marche de l'acier
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marche de l'acier
Départ de Lorraine d'une "marche de l'acier" qui doit gagner Paris
Le Monde.fr avec AFP | 28.03.2012 à 12h14 • Mis à jour le 28.03.2012 à 13h31
Leur arrivée à Paris est prévue pour le vendredi 6 avril sur le champ de Mars où, au pied de la tour Eiffel, Bernard Lavilliers et le groupe Zebda doivent donner un concert pour les métallos. | REUTERS/VINCENT KESSLER
Une vingtaine de métallos de l'aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) menacée de fermeture sont partis à pied de Lorraine, mercredi 28 mars, afin de "défendre leurs emplois auprès des populations". Vêtus de survêtements bleus sur lesquels on pouvait lire "L'acier lorrain vivra", ils ont entamé vers 9 heures une "marche de l'acier pour Paris", qui doit arriver le 6 avril dans la capitale.
Accompagnés par trois camionnettes présentant des drapeaux de la CFDT et de FO - bien que membre de l'intersyndicale, la CGT ne participe pas à cette action -, les marcheurs sont partis de Florange aux cris de "Tous ensemble, tous ensemble" pour Landres (Meurthe-et-Moselle), leur première étape, située à 30 kilomètres, où ils devaient arriver en début de soirée.
"Nous marchons dans l'espoir de pouvoir sauver les 5 000 emplois de Florange en expliquant aux populations la situation de notre usine", a expliqué le responsable de la CFDT, Edouard Martin. "Des maires ont indiqué qu'ils nous recevraient et nous logeraient, d'autres non. Pas grave, on dormira par terre, a ajouté Walter Broccoli, le leader de FO. Mais, dans tous les cas, nous nous ferons entendre."
> Lire notre cadrage "Le conflit ArcelorMittal-Florange devient une bataille emblématique"
DEUXIÈME MONTÉE À PARIS
Les marcheurs d'ArcelorMittal doivent successivement passer par Belleville-sur-Meuse (Meuse, jeudi 29), Sainte-Menehould (Marne, vendredi 30), Fagnière (Marne, samedi 31), Epernay (Marne, dimanche 1er avril), Château-Thierry (Aisne, lundi 2), La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne, mardi 3), Meaux (Seine-et-Marne, mercredi 4) et Bobigny (Seine-Saint-Denis, jeudi 5).
Leur arrivée à Paris est prévue pour le vendredi 6 avril sur le champ de Mars où, au pied de la tour Eiffel, Bernard Lavilliers et le groupe Zebda doivent donner un concert pour les métallos.
"Nous espérons être plusieurs milliers pour cette dernière étape, qui doit nous mener à proximité du symbole de la France, réalisé avec de l'acier forgé en Lorraine", a indiqué Edouard Martin. Il s'agit de la deuxième "montée" à Paris des protestataires d'ArcelorMittal en moins de deux semaines. Le 15 mars, ils avaient tenté de se rendre au QG de campagne de Nicolas Sarkozy, où des échauffourées avec les forces de l'ordre avaient éclaté.
Ces ouvriers lorrains ont engagé le 20 février un mouvement d'occupation et de blocage du site de Florange pour obtenir un redémarrage des deux hauts-fourneaux de l'usine, en sommeil depuis plusieurs mois. Cette mise en veille annonce, selon eux, une "mort programmée" de l'aciérie. La direction assure, au contraire, que l'arrêt n'est que temporaire et imposé par la stagnation de la demande mondiale.
Le Monde.fr avec AFP | 28.03.2012 à 12h14 • Mis à jour le 28.03.2012 à 13h31
Leur arrivée à Paris est prévue pour le vendredi 6 avril sur le champ de Mars où, au pied de la tour Eiffel, Bernard Lavilliers et le groupe Zebda doivent donner un concert pour les métallos. | REUTERS/VINCENT KESSLER
Une vingtaine de métallos de l'aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle) menacée de fermeture sont partis à pied de Lorraine, mercredi 28 mars, afin de "défendre leurs emplois auprès des populations". Vêtus de survêtements bleus sur lesquels on pouvait lire "L'acier lorrain vivra", ils ont entamé vers 9 heures une "marche de l'acier pour Paris", qui doit arriver le 6 avril dans la capitale.
Accompagnés par trois camionnettes présentant des drapeaux de la CFDT et de FO - bien que membre de l'intersyndicale, la CGT ne participe pas à cette action -, les marcheurs sont partis de Florange aux cris de "Tous ensemble, tous ensemble" pour Landres (Meurthe-et-Moselle), leur première étape, située à 30 kilomètres, où ils devaient arriver en début de soirée.
"Nous marchons dans l'espoir de pouvoir sauver les 5 000 emplois de Florange en expliquant aux populations la situation de notre usine", a expliqué le responsable de la CFDT, Edouard Martin. "Des maires ont indiqué qu'ils nous recevraient et nous logeraient, d'autres non. Pas grave, on dormira par terre, a ajouté Walter Broccoli, le leader de FO. Mais, dans tous les cas, nous nous ferons entendre."
> Lire notre cadrage "Le conflit ArcelorMittal-Florange devient une bataille emblématique"
DEUXIÈME MONTÉE À PARIS
Les marcheurs d'ArcelorMittal doivent successivement passer par Belleville-sur-Meuse (Meuse, jeudi 29), Sainte-Menehould (Marne, vendredi 30), Fagnière (Marne, samedi 31), Epernay (Marne, dimanche 1er avril), Château-Thierry (Aisne, lundi 2), La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne, mardi 3), Meaux (Seine-et-Marne, mercredi 4) et Bobigny (Seine-Saint-Denis, jeudi 5).
Leur arrivée à Paris est prévue pour le vendredi 6 avril sur le champ de Mars où, au pied de la tour Eiffel, Bernard Lavilliers et le groupe Zebda doivent donner un concert pour les métallos.
"Nous espérons être plusieurs milliers pour cette dernière étape, qui doit nous mener à proximité du symbole de la France, réalisé avec de l'acier forgé en Lorraine", a indiqué Edouard Martin. Il s'agit de la deuxième "montée" à Paris des protestataires d'ArcelorMittal en moins de deux semaines. Le 15 mars, ils avaient tenté de se rendre au QG de campagne de Nicolas Sarkozy, où des échauffourées avec les forces de l'ordre avaient éclaté.
Ces ouvriers lorrains ont engagé le 20 février un mouvement d'occupation et de blocage du site de Florange pour obtenir un redémarrage des deux hauts-fourneaux de l'usine, en sommeil depuis plusieurs mois. Cette mise en veille annonce, selon eux, une "mort programmée" de l'aciérie. La direction assure, au contraire, que l'arrêt n'est que temporaire et imposé par la stagnation de la demande mondiale.
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: marche de l'acier
Site de soutien (avec pétition à signer) aux salariés d'Arcelor Mittal de Florange :
http://www.travaillerencore.fr/
Et même une petite zic sympa de RIC avec Bernard Lavilliers, si si !
http://www.travaillerencore.fr/
Et même une petite zic sympa de RIC avec Bernard Lavilliers, si si !
Lascar Kapak- Messages : 105
Date d'inscription : 11/03/2012
Re: marche de l'acier
Syr le site de l'union (local qui traite de la région Château-Thierry - Fossoy)
Marche de l'acier / Les sidérurgistes ont repris des forces au Rû Chailly
FOSSOY (Aisne) Claudiquant, mais volontaires, les dix-sept sidérurgistes d'Arcelor-Mittal en marche sur Paris ont dormi à Fossoy. Ils ont été reçus hier matin, en mairie castelle.
TARTIFLETTE-SALADE pour tout le monde ! Lundi soir (pourtant jour de fermeture), Lyli a mitonné un plat qui tient bien au corps pour les dix-sept sidérurgistes d'Arcelor-Mittal en marche vers Paris. Partis le 28 mars de Florange (Moselle), les « métallos » se sont arrêtés à Fossoy en fin de journée. Accueillis par des homologues de la CFDT tous vêtus de leur gilet orange et venus de Saint-Quentin, Soissons, Creil, Amiens, Compiègne, Château-Thierry entre autres, ils ont pris un repos bien mérité. Car depuis une huitaine, ils avalent en moyenne 40 bornes par jour pour sauver leurs emplois en rencontrant les populations.
Quand on leur demande si ça va, ils répondent sans hésiter. « Oui, parce qu'on a un mental d'acier, on ira jusqu'au bout ! » lance la voix cassée Édouard Martin, le responsable CFDT. L'homme remonté comme une pendule après les propos tenus par le chef de l'État, Nicolas Sarkozy dans le Républicain lorrain, le jour même, ajoute : « Quand on veut, on peut ! Pourquoi le gouvernement ne peut-il ou ne veut-il rien faire, face à Mittal ? Seraient-ils de connivence ? Le candidat du peuple crache sur le peuple ! Nous en tout cas, on montre l'exemple que lorsqu'on a la volonté d'y aller, on y arrive ! »
La nuit au Rû Chailly
L'homme, pantalon de survêtement remonté jusqu'aux genoux et en tongs (ça soulage après les baskets !), est intarissable malgré la fatigue et les ampoules. De ce périple qui les mène à la rencontre du peuple français, ils emmagasinent souvenirs et anecdotes. « On est très souvent bien accueillis parce qu'en fait, on est tous des Arcelor-Mittal. » Si Châlons-en-Champagne (Marne) et Verdun (Meuse) n'ont pas voulu d'eux, le petit bourg de Fossoy n'a pas rechigné à les accueillir. Avec ses modestes moyens, le maire, Patrick Deshayes, s'est fait une joie de les recevoir : « Ils veulent sauver leur emploi, quoi de plus louable ! Moi, je ne suis candidat à rien, il n'y a donc aucune récupération politique derrière, et puis j'estime qu'il y a aussi trop d'abus aujourd'hui dans les grandes entreprises multinationales ». Le conseil général de l'Aisne et la CFDT ont aidé à la prise en charge. Car après le repas, les marcheurs ont passé la nuit à la ferme du Rû Chailly.
Le lendemain, direction Château-Thierry où le maire Jacques Krabal, leur a ouvert la mairie, « la maison du peuple, qu'on leur a refusé ailleurs ». Ce dernier a salué « leur patriotisme industriel », « leur bel exemple de lutte », car « l'acier » selon l'élu castel « est indissociablement lié à la France, on ne peut pas laisser partir ça ». Encouragés, les sidérurgistes ont ensuite repris la route. Direction La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) où le maire, là aussi, devait les accueillir chaleureusement.
Frédérique PÉTRÉ
Marche de l'acier / Les sidérurgistes ont repris des forces au Rû Chailly
FOSSOY (Aisne) Claudiquant, mais volontaires, les dix-sept sidérurgistes d'Arcelor-Mittal en marche sur Paris ont dormi à Fossoy. Ils ont été reçus hier matin, en mairie castelle.
TARTIFLETTE-SALADE pour tout le monde ! Lundi soir (pourtant jour de fermeture), Lyli a mitonné un plat qui tient bien au corps pour les dix-sept sidérurgistes d'Arcelor-Mittal en marche vers Paris. Partis le 28 mars de Florange (Moselle), les « métallos » se sont arrêtés à Fossoy en fin de journée. Accueillis par des homologues de la CFDT tous vêtus de leur gilet orange et venus de Saint-Quentin, Soissons, Creil, Amiens, Compiègne, Château-Thierry entre autres, ils ont pris un repos bien mérité. Car depuis une huitaine, ils avalent en moyenne 40 bornes par jour pour sauver leurs emplois en rencontrant les populations.
Quand on leur demande si ça va, ils répondent sans hésiter. « Oui, parce qu'on a un mental d'acier, on ira jusqu'au bout ! » lance la voix cassée Édouard Martin, le responsable CFDT. L'homme remonté comme une pendule après les propos tenus par le chef de l'État, Nicolas Sarkozy dans le Républicain lorrain, le jour même, ajoute : « Quand on veut, on peut ! Pourquoi le gouvernement ne peut-il ou ne veut-il rien faire, face à Mittal ? Seraient-ils de connivence ? Le candidat du peuple crache sur le peuple ! Nous en tout cas, on montre l'exemple que lorsqu'on a la volonté d'y aller, on y arrive ! »
La nuit au Rû Chailly
L'homme, pantalon de survêtement remonté jusqu'aux genoux et en tongs (ça soulage après les baskets !), est intarissable malgré la fatigue et les ampoules. De ce périple qui les mène à la rencontre du peuple français, ils emmagasinent souvenirs et anecdotes. « On est très souvent bien accueillis parce qu'en fait, on est tous des Arcelor-Mittal. » Si Châlons-en-Champagne (Marne) et Verdun (Meuse) n'ont pas voulu d'eux, le petit bourg de Fossoy n'a pas rechigné à les accueillir. Avec ses modestes moyens, le maire, Patrick Deshayes, s'est fait une joie de les recevoir : « Ils veulent sauver leur emploi, quoi de plus louable ! Moi, je ne suis candidat à rien, il n'y a donc aucune récupération politique derrière, et puis j'estime qu'il y a aussi trop d'abus aujourd'hui dans les grandes entreprises multinationales ». Le conseil général de l'Aisne et la CFDT ont aidé à la prise en charge. Car après le repas, les marcheurs ont passé la nuit à la ferme du Rû Chailly.
Le lendemain, direction Château-Thierry où le maire Jacques Krabal, leur a ouvert la mairie, « la maison du peuple, qu'on leur a refusé ailleurs ». Ce dernier a salué « leur patriotisme industriel », « leur bel exemple de lutte », car « l'acier » selon l'élu castel « est indissociablement lié à la France, on ne peut pas laisser partir ça ». Encouragés, les sidérurgistes ont ensuite repris la route. Direction La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) où le maire, là aussi, devait les accueillir chaleureusement.
Frédérique PÉTRÉ
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
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