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CPFC 23 (juin 2011) est sortie : bulletin du CCI-T

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Message  polo2010 Jeu 23 Juin - 16:48

Le nouveau bulletin "Combattre pour en finir avec le capitalisme" du CCI-T (Comité Communiste Internationaliste-Trotskyste) est disponible à la vente auprès des militants du CCI-T. Vous pouvez nous joindre aussi en visitant notre site web (voir contact)

Au sommaire du bulletin n°23 (22 juin 2011)

• Éditorial : la crise du capitalisme pousse les masses vers la révolution mais pour vaincre il faut
une organisation révolutionnaire.
• PS : un programme en défense du capitalisme français
• Les enjeux du « plan dépendance
• Tunisie : menaces contre la révolution prolétarienne
• En Égypte aussi, les masses appellent à une seconde révolution
• Espagne : bilan du mouvement des masses.
• L’attaque de Fiat contre ses travailleurs : un avertissement et un enseignement majeurs pour laclasse ouvrière internationale.
• Turquie : analyse de la 3ème victoire électorale de l’AKP.
• Chine grève à Shanghai, émeutes à Canton, les échéances se rapprochent
• 140ème anniversaire de la Commune
• Qui sommes- nous

polo2010

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Message  polo2010 Jeu 23 Juin - 22:54

le site du CCI-T
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Message  polo2010 Lun 4 Juil - 16:56

L'édito du CPFC n°23...bonne lecture




LA CRISE DU CAPITALISME POUSSE LES MASSES VERS LA REVOLUTION MAIS POUR VAINCRE, IL FAUT UNE ORGANISATION REVOLUTIONNAIRE

LES NOUVEAUX DEVELOPPEMENTS DE LA CRISE DU CAPITALISME...

La crise mondiale du capitalisme, qui avait franchi un pas supplémentaire en 2008 ne s’est pas résorbée depuis. Les milliards d’argent public déversés ont sans doute évité l’explosion pure et simple du système, mais ils sont venus, en gonflant la dette, ajouter une menace supplémentaire. Tout montre qu’aujourd’hui, à tout moment, cette crise peut à nouveau se cristalliser, à partir de la Grèce, mais aussi bien des USA eux-mêmes, et provoquer la rupture et la dislocation économique et financière du marché mondial. La Grèce est en quasi faillite. Non seulement sa chute pourrait entraîner avec elle d’autres pays lourdement endettés
comme l’Espagne, le Portugal, l’Irlande ou voire même l’Italie, mais également précipiter dans la chute les créanciers eux-mêmes, dont les banques allemandes et françaises, principales détentrices d’obligations grecques et la banque centrale européenne, gardienne de l’euro, qui avait racheté et rachète encore aux banques privées ces obligations grecques qui passent de plus en plus pour des placements pourris. Le feu est dans la maison Europe, mais les pompiers sont hésitants et se disputent autour des lances à incendie. Après s’être à nouveau opposées sur les modalités de l’aide à apporter d’urgence à la Grèce, les bourgeoisies allemande et
française viennent de trouver un compromis boiteux censé faire participer les banques privées à l’effort de
refinancement, mais sur la base du volontariat....
Les USA ont atteint la limite constitutionnelle du déficit public autorisé, avec plus de 14 000 milliards de dollars,
dépassant le montant de leur PIB annuel. Ils n’avaient jamais connu pareille situation depuis l’après guerre. A la différence qu’au sortir de la seconde guerre mondiale, étant la première puissance impérialiste mondiale, et de loin, le capitalisme des USA pouvait bénéficier à plein de la reconstruction et des « trente glorieuses » qui ont suivi. Rien de tel aujourd’hui : d’une part la première place économique des USA est de plus en plus disputée, d’autre part et surtout la surproduction de marchandises, la multiplication des capitaux, réels ou fictifs, qui marquent l’absurdité du système capitaliste, n’ont pas été purgées par les destructions massives d’une nouvelle guerre mondiale. Il n’y a donc globalement pour la bourgeoisie aucune solution viable et durable, il lui faut gérer la crise au jour le jour. En dépit des affirmations des gouvernements bourgeois, toutes les attaques contre les salariés, les jeunes, les acquis sociaux, les services publics etc. portées dans tel ou tel pays ne peuvent que provisoirement apporter un ballon d’oxygène à la bourgeoisie, mais paradoxalement elles contribuent en
même temps à asphyxier un peu plus le système. Cela signifie qu’au bout des mesures et plans d’austérité, il n’y aura pas la reprise, ni en Grèce, ni en France, en Espagne ou ailleurs, mais au contraire une crise encore plus âpre et irréductible. Tout programme en défense de la classe ouvrière doit partir de là.

...RADICALISENT LES MASSES EN GRECE ET EN ESPAGNE, APRES LA TUNISIE ET L’EGYPTE

La crise mondiale du capitalisme se combine avec une crise sociale et politique qui touche de plus en plus de pays, sous des formes diverses, allant des grèves, rassemblements et protestations dans le Wisconsin américain jusqu’à la crise révolutionnaire ouverte en Tunisie et en Egypte en passant par les mobilisations en Grèce ou en Espagne. Dans tous les cas, la combativité, la ténacité, le courage et l’inventivité des masses sont telles que l’absence d’un Parti ouvrier révolutionnaire, d’une Internationale ouvrière révolutionnaire est encore plus criante. Car ce n’est pas faute de mobilisation, en Grèce par exemple, que la population ne parvient pas à écarter la misère grandissante dans laquelle le gouvernement la plonge. Mais que faire face à un gouvernement qui a décidé d’aller jusqu’au bout pour honorer le service de la dette, c'est-à-dire en clair faire payer aux travailleurs les dettes, les intérêts et la gabegie capitaliste, sinon combattre pour le renverser ? Est-ce l’objectif des directions syndicales qui convoquent journées d’action sur journées d’action, abusivement appelées
grève générale ? Pas le moins du monde ! Le parti socialistegrec PASOK a remplacé au gouvernement le parti
traditionnel de la bourgeoisie grecque, la Nouvelle Démocratie, à la faveur des élections de 2009. Mais il défend
si farouchement la bourgeoisie qu’il vient même de proposer un gouvernement d’union nationale rassemblant les deux partis pour tenir son programme ultra-réactionnaire face aux masses. Quel gouvernement faudrait-il donc mettre en place ?
Quelle réponse apportent les partis qui en Grèce se réclament de la classe ouvrière, voire de la révolution ? Aucune.
Même si on peut trouver parfois des discours très radicaux, on cherchera en vain le combat avec l’objectif immédiat d’imposer l’unité des organisations ouvrières pour la grève générale, et non pas les journées d’action sans perspective, pour chasser le gouvernement, pour un gouvernement des travailleurs sur un programme de défense de la classe ouvrière et de la jeunesse, rompant avec le capitalisme, à commencer par la non reconnaissance de la dette.


LE ROLE POLITIQUE DES « INDIGNES »

En Grèce, comme en Espagne, les masses qui prennent de plein fouet les plans d’austérité, cherchent une perspective politique, elles essayent de contourner ou de submerger les blocages organisés par les appareils.
Ne trouvant pas de réponse dans les organisations ouvrières, elles se tournent vers les « indignés » dont le programme, en Grèce comme en Espagne, revendique pour l’essentiel la démocratie immédiate, considérant que les partis Parti Populaire, PSOE pour l’Espagne ou Nouvelle Démocratie et PASOK pour la Grèce ne les représentent pas, et dénonce les plans d’austérité pris en liaison avec la Commission européenne et le FMI.
Bien entendu, tout cela ne fait pas un programme pour la prise du pouvoir par la classe ouvrière et laisse largement la place à diverses organisations petites bourgeoises très éloignées de la révolution prolétarienne, voire totalement P. 3/28 opposées. D’ailleurs en Espagne, la direction des « indignés », comme elle contrôlait l’organisation des assemblées, a combattu contre la centralisation politique nationale des assemblées de ville et contre l’adoption d’un programme de revendications ouvrières. Avec le coup de pouce donné en temps utile par les dirigeants du PCE ou de la LCR espagnole.
A Valencia, c’est en bafouant ouvertement les votes et les décisions prises pourtant à une écrasante majorité par
l’assemblée que la direction des « indignés » est finalement parvenue à vider la place. Cependant les masses cherchent à utiliser tous les canaux possibles, comme le montrent encore les manifestations massives de dimanche 19 juin en Espagne ou celles de Grèce. Les masses qui voient des gouvernements dirigés par des partis socialiste, pour qui elles avaient voté précédemment, leur imposer une austérité sans précédent cherchent une autre perspective gouvernementale.
Cette perspective gouvernementale ne peut être issue que de la lutte des masses elles-mêmes, s’organisant et se
centralisant politiquement pour renverser le gouvernement et prendre le pouvoir. C’est précisément pour cela qu’en Espagne comme en Grèce, même sous des formes différentes, toutes les forces politiques attachées à la défense de l’ordre bourgeois, fût-il habillé d’un vernis de démocratie participative, se donnent la main pour contenir et dévoyer le mouvement des masses.

EN FRANCE, LES APPAREILS SYNDICAUX VERROUILLENT LA SITUATION

En France, le gouvernement déroule tranquillement la préparation de son plan sur la dépendance des personnes
âgées. Toutes les directions syndicales siègent sans désemparer au Conseil économique, social et
environnemental qui a commencé la consultation en février dernier et vient de rendre son rapport le 16 juin, dans lequel on trouve entre autre la proposition d’augmentation de la CSG pour les retraités, tout cela amenant aux conclusions que doit faire Sarkozy en juillet.
L’enjeu de cette réforme va bien au-delà d’une simple augmentation des charges des salariés, ce qui est en soi déjà intolérable, car elle privatise en quelque sorte une partie du financement de la sécurité sociale. Pourtant silence radio. Rien ne se passe. La CGT annonce une énième journée d’action....à la rentrée.
En fait, le refus des directions syndicales d’appeler à la grève générale au moment de la mobilisation sur les retraites, aidées alors par le NPA et quelques autres pour qui il s’agissait seulement de généraliser les luttes à la base, a abouti à une situation où, s’il y a des combats localisés, notamment sur les salaires, aucune perspective saisissable de combat central contre le gouvernement ne se fait jour. Sans surprise, la journée d’action unitaire du 31 mai n’a rassemblé que des cortèges anémiques, les travailleurs en ayant parfaitement compris l’inanité.
Le gouvernement, pourtant fragilisé, dont les forces se divisent, avec un président battant des records
d’impopularité, bénéficie ainsi d’un calme entretenu qui lui permet d’avancer.

SANS QUE LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES N’OUVRENT DE PERSPECTIVE REELLE

Par défaut, l’attention des salariés est donc détournée vers la seule perspective qui apparaisse comme certaine, les élections présidentielles de 2012. La candidature de Strauss Kahn ayant été écartée dans les conditions significatives que l’on sait, nombre de travailleurs et jeunes ont poussé un ouf de soulagement, libérés d’avoir à voter pour le candidat du PS ou du FMI pour tenter de se débarrasser de Sarkozy.
Pourtant, sans que l’on connaisse encore qui sera désigné pour représenter le PS, mais dont on peut vraisemblablement penser qu’il ou elle sera au deuxième tour, le programme du PS apporte déjà en cas de victoire toutes les garanties...pour la bourgeoisie française. Alors que tout programme en défense de la classe ouvrière et de la jeunesse un tant soit peu sérieux devrait à minima comporter l’abrogation des
réformes, lois et mesures réactionnaires prises par Sarkozy, rétablir les postes supprimés etc…, on cherchera vainement quelque indication en ce sens dans le programme du PS.
La seule chose qui y apparaisse comme certaine, c’est la création de 10 000 postes de policiers supplémentaires. Le reste est tout entier tourné vers la restauration de la grandeur et de la compétitivité de la France. La nature de ce programme étant clairement donnée, on peut être sûr que le PS français, s’il vient aux affaires, tiendra la barre avec autant de rigueur pour le compte de la bourgeoisie que ses homologues de Grèce, d’Espagne ou du Portugal.
Pourtant, la classe ouvrière et la jeunesse n’auront pas d’autre choix que celui de voter PS au deuxième tour pour écarter Sarkozy ou éventuellement Le Pen fille. Mais le sens de ce vote ne pourra être que de dégager le terrain pour le combat de classe et certainement pas celui d’une quelconque illusion sur le PS au gouvernement.
C’est d’ailleurs ce qui laisse une place sur la « gauche » à la candidature de Mélenchon pour le Front de gauche, qui, avec un discours apparemment plus radical, pourra ratisser les déçus du PS, voire du NPA. Mais la « révolution citoyenne » ou l’ « assemblée constituante » qu’il invoque, réminiscence de la révolution bourgeoise de 1789, ce n’est pas un hasard, ne sont que des bonnets phrygiens brandis pour la galerie au bout de piques soigneusement émoussées.

UN PARTI POUR EN FINIR AVEC LE CAPITALISME,
POUR LA PRISE DU POUVOIR PAR LA CLASSE OUVRIERE

Les développements politiques en Espagne et en Grèce, après la Tunisie et l’Egypte, doivent nous avertir que de brusques changements politiques peuvent survenir en France aussi, d’autant que la crise économique peut parfaitement franchir un nouveau cap et brutalement durcir encore toutes les conditions de vie.
Dans tous les cas, la responsabilité des militants révolutionnaires est de chercher à se regrouper, à élaborer et
défendre un programme de défense de la classe ouvrière et de la jeunesse qui ne peut avoir de sens que s’il est axé pour en finir avec le capitalisme, pour la prise du pouvoir par un gouvernement des travailleurs. Il n’y a pas d’autre voie pour sortir de la crise, sauf à considérer comme une solution la poursuite du pourrissement sur pied du capitalisme et des régressions qu’il entraîne. Le CCI(T) est partie prenante du combat pour construire sur ces bases un Parti Ouvrier Révolutionnaire, une Internationale Ouvrière Révolutionnaire. Rejoignez nous.


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Message  polo2010 Lun 18 Juil - 19:25

Le bulletin CPFC n°23 (juin-juillet 2011) est disponible (téléchargement) dans son intégralité (au format PDF) sur le site du CCI(T). Bonne lecture estivale.

Le site web du CCI(T) : http://cci-t.org/

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