Front de Gauche
+31
tartuf51
Richard Heiville
GGrun
tipaza
Pedrolito
Jean Némard
alexi
sylvestre
Benoit Malon
Duzgun
chejuanito
yannalan
tristana
Eugene Duhring
tomaz
Copas
Roseau
panchoa
cerise75
Rougevert
Achille
gérard menvussa
Prado
verié2
Babel
mykha
Marco Pagot
Gayraud de Mazars
Estirio Dogante
fée clochette
nico37
35 participants
Page 30 sur 31
Page 30 sur 31 • 1 ... 16 ... 29, 30, 31
Re: Front de Gauche
Ca fait seulement quelques années qu'on se tue à leur expliquer...
«Ainsi va le Front de gauche, cartel de partis sans ancrage de masse ni volonté d'en avoir. Sans organe représentatif, ni volonté d'en avoir»
Jean-Luc Mélenchon, le 9 février 2015
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Tu peux continuer à dégoiser à loisir sur les satellites du front de gauche avec moult jeux de mots tout aussi foireux les uns que les autres. Le fait est que la déroute du NPA depuis sa création passant de 9000 à 2000 adhérents est un facteur objectif de la crise du prolétariat actuellement ... au même titre que le PCF avant que tu ne m'attaques sur ce point. Quand les prolétaires se retournent cherchent un point d'appui une issue, que constatent ils : un vide politique sidéral malgré les rodomontades du chef cathodique du NPA dans les médias : OB. Franchement, mon pauvre ami, à ta place j'éviterai tes démonstrations méprisantes et souvent ridicules sur le FDG ; ton passeport politique ne témoigne pas vraiment en ta faveur !Roseau a écrit:Ca fait seulement quelques années qu'on se tue à leur expliquer...«Ainsi va le Front de gauche, cartel de partis sans ancrage de masse ni volonté d'en avoir. Sans organe représentatif, ni volonté d'en avoir»
Jean-Luc Mélenchon, le 9 février 2015
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Front de Gauche
La question du nombre qui est en effet importante, n'est absolument pas un critère décisif. La masse des travailleurs influencés par le PCF n'a jamais rien dit de la pertinence de sa ligne politique, ce parti depuis les années trente a dégénéré en parti contre-révolutionnaire, quelles que soient les illusions que se faisaient des travailleurs.
La question qui sépare les eaux, c'est la question de l'état et de la révolution. Et brandir les sarcasmes bourgeois sur le Grand Soir est aussi vain que les propos des bureaucraties syndicales sur la grève générale qui "ne se décrète pas" alors que leur rôle serait de la préparer.
Ensuite, les erreurs du NPA, il y en a des pages et il suffit de lire Copas, par exemple, ou Babel, menvussa, pour les voir étalées. Mais déduire que l'échec du NPA légitime l'adhésion au parti stalinien ou au FDG, c'est évidemment peu convaincant. Surtout lorsque l'on examine la dynamique actuelle du fdg qui mise tout sur les élections, la 6ème république bourgeoise, etc. On l'a encore constaté dans le Doubs, où le moins qu'on puisse en dire est qu'il n'a pas démontré son utilité, même électorale.
Et si l'on parle de rodomontades d'OB, alors, que dire de celles de JLM? Prenez le pouvoir, votez pour moi? Celle-là aussi elle restera dans le sottisier du mouvement ouvrier français, en bonne place. Je e lui reconnais qu'une seule qualité, l'illustration moderne de la fable du crapaud et du boeuf.
Sérieusement, je ne pense pas que quiconque ait aujourd'hui prouvé sa capacité à recomposer autour de lui un courant révolutionnaire qui puisse représenter une alternative crédible au réformisme bourgeois, et ce n'est pas ceux qui y ont renoncé explicitement qui sont les mieux placés pour y parvenir.
Par exemple sur les expéditions guerrières en Afrique, qui ne sont pas une question secondaire, les votes du FDG à l'Assemblée ont été consternants, sans parler du soutien explicite à l'impérialisme français dans sa "légitimité" à contrôler les pays détenant de l'uranium...
Le seul passeport politique qui vaille est celui qui définit la nature politique du parti, ici Roseau présente une identité politique indépendante de toute structure réformiste, c'est à dire au mieux ouvrière-bourgeoise, et c'est déjà mieux que n'importe quel adhérent d'un parti stalinien, social-démocrate ou partagé ouvertement sur la question de l'état et de la révolution comme Ensemble.
La question qui sépare les eaux, c'est la question de l'état et de la révolution. Et brandir les sarcasmes bourgeois sur le Grand Soir est aussi vain que les propos des bureaucraties syndicales sur la grève générale qui "ne se décrète pas" alors que leur rôle serait de la préparer.
Ensuite, les erreurs du NPA, il y en a des pages et il suffit de lire Copas, par exemple, ou Babel, menvussa, pour les voir étalées. Mais déduire que l'échec du NPA légitime l'adhésion au parti stalinien ou au FDG, c'est évidemment peu convaincant. Surtout lorsque l'on examine la dynamique actuelle du fdg qui mise tout sur les élections, la 6ème république bourgeoise, etc. On l'a encore constaté dans le Doubs, où le moins qu'on puisse en dire est qu'il n'a pas démontré son utilité, même électorale.
Et si l'on parle de rodomontades d'OB, alors, que dire de celles de JLM? Prenez le pouvoir, votez pour moi? Celle-là aussi elle restera dans le sottisier du mouvement ouvrier français, en bonne place. Je e lui reconnais qu'une seule qualité, l'illustration moderne de la fable du crapaud et du boeuf.
Sérieusement, je ne pense pas que quiconque ait aujourd'hui prouvé sa capacité à recomposer autour de lui un courant révolutionnaire qui puisse représenter une alternative crédible au réformisme bourgeois, et ce n'est pas ceux qui y ont renoncé explicitement qui sont les mieux placés pour y parvenir.
Par exemple sur les expéditions guerrières en Afrique, qui ne sont pas une question secondaire, les votes du FDG à l'Assemblée ont été consternants, sans parler du soutien explicite à l'impérialisme français dans sa "légitimité" à contrôler les pays détenant de l'uranium...
Le seul passeport politique qui vaille est celui qui définit la nature politique du parti, ici Roseau présente une identité politique indépendante de toute structure réformiste, c'est à dire au mieux ouvrière-bourgeoise, et c'est déjà mieux que n'importe quel adhérent d'un parti stalinien, social-démocrate ou partagé ouvertement sur la question de l'état et de la révolution comme Ensemble.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Front de Gauche
Le seul passeport politique qui vaille pour un militant ouvrier c'est son insertion et son activité dans sa classe, son activité au quotidien quelle que soit son adhésion au NPA, à LO ou au PCF. Tout le monde be peut pas être un Marx, un Engels ou un Trotsky et être de fait une cheville théorique reconnue du mouvement ouvrier !Toussaint a écrit:
Le seul passeport politique qui vaille est celui qui définit la nature politique du parti, ici Roseau présente une identité politique indépendante de toute structure réformiste, c'est à dire au mieux ouvrière-bourgeoise, et c'est déjà mieux que n'importe quel adhérent d'un parti stalinien, social-démocrate ou partagé ouvertement sur la question de l'état et de la révolution comme Ensemble.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Front de Gauche
Le seul passeport politique qui vaille pour un militant ouvrier c'est son insertion et son activité dans sa classe, son activité au quotidien
Ben non, en tout cas pas pour les marxistes-révolutionnaires, cela c'est la définition des mencheviks, cela peut parfaitement qualifier le niveau de conscience que Lénine caractérisait comme "trade-unioniste", les marxistes-révolutionnaires en ont une autre, à savoir le marxisme précisément et la conscience révolutionnaire, l'adhésion à une organisation se donnant pour tâche stratégique la destruction de l'état bourgeois et son remplacement par un état ouvrier. C'est cette tâche stratégique qui subordonne l'ensemble des activités quotifiennes du militant dans la classe ouvrière et qui leur donne leur nature politique.
Cela dit, pas de problème, tu as fait un choix cohérent mais ne viens pas raconter que cette conception est la seule valide et qu'elle est révolutionnaire, c'est une conception du parti qui contient en elle-même la dégénérescence réformiste et la soumission aux intérêts historiques de la classe dominante. On le voit avec les textes que sortent toutes les composantes du FDG. Je n'ai aucun problème avec le réformisme, ce n'est pas une honte, c'est une position politique, mais en revanche, il serait mieux de l'assumer, comme le font Heiville ou cerise, ou le faisait Achille.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Front de Gauche
Oui, oui maître, ce couplet je le connais. Et d'après toi, ce parti révolutionnaire se trouve où ? On s'organise comment quand l'offre politique ressemble à un paysage dévasté ? Donc à défaut le militant ouvrier (de base) garde le cap comme il peut, en préservant déjà l'essentiel : son insertion et son activité dans sa classe.Toussaint a écrit:Le seul passeport politique qui vaille pour un militant ouvrier c'est son insertion et son activité dans sa classe, son activité au quotidien
Ben non, en tout cas pas pour les marxistes-révolutionnaires, cela c'est la définition des mencheviks, cela peut parfaitement qualifier le niveau de conscience que Lénine caractérisait comme "trade-unioniste", les marxistes-révolutionnaires en ont une autre, à savoir le marxisme précisément et la conscience révolutionnaire, l'adhésion à une organisation se donnant pour tâche stratégique la destruction de l'état bourgeois et son remplacement par un état ouvrier. C'est cette tâche stratégique qui subordonne l'ensemble des activités quotifiennes du militant dans la classe ouvrière et qui leur donne leur nature politique.
Eugene Duhring- Messages : 1705
Date d'inscription : 22/09/2011
Re: Front de Gauche
ce parti révolutionnaire se trouve où ? On s'organise comment quand l'offre politique ressemble à un paysage dévasté ? Donc à défaut le militant ouvrier (de base) garde le cap comme il peut, en préservant déjà l'essentiel : son insertion et son activité dans sa classe.
Voici mantenant la justification du réformisme pas le paysage dévasté. Je ne crois pas ce paysage si dévasté d'une part. Il y a le PIR après tout. Je taquine. Il y a LO que tu sembles apprécier, parce que si on accepte de ne pas voir ou caractériser sa dérive islamophobe raciste, ce qui est ton cas, cela semble un choix possible, il y a le NPA surtout, que tu critiques mais qui offre un cadre démocratique et une indépendance organisationnelle de tout parti ou regroupement réformiste.
Donc, non, je ne suis pas convaincu.
Toussaint- Messages : 2238
Date d'inscription : 09/07/2010
Re: Front de Gauche
C'est sûr, à 51 vous avez l'impression d'être une multitude. On peut être sérieux 5 minutes pour une fois?Je ne crois pas ce paysage si dévasté d'une part.
Mélenchon rêve que toutes les composantes du FdG (qui sont moins nombreuses qu'il ne dit après la création d'Ensemble!)
fusionnent dans le PG. Ce n'est pas à l'ordre du jour (et ne le sera jamais) mais par contre il s'est dit être disponible en 2017 pour être le candidat du FdG.
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Front de Gauche
Je n'ai aucun problème avec le réformisme, ce n'est pas une honte, c'est une position politique, mais en revanche, il serait mieux de l'assumer, comme le font Heiville ou cerise, ou le faisait Achille.
Je l'ai déjà écrit ici, je suis totalement opportuniste sur ces questions (et que sur ces questions). L'avenir est ce qu'on en fera collectivement.
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:
Ca fait seulement quelques années qu'on se tue à leur expliquer...
«Ainsi va le Front de gauche, cartel de partis sans ancrage de masse ni volonté d'en avoir. Sans organe représentatif, ni volonté d'en avoir»
Jean-Luc Mélenchon, le 9 février 2015
Encore une fois, Loriot revenu honteusement planqué sous le faux nom de Duhring,Eugene Duhring a écrit: mon pauvre ami
insulte, faute de pouvoir défendre l'orientation du FdG,
et son parti, le PCF, pointe avancée de la collaboration de classe,
pour le seul confort de quelques politiciens alliés au PS.
On l'excusera, le FdG définitivement enterré par son créateur,
annonce la fin des fauteuils et même strapontins pour la nomenclature PC...
Dernière édition par Roseau le Mar 10 Fév - 18:44, édité 1 fois
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Le NPA s'est divisé sur la question "éternelle" du mouvement ouvrier: réforme ou révolution, que d'autres comme Mélenchon et avant lui, Jaurès (celui-ci bien meilleure "locomotive") n'opposent pas, alors que TOUTES les crises politiques majeures du capitalisme montrent qu'il n'y a pas de "3ème voie" et que les zentils sociodémocrates se transforment en féroces pittbulls défenseurs de l'ordre bourgeois dès que le cadre "républicain" est bousculé par le "mouvement réel des masses".
Il est donc vain de comparer ce qui n'est pas comparable.
Incontestablement, il y a eu une surestimation par la LCR de la possibilité de construire un parti révolutionnaire quand la social démocratie perdait son influence, après le stalinisme.
Mais les chiffres montrent seulement que nous sommes encore loin d'une situation où ce que propose le NPA pourrait se réaliser: que le plus grand nombre (91 % de salariés) intervienne directement et prenne le pouvoir économique et politique.
D'une part c'est difficile à comprendre et surtout à se représenter: ça parait impossible, chacun se croyant "incompétent" après avoir intériorisé la pédagogie de la crise, de la dette et de TINA (There is no alternative) pendant des décennies.
Et puis, il y a la concurrence et les divisions entre prolétaires, chacun priant pour être protégé de la crise du système, même au détriment des autres de sa classe, qui n'existe d'ailleurs pas politiquement, mais seulement socialement.
La démarche du FdG (votez et nous vous émanciperons, nous construirons le socialisme à VOTRE place) est plus proche de ce que pensent les salariés: son échec et les conséquences à en tirer, alors que Syriza SEMBLE avoir triomphé...électoralement et que Podemos ("Yes, we can" en Castillan, bonjour la référence annonciatrice des futures impuissances) s'apprête à en faire autant, sont donc plus funestes pour cet attelage de girouettes.
Il est donc vain de comparer ce qui n'est pas comparable.
Incontestablement, il y a eu une surestimation par la LCR de la possibilité de construire un parti révolutionnaire quand la social démocratie perdait son influence, après le stalinisme.
Mais les chiffres montrent seulement que nous sommes encore loin d'une situation où ce que propose le NPA pourrait se réaliser: que le plus grand nombre (91 % de salariés) intervienne directement et prenne le pouvoir économique et politique.
D'une part c'est difficile à comprendre et surtout à se représenter: ça parait impossible, chacun se croyant "incompétent" après avoir intériorisé la pédagogie de la crise, de la dette et de TINA (There is no alternative) pendant des décennies.
Et puis, il y a la concurrence et les divisions entre prolétaires, chacun priant pour être protégé de la crise du système, même au détriment des autres de sa classe, qui n'existe d'ailleurs pas politiquement, mais seulement socialement.
La démarche du FdG (votez et nous vous émanciperons, nous construirons le socialisme à VOTRE place) est plus proche de ce que pensent les salariés: son échec et les conséquences à en tirer, alors que Syriza SEMBLE avoir triomphé...électoralement et que Podemos ("Yes, we can" en Castillan, bonjour la référence annonciatrice des futures impuissances) s'apprête à en faire autant, sont donc plus funestes pour cet attelage de girouettes.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Ambiance Fin de Gamelle...
Rien ne va plus au Front de gauche entre militants du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon et militants du Parti communiste, principale composante de ce mouvement. Sur son blog, lundi 9 février, au lendemain du très court succès du PS face au FN dans une législative partielle dans le Doubs, Jean-Luc Mélenchon a fortement égratigné le Front de gauche. Une manière de l’enterrer avant les élections départementales.
De la théorie à la pratique, deux élus Front de gauche du Conseil de Paris se sont livrés à une passe d’arme en règle sur Twitter. Ainsi Danielle Simonnet, qui était la candidate du Parti de gauche aux municipales à Paris quand les communistes avaient rallié Anne Hidalgo, a reproché au communiste Ian Brossat, adjoint de la maire de Paris chargé du Logement, de trop utiliser l’expression "classes moyennes".
Ce à quoi le communiste a répondu par une référence toute trouvée à… Karl Marx. Et de lancer à Danielle Simonnet : « Révise tes classiques… »
Un échange viril et virulent qui s’est conclu sur une accusation de trahison de la part de Danielle Simonnet selon Ian Brossat.
http://lelab.europe1.fr/Rien-ne-va-plus-au-Front-de-gauche-passe-d-armes-virulente-entre-elus-PG-et-PCF-du-Conseil-de-Paris-21128
De la théorie à la pratique, deux élus Front de gauche du Conseil de Paris se sont livrés à une passe d’arme en règle sur Twitter. Ainsi Danielle Simonnet, qui était la candidate du Parti de gauche aux municipales à Paris quand les communistes avaient rallié Anne Hidalgo, a reproché au communiste Ian Brossat, adjoint de la maire de Paris chargé du Logement, de trop utiliser l’expression "classes moyennes".
Ce à quoi le communiste a répondu par une référence toute trouvée à… Karl Marx. Et de lancer à Danielle Simonnet : « Révise tes classiques… »
Un échange viril et virulent qui s’est conclu sur une accusation de trahison de la part de Danielle Simonnet selon Ian Brossat.
http://lelab.europe1.fr/Rien-ne-va-plus-au-Front-de-gauche-passe-d-armes-virulente-entre-elus-PG-et-PCF-du-Conseil-de-Paris-21128
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
votez et nous vous émanciperons, nous construirons le socialisme à VOTRE place
C'est totalement caricatural. Certains refusent qu'on leur dispute leur "fond de commerce".
Roseau:
Tu travailles à Voici?
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Front de Gauche
Qui vivra verra.
Il est difficile aux et autres d'abandonner le FDG. Et ils courtisent tous 2 EELV.
Il est difficile aux et autres d'abandonner le FDG. Et ils courtisent tous 2 EELV.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Ce sont les dirigeants du FdG qui se tapent dessus.Richard Heiville a écrit:
Roseau:
Tu travailles à Voici?
Ils ne font que suivre le constat de décès du FdG par Mélenchon.
Les dialogues ne sont pas de moi,
même si les MR ont toujours connu et prévenu sur
le sénario de la lutte des places....
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Ils ne font que suivre le constat de décès du FdG par Mélenchon.
Mélenchon dit tout et son contraire sur cette question.
Je ne crois pas qu'il soit assez stupide pour enterrer le FdG de sitôt. Par ailleurs, il représente quoi dans le FdG à l'heure actuelle? Ex-candidat à la présidentielle plébiscité par la mediacratie pour donner son avis sur tout et sur rien?
Richard Heiville- Messages : 767
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Front de Gauche
Loi Macron : La motion de censure révèle les fractures du Front de gauche
LE MONDE | 19.02.2015 à 11h22 • Mis à jour le 19.02.2015 à 11h26.
Ce n’était certainement pas l’intention première de l’exécutif, mais le recours par le gouvernement à l’article 49-3 de la Constitution pour faire passer la loi Macron a réussi à diviser le Front de gauche. Si ce dernier critique depuis des semaines d’une seule voix le projet de loi du ministre de l’économie, il n’en va pas de même à l’heure de se prononcer en faveur ou non de la motion de censure déposée par l’UMP, qui doit être examinée, jeudi 19 février, à l’Assemblée nationale.
Mardi soir, André Chassaigne, président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) – qui accueille les dix députés du Front de gauche, presque tous issus du Parti communiste –, annonçait que ses troupes voteraient cette motion portée par la droite. « C’est notre seul moyen de dire que nous sommes contre le texte », justifiait alors le député du Puy-de-Dôme, gêné de joindre sa voix à celles de l’UMP, de l’UDI et du FN.
Déposer une motion de censure suppose de réunir au moins 10 % des députés, soit 58 élus. Or, les écologistes comme les frondeurs socialistes, bien qu’opposés, eux aussi, à la loi Macron, ont annoncé d’emblée leur refus de faire tomber le gouvernement. Compliqué, dès lors, de porter une motion de censure « de gauche ».
« Pas “entendable” de voter avec l’UMP, l’UDI et le FN »
Mercredi matin, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle de 2012, critique la décision de ses camarades communistes. « Je n’aurais pas procédé comme ça (…). Qu’est-ce qu’on va se fourrer avec la droite dans une aventure pareille ? », s’interroge-t-il sur France Info. Selon lui, il convenait de mettre tout le monde autour de la table pour parvenir à réunir le nombre suffisant de parlementaires. « Personne ne m’a demandé mon avis, ni cette fois-ci ni les autres. Le groupe à l’Assemblée pense qu’il est normal de faire ce qu’il veut sans consulter personne », se plaint le député européen. « Jean-Luc Mélenchon n’a jamais admis l’autonomie de décision des groupes parlementaires », réplique André Chassaigne.
Mardi soir, dans un billet de blog, M. Mélenchon appelait pourtant, lui aussi, à « censurer le chantage ». « La seule façon de bloquer la loi (…) c’est de voter la censure. Soit celle déposée par la droite (…) soit en en déposant une autre, de gauche », écrivait-il alors, dans une apparente contradiction avec ses propos du lendemain.
Sa sortie a en tout cas eu pour effet de pousser André Chassaigne à rédiger le texte d’une motion de censure « de gauche » et de partir à la recherche de 58 signatures. En vain. Certains élus communistes, tels Nicolas Sansu, député du Cher, ont de plus fait valoir qu’ils n’entendaient pas censurer le gouvernement. « Ce n’est pas “entendable” de voter avec l’UMP, l’UDI et le FN », explique ce dernier.
« Un cartel de partis sans ancrage »
Pour simplifier les choses, des dissensions ont aussi vu jour au sein du Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon. La conseillère de Paris, Danielle Simonnet, juge ainsi qu’« il faut tout faire » pour « s’opposer à la loi Macron ». « Il faut assumer », dit-elle à propos du vote de la censure. « Si j’étais à l’Assemblée nationale, j’essaierais de m’opposer jusqu’au bout », abonde Eric Coquerel, coordinateur du Parti de gauche. « Les attendus de la motion de l’UMP demandent encore plus de réformes libérales », rétorque de son côté Alexis Corbière, secrétaire national du PG, qui partage l’opinion de Jean-Luc Mélenchon sur le sujet.
Ces dernières semaines, les relations sont houleuses au sein du Front de gauche, ce « cartel de partis sans ancrage de masse ni volonté d’en avoir (…) sans organe représentatif, ni volonté d’en avoir » comme l’a défini récemment M. Mélenchon.
« Personne ne peut croire que le Front de gauche arrive à s’imposer », expliquait ce dernier en privé, justifiant sa volonté de rapprochement avec Europe Ecologie-Les Verts et l’émergence de son mouvement pour la VIe République. Des bravades qui agacent au sein du PCF, où l’on raille la volonté du député européen de devenir un Alexis Tsipras français. « Quand Tsipras parle, il a l’air sympathique. Quand c’est Mélenchon, on a l’impression de se faire engueuler », juge un élu communiste.
Olivier Faye
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
No comment
A propos de la motion de censure.
Mélenchon, sur son blog, mardi 17 février :
Le même, sur France Info, mercredi 18 février :
Mélenchon, sur son blog, mardi 17 février :
Que voter dans ce contexte ? Clairement il s’agit d’un chantage : "Ne votez pas la censure pour ne pas voter avec la droite". Mais cela revient à laisser passer la loi Macron en l’état après l’avoir combattue pied a pied. C’est inadmissible.Les parlementaires votent des lois. S’ils n’en veulent pas, ils votent contre. C’est bien ce que s’apprêtaient à faire un nombre significatif de députés de gauche. La seule façon de bloquer la loi et de faire cesser le chantage comme méthode de gouvernement, c’est de voter la censure. Soit celle déposé par la droite comme le fit le groupe communiste en 1992, qui n’avait pas les moyens de déposer sa propre motion, soit en en déposant une autre, de gauche, puisque le moyen existe de le faire !
Le même, sur France Info, mercredi 18 février :
Le groupe communiste (qui appartient au Front de gauche) va voter la motion de censure. Le groupe à l’Assemblée nationale pense qu’il est normal de faire ce qu’il veut sans consulter personne. Moi, je n’aurais pas fait ça. D’abord parce qu’il n’y a aucune chance que cette motion de censure passe. Qu’est-ce qu’on va aller se fourrer avec la droite dans une aventure pareille ? Si j’avais été député, je me serais adressé aux frondeurs pour leur dire mes amis "Il ne suffit pas d’être contre, il faut aussi être pour". J’aurais proposé aux frondeurs et aux écologistes de faire une motion de censure pour désapprouver le gouvernement, par la gauche, pas par la droite.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Front de Gauche
Le nouveau ratissage à gauche pour élargir l'alliance électorale, "les chantiers d'espoir" . C'est à nouveau une entreprise qui demande de courber les espérances sociales vers les écuelles électorales.
Les questions du mvt social, de sa construction et de ses revendications n'existent pas, place aux shamalows apolitiques.
Les questions du mvt social, de sa construction et de ses revendications n'existent pas, place aux shamalows apolitiques.
L’appel « Chantiers d’Espoir » initié en janvier dernier par des animateurs du mouvement social, militants syndicalistes, associatifs, dirigeants de forces politiques du front de gauche, d’Europe Écologie, de Nouvelle Donne se fixait pour objectif d’« élaborer une alternative politique, sociale et écologiste » et de « montrer qu’il est possible de faire autrement en dessinant les mesures urgentes de transformation sociale et écologique que mettrait en œuvre un gouvernement qui ne renonce pas face à la finance ».
Dans la crise politique actuelle, et la défiance massive qui existe parmi les citoyens vis-à-vis des forces politiques, un tel processus doit se construire avant tout en favorisant la participation citoyenne par la multiplication des initiatives locales, les plus décentralisées possibles.
Alors que ces dernières semaines ont été marquées par la campagne des élections départementales, les initiatives pour développer et enraciner la démarche des Chantiers d’Espoir se mettent en place progressivement. Plusieurs initiatives sont d’ores et déjà prévues.
Les informations sont progressivement mises à jour sur le site Chantiers d’Espoir : http://chantiersdespoir.fr/rdv-le-11-avril. D’autres initiatives sont en préparation dans d’autres villes et seront bientôt annoncées publiquement.
Alors que les élections départementales ont confirmé la situation dramatique que connaît aujourd’hui la société française, avec une abstention massive, un Front national qui s’enracine, une droite en reconquête, la nécessité d’une alternative à gauche est cruciale.
Les dirigeants du Parti Socialiste répètent en boucle l’argument de « l’unité de la gauche » (c’est à dire derrière le PS et la politique de Valls et de Hollande). Le journaliste Jack Dion a résumé en une formule l’impuissance de cette politique : « Ce qui tue la gauche c’est la démission, pas la désunion » (http://www.marianne.net/ce-qui-tue-gauche-demission-pas-desunion-100232277.html). L’alignement derrière le Parti socialiste des autres forces de gauche ne suscitera pas d’enthousiasme, il entraînera juste de nouvelles déceptions.
Bien au contraire, le rapport de de force politique se jouera dans les prochaines années dans la capacité des forces de gauche qui veulent une alternative à la politique de Valls et de Hollande à se rassembler et à redonner espoir aux millions de salariés, de jeunes, de précaires, qui n’y croient plus, ne se sentent plus « concernés » par le débat politique. Ceux qui s’abstiennent, sont dégoûtés de cette gauche qui ne croit plus qu’aux vertus du marché sont l’enjeu majeur pour susciter une dynamique populaire portant les aspirations à plus de justice sociale et plus démocratie, au respect de l’environnement et à une véritable égalité des droits pour tous et toutes.
C’est ce à quoi essaie de contribuer la démarche des Chantiers d’Espoir. C’est une première étape, qui en appellera d’autres pour donner corps à une nouvelle gauche sociale, écologique, démocratique qui relève la tête.
François Calaret
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Bon résumé
Source: http://alpesdusud.alpes1.com/infos/infos-locales?view=info&id_news=33615
Alpes de Haute-Provence - Le Front de Gauche déterminé à faire de la politique autrement. C’est le message du parti, dans les Alpes de Haute-Provence, au lendemain des élections départementales. Fort de ses 14% de voix, le parti a présenté ses ambitions mercredi après-midi à Manosque.
Il veut reconquérir le terrain politique, en séduisant de plus en plus de citoyens, de personnes issues de la société civile, pour s’éloigner des partis traditionnels, que sont le PS et l’UMP. « On faisait des accords de sommets, avec des partis desquels on pensait être proche. Tout cela pour quoi ? Gagner des élections », réagit sur Alpes 1 Jean-François Pellarey, militant du Front de Gauche 04. « Ensuite, on se foutait de ce qu’on avait pu dire, écrire. Au bout du bout, ce sont les citoyens qui payaient l’addition de ces accords, qui n’étaient faits que pour accéder au pouvoir ».
Jean-François Pellarey et Tatiana Jeannard étaient candidats aux départementales sur le canton de Manosque 1. Ils ont obtenu 10,43% des suffrages, éliminés au 1er tour.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
EÉLV - Front de gauche : calculs électoraux et « nouvelle gauche »
L'anticapitaliste - 291 (28/05/2015)
Vendredi 29 Mai 2015
Aux élections départementales, 40 % des candidatures soutenues par EÉLV étaient des candidatures communes avec le Front de gauche. Mais aux régionales de fin d’année, EÉLV a décidé de se présenter seule...
Au premier plan médiatique de ce revirement, il y a la tribune de Cécile Duflot, la principale dirigeante d’EÉLV, contre le livre de Mélenchon, le Hareng de Bismarck (cf. l’Anticapitaliste n°291). Elle y critique le chauvinisme du dirigeant du Parti de gauche mais, sur le fond, la fonction politique de cette tribune est de donner un peu d’humanité à l’Union européenne, à coups de « Vive l’Europe ! ». Une divergence importante entre les deux courants, mais l’essentiel, moins reluisant, se résume à l’éternel problème du rapport au Parti socialiste.
L’autonomie contre l’explosion
Au sein d’EÉLV, le débat a été rude, entre ceux qui veulent une plus grande autonomie vis-à-vis du PS, voire un rapprochement avec le FdG, et ceux qui rêvent de retourner au gouvernement. Parmi les premiers, les signataires avec des figures d’Ensemble d’une bien sage tribune « Alliance pour une nouvelle gauche », qui propose « la construction d’une “société du bien vivre” à même d’assurer à chacune et à chacun une vie meilleure ».
Parmi les seconds, il y a l’inénarrable Jean-Vincent Placé, qui « prend de la distance » avec le parti, appelle à des listes communes entre le PS et EÉLV. Mais c’est en fait une bonne partie de l’appareil, des éluEs, qui tiennent fermement aux liens avec le PS, le parti qui leur permet de garder leurs postes, comme François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale. Lorsque Cécile Duflot a quitté le gouvernement et tenté un rapprochement avec le FdG, ce secteur du parti a été jusqu’à menacer d’une scission.
Le choix de la direction d’EÉLV semble donc assez simple : présenter des listes autonomes du PS... et du FdG (d’autant plus simple que le scrutin est proportionnel et devrait donc leur permettre d’avoir des éluEs), puis s’allier au PS dans les conseils régionaux. EÉLV peut ainsi apparaître différente du PS, tout en se permettant, selon le souhait de Placé, de « rester aux commandes de la région Île-de-France »... Et EÉLV de montrer immédiatement patte blanche auprès du gouvernement en soutenant la réforme du collège au moment où le gouvernement est à nouveau contesté.
Le mirage grec
Du côté du FdG, les problèmes ne sont pas si différents. La ligne du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, est : « Moi, je vais continuer à être celui qui parle avec tout le monde, avec Christian Paul, Pouria Amirshahi, Emmanuelle Cosse, Jean-Luc Mélenchon… Je ne mets pas de barrières entre les uns et les autres », cela quand le PG propose aux frondeurs de quitter le PS pour les rejoindre...
Tous ces courants, d’EÉLV aux composantes du FdG, y compris Ensemble, semblent donc focalisés par le mirage grec et espagnol : ils souhaitent reconstruire une nouvelle gauche, dans un contexte très différent de ces pays… tout en voulant l’assurance de conserver leurs postes d’éluEs, municipaux, départementaux ou régionaux. Une équation bien difficile à résoudre… et où manifestement ce sont les petits calculs pour garder les éluEs qui prennent le dessus. La logique institutionnelle est implacable !
Antoine Larrache
L'anticapitaliste - 291 (28/05/2015)
Vendredi 29 Mai 2015
Aux élections départementales, 40 % des candidatures soutenues par EÉLV étaient des candidatures communes avec le Front de gauche. Mais aux régionales de fin d’année, EÉLV a décidé de se présenter seule...
Au premier plan médiatique de ce revirement, il y a la tribune de Cécile Duflot, la principale dirigeante d’EÉLV, contre le livre de Mélenchon, le Hareng de Bismarck (cf. l’Anticapitaliste n°291). Elle y critique le chauvinisme du dirigeant du Parti de gauche mais, sur le fond, la fonction politique de cette tribune est de donner un peu d’humanité à l’Union européenne, à coups de « Vive l’Europe ! ». Une divergence importante entre les deux courants, mais l’essentiel, moins reluisant, se résume à l’éternel problème du rapport au Parti socialiste.
L’autonomie contre l’explosion
Au sein d’EÉLV, le débat a été rude, entre ceux qui veulent une plus grande autonomie vis-à-vis du PS, voire un rapprochement avec le FdG, et ceux qui rêvent de retourner au gouvernement. Parmi les premiers, les signataires avec des figures d’Ensemble d’une bien sage tribune « Alliance pour une nouvelle gauche », qui propose « la construction d’une “société du bien vivre” à même d’assurer à chacune et à chacun une vie meilleure ».
Parmi les seconds, il y a l’inénarrable Jean-Vincent Placé, qui « prend de la distance » avec le parti, appelle à des listes communes entre le PS et EÉLV. Mais c’est en fait une bonne partie de l’appareil, des éluEs, qui tiennent fermement aux liens avec le PS, le parti qui leur permet de garder leurs postes, comme François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale. Lorsque Cécile Duflot a quitté le gouvernement et tenté un rapprochement avec le FdG, ce secteur du parti a été jusqu’à menacer d’une scission.
Le choix de la direction d’EÉLV semble donc assez simple : présenter des listes autonomes du PS... et du FdG (d’autant plus simple que le scrutin est proportionnel et devrait donc leur permettre d’avoir des éluEs), puis s’allier au PS dans les conseils régionaux. EÉLV peut ainsi apparaître différente du PS, tout en se permettant, selon le souhait de Placé, de « rester aux commandes de la région Île-de-France »... Et EÉLV de montrer immédiatement patte blanche auprès du gouvernement en soutenant la réforme du collège au moment où le gouvernement est à nouveau contesté.
Le mirage grec
Du côté du FdG, les problèmes ne sont pas si différents. La ligne du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, est : « Moi, je vais continuer à être celui qui parle avec tout le monde, avec Christian Paul, Pouria Amirshahi, Emmanuelle Cosse, Jean-Luc Mélenchon… Je ne mets pas de barrières entre les uns et les autres », cela quand le PG propose aux frondeurs de quitter le PS pour les rejoindre...
Tous ces courants, d’EÉLV aux composantes du FdG, y compris Ensemble, semblent donc focalisés par le mirage grec et espagnol : ils souhaitent reconstruire une nouvelle gauche, dans un contexte très différent de ces pays… tout en voulant l’assurance de conserver leurs postes d’éluEs, municipaux, départementaux ou régionaux. Une équation bien difficile à résoudre… et où manifestement ce sont les petits calculs pour garder les éluEs qui prennent le dessus. La logique institutionnelle est implacable !
Antoine Larrache
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
Antoine Larrache a écrit:Le mirage grec
Du côté du FdG, les problèmes ne sont pas si différents. La ligne du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, est : « Moi, je vais continuer à être celui qui parle avec tout le monde, avec Christian Paul, Pouria Amirshahi, Emmanuelle Cosse, Jean-Luc Mélenchon… Je ne mets pas de barrières entre les uns et les autres », cela quand le PG propose aux frondeurs de quitter le PS pour les rejoindre...
Tous ces courants, d’EÉLV aux composantes du FdG, y compris Ensemble, semblent donc focalisés par le mirage grec et espagnol : ils souhaitent reconstruire une nouvelle gauche, dans un contexte très différent de ces pays… tout en voulant l’assurance de conserver leurs postes d’éluEs, municipaux, départementaux ou régionaux. Une équation bien difficile à résoudre… et où manifestement ce sont les petits calculs pour garder les éluEs qui prennent le dessus. La logique institutionnelle est implacable !
Antoine Larrache
Avant la Grèce le Brésil a eu cette opportunité de changer les condition humaine avec un parti de gauche qui est arrivé au pouvoir, la corruption a tout changer.
Seule l'Espagne a eu dans un moment clés de l'histoire (1936), et sur une période courte réussi le tour de force d'abolir le capital, a l'image des indigné d'aujourd'hui ils était inspiré par un gouvernement horizontal, Jean-Luc Mélenchon ne crédite pas cette organisation malheureusement..
Avec le recule on sais aujourd'hui se qu'a voulu dire Louise Michel, le pouvoir est maudit!
Invité- Invité
Re: Front de Gauche
Ce n'était pas un "parti de gauche" (ça n'a pas de sens au Brésil) mais un parti "des travailleurs", représenté par un travailleur emblématique de leurs luttes, le président du syndicat des métalos... Et une orientation totalement réformiste, dés le départ...le Brésil a eu cette opportunité de changer les condition humaine avec un parti de gauche
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: Front de Gauche
gérard menvussa a écrit:Ce n'était pas un "parti de gauche" (ça n'a pas de sens au Brésil) mais un parti "des travailleurs", représenté par un travailleur emblématique de leurs luttes, le président du syndicat des métalos... Et une orientation totalement réformiste, dés le départ...le Brésil a eu cette opportunité de changer les condition humaine avec un parti de gauche
Si c'est pas "la gauche" (se que je nie c'est une "gauche"), il y a plus a droite en tout les cas...
La gauche brésilienne coincée entre austérité, scandales de corruption et contestation réactionnaire
Poussée réactionnaire contre la présidente Dilma Roussef, malaise des mouvements sociaux coincés entre la lutte contre l’austérité et le risque d’un retour au pouvoir des franges les plus conservatrices de la droite brésilienne, scandale de corruption sur fond de bataille d’influence pour la privatisation de la rente pétrolière... La société brésilienne semble profondément divisée, alors que plusieurs centaines de milliers de manifestants ont demandé le 15 mars la destitution de la présidente de centre-gauche. Certains ont même appelé l’armée à réaliser un nouveau putsch. Mais que se passe-t-il au Brésil ?
http://www.bastamag.net/La-gauche-bresilienne-coincee-entre-austerite-scandales-de-corruption-et
Invité- Invité
Re: Front de Gauche
.il y a plus a droite en tout les cas..
Encore une fois, parler de "droite" et de "gauche" au brésil n'a vraiment aucun sens... Par contre, à l'origine, le PT, comme son nom l'indique, était une "organisation des travailleurs". A l'origine...
Ce n'a jamais été une ambition de nos amis du "front de gauche". Qui était une simple "alliance électorale" sans vraie ambition politique... Et qui mariait la carpe et le lapin...
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Page 30 sur 31 • 1 ... 16 ... 29, 30, 31
Page 30 sur 31
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum