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Chirac condamné !
Jacques Chirac, premier chef d'Etat de la République condamné
Par Thierry Lévêque | Reuters – il y a 3 heures
PARIS (Reuters) - Jacques Chirac est entré jeudi dans l'Histoire comme le premier ancien chef d'Etat républicain à être condamné par la justice, une décision qui rouvre le débat sur l'immunité pénale dont jouissent les présidents français.
Il a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour des détournements de fonds publics commis dans les années 1990 après 13 ans d'une procédure retardée par la protection dont il a bénéficié pendant 12 ans à l'Elysée.
Après un procès en septembre dont il était absent pour raisons de santé, le tribunal correctionnel de Paris l'a déclaré coupable de 19 emplois fictifs de "chargés de mission" à son cabinet de maire de Paris en 1993-1995.
Contre l'avis du parquet qui avait requis la relaxe, les juges retiennent aussi les incriminations "d'abus de confiance, ingérence et prise illégale d'intérêt" et se montrent sévères dans leurs attendus, où ils reprochent à l'ex-maire de Paris (1977-1995) d'avoir "manqué à l'obligation de probité" imposée aux élus gérant l'argent public.
Cette affaire, point d'orgue de 15 années "d'affaires" où des proches de Jacques Chirac ont été condamnés parfois sévèrement, voire emprisonnés, sans jamais qu'on puisse demander des comptes à leur chef, relance déjà la débat sur l'immunité pénale du chef de l'Etat, un dispositif introduit dans la Constitution en 2007 par ce même Jacques Chirac.
APPEL INCERTAIN
Un appel est encore possible, auquel cas il y aurait un second procès dans un délai d'environ un an. Les défenseurs de Jacques Chirac ont annoncé que sa décision serait connue le moment venu et que l'ancien président était serein.
Agé de 79 ans, Jacques Chirac avait été dispensé de comparaître en raison de problèmes de santé, troubles de mémoire et problèmes neurologiques. Il n'était pas présent au tribunal. Il s'est retiré du Conseil constitutionnel dont il est membre de droit mais n'a pas démissionné.
"Le jugement peut apparaître comme décevant mais il faut tenir compte de la grande modération du tribunal qui est venu rappeler les qualités personnelles du président Chirac, l'ancienneté des faits et également le rôle qu'il avait pu jouer dans l'organisation de l'encadrement du financement des partis politiques", a déclaré son avocat, Georges Kiejman.
Un autre de ses avocats, Jean Veil, a insisté sur RTL sur le fait qu'il n'y avait pas eu d'enrichissement personnel.
Les réactions de la classe politique ont été diverses.
Si la candidate écologiste à la présidentielle de 2012 s'est montrée satisfaite - "justice est faite", a-t-elle dit -, tout comme le porte-parole du PS Benoît Hamon - "c'est une bonne nouvelle" -, les proches de Jacques Chirac, dont sa fille adoptive, ont jugé la sanction trop sévère pour des faits aussi anciens.
Sept des neuf autres prévenus sont sanctionnés, dont l'ex-patron du syndicat FO Marc Blondel, dispensé de peine mais déclaré coupable car son garde du corps était payé par la Ville, et le petit-fils du fondateur de la Ve République Jean de Gaulle, frappé de trois mois de prison avec sursis pour avoir bénéficié à titre personnel de chargés de mission.
Les autres prévenus sont frappés de deux à quatre mois de prison avec sursis. Il y a deux relaxes, dont celle de Michel Roussin, ex-directeur de cabinet de Jacques Chirac à la Ville.
Jacques Chirac encourait en théorie pour ces faits jusqu'à dix ans de prison et le tribunal précise dans ses attendus que le sursis n'est dû qu'à l'ancienneté des faits, à son âge, sa maladie et son passé de chef d'Etat.
UN TOURNANT
Au procès, les avocats de l'ex-maire de Paris avaient soutenu qu'il fallait préserver l'image dans l'Histoire de celui qui fut plusieurs fois ministre à partir des années 1960, deux fois Premier ministre (1974-1976 et 1986-1988) et douze ans chef de l'Etat (1995-2007).
"Si vous condamnez, vous direz que la France a été dirigée pendant 12 ans par un petit comptable indélicat", avait dit Me Georges Kiejman.
L'actuel maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë avait retiré avant l'audience la partie civile de la Ville en échange d'un remboursement de 2,2 millions d'euros, dont 500.000 euros acquittés par Jacques Chirac et le reste par l'UMP.
L'audience, malgré l'absence de Jacques Chirac ou à cause d'elle, ne lui a pas été favorable. Son rôle personnel est apparu étayé.
Les pseudo-spécialistes des Africains, des Chinois ou de l'agriculture, les épouses de dignitaires RPR, le garde du corps de Marc Blondel, les amis et les "petites mains" de partis proches n'ont pas servi les Parisiens mais perçu des fonds publics par la volonté de Jacques Chirac, ont dit les témoins.
Ce procès pourrait marquer un tournant. La gauche et le centre estiment en effet qu'il faut réformer le statut d'immunité pénale totale du chef de l'Etat, qui aboutit à leurs yeux à un privilège judiciaire et un dysfonctionnement démocratique, puisqu'un président accusé de graves délits n'a pas de comptes à rendre.
Edité par Yves Clarisse
BouffonVert72- Messages : 1748
Date d'inscription : 10/07/2010
Age : 52
Localisation : sur mon réformiste planeur
Re: UMP
On peut jaser sur les dysfonctionnements dans les orgas d'extrême-gauche ou de gauche réformiste, mais la droite reste championne de l'attitude cavalière envers la démocratie interne.
Selon les statuts de l'UMP, Nicolas Sarkozy doit passer par un Congrès
Selon les statuts de l'UMP, Nicolas Sarkozy doit passer par un Congrès
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: UMP
http://oumma.com/11451/lump-ne-veut-pas-de-nora-berra-lyon-car-ses-origines-p
L'UMP ne veut pas de Nora Berra à Lyon, car "ses origines posent problème"
le 23 février 2012 - 10:39am
Les déboires se multiplient pour les petites beurettes de l'UMP. Après la claque magistrale de Rachida Dati qui n' a pas été investie à Paris comme elle le souhaitait par la commission nationale d'investiture de l'UMP, c'est au tour de Nora Berra, secrétaire d'Etat à la Santé d'être humiliée par son parti qui refuse de l'investir à Lyon pour les élections législatives de 2012. «On m'a fait comprendre que mes origines pouvaient poser un certain problème à certains électeurs» constate avec amertume Nora Berra.
Ces deux beurettes choisies sur la base d'un casting ont en commun d'avoir avalé sans broncher toutes les déclarations aux relents racistes et islamophobes des ténors de leur parti UMP, dont elles étaient de simples faire- valoir. Voilà ce qui arrive à celles qui pensaient réellement faire carrière en politique, non pas pour défendre des convictions, mais avant tout pour occuper des postes et seulement des postes. Berra comme Dati en sont réduites à venir pleurnicher dans les médias, parce que le système politique ne veut plus d'elles, après les avoir utilisées comme caution ethnique d'une illusoire politique de la diversité. Comme dirait Lénine, "c'est l'éternel retour du réel."
sylvestre- Messages : 4489
Date d'inscription : 22/06/2010
Re: UMP
PRESIDENTIELLES - LA CANDIDATE DE "DIE LINKE" (ALL.) SOUTIENT SARKOZY
de : AH AH AH :-D
mercredi 29 février 2012 - 17h53
Beate KLARSFELD, candidate Die Linke à la Présidentielle en Allemagne a dit, selon Le Parisien : [ "« Nous soutenons Sarkozy, je le dis publiquement », déclare Beate Klarsfeld, 73 ans, lors d’une conférence de presse après l’annonce de sa candidature, toute symbolique, au nom du parti Die Linke. Son « nous » semble faire référence à son mari Serge, l’avocat avec lequel elle a traqué nombre d’anciens nazis comme Klaus Barbie, et son fils Arno, avocat lui aussi et conseiller de M. Sarkozy."]
http://www.leparisien.fr/election-p...
de : AH AH AH :-D
mercredi 29 février 2012 - 17h53
Beate KLARSFELD, candidate Die Linke à la Présidentielle en Allemagne a dit, selon Le Parisien : [ "« Nous soutenons Sarkozy, je le dis publiquement », déclare Beate Klarsfeld, 73 ans, lors d’une conférence de presse après l’annonce de sa candidature, toute symbolique, au nom du parti Die Linke. Son « nous » semble faire référence à son mari Serge, l’avocat avec lequel elle a traqué nombre d’anciens nazis comme Klaus Barbie, et son fils Arno, avocat lui aussi et conseiller de M. Sarkozy."]
http://www.leparisien.fr/election-p...
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: UMP
Une journaliste victime d’une agression lors d’une opération de tractage
Un militant UMP sur les nerfs perd tout contrôle.
Tractage mouvementé aux abords du Marché des Enfants Rouges dans le 3e arrondissement de Paris.
Il est 11h54 devant le café à l'angle de la rue de Bretagne et de la rue Charlot dans le 3e arrondissement de Paris. Une journaliste de Paris Tribune fait un reportage sur les différents partis politiques présents aux abords du marché des Enfants Rouges. Prises de contact avec les différents représentants des formations politiques, interviews, séances de photo.
(...)
La journaliste Vaea Devatine agressée par des militants UMP raconte 02/04 - Alexandre Seba
La journaliste Vaea Devatine affirme avoir été agressée dimanche dernier à Paris par des jeunes militants UMP. Parce qu'elle faisait son travail de reporter…
(...)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: UMP
Moi j'trouve que le reportage sur le même sujet de l'huma est plus tip top !
Insécurité: des militants UMP font régner la terreur à Paris
Mots clés : ump, sarkozy, paris, benjamin lancar,
Une journaliste parisienne s’est faite "agresser" par un militant UMP "sur les nerfs" lors d’une opération de tractage pour les législatives dans le 3ème arrondissement.
On a beau penser à la victime, mais aussi aux témoins, qui ont pu être justement traumatisés par la vision d'un militant UMP un peu trop fervent "sur les nerfs et perdant tout contrôle", la scène conserve un potentiel comique énorme. La journaliste agressée travaille pour le site paristribune.fr, spécialisé dans l’actualité parisienne. Elle suivait sur un marché du rupin troisième arrondissement les opérations de tractage en vue des législatives prochaines.
Pas de souci avec les autres partis
Elle accompagnait successivement les militants du Parti des Libertés, du PS, du Front de Gauche avec Martine Billard puis du NPA, aucun problème. Mais "avec les militants UMP qui distribuent des tracts pour Benjamin Lancar, le patron des jeunes Pop et candidat aux élections législatives dans la 5e circonscription de Paris, rien ne se passe normalement. Après des attaques verbales et insultes contre la journaliste de Paris Tribune qui pose des questions, arrivent les menaces puis une "attaque physique", rapporte le site.
Alors qu’elle tente de préserver son appareil photo, la journaliste est sauvée du militant UMP déchainé par l’intervention des libéraux du Parti des Libertés. Suite à l’incident, les trois UMP se sont carapatés en vitesse.
Lancar condamne son militant
Benjamin Lancar a immédiatement condamné "le comportement d'un militant dimanche matin 1er avril à l'encontre d'une journaliste de La Tribune (sic), lors d'un tractage dans le IIIe arrondissement". Le communiqué précise : "Il a immédiatement formulé un rappel à l'ordre à l'encontre de ce militant, qui s'est emporté par erreur et tient à présenter ses excuses à la journaliste".
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: UMP
Mais le summum est bien entendu le reportage sur la triste vie sexuelle (pléonasme) du militant ump sur "planete campus :
Où on voit que les rois de l'échangisme sont nos amis du front de gauche. Remarque que depuis qu'on a vu le nombre de nos camarades zunitaires du npa qui appelaient a voter Mélenchon, on avait tout compris
Classé dans Actualités, Société
Par SALMA le 2 avril 2012 à 14:45 — Lu 125 fois
Un sondage IFOP renseigne sur la sexualité des français selon leurs affinités politiques : Fellation et échangisme seraient des pratiques des électeurs de la gauche, la sodomie serait une pratique des partis contestataires. Explications.
Les résultats du dernier sondage IFOP réalisé pour le magazine porno Hot Vidéo sont des plus surprenants. La vie sexuelle des électeurs de droite serait plus « stable » et moins « intense » que celle des électeurs de gauche et de l’ensemble des Français.
Mais ce n’est pas tout, le nombre de partenaires varie également selon les tendances politiques : Les sympathisants de l’UMP ont affirmé avoir eu 7 partenaires en moyenne dans leur vie, contre 9 chez les sympathisants de gauche et 10 chez ceux d’extrême droite, la moyenne serait de 8 chez l’ensemble des Français.
Encore plus surprenant, la fellation est une pratique de gauche si on croit ce sondage IFOP jugé crédible. 81% des femmes de gauche déclarent avoir pratiqué la fellation contre 69% à droite et 73% chez l’ensemble des Français. La pratique de la sodomie est, elle, plus élevée dans les «formations protestataires» : 55% chez les «partis de gouvernement» contre 45% pour l’ensemble des Français.
L’échangisme est plus pratiqué à gauche, les chiffres en témoignent : Ils sont plus nombreux à gauche à confesser avoir vécu une expérience échangiste (6% , 9% même chez les électeurs du front de gauche contre 4% à droite).
Il est à noter que ce sondage a été réalisé par internet du 24 février au 1er mars auprès d’un échantillon national représentatif de 1.411 personnes âgées de 18 ans et plus.
Où on voit que les rois de l'échangisme sont nos amis du front de gauche. Remarque que depuis qu'on a vu le nombre de nos camarades zunitaires du npa qui appelaient a voter Mélenchon, on avait tout compris
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: UMP
rigolo
sinon, y avait des flics partout, mais d'après la préfecture, ça n'a rien avoir avec la visite de sarko. Et bien sûr,on vales croire...
sinon, y avait des flics partout, mais d'après la préfecture, ça n'a rien avoir avec la visite de sarko. Et bien sûr,on vales croire...
sleepy- Messages : 88
Date d'inscription : 10/08/2010
Localisation : Nancy
Re: UMP
Sarkozy appelle les électeurs du FN au « vote utile » 07/04 | Les Echos avec AFP
Nicolas Sarkozy a invité samedi les électeurs du Front national, qu'il avait su séduire en 2007, à voter pour lui dès le premier tour de la présidentielle pour ne pas favoriser la gauche.
En meeting à Saint-Raphaël, dans le Var, le président-candidat s'est très clairement adressé à ces électeurs dans une région, le sud-est, où le Front national réalise des scores importants, comme il l'avait déjà fait vendredi soir à Caen. Il a déclaré ainsi qu'il comprenait les « souffrances » qui peuvent pousser certains vers le vote protestataire à l'extrême-droite mais que celui-ci profitait avant tout à son rival socialiste François Hollande.
« Je veux dire que votre souffrance, je la comprends mais que le vote pour le Front national augmentera ces souffrances, ne résoudra pas ces souffrances et que le vote pour le Front national dans 15 jours au premier tour servira M. Hollande, comme il y a 20 ans le vote pour le Front national servait François Mitterrand », a-t-il dit. « Les Tartuffe qui donnent des leçons de morale et qui ont profité de la montée de l'extrême-droite pour assurer une majorité dans notre pays, ça a pénalisé qui ? Ca a pénalisé la droite républicaine et le centre, ça a favorisé la gauche, voilà la réalité sur les rapports de force dans notre pays », a-t-il ajouté.
Comme lors de ses dernières sorties, il a stigmatisé également le programme de François Hollande, qui conduirait, selon lui, la France directement dans la crise. « A ceux de nos compatriotes qui veulent la gauche, je veux vous dire vous aurez la Grèce et vous aurez l'Espagne. Voilà le résultat qu'on peut attendre d'un tel choix ! »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: UMP
j'ai hésité à le mettre dans le fil cafette ....
http://www.humanite.fr/politique/cope-exige-que-le-temps-de-parole-de-la-cgt-soit-decompte-de-celui-de-hollande-495337
Copé exige que le temps de parole de la CGT soit décompté de celui de Hollande
Mots clés : ump, cgt, jean-françois cope, syndicats, temps de parole, présidentielle 2012, 1er mai,
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a dénoncé mercredi l'appel de la CGT à "battre" Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle et demandé que le temps de parole de la confédération syndicale soit décompté de celui de François Hollande.
"Que la CGT ait appelé clairement à voter François Hollande - puisque, par définition, appeler à voter contre Nicolas Sarkozy au second tour quand il n'y a plus que deux candidats, c'est appeler à voter François Hollande - c'est tout simplement insulter les ouvriers, les salariés, les ingénieurs, les chercheurs de la filière nucléaire, que François Hollande et ses amis Verts et mélenchonistes ont promis d'anéantir", a-t-il affirmé lors d'un point presse. "Je ne suis pas certain que la CGT de Fessenheim, de Dampierre, de Chinon ou d'un certain nombre d'autres sites qui, aujourd'hui, concourent à l'indépendance énergétique de la France vont beaucoup apprécier cette position", a-t-il ajouté.
Jean-François Copé "ne voit pas comment la CGT peut conserver le début d'une crédibilité en se mettant à ce point au premier plan du débat politique de la présidentielle" et "demande donc que le temps de parole utilisé par la CGT soit décompté par le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) du temps de parole de François Hollande". "Puisque désormais la CGT se comporte en parti politique, elle doit donc être traitée, non plus en représentant des salariés, mais en parti politique", a-t-il insisté.
La CGT a appelé mardi à "battre" Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle le 6 mai, estimant "nécessaire", pour "le progrès social", d'élire un "nouveau président de la République". >>> Lire : Les syndicats répondent au candidat Sarkozy
De son côté, le ministre du Travail, Xavier Bertrand a conseillé au numéro un de la CGT, de "s'occuper de sa maison" où il a créé "un bazar pas possible" plutôt que de faire de la politique, et a refusé toute idée de "couvre-feu" imposé à l'UMP par la gauche le 1er mai. "Il s'occupe des élections, il ferait mieux de s'occuper de l'élection du prochain secrétaire général. Il a lui-même créé un bazar pas possible au sein de son organisation. Alors plutôt que de s'aventurer en politique et visiblement, il n'est pas fait pour ça, bah il ferait mieux de s'occuper de son organisation", a insisté le ministre. Quant au rassemblement du 1er mai convoqué par le président-candidat autour du "vrai travail", Xavier Bertrand a déclaré: "oui, c'est vrai que l'on va même mobiliser autour de la question du travail et ce n'est pas M. Mélenchon, Mme Aubry, M. Hollande qui nous imposeront un couvre-feu et qui nous empêcheront, à nous, de sortir le 1er mai pour parler du travail, de la récompense du travail et aussi de la façon de faire reculer le chômage avec des droits et des devoirs". "Et ça, c'est mille fois mieux que l'assistanat de la gauche!", s'est exclamé l'élu de l'Aisne.
Le réponse dans la rue, mardi 1er mai... et dans les urnes, dimanche 6 mai.
http://www.humanite.fr/politique/cope-exige-que-le-temps-de-parole-de-la-cgt-soit-decompte-de-celui-de-hollande-495337
Copé exige que le temps de parole de la CGT soit décompté de celui de Hollande
Mots clés : ump, cgt, jean-françois cope, syndicats, temps de parole, présidentielle 2012, 1er mai,
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a dénoncé mercredi l'appel de la CGT à "battre" Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle et demandé que le temps de parole de la confédération syndicale soit décompté de celui de François Hollande.
"Que la CGT ait appelé clairement à voter François Hollande - puisque, par définition, appeler à voter contre Nicolas Sarkozy au second tour quand il n'y a plus que deux candidats, c'est appeler à voter François Hollande - c'est tout simplement insulter les ouvriers, les salariés, les ingénieurs, les chercheurs de la filière nucléaire, que François Hollande et ses amis Verts et mélenchonistes ont promis d'anéantir", a-t-il affirmé lors d'un point presse. "Je ne suis pas certain que la CGT de Fessenheim, de Dampierre, de Chinon ou d'un certain nombre d'autres sites qui, aujourd'hui, concourent à l'indépendance énergétique de la France vont beaucoup apprécier cette position", a-t-il ajouté.
Jean-François Copé "ne voit pas comment la CGT peut conserver le début d'une crédibilité en se mettant à ce point au premier plan du débat politique de la présidentielle" et "demande donc que le temps de parole utilisé par la CGT soit décompté par le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) du temps de parole de François Hollande". "Puisque désormais la CGT se comporte en parti politique, elle doit donc être traitée, non plus en représentant des salariés, mais en parti politique", a-t-il insisté.
La CGT a appelé mardi à "battre" Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle le 6 mai, estimant "nécessaire", pour "le progrès social", d'élire un "nouveau président de la République". >>> Lire : Les syndicats répondent au candidat Sarkozy
De son côté, le ministre du Travail, Xavier Bertrand a conseillé au numéro un de la CGT, de "s'occuper de sa maison" où il a créé "un bazar pas possible" plutôt que de faire de la politique, et a refusé toute idée de "couvre-feu" imposé à l'UMP par la gauche le 1er mai. "Il s'occupe des élections, il ferait mieux de s'occuper de l'élection du prochain secrétaire général. Il a lui-même créé un bazar pas possible au sein de son organisation. Alors plutôt que de s'aventurer en politique et visiblement, il n'est pas fait pour ça, bah il ferait mieux de s'occuper de son organisation", a insisté le ministre. Quant au rassemblement du 1er mai convoqué par le président-candidat autour du "vrai travail", Xavier Bertrand a déclaré: "oui, c'est vrai que l'on va même mobiliser autour de la question du travail et ce n'est pas M. Mélenchon, Mme Aubry, M. Hollande qui nous imposeront un couvre-feu et qui nous empêcheront, à nous, de sortir le 1er mai pour parler du travail, de la récompense du travail et aussi de la façon de faire reculer le chômage avec des droits et des devoirs". "Et ça, c'est mille fois mieux que l'assistanat de la gauche!", s'est exclamé l'élu de l'Aisne.
Le réponse dans la rue, mardi 1er mai... et dans les urnes, dimanche 6 mai.
fée clochette- Messages : 1274
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Achille- Messages : 2738
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Re: UMP
50 millions pour Sarkozy: l'ancien premier ministre libyen confirme mediapart
03 mai 2012 | Par Fabrice Arfi et Karl Laske
Sarkozy-Kadhafi : la preuve du financement
Présidentielle 2007: Kadhafi aurait financé Sarkozy
Sarkozy-Kadhafi : l’Elysée piégé par ses témoins
« Je confirme qu’il existe bien un document signé par Moussa Koussa et qu’un financement a bien été reçu par M. Sarkozy. » L’homme qui parle est celui qui a validé en 2006 le principe d’un financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par la Libye. Baghdadi Ali al-Mahmoudi était le secrétaire général du Comité populaire général, soit le chef du gouvernement libyen, dont les « instructions » sont mentionnées en toutes lettres dans la note du 10 décembre 2006 révélée par Mediapart (lire sous l'onglet Prolonger).
M. Baghdadi© Reuters
Aujourd’hui détenu en Tunisie, M. Baghdadi a confirmé, mercredi 2 mai au soir, à Mediapart, par l’intermédiaire de l’un de ses avocats, Me Béchir Essid, tant l’existence de la note signée par Moussa Koussa, ancien chef des services secrets libyens, que le montant de 50 millions d’euros débloqués en 2007 par le régime Kadhafi pour l’actuel chef de l’État français.
Depuis la révélation, samedi 28 avril, de ce document explosif, l’Élysée a fait feu de tout bois contre Mediapart. Dénonçant une « infamie » et un « montage », le président de la République a déposé plainte pour « faux et usage de faux », « recel de ces délits » et « publication de fausses nouvelles »lundi et obtenu, dans l’heure qui a suivi, l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris. De son côté, Mediapart a déposé à son encontre pour « dénonciation calomnieuse ».
Dès dimanche, l’Elysée s’est efforcé d’éteindre l’incendie auprès des acteurs de l’ancien régime sur lesquels il a gardé prise. Bachir Saleh, le destinataire de la note, présent à Paris bien que recherché par Interpol, et Moussa Koussa, son signataire, réfugié au Qatar, ont démenti sous couvert de leurs avocats l’existence d’un tel document, évoquant, pour le premier, des « réserves » sur son authenticité et, pour le second, des « histoires falsifiées ».
Quant au chef du Conseil national de transition (CNT), Mustapha Abdeljalil, qui doit son poste à la France, il a assuré n’avoir « retrouvé aucune référence à cette lettre dans les archives libyennes ». Mais le directeur administratif du CNT a immédiatement mis en doute ces affirmations (voir ici).
Le témoignage qu’apporte aujourd’hui l’ancien premier ministre libyen, Baghdadi Ali al-Mahmoudi, à Mediapart, à travers son avocat, pulvérise les contre-feux présidentiels français. « Nous avons participé à la réussite de M. Sarkozy et au financement de sa campagne présidentielle de 2007 », a fait savoir l’ancien chef de gouvernement par la voix de Me Béchir Essid, qui a rencontré son client en prison pendant plusieurs heures ce mercredi.
03 mai 2012 | Par Fabrice Arfi et Karl Laske
Sarkozy-Kadhafi : la preuve du financement
Présidentielle 2007: Kadhafi aurait financé Sarkozy
Sarkozy-Kadhafi : l’Elysée piégé par ses témoins
« Je confirme qu’il existe bien un document signé par Moussa Koussa et qu’un financement a bien été reçu par M. Sarkozy. » L’homme qui parle est celui qui a validé en 2006 le principe d’un financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par la Libye. Baghdadi Ali al-Mahmoudi était le secrétaire général du Comité populaire général, soit le chef du gouvernement libyen, dont les « instructions » sont mentionnées en toutes lettres dans la note du 10 décembre 2006 révélée par Mediapart (lire sous l'onglet Prolonger).
M. Baghdadi© Reuters
Aujourd’hui détenu en Tunisie, M. Baghdadi a confirmé, mercredi 2 mai au soir, à Mediapart, par l’intermédiaire de l’un de ses avocats, Me Béchir Essid, tant l’existence de la note signée par Moussa Koussa, ancien chef des services secrets libyens, que le montant de 50 millions d’euros débloqués en 2007 par le régime Kadhafi pour l’actuel chef de l’État français.
Depuis la révélation, samedi 28 avril, de ce document explosif, l’Élysée a fait feu de tout bois contre Mediapart. Dénonçant une « infamie » et un « montage », le président de la République a déposé plainte pour « faux et usage de faux », « recel de ces délits » et « publication de fausses nouvelles »lundi et obtenu, dans l’heure qui a suivi, l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris. De son côté, Mediapart a déposé à son encontre pour « dénonciation calomnieuse ».
Dès dimanche, l’Elysée s’est efforcé d’éteindre l’incendie auprès des acteurs de l’ancien régime sur lesquels il a gardé prise. Bachir Saleh, le destinataire de la note, présent à Paris bien que recherché par Interpol, et Moussa Koussa, son signataire, réfugié au Qatar, ont démenti sous couvert de leurs avocats l’existence d’un tel document, évoquant, pour le premier, des « réserves » sur son authenticité et, pour le second, des « histoires falsifiées ».
Quant au chef du Conseil national de transition (CNT), Mustapha Abdeljalil, qui doit son poste à la France, il a assuré n’avoir « retrouvé aucune référence à cette lettre dans les archives libyennes ». Mais le directeur administratif du CNT a immédiatement mis en doute ces affirmations (voir ici).
Le témoignage qu’apporte aujourd’hui l’ancien premier ministre libyen, Baghdadi Ali al-Mahmoudi, à Mediapart, à travers son avocat, pulvérise les contre-feux présidentiels français. « Nous avons participé à la réussite de M. Sarkozy et au financement de sa campagne présidentielle de 2007 », a fait savoir l’ancien chef de gouvernement par la voix de Me Béchir Essid, qui a rencontré son client en prison pendant plusieurs heures ce mercredi.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: UMP
Roseau a écrit:
Nicolas Sarkozy était bien au Bristol... (video) vu bellaciao
de : Le moustique socratique
jeudi 3 mai 2012 - 11h51
> Bellaciao TV > Gouvernements > Le moustique socratique > Partis > Présidentielle 2012
Retrouvez ici la photo de Nicolas Sarkozy à la sortie du Bristol, aux côtés d’Eric Woeth.
Contrairement à ce qu’il a affirmé, Nicolas Sarkozy était bien au Bristol, selon le Parisien du 9 décembre 2009, afin de recueillir la collecte de fonds : "Sarkozy fait rire son auditoire en se moquant (sans le nommer) de Jacques Chirac, puis en mimant l’embonpoint des sénateurs", décrivait à l’époque le journal.
Sarkozy et ses ’amis’ du Bristol trinquent aux miséreux.
Preuve du mensonge de Sarkozy au cours du débat TV du 2 mai 2012 disant que c’était faux à François Hollande.
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Quand le président cajole ses (généreux) donateurs
09.12.2009
Hôtel Bristol, à quelques enjambées de l’Elysée. Un homme d’affaires en écharpe blanche traverse le hall en se recoiffant, et suit le panneau « Cocktail premier cercle ». Juste avant lui, une dame en tailleur à paillettes et un homme en costume de soirée avaient eux aussi rejoint avec un air de conspirateurs cette réunion totalement privée, absente de l’agenda officiel de Nicolas Sarkozy.
A 18 h 30 tapantes, lundi soir, le président de la République recevait les plus généreux donateurs de l’UMP, une centaine de personnes triées sur le volet. Pour faire partie de ce club très privé, il faut mettre la main au portefeuille : 3 000 € par an au minimum, jusqu’à 7 500 € ( la limite fixée par la loi ) pour les plus généreux. En 2007, l’UMP a perçu plus de 9 millions d’euros au titre de dons de personnes physiques, loin devant le PS (moins d’un million d’euros). Chaque membre du club est prié d’en enrôler d’autres : une recette à l’américaine qui fait un tabac chez les chefs d’entreprise, les médecins, les avocats, les professions libérales.
La récompense pour les donateurs du premier cercle ?
Un cocktail, voire un dîner tous les six mois environ avec Nicolas Sarkozy dans l’ambiance très chic du Bristol. La réception est payée par l’UMP. C’est le trésorier du parti, Eric Woerth, par ailleurs ministre du Budget, qui s’occupe de tout. « Les gens sont ravis d’avoir le chef de l’Etat quelques instants rien que pour eux, assure un des participants. Ça les flatte, les encourage à démarcher leurs collègues. Sarkozy adore ça. A chaque fois, il fait son one-man-show. » « Moi, je parle au peuple, pas aux élites » Lundi soir, devant une centaine de personnes, dont le chirurgien des stars Sydney Ohana, le maire de Cannes, Bernard Brochand, ou le fils de l’avionneur Serge Dassault, Laurent, le président, micro à la main, passe l’actualité en revue : « La presse m’assassine tous les jours.
Quand j’en fais trop, on me le reproche. Quand je n’en fais pas assez, on me le reproche. Moi, je parle au peuple, pas aux élites. » Sarkozy fait rire son auditoire en se moquant (sans le nommer) de Jacques Chirac, puis en mimant l’embonpoint des sénateurs, dans un geste large des mains autour de son ventre. Tonique, il parle de sa popularité qui flanche, rappelant au passage que même ses prédécesseurs les plus prestigieux comme le général de Gaulle avaient pu perdre le pouvoir. Les réformes ? Il les poursuivra, dit-il, malgré les conseils de son entourage : « Si je les avais écoutés, j’aurais travaillé cent jours pour ne plus rien faire pendant quatre ans. » Sarkozy n’oublie pas de caresser ses donateurs dans le sens du poil en leur jurant qu’il ne reviendra « jamais » sur le bouclier fiscal ou en les rassurant sur sa supposée complicité avec le patron de la CGT, Bernard Thibault : « On s’entend bien, oui, mais de là à dire que c’est un ami... »
A propos de son éventuelle candidature en 2012, il s’est montré prudent, mais les donateurs ont gardé ces phrases en mémoire : « Je suis heureux de vous voir. Le moment venu, j’aurai peut-être besoin de vous ... »
http://www.leparisien.fr/politique/...
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: UMP
A propos de mensonge, le bidonnage des chiffres par les deux crocos:
http://owni.fr/2012/05/03/veritometre-debat-hollande-sarkozy/
http://owni.fr/2012/05/03/veritometre-debat-hollande-sarkozy/
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Sarko crée la surprise avec une mesure choc...
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127563#forum478822
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
une odeur de fin de regne
Deux journalistes de BFMTV pris à partie par des militants UMP à Toulon (video)
de : Toulon
vendredi 4 mai 2012 - 09h36
La journaliste Ruth Elkrief et son collègue Thierry Arnaud, qui couvre pour BFMTV la campagne de Nicolas Sarkozy, ont été pris à partie par des militants UMP à la fin du meeting de Toulon du président sortant, obligeant la chaîne à interrompre le direct pendant quelques minutes.
Interrogée par l’AFP, Ruth Elkrief n’a pas souhaité "en faire une affaire", affirmant qu’il ne s’agissait de "rien de trop grave". Mais elle a précisé que deux bouteilles remplies d’eau avaient été projetées sur eux, l’une atteignant M. Arnaud au visage, et qu’une trentaine de militants "énervés" les avaient insultés. "On nous a traités de vendus, de collabos, il y a eu des crachats, quelqu’un disait ’On est de droite et fiers de l’être’", a-t-elle raconté, précisant n’avoir "pas répondu et pas bougé de [son] siège". "Je n’ai aucun doute sur le fait que ce comportement n’est pas le reflet de la campagne, mais je regrette quand même que les dénonciations à répétition de la presse aux meetings [de l’UMP] puissent produire ces effets", a-t-elle ajouté, précisant que M. Arnaud était régulièrement "molesté, un peu à chaque meeting".
"UNE ATMOSPHÈRE ASSEZ DÉSAGRÉABLE"
Juste après 19 heures, tandis que la journaliste commençait son direct à Toulon, des huées ont fusé autour du plateau. "Il y a une atmosphère assez désagréable tout autour de nous", a confié Ruth Elkrief à la caméra, épaules rentrées et visiblement tendue, sur fond de gradins se vidant peu à peu. "Des militants nous agressent, nous prennent à partie, ils sont assez méchants", a-t-elle expliqué aux téléspectateurs, affichant un sourire contraint. Son confrère Thierry Arnaud reprend alors la parole mais le bras de Ruth Elfrief, qui s’agite au-dessus de sa tête, lui barre le visage. Paris reprend rapidement l’antenne.
Selon la journaliste, l’incident a duré seulement quelques minutes, avant l’intervention du service de sécurité de l’UMP. "Plusieurs militants nous ont alors assuré de leur sympathie et les gens de la campagne sont venus aussi", a-t-elle ajouté. Hervé Béroud, directeur de la rédaction de BFMTV, a confirmé que les "huées et invectives, impossibles à distinguer à l’antenne, d’une poignée de militants" avaient forcé la chaîne à interrompre le direct de Toulon. "Le service de sécurité est rapidement intervenu, mais nous avons dû couper, avant de revenir quelques minutes plus tard" lorsque l’incident était clos.
http://www.lemonde.fr/election-pres...
de : Toulon
vendredi 4 mai 2012 - 09h36
La journaliste Ruth Elkrief et son collègue Thierry Arnaud, qui couvre pour BFMTV la campagne de Nicolas Sarkozy, ont été pris à partie par des militants UMP à la fin du meeting de Toulon du président sortant, obligeant la chaîne à interrompre le direct pendant quelques minutes.
Interrogée par l’AFP, Ruth Elkrief n’a pas souhaité "en faire une affaire", affirmant qu’il ne s’agissait de "rien de trop grave". Mais elle a précisé que deux bouteilles remplies d’eau avaient été projetées sur eux, l’une atteignant M. Arnaud au visage, et qu’une trentaine de militants "énervés" les avaient insultés. "On nous a traités de vendus, de collabos, il y a eu des crachats, quelqu’un disait ’On est de droite et fiers de l’être’", a-t-elle raconté, précisant n’avoir "pas répondu et pas bougé de [son] siège". "Je n’ai aucun doute sur le fait que ce comportement n’est pas le reflet de la campagne, mais je regrette quand même que les dénonciations à répétition de la presse aux meetings [de l’UMP] puissent produire ces effets", a-t-elle ajouté, précisant que M. Arnaud était régulièrement "molesté, un peu à chaque meeting".
"UNE ATMOSPHÈRE ASSEZ DÉSAGRÉABLE"
Juste après 19 heures, tandis que la journaliste commençait son direct à Toulon, des huées ont fusé autour du plateau. "Il y a une atmosphère assez désagréable tout autour de nous", a confié Ruth Elkrief à la caméra, épaules rentrées et visiblement tendue, sur fond de gradins se vidant peu à peu. "Des militants nous agressent, nous prennent à partie, ils sont assez méchants", a-t-elle expliqué aux téléspectateurs, affichant un sourire contraint. Son confrère Thierry Arnaud reprend alors la parole mais le bras de Ruth Elfrief, qui s’agite au-dessus de sa tête, lui barre le visage. Paris reprend rapidement l’antenne.
Selon la journaliste, l’incident a duré seulement quelques minutes, avant l’intervention du service de sécurité de l’UMP. "Plusieurs militants nous ont alors assuré de leur sympathie et les gens de la campagne sont venus aussi", a-t-elle ajouté. Hervé Béroud, directeur de la rédaction de BFMTV, a confirmé que les "huées et invectives, impossibles à distinguer à l’antenne, d’une poignée de militants" avaient forcé la chaîne à interrompre le direct de Toulon. "Le service de sécurité est rapidement intervenu, mais nous avons dû couper, avant de revenir quelques minutes plus tard" lorsque l’incident était clos.
http://www.lemonde.fr/election-pres...
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: UMP
PolitiquesAujourd'hui à 14h59
Une élue UMP dérape sur Twitter libe
Malika Salim a posté ce matin un message qu'elle s'est empressée d'effacer.
Par JONATHAN BOUCHET-PETERSEN
Conseillère municipale (UMP) à Choisy-le-Roi et suppléante de Thierry Hebbrecht aux prochaines législatives, Malika Salim a posté ce matin un tweet dans lequel elle s'adresse ainsi aux électeurs qui la suivent: «Si vous voulez que nos villes deviennent Bamako-sur-Seine et Ghaza-sur-Marne, votez pour Hollande».
Une allusion tout en légèreté à la proposition du candidat socialiste d'accorder aux étrangers non communautaires le droit de vote aux élections municipales. Et un tweet en droite ligne avec les propos du candidat Sarkozy diabolisant le risque d'émergence d'un «vote communautaire».
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: UMP
Quel pied de voir leurs mines dépitées et furibardes.
Mais les motifs politiques suffisent, non?
Persoi, j'aime bien la faune sauvage, y compris les hyènes qui ne méritent pas d'être comparées à cette clique réactionnaire et anti-ouvrière.
Mais les motifs politiques suffisent, non?
Persoi, j'aime bien la faune sauvage, y compris les hyènes qui ne méritent pas d'être comparées à cette clique réactionnaire et anti-ouvrière.
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Radicalisation et recomposition de la droite
Derrière la guerre Fillon Copé , le triomphe de Patrick Buisson
Blog Le Monde - "Le 19 heures de Françoise Fressoz"
21 novembre 2012
Ils se battent sans réaliser qu'ils ont déjà perdu : François Fillon et Jean-François Copé continuent de se disputer la victoire, sans bien mesurer les dégâts qu'ils se causent à eux-mêmes.
Ils sont aveuglés, ils ne voient pas qu'à l'UMP, ce ne sont plus eux les chefs, mais deux trentenaires : Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, aussi arrivistes que décomplexés, qui ont exécuté à la lettre ce que leur a enseigné leur maître, Patrick Buisson. Leur motion la Droite Forte a battu au poteau les cinq autres en recueillant près de 28 % des suffrages sur une ligne identitaire qui change le logiciel de l'UMP.
Compte tenu des conditions dans lesquelles s'est déroulé le vote des militants UMP, dimanche 18 novembre, et des nombreuses contestations que le scrutin a soulevées depuis, il convient naturellement d'être prudent dans les interprétations. Tout est sujet à caution. Mais enfin, la Droite forte devance de plus de 6 points la motion de Laurent Wauquiez, arrivée en seconde position. Il est donc difficile de lui contester la victoire.
Que revendique le texte ? Trois choses essentielles :
- Une fidélité absolue à l'héritage de Nicolas Sarkozy, avec mission de bloquer tout droit d'inventaire. Pour Peltier et Didier, l'histoire de l'UMP commence avec Nicolas Sarkozy. Jacques Chirac a eu beau rassembler le RPR, l'UDF et Démocratie Libérale dans un même parti en 2002, il compte du beurre. C'est « la révolution culturelle » proposée par Nicolas Sarkozy à partir de 2007 qui a « rassemblé » les droites et les a « réconciliées avec le peuple », affirme leur texte. La conclusion coule de source : pas besoin de s'embarrasser des vieilles cultures gaulliste, libérale et centriste qui font le substrat de l'UMP. Tout cela est mort, puisque tout commence en 2007.
- La reconquête par le peuple. C'est le pari de la Droite forte : transformer l'UMP en un grand parti populaire, récupérer tous ceux qui souffrent de la mondialisation pour battre la gauche et dévitaliser le Front national. Est ainsi désignée comme prioritaire « la reconquête des classes moyennes, des catégories populaires, de la France périurbaine et rurale qui souffre de déclassement social et identitaire et qui sont les grands perdants de la mondialisation. » S'ensuit un projet très nationaliste avec ode à la patrie, défense de la souveraineté, vision protectrice de l'Europe, dénonciation de l'assistanat, valorisation du travail, exaltation des valeurs familiales.
- La fusion de la « question sociale » et de la « question identitaire ». Elle était en germe dès 2007 dans la campagne de Nicolas Sarkozy, avec le ministère de l'identité nationale. Elle s'est trouvée exacerbée durant la campagne de 2012, avec comme grand instigateur Patrick Buisson. Elle consiste à dire que « plus les individus sont affectés par la mondialisation, plus ils éprouvent un besoin d'enracinement et de frontières » (interview au Figaro le 13/11/2012). Peltier et Didier reprennent totalement cette thèse à leur compte. Leur motion mélange patriotisme et référence aux racines chrétiennes de la France, défense de la laïcité et méfiance à l'égard de l'islam. Elle joue sur les peurs et flirte ouvertement avec les thématiques du Front national.
C'est la vraie révolution de cette élection : l'UMP est en train de devenir un parti de droite identitaire qui échappe à ses fondateurs.
Babel- Messages : 1081
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: UMP
Nous ne sommes pas en présence d'un phénomène vraiment nouveau. Il y a toujours eu, depuis le RPF gaulliste de 1947 au Service d'Action Civique (SAC de sinistre mémoire), un courant gaulliste de droite dure, voire d'extrême droite, plus ou moins structuré et violent selon la période et la conjoncture :
Or l'UDF réunissait ce courant gaulliste ultra droitier, que peu de choses séparent du FN sinon l'hostilité historique entre gaullistes et pétainistes, et le courant giscardien plus modéré, moins nationaliste, moins militant etc. On pourrait donc assister à une séparation de ces deux composantes.
Evidemment, la crise peut conduire à une radicalisation de cette ultra droite...
la Droite populaire, courant ouvertement nationaliste et raciste au sein de l’UMP, regroupant notamment des anciens des réseaux néocolonialistes et souverainistes proches de Pasqua (Thierry Mariani, figure bien connue de la Françafrique...), des anciens d’Occident reconvertis à l’UMP,...(Labaune...), et des membres du MIL (Vitel...) mouvement gaulliste héritier du SAC (service d’action civique, milice armée gaulliste) qui s’est illustré notamment par son anticommunisme et sa volonté de contester l’hégémonie politique au mouvement ouvrier dans les entreprises après 68.
Or l'UDF réunissait ce courant gaulliste ultra droitier, que peu de choses séparent du FN sinon l'hostilité historique entre gaullistes et pétainistes, et le courant giscardien plus modéré, moins nationaliste, moins militant etc. On pourrait donc assister à une séparation de ces deux composantes.
Evidemment, la crise peut conduire à une radicalisation de cette ultra droite...
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
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