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Zelium (mensuel)

2 participants

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Zelium (mensuel) Empty Zelium (mensuel)

Message  nico37 Dim 4 Sep - 18:49

Zélium, le journal : Un journal satirique nouveau, pluriel et créatif

Objet

Zélium est un journal satirique, mensuel, à la ligne éditoriale volontairement riche, plurielle et fourre-tout (dessins et illustrations de presse, photos, bédés, collages, arts graphiques, enquêtes journalistiques, billets d'humeur, chroniques, etc).
Ce journal a pour but d'explorer des frontières, des limites, ce qui est une valeur fondamentale de la presse satirique, quelque peu oubliée. Aucune étiquette politique, aucune censure, aucun ostracisme.

Le n°1 du Zélium est prévu pour février 2011, tiré à 70 000 exemplaires et vendus en France et en Belgique. Ce joli journal de 24 pages mêlées de quadri et de noir & blanc, sera au format du Canard Enchaîné.

Notre volonté première : innover, créer un espèce d'ovni dans la presse. Toujours garder à l'esprit que Zélium est un labo expérimental. Un tel journal doit être en constante mutation et remise en question, mais il doit aussi voler droit. Pour un journal, cela passe par une maquette cohérente et simple. Inviter les lecteurs à un voyage, mais en leur balisant la route.
Notre objectif est de rassembler les deux aspects essentiels de la presse satirique : l'écrit et le visuel, ou plus largement la partie rédactionnelle et la partie artistique.

Le logo du Zélium est un savant mélange du monde de Jules Vernes, à la fois animal et machine, et bercé par une alchimie rétro-futuriste. En noir et blanc pour assoir son identité. C'est une création de Timothée Mathelin, aka Shift.

Redonner ses couleurs à la presse satirique
Nous voulons créer une nouvelle presse satirique, laquelle est dans une crise d'inventivité et de créativité effroyable.

Dans les années 70, Hara Kiri vendait jusqu'à 200 000 exemplaires par mois, parfois avec des Unes totalement débridées (exemple : une grosse merde chiée sur le visage de Cavanna pour un n° spécial "caca"). Pourtant, à l'époque, la censure était folle, et Hara Kiri avait réussi à faire péter tous les codes en vigueur.
Au jour d'aujourd'hui, la situation est pire : bien que la censure soit plus souple, la presse satirique se condamne elle-même à une forme d'autocensure. Ainsi de fait, la liberté de ton est beaucoup plus faible aujourd'hui. Ce qui est un comble.

L'enjeu est là : faire dynamiter ce glissement inconscient et général vers l'auto-censure. Et recréer un journal qui explore les frontières... quitte à finir au tribunal pour défendre cette utopie.

Ligne éditoriale

La ligne éditoriale du Zélium se décline ainsi :
> de l’info sérieuse, dénonciatrice et sourcée (reportages, enquêtes) ou inventée (fictions), mixant international et local,
> alliée au satirique et à l’art (maquette simple mais graphique, photo, illustrations, bédés, dessins de presse, etc.),
saupoudrée d’un ton décalé, de billets d'humeur et de chroniques.

La presse nationale a beaucoup à apprendre du fanzinat et de ses réseaux alternatifs. Ce projet trouve ses bases là.


Un dénominateur commun : l'intelligence collective

Trois valeurs fondatrices
Zélium se fonde sur trois valeurs humaines aussi simples que cruciales : l'intégrité, la sincérité et la transparence.

Zélium est pensé pour ses lecteurs

Nous voulons nous faire plaisir dans un projet éditorial neuf et fédérateur, en réunissant une équipe d’experts en leurs métiers et en faisant appel à des rédacteurs, des dessinateurs, des graphistes, des avocats, des professionnels (imprimeurs, messageries, kiosquiers...) en qui Zélium fait confiance pour leurs compétences et leurs talents.
Amis lecteurs, ce journal est pensé pour vous, prioritairement.

Un état d'esprit collectif et fédérateur

Dans Zélium, il n'y aura pas de hiérarchisation affichée dans l'ours : tous les participants seront listés collectivement. Il n'y aura pas de postes de rédacteur en chef, directeur artistique, etc.
Le message sera clair à ce sujet : Zélium est le fruit d'un travail collectif, Zélium fait confiance à l'intelligence collective.

De même que les intérêts particuliers et individuels seront absents de ce projet : chacun saura (y compris nos partenaires et nos lecteurs) de manière transparente, combien est rémunéré le dessin, l'article, etc.

Il faut bien entendu encadrer.

Sur l'aspect rédactionnel, Zélium aura des conseillers, des "garants", qui travailleront de pair avec nos avocats pour vérifier la véracité des enquêtes journalistiques.
Pour la partie artistique, les garants veilleront à la cohérence graphique, et à œuvrer à faire dynamiter les phénomènes de clan qui divisent si souvent rapidement le milieu satirique.

Pour éviter le joyeux bordel, il faut un minimum de cadre. Mais il n'est pas forcément nécessaire d'avoir des chefs affichés comme tel. Il faut surtout que chacun soit responsable à son poste, et surtout très compétent dans son métier.
Aux dernières nouvelles, Zélium fédère les milieux satiriques : en Une du n°1 siègera notre manifeste, écrit conjointement par des Belges et des Français.


Un modèle économique original et équitable

Pas d'abonnements

Quitte à se tirer une balle économique dans le pied, Zélium fait le choix de refuser la mise en place des abonnements.

Notre volonté est de responsabiliser sincèrement les kiosquiers.
Dans le n°1 prévu pour février 2011, la 4ème de couvertire s'adressera directement aux kiosquiers et à nos lecteurs.
La presse est en crise et les kiosquiers en sont les premiers représentants auprès de ses lecteurs. Notre but : que les kiosquiers soient les seuls à vendre Zélium, qu'ils touchent leur commission sur chaque exemplaire vendu. Nous comptons sur eux pour relayer ce message à nos lecteurs, et mettre Zélium à portée de vue dans leurs établissements.

C'est un doux rêve, une utopie pourtant concrète et réalisable. "Ce serait la première fois qu'on valorise notre métier de vendeur de presse", nous a ainsi dit un kiosquier. Les kiosquiers sont les premiers lecteurs. Afficher un message clair à leur intention, sur la volonté de faire le choix de départ de ne pas avoir d'abonnés, cela ne s'est jamais fait.

Pourquoi les abonnements existent-ils dans le système économique actuel de la presse ?

# Une raison philanthrope : l'acte militant. Il concerne une petite partie des titres de presse, ceux qui bénéficient d'un lectorat militant, au sens engagé, convaincu, et prescripteur. Par exemple : Le Tigre, So Foot, Charlie Hebdo, La Mèche, Le Canard Enchaîné, Psykopat, etc. Le lecteur s'abonne car il croit intimement en cette presse, et considère qu'il faut la soutenir pour qu'elle continue de paraître. L'acte de s'abonner représente alors une réelle volonté de "soutenir". Le lecteur fait le choix aussi de recevoir chaque nouveau numéro chez lui, pour ne pas en louper un chez son kiosquier. C'est enfin une relation intime que le lecteur renforce avec son journal préféré.

# Une raison misanthrope : la stratégie marketing. Premier constat : dans une grosse majorité de magazines, développer un réseau dense d'abonnés est un investissement économique : tarifs flingués sur les abonnements, et on offre en prime une cafetière, une montre... bref, un cadeau qui coûte quasiment le même prix que l'abonnement en lui-même. C'est donc illogique d'un point de vue économique. Pourquoi ? Ces titres de presse sont dépendants des ressources liées à la vente d'encarts publicitaires. Leurs systèmes économiques dépendent tout autant de la vente au numéro que des apports publicitaires. Développer un réseau d'abonnés permet de constituer une base de données à fort pouvoir économique : on connaît l'âge du lectorat, le sexe, la profession, les centres d'intérêt... Ce qui permet de vendre des publicités très ciblées, et donc plus chères : une page "mode" ? on retrouvera des publicités liées aux grandes enseignes de prêt-à-porter, par exemple. Rentrer dans cette stratégie marketing entraîne irrémédiablement une dépendance économique auprès des annonceurs, et donc une perte d'indépendance et de libertés.

Pas d'argent pour démarrer

L'équipe du Zélium a des idées, mais n'a pas de pétrole. Alors comment se lancer sans argent ?

Un exemple parmi d'autres : la création du magazine So Foot. Leur numéro 1 est sorti avec la création d'une SARL de presse avec 450 € de capital (c'est toujours le cas aujourd'hui : le même capital est affiché dans l'ours de leurs derniers numéros). Ils ont convaincu un imprimeur de leur faire confiance sur le n°1 : le n°1 trouvera son lectorat, et le fruit des ventes paiera l'impression. Mais comme il faut attendre le règlement du fruit des ventes des messageries (pour notre cas, les MLP), l'imprimeur s'engage à être payé a posteriori, une fois le règlement reçu.
L'équipe du Zélium a ainsi convaincu les imprimeurs du groupe multinational et indépendant Riccobono. C'est ce même groupe qui imprime le Canard Enchaîné par exemple.

Zélium compte aussi sur la générosité de ses lecteurs, et ce, dès à présent. C'est pourquoi nous avons mis en place la possibilité de faire des dons à l'association qui sert d'assise juridique au journal.
Pour être franc avec vous, nous avons besoin de vous. Zélium a besoin de responsabiliser ses lecteurs tout autant que les kiosquiers.

Gestion raisonnable

Zélium met en place une gestion raisonnable de ses ressources économiques. A l'image du Canard Enchaîné qui a un compte où plusieurs dizaines de millions d'euros ont été progressivement mis de côté en "lieu sûr" depuis quasi un siècle, une part non négligeable des recettes éventuelles liées aux ventes du Zélium sera mise de côté, sur un "fonds de sûreté", afin de prévenir tous frais importants (procès, amendes...).
Si la gestion en "bon père de famille" des éventuels excès de recettes nous paraît indispensable, c'est bien parce que ce projet est parti pour coûter pas mal de fric en procédures judiciaires.

Selon notre tableau de répartition des revenus, sur 100% de recettes excédentaires :
> 45% iront sur le fonds de sûreté,
> 5% pour les frais de réunion : le journal n'a pas besoin de locaux, mais a besoin d'évènements rassembleurs pour que chacun (l'équipe et nos lecteurs) se rencontre, échange et fasse mûrir toujours plus le projet,
> et 50% seront alloués à la rémunération des participants, au vu de leur travail réel effectué sur chaque numéro.

Rémunération

Il faut rémunérer le travail de chaque participant au Zélium dès que possible, et que chacun connaisse cette grille tarifaire : journalistes, artistes, dessinateurs, coopérants... Ce journal n'a pas besoin d'avoir des salariés, mais des personnes payées au vu du travail réel effectué, de manière cohérente et juste.
Lecteurs : vous seuls paierez les participants du Zélium en achetant le journal tous les mois.

Comment trouver le modèle économique le plus simple, cohérent et juste possible ?
Après réflexion, voici l'idée qui a germé : payer les articles au nombre de signes publiés, et les dessins et visuels au cm², via un rapport hauteur x largeur sur chacun d'entre eux. L'avantage : une rémunération homogène et collective, facilement applicable et transparente.
Si l'on part du principe que 50% des recettes excédentaires sont allouées au fonds de sûreté et aux frais de réunion, et que les autres 50% sont réservés à la rémunération des participants, il suffira d'appliquer le pourcentage revenant à chacun des participants via un tableau Excel somme toute très simple, et communicable via internet.

C'est ce tableau de répartition des rémunérations qui synthétise cette volonté. Connaissez-vous un journal, voire une entreprise lambda, qui diffuse son modèle économique de manière aussi transparente ?
Ce tableau de répartition des rémunérations est libre de droit et adaptable à tout type d'activité : s'il peut être appliqué ailleurs que dans le Zélium, nous en serions tous heureux.

S'inspirant du modèle économique des coopératives, cette rémunération par "part" fonctionnant automatiquement par pourcentage des 50% alloués à la rémunération des participants s'appliquera à l'ensemble des participants : rédacteurs, artistes, gestionnaires (collèges des garants de la ligne éditoriale journalistique et artistique, maquettistes, comptable, etc.).

La création de "garde-fous citoyens"

Nous avons tous conscience de l'importance d'avoir un mode de fonctionnement économique équitable, juste et transparent. Nous savons aussi qu'un tel journal bénéficiera de lecteurs actifs, attentionnés et "militants" (cf. le point sur le refus de la mise en place d'abonnements).

Ainsi, notre volonté est de publier, après chaque n°, le tableau de la répartition des rémunérations. Il sera accessible et consultable par quiconque s'y intéresse. C'est pour nous une garantie puissante de la bonne gestion de ce projet : en cas d'erreurs, nous compterons sur la sincérité de nos lecteurs et sympathisants.

De même que nos partenaires connaîtront, de manière transparente, l'état de santé économique du projet.

nico37

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Date d'inscription : 10/07/2010

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Message  gérard menvussa Dim 4 Sep - 23:53

Tu as oublié de dire le plus important : ce journal cesse de paraitre a partir de septembre....
gérard menvussa
gérard menvussa

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Message  nico37 Mer 7 Sep - 0:49

gérard menvussa a écrit:Tu as oublié de dire le plus important : ce journal cesse de paraitre a partir de septembre....
Hein Question t'as vu ça où Exclamation Question

nico37

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