Contre la majorité et le gouvernement du patronat
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Contre la majorité et le gouvernement du patronat
L'austérité de gauche, c'est maintenant
Tract hebo du NPA
http://www.npa2009.org/sites/default/files/tracthebdo.pdf
Tract hebo du NPA
http://www.npa2009.org/sites/default/files/tracthebdo.pdf
Les oracles gouvernementaux ont enfin parlé sur « le coup de pouce » au Smic tant
promis par Hollande durant sa campagne... Eh bien, ce sera un « tout petit coup de
pouce », quasiment une provocation ! Car derrière derrière l’annonce d’une augmentation
de 2% du taux horaire du SMIC se cache une véritable arnaque. Le gouvernement a
décidé d’appliquer par anticipation le relèvement du Smic généré par la hausse des
prix, prévu pour le 1er janvier 2013. Ce relèvement automatique – mais anticipé – est de
1,4 %. Autrement dit, le « coup de pouce » est seulement de 0,6 %, ce qui correspond à un
gain net pour les smicards de 6,45 euros par mois, c’est-à-dire… 20 centimes par jour !
Des miettes pour ceux d’en bas...
Le gouvernement affiche un chiffre de hausse de 21,50 € par mois. Mais ça ne concerne
pas les temps partiels, souvent payés sur la base du SMIC horaire, dont beaucoup de
femmes. Ce n’est pas non plus comme ça qu’on réduira les inégalités : une étude de
l’INSEE montre qu’en 2010, dans le privé, les augmentations ont été d’autant plus fortes
qu’on monte dans la hiérarchie : le pouvoir d’achat du salaire mensuel net moyen des
ouvriers a baissé de 0,2%, celui des employés a fait un peu mieux avec 0,2% tandis les
cadres gagnaient 1%.
… et des garanties pour les banques et le patronat
Pour Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, il s’agit « d’envoyer un signal ».
Ce qui a le mérite d’être clair : le gouvernement se moque des besoins des salariéEs.
Mais il tient à donner toutes garanties aux marchés, aux banques, au patronat qu’il ne
remettra rien en cause d’essentiel. Il n’y a pas de changement, sauf dans la forme, dans
le style, dans les mots. Il s’engage dans la même voie que celle du gouvernement Fillon :
redressement des comptes publics, réduction du déficit à 3% en 2013 avec retour à
l’équilibre en 2017, réduction de la dette d’ici 2017. Pour cela il annonce le blocage des
effectifs de la fonction publique ce qui, compte tenu des recrutements annoncés dans
l’Éducation Nationale, la police et la justice, signifie le non remplacement de
2 fonctionnaires sur 3 pour tous les autres secteurs et la maîtrise des dépenses sociales.
Ce dont avait rêvé Sarkozy c’est Ayrault qui va le faire !
Nous n’aurons que ce que nous arracherons par la lutte
Il faut donc préparer les indispensables mobilisations pour imposer des mesures
d’urgence, dont l’augmentation de 300 € des salaires de toutes et tous et le relèvement
du SMIC et des minima sociaux à 1.700 €. C’est en construisant ces mobilisations, en
coordonnant tous ceux qui défendent cette perspective qu’une opposition de gauche
au gouvernement se constituera. Cette démarche, nous la proposons à toutes les forces
politiques, syndicales, associatives et à toutes celles et ceux qui refusent les politiques
d’austérité, d’où qu’elles viennent.
Parce que les classes populaires ne doivent pas payer la crise des capitalistes.
Parce qu’il est vital que les travailleurs, les jeunes, lesclasses populaires
ne laissent pas l’opposition à la politique de Hollande entre les mainsde leurs pires ennemis,
la droite et l’extrême droite
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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Austérité avec la complicité du FdG
Source: TEAN
http://www.npa2009.org/content/communiqu%C3%A9-du-npa-l%E2%80%99aust%C3%A9rit%C3%A9-en-trompe-l%E2%80%99oeil-jean-marc-ayrault-s%E2%80%99avance-masqu%C3%A9
Jean-Marc Ayrault s’avance masqué.
Jean-Marc Ayrault a tenu son discours de politique générale, un discours en trompe-l'oeil pour donner le change. Le Premier ministre n'a cessé de répéter qu'il refusait l'austérité alors que toute sa politique vise, selon ses propres mots, au redressement budgétaire pour mettre fin aux déficits par... l'austérité.
Certes, Ayrault a fait quelques gestes comme celui de revenir sur certaines mesures les plus injustes de Sarkozy, sa réforme fiscale devrait épargner un peu moins les plus riches. De même il a réaffirmé le droit de vote des immigrés aux élections locales, le droit au mariage pour tous les couples, et décidé la multiplication par 5 des pénalités aux municipalités qui ne respectent pas la loi SRU sur le logement social.
Ces quelques mesures ne peuvent masquer l'essentiel, une attaque sans précédent contre les services publics dont les effectifsbaisseront de 2, 5 % par an. Ce seront bientôt deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite qui ne seront pas remplacés, le tout accompagné d'un probable gel des salaires.
La veille, le président de la Cour des comptes, le socialiste Didier Migaud, avait préparé le terrain en annonçant les conclusions de son rapport sur l'audit des finances publiques demandé par Hollande. Dans un but : culpabiliser la population pour lui faire accepter au nom de la lutte contre les déficits de nouveaux sacrifices. D'ici la fin 2012, l'Etat devra trouver entre 7, 5 et 8 milliards d'économies supplémentaires et 33 milliards voire 40 en 2013. Pour le pouvoir la conclusion est claire et simple, effort, rigueur, en un mot l'austérité.
Jean-Marc Ayrault vient de confirmer le choix qu'avait indiqué le dérisoire coup de pouce donné au SMIC : se plier aux exigences des marchés, du pacte budgétaire, des classes dominantes, et surtout, ne pas imposer une autre répartition des richesses.
André Chassaigne, pour les députés du Front de gauche, a annoncé l’abstention de son groupe sur le vote de confiance qui suit le discours du Premier ministre. « Abstention constructive » ? Mais comment peut-on s'abstenir face à l'austérité? On ne peut que la refuser. L'heure est à la préparation de la riposte en construisant une opposition de gauche au gouvernement et à sa politique.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Contre la majorité et le gouvernement du patronat
http://www.pcf.fr/26088
Intervention d'André Chassaigne - Déclaration de politique générale du gouvernement
Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Chers Collègues,
Lors des scrutins de ce printemps, les Français ont souhaité tourner la page de dix années de politique de droite. Ils ont sanctionné une méthode de gouvernement brutale et inconséquente. Ils ont aussi exprimé leur défiance à l’égard d’une politique économique incapable de juguler la hausse du chômage et de relancer l’économie. Une politique qui a aggravé les effets de la crise par la multiplication de mesures d’austérité.
L’échec est patent et le bilan du dernier quinquennat calamiteux.
La Cour des comptes soulignait, hier, que la dette a augmenté ces cinq dernières années de près de 600 milliards d’euros, soit une hausse de plus de 40%. La crise n’explique pas tout. Elle n’a pesé que pour un peu plus d’un tiers dans le déficit actuel. Le niveau des dépenses publiques n’est pas non plus en cause : leur part dans la richesse nationale n’a cessé de diminuer depuis quinze ans. Les causes des difficultés sont à chercher ailleurs, dans les choix politiques désastreux opérés en matière budgétaire et fiscale, l’allégement de la fiscalité des plus fortunés, les quelques 172 milliards d’euros de niches fiscales et d’exemptions sociales accordées aux entreprises, notamment les plus grandes d’entre elles, sans la moindre contrepartie en termes d’emplois…
Indépendamment de la détérioration des comptes publics, faut-il rappeler que le chômage touche aujourd’hui près de 5 millions de nos concitoyens ? Que le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté de plus de 20% depuis 2002, parmi lesquelles un nombre croissant de travailleurs pauvres ? Faut-il rappeler aussi que les plans sociaux se multiplient, tandis que notre balance commerciale affiche un déficit de quelques 70 milliards d’euros ?
C’est donc bien d’urgence économique et sociale dont il faut parler !
Aussi, ce que les Français attendent de nous, ce n’est pas de nous engager dans la spirale de la rigueur, mais d’œuvrer au contraire à la relance de l’activité, de nous émanciper des approches comptables pour bâtir les instruments d’une nouvelle donne économique et sociale.
Ce qu’ils attendent, c’est que s’ouvrent des perspectives nouvelles, dans le souci de l’intérêt général et le respect des principes d’égalité et de justice.
Nous ne le dirons jamais assez : nous n’avons pas le droit de décevoir cette espérance de changement. Nous avons une obligation de résultat.
Et nous formulons pour cela des propositions de nature à sortir le pays de la crise et répondre aux attentes.
Parmi ces propositions figure bien entendu la réorientation promise de la politique européenne. A cet égard, les conclusions du sommet européen qui s’est tenu la semaine dernière ne sont guère encourageantes.
Ce sommet a certes permis la mise en place du pacte de croissance que le Chef de l'Etat appelait de ses vœux. Mais sa portée est trop modeste. Ce paquet de quelques 120 milliards d'euros, niché en annexe des conclusions du Conseil européen, n'aura pas la force juridique du pacte budgétaire. L’enveloppe, constituée pour moitié de fonds déjà votés, ne représente au total qu'1% du PIB européen. Cela ne suffira pas à exercer l’effet de levier attendu sur l’activité.
Cette maigre avancée se paie surtout de contreparties que nous jugeons dangereuses, disons même inacceptables. Le donnant-donnant conclu à Bruxelles laisse en effet en l’état le fameux Pacte budgétaire. Destiné avant tout à rassurer les marchés financiers, ce traité ne s’attaque à aucune des causes de la crise actuelle. Il en aggrave au contraire les conséquences en durcissant les politiques d’austérité et en consacrant la mise sous tutelle européenne des politiques économiques et budgétaires nationales. D’ores et déjà, Monsieur le Premier ministre, une grande partie de vos annonces d’aujourd’hui subiront le couperet de ce traité européen.
Nous n'avons, pour notre part, cessé de le dénoncer et continuerons à le faire. François Hollande avait lui-même souligné la nécessité de le renégocier afin de permettre à la BCE de financer directement les Etats et de mettre en place des instruments de coopération et de solidarité. Ces propositions allaient dans le bon sens. Il est indispensable en effet que la BCE fasse usage de son pouvoir de création monétaire pour refinancer les besoins d'emprunt des Etats européens, développer les services publics, favoriser le développement social et la transition écologique. Il n'est pas moins indispensable d’œuvrer à l’ harmonisation des normes sociales et fiscales, de mettre un terme à la concurrence fiscale et sociale, qui détruit des centaines de milliers d’emplois et s’attaque, au nom de la compétitivité, au cœur de notre modèle social.
Vous venez de confirmer, Monsieur le Premier ministre, la demande du Président de la République de faire ratifier « rapidement » par le Parlement le Pacte budgétaire. Nous estimons, quant à nous, qu’il est indispensable que les concitoyens soient consultés par référendum. Seul un débat démocratique avec une large participation populaire peut légitimement trancher sur la nécessité de nous conformer à un traité qui bafoue la souveraineté du peuple.
La vraie question qu'une majorité de nos concitoyens se pose est de savoir quelle politique mettre en œuvre au plan national et européen pour éviter que les marchés imposent leur loi aux Etats.
Le retour à l'équilibre budgétaire qui sert en ce moment à justifier dans l'Europe entière les politiques de réduction des dépenses publiques n’est qu’un leurre. On ne sortira pas de la spirale actuelle en enfonçant les économies dans la récession. Rien n'oblige, à part les exigences drastiques des marchés financiers, à revenir en quelques années à l'équilibre, alors que nous vivons dans des situations de déficit depuis des dizaines d'années.
La sagesse commande au contraire de réviser ce calendrier, de se doter d’un plan à moyen terme pour réduire le déficit public, d'étaler le redressement et le construire sur des bases saines. L’enjeu est de faire reposer ce redressement sur la croissance, l’investissement et l’emploi.
Vous avez dévoilé quelques-unes des lignes directrices de votre future politique de « rééquilibrage » fiscal. Le relèvement de la tranche supérieur de l’impôt sur le revenu, le rétablissement du barème de l’ISF, la disparition du dispositif d’exonération de charges sociales sur les heures supplémentaires pour les entreprises de plus de 20 salariés, l’imposition des revenus du capital au même niveau que ceux du travail, l’instauration d’une taxe de 3% sur les dividendes distribués aux actionnaires… Autant de mesures qui vont dans le bon sens, comme la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale.
Mais il est essentiel d’engager une réforme encore plus profonde et globale de la fiscalité afin de la rendre plus redistributrice, plus juste et plus efficace économiquement. Nous devons renverser la logique actuelle : rétablir la progressivité de l’impôt sur le revenu par une refonte du barème ; réduire l’influence des impôts proportionnels comme la TVA, impôt injuste par excellence ; supprimer la TVA sur les produits de première nécessité ; faire cesser ce scandale que 80 % des revenus du capital échappent aujourd’hui à l’impôt sur le revenu ?
Nous nous réjouissons de l'annonce de la suppression de la TVA dite «sociale», qui n'avait d’autre but que de permettre aux entreprises de se défausser de leur part de la solidarité nationale. Mais en ce domaine aussi, nous devons être porteurs d’une autre ambition. Les allégements de cotisations sociales atteignent aujourd'hui 30 milliards d’euros. La Cour des comptes estime que les trois quarts de ses exonérations de cotisations sociales ne bénéficient pas à l’emploi. Nous devons en tirer les conséquences.
Ce qui coûte à l'économie et ce qui plombe nos comptes sociaux, ce n'est pas le coût du travail, c'est la part croissante de la richesse produite versée en intérêts et dividendes. En quinze ans, la part des dividendes dans la valeur ajoutée des entreprises est passée de 24 % à 36 %. C’est la preuve qu’existe en France non pas un problème de coût salariaux mais un problème de coût financier. Comme le rappelait récemment l'économiste Jean-Marie Harribey, «un sixième de la rémunération du capital suffirait aujourd'hui à couvrir les besoins de financement de la sécurité sociale.»
Pour redresser nos comptes publics et sociaux, l'exigence est de mettre un terme à cette confiscation de la richesse nationale. Pourquoi ne pas moduler l’impôt des entreprises selon qu’elles investissent et créent des emplois ou bien au contraire versent des dividendes ? Pourquoi ne pas plafonner les salaires des dirigeants d’entreprises comme des opérateurs de marchés ?
Il ne s’agit pas de simplement moraliser le capitalisme mais de promouvoir une autre répartition des richesses entre capital et travail.
Nous avons bien entendu conscience que la mise en œuvre d’une fiscalité plus juste et plus efficace ne suffira pas à elle seule à résorber le déficit. Mais nous ne croyons pas aux vertus de la baisse des dépenses.
Dans votre lettre de cadrage adressée aux ministres, vous recommandez, Monsieur le Premier ministre, de « stabiliser en valeur les dépenses de personnel ». La Cour des comptes recommande quant à elle de faire reposer cette stabilité sur la réduction de 30000 postes et le gel du point d’indice.
Je le dis tranquillement : après l'annonce d'une hausse minimaliste du SMIC, c'est une seconde très mauvaise nouvelle.
Comment en effet prétendre relancer la croissance en éteignant tous les moteurs possibles de cette relance ? Où sont les perspectives sans hausse des salaires, sans investissements publics, sans mobilisation du crédit bancaire, sans relance de l'emploi industriel ?
A l’instar des économistes Paul Krugman et Richard Layard, qui ont publié dans le Financial Times un manifeste pour « le retour à la raison économique », nous pensons que d’autres choix sont possibles : renégocier, nous l’avons dit, le pacte budgétaire européen, remettre la main sur les leviers du secteur bancaire avec la création d'un pôle public bancaire et financier pour mobiliser l'argent nécessaire, engager une réforme fiscale très profonde.
Face à la multiplication des plans sociaux (10 000 emplois directes ou indirects de PSA) l’érosion continue du pouvoir d’achat des français, la détresse et les espoirs de millions de nos concitoyens, nous ne pouvons se satisfaire de demi-mesure. Vous ne pouvez prendre le risque de la rigueur car ce n’est pas en recyclant les politiques conduites par nos adversaires que nous sortirons le pays de l’ornière.
J’évoquais à l’instant le SMIC. Permettez-moi de formuler des vœux à quelques jours de la conférence sociale. Nous souhaitons que le Gouvernement ne ferme pas la porte aux revendications exprimées par les partenaires sociaux. Que cette conférence ne se résume pas à l’élaboration d’un simple agenda social, mais débouche très rapidement sur des engagements concrets, notamment en matière de réduction des inégalités !
La première des exigences, d’ordre constitutionnelle, est de rendre effective l’égalité salariale entre hommes et femmes. Une autre porte sur le SMIC et avec lui sur l’ensemble des rémunérations. Après plus d’une décennie de stagnation et de recul du pouvoir d’achat, il est temps de nous attaquer au mode de revalorisation des revenus du travail. Il est temps de pénaliser les entreprises qui privilégient l’emploi précaire à l’origine du développement de la pauvreté laborieuse, d’interdire les licenciements boursiers et de la rupture conventionnelle ; d’augmenter des minimas sociaux et la prorogation des droits des chômeurs en fin de droit. Enfin, il est temps de revenir à la retraite à 60 ans pour tous !
Sur le terrain social, les chantiers, on le voit, sont nombreux, de même que sur le terrain de la protection sociale et de son financement. Il nous faut ainsi avancer sur la question, de plus en plus préoccupante, des inégalités d’accès aux soins, dans toute leur diversité : désertification médicale ; taux de remboursement ; suppression des franchises médicales ; interdiction des dépassements d’honoraires…
Notre inquiétude porte également sur la mise en concurrence des territoires. Elle s’est fortement accrue durant ces dix années de politiques libérales. La RGPP menace les emplois et les budgets de nos collectivités. Le gel des dotations, s’il devait se poursuivre, ne permettrait pas à nos territoires ruraux et à nos quartiers populaires de relever la tête. Dix années de démantèlement des services publics locaux ont accentué les disparités en matière de transport, de logement, d’emploi, d’accès au soin. Partout a été organisé le recul de la République pour laisser la place au marché et donc aux profits.
Pour faire vivre nos territoires et enclencher une nouvelle dynamique, la suppression du conseiller territorial, si elle est indispensable, ne saurait suffire. C’est la relocalisation de la production et de l’investissement public qui viendra à bout des crises qui touchent nos agriculteurs comme notre industrie, nos quartiers comme nos villages. Sur ce chantier, des convergences sont possibles pour les différentes composantes de la majorité de gauche. Les député-e-s que je représente entendent y promouvoir une ligne d’audace et de volontarisme.
Parmi ces combats que nous pouvons mener de front, dans la diversité de nos objectifs et de nos ambitions, d’autres propositions communes sont apparues au cours de ces derniers mois. Je voudrais d’abord citer la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs, promise par la Garde des Sceaux et très attendue par les magistrats. La suppression du mot « race » de notre Constitution, que nous demandons depuis la XIIème législature, peut être concrétisée rapidement, tout comme l’ouverture du mariage à tous les couples ou encore celle du droit de vote aux étrangers.
En développant nos priorités, avec une approche que nous voulons dynamique au cœur de la gauche, nous nous posons ici en constructeurs. En constructeur du changement tant attendu. En force de propositions.
Parce que nous voulons que la gauche réussisse. Nous le voulons vraiment. Avec des résultats concrets qui puissent changer la vie du plus grand nombre.
Mais nous craignons vraiment que vos orientations, Monsieur le Premier ministre, conduisent à l’opposé du résultat escompté et nous le craignons d’autant plus que vous ne desserrez par l’étau de la contrainte extérieure.
Voilà pourquoi les députés Front de gauche s’abstiendront aujourd’hui sur ce vote de confiance.
Quant aux députés d’Outre-Mer qui constituent avec nous le groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine, ils assumeront leur pleine liberté de vote, en toute autonomie, comme c’est la règle dans notre groupe parlementaire.
Aucun ne mêlera sa voix à celle de la droite, attachés qu’ils sont tous les cinq à la réussite du changement.
Réussir le changement : n’est-ce pas une volonté partagée de tous les vrais progressistes de cette assemblée.
Intervention d'André Chassaigne - Déclaration de politique générale du gouvernement
Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Chers Collègues,
Lors des scrutins de ce printemps, les Français ont souhaité tourner la page de dix années de politique de droite. Ils ont sanctionné une méthode de gouvernement brutale et inconséquente. Ils ont aussi exprimé leur défiance à l’égard d’une politique économique incapable de juguler la hausse du chômage et de relancer l’économie. Une politique qui a aggravé les effets de la crise par la multiplication de mesures d’austérité.
L’échec est patent et le bilan du dernier quinquennat calamiteux.
La Cour des comptes soulignait, hier, que la dette a augmenté ces cinq dernières années de près de 600 milliards d’euros, soit une hausse de plus de 40%. La crise n’explique pas tout. Elle n’a pesé que pour un peu plus d’un tiers dans le déficit actuel. Le niveau des dépenses publiques n’est pas non plus en cause : leur part dans la richesse nationale n’a cessé de diminuer depuis quinze ans. Les causes des difficultés sont à chercher ailleurs, dans les choix politiques désastreux opérés en matière budgétaire et fiscale, l’allégement de la fiscalité des plus fortunés, les quelques 172 milliards d’euros de niches fiscales et d’exemptions sociales accordées aux entreprises, notamment les plus grandes d’entre elles, sans la moindre contrepartie en termes d’emplois…
Indépendamment de la détérioration des comptes publics, faut-il rappeler que le chômage touche aujourd’hui près de 5 millions de nos concitoyens ? Que le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté de plus de 20% depuis 2002, parmi lesquelles un nombre croissant de travailleurs pauvres ? Faut-il rappeler aussi que les plans sociaux se multiplient, tandis que notre balance commerciale affiche un déficit de quelques 70 milliards d’euros ?
C’est donc bien d’urgence économique et sociale dont il faut parler !
Aussi, ce que les Français attendent de nous, ce n’est pas de nous engager dans la spirale de la rigueur, mais d’œuvrer au contraire à la relance de l’activité, de nous émanciper des approches comptables pour bâtir les instruments d’une nouvelle donne économique et sociale.
Ce qu’ils attendent, c’est que s’ouvrent des perspectives nouvelles, dans le souci de l’intérêt général et le respect des principes d’égalité et de justice.
Nous ne le dirons jamais assez : nous n’avons pas le droit de décevoir cette espérance de changement. Nous avons une obligation de résultat.
Et nous formulons pour cela des propositions de nature à sortir le pays de la crise et répondre aux attentes.
Parmi ces propositions figure bien entendu la réorientation promise de la politique européenne. A cet égard, les conclusions du sommet européen qui s’est tenu la semaine dernière ne sont guère encourageantes.
Ce sommet a certes permis la mise en place du pacte de croissance que le Chef de l'Etat appelait de ses vœux. Mais sa portée est trop modeste. Ce paquet de quelques 120 milliards d'euros, niché en annexe des conclusions du Conseil européen, n'aura pas la force juridique du pacte budgétaire. L’enveloppe, constituée pour moitié de fonds déjà votés, ne représente au total qu'1% du PIB européen. Cela ne suffira pas à exercer l’effet de levier attendu sur l’activité.
Cette maigre avancée se paie surtout de contreparties que nous jugeons dangereuses, disons même inacceptables. Le donnant-donnant conclu à Bruxelles laisse en effet en l’état le fameux Pacte budgétaire. Destiné avant tout à rassurer les marchés financiers, ce traité ne s’attaque à aucune des causes de la crise actuelle. Il en aggrave au contraire les conséquences en durcissant les politiques d’austérité et en consacrant la mise sous tutelle européenne des politiques économiques et budgétaires nationales. D’ores et déjà, Monsieur le Premier ministre, une grande partie de vos annonces d’aujourd’hui subiront le couperet de ce traité européen.
Nous n'avons, pour notre part, cessé de le dénoncer et continuerons à le faire. François Hollande avait lui-même souligné la nécessité de le renégocier afin de permettre à la BCE de financer directement les Etats et de mettre en place des instruments de coopération et de solidarité. Ces propositions allaient dans le bon sens. Il est indispensable en effet que la BCE fasse usage de son pouvoir de création monétaire pour refinancer les besoins d'emprunt des Etats européens, développer les services publics, favoriser le développement social et la transition écologique. Il n'est pas moins indispensable d’œuvrer à l’ harmonisation des normes sociales et fiscales, de mettre un terme à la concurrence fiscale et sociale, qui détruit des centaines de milliers d’emplois et s’attaque, au nom de la compétitivité, au cœur de notre modèle social.
Vous venez de confirmer, Monsieur le Premier ministre, la demande du Président de la République de faire ratifier « rapidement » par le Parlement le Pacte budgétaire. Nous estimons, quant à nous, qu’il est indispensable que les concitoyens soient consultés par référendum. Seul un débat démocratique avec une large participation populaire peut légitimement trancher sur la nécessité de nous conformer à un traité qui bafoue la souveraineté du peuple.
La vraie question qu'une majorité de nos concitoyens se pose est de savoir quelle politique mettre en œuvre au plan national et européen pour éviter que les marchés imposent leur loi aux Etats.
Le retour à l'équilibre budgétaire qui sert en ce moment à justifier dans l'Europe entière les politiques de réduction des dépenses publiques n’est qu’un leurre. On ne sortira pas de la spirale actuelle en enfonçant les économies dans la récession. Rien n'oblige, à part les exigences drastiques des marchés financiers, à revenir en quelques années à l'équilibre, alors que nous vivons dans des situations de déficit depuis des dizaines d'années.
La sagesse commande au contraire de réviser ce calendrier, de se doter d’un plan à moyen terme pour réduire le déficit public, d'étaler le redressement et le construire sur des bases saines. L’enjeu est de faire reposer ce redressement sur la croissance, l’investissement et l’emploi.
Vous avez dévoilé quelques-unes des lignes directrices de votre future politique de « rééquilibrage » fiscal. Le relèvement de la tranche supérieur de l’impôt sur le revenu, le rétablissement du barème de l’ISF, la disparition du dispositif d’exonération de charges sociales sur les heures supplémentaires pour les entreprises de plus de 20 salariés, l’imposition des revenus du capital au même niveau que ceux du travail, l’instauration d’une taxe de 3% sur les dividendes distribués aux actionnaires… Autant de mesures qui vont dans le bon sens, comme la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale.
Mais il est essentiel d’engager une réforme encore plus profonde et globale de la fiscalité afin de la rendre plus redistributrice, plus juste et plus efficace économiquement. Nous devons renverser la logique actuelle : rétablir la progressivité de l’impôt sur le revenu par une refonte du barème ; réduire l’influence des impôts proportionnels comme la TVA, impôt injuste par excellence ; supprimer la TVA sur les produits de première nécessité ; faire cesser ce scandale que 80 % des revenus du capital échappent aujourd’hui à l’impôt sur le revenu ?
Nous nous réjouissons de l'annonce de la suppression de la TVA dite «sociale», qui n'avait d’autre but que de permettre aux entreprises de se défausser de leur part de la solidarité nationale. Mais en ce domaine aussi, nous devons être porteurs d’une autre ambition. Les allégements de cotisations sociales atteignent aujourd'hui 30 milliards d’euros. La Cour des comptes estime que les trois quarts de ses exonérations de cotisations sociales ne bénéficient pas à l’emploi. Nous devons en tirer les conséquences.
Ce qui coûte à l'économie et ce qui plombe nos comptes sociaux, ce n'est pas le coût du travail, c'est la part croissante de la richesse produite versée en intérêts et dividendes. En quinze ans, la part des dividendes dans la valeur ajoutée des entreprises est passée de 24 % à 36 %. C’est la preuve qu’existe en France non pas un problème de coût salariaux mais un problème de coût financier. Comme le rappelait récemment l'économiste Jean-Marie Harribey, «un sixième de la rémunération du capital suffirait aujourd'hui à couvrir les besoins de financement de la sécurité sociale.»
Pour redresser nos comptes publics et sociaux, l'exigence est de mettre un terme à cette confiscation de la richesse nationale. Pourquoi ne pas moduler l’impôt des entreprises selon qu’elles investissent et créent des emplois ou bien au contraire versent des dividendes ? Pourquoi ne pas plafonner les salaires des dirigeants d’entreprises comme des opérateurs de marchés ?
Il ne s’agit pas de simplement moraliser le capitalisme mais de promouvoir une autre répartition des richesses entre capital et travail.
Nous avons bien entendu conscience que la mise en œuvre d’une fiscalité plus juste et plus efficace ne suffira pas à elle seule à résorber le déficit. Mais nous ne croyons pas aux vertus de la baisse des dépenses.
Dans votre lettre de cadrage adressée aux ministres, vous recommandez, Monsieur le Premier ministre, de « stabiliser en valeur les dépenses de personnel ». La Cour des comptes recommande quant à elle de faire reposer cette stabilité sur la réduction de 30000 postes et le gel du point d’indice.
Je le dis tranquillement : après l'annonce d'une hausse minimaliste du SMIC, c'est une seconde très mauvaise nouvelle.
Comment en effet prétendre relancer la croissance en éteignant tous les moteurs possibles de cette relance ? Où sont les perspectives sans hausse des salaires, sans investissements publics, sans mobilisation du crédit bancaire, sans relance de l'emploi industriel ?
A l’instar des économistes Paul Krugman et Richard Layard, qui ont publié dans le Financial Times un manifeste pour « le retour à la raison économique », nous pensons que d’autres choix sont possibles : renégocier, nous l’avons dit, le pacte budgétaire européen, remettre la main sur les leviers du secteur bancaire avec la création d'un pôle public bancaire et financier pour mobiliser l'argent nécessaire, engager une réforme fiscale très profonde.
Face à la multiplication des plans sociaux (10 000 emplois directes ou indirects de PSA) l’érosion continue du pouvoir d’achat des français, la détresse et les espoirs de millions de nos concitoyens, nous ne pouvons se satisfaire de demi-mesure. Vous ne pouvez prendre le risque de la rigueur car ce n’est pas en recyclant les politiques conduites par nos adversaires que nous sortirons le pays de l’ornière.
J’évoquais à l’instant le SMIC. Permettez-moi de formuler des vœux à quelques jours de la conférence sociale. Nous souhaitons que le Gouvernement ne ferme pas la porte aux revendications exprimées par les partenaires sociaux. Que cette conférence ne se résume pas à l’élaboration d’un simple agenda social, mais débouche très rapidement sur des engagements concrets, notamment en matière de réduction des inégalités !
La première des exigences, d’ordre constitutionnelle, est de rendre effective l’égalité salariale entre hommes et femmes. Une autre porte sur le SMIC et avec lui sur l’ensemble des rémunérations. Après plus d’une décennie de stagnation et de recul du pouvoir d’achat, il est temps de nous attaquer au mode de revalorisation des revenus du travail. Il est temps de pénaliser les entreprises qui privilégient l’emploi précaire à l’origine du développement de la pauvreté laborieuse, d’interdire les licenciements boursiers et de la rupture conventionnelle ; d’augmenter des minimas sociaux et la prorogation des droits des chômeurs en fin de droit. Enfin, il est temps de revenir à la retraite à 60 ans pour tous !
Sur le terrain social, les chantiers, on le voit, sont nombreux, de même que sur le terrain de la protection sociale et de son financement. Il nous faut ainsi avancer sur la question, de plus en plus préoccupante, des inégalités d’accès aux soins, dans toute leur diversité : désertification médicale ; taux de remboursement ; suppression des franchises médicales ; interdiction des dépassements d’honoraires…
Notre inquiétude porte également sur la mise en concurrence des territoires. Elle s’est fortement accrue durant ces dix années de politiques libérales. La RGPP menace les emplois et les budgets de nos collectivités. Le gel des dotations, s’il devait se poursuivre, ne permettrait pas à nos territoires ruraux et à nos quartiers populaires de relever la tête. Dix années de démantèlement des services publics locaux ont accentué les disparités en matière de transport, de logement, d’emploi, d’accès au soin. Partout a été organisé le recul de la République pour laisser la place au marché et donc aux profits.
Pour faire vivre nos territoires et enclencher une nouvelle dynamique, la suppression du conseiller territorial, si elle est indispensable, ne saurait suffire. C’est la relocalisation de la production et de l’investissement public qui viendra à bout des crises qui touchent nos agriculteurs comme notre industrie, nos quartiers comme nos villages. Sur ce chantier, des convergences sont possibles pour les différentes composantes de la majorité de gauche. Les député-e-s que je représente entendent y promouvoir une ligne d’audace et de volontarisme.
Parmi ces combats que nous pouvons mener de front, dans la diversité de nos objectifs et de nos ambitions, d’autres propositions communes sont apparues au cours de ces derniers mois. Je voudrais d’abord citer la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs, promise par la Garde des Sceaux et très attendue par les magistrats. La suppression du mot « race » de notre Constitution, que nous demandons depuis la XIIème législature, peut être concrétisée rapidement, tout comme l’ouverture du mariage à tous les couples ou encore celle du droit de vote aux étrangers.
En développant nos priorités, avec une approche que nous voulons dynamique au cœur de la gauche, nous nous posons ici en constructeurs. En constructeur du changement tant attendu. En force de propositions.
Parce que nous voulons que la gauche réussisse. Nous le voulons vraiment. Avec des résultats concrets qui puissent changer la vie du plus grand nombre.
Mais nous craignons vraiment que vos orientations, Monsieur le Premier ministre, conduisent à l’opposé du résultat escompté et nous le craignons d’autant plus que vous ne desserrez par l’étau de la contrainte extérieure.
Voilà pourquoi les députés Front de gauche s’abstiendront aujourd’hui sur ce vote de confiance.
Quant aux députés d’Outre-Mer qui constituent avec nous le groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine, ils assumeront leur pleine liberté de vote, en toute autonomie, comme c’est la règle dans notre groupe parlementaire.
Aucun ne mêlera sa voix à celle de la droite, attachés qu’ils sont tous les cinq à la réussite du changement.
Réussir le changement : n’est-ce pas une volonté partagée de tous les vrais progressistes de cette assemblée.
fée clochette- Messages : 1274
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 59
Localisation : vachement loin de la capitale
Communiqué commun d'AL, FA, MOC, NPA
Conférence sociale : communiqué commun d'AL, FA, MOC, NPA
http://www.npa2009.org/content/conf%C3%A9rence-sociale-communiqu%C3%A9-commun-dal-fa-moc-npa
Excellent.
Le début d'un Front d'opposition, complètant l'essentiel:
l'action unitaire pour la résistance,
jusqu'à l'offensive pour se débarasser de la dictature du capital,
et imposer un gouvernement des travailleurs
seule alternative dans la crise à la barbarie.
http://www.npa2009.org/content/conf%C3%A9rence-sociale-communiqu%C3%A9-commun-dal-fa-moc-npa
Excellent.
Le début d'un Front d'opposition, complètant l'essentiel:
l'action unitaire pour la résistance,
jusqu'à l'offensive pour se débarasser de la dictature du capital,
et imposer un gouvernement des travailleurs
seule alternative dans la crise à la barbarie.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Contre la majorité et le gouvernement du patronat
Tract hebdo NPA
http://www.npa2009.org/sites/default/files/tracthebdo_1.pdf
http://www.npa2009.org/sites/default/files/tracthebdo_1.pdf
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Contre la majorité et le gouvernement du patronat
Pas fameux les choix des mots du titre ... C'est ampoulé ... Deux abstractions qui ne parlent pas assez.
Il faut des mots plus directs et plus parlant, plus clairs.
Il faut des mots plus directs et plus parlant, plus clairs.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Contre la majorité et le gouvernement du patronat
C'est exact. Mais je critique aussi la conclusion
C'est exact, mais on continue à pleurer, et à implorer les garde chiourmes ?
On fait quoi face à la barbarie qui vient ? on propose d'aller où ?
Il faut appeler les travailleurs et les jeunes à s'organiser et agir par eux-même,
faire de la politique comme le dit souvent Philippe, se coordoner entre collectifs de travail,
d'étude, d'habitation, résister contre toutes les attaques,
jusqu'à renverser par le nombre et la force la dictature de la bourgeoisie,
à imposer un gouvernement des travailleurs.
La responsabilité des organisations syndicales ce n’est pas le dialogue social, c’est
d’organiser la mobilisation, la coordination des luttes, dès maintenant.
C'est exact, mais on continue à pleurer, et à implorer les garde chiourmes ?
On fait quoi face à la barbarie qui vient ? on propose d'aller où ?
Il faut appeler les travailleurs et les jeunes à s'organiser et agir par eux-même,
faire de la politique comme le dit souvent Philippe, se coordoner entre collectifs de travail,
d'étude, d'habitation, résister contre toutes les attaques,
jusqu'à renverser par le nombre et la force la dictature de la bourgeoisie,
à imposer un gouvernement des travailleurs.
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: Contre la majorité et le gouvernement du patronat
Riposter dès maintenant à l’austérité de « gauche » de Hollande !
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-396.pdf
http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/artpdf-396.pdf
Gaston Lefranc- Messages : 777
Date d'inscription : 26/06/2010
Re: Contre la majorité et le gouvernement du patronat
Bahreïn, Gabon, Maroc... : François Hollande en plein dictateur-tour
http://www.rue89.com/rue89-politique/2012/08/07/le-dictateur-tour-de-francois-hollande-234459
http://www.rue89.com/rue89-politique/2012/08/07/le-dictateur-tour-de-francois-hollande-234459
Roseau- Messages : 17750
Date d'inscription : 14/07/2010
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