Philippe Poutou
+49
dug et klin
Giaches_de_Wert
le petit scarabée
anthony42
sleepy
lieva
Achille
ronx
Jonhy
Robert Paris
YuHua
oxy
corwyn
justib
louhans
elchepedro
Richard Heiville
GGrun
tristana
tomaz
fée clochette
iztok
Babalu
sylvestre
Marco Pagot
nelum
alexi
yannalan
epa
Gauvain
Eugene Duhring
Vérosa_2
Vals
chejuanito
Gayraud de Mazars
erouville
gérard menvussa
Aura
Duzgun
nico37
Copas
Gaston Lefranc
verié2
Babel
panchoa
irneh09218
Toussaint
BouffonVert72
Roseau
53 participants
Page 39 sur 40
Page 39 sur 40 • 1 ... 21 ... 38, 39, 40
Re: Philippe Poutou
Vals
Ca éclaircit au moins en partie le contenu du fossé qui nous sépare... (A propos des déclarations de Poutou qui réclame "un bon gouvernement de gauche")
Bon, il faut tout de même nuancer. Dans un même interview à Rue 89, Poutou parle d'un gouvernement "vraiment de gauche" et précise plus loin que ce qui le sépare de Mélenchon, c'est qu'il considère qu'il faut "abattre le capitalisme".
Nous avons donc un discours parfois un peu flou, parfois contradictoire, qui peut être interprété de façon réformiste. Mais le discours de Nathalie Arthaud n'est pas si différent ! Certes, il est un poil plus prudent et plus carré, je ne l'ai pas entendu demander "un bon gouvernement de gauche". Mais, quand LO réclame "une loi interdisant les licenciements" sans expliquer quel gouvernement pourrait la promulguer et dans quelles conditions, on reste dans le même flou artistique. A part les militants hyper politisés, tout le monde comprend qu'il s'agit d'une revendication adressée au gouvernement actuel ou au suivant.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Philippe Poutou
Philippe Corcuff, Lilian Mathieu et Willy Pelletier, trois sociologues membres du NPA réagissent en exclusivité sur Mediapart au ralliement de trois dirigeants du NPA à la candidature de Jean-Luc Mélenchon…
--------------------------------------------------------------------------------
Trois membres du Conseil politique national du NPA - Hélène Adam, Myriam Martin et Pierre-François Grond - ont fait connaître dans le journal Libération (« Des dirigeants du NPA appellent à voter Mélenchon le 22 avril », jeudi 22 mars 2012 [1]) leur préférence présidentielle pour Jean-Luc Mélenchon à la place du candidat de leur parti, Philippe Poutou.
« La politique autrement »…plus dégueulasse !
Les militants du courant qu’ils animent, la Gauche Anticapitaliste, apprécieront : divisés sur la question de la consigne de vote au premier tour de l’élection présidentielle, ils venaient de décider le week-end précédent de s’abstenir d’en donner une justement ! Ils laisseront aussi un souvenir impérissable dans le cœur des centaines de militants du NPA qui ont parcouru le pays depuis de nombreux mois, en sacrifiant leurs congés comme leurs fins de journée et de semaine, pour permettre à Philippe Poutou de passer la barre des 500 parrainages.
Le Nouveau Parti Anticapitaliste n’a pas vraiment réussi, pour l’instant, à être à la hauteur du qualificatif « nouveau ». Ce n’est un secret pour personne. Le projet du NPA est encore devant nous. L’ensemble de ses courants, au sommet comme à la base, y ont participé. Le défaut d’expérimentation, au niveau des modes d’organisation et des pratiques militantes, de formes faisant germer des rapports plus populaires et émancipateurs à la politique constitue une des raisons principales, souvent inaperçue, de ces difficultés. Mais nos trois dirigeants mélenchonisés ne se contentent pas d’une telle carence de culture expérimentale. « Avec Mélenchon, on va toujours plus loin », pourrait-on dire : plus loin dans la régression politicienne, plus loin dans la froideur bureaucratique. Bref, au niveau de la franche camaraderie militante, c’est « l’inhumain d’abord ! »
Et les dirigeants du Front de gauche, en se réjouissant publiquement du poignard planté ainsi dans le dos de la candidature de Philippe Poutou, ont été à la hauteur de leur conception si « nouvelle » de la politique : une rhétorique IIIe République dégoulinante de moralisme pour les meetings et les coups tordus pour les arrière-salles à combinaziones.
Dans une période d’incertitudes et de brouillage des repères, il n’est pas étonnant que certains s’orientent là où les lumières semblent davantage briller. Dans cette perspective, l’illusionnisme sondagier semble avoir des pouvoirs envoûtants. Au cœur de la direction du NPA depuis ses débuts, deux des signataires de la tribune de Libération – Pierre-François Grond et Myriam Martin – légitimement déçus de ce qu’ils ne sont pas parvenus à faire mais le reprochant surtout aux « autres » semblent donc vouloir construire d’autres mécanos ailleurs, non pas dans une logique moins politicienne et davantage libertaire, mais encore davantage politicienne derrière un sous-Mitterrand de buvette sénatoriale. Une façon de voler au secours d’une « victoire » annoncée par l’alchimie moderne : les sondages ! Ici il faut mettre à part Hélène Adam, belle figure de la LCR et du syndicalisme. Mais qui n’a jamais eu un coup de blues dans sa vie militante ?
Des radicaux, pragmatiques, libertaires, écologistes, féministes et altermondialistes au NPA
Nous ne sommes pas « trotskystes », nous ne l’avons jamais été. Deux d’entre nous sont passés par la Fédération anarchiste et l’autre par le Parti socialiste, puis nous nous sommes croisés chez les Verts. En créant en décembre 1997, la SELS (Sensibilité Ecologiste Libertaire et radicalement Sociale-démocrate), nous nous sommes rapprochés de la LCR pour y adhérer en 1999. Cela fait un certain temps que nous rêvons d’une gauche radicale multicolore, dont la tradition trotskyste ne serait qu’une des composantes importantes. Une gauche anticapitaliste polyphonique, où des radicaux pragmatiques, libertaires, écologistes, féministes et altermondialistes comme nous auraient toute leur place. C’est pourquoi nous avons accompagné avec enthousiasme la création du NPA. C’est pourquoi nous reconnaissons aujourd’hui dans la candidature de Philippe Poutou le rare vent d’air frais dans un microcosme confiné de professionnels de la politique éloignés pratiquement des existences populaires et qui en rajoutent dans les intonations cocardières nauséabondes.
Au moment de sa fondation, en février 2009, se dessinait une forme politique rénovée, avec une main dans les institutions existantes (d’où la participation aux élections) et deux pieds et une autre main dans une mise à distance de la politique institutionnelle traditionnelle (mouvements sociaux, pratiques militants radicales, expériences alternatives et pensées critiques, notamment). Sans schéma stratégique clair et stabilisé, une intuition nous a guidés : susceptibles de donner un coup de pouce à une révolution sociale, des résultats électoraux ne pouvaient en être le moteur. Une logique de rupture avec le capitalisme et une transformation radicale des rapports sociaux ne peuvent pas s’opérer avant tout en recourant aux outils des régimes représentatifs professionnalisés et étatisés contemporains si peu démocratiques. Il y faut surtout l’implication directe des opprimés eux-mêmes, dans une auto-organisation admettant des formes contrôlées et limitées de délégation.
C’est pourquoi les « principes fondateurs » du NPA invitaient à en faire le creuset pluraliste des anticapitalismes et des radicalités :
« Nous voulons que le NPA fasse vivre le meilleur de l’héritage de celles et ceux qui ont affronté le système depuis deux siècles, celui de la lutte des classes, des traditions socialistes, communistes, libertaires, révolutionnaires.
Un parti qui hérite des luttes démocratiques et antifascistes. Un parti qui garde la mémoire des combats contre les dérives autoritaires et bureaucratiques qui ont terni les espoirs émancipateurs. Un parti qui se nourrit du féminisme, de l’anticolonialisme, de l’antiracisme comme des luttes contre toutes les discriminations. Un parti qui donne une tonalité clairement anticapitaliste à l’écologie politique radicale et une tonalité clairement écologiste à l’anticapitalisme. Un parti soucieux des aspirations individuelles à la reconnaissance et à la créativité face à l’uniformisation marchande de la vie quotidienne. »
Depuis 2009, le NPA a régressé dans cette voie, mais elle nous apparaît plus que jamais souhaitable. Or les dirigeants du NPA qui se roulent aujourd’hui dans la mélenchonade tournent le dos à un tel projet.
« Révolution citoyenne » ou autour d’un nombril politicien ?
Le mot d’ordre le plus ajusté au mélenchonisme est un de ses slogans initiaux : « la révolution par les urnes ». Mitterrand prétendait en 1981 « rendre le pouvoir » au Peuple, en le concentrant entre ses mains… Mélenchon, lui, nous demande de le « prendre »…mais en le lui confiant d’abord ! En premier lieu la représentation politique professionnelle et après ? De ce point de vue, « la révolution par les urnes » est aux antipodes d’une authentique « révolution citoyenne » (le plus récent slogan de Mélenchon) dans laquelle les citoyens ordinaires exerceraient quotidiennement le pouvoir, retiré des mains des professionnels de la politique. La « révolution citoyenne » mélenchoniste, qui attire sincèrement nombre de sympathisants du Front de gauche, est largement hypothéquée par la place centrale qu’y joue « l’homme providentiel » Mélenchon lui-même en petit Napoléon d’opérette de la gauche de la gauche.
Et puis les formes d’adhésion sans retenue, voire parfois para-religieuse, à « la personnalité » de leur leader charismatique chez certains mélenchonistes augurent mal d’un rapport libertaire à la politique. Dans certains milieux militants, la critique de « la servitude volontaire » promue au XVIe siècle par Étienne de La Boétie est plus que jamais d’actualité ! C’est inspiré d’une telle critique libertaire qu’Olivier Besancenot a refusé de se présenter une troisième fois à l’élection présidentielle.
Certes, le contenu du discours anti-néolibéral du candidat du Front de gauche a bien des aspects positifs dans la conjoncture électorale, en contribuant à rééquilibrer un peu à gauche le sens commun politicien. Toutefois, si les prophéties sondagières favorables à Jean-Luc Mélenchon se réalisaient le 22 avril prochain, la gauche de la gauche pourrait s’éloigner un peu plus d’une possible rénovation pratique, organisationnelle et intellectuelle pour pas mal d’années encore. Cette gauche de la gauche patouille et tripouille dans les combinaisons mouvantes d’un gros (le PCF, déjà compromis avec le social-libéralisme dans bien des exécutifs régionaux, départementaux et municipaux) et de divers petits appareils depuis 1994 et la Convention pour une Alternative Progressiste de Charles Fiterman. Dix-huit ans ! Elle n’a jamais réussi à accoucher de « la gauche de gauche » souhaitée par Pierre Bourdieu. Rigidités organisationnelles, routines des pratiques militantes, pauvreté intellectuelle, multiplication des petits chefs, des guerres d’egos et des ambitions de carrière. Á la suite d’un bon score de Mélenchon, le Front de gauche risque de devenir le chantier bourdonnant de ces pathologies traditionnelles. « Le mort saisit le vif », écrivait Marx dans le livre 1 du Capital.
Philippe Poutou ou « la lente impatience »
Pour notre part, simples militants du NPA, investis dans des activités intellectuelles depuis de nombreuses années, nous regardons ces perspectives peu réjouissantes avec la mélancolie que notre ami Daniel Bensaïd nous a appris à apprivoiser [2]. Cela ne nous détournera pas pour autant des chemins d’un anticapitalisme radical, pragmatique et libertaire, tant Daniel nous a inoculé aussi la passion de la « lente impatience » [3]. C’est cette lente impatience que nous retrouvons dans la campagne de notre camarade Philippe Poutou.
Philippe Corcuff, Lilian Mathieu et Willy Pelletier, sociologues et membres du NPA
--------------------------------------------------------------------------------
CORCUFF Philippe, MATHIEU Lilian, PELLETIER Willy
Notes
[1] Disponible sur ESSF (article 24694) in France : positionnements dans la Gauche anticapitaliste, composante du NPA.
[2] Voir notamment de Daniel Bensaïd : Le pari mélancolique (Fayard, 1997) et Une radicalité joyeusement mélancolique. Textes (1992-2006) (textes présentés et réunis par P. Corcuff, Textuel, 2010).
[3] Une lente impatience est le titre de l’autobiographie de Daniel Bensaïd (Stock, collection « Un ordre d’idées », 2004).
--------------------------------------------------------------------------------
Trois membres du Conseil politique national du NPA - Hélène Adam, Myriam Martin et Pierre-François Grond - ont fait connaître dans le journal Libération (« Des dirigeants du NPA appellent à voter Mélenchon le 22 avril », jeudi 22 mars 2012 [1]) leur préférence présidentielle pour Jean-Luc Mélenchon à la place du candidat de leur parti, Philippe Poutou.
« La politique autrement »…plus dégueulasse !
Les militants du courant qu’ils animent, la Gauche Anticapitaliste, apprécieront : divisés sur la question de la consigne de vote au premier tour de l’élection présidentielle, ils venaient de décider le week-end précédent de s’abstenir d’en donner une justement ! Ils laisseront aussi un souvenir impérissable dans le cœur des centaines de militants du NPA qui ont parcouru le pays depuis de nombreux mois, en sacrifiant leurs congés comme leurs fins de journée et de semaine, pour permettre à Philippe Poutou de passer la barre des 500 parrainages.
Le Nouveau Parti Anticapitaliste n’a pas vraiment réussi, pour l’instant, à être à la hauteur du qualificatif « nouveau ». Ce n’est un secret pour personne. Le projet du NPA est encore devant nous. L’ensemble de ses courants, au sommet comme à la base, y ont participé. Le défaut d’expérimentation, au niveau des modes d’organisation et des pratiques militantes, de formes faisant germer des rapports plus populaires et émancipateurs à la politique constitue une des raisons principales, souvent inaperçue, de ces difficultés. Mais nos trois dirigeants mélenchonisés ne se contentent pas d’une telle carence de culture expérimentale. « Avec Mélenchon, on va toujours plus loin », pourrait-on dire : plus loin dans la régression politicienne, plus loin dans la froideur bureaucratique. Bref, au niveau de la franche camaraderie militante, c’est « l’inhumain d’abord ! »
Et les dirigeants du Front de gauche, en se réjouissant publiquement du poignard planté ainsi dans le dos de la candidature de Philippe Poutou, ont été à la hauteur de leur conception si « nouvelle » de la politique : une rhétorique IIIe République dégoulinante de moralisme pour les meetings et les coups tordus pour les arrière-salles à combinaziones.
Dans une période d’incertitudes et de brouillage des repères, il n’est pas étonnant que certains s’orientent là où les lumières semblent davantage briller. Dans cette perspective, l’illusionnisme sondagier semble avoir des pouvoirs envoûtants. Au cœur de la direction du NPA depuis ses débuts, deux des signataires de la tribune de Libération – Pierre-François Grond et Myriam Martin – légitimement déçus de ce qu’ils ne sont pas parvenus à faire mais le reprochant surtout aux « autres » semblent donc vouloir construire d’autres mécanos ailleurs, non pas dans une logique moins politicienne et davantage libertaire, mais encore davantage politicienne derrière un sous-Mitterrand de buvette sénatoriale. Une façon de voler au secours d’une « victoire » annoncée par l’alchimie moderne : les sondages ! Ici il faut mettre à part Hélène Adam, belle figure de la LCR et du syndicalisme. Mais qui n’a jamais eu un coup de blues dans sa vie militante ?
Des radicaux, pragmatiques, libertaires, écologistes, féministes et altermondialistes au NPA
Nous ne sommes pas « trotskystes », nous ne l’avons jamais été. Deux d’entre nous sont passés par la Fédération anarchiste et l’autre par le Parti socialiste, puis nous nous sommes croisés chez les Verts. En créant en décembre 1997, la SELS (Sensibilité Ecologiste Libertaire et radicalement Sociale-démocrate), nous nous sommes rapprochés de la LCR pour y adhérer en 1999. Cela fait un certain temps que nous rêvons d’une gauche radicale multicolore, dont la tradition trotskyste ne serait qu’une des composantes importantes. Une gauche anticapitaliste polyphonique, où des radicaux pragmatiques, libertaires, écologistes, féministes et altermondialistes comme nous auraient toute leur place. C’est pourquoi nous avons accompagné avec enthousiasme la création du NPA. C’est pourquoi nous reconnaissons aujourd’hui dans la candidature de Philippe Poutou le rare vent d’air frais dans un microcosme confiné de professionnels de la politique éloignés pratiquement des existences populaires et qui en rajoutent dans les intonations cocardières nauséabondes.
Au moment de sa fondation, en février 2009, se dessinait une forme politique rénovée, avec une main dans les institutions existantes (d’où la participation aux élections) et deux pieds et une autre main dans une mise à distance de la politique institutionnelle traditionnelle (mouvements sociaux, pratiques militants radicales, expériences alternatives et pensées critiques, notamment). Sans schéma stratégique clair et stabilisé, une intuition nous a guidés : susceptibles de donner un coup de pouce à une révolution sociale, des résultats électoraux ne pouvaient en être le moteur. Une logique de rupture avec le capitalisme et une transformation radicale des rapports sociaux ne peuvent pas s’opérer avant tout en recourant aux outils des régimes représentatifs professionnalisés et étatisés contemporains si peu démocratiques. Il y faut surtout l’implication directe des opprimés eux-mêmes, dans une auto-organisation admettant des formes contrôlées et limitées de délégation.
C’est pourquoi les « principes fondateurs » du NPA invitaient à en faire le creuset pluraliste des anticapitalismes et des radicalités :
« Nous voulons que le NPA fasse vivre le meilleur de l’héritage de celles et ceux qui ont affronté le système depuis deux siècles, celui de la lutte des classes, des traditions socialistes, communistes, libertaires, révolutionnaires.
Un parti qui hérite des luttes démocratiques et antifascistes. Un parti qui garde la mémoire des combats contre les dérives autoritaires et bureaucratiques qui ont terni les espoirs émancipateurs. Un parti qui se nourrit du féminisme, de l’anticolonialisme, de l’antiracisme comme des luttes contre toutes les discriminations. Un parti qui donne une tonalité clairement anticapitaliste à l’écologie politique radicale et une tonalité clairement écologiste à l’anticapitalisme. Un parti soucieux des aspirations individuelles à la reconnaissance et à la créativité face à l’uniformisation marchande de la vie quotidienne. »
Depuis 2009, le NPA a régressé dans cette voie, mais elle nous apparaît plus que jamais souhaitable. Or les dirigeants du NPA qui se roulent aujourd’hui dans la mélenchonade tournent le dos à un tel projet.
« Révolution citoyenne » ou autour d’un nombril politicien ?
Le mot d’ordre le plus ajusté au mélenchonisme est un de ses slogans initiaux : « la révolution par les urnes ». Mitterrand prétendait en 1981 « rendre le pouvoir » au Peuple, en le concentrant entre ses mains… Mélenchon, lui, nous demande de le « prendre »…mais en le lui confiant d’abord ! En premier lieu la représentation politique professionnelle et après ? De ce point de vue, « la révolution par les urnes » est aux antipodes d’une authentique « révolution citoyenne » (le plus récent slogan de Mélenchon) dans laquelle les citoyens ordinaires exerceraient quotidiennement le pouvoir, retiré des mains des professionnels de la politique. La « révolution citoyenne » mélenchoniste, qui attire sincèrement nombre de sympathisants du Front de gauche, est largement hypothéquée par la place centrale qu’y joue « l’homme providentiel » Mélenchon lui-même en petit Napoléon d’opérette de la gauche de la gauche.
Et puis les formes d’adhésion sans retenue, voire parfois para-religieuse, à « la personnalité » de leur leader charismatique chez certains mélenchonistes augurent mal d’un rapport libertaire à la politique. Dans certains milieux militants, la critique de « la servitude volontaire » promue au XVIe siècle par Étienne de La Boétie est plus que jamais d’actualité ! C’est inspiré d’une telle critique libertaire qu’Olivier Besancenot a refusé de se présenter une troisième fois à l’élection présidentielle.
Certes, le contenu du discours anti-néolibéral du candidat du Front de gauche a bien des aspects positifs dans la conjoncture électorale, en contribuant à rééquilibrer un peu à gauche le sens commun politicien. Toutefois, si les prophéties sondagières favorables à Jean-Luc Mélenchon se réalisaient le 22 avril prochain, la gauche de la gauche pourrait s’éloigner un peu plus d’une possible rénovation pratique, organisationnelle et intellectuelle pour pas mal d’années encore. Cette gauche de la gauche patouille et tripouille dans les combinaisons mouvantes d’un gros (le PCF, déjà compromis avec le social-libéralisme dans bien des exécutifs régionaux, départementaux et municipaux) et de divers petits appareils depuis 1994 et la Convention pour une Alternative Progressiste de Charles Fiterman. Dix-huit ans ! Elle n’a jamais réussi à accoucher de « la gauche de gauche » souhaitée par Pierre Bourdieu. Rigidités organisationnelles, routines des pratiques militantes, pauvreté intellectuelle, multiplication des petits chefs, des guerres d’egos et des ambitions de carrière. Á la suite d’un bon score de Mélenchon, le Front de gauche risque de devenir le chantier bourdonnant de ces pathologies traditionnelles. « Le mort saisit le vif », écrivait Marx dans le livre 1 du Capital.
Philippe Poutou ou « la lente impatience »
Pour notre part, simples militants du NPA, investis dans des activités intellectuelles depuis de nombreuses années, nous regardons ces perspectives peu réjouissantes avec la mélancolie que notre ami Daniel Bensaïd nous a appris à apprivoiser [2]. Cela ne nous détournera pas pour autant des chemins d’un anticapitalisme radical, pragmatique et libertaire, tant Daniel nous a inoculé aussi la passion de la « lente impatience » [3]. C’est cette lente impatience que nous retrouvons dans la campagne de notre camarade Philippe Poutou.
Philippe Corcuff, Lilian Mathieu et Willy Pelletier, sociologues et membres du NPA
--------------------------------------------------------------------------------
CORCUFF Philippe, MATHIEU Lilian, PELLETIER Willy
Notes
[1] Disponible sur ESSF (article 24694) in France : positionnements dans la Gauche anticapitaliste, composante du NPA.
[2] Voir notamment de Daniel Bensaïd : Le pari mélancolique (Fayard, 1997) et Une radicalité joyeusement mélancolique. Textes (1992-2006) (textes présentés et réunis par P. Corcuff, Textuel, 2010).
[3] Une lente impatience est le titre de l’autobiographie de Daniel Bensaïd (Stock, collection « Un ordre d’idées », 2004).
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
Plus que jamais, solidarité malgré les très profonds désaccords avec le camarade Poutou qui semble égaré dans cette galère....coups de dague dans les reins, dénigrements immondes, insinuations pourries, crocs en jambe et autres planches savonnées..........par, non pas ses ennemis, mais ses pseudos-camarades qui lui tirent dans le dos...sans même qu'on pense à les virer.....
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Philippe Poutou
http://www.npa2009.org/npa-tv/all/all/31663
Mercredi 28 Mars 2012
Philippe Poutou, invité de Public Sénat, à partir de 22h.
28 03
Mercredi 28 Mars 2012
Philippe Poutou, invité du "Petit journal", sur Canal +, à partir de 20h08.
28 03
Mercredi 28 Mars 2012
Philippe Poutou, invité de BFM-TV, à partir de 19h10.
28 03
Mercredi 28 Mars 2012
Philippe Poutou, invité de RTL, à partir de 7h50.
28 03
Mercredi 28 Mars 2012
Réunion publique NPA avec Alain Krivine. Bagneux
Mercredi 28 Mars 2012
Philippe Poutou, invité de Public Sénat, à partir de 22h.
28 03
Mercredi 28 Mars 2012
Philippe Poutou, invité du "Petit journal", sur Canal +, à partir de 20h08.
28 03
Mercredi 28 Mars 2012
Philippe Poutou, invité de BFM-TV, à partir de 19h10.
28 03
Mercredi 28 Mars 2012
Philippe Poutou, invité de RTL, à partir de 7h50.
28 03
Mercredi 28 Mars 2012
Réunion publique NPA avec Alain Krivine. Bagneux
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: Philippe Poutou
Le marathon électoral de Philippe Poutou 28/03/2012
Le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste était en meeting, hier, à Tours. Ce “ non professionnel ” de la politique est très convaincu.
« On est là pour se battre jusqu'au bout ! ». Philippe Poutou candidat du NPA, lors de son meeting à Tours, hier soir.
En congé sans solde depuis lundi, Philippe Poutou affronte bravement la campagne présidentielle. Le premier obstacle des parrainages franchi, il s'emploie à défendre les idées du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) au mieux de ses moyens, « à peine 800.000 €. On ne va même pas pouvoir dépenser la somme allouée par l'État ». C'est dans la modeste salle familiale du quartier populaire des Fontaines, à Tours, qu'il honorait son rendez-vous du jour, devant une centaine de personnes (dont une dizaine de journalistes parisiens).
« Sarkozy et son gouvernement ont mené des attaques antisociales très graves, énonce-t-il de son accent bordelais un peu chantant. Il faut retrouver confiance dans nos propres forces. On sait que ça se jouera dans la rue ! Il faut prendre l'argent où il est, et le redistribuer. C'est une question de choix budgétaires. »
Pour les opprimés
Mais avec un demi-point de crédit dans les sondages, comment faire ? « L'important est que nos idées fassent leur chemin. Il n'y a que par la lutte qu'on pourra défendre la voix des opprimés contre les professionnels de la politique. » Reprenant le flambeau porté haut par Olivier Besancenot, il ne se prend « pas pour un super-héros », confie-t-il aux journalistes. Ouvrier de l'usine Ford à Blanquefort (Gironde), il a réussi, après quatre ans de lutte avec ses camarades, à éviter la fermeture du site. « C'est un exemple pour les opprimés, à qui on apprend à fermer leur gueule. Il faut sortir du climat de résignation. La brutalité de la crise peut induire le fatalisme, mais nous sommes un outil pour relancer la réflexion. » Car, même s'il mène la campagne en toute sincérité, Philippe Poutou sait que sa tâche est énorme. La récente défection de camarades au profit du Front de gauche de Mélenchon ne le rend pas amer : « Ce sont des camarades de lutte. » Si le PS, « tenant du libéralisme », l'emporte : « Nous serons dans l'opposition de gauche. »
nico37- Messages : 7067
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: Philippe Poutou
Vals a écrit:Plus que jamais, solidarité malgré les très profonds désaccords avec le camarade Poutou qui semble égaré dans cette galère....coups de dague dans les reins, dénigrements immondes, insinuations pourries, crocs en jambe et autres planches savonnées..........par, non pas ses ennemis, mais ses pseudos-camarades qui lui tirent dans le dos...sans même qu'on pense à les virer.....
Cela n'est pas nouveau,le NPA,et la LCR avant ont toujours eu une opposition de droite,interne et externe.Récement cette opposition soutenait Bové,contre Besancenot,et pour leur permettre cela,la Ligue avait inventée,le superbe concept de"congé de Parti"que les droitiers utilisaient systématiquement.
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: Philippe Poutou
Je viens d'entendre Philippe Poutou sur France Info, entre 13 H 20 et 13 H 30. Quels progrès ! Il a vraiment dit en peu de temps tout ce qu'il y avait à dire, a critiqué Mélenchon sans sectarisme, en soulignant la nécessité de l'unité avec les camarades du PCF, et en particulier pour la convergence des luttes contre les licenciements.
Un seul petit bémol : toujours cette impression (mais assez limitée cette fois) qu'on voudrait un "vrai gouvernement de gauche" qui, dans le cadre du système, prendrait aux riches pour donner aux pauvres.
J'ai trouvé un peu bizarre aussi qu'il attribue les crimes de Toulouse Montauban à l'oppression des jeunes des quartiers et au racisme sans évoquer les guerres impérialistes...
Mais globalement, bravo camarade !
Un seul petit bémol : toujours cette impression (mais assez limitée cette fois) qu'on voudrait un "vrai gouvernement de gauche" qui, dans le cadre du système, prendrait aux riches pour donner aux pauvres.
J'ai trouvé un peu bizarre aussi qu'il attribue les crimes de Toulouse Montauban à l'oppression des jeunes des quartiers et au racisme sans évoquer les guerres impérialistes...
Mais globalement, bravo camarade !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Philippe Poutou
C'est vrai qu'il est de mieux en mieux.
Et on mesure tout le gâchis fait par ceux qui ont saboté la campagne et n'ont cessé d'essayer de déstabiliser par n'importe quel moyen le NPA.
Et on mesure tout le gâchis fait par ceux qui ont saboté la campagne et n'ont cessé d'essayer de déstabiliser par n'importe quel moyen le NPA.
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
Avez-vu son passage hier, sur BFMTV ? Pendant une douzaine de minutes, Philippe Poutou était interviewé par la pénible Ruth Elkrief. Elle l'a interrogé sur la tuerie de Toulouse, puis immédiatement après sur Ilhem Moussaïd (vraiment du réchauffé !), en lui demandant si la candidature d'une jeune femme voilée n'était pas une concession à l'islamisme dans le but de séduire la jeunesse des banlieues... Malheureusement, même si ses réponses étaient honnêtes sur ce sujet (il a su présenter les désaccords au sein du NPA sans mettre en avant la position de son propre courant), j'ai trouvé qu'il n'avait pas su dénoncer assez vivement l'amalgame infect auquel se livrait la journaliste.
Pour finir, bien sûr, Elkrief a cité in extenso une petite saloperie du "dirigeant NPA" P.-F. Grond ("Le NPA est plus sectaire que ne l'a jamais été la LCR", ou un truc du genre)... Je pense que Philippe Poutou devrait davantage apprendre à répondre à côté de ce genre de questions connes qui permettent aux journalistes de lui faire perdre du temps de parole.
Par ailleurs, ce serait bien qu'il soit plus mordant à l'égard du politicien bourgeois Mélenchon. Quand on l'interroge à propos des promesses de ce dernier, Poutou a souvent l'habitude de commencer sa réponse par "c'est bien, mais...". Je pense que le téléspectateur moyen a l'impression qu'il chipote à propos de ce qui différencie le NPA de Mélenchon.
Une heure plus tard, il était sur le plateau du Petit Journal de Canal +, émission moins politique, mais où il n'a pas été soumis à la pression d'un journaliste hostile : du coup, il s'est mieux débrouillé, même si, comme l'a déjà souligné Vérié à propos d'une autre interview, il s'est laissé aller à dire "un vrai gouvernement de gauche ferait...", ce qui ne nous aide en rien à dissiper les illusions vis-à-vis des élections et des institutions de la bourgeoisie. Il a terminé en en appelant aux luttes, dans la rue, aux côtés des militants du PCF, du PG (était-ce bien nécessaire de mentionner ce micro-groupuscule ?) et... de Lutte ouvrière : bonne initiative de mentionner l'unité avec LO, je ne crois pas qu'il l'ait souvent fait en interview.
Pour finir, bien sûr, Elkrief a cité in extenso une petite saloperie du "dirigeant NPA" P.-F. Grond ("Le NPA est plus sectaire que ne l'a jamais été la LCR", ou un truc du genre)... Je pense que Philippe Poutou devrait davantage apprendre à répondre à côté de ce genre de questions connes qui permettent aux journalistes de lui faire perdre du temps de parole.
Par ailleurs, ce serait bien qu'il soit plus mordant à l'égard du politicien bourgeois Mélenchon. Quand on l'interroge à propos des promesses de ce dernier, Poutou a souvent l'habitude de commencer sa réponse par "c'est bien, mais...". Je pense que le téléspectateur moyen a l'impression qu'il chipote à propos de ce qui différencie le NPA de Mélenchon.
Une heure plus tard, il était sur le plateau du Petit Journal de Canal +, émission moins politique, mais où il n'a pas été soumis à la pression d'un journaliste hostile : du coup, il s'est mieux débrouillé, même si, comme l'a déjà souligné Vérié à propos d'une autre interview, il s'est laissé aller à dire "un vrai gouvernement de gauche ferait...", ce qui ne nous aide en rien à dissiper les illusions vis-à-vis des élections et des institutions de la bourgeoisie. Il a terminé en en appelant aux luttes, dans la rue, aux côtés des militants du PCF, du PG (était-ce bien nécessaire de mentionner ce micro-groupuscule ?) et... de Lutte ouvrière : bonne initiative de mentionner l'unité avec LO, je ne crois pas qu'il l'ait souvent fait en interview.
Invité- Invité
Re: Philippe Poutou
Tout à fait d'accord. J'ai remarqué aussi qu'il avait souligné cette unité nécessaire avec LO dans les luttes. C'est d'autant mieux que les réponses de Nathalie Arthaud sur ce sujet ne sont pas toujours très unitaires...Il a terminé en en appelant aux luttes, dans la rue, aux côtés des militants du PCF, du PG (était-ce bien nécessaire de mentionner ce micro-groupuscule ?) et... de Lutte ouvrière : bonne initiative de mentionner l'unité avec LO, je ne crois pas qu'il l'ait souvent fait en interview.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
ah sectarisme quand tu nous tiens...
"du PG (était-ce bien nécessaire de mentionner ce micro groupuscule)" dis tu... micro groupuscule qui compte aujourd'hui largement plus d'adhérents que le NPA... sérieusement ça sert à quoi ces insertions d'aigris qui nient une réalité? Débattons des désaccords politiques, y'a suffisamment de choses à dire.
Themechant- Messages : 7
Date d'inscription : 17/03/2012
Re: Philippe Poutou
Themechant a écrit:"du PG (était-ce bien nécessaire de mentionner ce micro groupuscule)" dis tu... micro groupuscule qui compte aujourd'hui largement plus d'adhérents que le NPA... sérieusement ça sert à quoi ces insertions d'aigris qui nient une réalité? Débattons des désaccords politiques, y'a suffisamment de choses à dire.
Tu parles du PG, ou du Front de gauche ? Si tu évoques le PG, je pense que tu galèjes. Et je remarque aussi que tu parles d'"adhérents", ce qui n'est pas une façon très sérieuse de discuter.
Sur ce sujet, il y aurait aussi une discussion à mener sur les organisations que l'on considère comme faisant partie de ce qui reste du mouvement organisé des travailleurs...
Invité- Invité
Re: Philippe Poutou
Sérieusement tu veux qu'on joue à cette bataille des chiffres, y'a un an et demi, 7200 au congrès du PG. Et tu crois que depuis que Mélenchon est candidat, et a fortiori que le FDG fait une campagne très importante, ils ne sont pas encore plus?
On peut comparer avec le NPA, 3000 votants à la dernière CN, avec tous les départs depuis.... mais même soyons un peu réalistes, critiquons sans dire n'importe quoi !
On peut comparer avec le NPA, 3000 votants à la dernière CN, avec tous les départs depuis.... mais même soyons un peu réalistes, critiquons sans dire n'importe quoi !
Themechant- Messages : 7
Date d'inscription : 17/03/2012
Re: Philippe Poutou
Je ne connais pas le nombre d'adhérents, et surtout de militants du PG. Mais je n'ai jamais entendu parler de la moindre intervention du PG au sein de la classe ouvrière...Themechant a écrit:Sérieusement tu veux qu'on joue à cette bataille des chiffres, y'a un an et demi, 7200 au congrès du PG. Et tu crois que depuis que Mélenchon est candidat, et a fortiori que le FDG fait une campagne très importante, ils ne sont pas encore plus?
On peut comparer avec le NPA, 3000 votants à la dernière CN, avec tous les départs depuis.... mais même soyons un peu réalistes, critiquons sans dire n'importe quoi !
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Philippe Poutou
Oui jamais aucune intervention dans une boite, pas une, d'ailleurs tu les as toutes vérifiées... là nous délirons franchement, je commence à comprendre la dérive... A peine trois ans d'existence et ils sont impliqués dans la plupart des luttes mais bon, mettons nous des oeillères !
Themechant- Messages : 7
Date d'inscription : 17/03/2012
Re: Philippe Poutou
Depuis quelques semaines, quelques mois, on constate sur ce forum une offensive de gens (ou de multi-pseudos) qui viennent jouer les publicitaires pour la petite social-démocratie située à gauche du PS.
Invité- Invité
Re: Philippe Poutou
Au sein du FdG le PG reste la deuxième structure, quelques milliers de militants, guère plus nombreux que LO et le NPA ou le POI, et certainement pas avec les mêmes traditions.
Quant au reste du Front de Gauche chacun des membres c'est chacun quelques centaines, soit peu de choses ! Reste le PCF et ses 130 000 adhérents revendiqués, dont des dizaines de milliers de militants sur le terrain, alors cherchez pas trop loin, qui fait la campagne du Front de Gauche...
Quant au reste du Front de Gauche chacun des membres c'est chacun quelques centaines, soit peu de choses ! Reste le PCF et ses 130 000 adhérents revendiqués, dont des dizaines de milliers de militants sur le terrain, alors cherchez pas trop loin, qui fait la campagne du Front de Gauche...
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: Philippe Poutou
Le PG n'est bien entendu pas un parti ouvrier qui a un travail spécifique et systématique dans les entreprises, mais il y a au moins une (la seule ?) intervention spécifique. Verie, j'ai pas eu de mal à la trouver sur le Net :
Après, le débat sur le nombre d'adhérents et de militants, c'est pas simple. D'abord parce qu'on peut très bien militer sans avoir d'inervention organisée sur sa boîte : c'est le cas du PG, mais aussi de la plupart du NPA.
Ensuite, parce que les comparaisons sont difficiles à un moment donné. Par exemple, il y a quelques mois il ne faisait pas de doute que dans mon coin le NPA avant plus d'adhérents que le PG, mais comme le NPA diminue rapidement (et pas seulement chez moi)...
Naissance du cercle professionnel RATP du Parti de Gauche
mercredi 18 novembre 2009.
Source : http://www.lepartidegauche.fr/images/stories/vdg/vdg34.pdf
Le 30 Octobre s’est réuni le premier cercle professionnel du PG au siège de notre parti à Paris. Le cercle RATP, (bien que la notion de cercle professionnel n’ait pas été définie dans nos statuts) s’est donné pour objectif de réunir les camarades, au moins une fois par mois. Ces rencontres nous permettront de déterminer ensemble le développement du PG, d’établir un réseau au sein de l’entreprise, de rédiger et diffuser des tracts, donner notre vue politique sur les sujets d’actualités, de porter nos valeurs.
La création de ce cercle est importante et le moment opportun. Les conséquences de la politique ultra libérale ont conduit à une crise économique destructrice d’emplois alors que l’on devrait mettre l’homme au centre des préoccupations et préserver des emplois dans les secteurs publics.
Dans une logique insensée, on menace les services publics de privatisation.
Des projets tels que le Grand Paris, le transfert des actifs du STIF à la RATP, le règlement OSP sont autant de sujets d’inquiétudes.
La RATP occupe une place importante dans le transport francilien. Elle permet un développement économique de la région capitale, elle joue un rôle écologique en contribuant à moins d’émissions CO2 et permet le déplacement de millions de voyageurs en toute sécurité.
Les prochaines élections régionales auront deux axes porteurs, l’écologie et les transports. Nous avons des réponses à donner pour le bien de nos concitoyens. Le cercle RATP doit être un outil et se tient prêt à faire vivre les idées du PG en matière de transport lors de la prochaine campagne.
Christophe Angrand
Après, le débat sur le nombre d'adhérents et de militants, c'est pas simple. D'abord parce qu'on peut très bien militer sans avoir d'inervention organisée sur sa boîte : c'est le cas du PG, mais aussi de la plupart du NPA.
Ensuite, parce que les comparaisons sont difficiles à un moment donné. Par exemple, il y a quelques mois il ne faisait pas de doute que dans mon coin le NPA avant plus d'adhérents que le PG, mais comme le NPA diminue rapidement (et pas seulement chez moi)...
le petit scarabée- Messages : 194
Date d'inscription : 18/09/2010
Re: Philippe Poutou
ArcelorMittal:
Olivier Besancenot
" Je soutiens Poutou et les les sidérurgistes "
Copas- Messages : 7025
Date d'inscription : 26/12/2010
Re: Philippe Poutou
Le 30 Octobre s’est réuni le premier cercle professionnel du PG au siège de notre parti à Paris. Le cercle RATP, (bien que la notion de cercle professionnel n’ait pas été définie dans nos statuts) s’est donné pour objectif de réunir les camarades, au moins une fois par mois.
D'une part, je n'ai pas dit qu'il n'y en avait pas du tout, et encore moins que j'avais vérifié, mais que je n'en avais jamais entendu parler - or le NPA, dont L'Etincelle, est tout de même présent sur pas mal de grosses boîtes. D'autre part, si c'est le premier cercle du PdG, ça peut vouloir dire qu'il y en aura d'autres mais ça veut dire aussi que, pour le moment, c'est le seul. Enfin, il conviendrait de connaître sa composition sociale, y compris au sein de la RATP, et la nature de son intervention - s'il y en a une. (On peut adhérer à un parti sans intervenir pour autant au sein de son entreprise.)
Cela-dit, là ou le PG est présent, il n'y a pas de raison de ne pas faire l'unité avec ses adhérents ou militants... sous réserve évidemment du contenu de cette unité.
verié2- Messages : 8494
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: Philippe Poutou
Schreiber a écrit:Avez-vu son passage hier, sur BFMTV ? Pendant une douzaine de minutes, Philippe Poutou était interviewé par la pénible Ruth Elkrief. Elle l'a interrogé sur la tuerie de Toulouse, puis immédiatement après sur Ilhem Moussaïd (vraiment du réchauffé !), en lui demandant si la candidature d'une jeune femme voilée n'était pas une concession à l'islamisme dans le but de séduire la jeunesse des banlieues... Malheureusement, même si ses réponses étaient honnêtes sur ce sujet (il a su présenter les désaccords au sein du NPA sans mettre en avant la position de son propre courant), j'ai trouvé qu'il n'avait pas su dénoncer assez vivement l'amalgame infect auquel se livrait la journaliste.
Pour finir, bien sûr, Elkrief a cité in extenso une petite saloperie du "dirigeant NPA" P.-F. Grond ("Le NPA est plus sectaire que ne l'a jamais été la LCR", ou un truc du genre)... Je pense que Philippe Poutou devrait davantage apprendre à répondre à côté de ce genre de questions connes qui permettent aux journalistes de lui faire perdre du temps de parole.
Par ailleurs, ce serait bien qu'il soit plus mordant à l'égard du politicien bourgeois Mélenchon. Quand on l'interroge à propos des promesses de ce dernier, Poutou a souvent l'habitude de commencer sa réponse par "c'est bien, mais...". Je pense que le téléspectateur moyen a l'impression qu'il chipote à propos de ce qui différencie le NPA de Mélenchon.
Une heure plus tard, il était sur le plateau du Petit Journal de Canal +, émission moins politique, mais où il n'a pas été soumis à la pression d'un journaliste hostile : du coup, il s'est mieux débrouillé, même si, comme l'a déjà souligné Vérié à propos d'une autre interview, il s'est laissé aller à dire "un vrai gouvernement de gauche ferait...", ce qui ne nous aide en rien à dissiper les illusions vis-à-vis des élections et des institutions de la bourgeoisie. Il a terminé en en appelant aux luttes, dans la rue, aux côtés des militants du PCF, du PG (était-ce bien nécessaire de mentionner ce micro-groupuscule ?) et... de Lutte ouvrière : bonne initiative de mentionner l'unité avec LO, je ne crois pas qu'il l'ait souvent fait en interview.
Sur ilhem il peut répondre qu'aujourd'hui, elle ne porte plus le voile (et d'ailleurs elle s'est marié à un mec plutôt catho)
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Re: Philippe Poutou
Sinon, j'ai encore remarqué hier que sur des affiches ou tracts du NPA, on voit la tête d'Olivier en gros et celle de Poutou en tout petit... c'est pas sympa pour la candidat, je trouve. M'enfin, je suppose qu'il avait donné son accord.
le petit scarabée- Messages : 194
Date d'inscription : 18/09/2010
Re: Philippe Poutou
le petit scarabée a écrit:Sinon, j'ai encore remarqué hier que sur des affiches ou tracts du NPA, on voit la tête d'Olivier en gros et celle de Poutou en tout petit... c'est pas sympa pour la candidat, je trouve. M'enfin, je suppose qu'il avait donné son accord.
Ca dépend des meetings. Y'a des meetings ou y'a juste OB.
Marco Pagot- Messages : 940
Date d'inscription : 26/06/2010
Age : 36
Page 39 sur 40 • 1 ... 21 ... 38, 39, 40
Sujets similaires
» Colère en Bretagne
» Débat stratégique dans le NPA
» LE PS, HOLLANDE, et leur campagne pour les présidentielles de 2012
» Egypte
» Résistance au gouvernement bourgeois
» Débat stratégique dans le NPA
» LE PS, HOLLANDE, et leur campagne pour les présidentielles de 2012
» Egypte
» Résistance au gouvernement bourgeois
Page 39 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum