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Faire converger les luttes

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Message  Roseau Ven 29 Juin - 23:03

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convergence - Faire converger les luttes - Page 2 Empty Philippe: appel à mobilisation générale

Message  Roseau Mar 24 Juil - 20:23

http://videos.letelegramme.com/player.php?sig=e8289e78da9s
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Message  Roseau Mer 25 Juil - 9:37

Tract Hebdo NPA
http://www.npa2009.org/sites/default/files/tract%20hebdo%20240712%20light.pdf

PSA, DOUX, SANOFI, AIR FRANCE, ARCELOR...
ILS NOUS DÉCLARENT LA GUERRE
PRÉPARONS LA MOBILISATION GÉNÉRALE


Avec la fermeture d’Aulnay, les menaces sur Rennes et SevelNord et les 8 000
suppressions de postes chez PSA, ce seront, avec les sous-traitants, près de 30 000
emplois qui seront supprimés par un groupe riche à milliards mais qui en veut encore
plus. Ces licenciements s’ajoutent aux plusieurs dizaines de milliers déjà programmés.
Ce qui signifie autant de drames, de désespoirs, de vies brisées et de régions ruinées.

Et c’est la même chose dans le reste de l’Europe avec par exemple Opel Bochum
en Allemagne ou PSA Madrid toujours sous la menace et tellement d’autres.

Les licenciements ne datent pas d’aujourd’hui. Ils sont continus depuis des
années, servant aussi de chantage comme à SevelNord, General Motors ou Air
France, pour augmenter les charges de travail, accroitre la flexibilité, bloquer les
salaires. Dans le même temps les protections sociales ou les services publics
sont systématiquementy attaqués. Mais cette politique est en train de s’aggraver.

C’est la plus grande offensive du patronat depuis la dernière guerre. Si nous ne
réagissons pas maintenant, nous risquons de prendre le même chemin que la Grèce
ou l’Espagne dans une spirale sans fin.

Les travailleurs ne baissent pas pour autant les bras.
Les salariés de Plysorol à Fontenay-le-Comte qui fabriquent des contreplaqués,
menacés de fermeture, ont dit qu’ils mettraient le feu aux stocks si le patron ne
les entendait pas. Ceux de « Père Dodu » à Quimper occupent leur entreprise
comme ailleurs les autres de Doux occupent les rues. Ce sont aussi les salariés
de Sanofi qui continuent les manifestations, ceux de Régional, compagnie
d’aviation, qui sont en grève pendant que les salariés d’Air France annoncent une
rentrée chaude ; il y a toujours ceux d’Arcelor-Mittal et tellement d’autres qui
luttent…

Nous avons le courage et les moyens de faire reculer les capitalistes.
Nous sommes les plus nombreux et nous faisons tout. Il nous manque l’union.
L’annonce de la fermeture d’Aulnay a créé un choc pour tout le monde parce
que les grandes usines de montage de l’automobile et leurs dizaines de milliers
de travailleurs ont toujours joué un grand rôle dans l’économie du monde,
dans l’histoire des sociétés modernes mais aussi et surtout dans les luttes
du mouvement ouvrier. La large couverture médiatique illustre aussi cette
inquiétude des possédants.

Les travailleurs d’Aulnay ont affirmé qu’ils seraient une « bombe sociale et
politique ». Ils le seront s’ils permettent de fédérer toutes les inquiétudes et les
colères de tous ceux qui ne veulent pas être jetés à la rue ou crever au boulot
pendant que d’autres s’empiffrent à milliards.
Car nous ne défendrons chacun de nos emplois qu’en les défendant tous
ensemble. Nous devons nous battre pour défendre tous les emplois, interdire
tout licenciement et suppression de poste.

PSA, et à travers lui tout le patronat, a déclaré la guerre. Nous ne
pourrons refuser de payer la crise des capitalistes et des banquiers
qu’en levant le drapeau de la mobilisation générale dans la foulée des
révolutions arabes et des résistances
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Message  Vals Mer 25 Juil - 11:57

Nous ne
pourrons refuser de payer la crise des capitalistes et des banquiers
qu’en levant le drapeau de la mobilisation générale dans la foulée des
révolutions arabes et des résistances

C'est sûr, ça va aider la mobilisation de rattacher la lutte contre la bourgeoisie à des "révolutions" arabes dont le bilan actuel est extrêment enthousiasmant .... Suspect
Et le fait de galvauder le mot "révolution" n'aidera vraiment pas à en éclaircir le sens et en ouvrir la perspective.
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Message  Copas Jeu 26 Juil - 19:42

Vals a écrit:
Nous ne
pourrons refuser de payer la crise des capitalistes et des banquiers
qu’en levant le drapeau de la mobilisation générale dans la foulée des
révolutions arabes et des résistances

C'est sûr, ça va aider la mobilisation de rattacher la lutte contre la bourgeoisie à des "révolutions" arabes dont le bilan actuel est extrêment enthousiasmant .... Suspect
Et le fait de galvauder le mot "révolution" n'aidera vraiment pas à en éclaircir le sens et en ouvrir la perspective.

Les organisations de résistance des travailleurs sont sorties renforcées de ces révolutions arabes, les syndicats indépendants des patrons et de l'état sont sortis renforcés...

Donc oui, ce n'est peut-être pas enthousiasmant mais pour les travailleurs en Afrique du Nord le bilan est positif. Et oui des masses qui pour faire tomber des dictatures et respirer plus librement affrontent les appareils d'état de la bourgeoisie il y a toujours quelque chose à en tirer, de grandes leçons et des aspects émancipateurs, même quand la contre-révolution guette dans les coins.

Ces révolutions arabes qui sont loin d'être terminées et imposent des crises rampantes aux appareils d'état de la bourgeoisie sont un facteur extrêmement positif pour le monde dit arabo-musulman (dit à tord car c'est plus large que cela) .

On a retrouvé ce souffle émancipateur s'en réclamant explicitement dans la bataille de Madison aux USA, preuve que ça donnait courage à un monde ouvrier très différent et à des milliers de km de cela. Ca a donné et ça donne courage au mouvement social chinois, malais, indonésien, grec, albanais, espagnol, etc.

Oui bien sur ces mouvements ont eu un effet positif sur les masses du monde entier et oui ce n'est pas la révolution socialiste. Mais il faut apprécier les chemins parcourus quand même. Ca peut se terminer par des fusillades contre le peuple ? Oui ça peut. Qui peut dire qu'une bataille est forcement gagnée ? Les tentatives d'inflexion vers des courants réactionnaires religieux de ces processus sont forts dans deux pays. Mais rien n'est gagné de ce point de vue et la situation est bien meilleure dans ces deux pays qu'elle ne l'était sous les gestapistes tunisiens et égyptiens.

Oui les révolutions arabes ont donné du souffle à beaucoup de classes ouvrières mais oui aussi l'appareil idéologique de la bourgeoisie essaye de faire croire que tout est retourné sous une dictature religieuse pour envoyer ce message subliminal que se révolter aboutit toujours à la dictature plus terrible encore. Ce n'est pas le cas concrètement.

La contre-révolution réactionnaire existe c'est le pendant obligatoire de la révolution. Quoi de neuf docteur ?

Mais en attendant ça a donné du souffle a un processus qui continue de courir dans ces pays et de s'étendre ailleurs, du Bahrein à la Malaisie, de la Chine à l'Arabie Saoudite, de la Syrie à l'Irak, de l'Iran aux ex-pays du sud de l'URSS, du Maroc à l'Algérie. Et même en Israël .

Grèves ouvrières en poussées, salaires, manifestations populaires, libertés de la presse , d'organisation, populaires en majorité , etc.

Ce mouvement d'émancipation a fait trembler le monde jusque de l'autre côté de l'Atlantique où il fut une référence au mouvement ouvrier l'encourageant à se bouger.
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convergence - Faire converger les luttes - Page 2 Empty Réussir la convergence des luttes

Message  Roseau Jeu 4 Oct - 22:15

Dans TEAN 3 oct
http://www.npa2009.org/content/r%C3%A9ussir-la-convergence-des-luttes
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Message  gérard menvussa Jeu 4 Oct - 22:37

c'est mieux de citer le texte in extenso :
Réussir la convergence des luttes
mercredi 3 octobre 2012


Sale temps pour le gouvernement. Cela fait à peine quatre mois qu’il est en place… mais il est déjà taclé à gauche et dans la rue. Un indice de la crise sociale et politique qui s’accélère.

Samedi 29 septembre, c’était les Ford et PSA au Mondial de l’automobile, puis à l’occasion d’un meeting à Aulnay. Dimanche 30, des dizaines de milliers de manifestants sont venus de toute la France pour dire leur refus de l’austérité, et rappeler pour certains qu’ils n’avaient pas voté Hollande pour ça. Loin d’être abattu, le « peuple de gauche » avait décidément un petit air frondeur ce week-end sous le soleil.
Au cœur de la crise, il y a la responsabilité de l’État, ou celle qu’il n’a pas envie d’assumer : l’État arrogant qui assène ses plans de rigueur sur l’air de la fatalité pour les plus pauvres ; mais l’État impuissant dès il s’agit de faire face aux riches qui ferment les usines et sèment la misère… Symbole d’un gouvernement dont la popularité est en chute libre, Arnaud Montebourg le « ministre improductif » d’un redressement plus qu’incertain aura donc essuyé les quolibets à Florange, avant d’être invisible au Mondial de l’auto.
Ayrault a eu beau répéter, jeudi 27 sur France 2, qu’il avait la situation bien en main, elle semble pour partie lui échapper. Sans que l’état des luttes et des résistances ne soit pour l’instant en mesure de lui adresser autre chose qu’un carton rouge plutôt symbolique.


Sale temps pour les travailleurs
Car l’autre versant de la situation, c’est aussi l’accélération d’une crise que subissent de plein fouet les travailleurs.
L’austérité s’aggrave partout en Europe, sur fond de récession. En Espagne, le gouvernement Rajoy a annoncé la semaine dernière une réduction des déficits de près de 40 milliards d’euros, afin de passer de 11 % du PIB en 2011 à 4, 5 % en 2013. En Grèce, c’est un nouveau tour de vis de 11, 5 milliards dans un pays déjà exsangue. En France, il faudrait trouver 30 milliards, ou plutôt 50 car la croissance annoncée a déjà un air de fiction, si l’objectif reste bien celui des 3 % du PIB pour 2013. Un chiffre de fou furieux paraît-il, impossible et inutile…
Sauf que ce ne sont pas les politiciens, ni les commentateurs, ni les experts qui décident mais… les « marchés » qui ont trouvé la bonne combine pour mettre les États sous pression et ramasser le pactole sous forme de taux d’intérêts élevés. Le budget sera donc une catastrophe, celui de l’État comme celui de la Sécurité sociale.
« Si quelqu’un commence à restructurer, cela obligera tout le monde à suivre » avait expliqué Carlos Ghosn, le PDG de Renault Nissan au mois de mars. C’est maintenant chose faite. Après PSA, c’est au tour de Renault d’engager avec les « partenaires sociaux » une prétendue « concertation » en octobre pour imposer sur le modèle de Sevelnord de nouveaux « accords de compétitivité ». Et sans attendre, les deux compères se sont entendus comme larrons en foire pour exiger en urgence une nouvelle baisse des cotisations sociales pour baisser le coût du travail. L’État plutôt prévenant a d’ailleurs délégué Louis Gallois, l’ex-PDG d’EADS, pour plancher sur le sujet fin octobre. Il promet un « choc de compétitivité », entendez une attaque en règle contre la part socialisée du salaire, et toutes ces « charges » décidément insupportables.
On aura donc les deux, l’attaque contre les salaires et contre l’emploi (l’une n’empêchant pas l’autre) comme à Goodyear ou pour les Conti : d’abord les sacrifices, ensuite la lourde. Dans tous les secteurs, avec chaque semaine de nouveaux venus. « Alerte sur les centres d’appels » titrait le Journal du dimanche le weekend dernier : « La profession craint jusqu’à 7 000 suppressions d’emplois d’ici un an ». C’est manifestement loin d’être terminé.


Commencer à reconstruire le rapport de forces
L’hirondelle de ce week-end ne suffira donc pas à faire le printemps : pas facile de surmonter l’attentisme, mais aussi les préventions et les sectarismes lorsqu’il s’agit de réunir des ouvriers de Ford et de PSA. Et même si la question du référendum a finalement été peu reprise par les manifestants dimanche, on voit bien que l’opération a eu aussi une dimension politicienne : une démonstration de force militante pour le PCF alors que les caméras étaient pour Jean-Luc Mélenchon, sans que ni l’un ni l’autre n’ait envie de donner des perspectives pour les luttes, même si les manifestants en sont sortis ragaillardis.
C’est donc le sens de notre intervention politique en tant que NPA, à notre échelle forcément modeste, de faire le lien entre toutes les attaques, et de contribuer à faire le lien entre les équipes militantes. Cela commence dès le 6 octobre pour la santé, puis le 9 octobre pour l’emploi, afin de construire des convergences et y travailler sans relâche, dans la durée, dans le cadre d’une campagne de tout le parti contre la politique du patronat et du gouvernement. Et pourquoi pas, comme l’ont déjà défendu Philippe Poutou et Olivier Besancenot, mettre en discussion l’objectif d’une grande manifestation nationale pour en finir avec les suppressions d’emplois.
Jean-François Cabral
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convergence - Faire converger les luttes - Page 2 Empty Ford Blanquefort: jour de colère

Message  Roseau Ven 5 Oct - 14:41

http://www.npa2009.org/content/ford-blanquefort-jour-de-col%C3%A8re
Conclusion de l'article:
Mais il y a encore plein de barrières à faire tomber, y compris au sein du syndicalisme ». Pour preuve, l’absence de prise de parole à ce meeting des salariés de Ford ou de Fralib venus eux aussi à Aulnay.

Qu’importe, on parle déjà de la suite. « Le 9 octobre, on manifestera à Bordeaux mais une délégation sera à nouveau au Mondial de l’auto. L’occasion de rencontrer vraiment les salariés de PSA », assure Vincent. « Ce jour-là, on essayera de faire à Paris une réunion avec ceux des boîtes qui en ont envie, on fait avec les moyens qu’on a… », conclut Philippe. Pour un vrai tous ensemble cette fois ?
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Message  Roseau Dim 7 Oct - 21:47

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Message  justib Mer 10 Oct - 16:28

dug et klin a écrit:
alexi a écrit:
Ensemble, ces prochaines semaines, faisons vivre une force anticapitaliste indépendante !

Indépendante de qui ?!


Oui,éxcellente question,indépendante du PS c'est la moindre des choses.Mais si c'est en alliance avec le F.de G.,c'est également"indépendance vis a vis des travailleurs"puisque le F.de G.et son leader se revendiquent des gouvernances de Mittérand et de Jospin.C'est la toute l"ambiguité de"l'anti-capitalisme"et de son interpénétration avec"l'anti-libéralisme".Ce sigle sert de cache-sexe a ceux qui ont rejeté le communisme,le socialisme révolutionnaire et meme le socialisme tout court.


Je suis d'accord , nous avons besoin des militants du F.de G au même titre que les militants de base CGT mais pas des leaders qui ne servent nullement nos intêrets à l'exemple de Mélanchou qui a milité plus de 15 ans au PS sous Mittérand et Jospin! Ce dernier étant l'auteur de la plus vaste privatisation 60 milliards quand on connaissait son passé troskyste difficile d'avaler la pilule! Le socialisme existe des lors qu'il se positionne comme anti-capitaliste et non comme traite de la sociale démocratie ou leader du front d'accompagnement de gauche libérale.
Les travailleurs doivent faire converger leurs luttes légitimes en autogestion indépendante pour instaurer le socialisme international au service d'une réelle démocratie génératrice d'avancées sociales majeures pour la classe ouvrière, c'est dans la rue et non dans les urnes car l'UMPS , le capital démagogue au service de la dictature financière mène une guerre de front aux travailleurs productifs, la classe dominante est en position de force partout en Europe, il est urgent que les travailleurs europpéens convergent pour réclamer le socialisme! En france derriere POUTOU exigeons dans la rue l'interdiction des licenciements et le retour aux 37 annuités pour une retraite décente! En peu de temps c'est possible , l'union fait la force en autogestion à l'abri des leaders qui ne sont pas anticapitalistes dont la présence et d'étouffer toute contestation populaire à la veille d'une ratification qui va accentuer l'austérité sur les plus démunis! Nul doute que les sociaux démocrates parleront au nom de la justice sociale , trahison réformiste comme toujours! Manifestation pour l'emploi, Honte à Thibault qui a avaliser la retraite à 62 ans et qui manifeste pour l'emploi la veille du Traité d'austérité! En 30 ans le chômage explose, les salaires diminuent, les taxes augmentent et la CGT n'apporte rien à ses salariés! exceptés les plans de licenciements à tout va pour conforter le rendement des actionnaires. Des milliards pour les banques et sauvegarder un système impunitif ,spéculatif qui nous conduit à la GRECE en nous faisant payer cette maudite crise capitaliste orchestrée par la dictature des marchés financiers.

justib

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convergence - Faire converger les luttes - Page 2 Empty Le 9 octobre, une étape vers les convergences ?

Message  Roseau Mer 10 Oct - 18:05

Dans TEAN
http://www.npa2009.org/content/le-9-octobre-une-%C3%A9tape-vers-les-convergences%E2%80%89
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Message  Roseau Ven 19 Oct - 4:03

Après le 9 octobre… Construire nous-mêmes les mobilisations
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convergence - Faire converger les luttes - Page 2 Empty La convergence des luttes avance!

Message  Roseau Sam 27 Oct - 19:12

Meeting du NPA à Paris le 25/10/12

Intervention d'un camarade de L'Etincelle de chez PSA

Camarades,

Voilà maintenant un an et demi que la mobilisation a commencé à l’usine PSA-Citroën d’Aulnay-sous-Bois, où je milite syndicalement dans la CGT mais aussi politiquement dans la Fraction L’Etincelle. Et pourtant cette mobilisation est loin d’être achevée, loin aussi d’être complète et réussie. Le CCE de ce matin et la tripartite de cet après-midi ne sont certainement pas la dernière étape des négociations entre le patron, le gouvernement et les syndicats, ni surtout la dernière étape de notre lutte qui nous oppose à Peugeot pour empêcher la fermeture de l’usine d’Aulnay et le licenciement de milliers d’autres travailleurs de PSA. Loin de là.

Citroën est peut-être le cas le plus médiatisé, mais notre lutte rencontre les mêmes difficultés et les mêmes obstacles que les centaines d’entreprises menacées aujourd’hui de fermeture ou de licenciements.
A PSA, nous semblons avoir plus d’atouts que d’autres pour nous en sortir. L’usine d’Aulnay concentre encore près de 3 000 travailleurs, sous-traitants compris. Elle appartient à un des grands groupes de l’automobile qui, malgré ses appels au secours, est assis sur un solide matelas financier.
De plus, Peugeot bénéficie de l’appui de l’Etat qui vient de promettre encore une garantie de 7 milliards d’euros pour la banque de la firme. Ces 7 milliards, rapportés aux 8 000 d’entre nous menacés de perdre leur emploi, cela fait près de 900 000 euros par tête, en moyenne 40 années de salaire d’un camarade sur chaîne. Mais Montebourg, qu’il soit en marinière ou en costard, ne songe même pas exiger de Peugeot, qu’il conserve tous ses salariés quelques années de plus, en vraie contrepartie.

Nous ne faisons donc pas exception. Comme l’ensemble de la classe ouvrière nous sommes sous le feu de la même offensive capitaliste pour augmenter les profits et réduire ce qu’ils appellent le « coût du travail » : fermer les entreprises ici, imposer leurs contrats productivité-emploi ailleurs, licencier dans cette boîte, réduire les salaires, augmenter les horaires, la flexibilité et la mobilité dans une autre.
Oui, nous sommes tous dans la même galère de Citroën à Electrolux, de Ford à Technicolor, de Sanofi à Petroplus, pour ne citer que les boîtes les plus importantes.
Pour sortir de cette galère, il nous faudrait une perspective commune, l’espoir qu’une lutte nous réunissant tous est possible, une lutte qui serait alors irrésistible par son ampleur. Mais pour l’instant, il faut le constater, nous avons chacun ramé de notre côté. A Citroën comme ailleurs.


Quand la CGT de PSA, il y a un an et demi, a révélé le plan de la direction qui prévoyait la fermeture de l’usine en 2014, elle a rencontré le scepticisme de beaucoup de travailleurs. Un scepticisme favorisé par la propagande de Peugeot qui voulait garder son projet secret jusqu’aux élections présidentielles et qui en a nié l’existence pendant près d’un an.
Ce scepticisme n’a pas empêché une minorité de réagir dès juin 2011. A l’initiative de la CGT (ou comme tout le monde le sait, les militants de LO sont influents), il y a eu des dizaines d’actions de protestation, de débrayages, de rassemblements, de manifestations dans l’usine ou au siège.
Nous étions alors le plus souvent quelques centaines de travailleurs à nous mobiliser, avec l’approbation des copains de boulot, mais pas accompagnés par le plus grand nombre.

Cet été la direction a finalement admis qu’elle mentait depuis un an.
Cela a suscité un coup de colère qui a dépassé un moment la minorité. La production a été stoppée quelques jours. Les manifestations ont redoublé.
Un Comité de préparation de la lutte, composé des délégués, de syndiqués et de non syndiqués a vu le jour. Mais faute d’autre perspective, beaucoup se sont raccrochés aux nouvelles promesses de la direction, même s’ils n’y croyaient pas vraiment.
Car PSA, passe sans honte d’un mensonge à un autre. Il prétend maintenant trouver une solution pour les 8 000 travailleurs dont il compte se débarrasser. C’est une énorme blague évidemment.
Par exemple, l’une des solutions envisagées serait la mutation des travailleurs d’Aulnay sur d’autres sites PSA.
Or sur celui de Poissy, précisément, la direction vient d’annoncer la suppression prochaine de certaines équipes et de dizaines de postes de travail. Philippe Varin, notre PDG, prétend pourtant y muter pas moins de 1 500 ouvriers d’Aulnay.
Comme Varin ne nous a jamais dit qu’il était adepte de la répartition du travail entre tous et qu’il avait adhéré au NPA, il est évident qu’une mutation à Poissy ou ailleurs ne sera que le sas vers une sortie définitive, le temps de régler le sort d’Aulnay, puis de Rennes, puis d’autres encore.


Depuis la rentrée l’atmosphère à l’usine s’est parfois tendue. La direction, ouvertement soutenue par le gouvernement, durcit son attitude jusqu’à la provocation.
Par exemple, elle prend prétexte du moindre incident dans l’usine pour déposer plainte contre des travailleurs qui manifestent. Avant-hier encore, nous avons accompagné au commissariat du coin un camarade accusé d’avoir prétendument proféré des menaces de mort contre un contremaître.
Il y a les provocations de la direction, mais aussi la complicité gouvernementale, comme à l’occasion de notre manifestation au Salon de l’auto. Le 9 octobre, nous y sommes venus à 510. Nous avions rempli 10 cars. De retour à l’usine, les gars étaient contents d’avoir rencontré des délégations de nombreuses autres entreprises, de l’auto, des sous-traitants, mais aussi d’autres secteurs, comme des postiers ou des cheminots. Par contre, ils étaient ulcérés de s’être vu interdire l’entrée du Salon par des centaines de gendarmes mobiles. Sans parler des tirs de lacrymos !
Autre exemple : lorsque les chaînes sont arrêtées sur ordre de la direction, ce qui arrive quotidiennement, et que nous en profitons pour discuter de la situation, elle nous compte gréviste et nous retire l’heure ou la demi-heure sur notre fiche de paie. D’où la semaine dernière un nouveau coup de colère, avec débrayages et cortèges de salariés parcourant l’usine pendant deux jours.
Il y a eu des arrêts ou de grosses perturbations de la production, et même ce que certains ont appelé la « séquestration » du directeur de l’usine puis d’un chef parmi les plus détestés.
« Séquestration » est d’ailleurs une appellation tout à fait abusive. Au plus, c’était quelques heures de cohabitation pacifique, dans une même pièce avec un certain nombre de leurs salariés qui en ont profité pour dire ce qu’ils avaient sur le cœur.

Une minorité, mais de plusieurs centaines de travailleurs tout de même, pas du tout négligeable, est donc toujours aussi réactive et déterminée. Elle est de plus en plus lucide aussi sur la situation dans la boîte comme sur le rôle du gouvernement. A Citroën, aujourd’hui, il est fréquent d’entendre des travailleurs dire qu’on ne les reprendra pas à voter socialiste ou Hollande.
Pourtant la majorité demeure attentiste, sceptique et hésitante.
De toute évidence elle n’a guère confiance en sa propre force, en sa capacité de faire reculer la direction, d’imposer ses revendications, d’empêcher la fermeture de la boîte ou d’obtenir des revendications spécifiques comme des reclassements durables ou des primes de départ conséquentes pour ceux qui de toute manière n’envisagent pas de faire de vieux os à Citroën.
Le nombre de ceux qui participent aux actions, comme celui des présents aux assemblées générales hebdomadaires peut varier un peu, mais ne grossit pas vraiment.

Il manque une perspective. Et on ne voit pas comment elle pourrait être donnée sans dépasser le cadre de Citroën seul. Elle ne pourra l’être que si nous nous tournons vers l’extérieur, si nous trouvons le moyen d’ajouter nos forces à celles de tous ceux qui aujourd’hui font face aux mêmes problèmes et aux mêmes ennemis ; de toutes ces boîtes qui ferment, licencient, ou toutes ces entreprises du secteur privé comme public où les conditions de vie et de travail empirent.

Cette convergence des luttes, nous sommes un certain nombre à Aulnay à y penser, à en parler, à la proposer et même, dès que l’occasion se présente, à tenter d’établir les contacts avec d’autres entreprises.
Ce n’est pas facile. Il faut vaincre les préjugés qui empêchent de voir plus loin que le bout de son usine. Il faut se heurter aussi parfois à l’hostilité de ceux dont le rôle devrait être justement de tisser les liens et d’organiser les liaisons d’une boîte à une autre, d’un secteur à un autre, les dirigeants syndicaux.

Ainsi quand le 15 septembre nous nous sommes rendus à un rassemblement des travailleurs de PSA Rennes, menacés comme nous de perdre 1 400 emplois, c’est le dirigeant de la CGT Rennes qui a tenté de nous empêcher de prendre la parole et de nous adresser à nos camarades bretons.
Notons toutefois que l’accueil des ouvriers de Rennes, par contre, a été enthousiaste à l’égard de la trentaine que nous étions à venir les soutenir. Comme quoi, dès que des contacts se concrétisent, les mentalités changent vite.
Plus surprenant peut-être encore pour mes camarades de l’usine d’Aulnay, lorsque, 15 jours plus tard, une cinquantaine de travailleurs de Ford Bordeaux, dont Philippe Poutou, sont montés à un rassemblement de travailleurs du 93 à la cité des 3000 : la centaine d’ouvriers de Citroën présents étaient drôlement contents de les voir arriver.
Mais ce sont les bureaucrates départementaux, pour une fois tous unis, de Sud à la CGT, appuyés de plus par un dirigeant CGT de Citroën lui-même, qui leur ont refusé la possibilité de prendre le micro pour s’adresser à nous.
Heureusement, dans l’usine, de telles attitudes ont provoqué pas mal d’émotion, d’incompréhension et même de colère. Le surlendemain, des dizaines de travailleurs ont demandé des comptes aux dirigeants syndicaux.
Ce n’est pas tout. Ils ont commencé à élire des ouvriers dans quelques secteurs pour un comité de base avec la volonté de contrôler les décisions prises en leur nom par les syndicats. Ils ont même convoqué les syndicats pour demander des comptes. Je peux vous dire que les représentants syndicaux qui sont venus faisaient plutôt profil bas.
Ils ont aussi demandé à participer à toutes les négociations avec la direction. Et j’en passe.
Et je peux vous dire que désormais, à l’usine, la tonalité des assemblées générales a changé. Comme la tonalité des discussions dans les ateliers. On ne se contente plus d’écouter deux ou trois dirigeants. Cela discute, cela interpelle, chacun donne son avis. Comme quoi, en dépit des hésitations, tout peut rebondir, et bien des initiatives peuvent être prises.


Pour en revenir au contexte actuel, où les licenciements et les fermetures de boîtes se multiplient, où le nombre des chômeurs augmente d’un millier par jour, le tous ensemble est plus que jamais à l’ordre du jour. La convergence des luttes est bien la perspective.

Certes c’est à nous, ceux qui à Citroën sont conscients de cette nécessité, de nous organiser pour concrétiser cette orientation, de faire appel et d’aller à la rencontre des autres travailleurs, de mettre sur pied des visites aux autres boîtes. A une petite minorité, c’est ce que nous avons commencé à faire.

Ce matin encore, pendant que 300 camarades manifestaient devant le siège de PSA pour faire pression sur la direction et l’empêcher d’arracher aux délégués syndicaux centraux un avis favorable à des mutations immédiates, j’étais moi-même avec 60 de mes camarades à Faurecia, dans l’Oise, une usine de 1000 salariés, sous-traitante de l’automobile.
Je peux vous assurer que l’accueil que nous avons reçu en particulier des ouvrières qui ont arrêté le travail et ont repris derrière nous les slogans, « PSA-Faurecia même combat » et « grève, grève », suffit à montrer que la convergence des luttes n’est pas une lubie de gauchistes.
Elle est à portée de la classe ouvrière si nous savons la mettre en branle et militer au sein des entreprises et pas seulement des milieux syndicaux.
Le comité de base va devoir se renforcer, avec le soutien des dirigeants syndicaux si ils marchent, et sans eux quand ils tournent le dos aux intérêts de notre classe.

Mais les convergences exigent d’être plusieurs. Et si, à Citroën, nous sommes quelques-uns à bien savoir que personne ne remplacera notre propre activité en direction des autres boîtes, soyez aussi conscients de l’inverse : il est important pour les travailleurs de Citroën de savoir que d’autres ont la volonté de se joindre à eux.
Nous l’avons constaté à chacun de nos rassemblements où sont venus des travailleurs d’autres boîtes ; à chaque fois que des délégations d’autres usines sont venues se joindre à nous et nous contacter.
Ces premiers contacts concrets non seulement redonnent le moral et renforcent la combativité, mais surtout crédibilisent la possibilité de faire converger nos mobilisations. C’est donc aussi ce que vous, qui êtes dans cette salle, devez tenter d’impulser dans vos propres entreprises, dans vos propres secteurs d’intervention.

A nous de faire grossir la boule de neige qui entraînera l’avalanche sociale. C’est ensemble que nous pouvons le faire.
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convergence - Faire converger les luttes - Page 2 Empty Convergences des luttes : Une lettre du NPA

Message  Roseau Lun 12 Nov - 18:03

lundi 12 novembre 2012

Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 169 (09/11/12)

Tous ensemble, ce slogan reste encore trop souvent un... slogan. Chez PSA, Arcelor, Sanofi, SFR, Air France, Presstalis, Technicolor, etc. les salariéEs qui se battent contre les fermetures, les licenciements ou les suppressions de postes ont conscience de la nécessité d’unir ces mobilisations. Il ne s’agit pas seulement d’afficher une solidarité dans le combat mais d’une nécessité pour espérer sortir gagnant d’affrontements décisifs contre un patronat pour lequel le travail est un coût et l’emploi une variable d’ajustement.
Nous ne pouvons que constater que les structures syndicales nationales voir internationales, dont ce devrait être une tâche essentielle, ne font pas ce travail de coordination. Dans chaque entreprise, l’engagement de forces militantes dans ce sens paraît souvent hors de portée des équipes militantes complètement engagées dans la bataille locale. Le rôle des organisations politiques, dont de nombreux/euses militantEs sont partie prenante de ces luttes, doit être d’aider à des mises en commun, des rencontres, des échanges et la construction d’initiatives capables de fédérer les mobilisations dispersées.
C’est pourquoi nous avons décidé de nous adresser aux organisations de la gauche qui ne participent pas au gouvernement et qui soutiennent ces mobilisations (le Front de Gauche - PCF, PG, GU, FASE, C&A, GA, PCOF -, Lutte ouvrière, les Alternatifs, Alternative libertaire, Mouvement des objecteurs de croissance) afin de réfléchir ensemble, de prendre des initiatives, permettant de faire des pas pour sortir de la propagande pour aller vers une construction du « tous ensemble ».

"Chers camarades,

Depuis plusieurs semaines, nos chemins se croisent régulièrement lors d’initiatives contre des plans de licenciements, des suppressions d’emplois ou des fermetures d’usines. Les travailleursEs, les salariésEs et leurs organisations, lorsqu’ils se mobilisent font fréquemment appellent à notre soutien commun.

La crise économique en s’accentuant ne fait qu’accélérer ces restructurations, et le patronat n’a pas l’intention de s’arrêter tant qu’une lutte d’ampleur ne l’en empêchera pas. Nous faisons tous le même constat. Il n’est pas question pour les organisations politiques de se substituer aux combats des travailleurs mais d’envisager la façon d’être le plus utile et le plus efficace dans notre soutien respectif. Dans ce but, nous vous proposons de nous rencontrer de façon unitaire pour faire le point sur la situation et discuter ensemble des initiatives à relayer, ou à susciter.

Nous pourrions nous rencontrer à une date à définir ensemble, dans nos locaux, 27 rue Taine, en présence de secteurs concernés de nos différentes organisations

Dans l’attente de vos réponses, recevez, chers camarades,
nos salutations révolutionnaires".
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Message  Eugene Duhring Mer 14 Nov - 0:35

Je ne peux m'empêcher de mettre en relation deux initiatives distantes de 3 ans, l'une du POI et l'autre du NPA. Tant dans le fond que dans la forme ces initiatives se ressemblent. Mais hier, le NPA avait refusé toute discussion sur le sujet et aujourd'hui le POI en fait de même.

Appel du POI en 2009
LE POI S’ADRESSE A TOUTES LES FORCES DE GAUCHE :

UNITE POUR INTERDIRE LES LICENCIEMENTS
A l’issue du rassemblement de ce dimanche 8 février 2009 à Montreuil, les secrétaires nationaux du Parti ouvrier indépendant, Claude Jenet, Gérard Schivardi et Daniel Gluckstein, ont lancé un appel à toutes les organisations politiques se réclamant du mouvement ouvrier pour qu’elles appellent ensemble, tout de suite, à une marche unie de toute la population à Paris pour arracher l’interdiction des licenciements.

« Chaque minute qui passe, c’est un chômeur de plus. Nous posons la question à tous les responsables des organisations ouvrières : quelle réponse apportons-nous à chaque ouvrier licencié ?

Devons-nous lui dire qu’il faut rechercher un accompagnement à sa sortie de l’usine ? Ou bien qu’il a le droit d’y rester et de vivre de son travail ? Pouvons-nous lui dire que l’ensemble des partis et organisations du mouvement ouvrier prennent la responsabilité de mobiliser toute la population pour imposer qu’il n’y ait pas de licenciements ? »

Devant plus de 4 000 travailleurs et jeunes rassemblés, Daniel Gluckstein a conclu ce meeting en indiquant que le POI adressait dès lundi matin une réponse à la Lettre de 10 organisations de gauche, parmi lesquelles le PS, le PCF, le Parti de gauche, le NPA, Lutte ouvrière… proposant une plate-forme commune.

Constatant l’accord du POI avec plusieurs points de cette lettre, le POI leur adresse à chacune la proposition d’appeler ensemble, sans autre préalable, à une marche pour interdire les licenciements.

Il demande à rencontrer chacune d’entre elles pour en discuter.

Appel du NPA en 2012
Tous ensemble, ce slogan reste encore trop souvent un... slogan. Chez PSA, Arcelor, Sanofi, SFR, Air France, Presstalis, Technicolor, etc. les salariéEs qui se battent contre les fermetures, les licenciements ou les suppressions de postes ont conscience de la nécessité d’unir ces mobilisations. Il ne s’agit pas seulement d’afficher une solidarité dans le combat mais d’une nécessité pour espérer sortir gagnant d’affrontements décisifs contre un patronat pour lequel le travail est un coût et l’emploi une variable d’ajustement.
Nous ne pouvons que constater que les structures syndicales nationales voir internationales, dont ce devrait être une tâche essentielle, ne font pas ce travail de coordination. Dans chaque entreprise, l’engagement de forces militantes dans ce sens paraît souvent hors de portée des équipes militantes complètement engagées dans la bataille locale. Le rôle des organisations politiques, dont de nombreux/euses militantEs sont partie prenante de ces luttes, doit être d’aider à des mises en commun, des rencontres, des échanges et la construction d’initiatives capables de fédérer les mobilisations dispersées.
C’est pourquoi nous avons décidé de nous adresser aux organisations de la gauche qui ne participent pas au gouvernement et qui soutiennent ces mobilisations (le Front de Gauche - PCF, PG, GU, FASE, C&A, GA, PCOF -, Lutte ouvrière, les Alternatifs, Alternative libertaire, Mouvement des objecteurs de croissance) afin de réfléchir ensemble, de prendre des initiatives, permettant de faire des pas pour sortir de la propagande pour aller vers une construction du « tous ensemble ».

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Message  Roseau Mer 14 Nov - 17:53

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convergence - Faire converger les luttes - Page 2 Empty Début de convergence politique sur l’emploi

Message  Roseau Sam 24 Nov - 13:33


À l’initiative du NPA, une première réunion unitaire réunissant
Alternative libertaire, les Alternatifs, la FASE, la Gauche Anticapitaliste, la Gauche Unitaire et le PCF
a eu lieu lundi 19 novembre.
Le PG, le PCOF et C&A étaient excusés, et Lutte ouvrière n’a pas répondu à notre invitation.

Suite:
http://www.npa2009.org/content/d%C3%A9-de-convergence-politique-sur-l%E2%80%99emploi
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Message  panchoa Lun 26 Nov - 15:35

faire converger les luttes c'est aussi renforcer celle qui existent comme à NDDL, ou l'expulsion d'aurore martin

Appel aux communistes pour les opposants à Notre-Dame-des-Landes (+ vidéos) vu bellaciao
26 novembre 2012 - 11h58 - Posté par La Louve - 82.***.129.**

"Promenons-nous dans les bois...
... tant que l’aéroport n’y est pas."

Samedi à Notre-Dame-des-Landes, dans la forêt de Rohanne, il y a du monde même si les principaux accès sont bloqués par les "forces de l’ordre". Il suffit de garer sa voiture, de marcher environ 3, 4 ou 5 kilomètres pour pénétrer dans à la Zone À Défendre.

Après une marche sur les routes, les sentiers et dans les bois nous sommes un petit groupe bloqué devant un cordon d’hommes casqués ; des gens qui occupent la zone, des paysans, des curieux.
Des personnes boivent un verre de vin ; on fait tourner les gâteaux. Derrière la ligne de Gendarmes on entend les machines, une tronçonneuse et parfois des gens qui crient. Des grenades assourdissantes explosent, le vent apporte de temps en temps un léger fumet de gaz lacrymogène.
À côté de nous, au sol, une personne échange en espagnol avec une des cinq personnes perchées tout en haut d’un arbre. Derrière nous un paysan dit "voilà, on dit que ce sont des étrangers. En attendant eux ils sont là pour nous aider, ils nous défendent. Ça s’appelle de la solidarité, oui, c’est ça la solidarité." Et en effet on pense à toutes ces plaquettes de communication de divers partis politiques qui vantent le "vivre ensemble", "le lien social", "la solidarité" etc. Ici ce n’est pas sur papier, c’est en vrai : des français de tous âges, de tous horizons, qualifiés de "radicaux", de "kystes" (par Manuel Valls), de "forces ultra-minoritaires" (par Jean-Marc Ayrault), et fortement soutenus par des agriculteurs locaux, qui eux se font crever les pneus de leurs tracteurs par les "forces de l’ordre".

Pour celles et ceux qui veulent se tenir au courant de ce qui n’est pas rapporté dans les médias principaux, rendez-vous sur le site de la ZAD où vous trouverez de nombreuses informations. Votre navigateur risque de vous avertir que le site que vous allez visiter n’est pas sûr... effectivement vous y découvrirez tout un monde.

Voici le communiqué publié sur le site de la ZAD, il parle des blessés de la journée de Samedi. De notre côté, nous n’avons pas pu pénétrer dans la partie de la forêt où se déroulaient les événements, mais nous avons entendu.
Vous pouvez lire le communiqué de l’équipe médic du 24 novembre 2012 dont voici un extrait : "(...) aujourd’hui, samedi 24 novembre, un pic de violence avec une centaine de blessé.e.s, dont une trentaine graves pris en charge à l’infirmerie de l’équipe medic établie à la Vache rit, l’une des nombreuses équipes de soins sur la zone.
On dénombre une vingtaine de personnes touchées par des éclats de grenades assourdissantes, aux jambes, aux bras, à la lèvre, au bas ventre. Ces bouts métalliques ou plastiques entrent dans les chairs, on peut rarement les extraire, et ils restent souvent à vie.
Les grenades assourdissantes sont censées être utilisées selon un protocole précis : notamment en cas d’encerclement des forces de l’ordre, et en direction du ciel, ce qui n’était clairement pas le cas aujourd’hui. Les gendarmes mobiles les utilisent de façon à ce qu’elles explosent à côté ou sur les manifestants, provoquant des blessures graves.
Une personne a été touchée au bas ventre par un éclat d’une de ces grenades offensives, provoquant un gros hématome et des lésions internes. On constate chez deux personnes 10 impacts chacune dans les jambes. Une personne risque de perdre son oeil droit. On constate également une plaie au tympan due à un tir de grenade, provoquant une surdité brutale. Suite à des tirs tendus de flashball, on dénombre quatre blessures au thorax, avec fractures de côtes et état de choc, de multiples blessures aux jambes et aux mains, une blessure hémorragique au visage. Et de nombreux.ses autres blessé.e.s. Il était difficile d’évacuer les blessé.e.s les plus graves par ambulance ou par véhicule particulier suite aux différents barrages de police."

D’autres informations (dont un argumentaire contre le projet) se trouve sur le site de l’ACIPA.

De retour à Nantes, nous apprenons que la manifestation contre l’aéroport a été accueillie par des jets d’eau à son arrivée devant la Préfecture. Familles, enfants, foule pacifique : aspergée. Dans les rues, une petite fille se prend de la lacrymo. Nous nous rendons sur place. Le reste du cortège déambule dans la ville. Se rend au marché de noël, et arrive sur la place du Bouffay. Trois personnes frappent contre la barrière du chantier Vinci (Vinci construit beaucoup à Nantes). Un feu de carton est allumé. Des camions de CRS arrivent. Des hommes casqués et armés de matraques se mettent en position. Les pompiers éteignent le feu avec un extincteur.

Ce qui reste de la manifestation de l’après-midi chante sur la place du Bouffay

La police se déploie

Une danse s’improvise au son du saxophone. Un type parle avec un CRS. Visiblement il l’ennuie. Rien n’est jeté vers les policiers. Un petit groupe d’une dizaine de personne est près d’eux. Le CRS qui discutait s’en va, l’homme va pour partir aussi, avec un ami qui lui dit "Viens, on les a bien emmerdé, maintenant on va faire la fête". Là, d’un seul coup les hommes de la BAC surgissent pour se saisir de l’homme. Sûrement pour faire diversion, les CRS chargent. Pour ma part après un bon coup de matraque dans le bras et un vol plané je me retrouve par terre. Pas loin de moi, Caroline tombe au sol et se fait alors matraquer à trois reprises par un CRS, dont un violent coup à la tête. Ça saigne. Une fille pleure en se tenant le bras, un autre homme a besoin de points de sutures. Un bar ferme précipatamment ses portes, un Kebab accueille les deux blessés, donne de l’eau et des serviettes pour éponger le sang. Ce soir-là en ville, c’est la fête pour l’événement Culture Bar Bars. Les nantais qui voudront aller au restaurant où boire un verre devront se justifier auprès des CRS qui bloquent tout le quartier, pendant que la BAC se déploie dans les rues.

Ce qui se passe ici est une honte

Si d’un côté des gens s’organisent et s’entraident, qui plus est de façon spontanée, de l’autre il y a la repression. Il faut que ce messieurs sachent qu’il y a toute sorte de gens qui manifestent actuellement, et que nous discutons entre nous, que des liens se tissent. Les gens sont profondément choqués par la violence de la répression. Choqués par ce qu’ils voient et ce qu’ils subissent.

Ce qui se passe actuellement ici (mais aussi du point de vue politique internationale et économique de la France) n’est pas bon du tout. On s’en doutait, et toute personne qui tente de s’informer un petit peu peut le comprendre. Alors que le parti (dit) socialiste a les pleins pouvoirs (assemblée nationale et Sénat), il continue la politique du gouvernement de Sarkozy. Après avoir donné un peu de répit pour les carrières longues dans le dossier des retraites et lâché un peu (un tout petit peu) de lest dans le monde enseignant, il nous laisse perplexes sur plusieurs sujets : le non cumul des mandats ; le démantélement des camps de roms (et la xénophobie d’État qui accompagne les faits) ; le vote du traité budgetaire européen (sans rien y changer) ; la règle d’or (que quand c’est Sarkozy c’est pas bien mais quand c’est les socialistes au pouvoir, ça va ?). On s’interrogera aussi pour les 7 milliards à PSA en échange de vent, sur l’augmentation de la TVA... Nous n’oublions pas l’extradition d’Aurore Martin, ni la Françafrique et le recul sur l’entrée de l’État palestinien à l’ONU. Ne parlons pas de la baisse du budget de la culture (entre autre), ni droit de vote des étrangers.

Le renoncement a commencé bien vite (il était déjà présent dès la campagne électorale me semble-t-il), dommage, quand on a les pleins pouvoirs... ce gouvernement ne mène pas de politique socialiste, ce gouvernement ne mène pas de politique de gauche.
Certains personnes qui avaient leur carte au PS ont déjà pris leurs responsabilités et l’ont rendue.

http://duclock.blogspot.fr/2012/11/...




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Message  Roseau Dim 9 Déc - 19:10

Rouen : pour la convergence des luttes, contre l’austérité
Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 173 (06/12/12)
http://www.npa2009.org/content/rouen-pour-la-convergence-des-luttes-contre-l%E2%80%99aust%C3%A9rit%C3%A9
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Message  Roseau Mar 11 Déc - 22:42

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Message  Roseau Jeu 27 Déc - 22:34

C'est le moment de les faire reculer, sur le terrain social et écologique
Qu'on en juge:
Les ministres ont le blues, rapporte, jeudi 27 décembre, le Figaro.
C’est étrange : on devrait être contents d’être revenus au pouvoir, même si la situation est difficile !
Le constat est signé du député PS de Paris Christophe Caresche.
Après sept mois aux responsabilités, le gouvernement se perd, reconnait le député qui ajoute :
Le climat n’est vraiment pas bon. Ca manque de liant.
Un ministre, qui s’exprime anonymement dans le quotidien, concède :
Il y a une déprime des ministres. Ils se demandent parfois pourquoi ils sont là.
Le ministre balance:
En plus de la déprime, tout le monde pense qu'il pourrait être premier ministre à la place du premier ministre.
Le député PS Christophe Caresche poursuit :
On s'attendait à un climat plus positif, plus enthousiaste. Il manque un esprit collectif.
Et un autre député PS de déplorer
Ce qu'on vit aujourd'hui n'a pas grand-chose à voir avec 1997.
Je me souviens d'une équipe gouvernementale soudée. Ils avaient plaisir à travailler ensemble, même s'il y avait des anicroches. Les élus étaient consultés. On participait à une aventure! Aujourd'hui, le climat manque de convivialité.


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Message  Roseau Sam 29 Déc - 23:18

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Message  Roseau Ven 11 Jan - 4:04

Usine Haribo d'Uzès : Philippe Poutou défend un salarié menacé de licenciement
http://www.midilibre.fr/2013/01/10/usine-haribo-d-uzes-philippe-poutou-defend-un-salarie-menace-de-licenciement,624653.php

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Message  Roseau Lun 14 Jan - 17:58

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Message  Roseau Sam 19 Jan - 1:46

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