Front national
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Re: Front national
Le 20 Octobre : une journée de débats prometteurs
Ce sont une cinquantaine de militant-e-s, syndicalistes CGT, CFDT,FSU et SOLIDAIRES , associatifs , ou simplement antifascistes déterminés , qui ont participé à la journée de débats organisée par VISA le 20 Octobre de 11h à 20h à Paris . Quatre débats se sont enchaînés. Le premier sur « Syndicalisme et antifascisme » a été introduit par le président de VISA , Jean- Paul Ravaux . Noël Daucé de la FSU et Catherine Lebrun de Solidaires ont présenté les points de vues de leurs syndicats respectifs.
Le camarade de la FSU a insisté sur la nécessité de former les militants syndicaux pour la lutte antifasciste et a proposé, à l’instar de ce qui se fait déjà pour les droits des femmes, un module de formation intersyndical sur ces questions. La camarade de Solidaires a rappelé l’importance du démontage des propositions du FN qui sont aux antipodes des intérêts des salariés, et a donné aussi en exemple l’unité syndicale, chez les « Conti », avec la CGT , pour s’opposer à la tentative de récupération de leur lutte par les frontistes.
Deux autres débats ont suivi, l’un sur la crise du capitalisme et les réponses du FN, présenté par l’économiste Nicolas Béniès et un animateur de VISA , l’autre sur la stratégie du « nouveau » FN sous la présidence de Marine Le Pen , introduit par un membre de VISA.
Tous ces ateliers ont donné lieu à de nombreuses interventions de la salle ; Au-delà des débats suscités par les intervenants, beaucoup relataient les problèmes rencontrés sur leurs lieux de travail, leurs villes ( Hénin - Beaumont entre autres ) et leurs structures syndicales . Des militants syndicaux territoriaux ont insisté sur l’enjeu que représentaient les prochaines élections municipales dans leur secteur d’intervention. La possibilité pour le FN de remporter plusieurs mairies aurait en effet de graves conséquences pour les salariés territoriaux et municipaux.
VISA publiera dès que possible des extraits significatifs de ces trois débats en brochure.
Pour une coordination nationale de la lutte antifasciste
Le 4ème débat portait sur la coordination des associations et syndicats qui luttent contre l’extrême droite et 7 associations, régionales ou locales avaient répondu à notre invitation : Justice & Libertés/ Strasbourg ; RLF/ Isère ; RLF/ Rouen ; CLA/ Reims ; Collectif St Denis-93 contre le FN et l’extrême-droite ; Collectif Nîmes ; Mémorial 98.
En introduction, VISA a rappelé les buts qu’elle poursuit dans la conjoncture actuelle :
- Renforcer ses liens avec les structures syndicales (une dizaine adhérentes à VISA à ce jour)
- Donner des outils aux militants syndicaux, les armer pour leurs débats avec les salariés (brochures, formation, affiches ..).
Mais, ce travail au sein même du mouvement syndical n’est pas suffisant ; confrontés au faible taux de syndicalisation, voire parfois à des déserts syndicaux, la situation exige que nous élargissions nos moyens d’information et d’action. Pour ce faire VISA propose aux collectifs locaux un cadre national antifasciste : Une coordination souple pour mener des campagnes ensemble sur les thèmes qui nous sont communs.
Justice et Libertés, de Strasbourg, qui organise régulièrement des manifestations contre l’extrême droite en Alsace (en mars 1997 lors du congrès du FN, plus récemment contre la venue de Dieudonné) ou en soutien à des travailleurs turcs victimes d’un incendie raciste) publie régulièrement un bulletin d’information (49 numéros).L’association s’est déclarée favorable au projet de coordination.
Le Collectif de Nîmes, actuellement en formation, travaille à l’unité des organisations dans une région où sévissent de multiples fractions de l’extrême droite. Il est aussi favorable à une coordination.
Le CLA de Reims était présent en observateur. Rencontrant de gros problèmes avec nombre de groupuscules fascistes, ce collectif déplore un manque de lien avec les syndicats et a demandé à VISA de réaliser une conférence à Reims sur le thème « syndicalisme et antifascisme ». Le CLA est ,a priori, plutôt pour une coordination.
Rlf Isére (dont Voiron, Grenoble et Grésivaudan), ont en particulier rapporté les agressions fascistes en Isère et à Lyon. Bien implantés et présents sur le terrain (Tractages, débats, concerts), ces militants déplorent le manque de « support national ». Ils ont plaidé pour un site Internet « centre de ressources ».
Rlf Rouen a été relancé il y a 1 an et peut compter sur une vingtaine de militants qui ont organisé une manif et 6 projections de « mains brunes sur la ville ». Ayant plus de problèmes avec les identitaires qu’avec le FN, ils ne sont pas opposés à une coordination nationale.
Mémorial 98 a lui aussi exprimé son accord à l’idée d’une coordination nationale de la lutte antifasciste.
Par ailleurs , le Réseau de Vigilance 35 contre le Racisme et la Xénophobie d’Etat de Rennes ,qui ne pouvait pas être présent le 20 Octobre, a affirmé son intérêt pour cette démarche de coordination et souhaite s’y inscrire
En conclusion, VISA a proposé aux organisations présentes et à toutes celles que nous avions invité et qui n’ont pu venir :
1/ De rediscuter en interne de la proposition de coordination nationale et de son contenu.
2/ De participer à une réunion de constitution de cette coordination avec toutes les structures qui le désirent, que nous pourrions organiser dans les tous prochains mois.
VISA, Le 31 Octobre 2012
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Quand le FN se réapproprie le langage du Parti communiste
En attaquant Benjamin Biolay, le Front national redonne vie à la sémantique traditionnelle du Parti communiste. Dans un communiqué, le parti d'extrême droite attaque le chanteur, appelé "militant socialiste Benjamin Biolay", qui "a cru bon d’ironiser dans son nouvel album sur la mort de Jean-Pierre Stirbois, illustre secrétaire général du Front National de 1981 à 1988 et modèle en matière d’enracinement local et de respect des militants."
Le FN use de la formule pour tancer l'artiste, considéré comme un "rebelle en peau de lapin qui a reçu l’agrément de la classe dominante".
"Classe dominante". L'expression est peu commune à cette partie de l'échiquier politique. "Historiquement, cette expression renvoie au langage marxiste et du Parti communiste", souligne Jean-Yves Camus, politologue spécialiste de l'extrême-droite, contacté par le Lab.
Il explique :
On est assez loin du temps où le temps du PCF faisait 20% des voix et où la classe dominante était un fondamental du langage communiste.
Les jeunes n'ont plus ça en mémoire. Ca permet de l'utiliser dans d'autres eaux politiques.
Cet usage est plutôt nouveau pour le parti de Marine Le Pen. L'idée est de reprendre un peu plus la "fonction contestataire" jadis occupée par la gauche de la gauche, comme le raconte Jean-Yves Camus :
Tel quel, ce n'est pas une expression courante au Front. Le FN a toujours privilégié l'approche des couches populaires de la population.
Ils reprennent la fonction tribunicienne qu'occupait par le passé le Parti communiste. C'est donc assez normal qu'ils cherchent à utiliser les anciens mots d'ordre de la mouvance communiste.
Plus que dans son référent socio-économique, la "classe dominante" représente dans les mots du Front national une façon "d'opposer le politiquement correct au politiquement incorrent". "Un vieux cheval de bataille du FN", précise le spécialiste de l'extrême-droite.
Au delà de Marx, le parti de Marine Le Pen s'inspire aussi de Pierre Bourdieu dans son propos. D'après Jean-Yves Camus, le FN évoque souvent la "caste médiatique", "caste politique", comme des synonymes de la "classe dominante". Des principes chers au sociologue français, comme le principe de "domination" au coeur du travail de Pierre Bourdieu.
L'objectif pour eux est de se présenter comme la seule alternative aux partis traditionnels. Avec une méthode bien particulière pour un parti habituellement revendiqué "anti-marxiste".
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Dupont-Aignan interpelle Marine Le Pen sur les propos de son père 12/11
Dupont-Aignan demande à M. Le Pen de condamner les propos de son père
Le député souverainiste a critiqué sur LCI les propos de Jean-Marie Le Pen comparant l'hommage au général de Gaulle et l'hommage au maréchal Pétain.
Nicolas Dupont-Aignan était vendredi dernier à Colombey pour déposer une gerbe de fleurs sur la tombe du général de Gaulle mais il n'était pas le seul. Outre le patron de l'UMP Jean-François Copé, il y avait pour la première fois le vice-président du FNFlorian Philippot.
En réaction à ce déplacement, Jean-Marie Le Pen, en déplacement samedi à Nice, a dit qu'il n'était "pas plus choqué" par le fait qu'un dirigeant du FN ait été se recueillir vendredi sur la tombe du général de Gaulle que s'il était allé "sur la tombe du maréchal Pétain". "Il y a toutes sortes de citoyens au Front national, y compris des gaullistes. Mais je ne serai pas plus choqué par le fait qu'on aille déposer une gerbe sur la tombe du général de Gaulle que je ne serai choqué si quelqu'un du Front national déposait des fleurs sur la tombe du maréchal Pétain", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Sur LCI, Nicolas Dupont-Aignan a condamné les propos de Jean-Marie Le Pen et demandé à Marine Le Pen, la présidente du FN, de s'en éloigner.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Municipales 2014 à Nice: grandes manoeuvres à l'extrême-droite 12/11
A un peu plus d'un an de l'élection municipale à Nice, les partis d'opposition à la droite de la droite, tentent de s'organiser.
Entre une Entente républicaine moribonde depuis la démission de trois de ses cadres (Nice- Matin du 4 novembre) et un FN tout feu, mais surtout tout flamme, qui a propulsé Gaël Nofri, ancien peyratiste, à la tête du mouvement Bleu Marine pour ratisser large, « les lignes bougent à la droite de la droite locale ». C’est Philipe Vardon, leader des identitaires de Nissa Rebela – la troisième mouvance d’extrême-droite niçoise, adepte de coups médiatiques discutables comme l’apéro saucisson-pinard du quartier Notre-Dame –, qui l’affirme.
Dans un peu plus d’un an en effet, les Niçois choisiront leur maire. Et Philippe Vardon comme Jacques Peyrat et Gaël Nofri sont unanimes à vouloir « sortir la majorité Estrosi de la mairie ». Mais avec trois forces en présence, l’aléatoire réussite du projet ne peut reposer que sur la capacité des uns et des autres à s’organiser. Sinon à s’unir.
Peyrat fini ?
Et ce ne sera pas une mince affaire. Jacques Peyrat, l’ancien maire de Nice et ex-FN, même s’il conserve des amitiés solides, semble de plus en plus isolé. Pour ne pas dire « fini », comme le glisse avec « affection et respect » Gaël Nofri dans le rôle de Brutus, tu quoque mi fili (1). Gaël Nofri qui sera peut-être le mieux placé, finalement, pour incarner le futur challenger de l’extrême-droite niçoise. Son mouvement Bleu Marine, dont il est aujourd’hui « chargé de mission, sans être encarté FN » précise-t-il, devra également séduire les « déçus de l’UMP et d’ailleurs ».
Enfin, la branche niçoise du Bloc identitaire (2), qui fait feu de tout bois ces derniers temps, a bien envie de jouer les arbitres. Faisant acte de présence sur les réseaux sociaux ou en organisant des mises en scène dès que l’actualité lui en donne l’occasion, comme lors de la « prise » de la mosquée de Poitiers fin octobre.
Or, à Orange où le Bloc organisait il y a une semaine son rassemblement annuel, les amitiés entre frontistes et identitaires ont paru battre de l’aile. Marine Le Pen qualifiant le parti « d’agit-prop et d’activistes ». Marion Maréchal-Le Pen (FN) et Jacques Bompard (ex-FN), entre autres, ont décliné l’invitation. Seul l’ex-UMP et très isolé Christian Vaneste était au rendez-vous. Marine Le Pen, toujours, enfonçant le clou en « refusant toute alliance avec un groupe aux méthodes radicales et des personnes aux idées européistes (sic) et régionalistes. Ils contestent le rôle fondamental de la Nation, élément central du mouvement que je dirige ».
Désaccord profond
Un désaccord profond fatal aux rêves de mairie de l’extrême-droite niçoise ? Reste l’intrigante perche lancée par Steeve Briois, secrétaire général du FN : « Le Rassemblement Bleu Marine dépasse largement le FN et s’adresse autant aux électeurs déçus par l’UMP qu’aux identitaires. Mais à titre individuel (...). Nous invitons personnellement Philippe Vardon à Nice ». Le principal intéressé dit « ne pas être prêt pour le moment à rallier le Front ». Préférant « réfléchir à la meilleure façon de rassembler toutes les forces de droite d’ici 2014 ». Une idée qui séduit également Jacques Peyrat et Gaël Nofri. Mais chacun nuance.
L’ancien sénateur imagine une liste ressemblant à celle qui l’avait conduit en 1995 à l’hôtel de ville. Gaël Nofri joue la prudence et déclare savoir « avec qui j’ai envie d’y aller, si je devais être le candidat désigné. Je souhaite une liste d’union la plus large possible. Et je ne raisonne pas en terme d’ego »...
Le ton est donné. Les discussions s’annoncent âpres jusqu’au bout. Qui tirera les marrons du feu ? Réponse, normalement, en début d’année prochaine. Mais un échec des négociations risquerait de provoquer, pour MM. Vardon et consorts, un nouveau traumatisme.
(1) « Toi aussi, mon fils ».
(2) Le parti compterait 2000 adhérents en France.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Le FN estime que sa stratégie est validée NP 25/11
La crise à l'UMP fait le bonheur du Front national, qui espère une dislocation de ce parti.
Le parti de Marine Le Pen assure avoir récupéré des adhérents de l'UMP.
Marine Le Pen, officiellement, dit n'avoir "pas de raison de se réjouir" du déchirement à l'UMP. Mais le Front national espère bien récupérer les déçus. Ses lieutenants scrutent les ralliements de militants. Environ 500 nouvelles adhésions de dimanche soir à lundi, selon le vice-président du parti, Florian Philippot. Et d'autres durant la semaine. Les fédérations du Var, des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes auraient enregistré les principales vagues.
Plus que jamais, le FN mise sur une dislocation du parti unique de la droite. Un scénario auquel les frontistes croient depuis la défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle. "Nous avions dit que l'UMP imploserait, car c'est un conglomérat de personnalités qui n'ont aucune conviction commune. Cela confirme notre stratégie, claire, d'être la principale force d'opposition à François Hollande", tranche Steeve Briois.
Le secrétaire général du Front national voit donc la situation "d'un bon œil". Car, selon lui, "la base se rend compte qu'il n'y avait rien de sincère chez Copé".
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Bruno Gollnisch en Hongrie: « Patriotes de tous les pays, unissez-vous ! » 09/11 MAXIME HANSSEN
Jobbik, le mouvement de l'extrême droite radicale en Hongrie, a organisé un meeting à l'occasion de la commémoration de la révolution de 1956. Bruno Gollnisch -ancien vice-président du Front National et actuel président de l’Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN)- en était l'invité d'honneur
Bien que l'automne ait déshabillé la plupart des arbres, il règne – en ce 23 octobre – comme un air d' « été indien », où plutôt comme on dit à Budapest, un « été des grands parents ». Certains osent même le bermuda. Ici et là, stands de nourriture hongroise et tireuses à bière ornent les trottoirs. En ce jour national, les drapeaux Magyar sont de sortis. Les étendards expriment la fierté d'un peuple qui, en octobre 1956, s'est rebellé contre le joug de l'URSS avant d'être violemment réprimé par l'Armée Rouge, le 4 novembre de la même année. En dépit de l'indifférence politique des pays occidentaux embourbés dans la crise de Suez, un véritable élan populaire international s'était formé pour soutenir le peuple hongrois.
Pour certains, cette insurrection constitue la genèse de l'engagement politique, à l'instar de Bruno Gollnisch, ancien directeur de la campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen, en 2002. L'universitaire (ancien doyen de l'université Lyon III) affirme que cet événement « constitue mon premier souvenir politique ».
Nationalisme.
Le Jobbik, troisième force politique du pays avec 47 sièges dans un parlement dominé par le Fidesz du Premier ministre Viktor Orban – n'a pas manqué l'occasion de réaffirmer ses thèses nationalistes lors de cette commémoration. Sur la place Deák Ferenc, la manifestation rassemble tous les âges. La jeunesse y est bien représentée. Elle se retrouve aussi dans les meetings du Front national, comme l'indique la dernière campagne présidentielle de Marine Le Pen. C’est le signe que les idées ultra patriotiques s'imprègnent dans l'ensemble des franges des sociétés, loin de la sclérose des années précédentes.
Pour Majoros István, directeur du département d'Histoire contemporaine à l'université Eötvös Loránd, la plus ancienne et prestigieuse du pays, certaines facultés hongroises représentent un terreau favorable à l’expansion des idées du mouvement Jobbik. Ainsi, des cadres de ce mouvement ont effectué leur formation universitaire à Eötvös Loránd, comme l'actuel président du parti, Gabor Vena ou encore István Szávay, qui siège actuellement au parlement hongrois.
Stratégies européennes communes
A 15 heures, le lieu de la manifestation est bondé. M. Gollnisch, président de l'Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN), est l'invité l'honneur de ce meeting, à la suite du congrès annuel qui s'est déroulé à Hédervár (Hongrie). Cette organisation politique regroupe quatre partis européens d'extrême droite, dont le Jobbik (Hongrie), le Fiamma Tricolore (Italie), le British National Party (BNP) et le Parti National Démocratique (Bulgarie) ainsi que de nombreuses personnes physiques de plusieurs pays européens. Il faut noter que le Front national avait choisi de quitter cette organisation sur décision de Marine Le Pen, à la suite de son élection à la tête du parti le 16 janvier 2011. Cependant, des liens persistent toujours entre le FN et ses homologues européens, notamment sur le plan parlementaire.
Le message de soutien de Jean-Marie Le Pen, Président d'honneur du FN - diffusé le 24 octobre, exprime la persistance des relations : « Je tiens à saluer vos efforts pour coordonner votre action tendant à la défense du patrimoine matériel, moral et spirituel de chacune de nos nations, dont la diversité, l’indépendance et l’égale dignité est l’un des plus précieux apports de la civilisation européenne. »
M. Gollnisch, en coulisse, en profite pour échanger quelques mots avec des cadres du parti Jobbik, comme Krisztina Morvai, également députée européenne, qui va le précéder à la tribune. Ces rencontres entre différents partis continentaux membres de l'Alliance sont des moments privilégiés afin d'établir les points d'accords et les stratégies communes. Ainsi, on peut distinguer plusieurs dénominateurs communs à l'ensemble des mouvements d'extrême droite européens. A savoir : la défense de l'identité nationale, le refus d'une ouverture indistincte des frontières à tous les flux (de capitaux, de personnes et de marchandises), l'attachement aux valeurs traditionnelle de la civilisation européenne et le refus de l'évolution actuelle de l'Union européenne (UE) vers une espèce de super Etat.
Ces réunions permettent de fomenter des idées concrètes, comme l'affirme M. Gollnisch : « il ne suffit pas de dire que nous sommes contre l'immigration, il faut donner une réponse commune à comment nous allons aider les peuples du tiers-monde à rester sur leurs terres, ce qui est la démarche naturelle de ceux qui ont assez à boire et à manger ». En outre, l'un des objectifs communs et prioritaires de ces mouvements est de lutter « contre la désinformation » à laquelle sont sujettes ces partis, selon M. Gollnisch. Une vieille rengaine de l'extrême droite en somme.
Le dessein de cette alliance consiste aussi dans la mise en place d'une coopération lors des campagnes politiques nationales, dont l'objectif avoué est d'acquérir le pouvoir, loin des hésitations auxquelles s’était heurté Jean-Marie Le Pen lorsqu’il était en posture favorable. Actuellement, un des points de la lutte commune s’articule autour de la nécessité de modifier le type de scrutin, aussi bien en France qu’en Hongrie. Les partis d’extrême droite critiquent en effet le scrutin uninominal et militent pour un suffrage à la proportionnelle, plus à même à contrer cet « ostracisme politique » selon certains cadres. En effet, en 1986, après le passage au scrutin proportionnel, promesse de campagne de François Mitterrand, le Front National entra à l’Assemblée et obtint 35 sièges. Dans une autre logique, le combat commun tente d’imposer l’obligation d’organiser un référendum lors de nouveaux traités européens. Une hostilité à l’Union Européenne (UE) qui se retrouve dans les rangs des militants, comme le montre nombres de slogans arborés lors de la réunion du Jobbik, dont la chancelière allemande est souvent la cible «Merkel ne peux pas tout faire, assez de l’UE » ou en encore « membre (de l’UE ndrl) ou libre ? Non à l’Union. ».
Politique de l’autruche.
Les vecteurs communs sont donc clairement identifiables. Ce n’est pas la même chose quant aux points de désaccord. Et cela permet de mettre en lumière un double discours. Le président de l’Alliance se cache derrière le principe de non-ingérence dans les affaires politiques des autres pays pour esquiver le débat, affirmant ainsi qu’ « à partir du moment où (on) ne s'en mêle pas, il n'y a pas de divergence ». Cette politique de l’autruche permet de passer sous silence certains sujets sensibles, comme la position antisémite de certains députés du Jobbik, dans un contexte de tentative de dédiabolisation des partis européens d’extrême droite.
Bien que le credo initial soit la neutralité en terme de discours intérieur, M. Gollnisch se laisse aller à une confidence après (ma) une question sur la résurgence de la garde hongroise, affichant ainsi clairement le paradoxe de la politique qu’il défend. Il n’hésite pas à prendre parti pour cette milice dissoute en juillet 2009 par la Cour d’appel de Budapest mais qui s’est reconstituée sous le nom de « nouvelle garde hongroise », menant une politique agressive à l’encontre des minorités tziganes. Le député européen français estime que ce « groupe paramilitaire » est légitime dans la mesure où il y a – selon lui – une insécurité dans les provinces et que cette organisation répond à un besoin de la population. Critiquant au passage implicitement la politique sécuritaire du gouvernement en se questionnant sur son efficacité.
Puis, pour asseoir le bien-fondé de ce groupuscule, M. Gollnisch se laisse aller à une remarque inquiétante : « Je sais qu'il y a plusieurs secteurs en France dans lesquels je serais plutôt heureux d'avoir quelque chose comme la garde hongroise ».
Le discours de l’invité d’honneur du Jobbik a duré un peu moins de cinq minutes, mais a représenté un concentré de nationalisme exacerbé : Mise en cause de l’immigration massive, critique de l’UE sur fond de mégalomanie : « La nation hongroise qui a donné au monde tant de héros, de saints, de martyrs de la liberté, n’a pas d’ordres á recevoir de Bruxelles ! ». Mais également la défense des valeurs traditionnelles : « Vous avez le droit de faire référence á votre héritage spirituel chrétien dans le préambule de votre constitution ». Et enfin, utilisation des douleurs de l’histoire nationale pour assurer son succès, devant un parterre de militants séduits : « Votre présence montre que, si l’injuste et affreux traité de Trianon a dépecé la Hongrie, il n’a pas tué le courage des Hongrois ! ». L’orateur fait ici référence au traité d’après-guerre de 1920, imposé par les puissances victorieuses et qui amputa la Hongrie des 2/3 de son territoire, sur fond d’humiliation.
M. Gollnisch conclut ainsi son allocution « Patriotes de tous les pays, unissez-vous ! » . Paraphrasé Lénine un jour de commémoration de l’insurrection hongroise contre les Soviétiques, voilà encore un paradoxe de l’extrême droite.
Pour prolonger la reflexion, rendez-vous chez nos amis de Sens Public
Tolérance et différence : Colloque franco-tchéco-slovaque organisé à l’Université de Presov en septembre 2006
Diversité culturelle, Multilinguisme et Minorités ethniques en Suède (conférence internationale 2-3 septembre 2009 à Stockholm) (en anglais, suédois et français)
’Peuple’ et ’Volk’ : réalité de fait, postulat juridique : Colloque organisé à l’Université de Nanterre en décembre 2005
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Le FN prend une claque à Béziers ANTOINE GUIRAL Envoyé spécial à Montpellier
La candidate d’extrême droite n’est pas parvenue, hier, à se qualifier pour le second tour de la législative partielle alors qu’elle espérait profiter de la crise à l’UMP et de l’impopularité du PS.
Après avoir beaucoup plastronné ces jours-ci, Marine Le Pen et ses amis vont pouvoir méditer sur la leçon de Béziers. Persuadée que le terreau local comme les circonstances politiques nationales lui était très favorables, l’extrême droite se voyait déjà avec un troisième député à l’Assemblée nationale. Elle a déchanté, hier soir, avec l’élimination directe de sa candidate - France Jamet - lors du premier tour de l’élection législative partielle de la 6e circonscription de l’Hérault. Certes, la frontiste totalise 23,37% des suffrages. Mais c’est insuffisant, en raison de la faible participation (41,54%), pour se qualifier au second tour et provoquer une triangulaire, comme en juin.
Dimanche prochain, ce sera donc un classique duel UMP-PS. Il opposera Elie Aboud (UMP), qui a largement viré en tête avec 42,61% des voix, à la socialiste Dolores Roqué (27,73%). Malmenés dans les sondages, les deux grands partis de gouvernement vont savourer ce sursaut républicain presque inespéré…
Crise. Jusqu’à la dernière minute, leurs candidats respectifs redoutaient de ne pas se qualifier pour le second tour. L’UMP en raison de sa crise interne et des ravages supposés qu’elle provoquerait auprès de ses sympathisants ; le PS pour avoir dirigé le pays depuis six mois sans le moindre état de grâce et avoir déçu bon nombre de ses électeurs. Mais ni les couacs sur le dossier de Florange ni l’affaire présumée du compte suisse du ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, n’ont provoqué les dégâts escomptés par le FN.
Le parti d’extrême droite pourra toujours arguer que les élections partielles ne lui sont jamais favorables. Mais sa candidate, qui avait axé sa campagne sur «la désespérance des électeurs de gauche et l’exaspération de ceux de droite», était persuadée faire le plein des protestataires. L’échec est patent. France Jamet s’est d’ailleurs montrée amère, hier soir, en confiant que ce vote traduisait «la réalité d’un système qui se défend bien». Selon elle, l’UMP Elie Aboud a «bâti un système clientéliste dans lequel les procurations ont joué un rôle majeur». Et de manier la langue de bois, comme un parti «classique» un soir de défaite, pour défendre bec et ongles son score qui traduit une progression du FN, passé de 22,54% en juin à… 23,37% hier.
Ultralocale. A l’UMP, la percée est plus spectaculaire. Jean-François Copé et François Fillon peuvent remercier leur candidat de leur avoir épargné une humiliation supplémentaire. Elie Aboud améliore de près de neuf points son résultat du printemps. S’étant vu battu et rongé par le doute tout au long de sa campagne, il était hier soir triomphant. Joint par Libération, il met sa performance sur le compte «du travail, de la proximité, de la constance de l’action et des services rendus». Mais lance aussi un avertissement aux dirigeants de l’UMP : «La base militante vous envoie un message assez simple : "Regardez ce qui se passe ici, ce que nos militants ont fait et n’allez pas plus loin dans vos querelles".»
Très proche de Jean-François Copé, Elie Aboud avait renoncé à le faire venir sur place en début de semaine, optant pour une campagne ultralocale. Chaleureux et plein de bagout, ce médecin d’origine libanaise a joué à fond la carte de la «droite décomplexée» chère à son mentor. Il a activé ses nombreux réseaux, su parler à l’importante communauté pied-noire de sa circonscription et a cogné, comme au bon vieux temps, contre le gouvernement «socialo-communiste».
Quant à la socialiste Dolores Roqué, qui avait battu Elie Aboud de 10 voix en juin avant l’invalidation par le conseil constitutionnel, elle va devoir ramer pour s’imposer dimanche. En léger recul par rapport à juin, elle compte très peu de réserves de voix à gauche. Hier soir, elle en appelait «aux républicains et aux électeurs qui ont voté FN par désespoir». Cela risque d’être juste.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Longuet et Collard assignés pour « injure publique » après un bras d’honneur 14/12
L'ancien ministre et le député refusent que la France reconnaisse une responsabilité collective dans le colonialisme et ses crimes. Et l'ont exprimé par le geste.
Gérard Longuet et Gilbert Collard ont été assignés par des associations pour injure publique pour le bras d’honneur qu’ils avaient fait en réponse à une demande du gouvernement algérien exigeant que la France reconnaisse les «crimes» du colonialisme, selon un avocat.
L’ancien ministre de la Défense Gérard Longuet avait effectué ce geste le 30 octobre pendant le générique de fin d’une émission politique de Public Sénat. Alors que le son était coupé mais pas l’image, il réagissait à la question hors antenne d’une journaliste sur la demande du ministre algérien des Anciens combattants, exprimée l’après-midi même, pour «une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme français». Ce bras d’honneur, assumé ensuite par le sénateur de la Meuse, avait été réédité le 1er novembre à l’antenne par le député FN Gilbert Collard sur le même thème et sur LCI.
Deux associations, le Rassemblement démocratique algérien pour la paix et le progrès (RDAP) et l’Organisation arabe unie (OAU), et un de leurs dirigeants, Saada Zaoui, de nationalité algérienne, ont décidé de citer les deux hommes politiques devant la 17e chambre du Tribunal de grande instance (TGI) de Paris, a indiqué l’avocat des associations, Me Anthony Bem.
« Aucune association ne me rendra manchot »
Le bras d’honneur est «un acte de mépris injurieux envers les personnes d’origine et/ou de nationalité algérienne», indique la citation, consultée par l’AFP. Les deux associations demandent au tribunal de condamner Longuet et Collard à 50 000 euros de dommages et intérêt chacun. Saada Zaoui réclame 20 000 euros.
Contacté par l’AFP, Gérard Longuet a estimé que l’accusation d’injure publique à son encontre n'était pas caractérisée en droit, d’une part car son geste n'était pas public mais commis pendant le générique, de l’autre car il ne visait personne nommément. «Mon geste ne s’adressait ni aux Algériens ni au ministre mais à l’idée qu’on puisse trancher l’histoire par des formules expiatoires de culpabilité collective et intemporelle», a-t-il dit
Interrogé par l’AFP, Collard a répondu qu’il irait «s’expliquer devant le tribunal avec infiniment de respect». «Aucune association ne me rendra manchot», a-il ajouté.
nico37- Messages : 7067
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Re: Front national
Louis Aliot n'exclut pas des accords FN-UMP en 2014 12/12 Oihana gabriel
Florange, l'exil de Depardieu, le « mariage pour tous » et le revers politique à Hénin-Beaumont étaient au menu des discussions de l'émission « Mardi politique » sur RFI, en partenariat avec 20 Minutes et Le Point, qui avait pour invité Louis Aliot, vice-président du Front national. Alors que le FN a été éliminé dès le premier tour des trois législatives partielles dimanche, Louis Aliot relève toutefois les « grandes victoires idéologiques » de son parti, notamment sur les questions identitaires. Le FN a-t-il profité des bisbilles à l'UMP ? «Nous avons progressé, assure-t-il. La cote de popularité de Marine Le Pen dépassait dans les derniers sondages celle de Jean-François Copé. La popularité, c'est le vote de demain. » Quant aux prochaines échéances, il laisse la porte ouverte à d'éventuels accords entre le FN et l'UMP aux municipales. « Certains élus [frontistes] sont favorables à des discussions au niveau local. »
nico37- Messages : 7067
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Re: Front national
Marine Le Pen refuse un photographe de l’AFP aux images trop « laides » 17/12
Vendredi dernier, un photographe de l'Agence France-Presse se voyait fermer la porte d'une conférence de presse de Marine Le Pen au siège du FN, à Nanterre. Selon la directrice de cabinet de Mme Le Pen, il s'agissait d'une sanction pour manque d'esthétisme, rapporte Le Point.fr :
"Vous vendez des photos d'elle qui sont aberrantes, tellement laides qu'elles frisent l'insulte."
Lundi 17 décembre, LCI a demandé à Marine Le Pen si un tel renvoi n'attentait pas à la liberté de la presse, rapporte Le Lab. La présidente du FN a ajouté une dimension économique à l'argument de sa directrice de cabinet : le photographe de l'AFP "déforme" ses photos pour mieux "les vendre".
"Je considère que ces gens font de l’argent sur notre image, puisqu’ils vendent les photos qu’ils prennent.
Ah bon c’est la liberté de faire de l’argent avec notre image ? Eh bien ma liberté c’est de leur dire non. Pour des raisons trop longues à expliquer.
Ce n’est pas la liberté de la presse, c’est une entreprise commerciale. Vous faites de l’argent bien souvent avant de faire de l’information, c’est en tout cas le cas de ce photographe qui prend un malin plaisir à déformer des photos, ce qui ne me paraît pas très professionnel, pour pouvoir les vendre. Donc j’ai dit stop."
Vendredi, l'AFP récusait "les accusations portées contre le photographe mis en cause auquel elle apporte tout son soutien". Elle tenait à souligner que ses photographes "appliquent comme tous les journalistes de l'agence les règles d'impartialité qui sont l'un des fondements de la mission de l'AFP".
nico37- Messages : 7067
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Re: Front national
Le Front national n’a que faire des syndicats et de leurs revendications 27/12 MATTHIEU LEPINE
« Quand le FN recrute dans les syndicats », voilà ce que titrait en une le Parisien, ce mercredi. Le journal, a en effet décidé d’offrir une tribune médiatique à la propagande frontiste concernant la question de ses relations avec le monde syndical. On pouvait retrouver sur son site une partie de « l’enquête » consacrée à ce sujet. On y découvre qu’avec, une absence totale d’esprit critique, le journal se contente de reprendre différentes déclarations, sans les commenter, ni chercher à dénouer le vrai du faux. Ainsi, on apprend tout d’abord que d’après Steeve Briois (secrétaire général du FN), « de plus en plus de syndiqués, même des élus et des mandatés, prennent leur carte » au parti. Ensuite, le sociologue Sylvain Crépon nous explique que les frontistes « prennent contact avec les syndicalistes, essaient de les rencontrer » et que « leurs thèses trouvent un écho ». Enfin, le Parisien conclu son article en citant un « haut cadre de la CGT », sans bien évidemment le nommer, qui aurait déclaré, « en privé », « dans le Nord ou l’Est, certains gars sont devenus ouvertement pro-Front national, du jamais-vu ! ».
Peut-on parler « d’enquête », lorsque l’on prend pour argent comptant les déclarations des uns et des autres ? Un tel article ne peut que réjouir la famille Le Pen. Une fois de plus, et de façon éhontée, on présente le Front national comme le parti des travailleurs. On lui offre une tribune, crédibilise son discours, sans se soucier ni de la réalité, ni des conséquences que cela pourrait avoir. Après avoir érigé Marine Le Pen en défenseuse de la laïcité, une partie des médias est entrain de lui offrir sur un plateau, le rôle de porte-parole des travailleurs. Pourtant, le Front national les a toujours méprisé, et continue de le faire. Pour s’en rendre compte, il suffit de s’intéresser à la réalité des faits.
Le Front national contre les syndicats et les travailleurs
Les syndicalistes « baladent les salariés et les escroquent », ils sont les « collaborateurs du patronat », « sont au garde-à-vous » devant le gouvernement, sont « complices du système, (…) des délocalisations et de l’augmentation massive du chômage »… Voilà comment Marine Le Pen considère les syndicats français. Elle les hait. En les attaquant avec autant de virulence (pour ne pas dire de violence), elle se fait l’allié objectif du patronat et non celui des travailleurs. Le discours « anticapitaliste » et « anti-patronal » du Front national est un leurre.
Marine Le Pen dit représenter les ouvriers, le peuple qui souffre, face aux puissances de l’argent. Pourtant, lorsque l’on se penche sur son programme, rien ne va en ce sens. Pas d’augmentation du SMIC, pas de salaire maximum, rien sur les mesures fiscales et la répartition des richesses , rien sur le retour de l’âge du départ à la retraite à 60 ans…
En réalité tout cela n’a rien d’étonnant. A chaque conflit social, le Front national brille par son absence. Prenons un cas concret. Lorsque en septembre 2010, Unilever annonce la fermeture du site de Géménos (Bouches-du-Rhône) dans le but de délocaliser sa production en Pologne, qui se trouve au coté des 182 salariés dont les emplois sont menacés ? Les syndicats. Qui est aux abonnés absents ? Le Front national. Qui sont donc « les complices des délocalisations » ? Un mois plus tard, le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur vote à l’unanimité une motion de « solidarité avec les salariés de Fralib », le Front national (24 élus, dont un certain Jean-Marie Le Pen) sera le seul parti à refuser de se prononcer !
Souvenons-nous des grandes manifestations contre la réforme des retraites. Où était le FN à l’époque ? Le clan Le Pen prétend se soucier du sort des travailleurs. Pourtant, chaque 1er mai, il préfère honorer Jeanne d’Arc, plutôt que de défiler à leur coté pour la défense de leurs droits. Comment peut-on donc penser un instant que le sort des classes populaires intéresse ce parti ?
Un rapprochement entre les travailleurs proches des syndicats et le Front national ?
Si les médias maitrisent bien une chose, c’est l’art de faire d’un épiphénomène un mouvement de fond, qui mérite toute leur attention. Lorsque en 2011, le cas de Fabien Engelmann, ce frontiste syndiqué à la CGT, fait la une des journaux, la question d’un rapprochement entre le Front national et le monde syndical devient une évidence pour certain. Ce débat ressurgit lors de la campagne présidentielle suite à un sondage de l’Ifop.
Selon ce sondage, 19% des actifs proches d’un syndicat pensaient voter pour Marine Le Pen. Pour les proches de la CGT le chiffre montait à 22% ! Une telle révélation qui faisait se demander à l’Express, « pourquoi les sympathisants votent de plus en plus Le Pen ? ». Ce mouvement de fond annoncé ne va cependant pas se vérifier dans les urnes trois mois plus tard.
En effet, d’après une enquête réalisée par Harris interactive au lendemain du premier tour, les salariés se déclarant proches d’un syndicat ont été seulement 12% à voter pour le Front national. Le rapprochement entre le monde syndical et l’extrême droite n’a donc pas eu lieu. Bien au contraire, Marine Le Pen ayant fait un score avoisinent les 18%, on se rend compte que les salariés proches d’un syndicat sont sous représentés dans le vote frontiste. Ils ont cependant été 19% à porter leur voix sur Jean-Luc Mélenchon, contre 11% pour l’ensemble des électeurs. Concernant la CGT, on constate là aussi un écart important entre les deux sondages. Selon Harris interactive, seulement 9%, contre 22% annoncés, des cégétistes ont glissé un bulletin Le Pen.
Les sondages n’ont de valeur que pour ceux qui leur en donnent. Cependant cet écart entre les intentions de vote et la réalité des faits suite au scrutin n’est pas inintéressant. Sur quoi se basent donc aujourd’hui les médias, pour affirmer qu’un rapprochement entre le monde syndical et le Front national a lieu ? Sur les déclarations des uns et des autres ou sur des cas particuliers qui n’ont absolument pas valeur de vérité générale. Il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte que le clan Le Pen souhaite la mort des syndicats, comme il souhaite la mort de la laïcité. La réalité est là, le Front national est plus proche des milieux skinheads et néo-nazis que des syndicats et des travailleurs.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Edouard Martin (CFDT) rencontre le Front National à Florange
Après la présence en force de l’extrême-gauche à Florange la semaine dernière, c’est au tour du Front National d’occuper le terrain des hauts-fourneaux.
En effet, l’ex-syndicaliste Engelmann désormais membre du Front National et ex-candidat FN aux dernières législatives rencontre à huit-clos Edouard Martin. Les échanges s’annoncent musclés.
Alors que Marine Le Pen n’a pas pu se rendre à Florange pendant la campagne présidentielle face au refus des syndicats, l’un des visages local du FN va rencontrer ce mercredi soir le leader médiatique de la CFDT Edouard Martin. Selon Fabien Engelmann, c’est à son invitation que cette rencontre à huit-clos avec quelques journalistes s’effectue. Il sera notamment question de l’accord signé entre l’Etat et Mittal ainsi que le projet de nationalisation proposé par Arnaud Montebourg et soutenu par la leader du Front National.
Selon nos informations, la rencontre à huits-clos s'est effectuée dans le cadre d'un reportage de la chaîne M6. C'est une demande de la journaliste et les deux contradicteurs ont acceptés. Un sujet pour l'émission 66 minutes qui sera diffusée d'ici le printemps 2013 sur le vote frontiste à Florange. Les deux opposants ont débatu de manière très vive sur divers sujets tels que la nationalisation de Florange, les propositions industrielles du Front National, sur l'immigration et la mondialisation. Edouard Martin (CFDT) et Fabien Engelmann n'ont été d'accord sur aucun sujet.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Les comptes de campagne du FN sont validés AFP 28/12
Le parti compte toutefois contester les remarques faites par la commission des comptes.
Les comptes de campagne de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle ont été acceptés par la commission des comptes mais avec des remarques que va contester le Front national devant le Conseil constitutionnel, a-t-on appris vendredi auprès du FN, confirmant une information de Mediapart.
Marine le Pen a reçu «jeudi par courier recommandé» la décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP): «Notre compte a été accepté et nous allons être remboursés au maximum de ce qu’un candidat du premier tour peut recevoir, à savoir un peu plus de huit millions d’euros», a déclaré à l’AFP Jean-Michel Dubois, trésorier de la campagne.
M. Dubois a reconnu que la CNCCFP avait «réformé (corrigé, ndlr) les comptes sur un montant d'à peu près 500 000 euros» qu’elle estime ne pas pouvoir figurer dans les dépenses ouvrant droit à un remboursement.
La présidente du FN «va déposer un recours devant le conseil constitutionnel aux alentours de la mi-janvier, le temps de le rédiger», a déclaré M. Dubois. «Nous ne le faisons pas pour des questions financières puisque les conclusions de la CNCCFP ne changent rien du montant qui nous est remboursé mais pour une question de principe et pour faire jurisprudence», a assuré le trésorier.
Les micropartis qui ont sauvé le FN de la banqueroute Jim Jarrassé 28/12[/url]
Deux petites structures, emmenées par Jean-Marie et Marine Le Pen, ont permis au parti frontiste d'assainir ses comptes. Longtemps asphyxié financièrement, le FN retrouve aujourd'hui des couleurs.
A chacun son microparti. Jean-Marie et Marine Le Pen ont chacun la main sur d'une petite structure politique gravitant autour du Front national. Si le père a choisi un sigle passe-partout, «Cotelec», la fille a préféré un nom plus politique, «Jeanne», référence à la Pucelle de Domrémy, érigée par les frontistes en symbole du nationalisme. Mais les deux micropartis ont un but commun: contracter des prêts et récolter des dons pour renflouer les caisses du Front national.
Pour la première fois, la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) publie cette semaine dans son rapport annuel les comptes de Jeanne, parti crée en décembre 2010, au moment où Marine Le Pen s'apprêtait à accéder à la présidence du Front national. Son mandataire financier n'est autre que Steeve Briois, secrétaire général du FN et très proche de la présidente. Dans les statuts de la structure, déposés au Journal officiel, Jeanne est décrit comme le rassemblement de «toutes celles et tous ceux qui entendent participer au redressement de la France».
Jeanne, la banque du FN
La réalité est beaucoup plus prosaïque: le parti, domicilié dans le XVIe arrondissement de Paris, a servi de banque au Front national. Entre 2007 et 2012, le parti frontiste a traversé une importante crise financière. Engagé dans un coûteux conflit avec son imprimeur Fernand Le Rachinel, le parti bénéficiait de très maigres subventions publiques suite à des législatives ratées. En 2010, il accusait ainsi une dette colossale de près de 10 millions d'euros. Difficile dans ces conditions d'emprunter auprès des banques à des conditions avantageuses. C'est là que Jeanne, structure vierge financièrement, intervient: comme l'expliquait Steeve Briois en 2011 au site Owni, le microparti «a réuni des fonds, notamment des prêts bancaires, à l'époque où le Front national ne pouvait pas le faire».
Jeanne a ensuite utilisé ces fonds pour financer les campagnes électorales du parti. En 2011, le microparti aurait ainsi aidé près de 500 candidats aux cantonales. Une fois leurs dépenses de campagne remboursées par l'Etat, ces candidats devaient eux-mêmes rembourser dans les plus brefs délais les prêts accordés par Jeanne. Pour l'année 2011, l'intégralité des ressources du microparti - environ 1,9 million d'euros - provient, selon la CNCCFP, de la «facturation de services rendus aux candidats pour les campagnes électorales». Le parti n'a récolté que 11.500 euros de dons privés.
Cotelec, la « pompe à finances »
Les dons, c'est l'affaire de Jean-Marie Le Pen et de Cotelec - abréviation de «cotisation électorale». Le microparti du père fondateur du FN, créé en 1988, a récolté par ce biais 239.464 euros en 2011. Cette «pompe à finance», inconnue du grand public, a reversé une partie de ses revenus - près de 100.000 euros - directement au Front national. Un moyen de contourner en toute légalité la réglementation sur les financements politiques, qui limite les dons à 7.500 euros par personne, par parti et par an. Cotelec a également consenti plus de 3 millions d'euros de prêts à la maison mère. Dont un prêt hypothécaire de 2,6 millions d'euros, que le FN a remboursé après avoir vendu son QG, le Paquebot, en avril 2011.
Depuis cette vente, qui a permis de dégager environ 10 millions d'euros, le FN a assaini ses finances. Il a réalisé un excédent de 6 millions d'euros en 2011 et devrait profiter à fond en 2013 de la dynamique enclenchée lors de la présidentielle. Son bon score aux élections législatives a eu pour effet de tripler les subventions qui lui sont versées chaque année, passant de deux millions d'euros depuis 2007 à près six millions aujourd'hui. Et la hausse du nombre de ses adhérents - et donc des cotisations récoltées - devrait également rapporter gros.
Le FN sauvé par Jeanne et Cotelec 29/12
Ces deux micro-partis fondés respectivement par Marine et Jean-Marie Le Pen ont permis aux comptes du Front national de sortir du rouge.
But commun des deux structures : contracter des prêts et récolter des dons pour renflouer les caisses du parti nationaliste. En 2010, entre un échec aux élections législatives et un conflit avec son imprimeur, le FN avait ainsi une dette de près de 10 millions d'euros. Difficile donc, voire impossible, d'emprunter auprès des banques à des conditions avantageuses.
Fin 2010, Marine Le Pen a mis sur pied Jeanne, dont le nom fait clairement référence à la Pucelle d'Orléans. Les statuts décrivent officiellement la structure comme le rassemblement de "toutes celles et tous ceux qui entendent participer au redressement de la France". Son mandataire financier est Steeve Briois, secrétaire général du FN. Grâce à Jeanne, en 2011, le micro-parti "a réuni des fonds, notamment des prêts bancaires, à l'époque où le Front national ne pouvait pas le faire", expliquait Steeve Briois au site Owni.
Jeanne prête, Cotelec donne
L'argent amassé par Jeanne a été utilisé pour financer les campagnes électorales du FN. En 2011, le micro-parti a aidé près de 500 candidats aux cantonales. Ceux-ci se voyaient ensuite remboursés par l'État et pouvaient au final reverser les sommes empruntées à Jeanne. La boucle était bouclée.
Pour la première fois, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a publié cette semaine les comptes de Jeanne. Le rapport que s'est procuré Le Figaro indique pour 2011 que la totalité de ses ressources (environ 1,9 million d'euros) provient de la "facturation de services rendus aux candidats pour les campagnes électorales". Les dons privés ne représentent que 11 500 euros.
En revanche, pour Cotelec (abréviation de cotisation électorale), structure fondée par Jean-Marie Le Pen en 1988, les dons récoltés en 2011 par le micro-parti s'élevaient 239 464 euros. Près de 100 000 euros ont été directement versés au Front national, contournant en toute légalité la réglementation sur les financements politiques, qui limite les dons à 7 500 euros par personne, par parti et par an.
Merci aussi au Paquebot
En avril 2011, Jeanne et Cotelec reçoivent un coup de pouce du Paquebot. L'encombrant QG du FN est vendu environ 10 millions d'euros. Conséquence : le FN est excédentaire de 6 millions d'euros en 2011.
Désormais, tout va pour le mieux pour le parti d'extrême droite. Grâce à ses bons résultats aux élections législatives, les subventions annuelles vont tripler et la hausse du nombre de ses adhérents n'est pas négligeable financièrement. Pour le coup, ce n'est pas Jeanne ou Cotelec qu'il faut remercier, mais sans doute l'UMP.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Les nouveaux hommes forts de Marine Le Pen 31.12 Abel Mestre
Le Front national vient de se doter d'un tout nouvel organigramme officiel. A première vue, les changements semblent superficiels, confirmant les annonces effectuées par le FN pendant l'été. Mais le document présente l'intérêt de mettre à plat les équilibres du pouvoir frontiste et les nouveaux rapports de force au sein du parti.
Cette nouvelle organisation, arrêtée pour le Conseil national du 8 décembre et qui, étrangement, n'a pas été diffusée à la presse, est le fruit de plusieurs propositions. C'est Marine Le Pen qui a tranché en dernier lieu, en prenant soin de ne formellement désavantager personne. Trois pôles de pouvoir – ou d'influence – gravitent désormais autour d'elle. Ils sont portés par trois personnes de premier plan du FN qui, pour l'instant, se neutralisent : Florian Philippot, Steeve Briois et Louis Aliot. Mais, comme toute "synthèse" politique, celle du FN peut aussi cristalliser des rivalités internes.
Les jeunes pousses
Sur cette nouvelle feuille de match, celui qui tient le rôle de meneur de jeu est Florian Philippot, 31 ans. L'ancien directeur stratégique de la campagne présidentielle a été bombardé vice-président chargé de la stratégie et de la communication depuis cet été. Il est devenu, en une année, une figure incontournable du FN. Jeune, omniprésent médiatiquement, issu du chevénementisme, il incarne un FN renouvelé. Un Front national plus "mariniste" que "lepéniste". Ses avis comptent énormément, il donne souvent le "la" au FN. Marine Le Pen suit très fréquemment ses analyses.
Sur l'organigramme, il s'est doté d'un directeur de cabinet, Joffrey Bollée, et d'une équipe constituée pour sa grande majorité de "jeunes pousses" frontistes, comme David Rachline ou Julien Sanchez. Mais son ascension éclair n'est pas allée sans mal. Certains s'agacent notamment du fait que Marine Le Pen soit devenue "Philippot-dépendante".
De plus en plus de voix lui reprochent aussi un côté "raide", détaché de la base, et son goût pour la lumière médiatique. Sa formation à l'ENA n'est pas forcément la meilleure carte de visite dans un parti qui a souvent vertement critiqué "l'énarchie".
Les historiques
Vice-président à la formation et aux manifestations, Louis Aliot, 43 ans, peut apparaître comme étant rétrogradé, puisqu'il était chargé du projet auparavant. Mais la formation est aujourd'hui primordiale pour le parti, qui cherche à former des cadres efficaces pour les municipales. M. Aliot entend se consacrer entièrement à ce chantier. Le compagnon de Marine Le Pen tourne aussi beaucoup dans les fédérations. Et, avantage au FN, il est un relais important des pieds-noirs et des rapatriés. M. Aliot garde aussi la main sur le club Idées Nation, think tank du FN qui devrait être réactivé et sur lequel lorgnait M. Philippot.
Surtout, dans son équipe, figurent des membres "historiques" du FN, comme l'ancien gollnischien Thibault de la Tocnaye, ou comme Yann Maréchal. La soeur de Marine Le Pen et mère de Marion Maréchal Le Pen n'a pas de rôle politique proprement dit, mais elle est très appréciée. Marie-Christine Arnautu, vice-présidente chargée des affaires sociales, devrait aussi rejoindre le pôle de Louis Aliot. Cette dernière vit en effet assez mal le fait de se retrouver sans équipe.
Sur des sujets comme la stratégie à adopter vis-à-vis de la manifestation contre le "mariage pour tous" ou encore sur la question de la mémoire historique de la guerre d'Algérie, Louis Aliot défend souvent des positions proches de celles de Jean-Marie Le Pen, différentes de celles d'un Florian Philippot.
Ainsi pourrait à terme se constituer un pôle d'historiques tenté de faire contre-poids, en jouant la base, aux deux autres zones d'influence autour de Marine Le Pen, et qui pourrait entrer en concurrence directe avec le secrétariat général. Reste à savoir ce que fera Bruno Gollnisch, qui demeure très populaire à la base. Pour l'instant, l'ancien rival de Marine Le Pen lors de l'élection pour la présidence en janvier 2011 ne s'implique pas dans l'appareil, mais il revient tout doucement sur le devant de la scène, notamment à l'occasion de l'opposition au "mariage pour tous".
Les hommes de l'appareil
Steeve Briois, 40 ans, a un chantier : les municipales. Secrétaire général depuis le congrès de 2011, ce militant de terrain, qui lui aussi fait le tour des "fédés", entend "professionnaliser" l'appareil FN. Quitte à rudoyer les militants et à couper les têtes. Il le répète sans cesse : son leitmotiv est la méritocratie.
Ses détracteurs contestent ses méthodes et sa façon de nommer les secrétaires départementaux, les préfets du parti. Louis Armand de Béjarry et Nathalie Pigeot l'aident à la reprise en main des fédérations, à grands coups "d'audits" pas toujours bien reçus par les militants sur le terrain. Il a reçu le renfort de Nicolas Bay, qui devient secrétaire général adjoint. Ce dernier, bon connaisseur de la carte électorale, dirigera la campagne municipale frontiste pour les villes de plus de 3 500 habitants.
M. Briois a aussi la main, en tant que secrétaire général, sur les adhésions et les élus. Le FN de la jeunesse est aussi placé sous son autorité.
En revanche, M. Briois et M. Bay ont perdu le troisième "B" de leur trio : Bruno Bilde. Ce dernier était jusqu'à présent chef de cabinet de Mme Le Pen. Il fut, notamment avec M. Briois, l'une des chevilles ouvrières de l'implantation de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont. Il est désormais "conseiller spécial". Une fonction floue qui a tout l'air d'une rétrogradation. L'origine de ce changement de statut serait due à un accrochage entre Marine Le Pen et son père. Une version que nie Bruno Bilde, qui se félicite de pouvoir se consacrer aux municipales d'Hénin-Beaumont. ""Conseiller spécial", c'était le titre d'Henri Guaino auprès de Nicolas Sarkozy", précise-t-il, comme pour se rassurer.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
La leader du Front National accorde une interview à JN1 13/12
Cette année, Marine Le Pen, la leader du Front National, le parti d'extrême droite, a réalisé un score de 18% aux élections présidentielles. C'était le meilleur score de l'histoire pour un candidat du Front national. Cela fait partie de la nouvelle stratégie de Marine Le Pen pour donner au Front National un nouveau visage plus décent et une alternative à d'autres partis de droite en France. Alors, quels sont ses projets pour les prochaines années ? Nous allons lui demander.
(...)
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Jean-Marie Le Pen participera «mentalement» à la manif contre le mariage pour tous 06.01
Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national, a déclaré ce dimanche à Hem (Nord) : « Si j'étais à Paris, je participerais à la manifestation. »
Jean-Marie Le Pen ne sera pas à la manifestation contre le mariage homosexuel du 13 janvier mais c'est tout comme. Le président d'honneur du Front national a déclaré, lors d'une conférence de presse ce dimanche à Hem (Nord), qu'il participerait «mentalement» à ce rassemblement, faute de pouvoir y être présent physiquement en raison d'autres obligations.
Ce jour-là, il sera à Nantes (Loire-Atlantique) pour la suite de ses vœux aux militants du parti. « Si j'étais à Paris, je participerais à la manifestation (...). J'y participerai mentalement pour cette raison aussi que c'est une manifestation d'hostilité à la politique du gouvernement » , a-t-il affirmé.
« Le bureau politique va peut-être faire revenir la présidente sur sa décision de non-participation »
Interrogé sur la position de sa fille, Marine Le Pen, qui avait annoncé vendredi qu'elle ne participerait pas à la manifestation, mais qu'elle soutenait les membres de son parti qui s'y rendraient, son père a estimé qu'elle avait «donné une raison valable», en précisant : « Il faut bien voir que le raisonnement de Marine est le suivant : ces manifestations sociétales sont en fait des rideaux de fumée qui masquent au peuple français les problèmes graves que sont l'insécurité, le chômage. »
Cependant, même si la présidente du FN a rappelé vendredi l'opposition de son parti au mariage, à l'adoption et la PMA (procréation médicalement assistée) pour les homosexuels, son père a ajouté ce dimanche : « Je crois que le bureau politique de lundi va quand même étudier la question, peut-être faire revenir la présidente sur sa décision de non-participation ».
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
J.M.Lepen serait donc"dérangé mentalement",On peut penser que la fille a héritée de cette tare congénitale du papa.
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Front national
Un syndicaliste exclu pour avoir soutenu Marine Le Pen 06/01
Ce responsable d'une organisation de chauffeurs routiers a pris position dans la presse pour la dirigeante frontiste. Le FN dénonce une exclusion «proprement scandaleuse et injuste».
Dominique Morel l'assurait: «Les responsables de mon syndicat sont plutôt à gauche, mais mon engagement frontiste ne leur pose aucun problème.» Dix jours après avoir accordé une interview dans Le Parisien , où il vantait «le projet politique porté par Marine Le Pen», ce chauffeur routier se retrouve pourtant exclu de son organisation, dont il était secrétaire de la région Sud-Est et négociateur national.
Pour la Fédération nationale des chauffeurs routiers (FNCR), petit syndicat de transports, cette prise de position a été la sortie de trop. Dominique Morel «a dépassé les limites de l'apolitisme que nous demandons à nos membres», affirme Emmanuel Naulin, responsable de la branche transport de marchandises à la FNCR. «Il fait le lien entre le syndicat et son appartenance politique. Or, nos statuts imposent une réserve. Nous n'empêchons personne d'avoir une vie politique mais celle-ci doit rester extérieure au syndicat», explique-t-il. «Cela aurait été un autre parti que le FN, cela aurait été exactement la même chose.»
« Une chasse aux sorcières »
L'engagement frontiste de ce syndicaliste était en effet connu. Il précède de dix ans son entrée à la FNCR, en 2000. Membre du bureau politique du FN du Puy-de-Dôme, Dominique Morel a été candidat du parti dans la circonscription d'Issoire aux dernières législatives de juin, où il a recueilli 10,41% des voix. Il avait participé à cette occasion à un débat télévisé sur France 3 Auvergne, où il rappelait son engagement syndical. Au début de l'année, en pleine campagne présidentielle, c'était lui qui avait élaboré une réponse, au nom de Marine Le Pen, au site spécialisé «Flash Transport». «J'appelle solennellement tous les chauffeurs [...] à s'associer à notre démarche aux côtés de Marine Le Pen», écrivait-il aussi.
Ces différentes interventions avaient déjà valu à Dominique Morel un avertissement de la FNCR. Interrogé par France 3 Auvergne sur son exclusion, dont il peut faire appel, il dénonce aujourd'hui une «chasse aux sorcières dans le syndicalisme». «Les gens qui se déclarent frontistes sont mis à l'index», ajoute-t-il.
Le secrétaire général du FN Steeve Briois a dénoncé de son côté une exclusion «proprement scandaleuse et injuste». «Alors qu'on n'a jamais vu des militants d'extrême gauche être exclus d'un syndicat pour double appartenance, dès que quiconque affiche son affiliation au Front national, la sanction est immédiate», a protesté le responsable frontiste dans un communiqué.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Mariage gay : le FN divisé sur la manifestation Guillaume Perrault 08/01
Marine Le Pen « estime que le chef de l'opposition nationale n'a pas à être dans la rue », explique son père et fondateur du FN.
VIDÉO - Marine Le Pen «n'appelle pas à manifester», mais une délégation du parti sera présente dans le défilé du 13 janvier.
On ne sort de l'ambiguïté qu'à ses propres dépens. Cette formule célèbre se trouve vérifiée par la position de la direction du FN sur le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels. Après plusieurs semaines de tensions, le bureau politique du parti d'extrême droite a adopté une motion ambiguë qui semble inviter « élus, adhérents et sympathisants » à participer à la manifestation du 13 janvier. C'est du moins ce qu'ont compris les partisans d'une telle mobilisation, comme Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du FN chargée des affaires sociales, ou le député européen Bruno Gollnisch.
Mais Marine Le Pen a aussitôt démenti cette interprétation. Elle a affirmé mardi, en marge de ses vœux à la presse, que «le FN n'appelait pas à manifester» et que seuls ceux qui le souhaitaient étaient libres de le faire, comme Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard. L'avocat a exhorté les manifestants à «écraser Vincent Peillon du pied gauche, ça porte bonheur». En somme, une délégation du Front National sera présente le 13 janvier, mais composée de membres qui s'y rendent à titre individuel.
Ainsi s'impose la ligne défendue de longue date par l'éminence grise de Marine Le Pen, Florian Philippot, jeune énarque venu du chevènementisme et récemment promu vice-président. «Il n'y a ni division ni contradiction sur la question du mariage homosexuel, au Front national», a même soutenu, contre toute vraisemblance, Marine Le Pen.
« Lobby gay »
Jean-Marie Le Pen, pour sa part, n'a finalement pas voulu contredire trop ostensiblement sa fille sur ce sujet. Tout en appelant à titre personnel à manifester, il ne sera pas présent, arguant d'un autre engagement. Mardi matin sur Europe 1, le fondateur du FN a aussi défendu le choix de Marine Le Pen de ne pas manifester. «Elle estime que le chef de l'opposition nationale n'a pas à être dans la rue, a argumenté le fondateur du FN. Marine Le Pen, chef de l'opposition nationale, veut ainsi faire comprendre que le gouvernement et l'opposition UMP se servent de débats sociétaux pour ne pas parler des gravissimes problèmes dans notre pays.»
Interrogé sur la une de l'hebdomadaire d'extrême droite Minute (pour qui l'entourage de Marine Le Pen comprendrait un «lobby gay» qui influencerait la présidente du FN), Jean-Marie Le Pen a récusé ces allégations. «Comme partout ailleurs, il y a des homosexuels» dans ce parti, a-t-il déclaré, «et on ne leur fait pas la chasse au Front national. Mais on n'en fait pas non plus la promotion exceptionnelle.»
Florian Philippot, quant à lui, a vu dans les assertions concernant un supposé « lobby gay » «des analyses dignes des complotistes d'extrême droite de l'entre-deux-guerres » .
« Je trouve cette question scandaleuse » , a pour sa part, répondu Marine Le Pen au journaliste qui l'interrogeait sur ce sujet lors de ses vœux à la presse. «Vous fixez les gens en fonction de leur orientation sexuelle, a-t-elle argumenté. Nous, on ne fait pas ça au Front. C'est une vision caricaturale et objectivement assez scandaleuse.» En outre, a-t-elle ajouté, « c'est bien mal me connaître car je suis imperméable à l'influence de tout lobby et d'autant plus lorsque celui-ci n'existe pas » , a-t-elle argumenté.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Hallucinant de voir l'UMP soutenir la manif et le FN avoir peur d'en faire autant.
L'UMP à droite du FN c'est désormais une réalitée.
L'UMP à droite du FN c'est désormais une réalitée.
Invité- Invité
Re: Front national
Steeve Briois dit-il vrai sur le vote FN des "syndiqués" ? 09/01
Le secrétaire général du Front national affirme que les "syndiqués CGT" ont voté à 25% pour Marine Le Pen à l'élection présidentielle, ceux de FO à 20% et les ouvriers à 35%. Vrai ou faux ? Réponse ici.
Vrai sur les ouvriers
On peut admettre que Steeve Briois dit vrai quand il affirme que 35% des ouvriers ont voté pour la candidate du Front national le 22 avril 2012. Il cite en fait le meilleur sondage, celui de TNS Sofres du 22 avril. Les autres enquêtes donnent des scores plus modestes à Marine Le Pen. 30% chez les ouvriers d'après IPSOS-Logica du 22 avril et 27%, d'après le sondage post électoral OpinionWay CEVIPOF mené entre le 18 mai au 2 juin dernier.
Dans ce dernier sondage, la patronne du Front national reste bel et bien en tête sur les ouvriers, devant François Hollande (24%) et Nicolas Sarkozy (22%).
Faux sur les " syndiqués "
En revanche, Steeve Briois dit faux quand il affirme que 25% des syndiqués CGT ont voté Marine Le Pen et 20% des syndiqués FO.
Avant de scruter les chiffres, il faut savoir de qui l'on parle. Pascal Perinneau, patron du CEVIPOF, rappelle que "les enquêtes réalisées au moment de l'élection (notamment celle de l'IFOP auprès des sympathisants des syndicats) ne sont pas des enquêtes sur les syndiqués mais sur les Français qui expriment une proximité ou une sympathie pour tel ou tel syndicat", ce qui est différent.
D'après l'IFOP, Marine Le Pen réalise un score de 16% chez les actifs proches de la CGT, loin derrière François Hollande (40%) et Jean-Luc Mélenchon (28%). Chez les sympathisants Force Ouvrière, Marine le Pen totalise 31% des votes (à égalité avec François Hollande).
Pascal Perinneau reconnait que la pénétration électorale de Marine Le Pen est "importante chez les syndiqués". Mais selon lui, ce mouvement n'est pas forcément très nouveau ou très inédit. Si l'on excepte 2007, quand Jean-Marie Le Pen a réalisé un mauvais score à la présidentielle, le niveau de Marine le Pen en 2012 rappelle les scores enregistrée par le Front national dans les années 90 ou au début 2000 auprès des personnes proches de syndicats.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Mariage homosexuel : pourquoi Marine Le Pen a tergiversé 04/01
La présidente du FN n'ira pas manifester le 13 janvier de peur de sembler à la remorque de l'UMP. Mais pas seulement...
Marine Le Pen rappelle de façon très ferme son "opposition au mariage, à l'adoption et à la procréation médicalement assistée" qui sont des "revendications ultra-minoritaires".
Après de nombreuses tergiversations, la présidente du FN, Marine Le Pen, a tranché : elle ne participera pas à la manifestation du 13 janvier contre le mariage et l'adoption pour les couples gay. Il n'est pas question de participer "à ce qui est devenu une grossière tentative de récupération politicienne et d'enfumage sociétal de la part de l'UMP et du PS", explique-t-elle vendredi dans un communiqué, affirmant que cette manoeuvre était avant tout "destinée à détourner l'attention des Français des questions urgentes".
Néanmoins, Marine Le Pen assure de son soutien tous les élus et les adhérents du FN qui souhaitent se joindre au cortège parisien le 13 janvier. Dans ce communiqué, la présidente du FN rappelle de façon très ferme son "opposition au mariage, à l'adoption et à la procréation médicalement assistée" qui sont des "revendications ultra-minoritaires". Florian Philippot, vice-président du parti chargé de la stratégie, a lui aussi annoncé qu'il ne battrait pas le pavé le 13 janvier. En revanche, d'autres dirigeants frontistes y seront, comme Louis Aliot, Marie-Christine Arnautu ou Bruno Gollnisch.
Le communiqué envoyé par Marine Le Pen fait donc habilement la synthèse entre les deux lignes qui se sont affrontées au sein de la direction du Front national. D'un côté, ceux qui - à l'instar de Florian Philippot - jugent que le FN n'a pas intérêt à s'engager fortement contre le mariage homosexuel et à sembler à la remorque de l'UMP qui s'est déjà emparée de ce débat. Selon eux, la présidente du FN - qui a fait campagne en 2012 sur le "ni droite ni gauche" - doit faire attention à ne pas se couper de ses électeurs issus de la gauche. De l'autre côté, il y a un Jean-Marie Le Pen - président d'honneur du parti - ou un Louis Aliot qui jugent que le FN devait soutenir la manifestation du 13 janvier. "La question du mariage homo est capitale pour notre société. En plus, la manif du 13 janvier sera une manifestation anti-Hollande. Il faut qu'on y soit", explique-t-on.
" Il y a autour de cette table beaucoup d'homosexuels "
À l'origine, la question de la participation du FN à la manifestation devait être tranchée ce lundi lors de la réunion du bureau exécutif, puis du bureau national du parti. Finalement, Marine Le Pen a préféré annoncer sa position plus tôt que prévu, histoire de dépassionner un débat qui avait pris beaucoup d'ampleur ces dernières semaines. Sur le terrain, nombreux sont les cadres et les adhérents FN qui regrettaient l'embarras et la tiédeur de Marine Le Pen sur ce sujet de société. "La défense des valeurs traditionnelles est l'une des préoccupations majeures des électeurs du FN. En politique n'existe que ce qui paraît. Que penseront les électeurs si le FN se prononce contre le mariage homo et qu'il est en retrait sur le sujet ?" alertait un cadre. Ces derniers jours, des centaines et des centaines de mails d'adhérents étaient arrivés au siège du parti faisant état de leur incompréhension. "Marine Le Pen a reçu des mails d'adhérents non militants qui pensaient qu'elle était pour le mariage homo. Elle a donc clarifié les choses. C'est très bien", se félicite un dirigeant du FN.
Lors de leur bureau politique de lundi, les membres du FN échapperont donc à un nouveau psychodrame sur la question de la mobilisation contre le mariage homosexuel. De quoi en soulager plus d'un. Fin décembre, Bruno Gollnisch avait plombé l'ambiance en lançant une petite bombe en prélude de son intervention : "Il y a autour de cette table beaucoup d'homosexuels. Ces choix relèvent de la vie privée et de la conscience de chacun, mais ne doivent pas influer sur la position du Front national." Outrées, deux personnes avaient quitté la pièce. Cette scène a levé le voile sur l'homosexualité de proches de la présidente du FN Marine Le Pen qui pose, selon certains cadres, des questions politiques. "S'il y a eu des réticences à prendre une position claire au sujet du mariage homo, c'est également à cause d'eux", juge un dirigeant sous le couvert de l'anonymat. Marine Le Pen a encore du travail pour mettre un peu de cohésion au sein de son équipe.
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Front national
Le FN Louis Aliot défilera contre le mariage homosexuel 07/01
Le prétendant à la mairie de Perpignan diverge de Marine Le Pen
Le consensus n'est pas de mise au Front National (FN), à l'approche de la manifestation parisienne contre le mariage homosexuel. Le vice-président du parti d'extrême droite, Louis Aliot, candidat à la mairie de Perpignan en 2014, se joindra au cortège du FN, contrairement à sa compagne et présidente, Marine Le Pen. M. Aliot revendique ainsi une ligne dure, a sein d'un FN en proie à des ébats internes sur la question homosexuelle.
La manifestation parisienne contre le projet de légalisation du mariage entre personnes du même sexe, prévue dimanche 13 janvier à Paris, comportera Louis Aliot parmi ses participants. Le postulant à la conquête de la mairie de Perpignan et vice-président du Front National (FN) a confirmé le 7 janvier sur Twitter : "je serai présent dimanche 13. Rendez-vous 12h30 Porte Maillot". Quelques heures auparavant, le bureau politique du FN lançait un appel général à la "manif pour tous" et revendiquait la "défense de la famille" tout en évoquant son "opposition historique au mariage et à l’adoption des couples homosexuels et a fortiori à la procréation médicalement assistée". Mais la compagne de Louis Aliot et présidente du parti d'extrême droite, Marine Le Pen n'ira pas manifester, tandis que son père, Jean-Marie Le Pen, annonçait le 6 janvier sa volonté de participer "mentalement" à cet évènement. Une autre prise de position individuelle émane d'un autre vice-président du parti, Florian Philippot, absent dans le cortège, et avouant "nos électeurs sont 50-50" sur le mariage homosexuel.
L'entourage homosexuel de Marine Le Pen
Ces engagements variés alignent M. Aliot sur la ligne dure d'un Front National partagé entre une fraction traditionnaliste et une autre, plus encline à l'intégration des évolutions sociales. A l'instar de l'écrivain catalan Robert Brasillach, figure de l'extrême droite homosexuelle des années 1940, la compatibilité entre deux mondes apparaît désormais au FN. Cette thèse est soutenue par le Perpignanais Nicolas Lebourg, co-auteur de l'ouvrage "Dans l’ombre des Le Pen. Une histoire des numéros 2 du FN", paru en novembre 2012. Selon ce sociologue, certains cadres du parti accusent les gays de "constituer un lobby" interne, dans ce qui devient un "problème de management du parti et un problème politique".
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
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