Mouvement de la jeunesse contre les expulsions
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Re: Mouvement de la jeunesse contre les expulsions
http://www.humanite.fr/societe/khatchik-khachatryan-mon-avenir-mes-amis-sont-en-f-551656
Re: Mouvement de la jeunesse contre les expulsions
http://www.politis.fr/Affaire-Leonarda-les-lyceens,24176.html?fb_action_ids=10201685277886704&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map=%7B%2210201685277886704%22%3A229525667211561%7D&action_type_map=%7B%2210201685277886704%22%3A%22og.likes%22%7D&action_ref_map=%5B%5D
Re: Mouvement de la jeunesse contre les expulsions
Maître Eolas, comme toujours très instructif sur le point de vue juridique : L'affaire Leonarda
Egalement en conclusion ce coup de gueule bien venu :
Egalement en conclusion ce coup de gueule bien venu :
Ce que j’ai vu ces derniers jours est monstrueux, il n’y a pas d’autre mot : demander à une jeune fille de 15 ans de réagir en direct et à chaud, dans une langue qui n’est pas sa langue maternelle, à une proposition aberrante formulée par le président de la République en personne, qui interpelle une mineure pour lui faire une proposition alors que la loi française dit que seuls ses parents peuvent faire un tel choix, faire de ses moindres mots dits sous le coup de l’énervement une déclaration officielle, lui jeter à la figure un sondage disant que deux tiers des Français (soit 40 millions de personnes) ne veulent pas de son retour (en oubliant de dire que 99,8% des Français ne connaissaient rien à ce dossier ni au droit applicable), est-ce donc cela que nous sommes devenus ? Avons-nous perdu toute décence pour faire ainsi de la maltraitance sur mineur en direct ?
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Plusieurs lycées bloqués
PARIS, 04 nov 2013 (AFP) - Vincent Peillon a exhorté lundi les lycéens mobilisés pour demander l'arrêt des expulsions d'enfants scolarisés à ne pas recourir à la "violence" et aux "blocus".
Selon le rectorat de Paris, huit lycées - sur une centaine - subissaient de "fortes perturbations". Des poubelles bloquaient l'entrée des lycées Turgot et Maurice-Ravel, ont constaté des journalistes de l'AFP. Devant ce dernier, des jeunes excédés essayaient de forcer l'entrée. C'est "un blocus de trop", affirme Elsa, en terminale STMG.
Les lycées Charlemagne, Paul-Valéry et Dorian étaient également bloqués selon président de l'organisation lycéenne Fidl Maximilian Raguet. Une manifestation partira à 11h00 de la place de la République à Paris", a-t-il ajouté.
"Pas de violence, pas de blocus", a demandé sur France Inter le ministre de l'Education nationale. "Leur émotion légitime a été entendue, je l'avais souhaitée, le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur ont rédigé une circulaire qui sanctuarise l'école et le périscolaire".
"Je demande aux lycéens de faire attention à cette générosité qui est la nôtre, nous avons compris cette émotion", a-t-il ajouté.
"Il ne faut pas empêcher, quand on veut la scolarisation des enfants, ses autres camarades d'être scolarisés. Donc pas de violence, pas de blocus. Je demande aux uns et aux autres d'être cohérents", a dit M. Peillon.
Interrogé sur le fait de savoir si le gouvernement "irait plus loin dans les règles concernant les expulsions de famille avec des enfants scolarisés", le ministre a répondu : "Non, nous sommes d'unes extrême générosité, tant mieux, c'est la tradition de la France". "Nous traitons au cas par cas. Il peut y avoir (...) des difficultés par moment, des maladresses, elles ont été corrigées".
"Nous éviterons que ça se reproduise, mais nos procédures, le respect du droit, l'accueil de ceux qui en ont besoin, l'école ouverte à tous" permettent d'accueillir "par exemple les enfants roms sans demander l'origine, la nationalité", a fait valoir Vincent Peillon.
Les organisations lycéennes UNL et Fidl et étudiante Unef appellent à manifester de nouveau mardi et jeudi partout en France contre les expulsions de jeunes étrangers scolarisés, illustrées par l'affaire Leonarda, jugeant que François Hollande n'a pas répondu à leur revendication d'une autre politique migratoire.
La Fidl appelle également à "une semaine d'actions" (distributions de tracts, rassemblements, AG...) à partir de ce lundi.
Les organisations réclament le retour de la collégienne rom Leonarda Dibrani, 15 ans, expulsée le 9 octobre du Doubs vers le Kosovo après avoir été remise à la police lors d'une sortie scolaire, et le retour de Khatchik Kachatryan, 19 ans, lycéen à Paris expulsé le 12 octobre vers l'Arménie.
"Il y a l'école qui reprend en France, donc j'ai envie de rentrer (...). Avec ma soeur si je reviens, au moins je serai dans une famille d'accueil", a dit lundi Leonarda sur RTL.
Elle avait auparavant, après avoir hésité, assuré de ne pas vouloir regagner la France sans ses parents, qui ont déposé un recours pour obtenir un titre de séjour.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Mouvement de la jeunesse contre les expulsions
(afp) L’affaire Leonarda a donné lieu mardi à de nouvelles manifestations dans plusieurs villes et des perturbations dans quelques lycées, mais la mobilisation pour réclamer l’arrêt des expulsions de jeunes étrangers scolarisés semblait s’essouffler.
En début d’après-midi, environ un millier de manifestants ont défilé à Paris à l’appel des syndicats lycéens Fidl et UNL et du syndicat étudiant Unef, sous la pluie et une forte escorte policière, a constaté un journaliste de l’AFP.
Lucas Ravaud, du mouvement interlycéen indépendant, un collectif informel, a évoqué la présence de 1.000 à 2.000 personnes. «C’est pas énorme, mais il y a des raisons: répression des proviseurs, bac de sport, inscription au bac...», a-t-il avancé.
Les manifestations organisées avant les vacances de la Toussaint avaient mobilisé plusieurs milliers de jeunes.
«On manifeste pour demander la régularisation de tous les élèves sans papiers qui suivent un cursus scolaire, il n’y a pas que Leonarda et Khatchik», dont l’expulsion a déclenché le mouvement, a expliqué Lucas Ravaud.
Leonarda Dibrani, 15 ans, a été expulsée le 9 octobre du Doubs vers le Kosovo après avoir été interpellée par la police lors d’une sortie scolaire. Khatchik Kachatryan, 19 ans, lycéen à Paris, a lui été expulsé le 12 octobre vers l’Arménie.
Des manifestants arboraient un autocollant rouge en forme de coeur «L’humain d’abord», slogan du Front de gauche, tandis que les jeunes scandaient «1ère, 2e, 3e génération, nous sommes tous des enfants d’immigrés».
«Aujourd’hui, c’était une préparation avant la grande manif' de jeudi. On attend que la province se mobilise», a indiqué à l’AFP Juliette Chilowicz, secrétaire générale de la Fidl. «On a déjà gagné car on a remis sur la table un sujet qui n’avait pas été abordé depuis l’élection de François Hollande», a-t-elle estimé. «On compte continuer sous d’autres formes pendant des mois (pétitions, campagnes, etc.).»
Selon le rectorat de Paris, 18 lycées - sur une centaine - ont été «perturbés». La Fidl a recensé 30 lycées «lourdement perturbés» dans la capitale.
«On ira jusqu’au bout»
A l’entrée du lycée Turgot, des élèves scandent «Non aux expulsions» ou «On veut quoi? Le changement maintenant», allusion au slogan de campagne de François Hollande. Anna milite pour «permettre aux enfants qui ont commencé une scolarité de la terminer en France et d’être régularisés».
Devant le lycée Hélène Boucher, la pluie disperse les jeunes. «Il y a des causes qui méritent sacrifice mais il ne faut pas que ça dure», dit l’un d’eux.
Tout près, devant Maurice-Ravel, deux jeunes s’affrontent: «C’est le blocus de trop», dénonce Marylène. «On ira jusqu’au bout», répond Elsa, une Irlandaise. «Si je n’étais pas Européenne, on m’aurait expulsée aussi!»
En province, les mouvements étaient rares.
A Lille, plusieurs centaines de personnes ont manifesté contre les expulsions de lycéens mais aussi en soutien aux Roms hébergés à la Bourse du travail depuis leur expulsion d’un campement à Villeneuve d’Ascq (Nord).
Selon l’UNL, environ 1.500 élèves ont participé au blocus de plusieurs lycées et 500 ont manifesté à Lille, Dunkerque ou Douai.
Une cinquantaine de lycéens se sont rassemblés devant la préfecture à Grenoble et autant à Lyon.
De petits rassemblements se sont tenus devant trois lycées de l’agglomération de Rouen.
A Nancy, entre 150 et 200 lycéens ont battu le pavé pour «s’opposer à toutes les expulsions des élèves en cours de scolarisation, y compris leurs familles», selon l’UNL.
En revanche, tout semblait calme en Franche-Comté, région d’accueil de Leonarda.
Quatre établissements ont connu des perturbations à Gardanne et Marseille. A Mende, environ 150 lycéens ont répondu à un appel à la grève dans deux lycées, selon la police.
Des manifestations étaient aussi annoncées à Strasbourg, Metz, Reims ou Bordeaux.
Lundi, le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, avait appelé les jeunes à éviter de recourir à «la violence et au blocus», affirmant que «leur émotion légitime» avait été «entendue» avec une circulaire permettant de «sanctuariser l’école et le périscolaire».
Reste que les manifestants jugent nécessaire de «changer» la loi elle-même, qu’ils perçoivent comme «injuste», rejetant les concessions faites le 19 octobre par le chef de l’Etat. Celui-ci avait proposé à la collégienne rom kosovare de revenir étudier en France mais sans sa famille.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
La mobilisation reprend
http://npa2009.org/node/39473
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Mouvement de la jeunesse contre les expulsions
Ça repart ou quoi ?
Marseille : Les lycéens se mobilisent pour Sefo, menacé d'expulsion à 2 mois du bac
Saint-Nazaire : Manifestation : 600 jeunes défilent pour soutenir Fayçal, expulsable
Marseille : Les lycéens se mobilisent pour Sefo, menacé d'expulsion à 2 mois du bac
Saint-Nazaire : Manifestation : 600 jeunes défilent pour soutenir Fayçal, expulsable
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
St Nazaire 44
http://npa44.org/?p=263
Saint-Nazaire contre l’expulsion de Feyçal, la mobilisation lycéenne spontanée a payé !
6 avril 2014actualité localemanifestation, Saint-Nazaire, sans-papier
Manifestation du 4 avril à Saint-Nazaire en soutien à Fayçal (ph. Presse-Océan/ F. LB)La mobilisation spontanée des lycéen-nes de Saint-Nazaire a payé : leur camarade Fayçal, 19 ans, n’a pas été expulsé.
Mercredi 2 avril à 19h, Fayçal, arrêté après un contrôle d’identité, passe la nuit au poste.
En octobre dernier ce lycéen de 18 ans avait reçu une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) annulée le 25 février 2014 par le tribunal administratif de Nantes. Le TA a jugé le refus à un titre de séjour pour Feyçal à sa majorité sur le fait que l’argument du Préfet (comme quoi sa scolarité n’est pas une formation qualifiante, alors qu’il est en seconde année de Bac Pro), était à revoir.
Dès jeudi matin, le collectif UCIJ (Uni-e-s Contre une Immigration Jetable) avec les professeurs et des élèves de tous les lycées de la ville, se sont rassemblés devant le commissariat. Feyçal a était libéré à 11 heures.
L’après midi 200 élèves ont manifesté dans toute la ville et vendredi ils étaient 1000, obtenant du sous-préfet un récépissé de séjour jusqu’à mi-juillet.
La mobilisation continue pour que la promesse du sous préfet soit respectée et qu’un titre de séjour jusqu’à l’obtention du bac pro soit délivré.
L’ information continue dans les lycées grâce aux lycéens regroupés autour du CACED (Collectif Actions Contre l’extrême Droite). Un collectif de soutien se forme dès mardi avec tout les partenaires, élèves profs, UCIJ, CSPSP (Collectif de Soutien aux Personnes Sans Papiers), MRAP, CACED et syndicats.
Charlotte et GG,
NPA Saint-Nazaire
Saint-Nazaire contre l’expulsion de Feyçal, la mobilisation lycéenne spontanée a payé !
6 avril 2014actualité localemanifestation, Saint-Nazaire, sans-papier
Manifestation du 4 avril à Saint-Nazaire en soutien à Fayçal (ph. Presse-Océan/ F. LB)La mobilisation spontanée des lycéen-nes de Saint-Nazaire a payé : leur camarade Fayçal, 19 ans, n’a pas été expulsé.
Mercredi 2 avril à 19h, Fayçal, arrêté après un contrôle d’identité, passe la nuit au poste.
En octobre dernier ce lycéen de 18 ans avait reçu une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) annulée le 25 février 2014 par le tribunal administratif de Nantes. Le TA a jugé le refus à un titre de séjour pour Feyçal à sa majorité sur le fait que l’argument du Préfet (comme quoi sa scolarité n’est pas une formation qualifiante, alors qu’il est en seconde année de Bac Pro), était à revoir.
Dès jeudi matin, le collectif UCIJ (Uni-e-s Contre une Immigration Jetable) avec les professeurs et des élèves de tous les lycées de la ville, se sont rassemblés devant le commissariat. Feyçal a était libéré à 11 heures.
L’après midi 200 élèves ont manifesté dans toute la ville et vendredi ils étaient 1000, obtenant du sous-préfet un récépissé de séjour jusqu’à mi-juillet.
La mobilisation continue pour que la promesse du sous préfet soit respectée et qu’un titre de séjour jusqu’à l’obtention du bac pro soit délivré.
L’ information continue dans les lycées grâce aux lycéens regroupés autour du CACED (Collectif Actions Contre l’extrême Droite). Un collectif de soutien se forme dès mardi avec tout les partenaires, élèves profs, UCIJ, CSPSP (Collectif de Soutien aux Personnes Sans Papiers), MRAP, CACED et syndicats.
Charlotte et GG,
NPA Saint-Nazaire
GGrun- Messages : 311
Date d'inscription : 24/12/2010
Age : 56
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