L'urbanisation du capital
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L'urbanisation du capital
http://www.cairn.info/revue-actuel-marx-2004-1-page-41.htmL'urbanisation du capital
David Harvey
Traduit de l’anglais par Thierry Labica
Actuel Marx
2004/1 (n° 35)
(...)
Voilà fort longtemps qu'Henri Lefebvre a démontré (sans avoir été beaucoup suivi, il faut le reconnaître) que l'importance du procès urbain pour la dynamique du capitalisme est bien supérieure à ce que la plupart des commentateurs sont prêts à reconnaître. Le travail que j'ai consacré ces dernières années à l'histoire et à la théorie de l'urbanisation du capital témoigne de la force du message de Lefebvre et ce, à plusieurs titres.
L'urbanisation a toujours été affaire de mobilisation, de production, d'appropriation et d'absorption d'excédents économiques. Dans la mesure où le capitalisme n'en est qu'une version particulière, on est en droit de penser que le procès urbain a une portée plus universelle que l'analyse spécifique d'un quelconque mode de production particulier. Bien des études en urbanisme comparé ont, bien entendu, pris ce chemin. Mais en régime capitaliste, l'urbanisation fait l'objet d'utilisations spécifiques. Les excédents recherchés, mis en mouvement et absorbés sont des excédents de produit du travail (appropriés comme capital et s'exprimant habituellement sous forme de pouvoir monétaire concentré) et de la capacité de travail (s'exprimant comme force de travail sous forme marchandise). Le caractère de classe du capitalisme détermine une certaine forme d'appropriation et une séparation de l'excédent en deux formes contradictoires et parfois mutuellement inconciliables : le capital et le travail. Quand cet antagonisme ne peut être aménagé, le capitalisme doit enrichir son répertoire de possibilités en recourant à des pouvoirs de dévaluation et de destruction tant des excédents de capital que de travail. Créatrice à bien des titres, particulièrement en matière de technologie, d'organisation et d'aptitude à transformer la nature matérielle en richesse sociale, la bourgeoisie doit aussi assumer le fait déplaisant qu'elle est, pour reprendre les termes de Berman (12), « la classe dirigeante la plus destructrice de l'histoire de l'humanité ». Elle est maîtresse dans l'art de la destruction créatrice. Le caractère de classe du capitalisme modifie radicalement les conditions et la signification de la mobilisation, de la production, de l'appropriation et de l'absorption des excédents économiques. Le sens de l'urbanisation en est aussi profondément modifié.
Lorsque l'on est confronté à des catégories de ce genre, il est toujours tentant d'en faire des « phases historiques » du développement capitaliste. C'est, dans une certaine mesure, le cheminement que j'ai suivi dans ce chapitre en abordant la mobilisation des excédents dans la ville mercantile, la production d'excédents dans la ville industrielle et l'absorption d'excédents dans la ville keynésienne comme autant de pinces à linge auxquelles on peut suspendre une description abrégée de l'histoire de l'urbanisation capitaliste. Les choses sont toutefois plus compliquées et méritent d'être nuancées. Même si l'accent se déplace, l'appropriation, la mobilisation, la production et l'absorption sont des moments toujours distincts d'un même processus intégré. C'est leur relation d'interdépendance dans l'espace qui compte. Une reconstruction de la dynamique spatiale et temporelle de la circulation du capital dans le cadre des rapports de classes propres au capitalisme signale les points d'intégration d'un mode de production capitaliste. Mais comme on l'a vu pour l'urbanisation dans la période de transition post-keynésienne, toutes sortes de combinatoires stratégiques sont possibles étant donné la forme particulière de l'organisation urbaine et de l'économie dans le contexte de ses relations spatiales.
Même si l'on a de bonnes raisons de présenter l'urbanisation comme l'expression de tout ceci, il nous faut aussi reconnaître que c'est par l'urbanisation que les excédents sont mobilisés, produits, absorbés et appropriés et que c'est par le délabrement urbain et la régression sociale que les excédents sont dévalués et anéantis. Comme tout moyen, l'urbanisation détermine à sa manière des visées et des résultats ; définit à sa manière des possibilités et des contraintes et modifie les perspectives du développement capitaliste comme celles de la transition vers le socialisme. Le capitalisme doit s'urbaniser pour se reproduire. Mais l'urbanisation du capital crée des contradictions. Le paysage social et physique d'un capitalisme urbanisé est, par conséquent, bien plus qu'un témoignage muet des forces transformatrices de la croissance capitaliste et des mutations technologiques. L'urbanisation capitaliste a sa logique propre et ses propres formes de contradiction.
On peut arriver à la même conclusion par un autre chemin. La thèse qui est la mienne consiste à dire qu'il y a un immense intérêt à examiner au plus près la grande complexité et le maillage infiniment sophistiqué de la vie urbaine comprise comme élément clé de tout ce qui peut être fondamental dans l'expérience humaine, dans la formation de la conscience et l'action politique. J'aborde ces questions beaucoup plus en profondeur dans Consciousness and the Urban Experience, mais il me faut y consacrer quelques brèves remarques ici. L'étude de la vie urbaine éclaire une multiplicité de rôles, qu'il s'agisse d'ouvriers, de patrons, de femmes au foyer, de consommateurs, d'habitants d'un voisinage, de militants politiques, d'emprunteurs, de prêteurs, etc. Ces rôles ne s'accordent pas nécessairement entre eux. Les individus intériorisent toutes sortes de contraintes, de tensions et les signes extérieurs de conflits individuels et collectifs ne manquent pas. Mais l'urbanisation implique un certain mode d'organisation humaine dans l'espace et dans le temps, mode qui peut comprendre toutes ces forces discordantes non pas pour les réconcilier, mais pour les canaliser vers les nombreuses possibilités d'une transformation sociale tant créatrice que destructrice. Il y a bien plus en jeu ici que de simples intérêts de classes. Toutefois, l'urbanisation capitaliste présuppose la possibilité de mobilisation du processus urbain au profit de configurations à même de favoriser la perpétuation du capitalisme. Comment cela ? La réponse abrégée consiste tout simplement à dire que les choses ne se passent pas nécessairement ainsi. La forme de l'organisation urbaine que le capitalisme implante ne s'adapte pas nécessairement à tout ce que le mode de production lui impose, et ce, pas plus que la conscience individuelle ou collective ne se résume à une lutte des classes simple et polarisée.
Tels sont les dilemmes qui se cachent dans les stratégies de survie urbaine dans la transition post-keynésienne. La volonté de produire des excédents à un endroit dépend de la capacité d'en réaliser et d'en absorber à un autre. La mobilisation d'excédents par le biais de fonctions de prise de décision présuppose qu'une production devant faire l'objet de prises de décision existe. La stabilité d'ensemble du capitalisme dépend de la cohérence de ces intégrations. Cependant, les alliances de classes dans le cadre de l'urbain (même lorsqu'elles sont elles-mêmes organisées de manière cohérente) ne prennent pas forme et ne font pas stratégie sur la base de questions de coordination aussi générales. Elles entrent en luttes les unes avec les autres pour défendre le mieux possible leurs propres actifs de bases et pour préserver leur pouvoir d'appropriation par tous les moyens. Certes, le capital financier et des grandes entreprises, et dans une moindre mesure, la force de travail, se déplacent entre les entités urbaines (faisant ainsi la vulnérabilité permanente des alliances de classes dans le cadre de l'urbain). Ce qui ne garantit en rien une évolution urbaine parfaitement adaptée aux exigences du capitalisme. Ceci fait simplement apparaître la tension constante entre les divisions sociales et spatiales de la production, de la consommation et du contrôle.
La concurrence interurbaine est donc un déterminant important de l'évolution du capitalisme et joue un rôle fondamental (comme je l'ai montré dans le chapitre 5) dans son développement géographique inégal. Cette concurrence pourrait être perçue comme potentiellement harmonieuse si Adam Smith avait eu raison de penser que grâce à la main invisible du marché, l'égoïsme, l'ambition et les calculs à court terme de chacun ont vocation à être à l'avantage de tous au bout du compte. Mais là encore, c'est la critique impitoyable que Marx fit de cette thèse qui a le dessus. Plus la main invisible de la concurrence interurbaine est parfaite, plus s'agrandit l'inégalité entre capital et travail sur fond d'instabilité croissante du capitalisme. Sur le long terme, le renforcement de la concurrence n'éloigne pas de la crise capitaliste ; il y mène.
Qu'est-ce donc que la transition post-keynésienne et vers quoi s'oriente-t-elle ? Il n'y a pas de réponse automatique à cette question. Les lois du mouvement capitaliste suivent la trace des contradictions contraignant le capitalisme à évoluer, mais elles n'en dictent pas les chemins. Notre géographie historique reste de notre responsabilité. Mais les conditions dans lesquelles nous cherchons à construire cette géographie sont toujours fortement structurées et contraignantes. Du seul point de vue de la concurrence interurbaine, par exemple, (et il faut reconnaître qu'il s'agit là d'une simplification abusive que je n'essayerai même pas de justifier) nombreux sont les indices de l'accentuation du déséquilibre temporel sur fond de développement géographique inégal soumis à de rapides mouvements de va-et-vient marqués par des phénomènes de dévaluations sporadiques géographiquement circonscrits, eux-mêmes accompagnés de sursauts d'accumulation géographiquement circonscrits et encore plus sporadiques. Les exemples, en l'occurrence, ne manquent pas. Aux Etats-Unis, les villes du Sun Belt qui connurent des succès éclatants au moment du boom énergétique après 1973 sont maintenant en crise à chaque fois que baisse le prix du pétrole ; Houston, Dallas et Denver, autrefois en pleine expansion, sont aujourd'hui confrontées à de graves difficultés. Des hauts lieux de la haute technologie comme la Silicon Valley virent rapidement au cauchemar pendant que New York, au bord du gouffre au début des années 1970, se met d'un seul coup à gagner des fonctions de prise de décision et même des emplois industriels à main-d'œuvre bon marché tournés vers le marché local. Voilà le genre de revers de fortune susceptible d'avoir lieu en cas de renforcement de la lutte interurbaine pour la mobilisation, la production, l'appropriation et l'absorption de surplus.
Mais existe-t-il des indicateurs plus larges ? Aux Etats-Unis, l'accent mis sur le contrôle et la consommation met la question de l'appropriation au premier plan, devant la production, ce qui, sur le long terme, crée de graves dangers géopolitiques dès lors qu'un nombre croissant de villes deviennent des centres du mercantilisme dans un monde où les possibilités de production rentable se rétrécissent. Ce type de combinaison fragile, au niveau de l'Etat nation, fut directement responsable des modes de répartition déséquilibrés du développement géographique inégal caractéristique de la grande période de l'impérialisme. Et c'est encore ce type de tension que l'on retrouve à la racine des deux guerres mondiales. Cependant, la recherche de possibilités de production rentable dans un environnement de concurrence renforcée entre les entreprises, les régions urbaines et les nations signale des transitions rapides dans les conditions socio-ethniques et organisationnelles de production et de consommation. Ce qui laisse augurer des remises en cause de toutes les structurations cohérentes accomplies dans le cadre de l'économie urbaine, de dévaluations significatives de nombre d'actifs infrastructurels physiques et sociaux qui y ont été construits, et de l'instabilité menaçant les alliances de classes dirigeantes. Cela implique aussi la destruction de nombreux savoir-faire traditionnels du monde du travail, la dévaluation de la force de travail et l'affaiblissement de fortes cultures de reproduction sociale. Ramener le Tiers monde chez soi n'est pas une manœuvre évidente du point de vue de l'urbanisation d'inspiration keynésienne. Il y a ici quelqu'ironie à ce qu'en s'engageant un peu trop rapidement sur cette voie, le principe de crise inscrit dans le capitalisme passe à nouveau pour un problème de sous-consommation.
Qu'en est-il alors des possibilités de transition vers un autre mode de production et de consommation ? A un moment où la lutte pour la survie au sein du capitalisme domine la pratique politique et économique comme la conscience, il devient plus difficile encore d'envisager une rupture radicale et la construction d'une alternative socialiste. Et pourtant, les incertitudes et instabilités de la période (pour ne rien dire de la menace de dévaluation massive et de destruction dans le cadre d'une réorganisation interne, de confrontation géopolitique et d'effondrement politico-économique) rendent la question plus cruciale que jamais.
L'alternative ne saurait cependant se construire à partir d'un quelconque et irréel modèle clefs en main. Elle doit être patiemment retravaillée sur la base des transformations de la société telle que nous la connaissons et en tenant compte de ses formes particulières d'urbanisation. L'étude de l'urbanisation du capital montre les possibilités et les contraintes nécessaires que rencontre la lutte pour cet objectif. La géographie historique du capitalisme a profondément contribué à donner forme à des paysages physiques et sociaux. Ces paysages forment aujourd'hui les ressources et les forces productives créées par l'humanité et reflètent les rapports sociaux dont il faudra extraire des configurations socialistes. Le développement géographique inégal du capitalisme peut au mieux être lentement modifié et la maintenance des configurations spatiales existantes (si prépondérantes dans la reproduction de la vie sociale telle que nous la connaissons) implique la poursuite de la structuration et de la répétition des espaces de domination et de soumission, de privilèges et de privations. La question absolument centrale est de savoir comment sortir de cette logique sans détruire la vie sociale. L'urbanisation du capital nous emprisonne de mille et une manières. Tel le sculpteur, nous sommes nécessairement limités par la nature du matériau dont nous tentons de tirer de nouveaux contours, de nouvelles formes. Et il nous faut reconnaître que le paysage physique et social du capitalisme tel qu'il se structure dans sa forme particulière d'urbanisation, contient toutes sortes de défauts cachés, d'obstacles et de préventions hostiles à la construction d'un socialisme idéalisé.
Mais le capitalisme est aussi destructeur, lui-même perpétuellement en révolution, maintenant un équilibre précaire entre des valeurs et des traditions qui lui sont propres et que nécessairement, il détruit pour offrir de nouvelles possibilités d'accumulation. Ce qu'Henry James appelait « le sacrifice réitéré pour le profit pécuniaire » fait de l'urbanisation du capital un processus étonnamment ouvert et dynamique. L'urbain, comme Lefebvre (13) se plaît souvent à le dire, est le lieu de l'inattendu ; une multitude de possibilités y sont en latence. La question est de comprendre ces possibilités et de se doter des instruments politiques que leur exploitation nécessite. Les tactiques de la lutte des classes doivent se montrer aussi fluides et dynamiques que le capitalisme lui-même. Aux Etats-Unis par exemple, le passage à un style d'urbanisation plus soumis aux exigences des grandes entreprises dans la période de transition post-keynésienne, ouvre un espace dans lequel les mouvements en faveur d'un socialisme municipal sont plus à même de trouver leur place pour constituer la base d'une lutte politique plus large. Mais pour pouvoir se saisir de cette opportunité, une transition radicale est nécessaire dans les politiques urbaines américaines qui doivent renoncer aux fragmentations pluralistes pour aller vers des choix relevant de la conscience de classe. Les obstacles que ce processus rencontre, comme je l'ai montré dans Consciousness and the Urban Experience, sont de taille précisément parce qu'ils sont inscrits en profondeur dans les structures mêmes du capitalisme contemporain. L'individualisme de l'argent, la conscience de la famille et de la communauté, le chauvinisme de l'Etat et des autorités locales font concurrence à l'expérience des rapports de classes sur le lieu de travail et créent une cacophonie d'idéologies discordantes que nous intériorisons tous à des degrés divers.
Mais même à présupposer que c'est la conscience de la classe qui domine dans les rivalités complexes de mouvements sociaux urbains, une autre dimension de la lutte doit être prise en compte. On remarque, par exemple, que dans les pays européens où le socialisme municipal a déjà remporté des victoires et où des orientations politiques sont clairement adoptées sur une base de classe, le pouvoir des grandes entreprises, point d'appui de l'alliance de classes dans le cadre de l'urbain, s'érode et cède la place à l'Etat nation qui permet à la bourgeoisie de rester aux commandes plus facilement ; la distribution des pouvoirs entre région urbaine, Etat et organes multinationaux, est elle-même le résultat de la lutte de classes. La bourgeoisie essaiera toujours d'éloigner l'autorité, les pouvoirs et les fonctions des espaces qu'elle ne contrôle pas pour les installer là où son hégémonie est incontestée. La tension entre ville et Etat, que Braudel (14) juge si importante dans sa description de l'émergence du capitalisme, est toujours d'actualité. Elle mérite une attention plus grande dès lors qu'elle fait partie à part entière des processus de luttes de classes entourant la question de la survie du capitalisme et la production du socialisme. Le capitalisme a survécu non seulement grâce à la production de l'espace, comme nous le dit Lefebvre, mais aussi grâce à la maîtrise du contrôle sur l'espace ; et ceci reste vrai tant au niveau des régions urbaines qu'au niveau de l'espace global de la dynamique capitaliste.
L'urbanisation du capital n'est qu'un élément dans un ensemble complexe de problèmes auxquels nous nous trouvons confrontés dans notre recherche d'une alternative au capital. Mais il s'agit d'un élément vital. Comprendre comment le capital s'urbanise et les conséquences de cette urbanisation est une condition nécessaire à l'élaboration de toute théorie de la transition vers le socialisme. Dans le paragraphe de conclusion de Social Justice and the City, j'écrivais ceci :
« Un urbanisme authentiquement humanisant reste à inventer. C'est à la théorie révolutionnaire de trouver la voie conduisant d'un urbanisme fondé sur l'exploitation à un urbanisme conçu pour l'espèce humaine. Et cette transformation reste de la responsabilité de la pratique révolutionnaire ».
L'objectif n'a pas changé. Mais il vaudrait la peine de l'inscrire dans une perspective plus vaste. Un mouvement qui lutte pour le socialisme sans se poser la question de l'urbanisation du capital et de ses conséquences est d'avance condamné à l'échec. La construction d'une forme d'urbanisation proprement socialiste est aussi nécessaire à cette transition vers le socialisme que l'émergence de la ville capitaliste le fut pour la survie du capitalisme. Penser les voies de l'urbanisation socialiste revient à énoncer les conditions de l'alternative socialiste elle-même. Et c'est l'objectif que doit se fixer la pratique révolutionnaire.
David Harvey
NOTES
[12] Berman M., 1982. All That is Solid Melts into Air. New York, p. 100.
[13] Lefebvre H., 1974. La production de l’espace. Paris.
[14] Braudel F., 1979, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, Paris, Armand Colin.
Invité- Invité
Re: L'urbanisation du capital
bonne question ! Un commencement de début de réponse ?Un mouvement qui lutte pour le socialisme sans se poser la question de l'urbanisation du capital et de ses conséquences est d'avance condamné à l'échec. La construction d'une forme d'urbanisation proprement socialiste est aussi nécessaire à cette transition vers le socialisme que l'émergence de la ville capitaliste le fut pour la survie du capitalisme.
gérard menvussa- Messages : 6658
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