ouen (début 2007), présidée par Alain Faradji, où fut proclamée la candidature de José Bové, beaucoup de collectifs (ou de morceaux de collectifs) étaient encore représentés.gérard menvussa a écrit:
Je me souviens trés bien desdites péripéties (et je n'ai pas besoin de lire wikipedia pour qu'on me les rapelle) Dés lors que le pcf avait décidé d'imposer sa candidature, lesdits "collectifs" sont devenue une coquille vide...
Les premier a quitter le navire étant la gauche du ps (mélenchon and co) et autain and co. Qui tous soutenaient le "véritable candidat unitaire" a savoir José bové. Qui a joyeusement marché sur la tête des "comités" en question via un appel sur internet... Soutenu bien évidemmnt par toute une cohorte de donneurs de leçon professionnels....
Dernière édition par Prado le Mer 19 Fév - 21:32, édité 1 fois
Prado- Messages : 1274
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
J'en connais au moins deux au npa membres du forum qui vont en faire une jaunisse !
En tout cas c'est une très bonne nouvelle pour tout les combattants de l'unité d'action au NPA, au PG, au PC...etc. Au boulot pour transformer cette intention commune en mobilisation massive et unitaire contre la politique Hollande/Medef.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
et pour créer avec le FDG un puissant mouvement qui balaiera l'UMPSFN............
Week-end de révolte de gauche, ça prend forme !
http://npa2009.org/content/week-end-de-revolte-de-gauche-ca-prend-forme
Rassembons jeunes et travailleurs dans les collectifs pour la marche,
et vers un mouvement d'ensemble pour en finir avec le gouvernement du MEDEF !
Rassembons jeunes et travailleurs dans les collectifs pour la marche,
et vers un mouvement d'ensemble pour en finir avec le gouvernement du MEDEF !
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Le front de gauche ? Ca existe ça ? ll me semble au contraire que le camarade Mélenchon vient d'en signer l'acte de décès... Oh, peut être pas tout de suite, mais je prend les paris à terme...... D'ailleurs il parle bien de "collectifs". Or justement, a quoi sert un collectif ? A souder un mouvement "par le bas", loin des "arrangements d'appareil" qui sont le signe même de la construction du front de gauche,marquée par sa logique d'accords "en haut". Or cette logique a ses avantages (et on a pas vu au font de gauche les errements stratégiques qui ont plombés le npa) mais aussi ses inconvénients (une rigidité tout a fait préjudiciable quand la confrontation est à l'ordre du jours)
Reste a réussir l'initiative, ce qui n'est pas du tout gagné d'avance ! Mais bon ce n'est pas en restant l'arrme au pied en se rappellant les hauts faits de Trotsky comme le font les cousins "trotsystes" autoproclamés") qu'on avancera non plus...
Reste a réussir l'initiative, ce qui n'est pas du tout gagné d'avance ! Mais bon ce n'est pas en restant l'arrme au pied en se rappellant les hauts faits de Trotsky comme le font les cousins "trotsystes" autoproclamés") qu'on avancera non plus...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Communiqué commun NPA / PG
Deux délégations du NPA et du Parti de Gauche respectivement menées par Olivier Besancenot d’une part, Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard d’autre part se sont rencontrées hier après-midi au siège du PG.
Les deux organisations ont conclu à un large accord. Il porte à la fois sur la nécessité de ne pas laisser la rue à la droite, à l’extrême-droite, aux racistes, antisémites, sexistes et homophobes de tous poils en rassemblant tous ceux qui à gauche refusent la politique du gouvernement. Car "trop c’est trop » ! Il est temps que puisse s’exprimer le ras-le-bol de gauche face à la politique pro Medef d’un gouvernement qui crée les conditions de la montée de la désorientation et de la réaction à qui il donne des gages en reculant !
Le NPA et le PG observent avec satisfaction que des préoccupations similaires surgissent de plusieurs endroits : appel d’Ensemble, l’idée de Pierre Laurent d’une initiative en avril, propositions d'action de l’ensemble du FDG. Concrètement, les deux organisations se rejoignent sur la nécessité d’une marche nationale, à Paris le même jour. Au vu du calendrier électoral et des manifestations déjà prévues dans le calendrier, dont la mobilisation syndicale du 18 mars à laquelle le NPA et le PG appellent, la date du 12 avril semble la meilleure. Les deux partis ont insisté sur le fait que cette date est juste une proposition. Le succès de toute initiative dépendra en effet d'un appel le plus large possible réunissant responsables politiques, associatifs et syndicaux, collectifs de salariés en lutte (entreprises qui licencient ou menacées de fermeture) et équipes militantes... C’est au collectif qui les réunira que reviendra donc la charge de concrétiser cette volonté commune. Les deux organisations ont convenu d’oeuvrer en ce sens.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Ben les deux rigolos zunitaires :
1) Un qui passe une vidéo où il y a Besancenot mais où on n'entend que' JLM
2) Une qui appelle au FdG puissant contre le l'UMPSFN
Partageons mon point de vue...
Chacun étale sa conception de l'unité... et ré-écrit l'histoire (vous vous souvenez de cet appel de Melenchon pour deux jours de colère de gauche auquel Besancenot s'est rallié ??? )...
Bien, ici c'est un débat, les divergences qui existent ne relèvent pas d'être pour ou contre faire quelque chose avec le PG, mais sur la méthode de mobilisation.
Les dernières tentatives de ce genre de mobilisation ont été des échecs , surtout la dernière (moins de 10 000). Ce n'est pas être horriblement contre faire quelque chose avec le PG que dire cela.
La réalité n'a pas d'état d'âme. Elle est la réalité. Rappeler la réalité ce n'est pas être d'horribles gauchistes sectaires isolationnistes.
Retour à la question de comment il y a eut de grandes mobilisations ces dernières années en Europe :
1) par les orgas syndicales une fois en 2010 pour la France
2) le reste dans l'Europe du sud fut le fruit d'autres formes de mobilisation, sur les objectifs comme sur les contenus, comme sur les formes d'organisation.
Je ne me souviens pas d'alliances de groupes politiques qui permettent de fortes mobilisations ces dernières années, sauf pour des finalités électorales qui n'ont strictement rien changé aux rapports de force entre les classes.
La question de la remobilisation est donc bien plus complexe que cela et ne prend pas ces chemins-là. Jusqu'à maintenant.
Nous mobiliserons donc sur cette initiative du NPA qui attend l'engagement ferme et net d'autres forces, et c'est un plaisir de partager avec des militants d'autres partis, mais non nous n'essayons pas, comme la vidéo bidonnée d'Achille, ou le cri du coeur de Tristana, de faire croire que l'unité c'est pour l'un JLM qui parle à JLM, et pour l'autre une initiative proposée par le NPA devenant un puissant FdG....
C'est leur conception sectaire des choses.
Par contre la mobilisation sera menée si un accord se fait là dessus. C'est la meilleurs façon de tirer des leçons. Et qui sait, si ça tombe au moment de fortes secousses, ça peut avoir un autre écho... (puisque ce serait loin, en Avril).
On peut remarquer qu'une série de critiques ont permis de commencer à infléchir la méthode de mobilisation vers + de base, vers des collectifs d'entreprises en lutte, etc :
Qui vivra verra.
1) Un qui passe une vidéo où il y a Besancenot mais où on n'entend que' JLM
2) Une qui appelle au FdG puissant contre le l'UMPSFN
Partageons mon point de vue...
Chacun étale sa conception de l'unité... et ré-écrit l'histoire (vous vous souvenez de cet appel de Melenchon pour deux jours de colère de gauche auquel Besancenot s'est rallié ??? )...
Bien, ici c'est un débat, les divergences qui existent ne relèvent pas d'être pour ou contre faire quelque chose avec le PG, mais sur la méthode de mobilisation.
Les dernières tentatives de ce genre de mobilisation ont été des échecs , surtout la dernière (moins de 10 000). Ce n'est pas être horriblement contre faire quelque chose avec le PG que dire cela.
La réalité n'a pas d'état d'âme. Elle est la réalité. Rappeler la réalité ce n'est pas être d'horribles gauchistes sectaires isolationnistes.
Retour à la question de comment il y a eut de grandes mobilisations ces dernières années en Europe :
1) par les orgas syndicales une fois en 2010 pour la France
2) le reste dans l'Europe du sud fut le fruit d'autres formes de mobilisation, sur les objectifs comme sur les contenus, comme sur les formes d'organisation.
Je ne me souviens pas d'alliances de groupes politiques qui permettent de fortes mobilisations ces dernières années, sauf pour des finalités électorales qui n'ont strictement rien changé aux rapports de force entre les classes.
La question de la remobilisation est donc bien plus complexe que cela et ne prend pas ces chemins-là. Jusqu'à maintenant.
Nous mobiliserons donc sur cette initiative du NPA qui attend l'engagement ferme et net d'autres forces, et c'est un plaisir de partager avec des militants d'autres partis, mais non nous n'essayons pas, comme la vidéo bidonnée d'Achille, ou le cri du coeur de Tristana, de faire croire que l'unité c'est pour l'un JLM qui parle à JLM, et pour l'autre une initiative proposée par le NPA devenant un puissant FdG....
C'est leur conception sectaire des choses.
Par contre la mobilisation sera menée si un accord se fait là dessus. C'est la meilleurs façon de tirer des leçons. Et qui sait, si ça tombe au moment de fortes secousses, ça peut avoir un autre écho... (puisque ce serait loin, en Avril).
On peut remarquer qu'une série de critiques ont permis de commencer à infléchir la méthode de mobilisation vers + de base, vers des collectifs d'entreprises en lutte, etc :
Le NPA et le PG observent avec satisfaction que des préoccupations similaires surgissent de plusieurs endroits : appel d’Ensemble, l’idée de Pierre Laurent d’une initiative en avril, propositions d'action de l’ensemble du FDG. Concrètement, les deux organisations se rejoignent sur la nécessité d’une marche nationale, à Paris le même jour. Au vu du calendrier électoral et des manifestations déjà prévues dans le calendrier, dont la mobilisation syndicale du 18 mars à laquelle le NPA et le PG appellent, la date du 12 avril semble la meilleure. Les deux partis ont insisté sur le fait que cette date est juste une proposition. Le succès de toute initiative dépendra en effet d'un appel le plus large possible réunissant responsables politiques, associatifs et syndicaux, collectifs de salariés en lutte (entreprises qui licencient ou menacées de fermeture) et équipes militantes... C’est au collectif qui les réunira que reviendra donc la charge de concrétiser cette volonté commune. Les deux organisations ont convenu d’oeuvrer en ce sens.
Qui vivra verra.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Pour un "week-end de révolte de gauche"
Et voilà il n'a pas fallu longtemps pour que l'autre sectaire tout seul viennent décharger toute sa haine de l'unité pour une soi disant unité à la base SANS les organisations traditionnelles du mouvement ouvrier qui selon lui n'existeraient plus (c'est terrible les dégats du pinard...).
Bref heureusement Besancenot, la direction du NPA, le PG et d'autre vont balayer les diviseurs pour les renvoyer à leurs chers études youtube car finalement il ne font que ça.
Bref heureusement Besancenot, la direction du NPA, le PG et d'autre vont balayer les diviseurs pour les renvoyer à leurs chers études youtube car finalement il ne font que ça.
Achille- Messages : 2738
Date d'inscription : 24/12/2011
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