Etat du Vatican

[gérard menvussa]

Nombreuses réactions au timide changement de ton du pape Benoît XVI quant à l'utilisation du préservatif.

Un activiste brandit un préservatif devant la basilique Saint-Pierre de Rome, le 23 mars 2009 à Rome (© AFP Andreas Solaro)

La timide inflexion du pape Benoît XVI quant à l'utilisation du préservatif suscite de nombreux réactions. Pour la première fois, un pape, Benoît XVI, admet l'utilisation du préservatif "dans certains cas", "pour réduire les risques de contamination" avec le virus VIH du sida, dans un livre d'entretiens à paraître mardi.A la question: "l'Eglise catholique n'est pas fondamentalement contre l'utilisation de préservatifs ?", le souverain pontife répond, selon la version originale allemande dont dispose l'AFP: "dans certains cas, quand l'intention est de réduire le risque de contamination, cela peut quand même être un premier pas pour ouvrir la voie à une sexualité plus humaine, vécue autrement".Pour illustrer son propos, dans ce nouvel ouvrage d'entretiens avec un journaliste allemand, le pape donne un seul exemple, celui d'un "homme prostitué", considérant que "cela peut être un premier pas vers une moralisation, un début de responsabilité permettant de prendre à nouveau conscience que tout n'est pas permis et que l'on ne peut pas faire tout ce que l'on veut".Le Sidaction "se désole" de la position du pape sur le préservatif "qui est à l'opposé des certitudes scientifiques" sur le VIH, a estimé dimanche l'organisation qui récolte des fonds destinés à la lutte contre le sida."Le pape Benoît XVI évoque des situations où l'utilisation du préservatif lui semble admissible. Mais dans le même temps, il continue d'affirmer que ce n'est pas la façon à proprement parler de venir à bout du mal de l'infection au VIH", a regretté l'organisation dans un communiqué."Dans de nombreux pays, les hommes et les femmes d'Eglise ont pris le parti de promouvoir et de distribuer des préservatifs, notamment à celles et ceux qui, déjà infectés par le VIH, reçoivent des soins dans des établissements gérés par les églises", a souligné l'organisation.La revue catholique protestataire Golias juge dimanche que le pape Benoît XVI "tente de réagir face au discrédit avancé dont il est l’objet".Ce "ralliement à une position plus éclairée et moins scandaleuse sur la question du préservatif" est le signe qu'"il tente de réagir face au discrédit avancé dont il est l’objet", écrit le rédacteur en chef de Golias, Christian Terras, sur le site internet de la revue. "Même au Vatican les choses finiraient-elles par bouger enfin ?", s'interroge-t-il.Christian Terras rappelle la "déclaration choquante" de Benoît XVI en mars 2009 lors d'un voyage en Afrique, quand le Saint-Père avait affirmé que le préservatif "aggrave le problème" du sida. Le rédacteur en chef de Golias n'est toutefois pas surpris de ce revirement d'un pape "dogmaticien et non moraliste", "moins hanté par les questions sexuelles que son prédécesseur polonais" Jean Paul II.Pour l'association Act-Up Paris, le pape est "encore loin du compte" concernant l'usage du préservatif pour protéger contre le sida et l'exemple qu'il prend dans un livre à paraître mardi "reste très limité", selon un texte de l'association publié dimanche sur son site."Est-ce une prise de conscience de la complicité de l’Eglise catholique dans la propagation de l’épidémie de VIH?", se demande l'association.Mais "le pape est encore loin du compte" et "l'exemple qu’il prend de l'homme prostitu+ reste cependant très limité", ajoute-t-elle."Si le pape veut vraiment lutter contre l’épidémie, il faut qu’il aille beaucoup plus loin, Il faut qu’il reconnaisse que les politiques d’abstinence et de fidélité sont des échecs et sont directement responsables de la mort et de la contamination de centaines de milliers de personnes", prône Act Up."Le pape et l’Eglise catholique restent toujours homophobes, anti-avortement, et complices de 25 ans de propagation du sida à travers le monde", conclut l'association.Le théologien Xavier Lacroix, dans un entretien au journal La Croix, estime que la position du pape ne marque pas "un changement sur le fond par rapport aux positions antérieures" de Benoît XVI et de son prédécesseur Jean Paul II."Ils ont toujours souligné que le préservatif ne pouvait pas être le seul - j'insiste - moyen de prévention du sida", déclare le doyen de la Faculté théologique de Lyon."En revanche, je note une évolution dans le vocabulaire qui me semble plus positif, plus affirmatif" et "il se situe dans le registre positif, ce qui me paraît correspondre aux positions développées par la plupart des moralistes catholiques", poursuit Xavier Lacroix."Nous disons que personne ne considère que l’utilisation du préservatif est l’idéal. Pas même les couples eux-mêmes. Nous rappelons aussi que ces questions relèvent de la morale intime et ne doivent pas être posées en termes de permis/défendu", selon le théologien.

[Roseau]

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article25772

[Roseau]

Les véritables raisons de la démission du patron
http://www.avanti4.be/analyses/article/les-veritables

[verié2]

Après un ancien des jeunesses hitlériennes, un suppôt des tortionnaires argentins.
Le nouveau pape, François premier, un ultra réactionnaire complice de la dictature argentine :

http://www.rue89.com/2013/03/14/bergogliofrancois-1er-ami-des-pauvres-ou-ami-de-la-dictature-240530

A noter, Horacio Verbitsky, journaliste spécialisé dans les crimes de la junte militaire, a publié une enquête sur le role de Bergoglio qui a tout simplement livré aux militaires des prêtres militants hostiles à la dictature. (Verbitsky est notamment l'auteur d'Il vuelo sur les assassinats d'opposants jetés dans la mer à partir d'avions et d'hélicoptères.

Sinon, François/Bergoglio est bien évidemment farouchement opposé au mariage gay comme à l'avortement...

[Vals]

France Inter ce matin...
Une pure émission de propagande papale, à la limite de l'extase mystique devant le nouveau représentant de l'obscurantisme universel...
Je m'attendais à de la merde mais après avoir écouté l'onctueux Bernard Guetta, j'ai regretté que ce n'en fut pas....
Et vive le service public !
Si ça continue, j'écouterai Skyrock...!

[Babel]

France Inter ce matin...
Une pure émission de propagande papale, à la limite de l'extase mystique devant le nouveau représentant de l'obscurantisme universel...

Le 20 heures de France 2 y consacrait les 2/3 de son édition d'hier : http://www.france2.fr/jt/20h/13-03-2013

[yannalan]

Ah ça , c'est une Internationale qui fonctionne, malheureusement...

[alexi]

Le Pape :
Quand on ne se confesse pas à Jésus, on se confesse à la mondanité du diable

ça promet !

[Roseau]

Après un ancien des jeunesses hitlériennes, un suppôt des tortionnaires argentins.
Le nouveau pape, François premier, un ultra réactionnaire complice de la dictature argentine :

http://www.rue89.com/2013/03/14/bergogliofrancois-1er-ami-des-pauvres-ou-ami-de-la-dictature-240530

A noter, Horacio Verbitsky, journaliste spécialisé dans les crimes de la junte militaire, a publié une enquête sur le role de Bergoglio qui a tout simplement livré aux militaires des prêtres militants hostiles à la dictature. (Verbitsky est notamment l'auteur d'Il vuelo sur les assassinats d'opposants jetés dans la mer à partir d'avions et d'hélicoptères.

Sinon, François/Bergoglio est bien évidemment farouchement opposé au mariage gay comme à l'avortement...

Dans Le Monde ce jour

Un groupe d'accusés poursuivis pour des crimes commis sous la dictature en Argentine (1976-1983) sont apparus jeudi 14 mars à leur procès en arborant des cocardes du Vatican, pour saluer l'élection la veille d'un pape originaire de leur pays. La chaîne de télévision C5N et le journal La Mañana de Cordoba ont diffusé des images des accusés portant des insignes du Vatican au revers de leur veste, lors d'une audience de leur procès actuellement en cours dans la ville de Cordoba, dans le nord-ouest de l'Argentine.
Ouvert en décembre 2012, ce procès concerne un groupe d'une quarantaine de militaires accusés de tortures dans le centre de détention clandestin de La Perla, à Cordoba, le deuxième plus important du pays à cette époque. Le principal accusé, Luciano Menendez, a déjà été condamné à sept occasions pour des crimes commis sous le régime militaire.

L'élection mercredi du pape François, ancien archevêque de Buenos Aires, a soulevé en Argentine une polémique à propos de l'attitude considérée par certains comme trop complaisante de l'Eglise catholique envers la dictature des généraux.

[Roseau]

TEAN
http://npa2009.org/node/36097

[Roseau]

Savouré sur le blog de Paul Jorion
http://www.pauljorion.com/les_debats/?p=82#comment-265

A l’heure où nombre de chrétiens sautent d’extase en pâmoison parce qu’un pape aux pieds nus vient les tremper dans la bourbe vaticanesque, je me permets de rappeler deux choses, Ad Majorem Veritatis Gloriam.

1) François d’Assise, auquel ledit pape est identifié (n’oublions pas François-Xavier, quand même), était fils de banquier et c’est d’abord dans les milieux de la bourgeoisie marchande qu’il a fait des disciples, les pauvres ne se reconnaissant pas dans sa pauvreté. Sa conversion a réhabilité aux yeux de l’Eglise une profession honnie et l’on observe d’ailleurs à ce moment-là une inflexion dans la condamnation de l’enrichissement matériel.

2) Le pape François était un jésuite assez ambitieux et donc assez transgressif vis-à-vis des exigences d’humilité de son ordre pour courir après la pourpre cardinalice, mais en plus un jésuite assez préoccupé des pauvres pour combattre la théologie de la libération, la seule doctrine chrétienne qui propose un dépassement de la charité et une véritable émancipation des défavorisés. Nul doute que les jésuites morts au XVIIIe siècle pour la défense des réductions du Paraguay, républiques indiennes indépendantes, le recevront à coups d’escopette dans les bergeries célestes. Comme saint Thomas, je n’applaudirai le volontarisme du pontife romain dans ces matières que lorsque celui-ci aura liquidé le patrimoine de saint Pierre. Quiconque a visité les églises de Rome y a pu voir la part d’elle-même que l’Eglise a concédée au diable.

[verié2]

La polémique se poursuit en Argentine. Horacio Verbitsky, directeur de Pagina 12, persiste et signe. Il publie quotidiennement de nombreux éléments qui prouvent le rôle de Bergoglio dans la répression. Ce journal, bien qu'il soit devenu le soutien inconditionnel de Kirchner, ne recule pas sur le terrain du combat contre les anciens tortionnaires, car ses fondateurs et une partie de ses plus anciens journalistes sont issus des rangs des Montoneros qui ont vu assassiner nombre de leurs camarades. De plus, Bergoglio, du temps où il n'était que cardinal, attaquait Kirchner à partir de positions de droite, tout en dénonçant hypocritement la misère - ça ne coûte rien.

L'Eglise, soutenue pratiquement par tout le reste des médias, riposte en affirmant qu'il s'agit d'attaques venant de "gauchistes anticléricaux primaires qui veulent détruire l'Eglise". Les amis de Bergoglio ont dégotté des victimes de la dictature que le futur pape aurait sauvées. Ca rappelle furieusement la libération en France, quand chaque collabo sortait de sa manche des résistants ou des Juifs qu'il prétendant avoir sauvés.
Mais, en dépit de l'hystérie chauvine pro papale, avec des affiches "Le pape est argentin et péroniste" (sic), l'Eglise a du mal à faire oublier son rôle sous la dictature...

[verié2]

Article du PTS sur Bergoglio
Une avocate de famille de disparus accuse le futur pape. Elle signale notamment que, contrairement à l'image d'humilité qu'il cherche à se donner aujourd'hui, Bergoglio était un personnage arrogant qui jouait de sa position et de ses privilèges pour refuser de déposer devant le tribunal où les avocats des victimes voulaient le faire venir.

L'article rappelle aussi que jamais Bergoglio n'a écarté de l'Eglise les rares prêtres condamnés pour leur participation au génocide, pas davantage que ceux condamnés pour actes pédophiles.

DECLARACIONES DE LA ABOGADA QUE INTERROGÓ AL PAPA POR EL DESTINO DE LOS DESAPARECIDOS
“Bergoglio fue parte del silencio cómplice de la Iglesia con la dictadura genocida”

Fecha: Jueves 14 de marzo de 2013

Escuchá la entrevista a Myriam Bregman en Pateando el Tablero (16/03/2013): http://pateandoeltablero.com.ar/201...

(PTS, 14/03/2013) Myriam Bregman, abogada del CeProDH (Centro de Profesionales por los Derechos Humanos), del PTS y de la querella en el juicio de la ESMA (Escuela de Mecánica de la Armada), se refirió a Jorge Mario Bergoglio, recientemente elegido por el Vaticano como Papa Francisco I. Durante uno de los juicios a los militares genocidas de la ESMA (desarrollado entre los años 2010 y 2011), Bregman representó a Patricia Walsh, hija del periodista y escritor desaparecido Rodolfo Walsh, y tuvo la oportunidad de interrogar al entonces arzobispo primado de Buenos Aires Jorge Bergoglio. Fue una de las abogadas que exigió al Tribunal que lo cite a declarar en calidad de testigo a partir de la denuncia hecha por la catequista María Elena Funes, quien lo acusó de facilitar el secuestro de los curas jesuitas Francisco Jalics y Orlando Yorio, que integraban la misma orden que Bergoglio. Sobre aquel suceso, la abogada relató:

“Contrariamente a la imagen que hoy se da de él como una persona humilde, Bergoglio no tuvo empacho en utilizar todos los privilegios que le daba su investidura, negándose a ir a declarar como cualquier persona a los Tribunales, por lo que se hizo trasladar todo el juicio a la sede de la Curia en Buenos Aires y tuvimos que hacer el interrogatorio allí mismo. Durante su declaración, el hoy Papa contestó con evasivas y contradijo lo que había dicho la testigo anterior. Trató de hacer una defensa formal de su accionar durante el período que duró el secuestro de los curas jesuitas por parte de los militares, afirmando que al enterarse que habían sido secuestrados se lo informó a sus superiores. Hizo también algunas afirmaciones muy graves, como que dos o tres días después de haberse perpetrado este secuestro él ya sabía que estaban en la ESMA. Algo que hasta el día de hoy ni muchas Madres de Plaza de Mayo saben respecto de sus hijos, a pesar de su intensa búsqueda. ¿Cómo se enteró? Relató que se entrevistó con Videla y Massera, pero bastante tiempo después. También reconoció que cuando Jalics y Yorio fueron liberados le contaron que quedaba gente secuestrada en la ESMA, y aun así hizo nada”.

Pero lo que recuerda con mayor detalles la abogada Myriam Bregman de aquel interrogatorio es cuando le preguntó sobre la apropiación bebés durante la dictadura: “Jamás olvidaré la cara que puso Bergoglio cuando le preguntamos por los niños apropiados [...]. contestó que se había enterado hace poco, hace unos diez años, o sea, en el 2000, cuando toda la sociedad sabía de la búsqueda de Abuelas de Plaza de Mayo al menos desde el año 1983, y algunos familiares de La Plata afirman que conoce el caso de Ana Libertad Baratti de La Cuadra desde 1977”.

Por último, Bregman señaló: “La actitud reticente de Bergoglio a contestar y lo acotado de sus respuestas en aquel entonces tuvo coherencia con la línea de silencio y ocultamiento adoptada por la jerarquía eclesiástica durante todos los años posteriores a la dictadura, negándose sistemáticamente a aportar archivos y documentos con que cuentan. Es parte de la política de la cúpula de la Iglesia Católica, que bendijo y colaboró directamente con la dictadura iniciada en Argentina en 1976. No me extraña que a sacerdotes como Christian Von Wernich, que están condenados por ser autores del genocidio, del plan de tortura y exterminio de la dictadura, no se los haya excomulgado y puedan seguir dando misa como cualquier otro cura. Lo mismo sucedió con el cura Grassi, condenado por abusar de niños, y por cuya expulsión la Iglesia que Bergoglio comandaba hasta ayer no movió un dedo. Nadie puede negar que el hoy Papa Francisco I encubrió a genocidas y pederastras en las filas de la Iglesia”.

Myriam Bregman: (011) 15 4170 2398 | @myriambregman | www.facebook.com/MyriamBregm...



Prensa: Marcela Soler: (011) 5470 9292 | Virginia Rom: (011) 15 3103 4422 | Cecilia Castelli: (011) 156428 8925 | Anabella Gabin: (011) 15 3686 6249 | Valeria Foglia: (011) 15 5375 3774

[alexi]

L'Etincelle du 18/03/13

Le sabre et le goupillon

La fumée est sortie blanche et déjà de noirs nuages s’amoncellent au-dessus de la tiare du nouveau pape François. En effet, les calottes chantantes étaient bien muettes durant les « années de plomb » de la dictature militaire de Videla en Argentine entre 1976 et 1983. Près de 30 000 opposants ont perdu la vie et ont été torturés par la junte militaire durant cette période.

Bref, rien de nouveau sous le soleil du Vatican, malgré l'insoutenable battage médiatique autour de son nouveau locataire.

[verié2]

Plus démago tu meurs
Les autorités ecclésiastiques et argentines ont cru bon de faire participer un cartonero à la délégation argentine qui a été assister à la messe inaugurale du nouveau pape à Rome. Sans doute les communicants de Bergoglio ont-ils pensé que ça ferait "pape proche des pauvres"....

Les "cartoneros", ce sont ces habitants des quartiers pauvres qui vivent en récupérant le contenu des poubelles des quartiers riches. On en voit tous les soirs dans les rues commerçantes, à l'heure de fermeture des magasins. Ce métier s'est "institutionnalisé" et organisé au fil des ans, au point que certains cartoneros "officiels" portent des éléments d'uniformes ! C'était le cas de celui qui a accompagné la délégation argentine à Rome. Du coup, les flics de l'aéroport l'ont fouillé, retenu et longuement interrogé sans ménagement, car ils ne croyaient pas qu'un homme ainsi vêtu, avec aussi peu de fric sur lui, puisse se rendre à Rome...
Source Pagina 12

[verié2]

Bergoglio, ancien militant de la Garde de fer

Décidément, au Vatican on apprécie tout particulièrement les anciens nazis et fascistes.
Les révélations sur François premier alias Bergoglio se poursuivent.
Dans les années soixante, Bergoglio fut membre de la Garde de fer, organisation para-militaire péroniste d'extrême droite. (Ce nom a été choisi en hommage à la Garde de fer roumaine, fasciste et antisémite ! A une époque où on connaissait déjà les crimes du nazisme dont la Garde de fer roumaine fut complice...) La Garde de fer argentine voulait notamment être un pont entre la droite classique dure et AAA (Alliance anticommuniste argentine qui devait constituer des commandos de la mort chargés d'assassiner les opposants.)

Bergoglio, du temps où il fut évéque, a d'ailleurs reconnu qu'il avait participé à des réunions avec les futurs dictateurs Massera et Videla.

Mais son rôle politique en Argentine ne s'arrête pas là. Bergoglio a toujours défendu publiquement des positions ultra réactionnaires. Son discours "populiste" en faveur des pauvres ne doit pas faire illusion. Il a toujours eu pour objectif de prêcher la résignation aux classes populaires en échange de la charité, au profit des classes dominantes. Ce discours ne s'est jamais traduit par rien de concret. Bergoglio n'a jamais eu en public un mot de repentir pour la complicité de l'Eglise envers la dictature. Mais, selon ses partisans, il aurait pleuré en privé en recevant des familles de victimes !
Sources Pagina 12

[verié2]

Le Vatican poursuit sa contre-offensive médiatique
Suite aux diverses révélations sur le passé du nouveau pape, sa complicité avec la dictature, les services de com du Vatican multiplient les contre-feux. Après les victimes de la dictature sauvées par Bergoglio, les communicants du pape viennent de sortir de leur manche Adolfo Perez Esquivel, prix Nobel de la paix. Esquivel a déclaré : "Il y a eu des évéques complices de la dictature, mais pas Bergoglio. Certes il ne fut pas au premier rang de ceux qui ont dénoncé la dictature, car il a préféré un travail de diplomatie silencieuse" (sic). "Bergoglio ne fut pas complice, car le président de la cour suprême d'Argentine a déclaré qu'il n'y avait pas de preuves contre lui." (Quelle belle preuve !)

Esquivel, qui fut victime lui-même de la dictature, est un humaniste qui prêche la non violence en Amérique latine, soutient la cause du Tibet, bref ne dérange pas beaucoup - ce qui est indispensable pour obtenir un prix Nobel de la paix.

Pagina 12, qui reproduit les propos de Esquivel, semble avoir mis ses attaques anti-pape en sourdine. Peut-être depuis que Kirchner a déjeuné avec le pape en dépit de leur contentieux. La présidente cherche en effet à récupérer un peu de gloriole papale. Il est donc possible qu'elle, ou son entourage, ait signifié à Pagina 12, qui la soutient quasi inconditionnellement, de ne pas en faire trop et d'arrêter les frais...

[Roseau]

[Roseau]

Nouvelle tête de Gondole au Vatican : Qui est bergoglio et pourquoi l’ont-ils mis là ?
http://npa2009.org/node/37338

[Roseau]

[Roseau]

http://alencontre.org/ameriques/amelat/le-vatican-la-croisade-dun-pape-heureux-et-preventif.html

[Prado]

Un tournant dans l’implication sociale et politique de l’Eglise Catholique est aujourd’hui l’objet d’un combat dans les instances supérieures de celle-ci. Il ne peut laisser indifférents les militant/es du mouvement social.

UN PAPE SUBVERSIF
samedi 8 novembre 2014 par Michel Warschawski
Quand François invite les mouvements populaires au Vatican

Quand nos amis du Mouvement des Sans Terre (MST) brésilien nous ont contactés il y a plusieurs mois pour nous annoncer que le Centre d’Information Alternative était invité à une rencontre avec le Pape François, nous avons beaucoup ri : qu’est-ce qu’une organisation – le Centre d’Information Alternative (AIC) à Jérusalem et Bethléem – dont la plupart des membres sont de culture juive ou musulmane, et athées de surcroît, allaient faire au Vatican ? Et quand le Conseil d’Administration m’a demandé d’y représenter l’organisation dont je suis le Président, j’ai carrément dit non : si je ne partage pas l’anti-cléricalisme primaire de beaucoup de mes amis français, et considéré, avec Karl Marx, que la religion n’est pas seulement l’opium du peuple mais aussi “le soupir des opprimés”, je ne voyais pas l’intérêt de ma présence a une rencontre au Vatican. Devant l’instance de nos amis brésiliens, j’y suis finalement allé. Et je ne le regrette pas du tout.

En fait, le Pape organisait une rencontre de dialogue intensif entre l’Eglise Catholique et une centaine de mouvements populaires venant des quatre coins de la Planète, autour de trois thèmes : la Terre, le Travail et le Logement. Je l’avoue, c’était passionnant et certainement pas moins intéressant que les nombreux Forums Sociaux Mondiaux auxquels j’ai déjà participé.

“Mouvements populaires”, et pas des ONG – sauf l’AIC et quelques autres – ou même des mouvements sociaux comme on les appelle, mais des mouvements de base où s’organisent les couches les plus exclues de la société et du monde du travail, comme les recycleurs des déchets de Rio, des paysans d’Afrique centrale déplacés par les guerres, ou encore des pécheurs prives de leurs ressources par des sociétés multinationales, ainsi que des habitants de bidonvilles d’Afrique et d’Amérique Latine, que les spéculations immobilières ont transformés en réfugiés dans leur propre villes.

Puis est venue la rencontre avec le Pape François et son adresse aux participants : directe, chaleureuse même, et d’une radicalité surprenante. Apres avoir fait une critique sans concession de l’état des lieux de notre monde, où l’homme est devenu l’esclave du capital et des multinationales, le Pape a appelé les mouvements populaires à devenir les agents d’un changement révolutionnaire indispensable. Oubliant le discours écrit, le Pape a tout d’un coup dit, avec un petit sourire : “Certains diront peut-être que je prêche du communisme…” et il est vrai que ses propos n’étaient pas moins subversifs que ceux du camarade-président bolivien Evo Morales qui ont clôturé la rencontre.
“Terre, travail, logement – des droits sacrés et inaliénables, pour tous et toutes” a souligné le Pape François. Un tournant dans l’Eglise Catholique ? Pas certain : il suffisait de regarder les visages de certains des cardinaux présents pendant le discours du Pape, apparemment choqués par la radicalité du chef de l’Eglise. Ce qui est certain, c’est qu’un tournant dans l’implication sociale et politique de l’Eglise Catholique est aujourd’hui l’objet d’un combat dans les instances supérieures de celle-ci. Il ne peut laisser indifférents les militant/es du mouvement social a travers le monde, même les plus mécréants d’entre nous.

Michel Warschawski

Publie dans le Courrier de Genève, Novembre 2014

http://www.ujfp.org/spip.php?article3611

[Roseau]

J'avais lu des titres sur cette rencontre au Vatican
qui m'avaient surpris, sachant d'où vient le pape argentin...
Mais ne les avais pas lus, autres chats à fouetter...
Ce compte rendu, débusqué fort à propos, comme souvent, par Prado...
m'a surpris et obligé à vérifier l'info,
pourtant relayée par un camarade de confiance, Michel Warschawski.
Voici ce que j'ai trouvé...qui conforte l'information
http://www.medelu.org/Le-Pape-Francois-Quand-je-defends
http://www.medelu.org/Rencontre-mondiale-des-mouvements,1860

et sur les premiers pas papaux... écrit dès juillet 2013
http://alencontre.org/ameriques/amelat/le-vatican-la-croisade-dun-pape-heureux-et-preventif.html

L'Eglise catholique, pataugeant dans les scandales de tout type,
avait besoin d'une perestroika, au moins pour regagner
des parts du marché de la foi face aux évangélistes.
Restera a interpréter plus largement.
Des camarades mieux informés des caves du Vatican le feront mieux que moi.
A suivre donc...

[Contenu sponsorisé]