Front de Gauche
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Re: Front de Gauche
Reste à savoir comment les militants du FdG, et tout particulièrement ceux du PCF, accueilleront ces retrouvailles Mélenchon-Montebourg. Si certains ont pu nourrir quelques illusions dans la baudruche Mélenchon, on peut douter qu'ils en aient eu sur le clown Montebourg...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Front de Gauche
Ceci étant, dans le marigot des ambitions carnassières, JLM sera confronté à Montebourg, Duflot, Autain, voir Peillon, ...
Je comprends qu'il se soit positionné ces derniers temps en réserve de la république , heu du FdG.
Mais pour ceux qui ont eu des illusions sur l'opération FdG , on ne guérit pas aisément des croyants de leurs turpitudes, car elle n'est pas le fruit de la rationalité.
Il ne faut pas sous-estimer une mayonnaise qui prendrait avec PG, PC (qui a intérêt aussi à contrebalancer JLM en jouant un autre pourquoi pas), ensemble, EELV, la "gauche" du PS... Là on n'est plus très loin de ce type de rassemblement.
Je comprends qu'il se soit positionné ces derniers temps en réserve
Mais pour ceux qui ont eu des illusions sur l'opération FdG , on ne guérit pas aisément des croyants de leurs turpitudes, car elle n'est pas le fruit de la rationalité.
Il ne faut pas sous-estimer une mayonnaise qui prendrait avec PG, PC (qui a intérêt aussi à contrebalancer JLM en jouant un autre pourquoi pas), ensemble, EELV, la "gauche" du PS... Là on n'est plus très loin de ce type de rassemblement.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Front de Gauche
Copas a écrit:Ceci étant, dans le marigot des ambitions carnassières, JLM sera confronté à Montebourg, Duflot, Autain, voir Peillon, ...
Je comprends qu'il se soit positionné ces derniers temps en réservede la république, heu du FdG.
Mais pour ceux qui ont eu des illusions sur l'opération FdG , on ne guérit pas aisément des croyants de leurs turpitudes, car elle n'est pas le fruit de la rationalité.
Il ne faut pas sous-estimer une mayonnaise qui prendrait avec PG, PC (qui a intérêt aussi à contrebalancer JLM en jouant un autre pourquoi pas), ensemble, EELV, la "gauche" du PS... Là on n'est plus très loin de ce type de rassemblement.
en fait une nouvelle donne pour la goche plusrien.
Pierre Laurent : « Les choix de Manuel Valls interpellent l'ensemble de la gauche »
Le Monde.fr | 29.08.2014 à 11h23 • Mis à jour le 29.08.2014 à 12h29 |
Propos recueillis par Raphaëlle Besse Desmoulières
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
Les frondeurs du PS souhaitent un plan d'urgence pour relancer l'économie a que voila, par hasard, un appel à la VI république. melenchon a toujours de bon contact au PS
Le Monde.fr | 30.08.2014 à 08h30 • Mis à jour le 30.08.2014 à 08h39
"(...) Contre l'épuisement démocratique et la colère qui s’expriment,
nous devons dépasser les institutions asphyxiantes de cette Vème République corsetée. Pour permettre à la gauche de rassembler durablement une majorité sociale et politique, nous devons changer les modes de représentation et de délibération de notre pays et les adapter aux temps présents (...)"
Le Monde.fr | 30.08.2014 à 08h30 • Mis à jour le 30.08.2014 à 08h39
"(...) Contre l'épuisement démocratique et la colère qui s’expriment,
nous devons dépasser les institutions asphyxiantes de cette Vème République corsetée. Pour permettre à la gauche de rassembler durablement une majorité sociale et politique, nous devons changer les modes de représentation et de délibération de notre pays et les adapter aux temps présents (...)"
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
La ligne du Front de gauche fissurée libé
RÉMY DODET 4 SEPTEMBRE 2014 À 20:06
RÉMY DODET 4 SEPTEMBRE 2014 À 20:06
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Dans tous ses états
http://www.npa2009.org/actualite/front-de-gauche-dans-tous-ses-etats
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Le front de gauche : chronique d'une mort annoncée: Article sur "Médiapart"
A Montreuil, le Front de gauche choisit de se maintenir en vie
07 septembre 2014 | Par Stéphane Alliès
Réunis samedi en assemblée générale, les représentants du conseil national du Front de gauche ont échangé sur leur diagnostic commun de la situation politique, mais n’ont guère avancé sur leurs perspectives stratégiques.
Le Front de gauche n’est pas mort, mais il ne bouge pas encore. Ce samedi, dans la salle des fêtes de la mairie de Montreuil, environ 200 responsables nationaux et cadres locaux, encartés et non-encartés, se sont reparlé. Toute la journée, à huis clos, sauf pour la dernière heure et demie, les interventions de trois minutes ont dégagé un consensus autour du rejet franc et massif du gouvernement Valls, mais rien de plus. Tout juste a-t-il été décidé une réunion du même type courant novembre, et énoncé une volonté de relancer d'ici là les assemblées citoyennes. Avec le sentiment, vu le peu d’enthousiasme ambiant, qu’il s’agissait là de formules de politesse, davantage que de réelle dynamique.
« En juillet, le Front de gauche était proche de la mort, mais ce n’est plus le cas, tout le monde était présent et s’est reparlé, philosophe l’eurodéputée Marie-Christine Vergiat. Il faut déjà se satisfaire de cela, et se dire que c’est une première étape. » De cette journée, à laquelle ont assisté côte à côte Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon, on ne retiendra toutefois qu’une « déclaration » commune, somme toute assez convenue, évoquant des participations à d’éventuelles manifestations syndicales à venir, des « initiatives » à prendre, mais sans dire lesquelles, la VIe République comme « moyen essentiel de sortie de crise », ou un appel à « ne pas voter la confiance » à Manuel Valls.
Pour autant, impossible de dire de quoi demain sera fait au Front de gauche, chacun parmi les diverses composantes du rassemblement de la gauche radicale semblant rester dans son couloir stratégique, et personne n’ayant visiblement envie de se confronter sur ses différends, faute de pouvoir réellement les trancher.
« On a encore du travail à faire sur notre projet par rapport à l’incroyable glissement d’un gouvernement qui n’a plus rien de social et qui est désormais strictement néo-libéral, explique le dirigeant communiste Francis Parny. Le rassemblement de la gauche que nous appelons de nos vœux ne peut plus prendre la même forme qu’il y a dix ou quinze ans… » Pour le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, si « le diagnostic fait consensus : il n’y a aucun avenir avec le gouvernement Valls », il reste au Front de gauche à trancher l’éternel débat « sur la construction d’un rassemblement alternatif ».
Lui défend un retour de la gauche plurielle moins le social-libéralisme, avec des écologistes et des socialistes en désaccord avec les orientations du pouvoir actuel. À la fête de L’Humanité, le week-end prochain, il fera bon accueil à Cécile Duflot et Emmanuelle Cosse, comme à Christian Paul et aux « principaux frondeurs ». Et Laurent ne cache pas sa volonté de mettre en scène les convergences. « C’est un moment pour concrétiser des actions, des discussions sur l’alternative gouvernementale, dit-il. Le Front de gauche a un rôle de premier plan à jouer. À nous d’être audacieux et de ne pas attendre que se déroule le scénario dramatique déjà annoncé par les sondages. »
Pour la direction communiste, l’union de la gauche reste la voie la plus réaliste de sortie de l’impasse, loin des espoirs de « révolution citoyenne » de Jean-Luc Mélenchon. « Des réalités commencent à s’imposer, dit Pierre Laurent. Beaucoup pensaient il y a peu que le PS ne bougerait jamais ou que les écologistes ne sortiraient jamais du gouvernement. Et les lignes vont continuer de bouger dans le mouvement social. » Le sénateur PCF assure ne pas vouloir « continuer un tête-à-tête » avec le parti de gauche (PG), mais entend « convaincre qu’il y a un chemin praticable à emprunter ».
Mais les proches de Mélenchon semblent plus que sceptiques sur la viabilité de ce chemin. « On note les réflexions chez certains socialistes, mais elles paraissent bien faibles face aux chantages à la dissolution », tempère ainsi l’ancienne co-présidente du PG, Martine Billard. « Accompagner des actes, oui. Applaudir des paroles, non », renchérit Alexis Corbière, secrétaire national du PG. Lui-même ancien socialiste, il s’agace des atermoiements et des tergiversations, et redoute une « perte de temps » supplémentaire. « Je ne doute pas de la sincérité du tourment des frondeurs socialistes, que je connais bien pour certains, dit-il, mais si ça se finit par des abstentions, à quoi bon… Les faits trancheront, mais on ne peut pas bâtir une stratégie sur l’évolution au PS. »
Le modèle de 2005
Comme l’a indiqué à Mediapart Éric Coquerel (lire l’entretien), le PG a surtout plus envie désormais de se tourner vers le peuple et les abstentionnistes que de continuer à négocier des coalitions avec le « système ». Mais si personne n’a contesté les envies de Jean-Luc Mélenchon de dépasser le Front de gauche en lançant un « mouvement pour la VIe République », peu ont fait connaître leur enthousiasme devant l’initiative. « On est les seuls à proposer quelque chose qui sort des vieilles recettes, des campagnes militantes et des discussions avec toute la gauche », explique Corbière. D’accord, « la situation est compliquée, inédite et dangereuse, mais soit on continue à se le dire indéfiniment et on se plombe à force de se le dire, soit on essaie de s’adapter à la période, et de répondre à la crise civique ».
Même si la révolution bolivarienne ne vient pas en France, Mélenchon et les siens n’abandonnent pas la lecture latine des événements. « L’expérience sud-américaine a bien montré que les grands changements sociaux vont toujours avec les grands changements institutionnels », dit Corbière, tandis que les dirigeants du PG évoquent désormais l’expérience espagnole de Podemos (parti né du mouvement des indignés).
À mi-chemin entre PCF et PG, la troisième composante du Front de gauche, les anticapitalistes d’Ensemble ! (rassemblement d’anciens communistes rénovateurs et d’anciens de la LCR et du NPA) cherchent une troisième voie compromissoire. « Nous sommes aujourd’hui en tension entre la nécessité d’occuper un espace politique distinct de la gauche gouvernementale et la difficulté de ne pas tomber pour autant dans la logique de cordon sanitaire avec le PS », explique Clémentine Autain. Pour elle, le modèle à suivre doit être celui des collectifs antilibéraux de la campagne du référendum de 2005 : « Être clair sur notre positionnement et créer des passerelles », jusqu’à des socialistes (comme Fabius, Emmanuelli ou… Mélenchon). Elle prolonge : « C’est un peu ce qui s’est passé à Grenoble. Avec un discours clair, on a accompagné des passerelles citoyennes et soutenu un écologiste, alors même qu’EELV participait au gouvernement. » Quid alors des socialistes ? « Soit ils continuent dans le même bateau et contribuent à le couler, soit ils en changent. »
Ensemble ! défend de son côté l’idée d’assises locales puis nationales, avec toutes les forces intéressées, afin de « réenclencher un processus de discussion » sur quatre thèmes (démocratie, partage des richesses, transition écologique, luttes pour l’égalité). Mais sans certitude, là non plus, que l’initiative emporte l’adhésion d’un Front de gauche pour l’instant peu désireux de partir à l’abordage militant, jugeant préférable de prendre le temps de l’observation de la décantation du paysage politique. « Il faut reconnaître qu’au rythme où vont les choses, on en vient à faire l’analyse politique à la semaine »,soupire l’ancienne co-présidente du PG, Martine Billard.
Lire aussi
L’impression d’un Front de gauche anémié irrite aussi de nombreux cadres, fatigués de l’emprise des logiques d’appareil sur le rassemblement de la gauche radicale. Parmi eux, Danielle Obono, l’une des anciennes porte-parole de la campagne présidentielle. Elle ne mâche pas ses mots sur l’apathie généralisée d’un mouvement qui prend son temps pour se remettre en branle. « On dit tous que la catastrophe est là, mais on ne fait rien, dit-elle. On réagit à la petite semaine, mais on ne construit rien. Par exemple, on n'a aucun discours sur le FN. Depuis le “Front contre Front” de Mélenchon, on a décrété que ça ne marchait pas, mais on n'a rien proposé depuis… »
Amère, Obono se lamente devant une situation où « tout le monde s’écoute parler et manier la langue de bois, se redit tout ce qu’on se dit depuis 5 ans, en remplaçant Sarkozy par Valls. À force, les adhérents de 2012 se sont peu à peu retirés, et il ne reste plus que les survivants. Ce n’est pas avec ça qu’on reconstruira la gauche ». Moins pessimiste et plus patiente, Clémentine Autain veut croire que le réalisme imposera à chacun de continuer à jouer collectif : « C’était déjà utile de se reparler, vu qu’on avait pris l’habitude d’être distant les uns des autres. Tout le monde a dit son attachement au Front de gauche, et c’est une bonne chose, car de toutes façons on n’a pas le choix : si le Front de gauche meurt, qui survit ? »
A Montreuil, le Front de gauche choisit de se maintenir en vie
07 septembre 2014 | Par Stéphane Alliès
Réunis samedi en assemblée générale, les représentants du conseil national du Front de gauche ont échangé sur leur diagnostic commun de la situation politique, mais n’ont guère avancé sur leurs perspectives stratégiques.
Le Front de gauche n’est pas mort, mais il ne bouge pas encore. Ce samedi, dans la salle des fêtes de la mairie de Montreuil, environ 200 responsables nationaux et cadres locaux, encartés et non-encartés, se sont reparlé. Toute la journée, à huis clos, sauf pour la dernière heure et demie, les interventions de trois minutes ont dégagé un consensus autour du rejet franc et massif du gouvernement Valls, mais rien de plus. Tout juste a-t-il été décidé une réunion du même type courant novembre, et énoncé une volonté de relancer d'ici là les assemblées citoyennes. Avec le sentiment, vu le peu d’enthousiasme ambiant, qu’il s’agissait là de formules de politesse, davantage que de réelle dynamique.
« En juillet, le Front de gauche était proche de la mort, mais ce n’est plus le cas, tout le monde était présent et s’est reparlé, philosophe l’eurodéputée Marie-Christine Vergiat. Il faut déjà se satisfaire de cela, et se dire que c’est une première étape. » De cette journée, à laquelle ont assisté côte à côte Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon, on ne retiendra toutefois qu’une « déclaration » commune, somme toute assez convenue, évoquant des participations à d’éventuelles manifestations syndicales à venir, des « initiatives » à prendre, mais sans dire lesquelles, la VIe République comme « moyen essentiel de sortie de crise », ou un appel à « ne pas voter la confiance » à Manuel Valls.
Pour autant, impossible de dire de quoi demain sera fait au Front de gauche, chacun parmi les diverses composantes du rassemblement de la gauche radicale semblant rester dans son couloir stratégique, et personne n’ayant visiblement envie de se confronter sur ses différends, faute de pouvoir réellement les trancher.
« On a encore du travail à faire sur notre projet par rapport à l’incroyable glissement d’un gouvernement qui n’a plus rien de social et qui est désormais strictement néo-libéral, explique le dirigeant communiste Francis Parny. Le rassemblement de la gauche que nous appelons de nos vœux ne peut plus prendre la même forme qu’il y a dix ou quinze ans… » Pour le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, si « le diagnostic fait consensus : il n’y a aucun avenir avec le gouvernement Valls », il reste au Front de gauche à trancher l’éternel débat « sur la construction d’un rassemblement alternatif ».
Lui défend un retour de la gauche plurielle moins le social-libéralisme, avec des écologistes et des socialistes en désaccord avec les orientations du pouvoir actuel. À la fête de L’Humanité, le week-end prochain, il fera bon accueil à Cécile Duflot et Emmanuelle Cosse, comme à Christian Paul et aux « principaux frondeurs ». Et Laurent ne cache pas sa volonté de mettre en scène les convergences. « C’est un moment pour concrétiser des actions, des discussions sur l’alternative gouvernementale, dit-il. Le Front de gauche a un rôle de premier plan à jouer. À nous d’être audacieux et de ne pas attendre que se déroule le scénario dramatique déjà annoncé par les sondages. »
Pour la direction communiste, l’union de la gauche reste la voie la plus réaliste de sortie de l’impasse, loin des espoirs de « révolution citoyenne » de Jean-Luc Mélenchon. « Des réalités commencent à s’imposer, dit Pierre Laurent. Beaucoup pensaient il y a peu que le PS ne bougerait jamais ou que les écologistes ne sortiraient jamais du gouvernement. Et les lignes vont continuer de bouger dans le mouvement social. » Le sénateur PCF assure ne pas vouloir « continuer un tête-à-tête » avec le parti de gauche (PG), mais entend « convaincre qu’il y a un chemin praticable à emprunter ».
Mais les proches de Mélenchon semblent plus que sceptiques sur la viabilité de ce chemin. « On note les réflexions chez certains socialistes, mais elles paraissent bien faibles face aux chantages à la dissolution », tempère ainsi l’ancienne co-présidente du PG, Martine Billard. « Accompagner des actes, oui. Applaudir des paroles, non », renchérit Alexis Corbière, secrétaire national du PG. Lui-même ancien socialiste, il s’agace des atermoiements et des tergiversations, et redoute une « perte de temps » supplémentaire. « Je ne doute pas de la sincérité du tourment des frondeurs socialistes, que je connais bien pour certains, dit-il, mais si ça se finit par des abstentions, à quoi bon… Les faits trancheront, mais on ne peut pas bâtir une stratégie sur l’évolution au PS. »
Le modèle de 2005
Comme l’a indiqué à Mediapart Éric Coquerel (lire l’entretien), le PG a surtout plus envie désormais de se tourner vers le peuple et les abstentionnistes que de continuer à négocier des coalitions avec le « système ». Mais si personne n’a contesté les envies de Jean-Luc Mélenchon de dépasser le Front de gauche en lançant un « mouvement pour la VIe République », peu ont fait connaître leur enthousiasme devant l’initiative. « On est les seuls à proposer quelque chose qui sort des vieilles recettes, des campagnes militantes et des discussions avec toute la gauche », explique Corbière. D’accord, « la situation est compliquée, inédite et dangereuse, mais soit on continue à se le dire indéfiniment et on se plombe à force de se le dire, soit on essaie de s’adapter à la période, et de répondre à la crise civique ».
Même si la révolution bolivarienne ne vient pas en France, Mélenchon et les siens n’abandonnent pas la lecture latine des événements. « L’expérience sud-américaine a bien montré que les grands changements sociaux vont toujours avec les grands changements institutionnels », dit Corbière, tandis que les dirigeants du PG évoquent désormais l’expérience espagnole de Podemos (parti né du mouvement des indignés).
À mi-chemin entre PCF et PG, la troisième composante du Front de gauche, les anticapitalistes d’Ensemble ! (rassemblement d’anciens communistes rénovateurs et d’anciens de la LCR et du NPA) cherchent une troisième voie compromissoire. « Nous sommes aujourd’hui en tension entre la nécessité d’occuper un espace politique distinct de la gauche gouvernementale et la difficulté de ne pas tomber pour autant dans la logique de cordon sanitaire avec le PS », explique Clémentine Autain. Pour elle, le modèle à suivre doit être celui des collectifs antilibéraux de la campagne du référendum de 2005 : « Être clair sur notre positionnement et créer des passerelles », jusqu’à des socialistes (comme Fabius, Emmanuelli ou… Mélenchon). Elle prolonge : « C’est un peu ce qui s’est passé à Grenoble. Avec un discours clair, on a accompagné des passerelles citoyennes et soutenu un écologiste, alors même qu’EELV participait au gouvernement. » Quid alors des socialistes ? « Soit ils continuent dans le même bateau et contribuent à le couler, soit ils en changent. »
Ensemble ! défend de son côté l’idée d’assises locales puis nationales, avec toutes les forces intéressées, afin de « réenclencher un processus de discussion » sur quatre thèmes (démocratie, partage des richesses, transition écologique, luttes pour l’égalité). Mais sans certitude, là non plus, que l’initiative emporte l’adhésion d’un Front de gauche pour l’instant peu désireux de partir à l’abordage militant, jugeant préférable de prendre le temps de l’observation de la décantation du paysage politique. « Il faut reconnaître qu’au rythme où vont les choses, on en vient à faire l’analyse politique à la semaine »,soupire l’ancienne co-présidente du PG, Martine Billard.
Lire aussi
L’impression d’un Front de gauche anémié irrite aussi de nombreux cadres, fatigués de l’emprise des logiques d’appareil sur le rassemblement de la gauche radicale. Parmi eux, Danielle Obono, l’une des anciennes porte-parole de la campagne présidentielle. Elle ne mâche pas ses mots sur l’apathie généralisée d’un mouvement qui prend son temps pour se remettre en branle. « On dit tous que la catastrophe est là, mais on ne fait rien, dit-elle. On réagit à la petite semaine, mais on ne construit rien. Par exemple, on n'a aucun discours sur le FN. Depuis le “Front contre Front” de Mélenchon, on a décrété que ça ne marchait pas, mais on n'a rien proposé depuis… »
Amère, Obono se lamente devant une situation où « tout le monde s’écoute parler et manier la langue de bois, se redit tout ce qu’on se dit depuis 5 ans, en remplaçant Sarkozy par Valls. À force, les adhérents de 2012 se sont peu à peu retirés, et il ne reste plus que les survivants. Ce n’est pas avec ça qu’on reconstruira la gauche ». Moins pessimiste et plus patiente, Clémentine Autain veut croire que le réalisme imposera à chacun de continuer à jouer collectif : « C’était déjà utile de se reparler, vu qu’on avait pris l’habitude d’être distant les uns des autres. Tout le monde a dit son attachement au Front de gauche, et c’est une bonne chose, car de toutes façons on n’a pas le choix : si le Front de gauche meurt, qui survit ? »
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Retour sur la GA
http://blogs.mediapart.fr/blog/jacques-fortin/070914/retour-sur-la-ga?onglet=commentaires#comment-5287957
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Sortie en douceur du FdG et entrée au NPA !
09 septembre 2014 | Par Annie Stasse
Et ben voilà. Ca devait arriver. J'avais relaté le 24 juin comment j'avais fait un esclandre durant une réunion du Front de Gauche de ma ville où j'avais dit haut et fort que la candidature de Pierre Laurent à Paris associé au PS m'était insupportable.
Et l'été, période de calme militant, où plus rien ne se passe (on dirait que les militants sont tous enseignants pour avoir de telles longueurs de vacances !) je n'y ai plus pensé. Mais cela faisait son chemin dans ma tête, tout seul. J'écrivais quelques billets sur l'économie sur ce blog qui me permirent des échanges fructueux pour tous (enfin j'espère, pour moi oui ils le furent).
Et un jour je me levais sachant ce que j'avais à faire : sortir du FdG, et donc entrer au NPA. C'est le miracle de l'esprit qui travaille tout seul, amasse des informations et finit par nous donner le résultat un matin en se levant : eurêka oui je sais ce que je dois faire.
J'allais sur le site national du NPA et écrivais au contact que je désirais prendre contact avec des gens de ma ville ou de mon département. Je me rendis compte qu'il avait un site, donc je refaisais le même "discours" mieux ciblé cette fois. Je vous en propose la reproduction car il résume bien le fond de ma pensée :
« Bonjour, Je suis une vieille militante (72 ans), depuis 3 ans à Châteauroux. Actuellement dans le Front de Gauche mais dans aucun parti. Je milite depuis 1964. D'abord UJCML, PSU, CERES (puis les différents courants de la gauche du PS), quitté le PS au congrès de décembre 2005. J'ai fait la campagne du NON à Avignon où j'ai côtoyé Jacques Fortin. Restée inorganisée jusqu'en 2010 où j'ai adhéré au PG, quitté en 2011. »
« J'ai été très choquée, dérangée dans mes convictions par l'alliance de Pierre Laurent avec le PS pour les municipales. J'apprends qu'il projette cette même alliance pour les sénatoriales. J'avais dit en réunion mon sentiment et j'avais choqué par la violence qui en a été reçu. »
« Vous êtes (à ma connaissance) la seule autre organisation de gauche à Châteauroux. Je n'ai pas encore pris de décisions ferme c'est pour en échanger que je prends contact avec vous. »
« Cependant il me faut vous informer que le groupe que nous formons sur Châteauroux me convient. Nous projetons une communauté d'actions la plus large vous comprenant, tant que ceux qui sont en cours de quitter le PS. Je suis convaincue que c'est par une alliance la plus large que nous pourrions avoir une influence positive sur le peuple de France, pour qu'il réapprenne ce qu'est la gauche. »
« Mais ce n'est certainement pas en faisant alliance avec le PS dans le but d'élections. Je distingue totalement des individus adhérents à un parti et qui sont déstabilisés dans leur conviction par une politique de droite menée par leur parti et des élus qui trahissent chaque jour. Rien de commun entre les uns et les autres. »
« Cependant si l'alliance de Pierre Laurent avec le PS ce confirme, nous, Front de Gauche de Châteauroux, n'auront plus aucune crédibilité, avec juste raison. Tout autant qu'au plan national, et je prévois cette fois la mort définitive du FdG sans espoir qu'il puisse y survivre. Et en fait c'en serait bien ainsi, les alliances contre nature sont malsaines, et se retournent contre leurs auteurs. »
« Ne pouvant prévoir d'avance la réaction du FdG et de ses militants à Châteauroux, et malgré le travail de fond commencé dans le cadre de nos 2 élus, j'aimerais un échange politique avec les militants du NPA de Châteauroux pour que nous fassions un point politique sur l'avenir tant au plan national qu'au plan local. »
« Cette prise de contact est personnelle, et ne veut pas se superposer au contact en cours entre organisations. Les plans en sont différents. »
« Espérant que vous répondrez prochainement, je vous informe que je ne prends pas de vacances et suis donc chez moi tout l'été. »
« Fraternellement, Annie Stasse »
Et ils n'étaient, eux, pas en vacances !
J'avais écrit ce message le 9 août et j'eus une réponse par mail le 14. Et un bref échange se fit, concluant qu'il nous fallait nous rencontrer.
Cette rencontre eut lieu dans les jours qui suivirent. Elle dura plusieurs heures. Nous étions passionnés l'un et l'autre par tout ce nous avions à échanger, cet échange fut des plus riches, et me confirma encore dans ma position : oui le NPA me convenait.
Je trouvais par exemple qu'il paraissait nettement plus démocratique et politique que le Parti de gauche dans lequel mon séjour fut bref car fait uniquement de déconvenues et surtout d'arbitraire et dictatorial. De plus jamais je n'y ai (en un an) jamais eu d'échanges politiques. C'est un comble. Par contre dans le cadre du FdG nous avons eu de riches et nombreux échanges politiques…
La fin du mois d'août s'écoula. Arrive début septembre, et vu ce que j'apprends du FdG tout me confirme dans ma décision. J'attends avec impatiente la prochaine réunion (non encore conviée à celle du début septembre pour raisons d'organisations internes). Je vous en donnerai la suite…
Il y avait une réunion du Front de Gauche début septembre. Finalement j'ai décidé de ne plus m'y rendre.
J'ai eu un autre échange téléphonique avec un NPA qui m'informa que les ceuces ex-npa qui l'avaient quittés dans l'espoir que promettait le FdG, sont en cours de revenir… en effet qu'espérer avoir comme influence face à un PCF de 80 000 adhérents d'un millier de militants ?
Et il eut cette expression qui me plait bien : « comme si une mouche à merde allait conduire un chien… ou les puces sur le chien conduisent-elles sa conduite ? »
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Front de Gauche
Mélenchon vient donc de lancer son mouvement pour la 6ème République sur les réseaux sociaux. Il pique l'idée à Montebourg qui lui même se mettait dans les traces de Mitterrand.
Manifestement, l'objectif de Mélenchon est d'avoir un mouvement derrière lui pour se présenter coûte que coûte à la présidentielle, au cas où le FDG se choisirait un autre candidat que lui.
Le texte de l'appel est très léger...
Manifestement, l'objectif de Mélenchon est d'avoir un mouvement derrière lui pour se présenter coûte que coûte à la présidentielle, au cas où le FDG se choisirait un autre candidat que lui.
Le texte de l'appel est très léger...
Re: Front de Gauche
Ce n'est pas au cas où le FDG choisirait quelqu'un d'autre, c'est parce qu'il s'est rendu compte qu'être candidat du FDG était un cadre bien trop étroit pour avoir la moindre chance de gagner. Il essaie donc de se présenter comme "homme providentiel" au dessus des partis.Josh Lyman a écrit:Manifestement, l'objectif de Mélenchon est d'avoir un mouvement derrière lui pour se présenter coûte que coûte à la présidentielle, au cas où le FDG se choisirait un autre candidat que lui.
Pas encore lu, mais pour faire (très) large, il faut forcément faire (très) léger...Josh Lyman a écrit:Le texte de l'appel est très léger...
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Front de Gauche
15 septembre 2014, par Raphaëlle Besse Desmoulières voir "le monde"
« Le divorce serait très coûteux pour le Front de gauche »
« Le divorce serait très coûteux pour le Front de gauche »
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Front de Gauche
Duzgun a écrit:Ce n'est pas au cas où le FDG choisirait quelqu'un d'autre, c'est parce qu'il s'est rendu compte qu'être candidat du FDG était un cadre bien trop étroit pour avoir la moindre chance de gagner. Il essaie donc de se présenter comme "homme providentiel" au dessus des partis.Josh Lyman a écrit:Manifestement, l'objectif de Mélenchon est d'avoir un mouvement derrière lui pour se présenter coûte que coûte à la présidentielle, au cas où le FDG se choisirait un autre candidat que lui.Pas encore lu, mais pour faire (très) large, il faut forcément faire (très) léger...Josh Lyman a écrit:Le texte de l'appel est très léger...
Toutefois, du point de vue des ambitions à se présenter à une présidentielle en alternative au PS, il y a du monde, Duflot, Autain, Montebourg, JLM, d'un prime abord.
Le cadavre du P(a)S(ok) n'est pas encore froid qu'on sent les grandes manœuvres en cours. Suivant la façon dont elles se passent, les choses peuvent devenir diablement compliquées pour JLM.
Le FdG devrait se maintenir, les petits courants réformistes qui en font assemblage ont intéret à rester ensemble.
Toutefois, si le PC décidait de pousser en avant à une présidentielle un Montebourg ou une Autain, ça deviendrait diablement compliqué pour JLM.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Crise PS et FdG
http://www.npa2009.org/actualite/crise-du-ps-crise-du-front-de-gauche
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Le FdG au service de l'Etat bourgeois
Les députés du Front de gauche votent la loi anti-terroriste !
HONTEUX - le Front de gauche complice de Valls approuve le durcissement de l'arsenal répressif de l'Etat français
HONTEUX - le Front de gauche complice de Valls approuve le durcissement de l'arsenal répressif de l'Etat français
PARIS (Reuters) - Les députés français ont adopté jeudi le projet de loi sur le renforcement de la lutte contre le terrorisme, dont l'objectif est de conjurer la menace représentée par la présence de nombreux djihadistes européens en Syrie et en Irak.
Tous les groupes ont voté pour et seul le groupe écologiste s'est abstenu, estimant que plusieurs dispositions du texte risquaient de mettre en cause certaines libertés individuelles.
Le Sénat devrait examiner à son tour ce texte vers la fin octobre. Le gouvernement a décidé d'utiliser la procédure accélérée qui réduit le nombre de navettes entre les assemblées.
Le nouvel arsenal de lutte contre le terrorisme a été présenté le 9 juillet en conseil des ministres après l'attentat du Musée juif de Bruxelles et l'arrestation d'un Français qui a combattu avec les djihadistes, Mehdi Nemmouche, soupçonné d'être l'auteur de cette attaque qui a fait quatre victimes.
Il complète le plan mis en place fin avril pour endiguer les départs vers les zones de combats et contrôler les retours.
Pour empêcher le départ des mineurs, les autorités ont déjà mis en place une interdiction sur demande des parents qui se traduit par une inscription au fichier des personnes recherchées et une signalisation au système d'information Schengen.
La mesure phare du projet de loi prévoit la possibilité d'interdire pendant une période de six mois renouvelable jusqu'à deux ans la sortie du territoire à un individu soupçonné de vouloir se rendre sur le théâtre des opérations djihadistes.
Le texte crée une nouvelle incrimination, celle "d'entreprise individuelle terroriste", et renforce également la répression sur internet avec la possibilité d'un blocage administratif des sites faisant l'apologie du terrorisme.
CONFISCATION DE LA CARTE D'IDENTITÉ
Les députés l'ont durci par voie d'amendement en décidant que la carte d'identité, et plus seulement le passeport, pourra être confisquée, ce document suffisant pour entrer en Turquie, principale porte d'entrée en Syrie.
Un autre amendement précise l'incrimination "d'entreprise individuelle terroriste", qui sera étayée par le fait de détenir des armes et des explosifs mais aussi par la recherche sur internet des sites "provoquant directement à la commission d'actes de terrorisme ou en faisant l'apologie".
Les éditeurs et hébergeurs de sites "provoquant aux actes de terrorisme ou en faisant l'apologie" devront, dans un délai de 24 heures, retirer les contenus en question. Une personnalité nommée par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) pourra contester ce blocage.
Le Conseil national du numérique, qui regroupe des députés et des experts, a publié un avis négatif, cette disposition ne garantissant selon lui pas suffisamment la liberté d'expression.
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a rejeté les accusations. "A entendre certaines déclarations, il me semble parfois qu'il y a en effet comme une funeste erreur à présenter comme liberticide, au nom de la défense des libertés publiques, la volonté de la démocratie de se protéger des terroristes qui s'acharnent à porter atteinte à ces libertés mêmes", a-t-il dit.
Le ministre a précisé que, depuis le 1er janvier dernier, le nombre de combattants français en Syrie était passé de 224 à 350, dont "au moins 63 femmes et six mineurs".
Il a ajouté que le nombre d'individus impliqués dans les filières djihadistes était passé de 555 à 932, soit une augmentation de 74% depuis le 1er janvier dernier. Trente-six d'entre eux ont été tués, 185 combattants ont quitté le théâtre des opérations et 118 d'entre eux se trouvent aujourd'hui de retour en France, a-t-il précisé.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
De Montreuil au Conseil Régional d'Ile-de-France, le Front de gauche se déchire
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2014/10/03/25005-20141003ARTFIG00156-de-montreuil-au-conseil-regional-d-ile-de-france-le-front-de-gauche-se-dechire.php
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2014/10/03/25005-20141003ARTFIG00156-de-montreuil-au-conseil-regional-d-ile-de-france-le-front-de-gauche-se-dechire.php
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Guide Miche en long de cuisine bourgeoise (suite)
Les plats volent dans l'arrière cuisine....
http://www.frontdegauche-alters.fr/2014/10/nous-demandons-a-patrice-bessac-de-tenir-parole/
http://www.frontdegauche-alters.fr/2014/10/nous-demandons-a-patrice-bessac-de-tenir-parole/
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Roseau a écrit:Les plats volent dans l'arrière cuisine....
http://www.frontdegauche-alters.fr/2014/10/nous-demandons-a-patrice-bessac-de-tenir-parole/
Cette galéjade politicarde reprise sur Bellaciao, m'a conduit à cette réaction
l faudra q’un jour, àdéfaut de pré-modérer les articles, les copains du Collectif BellaCIAO créent, à l’instar de l’édtion espagnole, italienne, un espace "POTINS et Batailles de cours de récrés"Car , enfin , Amis et lecteurs -participants, QUI ,ici, se préoccupe un instant de savoir qui est le"méchant" dans ces bisbilles politicardes, entre"notables" style troisième couteau de MGB -Laurent, et caniches mélenchoniens ?
Cette clique qui est montée au combat pour disputer à un ex PC ex maire de Montreuil, (en son temps déjà flingué par les Bartolone-Voynet), une municipalité déjà minée par les maladies transmissibles de la lutte des places, "on" le vilipende , dans ce papier ....parce que, je cite en pouffant :
"Il n’est pas acceptable qu’un élu de la République revienne ainsi sur la parole donnée."
Personnellement je ne me suis jamais défini comme "élu de la République" mais comme délégué des travailleurs dans les assemblées locales !
Pas "élu communiste" mais Communiste élu"
Nuance.....
L’’article ose évoquer la morale en demandant que ce courtisan mutant "tienne parole"
Nom de Dieu !
S’’ils devaient tous "tenirparole, ils se retireraient de la politique, cesseraient de nous prendre pour des cons en prétendant agir au nom de ceux qui souffrent du Capitalisme..
Puisque, parait-il, c’est un nom du"communisme "qu’un BESSAC et cette triste cohorte de tontons-flingueurs de notre raison de LUTTER, ont pu poser leus culs de bedeaux de la social démocratie dans les"hémicycles républicains"
Leur fascination pourdes postes que procurent les urnes d’enfumage, les a conduit à façonner l’urne funéraire de la lutte des classes !
SVP...Amis,
Pas plus que les bataille de rats dans les égouts de Paris, ces "guerres de clans"n’ont un quelconque rapport avec nos VIES, nos LUTTES, NOS ESPOIRS..
Respectez leur agonie politique, qu’ils se BOUFFENT entre eux et que les plus "solides" ne s’étouffent qu’en dernier !
Mais le plus vite possible !
Car , à l’heure oul’on s’inquiète pour un risque d’épidémie d’EBOLA, ces pantins transmettent la résignation, la défiance vis à vis de toute alternative.
TOUS les Bessac, troubadour de la tsarine Marie Jo, les Darty-goal , sniper de "communisme" en Aquitaine, la p’tite Autainqui se voyait il ya six ans Miss Montreuil, Laurent Tristounet, Mélenchon Super EGO, et tous ces clowns d’un cirque à boycotter,Ils sont NUISIBLES !
Vous ne trouvez pas ?
MOI, , comme je connais un peu la"boutique" , à chaque info de ce genre j’ai la "gerbe"
Dit sans éxagérer
.
Cordialement, d’un communiste
A.C
Rappel
L’eXPRESS notait au lendemain du premier tourJean-Pierre Brard pourrait bien faire son retour à la mairie de Montreuil. Avec 25,55% des voix, l’ancien maire apparenté PCF arrive en tête du premier tour, suivi par le candidat Front de Gauche Patrick Bessac (18,81%), la candidate UMP Manon Laporte (16,69%) et l’écologiste Ibrahim Dufriche-Soilihi (15,25%). Surprise du scrutin montreuillois : avec 9,80% des voix, le candidat socialiste Razzy Hammadi ne passe pas le premier tour.
et le second tour ne fut que "Tout sauf Brard"Arrivé en deuxième position au premier tour des municipales avec 18,81% des suffrages, le candidat du Front de Gauche Patrice Bessac a décidé de refuser la main tendue de Jean-Pierre Brard, ex-PCF, et de s’allier avec les écologistes et les socialistes.
!
Alors ,selon moi, que ,des cocufiés par Bessac ,qui lui même cocufie les électeurs et militants sincères du PC, se crachent dessus, on n’en a rien à battre !
J'ajoute, on m'en excusera..AH les cons!
Tous , sociaux dems"canal historique" ou cons-cubins(canal hystérique).. de la Famille Des Guignols
..........ne sont que les mêmes pétales de la
A.C
A.C33- Messages : 84
Date d'inscription : 18/07/2014
Re: Front de Gauche
.../... Personnellement je ne me suis jamais défini comme "élu de la République" mais comme délégué des travailleurs dans les assemblées locales ! .../...
Tout de suite les gros mots....
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Le FdG contre la planification
Derniers détails d'un enterrement classe business...
Les députés Front de Gauche ont dénoncé à l'Assemblée la loi de transition énergétique comme un "Gosplan".
Elle se contente pourtant de limiter la réduction du nucléaire de 75 à 50%.
Les stipendiés par le capital nucléaire enfourchent immédiatement la propagande antisoviétique...
Les députés Front de Gauche ont dénoncé à l'Assemblée la loi de transition énergétique comme un "Gosplan".
Elle se contente pourtant de limiter la réduction du nucléaire de 75 à 50%.
Les stipendiés par le capital nucléaire enfourchent immédiatement la propagande antisoviétique...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Front de Gauche
Les stipendiés par le capital nucléaire enfourchent immédiatement la propagande antisoviétique...
Celle-là, il faut vraiment la mettre de côté pour l'édification des masses et des générations futures!
Du grandiose!
Dinky- Messages : 400
Date d'inscription : 02/12/2013
Re: Front de Gauche
Les générations futures, si nous arrivons à nous débarasser de la bourgeoisie,Dinky a écrit:Les stipendiés par le capital nucléaire enfourchent immédiatement la propagande antisoviétique...
Celle-là, il faut vraiment la mettre de côté pour l'édification des masses et des générations futures!
Du grandiose!
se souviendront de la dynamique d'accumulation du capital,
y compris du capital nucléaire, qui a embriguadé en France
la direction du PC et accessoirement celle tout autant irresponsable de LO...
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
La lutte des places continue
http://www.ariegenews.com/ariege/debats_opinions/2014/83063/elections-departementales-le-front-de-gauche-ariegeois-se-plisse-deja.html
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Toutes les composantes du FDG avec l'UMP et le PS!
Toutes les composantes du FDG participent à l’union nationale
Info dernière minute : Ensemble a retiré sa signature de ce communiqué... mais maintient son appel à la marche républicaine répugnante de Sarko-Valls
--------------------------------------------
Communiqué commun
Paris, le 9 janvier 2015
Nous sommes Charlie : défendons les valeurs de la République !
L’attentat terroriste, qui a décimé avant-hier la rédaction de Charlie Hebdo et coûté la vie à des fonctionnaires de police, est un crime inqualifiable qui porte atteinte aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
Nous – associations, organisations syndicales, partis politiques – appelons tous les citoyens à une marche républicaine silencieuse le dimanche 11 janvier, à 15 heures, de la place de la République à la place de la Nation.
Face à la barbarie, défendons les valeurs de la République !
Premiers signataires :
CFDT – CFE-CGC – CFTC – CGT – EELV – Ensemble – Fondation Copernic – Front démocrate – FSU – Gauche unitaire – LDH – Licra – Ligue de l’enseignement - MDP – Modem – Mrap – MRC – Nouvelle Donne – PCF – PG – PRG – PS – SNJ – SNJ – CGT – SOS Racisme – UDI – UMP – Unsa
Info dernière minute : Ensemble a retiré sa signature de ce communiqué... mais maintient son appel à la marche républicaine répugnante de Sarko-Valls
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Communiqué commun
Paris, le 9 janvier 2015
Nous sommes Charlie : défendons les valeurs de la République !
L’attentat terroriste, qui a décimé avant-hier la rédaction de Charlie Hebdo et coûté la vie à des fonctionnaires de police, est un crime inqualifiable qui porte atteinte aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.
Nous – associations, organisations syndicales, partis politiques – appelons tous les citoyens à une marche républicaine silencieuse le dimanche 11 janvier, à 15 heures, de la place de la République à la place de la Nation.
Face à la barbarie, défendons les valeurs de la République !
Premiers signataires :
CFDT – CFE-CGC – CFTC – CGT – EELV – Ensemble – Fondation Copernic – Front démocrate – FSU – Gauche unitaire – LDH – Licra – Ligue de l’enseignement - MDP – Modem – Mrap – MRC – Nouvelle Donne – PCF – PG – PRG – PS – SNJ – SNJ – CGT – SOS Racisme – UDI – UMP – Unsa
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Députés condamnés pour licenciement abusif...
Le GRD, dont dix des quinze membres sont au Front de gauche,
a été condamné pour le licenciement "sans cause réelle et sérieuse",
en février 2013, de celle qui était leur attachée de presse depuis 2008.
Le président du GRD depuis juillet 2012, le député communiste André Chassaigne,
lui reprochait de dénigrer le groupe, de retenir l'information, de favoriser certains députés aux dépens d'autres.
Devant le Conseil des prud'hommes de Paris,
l'attachée de presse a bénéficié des témoignages de l'ancien président (jusqu'en 2012) du groupe...
de Marie-George Buffet et de plusieurs journalistes parlementaires.
La plupart des autres députés Front de gauche et plusieurs collaborateurs du groupe
ont appuyé les griefs que formule André Chassaigne.
Le Conseil des prud'hommes a jugé, dans une décision notifiée le 18 décembre,
que ce licenciement est "dépourvu de cause réelle et sérieuse"
et a condamné le groupe à verser à la plaignante 35.000 euros de dommages et intérêts.
Le groupe n'a apporté "aucun fait précis et daté, venant étayer sérieusement" les reproches faits à l'ex-salariée, a jugé le conseil.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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