mon blog

[lalignedefront]

Bonjour les camarades,

Militant au PG, je viens de lancer mon blog. Dans mon dernier article, il est question notamment du NPA.

Amitiés révolutionnaires,


Lalignedefront

[lalignedefront]

lalignedefront.wordpress.com

[Marco Pagot]

Oh la fac de lettres, 1ère LRU, 1er vote des piquets, 2 ou 3 jours avant les CRS et la fermeture administrative...

Ca me rajeunit pas tout ça...

[Marco Pagot]

Dans ce contexte, les organisations de lutte contre le capitalisme et ses politiques austéritaires se doivent de faire front commun. Une juxtaposition de petites organisations se ferait balayée par le rouleau-compresseur capitaliste. Le Front de gauche est cette alliance la plus large des organisations de lutte contre les financiers et les capitalistes. Il est l’outil de la résistance. En étant pour le regroupement des forces socialistes de ce pays, le Front de gauche développe une orientation juste au regard des intérêts de la période.

Ca va te faire mal quand tu vas revenir à la réalité. La politique austéritaire telle qu'elle s'applique dans les collectivités locales, elle s'applique grace au FdG, les grands résistants...

En Italie, la gauche a disparu de l’échiquier politique.

Elle a disparu, parce qu'elle se caractérisait surtout par un réformisme invertébré, un réformisme sans réforme, qui servait juste de flanc gauche a Prodi et compagnie...

En Grèce, la division de l’autre gauche conduit le mouvement social à l’impasse.

En même temps quelle unité possible entre des europhiles déclarés, pasok-compatibles, qui veulent juste renégocier les échelonnements du paiement de la dette comme Syriza et la Gauche Démocratique, et de l'autre le KKE et Antarsya ? C'est d'ailleurs significatif que Pierre Laurent ne discute qu'avec Syriza et pas avec le Parti Communiste Grec ?
Et puis bon, aller chercher le bon débouché institutionnel, du bon gouvernement de la bonne gauche, à une situation qui est plutot pré révolutionnaire... mouais... et pour appliquer quelle politique ? Si c'est la relance par la consommation, je suis pas d'accord, ça peut pas marcher...

Pour ce faire, la tâche immédiate c’est de convaincre dans nos rangs de la nécessité de passer à un dispositif d’adhésion directe. Telle est la ligne juste dans la période.

Si c'est pour refaire un Izquierda Unida ou une Die Linke, bof bof bof...

[Copas]

Bien, la gauche italienne n'est pas plus décomposée que la gauche française et la classe ouvrière italienne a toujours une forte résistance sociale.

Il y a toujours un fond de résistance sociale important en Italie.

En Grèce, la question de la division des partis de l'émancipation est un problème mais ce qui est bien plus problématique c'est le retard de construction d'organes de résistance des travailleurs et de la jeunesse, sous contrôle des travailleurs et de la jeunesse, démocratiques, centralisés et donc candidats au pouvoir.

Il y a trop de conception de fronts de gauche et compagnie en Grèce comme ailleurs qui veulent soumettre le mouvement social et le fourrer dans les impasses habituelles qui n'ont jamais fait la moindre conquête sociale sans avoir le cul tanné à coups de botte.

Pour ce qui est du NPA, c'est l'abus de croyances en des négos avec le FdG qui a créé sa faiblesse, c'est la permanence d'attaques venues de l'intérieur contre le projet du NPA et pas l'absence d'accord avec un FdG qui n'a jamais voulu s'allier avec le NPA, un FdG qui n'a jamais fait la plus petite concession au NPA pour aboutir à un accord, alors que le NPA avait fait tellement de concessions qu'il n'en était plus reconnaissable et utile.

La critique du NPA de ce point de vue n'est pas la bonne. Par contre, sur le pessimisme régnant dans une partie du NPA, oui la critique est juste et ce travers vient d'un impressionnisme ayant yeux et oreilles bouchées. Les batailles sont encore devant pas derrière.

[Marco Pagot]

Bien, la gauche italienne n'est pas plus décomposée que la gauche française et la classe ouvrière italienne a toujours une forte résistance sociale.

Il y a toujours un fond de résistance sociale important en Italie.

Je disais au niveau des partis. Y'a un gros paquet de petits groupes qui se courent après...

[Copas]

Bien, la gauche italienne n'est pas plus décomposée que la gauche française et la classe ouvrière italienne a toujours une forte résistance sociale.

Il y a toujours un fond de résistance sociale important en Italie.

Je disais au niveau des partis. Y'a un gros paquet de petits groupes qui se courent après...

La situation est bordélique comme en France, là en ce moment on a un moment de remise en selle de petites factions bureaucratiques comme cela c'était passé par deux fois avec PRC avant que cela ne res-sombre.

En France il y a la même impasse du FdG qui va rapidement se révéler comme cela se fit avec les errances de PRC et des courants rentrés dedans et ressortis exsangues dans la catastrophe, sans que cela n'avance le schmilblic .

Il y a entre les deux pays une dissymétrie de temps dans les évolutions politiques mais pas dans les questions posées, les dérives existantes.

En Italie, PRC fut une espèce de FdG bien avant l'heure, construit avec les communistes qui ne voulaient pas se dissoudre dans le DS (maintenant PD, parti démocrate, une sorte de PS né du PCI et fusionné avec des morceaux de la démocratie chrétienne, leur MODEM à eux), et ce qui restait de Democrazia prolétaria pour faire court.

Après une période d'affirmation triomphante (jamais nous n'irons à la soupe) ils ont été à la soupe dans les gouvernements Prodi. Ils n'avaient jamais lâché une partie des pelotes de laine héritées de morceaux du PCI, l'encadrement politique hérité n'a jamais pu s'extraire des méthodes de commandement, des vertiges vis à vis de DS puis le PD, in fine des impasses stratégiques du réformisme et de l'électoralisme.

La sortie de 2 ou 3 courants d’extrême gauche devant l’échec cinglant du projet visant à fusionner ce qui restait du PCI se disant encore communiste et l'essentiel de la gauche révolutionnaire (qui fut dans les années 70 la plus puissante d'Europe) n'a pas permis de combler les impasses stratégiques.

En cela les Italiens ont un coup d'avance si on peut dire...

En France il y a une résistance dans la gauche révolutionnaire qui rend indigeste la fusion avec les nomenclaturistes.

En Italie le naufrage est très important et il n'est pas impossible que la recomposition politique passe par des expressions de la résistance sociale tant celle-ci rejaillit sans cesse. Mais en France le naufrage est aussi assez important et ce n'est pas tant l'existence du FdG qui l'explique mais bien plus les impasses stratégiques de l'extrème gauche ainsi que des courants en son sein passés au réformisme, c'est à dire à l'impuissance.

Il existe toujours de très importantes factions de travailleurs et de jeunes radicalisés.

Ce qui est en cause, comme en France, c'est la question des partis, pas le niveau de combativité, ni le désir de révolution.

[lalignedefront]

Voici un nouvel article:


http://lalignedefront.wordpress.com/2012/04/28/laboratoire-de-la-colere-legitime-es-ultras-riches/

C'est un appel à contribution

rudy

[lalignedefront]

http://lalignedefront.wordpress.com/2012/05/02/madame-le-pen-naime-pas-la-france/

Je sens certains vont criser! Alors il faut argumenter

[lalignedefront]

A propos de la défaite de sarkozy:

http://lalignedefront.wordpress.com/2012/05/07/rouges-etaient-les-drapeaux/

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