"même la pluie" de Icíar Bollaín
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"même la pluie" de Icíar Bollaín
Un film réalisé par la cinéaste espagnoles Iciar Bollain et dont le scénario a été écrit par Paul Laverty, le scénariste de Ken Loach et qui se situe dans la même veine que ses meilleurs films sociaux et politique.
L'histoire : une équipe espagnole tourne un film sur la vie de Frei Bartolomé de Las Casas, un riche esclavagiste contemporain de Cristobal Colon qui, convaincu par des franciscains, se converti et adhère à la cause indigène. Mais le tournage, qui ne situe pas à la Dominique mais dans les montagnes de Bolivie, est perturbé par un fort mouvement social, très populaire chez les indiens quechuas recrutés pour jouer les figurants. C'est la guerre de l'eau ...quand les certitudes des "blancs" sont battues en brèche, quand la grande histoire est rediscutées par ceux qui sont chargés de la transmettre, quand le peuple prend l'initiative....beaucoup de certitudes volent en éclat.
L'histoire, réécrite s'inscrit donc sur plusieurs plans. L'un historique (Colon, l'impérialisme et la cupidité des Espagnols, Las Casas, et l'âme des indigènes...), l'un contemporain, la grève insurrectionnelle contre la privatisation de l'eau en Bolivie de 2001 et l'autre qui met en abîme cette prise de conscience qui, au regard de l'histoire, amène occidentaux espagnols a se questionner sur leur histoire, sur leur relations avec le "nouveau monde" et la mondialisation capitaliste.
Vous pouvez consulter le dossier du film ici : www.hautetcourt.com/films/meme_la_pluie/dp/meme_la_pluie.pdf
Vous pouvez voir le film en streaming (sans le télécharger ) ici : http://www.streamiz.com/gratuit-la+pluie.html
ps: les films en streaming ne sont pas illégaux pour les personnes qui les visionnent (seul celui qui les a mis en ligne est passible de poursuite)
Vous pouvez les voir gratuitement mais ils sont, généralement, coupés au bout de 72 minutes de visionnage. Il suffit alors d'éteindre et de rallumer son ordinateur régulièrement et de relancer le film pour que les 30 minutes de coupures obligatoire diminuent jusqu'à pouvoir, de nouveau, reprendre le film.
L'histoire : une équipe espagnole tourne un film sur la vie de Frei Bartolomé de Las Casas, un riche esclavagiste contemporain de Cristobal Colon qui, convaincu par des franciscains, se converti et adhère à la cause indigène. Mais le tournage, qui ne situe pas à la Dominique mais dans les montagnes de Bolivie, est perturbé par un fort mouvement social, très populaire chez les indiens quechuas recrutés pour jouer les figurants. C'est la guerre de l'eau ...quand les certitudes des "blancs" sont battues en brèche, quand la grande histoire est rediscutées par ceux qui sont chargés de la transmettre, quand le peuple prend l'initiative....beaucoup de certitudes volent en éclat.
L'histoire, réécrite s'inscrit donc sur plusieurs plans. L'un historique (Colon, l'impérialisme et la cupidité des Espagnols, Las Casas, et l'âme des indigènes...), l'un contemporain, la grève insurrectionnelle contre la privatisation de l'eau en Bolivie de 2001 et l'autre qui met en abîme cette prise de conscience qui, au regard de l'histoire, amène occidentaux espagnols a se questionner sur leur histoire, sur leur relations avec le "nouveau monde" et la mondialisation capitaliste.
Vous pouvez consulter le dossier du film ici : www.hautetcourt.com/films/meme_la_pluie/dp/meme_la_pluie.pdf
Vous pouvez voir le film en streaming (sans le télécharger ) ici : http://www.streamiz.com/gratuit-la+pluie.html
ps: les films en streaming ne sont pas illégaux pour les personnes qui les visionnent (seul celui qui les a mis en ligne est passible de poursuite)
Vous pouvez les voir gratuitement mais ils sont, généralement, coupés au bout de 72 minutes de visionnage. Il suffit alors d'éteindre et de rallumer son ordinateur régulièrement et de relancer le film pour que les 30 minutes de coupures obligatoire diminuent jusqu'à pouvoir, de nouveau, reprendre le film.
Dernière édition par ramiro le Mar 31 Mai - 9:21, édité 1 fois
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: "même la pluie" de Icíar Bollaín
ps: les films en streaming ne sont pas illégaux pour les personnes qui les visionnent (seul celui qui les a mis en ligne est passible de poursuite)
Vous pouvez les voir gratuitement mais ils sont, généralement, coupés au bout de 72 minutes de visionnage. Il suffit alors d'éteindre et de rallumer son ordinateur régulièrement et de relancer le film pour que les 30 minutes de coupures obligatoire diminuent jusqu'à pouvoir, de nouveau, reprendre le film.
Si si, c'est illégal pour celui qui visionne aussi, j'en suis quasiment sûr même si je ne retrouve rien présentement sur Google, vu que je ne sais pas quoi chercher.
Cet utile rappel à la loi étant affectué, je rajoute que pour contourner la limite de 72 minutes, il est commode d'utiliser un proxy, c'est-à-dire de migrer vers une autre adresse IP que celle que vous utilisez habituellement. Vous lancez la vidéo, au bout de 72 minutes vous passez sous proxy, vous pouvez regarder le film pendant encore 72 minutes, ensuite vous enlevez le proxy, etc. Le problème, c'est que certains proxys font ramer la connexion, mais bon, on peut pas tout avoir.
L'autre stratégie, c'est de chercher des liens streaming utilisant un autre site. On peut alors aisément passer de l'un à l'autre site au gré des pénibles interruptions toutes les 72 minutes.
Par exemple là http://www.dpstream.net/index.php?action=rfilm&recherche=m%EAme+la+pluie Vous avez plusieurs liens, certains Megavideo, d'autres VideoBB, donc c'est cool.
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: "même la pluie" de Icíar Bollaín
Gauvain a écrit:
ps: les films en streaming ne sont pas illégaux pour les personnes qui les visionnent (seul celui qui les a mis en ligne est passible de poursuite)
Vous pouvez les voir gratuitement mais ils sont, généralement, coupés au bout de 72 minutes de visionnage. Il suffit alors d'éteindre et de rallumer son ordinateur régulièrement et de relancer le film pour que les 30 minutes de coupures obligatoire diminuent jusqu'à pouvoir, de nouveau, reprendre le film.
Si si, c'est illégal pour celui qui visionne aussi, j'en suis quasiment sûr même si je ne retrouve rien présentement sur Google, vu que je ne sais pas quoi chercher.
Cet utile rappel à la loi étant affectué, je rajoute que pour contourner la limite de 72 minutes, il est commode d'utiliser un proxy, c'est-à-dire de migrer vers une autre adresse IP que celle que vous utilisez habituellement. Vous lancez la vidéo, au bout de 72 minutes vous passez sous proxy, vous pouvez regarder le film pendant encore 72 minutes, ensuite vous enlevez le proxy, etc. Le problème, c'est que certains proxys font ramer la connexion, mais bon, on peut pas tout avoir.
L'autre stratégie, c'est de chercher des liens streaming utilisant un autre site. On peut alors aisément passer de l'un à l'autre site au gré des pénibles interruptions toutes les 72 minutes.
Par exemple là http://www.dpstream.net/index.php?action=rfilm&recherche=m%EAme+la+pluie Vous avez plusieurs liens, certains Megavideo, d'autres VideoBB, donc c'est cool.
Je pensais aussi que ce n'était pas illégal de regarder des films ou séries en streaming...
Sinon, pour contourner la limite, et pour ceux qui ont une livebox (pour les autres box je ne sais pas si ça marche) il suffit de la débrancher/rebrancher de manière à changer d'ip, et de nettoyer les cookies du navigateur (ccleaner est pratique pour ça)... enfin c'est ce que je fais lorsque la limite est dépassée sur megavidéo et videoBB
Turritopsis Nutricula- Messages : 8
Date d'inscription : 26/05/2011
Re: "même la pluie" de Icíar Bollaín
Mettre en ligne un film protégé par le droit d'auteur est une contrefaçon.
Regarder un tel film relève du recel de contrefaçon.
"Le recel consiste en "le fait de dissimuler, de détenir ou de transmettre une chose, ou de faire office d'intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d'un crime ou d'un délit.
Constitue également un recel le fait, en connaissance de cause, de bénéficier, par tout moyen, du produit d'un crime ou d'un délit" (Article 321-1 du Code pénal). "
http://www.journaldunet.com/expert/27623/le-streaming-legal-ou-illegal.shtml
Regarder un tel film relève du recel de contrefaçon.
"Le recel consiste en "le fait de dissimuler, de détenir ou de transmettre une chose, ou de faire office d'intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d'un crime ou d'un délit.
Constitue également un recel le fait, en connaissance de cause, de bénéficier, par tout moyen, du produit d'un crime ou d'un délit" (Article 321-1 du Code pénal). "
http://www.journaldunet.com/expert/27623/le-streaming-legal-ou-illegal.shtml
Gauvain- Messages : 764
Date d'inscription : 23/06/2010
Localisation : 75/78
Re: "même la pluie" de Icíar Bollaín
Convergences Révolutionnaires
Numéro 76, juin-juillet 2011
Même la pluie
Même la pluie, de Icíar Bollaín, avec Gael García Bernal
Sorti en salles en janvier dernier. Parution du DVD début juin.
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Face à face imprévu lors de la bataille pour l’eau en Bolivie
Ce film de la comédienne et réalisatrice espagnole Icíar Bollaín, décrit une équipe de cinéma, emmenée par un jeune réalisateur, débarquant en Bolivie pour utiliser les paysages comme décor… et transformer à peu de frais en figurants les Indiens du lieu. Le projet consiste à dépeindre l’histoire de la conquête espagnole de l’Amérique, sous l’angle des deux premiers opposants au sein de la colonie : Montesinos puis Las Casas, les prêtres qui s’élevèrent contre l’asservissement des autochtones. L’intention est généreuse et le réalisateur apparaît plein d’empathie… pour les Indiens de jadis.
Mais les figurants délaissent régulièrement leurs habits de scène pour se consacrer à la lutte contre la privatisation de l’eau, y compris l’eau de... pluie.
L’opposition entre les deux mondes, celui des cinéastes et des figurants, est flagrante. De violentes manifestations parties des bidonvilles viennent bousculer l’ordre établi, jusqu’au cœur de la ville. Entre deux manifestations ou arrestations, l’un de ces révoltés tient un rôle irremplaçable dans le film. La fin du tournage apparaît dès lors fortement compromise.
Le parallèle entre la résistance des Indiens de jadis et celle d’aujourd’hui, n’est pas dénué d’originalité. Au fil de ces évènements, nous voyons les différents protagonistes changer d’attitude. Chacun voit sa vie bousculée par cette lutte de classe. Le porte-parole des Indiens s’adresse au producteur du film : oui, la lutte est dure, les conséquences pour nos familles peuvent être terribles mais « on n’a pas le choix ». De son côté, le réalisateur fera le sien : terminer le film à tout prix pour témoigner de l‘horreur d’une colonisation datant de plusieurs siècles et non s’insurger contre celle d’une réalité sociale toute proche de lui.
Un beau film qu’il faut voir et faire voir.
Dimitri DANTEC
Numéro 76, juin-juillet 2011
Même la pluie
Même la pluie, de Icíar Bollaín, avec Gael García Bernal
Sorti en salles en janvier dernier. Parution du DVD début juin.
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Face à face imprévu lors de la bataille pour l’eau en Bolivie
Ce film de la comédienne et réalisatrice espagnole Icíar Bollaín, décrit une équipe de cinéma, emmenée par un jeune réalisateur, débarquant en Bolivie pour utiliser les paysages comme décor… et transformer à peu de frais en figurants les Indiens du lieu. Le projet consiste à dépeindre l’histoire de la conquête espagnole de l’Amérique, sous l’angle des deux premiers opposants au sein de la colonie : Montesinos puis Las Casas, les prêtres qui s’élevèrent contre l’asservissement des autochtones. L’intention est généreuse et le réalisateur apparaît plein d’empathie… pour les Indiens de jadis.
Mais les figurants délaissent régulièrement leurs habits de scène pour se consacrer à la lutte contre la privatisation de l’eau, y compris l’eau de... pluie.
L’opposition entre les deux mondes, celui des cinéastes et des figurants, est flagrante. De violentes manifestations parties des bidonvilles viennent bousculer l’ordre établi, jusqu’au cœur de la ville. Entre deux manifestations ou arrestations, l’un de ces révoltés tient un rôle irremplaçable dans le film. La fin du tournage apparaît dès lors fortement compromise.
Le parallèle entre la résistance des Indiens de jadis et celle d’aujourd’hui, n’est pas dénué d’originalité. Au fil de ces évènements, nous voyons les différents protagonistes changer d’attitude. Chacun voit sa vie bousculée par cette lutte de classe. Le porte-parole des Indiens s’adresse au producteur du film : oui, la lutte est dure, les conséquences pour nos familles peuvent être terribles mais « on n’a pas le choix ». De son côté, le réalisateur fera le sien : terminer le film à tout prix pour témoigner de l‘horreur d’une colonisation datant de plusieurs siècles et non s’insurger contre celle d’une réalité sociale toute proche de lui.
Un beau film qu’il faut voir et faire voir.
Dimitri DANTEC
alexi- Messages : 1815
Date d'inscription : 10/07/2010
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