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Fralib

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Fralib       Empty Fralib

Message  sylvestre Sam 3 Sep - 17:06

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110903.FAP3617/les-salaries-de-fralib-pres-de-marseille-occupent-leur-usine.html

Les salariés de Fralib, près de Marseille, occupent leur usine

Publié le 03-09-11 à 09:40 Modifié à 09:34

MARSEILLE (AP) — Les salariés de l'usine Fralib occupent depuis vendredi soir les locaux de leur usine sur le site de Gémenos, à une vingtaine de kilomètres de Marseille (Bouches-du-Rhône), pour protester contre la fermeture de leur entreprise, la seule qui fabrique en France les thés Lipton et les infusions Eléphant, a-t-on appris samedi auprès des syndicats.

Réunis en assemblée générale, ils ont décidé l'occupation des locaux "pour continuer à préserver l'outil de production indispensable à une solution alternative", indique l'intersyndicale Fralib dans un communiqué.

Les employés dénoncent la volonté de la direction d'"organiser le démantèlement de leur usine". La multinationale Unilever a pris la décision de fermer cette filiale jugée non rentable par rapport à ses autres filiales européennes.

Cent-trente quatre des 182 salariés de l'usine ont reçu mercredi leur lettre de licenciement. Candidat à la primaire socialiste, François Hollande s'était rendu dans le courant du mois d'août sur le site de Fralib.

Il avait promis aux salariés de "faire pression" sur la direction d'Unilever pour qu'elle privilégie une solution alternative par une reprise d'activité par son personnel. Un plan de sauvegarde de l'emploi a été validé le 21 juillet par le tribunal de Marseille. Les salariés réclament, dans le cadre de cette solution alternative, que les machines et la marque Eléphant leur soient cédées.

Trois autres sites de fabrication sont implantés en Belgique, en Pologne et en Grande-Bretagne. Un rassemblement interprofessionnel de solidarité est prévu samedi à l'usine avec l'ensemble des syndicats CGT du département. Une présence 24 h sur 24 va désormais être assurée sur le site, ont promis les syndicats.

De son côté, la direction de l'usine dénonce le blocage organisé par "un groupuscule" qui "représente 10% des effectifs" et s'étonne de la présence sur le site de personnes qui n'appartiennent pas à l'entreprise.

Selon la direction, qui déplore le blocage de l'accès à l'usine, "plus de 30% des effectifs (57 personnes) ont déjà manifesté leur volonté de débuter leur congé de reclassement", précise la direction dans un communiqué, en ajoutant que 17 personnes ont déjà retrouvé un emploi. AP

xnis/ll
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Message  sylvestre Mar 6 Sep - 12:38

http://www.npa13.org/Depuis-vendredi-on-est-passe-de-locataires-a

« Depuis vendredi, on est passé de locataires à propriétaires ! »

Fralib       Arton1093-90009

Le ton est donné par Olivier, délégué CGT, samedi matin chez les Fralib à Gémenos (13). La veille, après avoir reçu leur lettre de licenciement, les salariés ont voté l’occupation complète de l’usine à la quasi unanimité en assemblée générale. « Bienvenue chez nous !  » lancent-ils aux militants venus les soutenir ce samedi à l’usine de la marque historique de thé « Eléphant  ». L’ambiance est à la lutte, c’est bel et bien la rentrée sociale qui démarre ! Depuis le début de leur lutte en 2010 contre la décision de fermeture de l’usine par Unilever et la délocalisation en Pologne, les salariés se sont battus pied à pied pour prouver que leur usine est rentable, qu’il est possible d’augmenter les salaires et de maintenir l’activité sur le site avec les 182 salariés. Leur slogan : « le thé de l’éléphant continuera à vivre en Provence !  ». Le projet de reprise de l’usine par les salariés est possible : sur la période 2005-2009, la capacité de production est de 2900 tonnes par an, alors qu’il en suffit de mille pour assurer l’équilibre financier comme l’a démontré le rapport d’expert commandé par les ouvriers.

Les salariés demandent à ce que le groupe Unilever leur cède pour l’euro symbolique la marque Eléphant, qu’ils font vivre depuis 119 ans, les machines et qu’il leur rende les 300 millions d’euros volés au fisc et à la Sécurité sociale en installant le siège social en Suisse. Ces 300 millions d’euros leur permettraient de redémarrer l’usine. Pour avoir dénoncé ces magouilles 3 Fralibiens ont été traînés en correctionnelle ce mardi à Nanterre.

Pour pouvoir continuer la lutte et se réapproprier leur outil de travail, les salariés ont décidé d’accepter le plan de reclassement. Contrairement à ce que la direction essaie de faire croire, il ne s’agit pas d’une défaite mais de la stratégie des travailleurs pour gagner. « C’est pas un problème qu’on soit licenciés, on veut continuer sans eux  » comme le dit Olivier. Les faits sont là : l’usine est rentable, la marque est reconnue et pourtant le gouvernement fait la sourde oreille, préférant laisser leurs amis bling bling continuer à sacrifier les salariés impunément. Mais avec cette politique le gouvernement allié au patronat nous envoie dans le mur. Plutôt que de faire en sorte de garantir des emplois et de maintenir l’outil de production, ils sont en train d’alimenter les rangs des chômeurs et par là même leur propre crise. Après on connaît bien la répression qui est menée contre les « assistés  » qui seraient responsables du chômage et de la crise. Mais qui sont les vrais assistés sinon les patrons et les actionnaires que l’Etat soutient lorsqu’ils licencient au seul motif de vouloir multiplier leurs profits ?

Nous devons continuer à organiser la solidarité jusqu’à la victoire. Cela passe par l’appel au boycott des produits Lipton et particulièrement des sachets pyramides. Il faut populariser la lutte, organiser la solidarité de classe en construisant l’unité de toutes les forces syndicales et politiques autour de ce combat. C’est ce que le NPA 13 fait en proposant la tenue d’un meeting unitaire à la fin du mois de Septembre. Cette lutte est exemplaire, les salariés nous montrent une fois de plus qu’il est possible de résister et de proposer des alternatives à la course aux profits. Au lieu d’engraisser les actionnaires, Unilever doit payer et dégager ! Après un an de batailles acharnées, il est temps que les salariés reprennent la main. Personne n’est prêt à lâcher et les interventions médiatiques, meeting et autres actions vont s’enchaîner dans les prochaines semaines, dans l’objectif d’une manifestation nationale de soutien à Marseille le 3 octobre.

Une politique anticapitaliste consisterait à exproprier le groupe Unilever pour rendre l’usine aux salariés, à mettre en place une politique économique internationale en faveur des travailleurs ou encore à alimenter des fonds de soutien aux salariés alimentés par des charges patronales pour les aider à reprendre en main leur boîte… . Comme les Fralib le défendent dans leur plan de reprise, les salariés sont capable de gérer eux mêmes leur usine mais également de le faire dans le cadre de rapports Nord/Sud plus égaux. Des contacts ont déjà été pris avec des coopératives paysannes en Asie. Ce ne serait pas la première fois que des travailleurs géreraient eux-même ( et mieux que des capitalistes ) leur usine, la détermination des Fralib montrent une fois de plus que c’est possible !

Aujourd’hui c’est tout notre camp social qui est concerné par cette lutte qui pose la question d’une alternative tout en traçant la voie des résistances face à la crise. Les Fralib le disent eux-mêmes « c’est important que cette lutte on la gagne, pour nous, mais aussi pour l’ensemble des travailleurs  ».

Samedi, 12h, la conférence de presse se conclue en chantant des slogans, plus déterminés que jamais. Pour sûr, demain matin, notre petit déjeuner aura un goût de lutte des classes.

Kevin Vay et Mim



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Fralib       Empty Vive la lutte des Fralib contre la fermeture de l’usine !

Message  CCR Lun 19 Sep - 15:01

Vive la lutte des Fralib contre la fermeture de l’usine !


Par Philippe Alcoy

« On est installés, on est chez nous, il faudra qu’ils nous délogent par la force », déclarait sur le piquet Gérard Carzola, représentant syndical des travailleurs de l’usine Fralib qui produit du thé en sachet à Gémenos près de Marseille. En effet depuis le vendredi 2 septembre les travailleurs de Fralib occupent leur usine. Cette décision a été prise après que 134 salariés des 182 que compte le site ont reçu leur lettre de licenciement. Dans une assemblée de 100 travailleurs ils ont voté à l’unanimité moins deux l’occupation jour et nuit du site jusqu’à ce que leur « projet alternatif » soit pris en compte. De cette façon, ils veulent faire pression sur la direction et surtout éviter que le groupe Unilever, auquel appartient Fralib, déménage les machines vers son usine en Pologne.


Les travailleurs de Fralib sont en en fait en lutte depuis le 28 septembre 2010 quand la direction de l’entreprise révélait ses plans de fermeture du site de Gémenos considéré comme « trop coûteux ». Se basant sur un rapport qui indique que le site peut avoir une activité rentable, mais surement aussi sur l’expérience de certains de leurs collègues (54 travailleurs de Fralib Gémenos y ont été relocalisés après la fermeture de l’usine Fralib du Havre il y a 13 ans), les travailleurs exigent qu’Unilever leur cède les machines et la marque d’infusions « Eléphant » pour reprendre l’activité.

Cet aspect précis rend la lutte de Fralib exemplaire en ces temps de crise capitaliste où, patrons, banquiers et gouvernements, essayent d’en faire payer le coût aux travailleurs et aux classes populaires. En effet on a vu éclater depuis le début de la phase la plus aigüe de la crise économique en 2008 une série de luttes ouvrières très déterminées lors de fermetures d’usines, employant des méthodes radicales (séquestration de patrons, menaces de faire sauter l’usine, occupations, etc.) Malheureusement ces luttes avaient pour principale revendication de meilleures indemnités de départ et acceptaient d’emblée les pertes d’emploi. Les Fralib n’acceptent pas ce chantage et se battent pour le maintien de l’emploi. Comme le dit Olivier Leberquier, délégué syndical qui a lui-même vécu la fermeture du site Fralib du Havre : « ça peut être long, mais il ne faut pas commencer par jeter l’éponge. Nous devons d’abord étudier toutes les solutions qui permettent de maintenir les 182 emplois. L’argent d’un plan social est trop vite dépensé. On rembourse les dettes en premier. Ensuite on change de voiture et en quelques mois il n’en reste plus rien… » (Médiapart, « Unilever, passe-passe fiscal et plan social », 4/5/2011).
Des profits faramineux et fraude fiscale

La détermination des travailleuses et travailleurs de Fralib est d’autant plus compréhensible qu’Unilever a fait des bénéfices record en 2010 : +26% et un bénéfice net de 4,24 milliards d’euros ! Et cela fait des années que les actionnaires de ce géant multinational s’engraissent sur le dos des travailleurs : « Au niveau mondial, en 7 ans (2001-2007), 13,7 milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires qui les ont empochés sans rien faire. Unilever France a fait remonter 750 millions d’euros de dividendes en 2008, après 300 millions en 2007, à sa maison mère’’, exposent les représentants du syndicat CGT » (Idem).

Les travailleurs dénoncent également le fait que Fralib déclare son siège social en Suisse où les impôts sont moins élevés qu’en France. Une pratique qu’évidemment les grandes multinationales impérialistes françaises pratiquent aussi dans d’autres pays, ce qui selon un calcul des syndicats du site de Gémenos de 2007 implique une fraude fiscale avoisinant les 67 millions d’euros par an. Il est évident que dans cette situation il y a de la complicité ou au moins de la complaisance de la part des pouvoirs publics, aussi bien au niveau national que régional.
La direction déboutée en justice

C’est notamment pour avoir dénoncé cette fraude dans un tract d’octobre 2010 que la direction de l’entreprise a poursuivi en justice trois syndicalistes pour « diffamation ». C’est dans ce cadre qu’une cinquantaine de Fralibs se sont déplacé au Tribunal Correctionnel de Nanterre le mardi 6 septembre. Des syndicalistes de plusieurs entreprises de l’agroalimentaire de différentes régions du pays se sont déplacés pour exprimer leur solidarité, ainsi que des personnalités politiques telles qu’Olivier Besancenot, Arlette Laguiller et Jean-Luc Mélenchon. Finalement, les trois syndicalistes ont été relaxés. « Ça ne fait que nous renforcer et légitimer notre action », disait Gérard Carzola, délégué syndical CGT, accusé par la direction, à la sortie de la salle d’audience. Effectivement, même si ce verdict n’est pas directement lié à l’occupation de l’usine, ni au plan alternatif des travailleurs, du point de vue du morale, pour que continue la lutte, c’est très important.
Les travailleurs n’ont pas besoin de patrons !

Quand les travailleurs de Fralib affirment que si l’entreprise veut partir qu’elle parte mais qu’elle doit leur laisser les outils de travail pour qu’ils puissent continuer à produire, ils rappellent un fait très important. Ce qu’ils sont en train de dire c’est qu’à la différence des patrons qui ont besoin d’exploiter les salariés pour faire des profits, les travailleurs n’ont pas besoin de patrons pour produire. L’histoire donne de grands exemples de ce que notre classe a été capable de réaliser sur ce terrain. Pour n’en mentionner qu’un seul, contemporain, et des plus importants, on peut évoquer l’usine de céramiques Zanon en Argentine. Lors de la crise de 2001-2002, face au plan du patron de fermer l’usine et laisser dans la rue plus de 200 salariés avec leurs familles, les travailleurs ont décidé d’occuper l’usine, de récupérer l’outil de travail et de produire sous contrôle des ouvriers. Tout cela en exigeant la nationalisation sous contrôle des travailleurs et un plan de construction de logements, d’hôpitaux et d’écoles pour satisfaire les besoins des classes populaires en la matière. Maintenant, cela fait dix ans que Zanon existe et même s’ils n’ont pas réussi à obtenir l’expropriation complète de l’usine, à savoir sa nationalisation sous contrôle ouvrier, même si Zanon est encore une coopérative, les Zanon sont devenus une référence de la lutte contre les fermetures d’usines, en Argentine, mais également au niveau mondial.

Et cela est un message hautement subversif, un message qui ébranle les « vérités » du capitalisme que l’on veut nous inculquer. Notamment celle qui dit que « les ouvriers ont besoin des patrons » ou celle sur « l’inviolabilité » de la propriété privée. Les Fralib avec leur lutte pour la préservation de l’outil de travail envoient un message dangereux pour les patrons, surtout en ces temps de crise. En ce sens, ce n’est pas par hasard que l’un de leurs « soutiens », l’administration PS de la région PACA insiste sur « le besoin » de trouver un repreneur, c’est-à-dire un autre patron : « il faut que nous arrivions dans ce bras de fer à faire céder Unilever pour qu’il puisse céder la marque. Ensuite, nous [la région] serons aux côtés des salariés, des repreneurs, quels qu’ils soient, pour faire en sorte que la démonstration économique de la pérennité de ce site soit faite. Nous serons partenaires de ces repreneurs… » (Christophe Castaner, vice-président de la région PACA sur la vidéo « Les Fralib maintiennent la pression »,.

Il est évident que la priorité pour les Fralib est le maintien de l’emploi. Mais justement, on pourra réellement le faire si ce sont les travailleurs qui prennent le contrôle de l’outil de travail ; rien ne garantit qu’un autre patron ne recommence tôt ou tard à licencier des salariés. Encore une fois, l’exemple de Zanon montre que les travailleurs non seulement ont réussi à conserver les postes mais en ont créé d’autres.

Par ailleurs, il n’y a aucun doute que si les travailleurs réussissent à arrêter le plan social d’Unilever en reprenant l’usine sous la forme d’une coopérative ce serait un grand pas en avant et un précédant important pour les luttes futures. Mais il est vrai aussi que ce que serait un précédent important pour les travailleurs qui créerait en même temps une hostilité proportionnelle de la part des capitalistes. Ce qui aurait des conséquences pour l’approvisionnement en matières premières, pour les ventes, etc. C’est pour cela que nous défendons la revendication de nationalisation sous contrôle des travailleurs pour que l’Etat assure les investissements nécessaires ainsi que les débouchés des produits en achetant, par exemple, la production pour les cantines des écoles, des administrations, etc.

La lutte déterminée des Fralib par les perspectives qu’elle ouvre pour lutter contre les exploiteurs qui veulent jeter dans la misère des dizaines de milliers de travailleurs et leurs familles en détruisant leur seule source de revenu mérite un soutien inconditionnel et toute notre solidarité. Face à la fermeture d’entreprises, il n’y a pas de place pour la résignation, il faut suivre l’exemple des Fralib et lutter pour le maintien de l’outil de travail ! Vive la lutte des Fralib !

09/09/11

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Message  CCR Lun 19 Sep - 15:03


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Message  chejuanito Mer 9 Nov - 0:13

Agression et violence contre les salariés de Fralib
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Message  sylvestre Jeu 17 Nov - 17:47

Yeah ! La lutte paie !

http://lci.tf1.fr/filnews/economie/le-licenciement-des-182-salaries-des-thes-elephant-annule-6827641.html

11h25
Le licenciement des 182 salariés des thés Eléphant annulé

La cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a annulé jeudi le plan de sauvegarde mis en place à Fralib, l'unique entreprise en France à fabriquer les thés Lipton et les infusions Eléphant.

Unilever a décidé de fermer cette filiale de 182 salariés, située à Gémenos à une vingtaine de kilomètres de Marseille, que le groupe estime insuffisamment rentable. Dans son jugement, la cour d'appel relève que la validité du plan de sauvegarde doit être appréciée au regard des moyens du goupe américain.

"Les chiffres donnés par Fralib permettent de constater que le chiffre d'affaires du groupe est en pleine croissance sur le plan mondial, toutes activités confondues, plus 44 milliards d'euros en 2010, 11% de mieux qu'en 2009", peut-on lire dans le document.

La cour d'appel dit en conséquence que "le plan de sauvegarde est sans valeur" et annule la validité des licenciements prononcés dans le cadre du projet de fermeture du site. "La procédure engagée et les licenciements sont rendus caducs par le tribunal. Le groupe Unilever n'a plus le choix, il doit négocier et donner satisfaction aux revendications des salariés", a affirmé la CGT dans un communiqué.

L'entreprise pourrait être reprise par les employés dans le cadre d'une solution alternative de reprise des activités.



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Message  lieva Sam 19 Nov - 11:06

bravo aux fralib qui ne lâchent rien.

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Message  sylvestre Ven 16 Déc - 12:38

http://www.lepoint.fr/bourse/fralib-condamne-a-verser-les-salaires-a-des-employes-en-lutte-15-12-2011-1409062_81.php

Le conseil de prud'hommes de Marseille a condamné jeudi Fralib (Unilever) à verser les salaires à 22 employés de cette société basée à Gémenos (Bouches-du-Rhône), qui avaient eu deux mois de retenues dans le cadre du conflit contre la délocalisation de leur usine.
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Message  Joe Hill Jeu 1 Mar - 10:59

http://vp-partisan.org/article597.html

L’OCML-VP Toulouse vous invite à une projection-débat autour du film "Pot de thé/Pot de fer" sur la lutte des ouvriers de Fralib de Géménos contre la menace de fermeture et de délocalisation.

En présence du réalisateur, Claude Hirsch, et des travailleurs en lutte de Fralib.

Suivi d’un débat "Quelle lutte pour l’emploi ?"


14 mars 2012 à 20h
Maison de Quartier de Bagatelle
11 impasse Bachaga Boualam / Métro Bagatelle


Nous contacter : toulouse[at]vp-partisan.org

Fralib       Affiche_fralib2-e6dc0

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Message  fée clochette Mar 6 Mar - 10:40

http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article4683

Fralib Quand l’autogestion infuse
En cette période où les capitalistes veulent faire payer la crise aux salariés, la lutte des Fralib montre que la résignation n’est pas de mise. Elle oppose la multinationale Unilever aux travailleurs et travailleuses d’une filiale française qui produit des sachets d’infusion ou de thé, vendus sous les marques Lipton et Éléphant.
En septembre 2010, Unilever annonce la fermeture de l’usine Fralib de Gémenos à côté de Marseille et le transfert de la production dans d’autres usines du groupe en Belgique et en Pologne. Fralib n’est pas en faillite, ni même déficitaire. Au niveau mondial, Unilever ne connaît pas la crise, au contraire : 44,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 4,6 milliards de bénéfices en 2010. Ce qui est en jeu, c’est le partage des richesses créées par les salariés. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en 2010 Unilever France (Miko, Amora, Knorr, Alsa, Sun, Axe, Dove, Lipton…) a augmenté la valeur ajoutée de 12,7 %, la part revenant aux salarié-e-s passant de 57 % en 2009 à 51 % en 2010 et celle des profits de 21 % à 28 %. Cela se traduit par une stagnation des salaires, une augmentation de la précarité, et une baisse des effectifs – perte de 335 emplois entre 2009 et 2010 – tandis que le bénéfice net passe de 6 à 56 millions. Concentration de la production, baisse de la masse salariale, délocalisation dans les zones à bas salaires, hausse de la productivité : Fralib est victime de la politique de « création de valeur » pour l’actionnaire.

Se battre pour conserver l’emploi

En s’attaquant aux Fralibiens et aux Fralibiennes, Unilever est tombé sur un os. Les 182 salarié-e-s refusent d’être sacrifiés sur l’autel du profit. Quand la nouvelle de la fermeture tombe, ils viennent de sortir d’une grève victorieuse de quatre semaines sur les salaires [1]. Fortement syndiqués à la combative section CGT, ils décident de se battre pour conserver l’emploi plutôt que d’obtenir des primes de licenciements élevées. Leur détermination est renforcée par l’expérience d’une cinquantaine d’entre eux qui ont déjà dû quitter le Havre pour la Provence, après la fermeture d’une autre usine du groupe en 1998.

Commence alors un combat exemplaire, entre le pot de thé et le pot de fer [2]. Unis dans l’intersyndicale CGT-CGC, les salarié-e-s utilisent tous les moyens à leur disposition : appel au boycott du thé Lipton, actions régulières pour populariser la lutte, occupation du site pour éviter le déménagement des machines, bataille judiciaire pour faire annuler le Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les Fralib n’espèrent pas faire revenir la multinationale sur sa décision. Ils proposent un projet alternatif de reprise, s’appuyant sur la marque Éléphant, née à Marseille en 1892.

Un projet alternatif

Le projet veut en faire une marque provençale et populaire, synonyme de qualité. Pour cela, il est prévu de revenir à des procédés d’aromatisation naturelle qu’en 2001 Unilever a remplacé par des procédés chimiques, de créer de nouvelle filières d’approvisionnement s’appuyant sur des producteurs locaux pour les plantes aromatiques, et à moyen terme de s’appuyer sur le commerce équitable pour le thé. Plutôt qu’une Scop difficile à mettre en place, étant donné le montant des investissements nécessaires, les Fralib penchent pour une structure mixte, entre investisseurs privés, collectivités locales et salarié-e-s, avec une participation financière d’Unilever pendant plusieurs années. Plutôt que l’autogestion, ils et elles préfèrent la garanti d’un droit de veto sur les grandes décisions.

La ténacité et la créativité des salarié-e-s en lutte commencent à porter leurs fruits. Le 17 novembre 2011, la Cour d’appel d’Aix a rejeté le PSE, obligeant Unilever à réintégrer la totalité du personnel et à redémarrer l’activité. Une décision de justice qui n’est toujours pas appliquée aujourd’hui.

De son côté, le projet de reprise alternatif fait son chemin : des investisseurs privés se sont montrés intéressés et le gouvernement, indifférent jusqu’à présent, demande au préfet de l’examiner.

Hervé (AL Marseille)

[1] Voir AL n°197 de l’été 2010.

[2] Pot de thé, Pot de fer, film de Claude Hirsch sur le combat des Fralib (2011)
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Message  Copas Ven 9 Mar - 21:59

les margoulins des maths modernes viennent pour dépecer...

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Message  chejuanito Sam 12 Mai - 12:34

Les Fralib dégagent les milices patronales et réoccupent leur usine
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Message  Joe Hill Ven 27 Juil - 18:03

http://vp-partisan.org/article739.html

Article de Partisan n°258 - été 2012

Fralib : il y a boycott et boycott

Je voudrai revenir sur le débat qui a eu lieu après le film Pot de thé / POT DE FER à propos de l’idée de combattre les monopoles par des consignes de boycott. Je continue (en bon marxiste pour qui l’essentiel du capitalisme se joue dans la production) à ne pas être d’accord et voudrai continuer ce débat (que j’ai eu avec d’autres aussi…).

Oui, on peut combattre les groupes monopolistes en organisant leur boycott. Pour les affaiblir ou les dénoncer (ce que proposent les Fralib avec Lipton, qui n’est qu’une marque parmi 400 que possède Unilever, ils en ont eu jusqu’à 1600 !). Il y a eu d’autres exemples avant : Lu et Total en France, Nestlé dans le monde. La divergence porte sur ce qu’on peut en attendre : un affaiblissement conjoncturel lié à une lutte ou une dénonciation / OU une voie nouvelle pour abattre un système basé sur ces monopoles : consommer local, petites entreprises… C’est cette idée, saugrenue à mes yeux, que je voudrai critiquer :

1. Organiser le boycott de Coca au bénéfice d’autres marques moins monopolistiques, vu l’importance de Coca dans le monde, si ça réussissait même dans plusieurs pays, ne les affaiblirait que passagèrement. Pas de quoi les mettre à genoux

2. Même si ce boycott réussissait, que Coca s’effondre commercialement, le capitalisme et les autres monopoles lui survivraient ! Même ses capitaux seraient en partie réutilisés. C’est le principe même de la concurrence qui pousse chaque patron aux bas salaires, à la précarité, aux licenciements, aux délocalisations,… Pour diminuer le « coût » du travail et maintenir ou augmenter ses profits pour survivre à la concurrence qui en fait autant. Alors, faire jouer la concurrence, ou s’en débarrasser en maitrisant toute la production et la distribution ?

3. Les monopoles ne sont pas nés en un jour, mais en grignotant, achetant, écrasant… la concurrence. Ceux qui remplaceraient Coca suivraient le même processus de concentration au fil du temps et du capitalisme, puisque c’est son fonctionnement : l’accumulation

4. La remarque a été faite aussi : rendez-vous compte, la publicité que font toutes les marques pour qu’on les achète, c’est le consommateur qui les paie ! C’est vrai. Mais le consommateur paie tout le reste aussi, pas que la pub : les hauts salaires des dirigeants, les revenus des actionnaires, les profits des entreprises. Les Fralib ont calculé qu’en 4 mois, la production de l’année était payée (avec ses salaires records des dirigeants, du propriétaire du terrain,…). Les deux autres tiers de l’année, les ouvriers ne produisent plus que pour les profits ! Donc, il n’y a pas que la pub de pourrie dans leur système, la remise en cause (et la réappropriation) doit être bien plus large.

5. L’éducation à une autre consommation dont tu parles, Lionel, est donc nécessaire, mais est-ce vraiment un problème d’éducation (de morale presque) ? Les marxistes ont abordé très vite la question de l’aliénation : nous ne sommes pas libres de consommer librement : nos désirs, nos impulsions d’achats, nos besoins fondamentaux et secondaires, mais aussi nos colères, nos refus, nos solidarités sont alimentés, contrôlés, sont pris en main par le système. C’est l’aspect idéologique, qu’ils ont besoin de dominer effectivement pour nous faire vivre et consommer selon leurs intérêts. Le problème n’est pas que les gens sont trop bêtes pour comprendre, mais qu’ils sont déformés et endormis. Alors, les inciter à consommer local ou bio ou petite production dans cette société ne restera que marginal et laissera les monopoles dominer…

6. Ce qui est possible dans le secteur de l’alimentaire éventuellement de l’est pas ailleurs : boycotter Airbus et Boeing ? Boycotter Renault, Peugeot et les autres monopoles ? … On peut multiplier les exemples : dans tous les secteurs (ce n’est pas un hasard après 2 siècles de développement capitaliste), les monopoles dominent la production de marchandises (et du coup s’attaquent aux services comme la santé, la retraite, la poste…). Et que dire aussi des banques, assurances et autres maillons du système productif et financier ? On ne peut boycotter tous les monopoles pour abattre le système qui les porte ! D’ailleurs est aussi posée ainsi la question de la consommation : trouver des concurrents petits et gentils des monopoles OU poser la question de la consommation autrement ? Le marché fait partie de la remise en cause.

7. Pour un marxiste, le cœur du système n’est pas dans la consommation, mais dans la production, là où est créée la plus-value. Bien sûr, elle est réalisée par la vente. Mais le système ne sera pas abattu en contournant son cœur (si c’était possible, mais les remarques précédentes montrent que non).

8. Les monopoles ont érigé souvent leur force en ayant les moyens de la R&D (recherche et développement) plus que leurs concurrents, s’assurant des avancées techniques décisives pour le marché. Plusieurs monopoles sont morts de ne pas l’avoir porté (je pense à Polaroïd et Kodak par exemple, dans certains secteurs où ils dominaient). Peut-être Nokia en ce moment. Et alors, ce sont d’autres monopoles, en l’absence d’appropriation sociale de la production, qui en bénéficieront…

9. Cet appel au boycott des marchandises ignore aussi un autre aspect : le rôle de l’Etat qui, loin d’être neutre, est au fond le grand organisateur de la société au service de ces monopoles (la fusion entre eux est parfaite : ça s’appelle une domination de classe : la bourgeoisie !). Espérer contourner le poids et la place de l’Etat en s’attaquant aux seuls monopoles me paraît aussi vain, donc créateur d’illusions

10. Enfin, je pense que la remise en cause de la consommation (nécessaire, absolument, pas de problème là-dessus !) permet de contourner principalement les conditions de la production (en un mot, l’exploitation). Elle peut être le credo de la petite-bourgeoisie qui se satisferait souvent d’un capitalisme propre et moral. Mais pas des producteurs, qui eux, produisent dans les conditions du capitalisme et ont bien d’autres choses à remettre en cause que la seule consommation. D’où l’importance de la lutte des Fralib qui, en tant que producteurs, dénoncent la façon de produire d’Unilever, et combattent ce monopole jusqu’à proposer une alternative de production (locale, « équitable », sans accapareurs,…). Cette voie a aussi ses limites pour abattre le capitalisme dans son entier ! Mais elle est différente de prétendre abattre les monopoles par l’éducation à une consommation moins monopolistique, qui ne fait que contourner le problème : la domination économique, politique et idéologique de la société par les monopoles.

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Joe Hill

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Fralib       Empty 1000 jours de lutte !

Message  Roseau Mar 16 Juil - 0:09

http://npa2009.org/node/38153
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Fralib       Empty Appel au boycott de tous les produits Unilever !

Message  Roseau Mar 1 Oct - 18:56

Voilà trois ans que les camarades de Fralib sont en lutte pour le maintien de leur emploi face à la décision de la multinationale Unilever de fermer leur usine. Trois ans de combats, de multiples manifestations, interventions à toutes les occasions possibles, et aussi victoires juridiques qui consolident leur combat.

http://ouvalacgt.over-blog.com/article-fralib-appel-au-boycott-de-tous-les-produits-unillever-120310...
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Message  Roseau Lun 24 Fév - 14:58

L’usine Fralib, capitale mondiale de l’autogestion ouvrière pendant deux jours

Plus de trois ans maintenant que les Fralib occupent leur usine de thés, propriété de la multinationale Unilever, en Provence. C’est là que se sont déroulées fin janvier les premières rencontres européennes de « L’économie de travailleurs ». Au cœur de cette usine récupérée en lutte, des ouvriers venus d’Italie, de Serbie et de Grèce ont échangé avec des syndicalistes d’Amérique du Sud. Une internationale ouvrière contre la liquidation de l’emploi industriel et pour la reprise en main de l’outil de production.

La suite : http://www.bastamag.net/L-autogestion-ouvriere-comme-une
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Fralib       Empty Re: Fralib

Message  Roseau Ven 6 Juin - 14:39

"Notre lutte était celle du "pot de thé contre le pot de fer" et nous l’avons gagnée"

Entretien. Olivier Leberquier est délégué CGT à Fralib à Gémenos (13).
Il nous parle de la victoire importante remportée par les salariés
après plusieurs années de mobilisation.
http://npa2009.org/content/fralib-notre-lutte-etait-celle-du-pot-de-contre-le-pot-de-fer-et-nous-lavons-gagnee
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Fralib       Empty Démocratie ouvrière

Message  Babel Jeu 25 Juin - 5:48

Très beau documentaire, sur France-Culture :

Collection Enquêtes : Le combat des Fralib, la démocratie au cœur de l’entreprise

24.06.2015 - 17:01

Un documentaire de Nicolas Joxe et Diphy Mariani
Prise de son : Chantal Nouvelot

La remise en marche des machines de la ligne de production NICOLAS JOXE © RADIO FRANCE
C’est l’histoire d’une lutte entre des salariés déterminés à défendre leur usine et une multinationale décidée à la fermer car « insuffisamment compétitive ».

C’est l’histoire des Fralib, comme on les a appelés durant leurs 1.336 jours de lutte : 76 ouvriers  qui travaillaient à Gémenos, près de Marseille, dans une usine de conditionnement de thé aromatique, fabriquant notamment le Thé Éléphant. A l’été 2010, ils apprennent que leur usine va fermer sur décision de la multinationale anglo-néerlandaise Unilever. La direction organise le transfert de la production en Pologne. Cet été là, les salariés de Fralib décident d’entrer en résistance. Ils occupent jour et nuit leur entreprise pour empêcher le transfert des machines, multiplient les manifestations, rédigent des pétitions, appellent à boycotter les produits d’Unilever et se lancent dans une bataille judiciaire contre un groupe mondial pesant 46 milliards d’euros de chiffre d’affaires et employant 170 000 salariés.

Au cours de ces trois ans et demi de lutte, les salariés de Fralib vont progressivement élaborer un projet alternatif à la mort programmée de leur usine. Ils imaginent la création d’une SCOP, une société coopérative et participative, pour relancer l’activité du site.

Par trois fois, la justice annule le plan social présenté par la direction. En mai 2014, le géant de l'agroalimentaire cède sur les revendications des salariés. La direction d’Unilever et les syndicats de Fralib signent un accord de sortie de conflit.

Si une SCOP est une entreprise soumise comme les autres à l’impératif de rentabilité, elle bénéficie en revanche d’une gouvernance démocratique et d’une répartition des résultats favorisant la pérennité des emplois.

La lutte des Fralib questionnait la marche inhumaine de la mondialisation en refusant la destruction des emplois d’une usine rentable. Leur coopérative ébauchera sûrement des réponses, de nouvelles réponses pour penser l’entreprise autrement.

Avec :
Marc Decugis, ancien mécanicien, directeur général de la SCOP
Gérard Cazorla, secrétaire CGT au comité d’entreprise
Rim Hidri, ancienne ouvrière chez Fralib
Amine Ghenim, avocat des salariés Fralib
Yves Baroni, ouvrier aromatiseur
Olivier Leberquier, délégué CGT
Cyrille Rodriguez, Union régionale des SCOP  
Henri Soler, magasinier
Nadine Fiquet, ancienne salariée de Fralib

Portofolio Mediapart : http://www.mediapart.fr/portfolios/les-larmes-de-joie-des-fralib

Babel

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