L'écologie au quotidien
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L'écologie au quotidien
Le but de cette rubrique est de recenser les actions, petites ou grandes, qui peuvent contribuer a faire avancer les revendications écologistes.
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Boycotter l'huile de palme
Plus de 60% des chips, 49% des pâtes à tartiner (selon une enquête des Amis de la Terre) contiennent de l'huile de palme. Depuis le milieu des années 80 sa consommation a été multipliée par 6. Elle représente aujourd'hui 30% de la consommation d'huile végétale dans le monde et continue de croître de 3% par an.
Le problème est que pour répondre à cette demande, la Malaisie et l'Indonésie entre autres (ils détiennent à eux deux 85% du marché mondial), défrichent des milliers d'hectares de forêts primaires. Cela n'est pas sans conséquence sur l'environnement. Ces fôrets sont d'abord l'habitat naturel d'espèces menacées telles que les orangs-outangs, les éléphants ou les tigres d'asie. Ainsi on considère qu'au rythme actuel des déforestations, les orangs-outans auront totalement disparus d'ici 12 ans. D'autre part, nombres de ces forêts primaires poussent sur des sols tourbeux qui stockent environ 14 milliards de tonnes de carbone, leur défrichage relache ce carbone dans l'atmosphère sous forme de C0². On estime cette libération à environ 1,8 milliard de tonnes de CO² par an.
Moralité en éliminant les produits qui contiennent de l'huile de palme de votre consommation, vous participerez activement à la lutte contre le réchauffement climatique et à la protection d'espèces menacées, mais aussi à la protection de votre propre santé. En effet cette huile possède une teneur élevé en acides gras saturés, soupçonnés de favoriser les maladies cardio-vasculaires.
voici une petite liste des produits courant utilisant de l'huile de palme
Chips 61% Vico, Marque Repère (Leclerc) Auchan, Monoprix, 1er prix...
Pâte à tarte 54% Herta, Marque Repère (Leclerc), Auchan, Monoprix...
Pâtes à tartiner 49% Nustikao, Eco+, Auchan, Monoprix...
Viennoiseries 47% Doo Wap, Epi d’Or, Harry’s, Jacquet, La Boulangère, Pasquier, Eco +, Auchan, Monoprix...
Biscuits apéritifs 41% Ancel, Lorenz, Kambly, Marque Repère (Leclerc), Eco+, Auchan, Monoprix...
Soupes 36% Liebig, Knorr, Maggi, Royco Minute Soupe...
Pâtes à gâteaux 32% Herta, Croustipate, Dr Oetker, Alsa, Auchan...
Biscottes 32% Epi d’Or, Heudebert, Pasquier, Roger, Wasa, Jacquet, Eco +, Auchan, Monoprix
Biscuiterie 26% BN, Delacre, Lu, Brossard, Taillefine, Pidy, 1er prix, Quadro, Marque Repère (Leclerc), Eco +, Auchan, Monoprix
Plats cuisinés 20% Herta, Sodebo, Lustucru, Jean Stalaven, Fleury Michon, Marie, Bonduelle, Regalette, Daniel Dessaint traiteur, Monoprix
Céréales 16% Kellogg’s, Jordan, Nestlé, Marque Repère (Leclerc), Eco +, Auchan, Monoprix...
Sauces 14% Knorr, Maggi
Glaces, gâteaux et cônes glacés 13% Nestlé, Haagen-Dazs, Brossard, Auchan, Monoprix...
Pâtes fraiches 11% Lustucru, Giovanni, 1er prix, Auchan, Monoprix..
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: L'écologie au quotidien
Pour ma part, j'évite les féculents ...ramiro a écrit:Le but de cette rubrique est de recenser les actions, petites ou grandes, qui peuvent contribuer a faire avancer les revendications écologistes.
Invité- Invité
Re: L'écologie au quotidien
Perso, je ne connais qu'une seule action qui puisse mettre fin à la mise à sac de la planète, c'est le renversement du capitalisme.Le but de cette rubrique est de recenser les actions, petites ou grandes, qui peuvent contribuer a faire avancer les revendications écologistes.
C'est beau comme du Nicolas Hulot, avec en sus une touche de Doctissimo-on-line. Il ne manque qu'un zeste "féministe" made in "Biba" ou "Elle", arguant de la prise de poids au détriment de la sveltesse et de la ligne.Moralité en éliminant les produits qui contiennent de l'huile de palme de votre consommation, vous participerez activement à la lutte contre le réchauffement climatique et à la protection d'espèces menacées, mais aussi à la protection de votre propre santé. En effet cette huile possède une teneur élevé en acides gras saturés, soupçonnés de favoriser les maladies cardio-vasculaires.
Vérosa_2- Messages : 683
Date d'inscription : 01/09/2010
merci vérosà pour cette leçon si magistralement administrée
J'attends la victoire de la gauche en mangeant du nutella...
salut...
salut...
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: L'écologie au quotidien
Un peu facile comme réponse.Vérosa_2 a écrit:Perso, je ne connais qu'une seule action qui puisse mettre fin à la mise à sac de la planète, c'est le renversement du capitalisme.Le but de cette rubrique est de recenser les actions, petites ou grandes, qui peuvent contribuer a faire avancer les revendications écologistes.
J'espère qu'en tant que syndicaliste, tu réponds pareil aux salariés qui veulent des augmentations de salaire et des meilleurs conditions de travail : "la seule action qui puisse mettre fin à vos problèmes de fin de mois ou de pénibilité, c'est le renversement du capitalisme". Rentrez chez vous y a rien à voir!
Non pas que ce soit faux en soi, mais y a comme qui dirait un certain manque de nuance pour être gentil...
Et lutter contre le capitalisme, c'est aussi dénoncer les marchandises produites dans des conditions d'exploitation inhumaines ou destructrices, c'est aussi se préoccuper des contradictions internes au capitalisme, aux prises de conscience qui en découlent, aux victoires partielles dans le cadre du système. Comme très concrètement l'interdiction de ces produits. Ou bien au minimum leur modification.
Maintenant là où je te rejoins, c'est qu'un boycott marginal par une sommes d'inviduEs n'est pas en mesure de changer la donne. Donc on peut faire le choix individuellement de boycotter par conscience personnelle, mais il ne faut pas se bercer d'illusions sur l'effet concret à l'échelle mondiale. Ce n'est effectivement pas par la simple action individuelle qu'on changera quoi que ce soit.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: L'écologie au quotidien
Moi, je ne me berce pas d'illusion...j'attends la victoire d'une vraie gauche de gauche et je reprends des pépitos...
Idem lorsqu'une copine me raconte qu'elle est harcelée par un prof, qu'un pote africain essuie des remarques racistes, je lui explique qu'il faut être très patient...qu'il faut attendre et lire Lénine...
Idem lorsqu'une copine me raconte qu'elle est harcelée par un prof, qu'un pote africain essuie des remarques racistes, je lui explique qu'il faut être très patient...qu'il faut attendre et lire Lénine...
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: L'écologie au quotidien
Entièrement d'accord, mais il s'agit là d'un combat politique, d'une dénonciation englobée dans un cadre de sortie du système. On ne peut pas se contenter d'appeler à un boycott ou à une interdiction sans pointer la nécessité de mettre à bas ce système. Si ce n'est pas le cas, il n'y a qu'à s'inscrire dans l'une des innombrables "association de défense de X ou Y" et le tour est joué (avec sa bonne conscience pour soi). Bref, on ne peut pas sérieusement envisager la question écologique sans poser celle de la responsabilité du capitalisme et de son nécessaire renversement.Et lutter contre le capitalisme, c'est aussi dénoncer les marchandises produites dans des conditions d'exploitation inhumaines ou destructrices, c'est aussi se préoccuper des contradictions internes au capitalisme, aux prises de conscience qui en découlent, aux victoires partielles dans le cadre du système. Comme très concrètement l'interdiction de ces produits. Ou bien au minimum leur modification.
Sinon, je ne vois pas trop le lien avec la question syndicale. Le syndicalisme tel que nous le pratiquons tous revient - comme tu le soulignes - à protéger des acquis sociaux ou à exprimer des revendications à l'intérieur du capital. Et il se limite à ça (ce qui est sûrement très dommage, mais c'est ainsi).
Vérosa_2- Messages : 683
Date d'inscription : 01/09/2010
Re: L'écologie au quotidien
@Vérosa
si je suis inscrit sur ce forum c'est que j'ai, quand même, un minimum de principes et en premier lieu ceux que l'on peut qualifier de "révolutionnaires". Je ne me fais pas d'illusion sur les changements que l'on peut proposer dans le cadre du capitalisme mais est-il, pour autant, nécessaire de continuer à agir comme si de rien n'était ?
Vraiment, je ne sais pas comment tu te comportes au quotidien pour faire avancer tes idées mais j'imagine que les personnes à qui tu expliques qu'il faut attendre la révolution patiemment doivent repartir assez déçues des diverses discussions que l'on peut avoir avec toi.
Personnellement, je ne pense pas que le boycott ne soit la solution mais si on refuse, nous même, de changer notre style de vie et qu'encore en plus on refuse toute action sous prétexte qu'elle ne rentre pas dans les cadres définis pas la pensée "marxiste-révolutionnaire" alors je crois qu'on peut définitivement cesser de vouloir changer le monde.
Refuser de discuter de ces modalité d'action est tout bonnement suicidaire pour une formation politique parce que ça nous coupe d'une majorité de personnes qui veulent agir, sont prêts a mettre leurs actes en adéquation avec leurs actes et s'associer à une action collective, ce qui, dans nos sociétés individualistes, n'est pas rien.
si je suis inscrit sur ce forum c'est que j'ai, quand même, un minimum de principes et en premier lieu ceux que l'on peut qualifier de "révolutionnaires". Je ne me fais pas d'illusion sur les changements que l'on peut proposer dans le cadre du capitalisme mais est-il, pour autant, nécessaire de continuer à agir comme si de rien n'était ?
Vraiment, je ne sais pas comment tu te comportes au quotidien pour faire avancer tes idées mais j'imagine que les personnes à qui tu expliques qu'il faut attendre la révolution patiemment doivent repartir assez déçues des diverses discussions que l'on peut avoir avec toi.
Personnellement, je ne pense pas que le boycott ne soit la solution mais si on refuse, nous même, de changer notre style de vie et qu'encore en plus on refuse toute action sous prétexte qu'elle ne rentre pas dans les cadres définis pas la pensée "marxiste-révolutionnaire" alors je crois qu'on peut définitivement cesser de vouloir changer le monde.
Refuser de discuter de ces modalité d'action est tout bonnement suicidaire pour une formation politique parce que ça nous coupe d'une majorité de personnes qui veulent agir, sont prêts a mettre leurs actes en adéquation avec leurs actes et s'associer à une action collective, ce qui, dans nos sociétés individualistes, n'est pas rien.
ramiro- Messages : 238
Date d'inscription : 01/04/2011
Re: L'écologie au quotidien
La première chose à comprendre est que l'on discute sur un forum, lieu où il est parfois plutôt sain se s'emporter lorsqu'on lit une contribution qui, pour le moins, prête à sourire (le boycott de l'huile de palme). Il faut aussi savoir qu'un forum est un lieu d'échange utile, mais aussi parfois assez futile, et en tout cas totalement déconnecté du réel et des luttes de terrain où, effectivement, on n'attend pas la révolution pour agir. Dans ses activités syndicales ou partisanes, chaque participant du forum (moi le premier) a très sûrement un discours pratique différent de celui dont il use ici (il suffit de lire les querelles de chapelle sans fin à propos de broutilles pour s'en convaincre). Bref, un forum est un endroit où tout est exacerbé, et il faut le prendre tel quel.Vraiment, je ne sais pas comment tu te comportes au quotidien pour faire avancer tes idées mais j'imagine que les personnes à qui tu expliques qu'il faut attendre la révolution patiemment doivent repartir assez déçues des diverses discussions que l'on peut avoir avec toi.
Je crains fort que "changer notre style de vie" ne règle aucun des problèmes concrets auxquels nous faisons face chaque jour. Sans tomber dans un ouvriérisme de bas étage, je crois pouvoir te dire que si je vais dire à mon voisin de pallier qui est au chômage depuis 8 mois ou à mes collègues intérimaires payés au lance pierre qu'il faut qu'ils changent leur "style de vie".... je risque fort d'être assez mal reçu.Personnellement, je ne pense pas que le boycott ne soit la solution mais si on refuse, nous même, de changer notre style de vie et qu'encore en plus on refuse toute action sous prétexte qu'elle ne rentre pas dans les cadres définis pas la pensée "marxiste-révolutionnaire" alors je crois qu'on peut définitivement cesser de vouloir changer le monde.
Commençons déjà par le bas de l'échelle, à savoir la lutte au quotidien dans les entreprises, les revendications syndicales, etc..., toutes choses au demeurant non "révolutionnaires", mais qui sont bien plus à même de faire éclore la conscience de l'exploitation subie chaque jour.Refuser de discuter de ces modalité d'action est tout bonnement suicidaire pour une formation politique parce que ça nous coupe d'une majorité de personnes qui veulent agir, sont prêts a mettre leurs actes en adéquation avec leurs actes et s'associer à une action collective, ce qui, dans nos sociétés individualistes, n'est pas rien.
Vérosa_2- Messages : 683
Date d'inscription : 01/09/2010
Re: L'écologie au quotidien
Mais l'un n'oppose pas l'autre. Chacun peut faire le choix d'actions individuelles et lutter dans le même temps contre le capitalisme.Vérosa_2 a écrit:Entièrement d'accord, mais il s'agit là d'un combat politique, d'une dénonciation englobée dans un cadre de sortie du système. On ne peut pas se contenter d'appeler à un boycott ou à une interdiction sans pointer la nécessité de mettre à bas ce système. Si ce n'est pas le cas, il n'y a qu'à s'inscrire dans l'une des innombrables "association de défense de X ou Y" et le tour est joué (avec sa bonne conscience pour soi). Bref, on ne peut pas sérieusement envisager la question écologique sans poser celle de la responsabilité du capitalisme et de son nécessaire renversement.
Tu expliques exactement les raisons pour lesquelles j'ai pris cet exemple là. La lutte syndicale ne met pas en avant une solution maximaliste (rien sans renverser le capitalisme) mais lutte pied à pied sur des choses concrètes au quotidien.Vérosa_2 a écrit:Sinon, je ne vois pas trop le lien avec la question syndicale. Le syndicalisme tel que nous le pratiquons tous revient - comme tu le soulignes - à protéger des acquis sociaux ou à exprimer des revendications à l'intérieur du capital. Et il se limite à ça (ce qui est sûrement très dommage, mais c'est ainsi).
Là je pense que tu te gourres complètement ramiro : même si sa réponse était à mon avis maladroite, ni Vérosa ni personne ici ne prétend qu'il faudrait attendre(!) quoi que ce soit (ni un miracle sorti des urnes ni d'une mobilisation miracle). Au contraire, il faut lutter ici et maintenant contre le capitalisme, sans rien attendre de personne, en s'organisant à notre échelle.ramiro a écrit:Moi, je ne me berce pas d'illusion...j'attends la victoire d'une vraie gauche de gauche et je reprends des pépitos...
Idem lorsqu'une copine me raconte qu'elle est harcelée par un prof, qu'un pote africain essuie des remarques racistes, je lui explique qu'il faut être très patient...qu'il faut attendre et lire Lénine...
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: L'écologie au quotidien
ramiro a écrit:
Plus de 60% des chips, 49% des pâtes à tartiner (selon une enquête des Amis de la Terre) contiennent de l'huile de palme. Depuis le milieu des années 80 sa consommation a été multipliée par 6. Elle représente aujourd'hui 30% de la consommation d'huile végétale dans le monde et continue de croître de 3% par an.
Le problème est que pour répondre à cette demande, la Malaisie et l'Indonésie entre autres (ils détiennent à eux deux 85% du marché mondial), défrichent des milliers d'hectares de forêts primaires. Cela n'est pas sans conséquence sur l'environnement. Ces fôrets sont d'abord l'habitat naturel d'espèces menacées telles que les orangs-outangs, les éléphants ou les tigres d'asie. Ainsi on considère qu'au rythme actuel des déforestations, les orangs-outans auront totalement disparus d'ici 12 ans. D'autre part, nombres de ces forêts primaires poussent sur des sols tourbeux qui stockent environ 14 milliards de tonnes de carbone, leur défrichage relache ce carbone dans l'atmosphère sous forme de C0². On estime cette libération à environ 1,8 milliard de tonnes de CO² par an.
Moralité en éliminant les produits qui contiennent de l'huile de palme de votre consommation, vous participerez activement à la lutte contre le réchauffement climatique et à la protection d'espèces menacées, mais aussi à la protection de votre propre santé. En effet cette huile possède une teneur élevé en acides gras saturés, soupçonnés de favoriser les maladies cardio-vasculaires.
voici une petite liste des produits courant utilisant de l'huile de palme
Chips 61% Vico, Marque Repère (Leclerc) Auchan, Monoprix, 1er prix...
Pâte à tarte 54% Herta, Marque Repère (Leclerc), Auchan, Monoprix...
Pâtes à tartiner 49% Nustikao, Eco+, Auchan, Monoprix...
Viennoiseries 47% Doo Wap, Epi d’Or, Harry’s, Jacquet, La Boulangère, Pasquier, Eco +, Auchan, Monoprix...
Biscuits apéritifs 41% Ancel, Lorenz, Kambly, Marque Repère (Leclerc), Eco+, Auchan, Monoprix...
Soupes 36% Liebig, Knorr, Maggi, Royco Minute Soupe...
Pâtes à gâteaux 32% Herta, Croustipate, Dr Oetker, Alsa, Auchan...
Biscottes 32% Epi d’Or, Heudebert, Pasquier, Roger, Wasa, Jacquet, Eco +, Auchan, Monoprix
Biscuiterie 26% BN, Delacre, Lu, Brossard, Taillefine, Pidy, 1er prix, Quadro, Marque Repère (Leclerc), Eco +, Auchan, Monoprix
Plats cuisinés 20% Herta, Sodebo, Lustucru, Jean Stalaven, Fleury Michon, Marie, Bonduelle, Regalette, Daniel Dessaint traiteur, Monoprix
Céréales 16% Kellogg’s, Jordan, Nestlé, Marque Repère (Leclerc), Eco +, Auchan, Monoprix...
Sauces 14% Knorr, Maggi
Glaces, gâteaux et cônes glacés 13% Nestlé, Haagen-Dazs, Brossard, Auchan, Monoprix...
Pâtes fraiches 11% Lustucru, Giovanni, 1er prix, Auchan, Monoprix..
d'accord sur le principe, mais une seule question "qu'est ce que je vais bien pouvoir manger, du coup ?".
Plus sérieusement, je trouve que l'on culpabilise trop le particulier.
Ce qui ne m'empêche pas de trouver ça bien que tout le monde fasse des gestes au quotidien, ça ne changera peut-être pas la surface de la terre, mais ça fait rentrer l'écologie dans les esprits c'est une bonne chose.
il faut surtout à mon sens renforcer la responsabilité des entreprises qui se foutent royalement de notre gueule avec 15 emballages pour un seul produit, qui en profitent pour vendre plus cher le shampoing "sans paraben" qu'il nous ont vendu pendant des années pleins de m.... Ils nous ont pollués pendant des années et maintenant, ils nous fourguent des produits "bio"plus cher encore. l'écologie, c'est aussi actuellement une pompe à fric pour certain.
Pour moi la palme du meilleur va aux grandes surfaces qui ont quand même réussi à nous vendre, sous prétexte d'écologie, des sacs qu'ils nous donnaient gratuitement avant.
On peut faire beaucoup de choses au quotidien, trier nos déchets, fabriquer ses produits,...Mais là, il faudrait deux vies, parce qu'entre le boulot, ....D'autant plus que nos amis industriels nous font trier les déchets, s'en resserve comme matière première (godasse qui poc), tout bénèf quoi. Nous sommes des consommateurs couillons et notre bonne conscience leur profite allègrement.
l'écologie est encore un truc de bobo. Par par volonté, mais par manque de frics. il est déjà difficile pour la plupart des gens de faire un caddie aux premiers prix pleins de produits pourris, le bio, c'est un luxe, voir un snobisme.
En attendant la mise à mort du capitalisme, la véritable écologie que l'on peut faire, c'est faire pression sur les fabricants qui sur conditionnent leur produit et nous font payer l'excès de poubelles que ça génére. On ne doit pas payer en excès des produits sans paraben, du plastique sans tricychdn.. (je ne sais plus le nom), on doit les interdire, c'est tout.
AIGLE- Messages : 74
Date d'inscription : 28/09/2010
Re: L'écologie au quotidien
Pas d'accord avec cette affirmation. Moins il y a d'emballage et moins les miséreux auront à lécher car tu sembles oublier qu'en France même, un nombre croissant de prolétaires font les poubelles pour vivre !AIGLE a écrit:
En attendant la mise à mort du capitalisme, la véritable écologie que l'on peut faire, c'est faire pression sur les fabricants qui sur conditionnent leur produit et nous font payer l'excès de poubelles que ça génére. On ne doit pas payer en excès des produits sans paraben, du plastique sans tricychdn.. (je ne sais plus le nom), on doit les interdire, c'est tout.
Qu'est-ce que ça peut m'emmerder les leçons sur l'écologisme genre "faut se nourrir comme ça", "conduire comme ci". C'est ça l'action révolutionnaire militante politique, le super exemple à donner à ceux qui n'ont plus aucun autre moyen que de bouffer ce qui leur tombe sur les genoux quand il ne s'agit pas d'aller ramasser par terre ! Hein, ça va les faire vivre plus dignement d'économiser les emballages ou de manger bio. Vraiment n'importe quoi !
Invité- Invité
Re: L'écologie au quotidien
ah bon, un carton ça se mange ? parce qu'un gâteau qui est emballé dans du célophane, du carton, re du carton, ça donne à manger aux gens qui font les poubelles ?? et je n'oublie rien du tout. tu prends des raccourcis pour faire dire aux gens ce qu'ils n'ont pas dit, c'est facile.
ça t'amuse de partir dans un "pseudo" énervement lyrique, là ?
En plus, si tu lisais ce que j'ai écris, je crois qu'on disais à peu près la même chose.
l'écologie est encore un truc de bobo. Par par volonté, mais par manque de frics. il est déjà difficile pour la plupart des gens de faire un caddie aux premiers prix pleins de produits pourris, le bio, c'est un luxe, voir un snobisme.
ça t'amuse de partir dans un "pseudo" énervement lyrique, là ?
En plus, si tu lisais ce que j'ai écris, je crois qu'on disais à peu près la même chose.
l'écologie est encore un truc de bobo. Par par volonté, mais par manque de frics. il est déjà difficile pour la plupart des gens de faire un caddie aux premiers prix pleins de produits pourris, le bio, c'est un luxe, voir un snobisme.
AIGLE- Messages : 74
Date d'inscription : 28/09/2010
Re: L'écologie au quotidien
loriot2010 a écrit:Pas d'accord avec cette affirmation. Moins il y a d'emballage et moins les miséreux auront à lécher car tu sembles oublier qu'en France même, un nombre croissant de prolétaires font les poubelles pour vivre !AIGLE a écrit:
En attendant la mise à mort du capitalisme, la véritable écologie que l'on peut faire, c'est faire pression sur les fabricants qui sur conditionnent leur produit et nous font payer l'excès de poubelles que ça génére. On ne doit pas payer en excès des produits sans paraben, du plastique sans tricychdn.. (je ne sais plus le nom), on doit les interdire, c'est tout.
Qu'est-ce que ça peut m'emmerder les leçons sur l'écologisme genre "faut se nourrir comme ça", "conduire comme ci". C'est ça l'action révolutionnaire militante politique, le super exemple à donner à ceux qui n'ont plus aucun autre moyen que de bouffer ce qui leur tombe sur les genoux quand il ne s'agit pas d'aller ramasser par terre ! Hein, ça va les faire vivre plus dignement d'économiser les emballages ou de manger bio. Vraiment n'importe quoi !
Ridicule ! ceux qui sont contraint par la misère de "faire les poubelles" sont bien emmerdés par ces emballages qui n'ont aucune "utilité sociale" en dehors du capitalisme.
Cela dit, c'est pas ça qui m’intéresse. Mais plutot comment on articule "réponse individuelle", "réponse collective", revendications "immédiates" (une sorte de "plan d'urgence" écologiste) et revendications transitoires, etc. De ce point de vue, l'écologie n'est pas spécifique par rapport a d'autres domaines ou la question se pose aussi en terme d'articulation de ces différents strates.
gérard menvussa- Messages : 6658
Date d'inscription : 06/09/2010
Age : 67
Localisation : La terre
Re: L'écologie au quotidien
J'aimerais bien savoir ce que tu entends par "actions individuelles", (c'est une vraie question, pas un piège).Duzgun a écrit:Mais l'un n'oppose pas l'autre. Chacun peut faire le choix d'actions individuelles et lutter dans le même temps contre le capitalisme.
Perso, en dehors des "gestes citoyens" qui n'engagent à rien et qui s'inscrivent dans le cadre du capitalisme ("vert" bien sûr et "responsable" bien sûr aussi...), je ne vois pas grand chose. Depuis bientôt 10 ans d'ailleurs, tout - absolument tout - est "vert, citoyen et responsable", y compris les rapports annuels des multinationales qui comportent tous un chapitre "Corporate Governance & Environment Committment".
A ce titre, la boite dans laquelle je bosse nous fait, entre autres foutaises "écolo", utiliser du papier recyclé sous prétexte de défense de l'environnement, alors qu'à l'évidence cela n'a rien de particulièrement "écologique". Par contre dans ses centres de production industrielle, cette même boîte "responsable et verte" ne se prive pas de saloper les rivières et les nappes phréatiques en y déversant des tonnes d'eaux usées saturées en acides. Mais sinon... chacun utilise de façon "responsable" sa ramette de papier recyclé pour les photocopies, et le tour est joué : c'est "écologique" !
Cet exemple vaut pour ce qu'il montre bien que ce ne sont pas quelques gadgets "citoyens et responsables" qui peuvent endiguer de débordement de cette poubelle qu'est devenue la planète. Ce qui pourrit l'environnement jusqu'à la moelle ce sont majoritairement les moyens de production et de circulation des marchandises (usines, transports, etc.), et pour mettre un frein à cet amoncellement de déchets il faut bien plus que des réformettes. Et, par exemple, construire des unités de retraitement des eaux usées, mettre en place des moyens de ferro-routage, remplacer les super-tankers, etc... tout cela nécessite des investissements que le capitalisme et ses lobbies ne sont pas prêts à accepter tout simplement parce que ça nuit fortement au profit basé sur le court terme.
Je ne vois rien d'autre à faire que ce que contient en substance la lutte de classes, soit : dénoncer collectivement cette mise à mal de l'environnement en proposant tant des mesures immédiates (le "minimum syndical") que d'autres plus ambitieuses qui soient inscrites dans une perspective socialiste.
Vérosa_2- Messages : 683
Date d'inscription : 01/09/2010
Re: L'écologie au quotidien
Là dessus je suis d'accord avec toi. Mais faire des choix de consommation guidés par une conscience écolo (ou sociale), ça n'est pas incompatible avec la lutte contre le capitalisme. Et ça ne veut pas dire "souscrire aux gadgets" (il s'agissait bien de boycott).Vérosa_2 a écrit:Cet exemple vaut pour ce qu'il montre bien que ce ne sont pas quelques gadgets "citoyens et responsables" qui peuvent endiguer de débordement de cette poubelle qu'est devenue la planète.
Parce qu'évidemment, des exemples d'entreprises "écolo" comme tu décris, je connais très bien aussi.
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: L'écologie au quotidien
Très franchement je doute de l'efficacité du premier terme (consommation guidée par une conscience écolo ou sociale). Je doute même que ce soit tout simplement possible.Mais faire des choix de consommation guidés par une conscience écolo (ou sociale), ça n'est pas incompatible avec la lutte contre le capitalisme
Petite digression : Aujourd'hui, à l'heure où le capitalisme "vert" triomphe à chaque coin de la planète, rien n'a jamais en réalité été moins "vert". De fait, c'est cette capacité de nuisance sans limites du capital, et partant, cette capacité à pourrir tout ce qui nous entoure qui rend quasiment impossible "l'écologie au quotidien" (titre du fil de discussion). Il n'est pas besoin d'être grand clerc pour remarquer que, dans ce monde dégradé de toutes parts, la bourgeoisie conserve quelques espaces "humainement viables" pour ses propres besoins, livrant le reste au pillage pour le profit, la gestion de l'espace et de l'éco-système étant scindée en deux parties contradictoires l'une de l'autre à l'instar de la société de classes, c'est (par exemple) flagrant pour l'urbanisme qui est ô combien partie prenante de la question écologique. C'est précisément pour cela que l'écologie n'est pas un domaine "particulier" et ne peut se comprendre que dans le procès de la lutte de classes. Je crois que tout le monde ici sera d'accord avec les quelques évidences (voire les platitudes) que je viens d'énoncer.
Revenons aux "choix de consommation": A simple titre d'exemple, les sols du monde entier utilisés par l'agriculture moderne sont usés jusqu'à la corde par seul souci de productivisme et de rentabilité, ils sont gavés de pesticides, d'engrais et autres joyeusetés, et les produits issus de cette agriculture le sont de même. Mais que peut-on faire comme choix individuels au nom de "l'écologie" en termes de consommation ? Boycotter les grandes enseignes de distribution qui nous refourguent ces saletés (Carrefour, Leader Price, etc...) ? Se tourner vers les quelques petits producteurs "bio" quitte à faire 100kms ou plus pour acheter de "vraies" tomates ? Qui a les moyens matériels de ces boycotts et de ces "choix" ?
Vérosa_2- Messages : 683
Date d'inscription : 01/09/2010
Re: L'écologie au quotidien
Ah mais moi aussi je doute de l'efficacité. L'intérêt du boycott est avant tout pour sa propre conscience.Vérosa_2 a écrit:Très franchement je doute de l'efficacité du premier terme (consommation guidée par une conscience écolo ou sociale). Je doute même que ce soit tout simplement possible.Mais faire des choix de consommation guidés par une conscience écolo (ou sociale), ça n'est pas incompatible avec la lutte contre le capitalisme
Ce que je dis, c'est que boycotter des produits n'empêche pas de lutter contre le capitalisme par ailleurs.
Tu peux bêtement éviter de consommer hors saison des fruits et légumes importés (du coup) de l'hémisphère Sud par exemple.Vérosa_2 a écrit:Revenons aux "choix de consommation": A simple titre d'exemple, les sols du monde entier utilisés par l'agriculture moderne sont usés jusqu'à la corde par seul souci de productivisme et de rentabilité, ils sont gavés de pesticides, d'engrais et autres joyeusetés, et les produits issus de cette agriculture le sont de même. Mais que peut-on faire comme choix individuels au nom de "l'écologie" en termes de consommation ? Boycotter les grandes enseignes de distribution qui nous refourguent ces saletés (Carrefour, Leader Price, etc...) ? Se tourner vers les quelques petits producteurs "bio" quitte à faire 100kms ou plus pour acheter de "vraies" tomates ? Qui a les moyens matériels de ces boycotts et de ces "choix" ?
Duzgun- Messages : 1629
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: L'écologie au quotidien
On ne renversera pas le capitalisme en choisissant ce qu'on mange et achète.
Faut-il le rappeler?
Et quel rapport avec l'écologie?
Faut-il le rappeler?
Et quel rapport avec l'écologie?
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: L'écologie au quotidien
Duzgun a écrit:
.....Tu peux bêtement éviter de consommer hors saison des fruits et légumes importés (du coup) de l'hémisphère Sud par exemple.....
Bien sur,ma compagne et moi rafolons d'oranges,de bananes,d'ananas,d'avocats...etc....et ceux que nous récoltons dans les oasis du nord de la France sont excellents .
dug et klin- Messages : 813
Date d'inscription : 07/02/2012
Localisation : quelque part entre St-Malo et Collioure en passant par Sarlat
Re: L'écologie au quotidien
ramiro a écrit:
Plus de 60% des chips, 49% des pâtes à tartiner (selon une enquête des Amis de la Terre) contiennent de l'huile de palme. Depuis le milieu des années 80 sa consommation a été multipliée par 6. Elle représente aujourd'hui 30% de la consommation d'huile végétale dans le monde et continue de croître de 3% par an.
Le problème est que pour répondre à cette demande, la Malaisie et l'Indonésie entre autres (ils détiennent à eux deux 85% du marché mondial), défrichent des milliers d'hectares de forêts primaires. Cela n'est pas sans conséquence sur l'environnement. Ces fôrets sont d'abord l'habitat naturel d'espèces menacées telles que les orangs-outangs, les éléphants ou les tigres d'asie. Ainsi on considère qu'au rythme actuel des déforestations, les orangs-outans auront totalement disparus d'ici 12 ans. D'autre part, nombres de ces forêts primaires poussent sur des sols tourbeux qui stockent environ 14 milliards de tonnes de carbone, leur défrichage relache ce carbone dans l'atmosphère sous forme de C0². On estime cette libération à environ 1,8 milliard de tonnes de CO² par an.
Moralité en éliminant les produits qui contiennent de l'huile de palme de votre consommation, vous participerez activement à la lutte contre le réchauffement climatique et à la protection d'espèces menacées, mais aussi à la protection de votre propre santé. En effet cette huile possède une teneur élevé en acides gras saturés, soupçonnés de favoriser les maladies cardio-vasculaires.
voici une petite liste des produits courant utilisant de l'huile de palme
Chips 61% Vico, Marque Repère (Leclerc) Auchan, Monoprix, 1er prix...
Pâte à tarte 54% Herta, Marque Repère (Leclerc), Auchan, Monoprix...
Pâtes à tartiner 49% Nustikao, Eco+, Auchan, Monoprix...
Viennoiseries 47% Doo Wap, Epi d’Or, Harry’s, Jacquet, La Boulangère, Pasquier, Eco +, Auchan, Monoprix...
Biscuits apéritifs 41% Ancel, Lorenz, Kambly, Marque Repère (Leclerc), Eco+, Auchan, Monoprix...
Soupes 36% Liebig, Knorr, Maggi, Royco Minute Soupe...
Pâtes à gâteaux 32% Herta, Croustipate, Dr Oetker, Alsa, Auchan...
Biscottes 32% Epi d’Or, Heudebert, Pasquier, Roger, Wasa, Jacquet, Eco +, Auchan, Monoprix
Biscuiterie 26% BN, Delacre, Lu, Brossard, Taillefine, Pidy, 1er prix, Quadro, Marque Repère (Leclerc), Eco +, Auchan, Monoprix
Plats cuisinés 20% Herta, Sodebo, Lustucru, Jean Stalaven, Fleury Michon, Marie, Bonduelle, Regalette, Daniel Dessaint traiteur, Monoprix
Céréales 16% Kellogg’s, Jordan, Nestlé, Marque Repère (Leclerc), Eco +, Auchan, Monoprix...
Sauces 14% Knorr, Maggi
Glaces, gâteaux et cônes glacés 13% Nestlé, Haagen-Dazs, Brossard, Auchan, Monoprix...
Pâtes fraiches 11% Lustucru, Giovanni, 1er prix, Auchan, Monoprix..
Jeudi 05 juillet 2012 le monde
Vivre un an sans huile de palme, le bilan
C'était le 3 juillet 2011. Adrien Gontier avait décidé de dire adieu aux plats préparés ou surgelés, biscuits variés, pâtes à tartiner et autres sauces toutes préparées. Une chasse de tous les instants à l'huile de palme, dont la production, considérée comme une calamité environnementale, est responsable d'une déforestation galopante d'une grande partie de l'Indonésie et de la Malaisie. Une année plus tard, l'étudiant strasbourgeois de 26 ans fait le bilan.
"L'expérience a été progressive. Au fur et à mesure de mes recherches, je découvrais constamment de nouveaux produits contenant de l'huile de palme, explique-t-il. Ce n'est finalement qu'aujourd'hui que je pense l'avoir en grande partie bannie." Car cette matière grasse bon marché se cache dans la moitié des produits vendus en supermarché : dans les rayonnages d'alimentaire, bien sûr, qu'il s'agisse des plats, boissons, lait pour bébé ou viennoiseries, mais aussi au fond d'une large partie des cosmétiques et des produits d’entretien, tels que les shampoings, gels douche, déodorants ou mousses à raser.
Et à chaque fois, la dénicher se révèle une tâche malaisée tant elle est présentée sous un vocable hermétique et varié. Si, sous sa forme pure, les fabricants parlent de "graisse végétale" ou d'"huile végétale", on retrouve aussi ses dérivés dans les additifs alimentaires (E 304, E 305, E 471) et dans les agents actifs (laurylsulfate sodium, acide palmitique, laureth sulfate, glycéryl stéarate). Pour s'y retrouver, l'étudiant en thèse de géochimie a dressé une liste de produits contenant de la palme et une liste des noms employés pour la désigner à partir d'informations glanées auprès des industriels et de ses connaissances.
Du côté des repas, Adrien Gontier n'a pas eu l'impression de se priver : déjà habitué à manger des produits "sains", il a opté pour des plats maison, à partir d'aliments bruts et simples, souvent locaux et bio. "Je me suis par contre aperçu que l'huile de palme était aussi présente dans nombre d'aliments biologiques et équitables, se désole-t-il. Les étiquettes, plus transparentes que celles des produits conventionnels, la présentent souvent comme durable, avec le label Table ronde sur l'huile de palme durable (RSPO). Mais en réalité, des rapports d'ONG ont prouvé que cette certification était un leurre." "Les critères du RSPO sont insuffisants et les contrôles laxistes", dénonçaient ainsi Les Amis de la Terre dans un rapport de mai 2011, estimant que certaines entreprises auraient recours à des plantations "vitrines" pour continuer à raser les forêts à tout va.
Là où l’expérience s'est vraiment corsée, c’est lorsque Adrien Gontier a dû choisir des cosmétiques et des produits d’entretien : "Tous les flacons vendus en supermarché contiennent de l’huile de palme. J’ai donc dû trouver des crèmes au beurre de karité, opter pour un rasoir électrique, et j’avais toujours un savon naturel, à base d’huile d’olive et de levure, sur moi, afin de l’utiliser dans les lieux publics à la place des 'pousse-mousse' traditionnels. Ce n'était pas vraiment pratique... Pour nettoyer mon appartement, j'ai utilisé du bicarbonate, du savon noir, du vinaigre et des huiles essentielles."
Dernière étape de l'expérience : Adrien a découvert que l'essence de sa voiture contenait elle aussi un peu d'huile de palme. Sur les 10 % d'agrocarburants imposés par l'Union européenne dans la composition du diesel, 1 % est ainsi constitué d'huile de palme, soit l'équivalent de deux cuillères à soupe pour un plein de 50 litres. "Cela semble négligeable, concède Adrien Gontier, mais cette quantité devient importante lorsqu'on la multiplie par le nombre de voitures en circulation. Sans compter que d'autres pays européens en consomment plus : en Italie, par exemple, on trouve un litre d'huile de palme par plein d'essence." Au total, sur les 5 millions de tonnes de palme importées chaque année en Europe, un million se retrouve englouti par les agrocarburants, selon les chiffres du département d'agriculture américain de 2005. "J'ai donc essayé tant que possible de minimiser mes trajets en voiture et privilégier les transports en commun et le vélo. Mais ce n'était pas évident tout le temps", reconnaît l'étudiant.
"Au final, vivre en réduisant la consommation d'huile de palme est possible à condition de limiter les produits industriels et en lisant attentivement les étiquettes, conclut-il. Maintenant que j'ai pris le pli, je vais poursuivre mes efforts, sauf pour les sorties chez des amis ou restaurants, car c'était trop difficile."
Et ensuite ? l'étudiant a pensé à d'autres challenges : vivre un an sans soja, dont la culture accentue la déforestation en Amazonie, sans téléphone portable, pour dénoncer l'extraction des minerais par des enfants en Afrique, ou sans déchet (avec seulement un kg par personne et par an contre 350 kg actuellement en France). Mais ce sera après l'écriture de sa thèse.
Audrey Garric
panchoa- Messages : 1042
Date d'inscription : 20/09/2010
Re: L'écologie au quotidien
On te parle des oranges d'Afrique du Sud, des pommes qui viennent du Chili....dug et klin a écrit:Duzgun a écrit:
.....Tu peux bêtement éviter de consommer hors saison des fruits et légumes importés (du coup) de l'hémisphère Sud par exemple.....
Bien sur,ma compagne et moi rafolons d'oranges,de bananes,d'ananas,d'avocats...etc....et ceux que nous récoltons dans les oasis du nord de la France sont excellents .
Rougevert- Messages : 2069
Date d'inscription : 06/04/2012
Re: L'écologie au quotidien
Rougevert a écrit:On te parle des oranges d'Afrique du Sud, des pommes qui viennent du Chili....dug et klin a écrit:Duzgun a écrit:
.....Tu peux bêtement éviter de consommer hors saison des fruits et légumes importés (du coup) de l'hémisphère Sud par exemple.....
Bien sur,ma compagne et moi rafolons d'oranges,de bananes,d'ananas,d'avocats...etc....et ceux que nous récoltons dans les oasis du nord de la France sont excellents .
Tout ça, c'est des conneries....
Au quotidien, on bouffe ce qu'on trouve, si possible ce qu'on aime et pas trop cher.
Croire ou laisser croire qu'on pourrait "au quotidien" modifier quoi que ce soit aux specialisations de production, aux flux de marchandises, aux intérêts supérieurs du marché capitaliste international, c'est au mieux une absurdité et une illusion réformiste, au pire un mensonge sur les possibilités de se passer de révolutions sociales pour organiser production et consommation dans l'intérêt de l'humanité.
L'internationalisme conséquent s'appuie au contraire sur le développement des échanges économiques et humains pour rendre plus envisageable une rationalisation démocratique et socialiste de tous les moyens et ressources disponibles, en alternative à la mondialisation capitaliste, qui se développera ineluctablement en fonction des lois capitalistes tant que des révolutions sociales ne mettront pâs fin à la dictature de la bourgeoisie..
Vals- Messages : 2770
Date d'inscription : 10/07/2010
Re: L'écologie au quotidien
Il s'agit tout simplement de mettre en accord ses actes avec son programme.
Il est absurde de faire venir ses pommes du Chili, quand on peut les cultiver en France.
Le capitalisme n'inclut pas le prix des dégâts (d'ailleurs comment les chiffrer? En degrés de réversibilité?) que provoque le transport de ces marchandises sur des dizaines de milliers de km en brûlant des énergies fossiles, en émettant donc des GES, en concourant au réchauffement global de l'atmosphère et au Changement climatique.
Ces pommes (ou le soja cultivés pour nourrir le bétail européen) sont souvent cultivées sur des terres dont des Amérindiens sont spoliés.
La montée du niveau des océans menace de submersion certaines îles du Pacifique, le dégel du Permafrost et la diminution de la Banquise de l'Arctique menace les ressources et le mode de vie des Inuits et d'autres peuples en Sibérie.
C'est comme l'antiracisme et le féminisme, la lutte contre l'homophobie!
Pas besoin d'attendre la fin du capitalisme pour les mettre en pratique.
On respecte la nature ou pas.
Et quand on la respecte, on fait ce qu'on peut.
Mais il ne faudra pas essayer de faire croire qu'un écologiste accompli est un communiste si un communiste ne respecte pas la nature...
Le Parti préfigure, dans son fonctionnement ce que sera (OU PAS) le socialisme.
D'autre part, il y a lieu de dénoncer ce que tu appelles les "flux" du capitalisme et le pillage des ressources, la spoliation des peuples dont nous consommons les productions alimentaires exportées vers les marchés des états impérialistes, au lieu de nourrir la population sous alimentée. Et comment les combattre sans être CO-HE-RENT?
C'est pas dans le programme de LO, ça?
Sûrement pas plus que la lutte contre l'asservissement des petits paysans par le breveteage des semences.
C'est le PROGRES, is not it?
Pour terminer, personne n'a dit ici qu'on faisait la révolution avec ses achats!
Encore des amalgames, de l'ignorance et de la calomnie.
Edit: perso, je n'ai pas les moyens de manger des ananas, des avocats etc... C'est cher!
Y a des bobos à LO?
Il est absurde de faire venir ses pommes du Chili, quand on peut les cultiver en France.
Le capitalisme n'inclut pas le prix des dégâts (d'ailleurs comment les chiffrer? En degrés de réversibilité?) que provoque le transport de ces marchandises sur des dizaines de milliers de km en brûlant des énergies fossiles, en émettant donc des GES, en concourant au réchauffement global de l'atmosphère et au Changement climatique.
Ces pommes (ou le soja cultivés pour nourrir le bétail européen) sont souvent cultivées sur des terres dont des Amérindiens sont spoliés.
La montée du niveau des océans menace de submersion certaines îles du Pacifique, le dégel du Permafrost et la diminution de la Banquise de l'Arctique menace les ressources et le mode de vie des Inuits et d'autres peuples en Sibérie.
C'est comme l'antiracisme et le féminisme, la lutte contre l'homophobie!
Pas besoin d'attendre la fin du capitalisme pour les mettre en pratique.
On respecte la nature ou pas.
Et quand on la respecte, on fait ce qu'on peut.
Mais il ne faudra pas essayer de faire croire qu'un écologiste accompli est un communiste si un communiste ne respecte pas la nature...
Le Parti préfigure, dans son fonctionnement ce que sera (OU PAS) le socialisme.
D'autre part, il y a lieu de dénoncer ce que tu appelles les "flux" du capitalisme et le pillage des ressources, la spoliation des peuples dont nous consommons les productions alimentaires exportées vers les marchés des états impérialistes, au lieu de nourrir la population sous alimentée. Et comment les combattre sans être CO-HE-RENT?
C'est pas dans le programme de LO, ça?
Sûrement pas plus que la lutte contre l'asservissement des petits paysans par le breveteage des semences.
C'est le PROGRES, is not it?
Pour terminer, personne n'a dit ici qu'on faisait la révolution avec ses achats!
Encore des amalgames, de l'ignorance et de la calomnie.
Edit: perso, je n'ai pas les moyens de manger des ananas, des avocats etc... C'est cher!
Y a des bobos à LO?
Rougevert- Messages : 2069
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