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POI et Schivardi - Page 10 Empty Re: POI et Schivardi

Message  Eugene Duhring Jeu 2 Mai - 16:55

Jean Jean a écrit:
(...)RAPPELANT que les parties contractantes, en tant qu'États membres de l'Union européenne,
doivent s'abstenir de toute mesure susceptible de mettre en péril la réalisation des objectifs de
l'Union dans le cadre de l'union économique, et notamment d'accumuler une dette en dehors des
comptes des administrations publiques;
TENANT COMPTE DU FAIT que les chefs d'État ou de gouvernement des États membres de la
zone euro se sont accordés le 9 décembre 2011 sur une architecture renforcée pour
l'Union économique et monétaire, prenant pour base les traités sur lesquels l'Union européenne est
fondée et visant à faciliter la mise en œuvre des mesures adoptées sur la base des articles 121, 126
et 136 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne;
TENANT COMPTE DU FAIT que l'objectif des chefs d'État ou de gouvernement des
États membres de la zone euro et d'autres États membres de l'Union européenne est d'intégrer le
plus rapidement possible les dispositions du présent traité dans les traités sur lesquels
l'Union européenne est fondée; (...)

Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire (TSCG)



La transposition des directives communautaires

La transposition est l’acte obligatoire par lequel un État membre de l'Union européenne insère dans son système juridique une règle de droit demandée pour remplir les objectifs d'une directive de l'Union européenne.

L'obligation de transposition à la charge des États est une condition d'effectivité du droit communautaire, à ce titre les États membres encourent des poursuites en cas de mauvaise transposition.
Transposition (droit)



Si vous le contestez, adressez vous à vos députés...
Premièrement, j'évoquais l'ANI. Deuxièmement, pourquoi ne pas aller au bout de l'article de wikipédia où tu as puisé cet extrait de texte :
Le Conseil constitutionnel a approfondi cela dans sa décision concernant la loi DADVSI, en déclarant notamment que « la transposition d'une directive ne saurait aller à l'encontre d'une règle ou d'un principe inhérent à l'identité constitutionnelle de la France, sauf à ce que le constituant y ait consenti »
Bizarre quand même d'avoir soustrait à notre vue ce passage des plus intéressant : le constituant doit avoir consenti c'est à dire avoir modifié la constitution pour cela ! La bourgeoisie et ses valets du gouvernement ne sont évidemment pas responsable de la transposition des directives de l'UE ....


Dernière édition par Eugene Duhring le Jeu 2 Mai - 16:57, édité 1 fois

Eugene Duhring

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Message  Eugene Duhring Jeu 2 Mai - 16:56

Jean Jean a écrit:Je pense que la couverture du I.O de cette semaine peut vous intéressez...

POI et Schivardi - Page 10 Io-02-05-13
Alléchant en effet. Reste à voir le contenu en page 4 ...

Eugene Duhring

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Message  Jean Jean Jeu 2 Mai - 17:00

Et bien rien ne t’empêches d'acheter le journal...
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Message  yannalan Jeu 2 Mai - 17:03

Sur l'Algérie, c'est n'importe quoi. Il y a 500 marines en Espagne, ils vont pas affronter l'armée algérienne...

yannalan

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Message  Jean Jean Jeu 2 Mai - 17:09

Eugene Duhring a écrit:
Premièrement, j'évoquais l'ANI. Deuxièmement, pourquoi ne pas aller au bout de l'article de wikipédia où tu as puisé cet extrait de texte :
Le Conseil constitutionnel a approfondi cela dans sa décision concernant la loi DADVSI, en déclarant notamment que « la transposition d'une directive ne saurait aller à l'encontre d'une règle ou d'un principe inhérent à l'identité constitutionnelle de la France, sauf à ce que le constituant y ait consenti »
Bizarre quand même d'avoir soustrait à notre vue ce passage des plus intéressant : le constituant doit avoir consenti c'est à dire avoir modifié la constitution pour cela ! La bourgeoisie et ses valets du gouvernement ne sont évidemment pas responsable de la transposition des directives de l'UE ....

Tu n'es pas sans savoir que la Vème république à permis, justement, de transposer les directives avec les consentements des constituants (quelles que soient leurs couleurs politiques...). Une courroie de transmissions si tu préfères...
Tu peux mettre tout l'article si tu veux... Ça ne me dérange pas...

Il y a une contradiction entre l'ANI et le TSCG (qui contient le pacte de compétitivité mis en place par le gouvernement Hollande...) tu trouves ?!
Il y a une contradiction entre l'ANI et l'objectif des bourgeoisies européennes solidaires dans les institutions UE ?!

Le but du TSCG (traité européen ratifié par Hollande), transposé en droit français, s'incarnant en pacte de compétitivité, c'est la flexibilité, la précarité, la contre-réforme du code travail...
Le but de l'ANI c'est la flexibilité, la précarité, la contre-réforme du code travail...

Je peux pas être plus clair...


Dernière édition par Jean Jean le Jeu 2 Mai - 17:18, édité 1 fois
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Message  Jean Jean Jeu 2 Mai - 17:13

yannalan a écrit:Sur l'Algérie, c'est n'importe quoi. Il y a 500 marines en Espagne, ils vont pas affronter l'armée algérienne...

Bah ils pourraient commencer, s'en suivront d'autres... Qu'est ce qui empêcherait ?...
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Message  Eugene Duhring Jeu 2 Mai - 17:16

Jean Jean a écrit:Et bien rien ne t’empêches d'acheter le journal...
J'ai été abonné pendant des années et cette façon de mettre l'UE à toutes les sauces a fini par me gaver. Je ne l'achète plus !

Eugene Duhring

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Message  Jean Jean Jeu 2 Mai - 17:22

C'est que, à mon avis, il y a un refus de voir la réalité telle qu'elle est... Mais libre à toi...
Ça n’empêche pas qu'on puisse, un jour, faire l'unité sur d'autres choses...
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Message  Eugene Duhring Jeu 2 Mai - 17:30

Jean Jean a écrit:
Eugene Duhring a écrit:
Premièrement, j'évoquais l'ANI. Deuxièmement, pourquoi ne pas aller au bout de l'article de wikipédia où tu as puisé cet extrait de texte :
Le Conseil constitutionnel a approfondi cela dans sa décision concernant la loi DADVSI, en déclarant notamment que « la transposition d'une directive ne saurait aller à l'encontre d'une règle ou d'un principe inhérent à l'identité constitutionnelle de la France, sauf à ce que le constituant y ait consenti »
Bizarre quand même d'avoir soustrait à notre vue ce passage des plus intéressant : le constituant doit avoir consenti c'est à dire avoir modifié la constitution pour cela ! La bourgeoisie et ses valets du gouvernement ne sont évidemment pas responsable de la transposition des directives de l'UE ....

Tu n'es pas sans savoir que la Vème république à permis, justement, de transposer les directives avec les consentements des constituants (quelles que soient leurs couleurs politiques...). Une courroie de transmissions si tu préfères...
Tu peux mettre tout l'article si tu veux... Ça ne me dérange pas...

Il y a une contradiction entre l'ANI et le TSCG (qui contient le pacte de compétitivité mis en place par le gouvernement Hollande...) tu trouves ?!
Il y a une contradiction entre l'ANI et l'objectif des bourgeoisies européennes solidaires dans les institutions UE ?!

Le but du TSCG (traité européen ratifié par Hollande), transposé en droit français, s'incarnant en pacte de compétitivité, c'est la flexibilité, la précarité, la contre-réforme du code travail...
Le but de l'ANI c'est la flexibilité, la précarité, la contre-réforme du code travail...

Je peux pas être plus clair...
La vème n'a rien permis du tout. Si tu la déjà lu, tu devrais savoir qu'elle n'intègre aucune délégation de pouvoir à une quelconque institution supranationale. Ce sont les gouvernements successifs s'assyeant la plupart du temps sur cette constitution de 1958 en l'amendant à de très nombreuses reprises sans consultation populaire qui ont permis à l'UE de se substituer à l'Etat. Je rajouterai en plus que la démocratie bourgeoise malgré tout a procédé à un certain nombre de référendum sur le sujet.
Sur l'ANI, ton argument est fallacieux : tu peux tirer n'importe quelle ficelle de la politique et de l'économie elle nous ramènera immanquablement aux institutions supranationales par exemple l'UE puisque l'UE est une émanation des bourgeoisie européennes en particulier française. Si demain mon patron vient me voir pour me baisser mon salaire ou me licencier, je ferai immédiatement le lien avec l'UE, le FMI, l'OCDE, la Banque Mondiale, l'Euro, la BCE ... et pourquoi pas ma propre bourgeoisie. Franchement, cette façon de manipuler un bout d'une ficelle celle de l'UE en éludant que les deux bouts sont tenus par les mêmes - la bourgeoisie est agaçante ! Non l'ANI n'est pas le fruit des traités européens, elle est la conséquence unique de la volonté pour la bourgeoisie française d'augmenter son taux de profit. Aux USA ou partout ailleurs, cela porterait un autre nom ...

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Message  Eugene Duhring Jeu 2 Mai - 17:33

Jean Jean a écrit:C'est que, à mon avis, il y a un refus de voir la réalité telle qu'elle est... Mais libre à toi...
Ça n’empêche pas qu'on puisse, un jour, faire l'unité sur d'autres choses...
ça c'est sur, de mon côté cela n'empêchera nullement de faire l'unité ... encore faut-il que l'expression de mes revendications contiennent sans ambiguïté une dénonciation de l'UE se cachant derrière toute chose en ce bas monde. Ce qui du côté du POI place l'unité sur un terrain très très hypothétiques !

Eugene Duhring

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Message  Jean Jean Jeu 2 Mai - 17:35

Reforme constitutionnelle

Réduction des déficits : le Parlement débattra d’une réforme constitutionnelle “dans les prochaines semaines”


Nouvelle tentative d’asservissement à l’Union européenne, ce texte vise à faire des syndicats un instrument des contre-réformes.
Le Parti ouvrier indépendant a décidé de lancer une grande campagne pour son rejet.

Nous commençons cette semaine par répondre à quelques questions posées par ce projet.



extrait du n°138 d’informations ouvrières du mars 2011

Dossier préparé par Yan Legoff


Pourquoi veulent-ils réviser la Constitution ?

La dette des Etats européens a explosé ces deux dernières années en raison de la crise financière et des plans d’aide massifs aux banques et aux grandes entreprises accordés par les gouvernements de toutes couleurs politiques.
Les marchés financiers (c’est-à-dire ces mêmes banques qui ont bénéficié de l’argent public, les compagnies d’assurances, les fonds de pension, etc.) ont acheté la dette de ces Etats, sous forme d’obligations. Ils exigent des garanties politiques qu’elle sera bien remboursée, avec intérêts, ce qui impose des coupes drastiques dans la protection sociale collective et les budgets des Etats.

Sous l’impulsion de la chancelière allemande Angela Merkel, un projet de « pacte de compétitivité » a été présenté lors d’un sommet européen, le 4 février dernier. Il est de nouveau à l’ordre du jour du sommet de « l’Eurogroupe » (réunissant les gouvernements de la zone euro), le 11mars prochain. Il fait obligation à tous les gouvernements d’inscrire dans leur Constitution l’exigence de réduction de leurs déficits en application des règles de l’Union européenne.
Ce projet de pacte imposerait également d’augmenter partout l’âge de départ à la retraite et de supprimer tout mécanisme existant d’indexation des salaires sur les prix.

Qu’est-ce que cette révision constitutionnelle changerait par rapport au traité de Maastricht ?

Le traité de Maastricht (1992), avec le pacte de stabilité (1997) qui lui est adossé, interdit déjà tout déficit public au-delà de 3 % du produit intérieur brut (PIB) dans chaque pays. Il prévoit des injonctions, puis des sanctions, sous forme d’amendes considérables, pour les gouvernements qui y contreviendraient. Mais la majorité des Etats, du fait des plans d’aide aux banques, sont aujourd’hui très largement au dessus de cette limite.

Certes, la très grande majorité des lois et des décrets adoptés en France ne sont déjà que la transposition, en droit national, de directives européennes. La Constitution française de la Ve République s’est, au cours des années, adaptée pour transformer le Parlement et le gouvernement en courroie de transmission de l’Union européenne, avec l’accord des gouvernements successifs.

Mais cette nouvelle réforme constitutionnelle franchirait un pas supplémentaire dans cet asservissement.

Concrètement, que se passerait-il ?

Le journal patronal Les Echos l’explique : « (Il s’agit) d’imposer à la majorité issue des urnes de s’engager, grâce à une loi-cadre de trois ans ou plus probablement sur cinq ans, sur une trajectoire des finances publiques : déficit, plafond annuel de dépenses (Etat, assurance maladie), recettes nouvelles. Une date cible de retour à l’équilibre devrait y être mentionnée. Le changement essentiel est que cette loi-cadre, souligne le Premier ministre, “s’imposerait effectivement” aux budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale. “Le Conseil constitutionnel pourrait sanctionner une loi de finances ne respectant pas la trajectoire définie”, précise l’entourage de François Baroin (ministre du Budget). » Qui cela concerne-t-il ?

TOUS LES TRAVAILLEURS…Répondant à cette injonction des marchés financiers et de l’Union européenne, le ministre du Budget a annoncé le 17 janvier qu’entre 2011 et 2013, « 100 000 emplois ne seront pas remplacés au sein des administrations et des opérateurs ».

Au moins autant ont été officiellement supprimés les années précédentes. On en voit les conséquences brutales à l’Education nationale (encore 16 000 suppressions de postes prévues l’an prochain), suscitant un soulèvement des enseignants et des parents (lire page suivante).
Ce sont aussi tous les autres budgets de l’Etat qui doivent passer à la moulinette (avec le gel, notamment, des dotations aux collectivités locales).

Cette obligation « constitutionnalisée » de réduction des budgets s’appliquerait aussi à la Sécurité sociale : encore moins de remboursements, de budgets pour les hôpitaux, contraints de fermer des services entiers, etc.

LES SYNDICATS… C’est une pression considérable qui s’exercerait sur les syndicats pour les contraindre à quitter le terrain des revendications définies par leurs mandants et à se plier aux impératifs de la « réduction des déficits ».
L’augmentation du point d’indice pour les fonctionnaires, l’arrêt des suppressions de postes ? La Constitution elle même l’interdirait ! La préservation des services publics, sans parler du rétablissement de ceux qui ont été supprimés ?
L’arrêt de l’allongement de l’âge de départ à la retraite, le retour à la retraite à 60 ans et aux 37,5 annuités de cotisation ?
Idem !

Et il en irait de même pour toutes les questions liées à la Sécurité sociale…

Bref, il s’agit de faire des syndicats l’instrument de la politique de contre-réformes.

Le Premier ministre l’a fort bien résumé, le 22 février, en disant à propos de la révision constitutionnelle : « Rénover notre modèle social, c’est d’abord cesser d’opposer la préservation de son héritage et la lutte contre les déficits publics. » François Fillon a placé cette révision constitutionnelle comme étant en ce sens un prolongement de la loi du 20 août 2008 sur la représentativité syndicale, car, a-t-il répété à cette occasion, « des partenaires sociaux plus forts développeront la culture du dialogue, le sens de la négociation et du compromis ».

Comment ont été creusés les “déficits publics” ?

Prenons le budget de l’Etat. Le déficit s’établit à 149 milliards d’euros en 2010. Mais d’après le rapporteur UMP de la commission des finances de l’Assemblée nationale, le député Gilles Carrez, « entre 2000 et 2009, le budget général de l’Etat aurait perdu entre 101,2 et 119,3 milliards de recettes fiscales » à la suite des allégements et dégrèvements fiscaux et sociaux accordés aux entreprises et aux plus hauts revenus. 120milliardsd’euros !Ce manque à gagner a creusé les déficits, la dette de l’Etat et les intérêts payés en conséquence (45 milliards en 2009).

Quelle est la procédure d’adoption de cette révision constitutionnelle ?

Actuellement soumis au Conseil d’Etat, le projet de révision constitutionnelle doit être ensuite formellement présenté en Conseil des ministres, puis adopté par l’Assemblée nationale, puis par le Sénat (« dans les prochaines semaines », a confirmé Fillon). Il resterait ensuite à convoquer le Congrès (qui est la réunion des députés et des sénateurs), un lundi, à Versailles, où une majorité de 60%est nécessaire, impossible sans le vote positif d’une partie au moins des parlementaires de « gauche ».

C’est d’ailleurs ainsi qu’avait été adopté le traité de Lisbonne, le 4 février 2008, grâce au vote positif de 32 parlementaires du PS et à l’abstention de 142 autres…

Qu’en serait-il aujourd’hui ? Au PS, aucun dirigeant ne conteste la réduction des « déficits » ni le cadre de l’Union européenne. Le porte-parole des députés du PS, Bruno Leroux, accuse ainsi Nicolas Sarkozy d’avoir quadruplé les déficits. C’est une « nouvelle tartuferie », lance le député, en ajoutant : « Ce n’est pas la Constitution qui fait une bonne pratique budgétaire »… D’autres, et pas seulement au PS, choisissent de se taire sur la révision constitutionnelle tout en dénonçant le projet de « pacte de compétitivité » qui l’ordonne pourtant…

La position du POI : rejet !

Le bureau national du Parti ouvrier indépendant a décidé, le 12 février, « le principe d’une campagne de pétitions en direction des députés PS,PCF,Parti de gauche et Verts pour qu’ils s’opposent à la loi de réforme constitutionnelle ». Les formes de cette campagne seront précisées dans les prochains jours.
Dès le 5 février, les quatre secrétaires nationaux du POI appelaient au rejet de cette révision constitutionnelle :

« En annonçant leur intention de réformer la Constitution pour y introduire l’obligation d’équilibre des finances publiques, le président de la République et le Premier ministre franchissent un nouveau pas dans la subordination à l’Union européenne (…).

Une telle réforme vise à fermer toute possibilité pour les organisations syndicales de négocier à partir des revendications ouvrières, l’Etat pouvant leur opposer l’obligation constitutionnelle de la rigueur (…).

Au moment où,dans l’enseignement, les hôpitaux, à La Poste, les travailleurs se mobilisent avec leurs organisations contre les suppressions de postes, les conséquences de la privatisation (…), cette annonce traduit les craintes du gouvernement Sarkozy-Fillon face à la résistance ouvrière. En proposant cette réforme constitutionnelle, le gouvernement Sarkozy-Fillon compte sur l’appui du Parti socialiste (sans lequel il ne peut obtenir 60 % des suffrages au Parlement, seuil nécessaire pour toute réforme constitutionnelle) (…).

Au moment où, en Tunisie, en Egypte, les peuples se soulèvent contre les politiques de misère et de déchéance, il doit être dit clairement que la démocratie exige le rejet de ce projet de loi.

Au-delà, la démocratie exige : la rupture avec l’Union européenne, avec l’euro et avec les institutions de la Ve République. »Reforme constitutionnelle


Réforme des institutions françaises


UNE « REFORME » POUR INSTITUTIONNALISER LE CONSENSUS


Dernière édition par Jean Jean le Jeu 2 Mai - 17:42, édité 1 fois
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Message  Jean Jean Jeu 2 Mai - 17:40

Eugene Duhring a écrit:
ça c'est sur, de mon côté cela n'empêchera nullement de faire l'unité ... encore faut-il que l'expression de mes revendications contiennent sans ambiguïté une dénonciation de l'UE se cachant derrière toute chose en ce bas monde. Ce qui du côté du POI place l'unité sur un terrain très très hypothétiques !

Je te rassure, dans la vraie vie, le POI arrive à faire l'unité avec d'autres... Sans forcement parler de l'UE, ça n’empêche pas d'expliquer nos positions...
Mais nous n'en faisons pas un préalable... Le POI n'impose pas, il propose.
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Message  nico37 Jeu 2 Mai - 18:02

Jean Jean a écrit:
yannalan a écrit:Sur l'Algérie, c'est n'importe quoi. Il y a 500 marines en Espagne, ils vont pas affronter l'armée algérienne...

Bah ils pourraient commencer, s'en suivront d'autres... Qu'est ce qui empêcherait ?...

Tu nous feras ton plan de bataille qu'on rigole...

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Message  niels Jeu 2 Mai - 18:32

Duhring comprendra sans doute un jour que le carcan de l'UE est utilisé tous les jours par tous les gouvernements en Europe pour porter tous leurs mauvais coups.et pour les justifier , "au nom de la solidarité, ou des contraintes, ou de l'euro....etc, etc..", et Duhring, LO, le NPA, font semblant de ne rien voir!! Mais sans doute les peuples européens doivent être un peu cons, eux qui manifestent sans cesse et contre leurs gouvernements et contre l'Union européenne!!

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Message  dug et klin Jeu 2 Mai - 18:39

Estirio Dogante a écrit:

"Si t'as des arguments pour montrer que ce n'est pas la bourgeoisie française qui commande en France je suis disposé à les recevoir."

"Quant aux "90%" Cela montre l'identité des vues sur beaucoup d'aspect des bourgeoisies européennes mais c'est aussi un argument que se retourne contre l'argumentation du POI.
Pourquoi?
Tout simplement parce que le 10% restant, c'est à dire les aspects ou il n'y a pas identité des vues, la bourgeoisie française fait comme cela lui chante."


Tout a fait d'accord pour dire avec Dogante,que c'est la bourgeoisie Francaise qui commande(seule) en France,meme quand elle amuse les gogos(ex: le POI) avec des arguments du genre"on est obligé,il faut s'aligner sur l'Europe".Et en plus elle dirige partiellement cette Europe en complicité avec ses semblables,d'Allemegne,de G.B.,d'Italie,d'Espagne...etc...Et il y a en général convergence d'idées entre les patrons Européens sur la manière de b.....chacun"leurs travailleurs"et pour les quelques divergences,c'est gros bras d'honneur et petites amandes.
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Message  yannalan Jeu 2 Mai - 18:45

Jean Jean a écrit:
yannalan a écrit:Sur l'Algérie, c'est n'importe quoi. Il y a 500 marines en Espagne, ils vont pas affronter l'armée algérienne...

Bah ils pourraient commencer, s'en suivront d'autres... Qu'est ce qui empêcherait ?...

Le jour où ils voudront intervenir là-bas, ce devra être style Irak...Le coup des marines de Moron de la Frontera sort dans la presse à sensations algérienne, et ça fait bien rigoler.Ils sont là pour de smanoeuvres avec l'armée marocaine. Les USA ont des bases en Espagne depuis les années 50, font des manoeuvres dans ce coin là tous les ans. Si le PT algérien crie au loup à chaque déplacement des troupes US en Méditerranée, il va lui falloir augmenter sa pagination...
Ce qui menace l'Algérie c'est l'incurie de son gouvernement, et les islamistes. Pas les chômeurs que combatla camarade du PT.

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Message  Jean Jean Jeu 2 Mai - 18:54

Eugene Duhring a écrit:
La vème n'a rien permis du tout. Si tu la déjà lu, tu devrais savoir qu'elle n'intègre aucune délégation de pouvoir à une quelconque institution supranationale. Ce sont les gouvernements successifs s'assyeant la plupart du temps sur cette constitution de 1958 en l'amendant à de très nombreuses reprises sans consultation populaire qui ont permis à l'UE de se substituer à l'Etat. Je rajouterai en plus que la démocratie bourgeoise malgré tout a procédé à un certain nombre de référendum sur le sujet.
Sur l'ANI, ton argument est fallacieux : tu peux tirer n'importe quelle ficelle de la politique et de l'économie elle nous ramènera immanquablement aux institutions supranationales par exemple l'UE puisque l'UE est une émanation des bourgeoisie européennes en particulier française. Si demain mon patron vient me voir pour me baisser mon salaire ou me licencier, je ferai immédiatement le lien avec l'UE, le FMI, l'OCDE, la Banque Mondiale, l'Euro, la BCE ... et pourquoi pas ma propre bourgeoisie. Franchement, cette façon de manipuler un bout d'une ficelle celle de l'UE en éludant que les deux bouts sont tenus par les mêmes - la bourgeoisie est agaçante ! Non l'ANI n'est pas le fruit des traités européens, elle est la conséquence unique de la volonté pour la bourgeoisie française d'augmenter son taux de profit. Aux USA ou partout ailleurs, cela porterait un autre nom ...

Est-ce contradictoire avec la politique de l'UE ?:
ÉCLAIRAGE

Lorsque de Gaulle fonda la Ve République, en 1958, sur la base du coup d'État d'Alger, la
bourgeoisie française était confrontée au gouffre de la sale guerre d'Algérie qui
menaçait son pouvoir. Il voulut redonner à "la France" un rang de grande puissance
dans le monde, briser la lutte de la classe ouvrière dans le pays. On sait ce qu'il en
advint à l'échelle internationale, et la grève générale de 1968 montra les limites, à
l'intérieur, de ce qui avait été entrepris.

L'existence du mouvement ouvrier constituait une menace pour la redisposition des
forces des classes dominantes du pays, dans le but d'affronter un monde en pleine
évolution vers des concurrences de plus en plus terribles.

Pesant d'un poids considérable dans la vie politique et sociale depuis la Libération, la
classe ouvrière s'était acquis de grandes conquêtes sociales, la Sécurité sociale au
premier chef. Elle continuait de porter de sérieux coups de boutoir. Mobilisations de
classe et grèves puissantes se succédaient, comme en 1947 chez Renault, ou au travers
des grèves générales de 1953 et 1955. Seule la politique de soumission des appareils
empêchait ces irruptions ouvrières d'emporter les fragiles édifices du pouvoir de la
bourgeoisie. Il fallait le disloquer, ce mouvement ouvrier, priver la classe ouvrière
d'organisations qui la représentent et la défendent de façon indépendante.

Tout cela impliquait un pouvoir fort. Ce qui était indispensable, du point de vue des
nouveaux dirigeants du pays, c'était la domestication de la classe ouvrière, avec ce que
cela signifiait d'attaques contre la démocratie, et donc d'atteintes à la souveraineté
populaire, elle-même fondement de la nation.

Le projet était réactionnaire et antidémocratique en ce qu'il faisait fi des principales
règles de fonctionnement du parlementarisme classique, au travers duquel la classe
dirigeante avait certes exercé son pouvoir, mais aussi au sein duquel les travailleurs
avaient conquis droits et protections, constitué leurs syndicats, leurs organisations,
leurs partis, tissé tout le maillage social qui leur permettait d'exister et de combattre
comme classe.

IL FALLAIT, POUR LES NOUVEAUX DIRIGEANTS DU PAYS, DOMESTIQUER LA CLASSE
OUVRIÈRE, AVEC CE QUE CELA SIGNIFIAIT D'ATTAQUES CONTRE LA DÉMOCRATIE
ET LA SOUVERAINETÉ POPULAIRE


Seulement, en France, c'est dans le cadre de la République que s'est parachevé depuis
deux siècles, depuis la grande Révolution, la construction de la nation. Les traditions,
les règles, et ce que l'on appelle en droit constitutionnel "l'organisation des pouvoirs
publics" de notre pays trouvaient leur origine (très souvent dévoyée par la suite, il est
vrai, mais leur origine néanmoins) dans les irruptions puissantes du peuple ayant
balayé pour longtemps l'ordre suranné de l'Ancien Régime, ses féodalités et ses
provinces, l'arbitraire de son pouvoir royal, le poids étouffant de son Église sur la vie
publique.

Tout cela fut-il abattu en 1958 ? Non. La construction étatique charpentée par la
Constitution gaulliste de 1958 présentait un ensemble impressionnant de mesures
foncièrement antidémocratiques (dont nous rappelons brièvement les plus évidentes
ci-contre), mais la situation politique de l'époque ne pouvait mettre à l'ordre du jour
l'éradication totale de toutes ces règles, de toutes ces traditions, de tous ces principes.

Le bonapartisme n'est pas le fascisme, et le fascisme n'était pas à l'ordre du jour en
France, d'abord et avant tout parce que la classe ouvrière n'était pas disloquée, parce
que ses organisations indépendantes continuaient d'exister. L'architecture du pays tel
qu'il fonctionnait auparavant allait être bouleversée en profondeur, mais non
matériellement et physiquement détruite, comme ce fut le cas, par exemple, en
Allemagne en quelques mois, lorsque les hitlériens prirent le pouvoir en janvier 1933.

La Ve République marquait une rupture majeure avec les traditions républicaines en
France. Elle ne pouvait pourtant pas ne pas conserver certaines des formes de la
démocratie politique, au travers desquelles elle s'était ancrée dans l'histoire de France,
ne pas pouvoir se réclamer de certaines des apparences de la démocratie. Elle n'était
pas en mesure de faire disparaître définitivement, le pays de Valmy et de la Commune,
celui de Gambetta et de Jaurès, celui de juin 1936 et de la Libération. Nous en
donnerons plusieurs exemples significatifs dans notre prochain article.

Disons, pour conclure ici, que de Gaulle ne se serait nullement gêné pour aller plus
loin dans cette voie si les circonstances politiques le lui avaient permis, lui qui aimait à
dire que "les Français sont des veaux". Ce ne fut pas le cas. La République, même
violentée, lui survécut.

Les institutions de la Ve République ont également perduré. Les successeurs de De
Gaulle en ont utilisé à l'envi les aspects les plus contraires à la démocratie, à
commencer par Mitterrand pendant deux septennats, qui se servit sans arrêt de
l'article 49 ter de la Constitution et multiplia les recours incessants au Conseil
constitutionnel.

Mais elles présentent aussi aujourd'hui un défaut majeur - devenu insupportable - aux
yeux des "mondialisateurs", agents directs et serviles de la puissance américaine. Elles
ne sont pas utilisables comme telles pour le protectorat que les Etats-Unis veulent
étendre sur le monde, anciennes "grandes puissances" comprises.

Encamisoler la lutte des classes, disloquer le mouvement ouvrier, intégrer les
syndicats est aujourd'hui le centre de tout ce que l'Union européenne et Giscard (avec
son projet de Constitution européenne) mettent en place à Bruxelles, de tout ce que
Chirac et Raffarin veulent imposer par la révision constitutionnelle en préparation.

Fr.P. (Informations Ouvrières - n°563)[/


Je rappel aussi l'histoire de l'UE:

De la CECA au marché commun (1952...)

Le projet totalitaire de la "Constitution européenne"
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Message  gérard menvussa Jeu 2 Mai - 20:38

IL FALLAIT, POUR LES NOUVEAUX DIRIGEANTS DU PAYS, DOMESTIQUER LA CLASSE
OUVRIÈRE
C'est vrai de tous les tenants d'une république bourgeoise, quelle qu'elle soit ! Pourrais tu nous citer une république bourgeoise ou l'objectif n'est pas de "domestiquer la classe ouvriére ?"
il faisait fi des principales
règles de fonctionnement du parlementarisme classique, au travers duquel la classe
dirigeante avait certes exercé son pouvoir, mais aussi au sein duquel les travailleurs
avaient conquis droits et protections, constitué leurs syndicats, leurs organisations,
leurs partis, tissé tout le maillage social qui leur permettait d'exister et de combattre
comme classe.
Il est vrai que l'angletterre de Thatcher, les usa de Reagan, l'italie de Berlusconni, l'allemagne de Schroder/Merkel n'ont pas contribué eux a remettre en cause les droits et protection de la classe. Sans compter que celui qui les a le plus remis en cause, c'est Mitterand, pour laquelle votre organisation s'est battue bec et ongle, dés le premier tour des présidentielles...
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Message  Copas Jeu 2 Mai - 20:46

yannalan a écrit:
Jean Jean a écrit:
yannalan a écrit:Sur l'Algérie, c'est n'importe quoi. Il y a 500 marines en Espagne, ils vont pas affronter l'armée algérienne...

Bah ils pourraient commencer, s'en suivront d'autres... Qu'est ce qui empêcherait ?...

Le jour où ils voudront intervenir là-bas, ce devra être style Irak...Le coup des marines de Moron de la Frontera sort dans la presse à sensations algérienne, et ça fait bien rigoler.Ils sont là pour de smanoeuvres avec l'armée marocaine. Les USA ont des bases en Espagne depuis les années 50, font des manoeuvres dans ce coin là tous les ans. Si le PT algérien crie au loup à chaque déplacement des troupes US en Méditerranée, il va lui falloir augmenter sa pagination...
Ce qui menace l'Algérie c'est l'incurie de son gouvernement, et les islamistes. Pas les chômeurs que combatla camarade du PT.

Pour Jeanjean, faut-il leur rappeler que l'Africom (se renseigner sur ce que c'est... ) grenouille avec l'armée algérienne dans le sud algérien (renseignes-toi mon ami), le principal clan allié à l'impérialisme est le clan présidentiel, bien corrompu et confis à cœur avec son monarque mourant .

On vous a dit 50 fois de vous poser la question de ce que l'AFRICOM faisait à Tamanrasset avec le CEMOC !
Allez-vous vous réveiller ???

Il fait quoi Carter Ham quand il roule des patins aux généraux algériens ??? C'est un représentant de commerce de mac do ?
Le clan du capital internationnal est à Alger, dans le clan présidentiel, et l'armée pieute dans le même lit que l'impérialisme US, garante de la patrie une et indivisible.....

Et à nouveau pour Jean-Jean sur les règles de lisibilité d'un texte : ne le centre pas tu le rends illisible. C'est peut-être + esthétique mais fait obstacle à une lecture aisée (je suis gentil avec vous là). Poses la question à IO, ils te diront, ils sont carrés en présentation.
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Message  Jean Jean Ven 3 Mai - 8:52

Pour l'Algérie,

Le maire d’Arahal (Andalousie) refuse la présence militaire américaine dirigée vers l’Algérie sur le sol de sa commune



Le maire d’Arahal (Séville) refuse “radicalement” le déploiement militaire des Etats-Unis a indiqué l’agence Europa Press, la semaine dernière.

« Le maire d’Arahal, dont la municipalité abrite la base militaire américaine de Moron de la Frontera, a manifesté ce vendredi son rejet radical de la décision du Conseil des ministres d’autoriser le déploiement sur cette base de 8 avions des forces aériennes américaines et de 500 marines des Etats-Unis.

« Dans une déclaration à Europa Press, le maire de la ville, Miguel Angel Marquez, a exprimé son rejet radical du déploiement militaire américain qui prétend renforcer ce dispositif pour “permettre des opérations en réponse à des situations de crise au nord de l’Afrique” (version du gouvernement). Pour Miguel Angel Marquez, le gouvernement central de Rajoy se plie aux exigences d’un pays dont les interventions “sèment la guerre et la mort dans les régions défavorisées du monde”. »


La flotte de l’US Air Force à Moron de la Frontera (Andalousie) à quelques kilomètres de Gibraltar. (Photo Wiki commons)
« Il a informé également de la situation que traversent les travailleurs espagnols des services civils de la base aérienne de Moron de la Frontera. En effet, l’entreprise américaine “Vinnel brown and root” qui exploite ces services sous commandement des forces aériennes des Etats-Unis a décidé, fin 2010, d’un plan de restructuration impliquant 119 licenciements qui devraient être suivis de 144 supplémentaires, selon les informations communiquées aux travailleurs. »

« Il a ajouté : “Il est lamentable que le gouvernement Rajoy, au lieu de défendre les travailleurs espagnols de la base, se mette à genou devant les Etats-Unis”. »

« Le Conseil des ministres du 19 avril du gouvernement Rajoy a justifié cette décision en raison “des épisodes de bouleversements dans les pays qui ont connu le printemps arabe et de la situation au Sahel”. L’objectif serait de protéger le personnel diplomatique et les fonctionnaires nord-américains en poste au nord de l’Afrique. »

Europa Press a également rapporté que le « vice-président du gouvernement régional d’Andalousie [...] continuera à se battre pour le retrait de toutes les bases militaires étrangères de la région »

(Extraits d’Informations Ouvrières du 2 mai 2013)
Je ne centrerais plus les textes. Toutes mes excuses.

Je rappel les positions du PT Algérien,

En rupture ! Programme des candidats du Parti des travailleurs

(...)En rupture avec le système de parti unique
Citoyennes, citoyens,
Vous avez la possibilité de transformer le scrutin du 10 mai 2012 en un véritable référendum
populaire pour consacrer la rupture avec les
institutions, les pratiques et les résidus du système de parti unique. En élisant les candidats
du Parti des Travailleurs, vous affirmez votre
volonté de transformer les élections législatives
en élection d’une Assemblée constituante souveraine jouissant de l’ensemble de ses prérogatives qui sera chargée de rédiger une
nouvelle constitution vous permettant ainsi de
prendre en main votre propre destin.
L’Assemblée constituante a pour mission de
rédiger une constitution qui organisera le
fonctionnement de la société et régira les relations entre les citoyennes et les institutions de
l’Etat et enfin celle reliant les institutions entre
elles, partant des aspirations populaires exprimées lors du débat national élargi.
La parole sera ensuite restituée au peuple qui
aura à se prononcer directement pour choisir
ses nouvelles institutions conformément à la
nouvelle constitution et partant consacrer le
renouveau et le passage à une ère nouvelle.
La constitution doit, de notre point de vue,
aborder l’ensemble des questions concernant
le devenir la nation. Non seulement en partant
de la définition des principes généraux, mais
aussi de réunir le cadre à même de définir les
politiques sectorielles ultérieurement.
A cet égard, nous vous invitons à constituer,
partout, des comités populaires à travers lesquels vous débattrez de vos aspirations démocratiques,sociales et culturelles, les inscrire sur
des registres qui seront remis aux élus de la nation pour les consigner en tant que garanties dans la nouvelle constitution. Dans ces comités
populaires, vous débattrez également de la nature du régime apte à asseoir une véritable
démocratie garante de la souveraineté populaire. (...)

Le Parti des Travailleurs a été fondé en 1990 par des travailleurs, syndicalistes, petits paysans, jeunes à l'initiative de l'Organisation socialiste des travailleurs, sur une ligne de classe partant de la contradiction majeure entre les intérêts des travailleurs et couches populaires exploités et opprimés et ceux des possédants, exploiteurs et oppresseurs.

Le PT a pour ambition de doter la majorité exploitée de sa représentation politique indépendante.

Le Parti des Travailleurs est un parti ouvrier indépendant, qui inscrit son action dans la continuité du mouvement national algérien, du programme de l'Étoile nord-africaine, du Parti du Peuple algérien, qui ont mis au centre la revendication de l'Assemblée Constituante Souveraine en rupture avec la politique de l'impérialisme matérialisée aujourd'hui dans les plans du FMI, l'OMC, la Banque mondiale, l'Union européenne, le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), etc. Partie intégrante du mouvement ouvrier international, le Parti des Travailleurs se réclame du socialisme, c'est-à-dire de la propriété collective des grands moyens de production et des richesses nationales, impliquant la démocratie véritable pour que le peuple exerce sa souveraineté.

Le PT aujourd'hui

Dans ce cadre, le PT milite pour l'annulation de la dette extérieure, la défense des nationalisations des terres, des richesses naturelles du sol et du sous sol, des entreprises et des infrastructures (chemins de fer, eau, électricité, ports, aéroports, patrimoine culturel et artistique, télécommunications, transport aérien et maritime...).

Il lutte pour la préservation des entreprises publiques et des acquis sociaux de l'indépendance nationale contre leur privatisation, pour la renationalisation des services publics et des entreprises privatisés, et la réouverture des entreprises fermées, pour le droit à l'instruction publique gratuite et obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans, contre l'enseignement privé et pour l'interdiction du travail des enfants, pour le droit à la santé publique, contre la privatisation du secteur de la santé, pour le droit au logement…

Il milite pour un plan national de développement articulé autour d'un plan de travaux publics financé par des investissements publics et une véritable réforme agraire décrétant la distribution de la terre exclusivement aux fellahs, à ceux qui la travaillent, qui en vivent, assortie d'une aide gratuite de l'Etat (en semences, matériels, engrais, forage…).

Il combat contre toute loi et tout accord qui remet en cause l'unité de la république, la législation sociale nationale ou qui menace la production nationale industrielle et agricole.

Le Parti des travailleurs met au centre de son action politique la défense de la république une et indivisible, contre la régionalisation, l'encouragement des " particularismes locaux", contre les zones franches. Il se prononce contre la réforme des structures et missions de l'Etat qui les consacre.

Idéologie du PT

Le Parti des Travailleurs combat les plans des institutions financières internationales visant à intégrer les syndicats, à les dissoudre dans "la société civile", " les forums sociaux" par le biais de la " démocratie participative," à les corrompre en les ongeisant pour les détruire. Il combat pour:

L'indépendance des syndicats à l'égard de l'Etat de tout groupe pression politique religieux ou financier, des institutions internationales. Il lutte inconditionnellement pour la préservation de l'UGTA comme représentation nationale des travailleurs, matérialisant leur unité, ciment de l'unité de la nation. Il cherche en toute circonstance à aider les travailleurs à se saisir de leur organisation syndicale pour se défendre et arracher leurs revendications.

Le PT combat pour

Le Parti des Travailleurs lutte pour la démocratie qui implique l'élection d'un Soviet des peuples au suffrage universel direct et secret à la proportionnelle intégrale, dont les membres sont contrôlables et révocables. Une assemblée qui désigne un gouvernement responsable devant elle représentatif de la majorité réalisant ses aspirations démocratiques et sociales, une telle assemblée dotée de tous les pouvoirs est seule habilitée à rédiger une constitution ou à la modifier conformément aux aspirations populaires et à la démocratie. Elle est la garante de la souveraineté nationale.

Dans l'immédiat le Parti des Travailleur œuvre pour le rétablissement de la paix véritable par:

La libération de tous les détenus politiques.
La résolution du dossier des disparus.
Le droit à l'organisation politique, pour toutes et pour tous.
Le rétablissement de toutes les libertés démocratiques, la levée de l'état d'urgence et de toutes les mesures d'exception, l'interdiction de toute répression pour délit d'opinion, de presse ou d'exercice de l'activité syndicale.
Le respect du multipartisme.
L'égalité en droits entre les femmes et les hommes ce qui implique l'abrogation du code de la famille et la promulgation des lois civiles, égalitaires consacrant la citoyenneté à part entière pour les femmes,
La reconnaissance de Tamazight comme langue officielle, et pour que son statut de langue nationale devienne effectif par la généralisation de son enseignement dans l'école publique à l'échelle nationale de façon obligatoire et son utilisation dans les institutions de la république, la prise en charge de sa promotion par le budget de l'Etat.
Sur le plan social

Le Parti des Travailleurs milite pour:

Le droit à un travail permanent pour toutes celles et tous ceux qui en vivent.
L'échelle mobile des salaires et des retraites, leur indexation sur le coût de la vie.
La préservation du système de sécurité sociale et de retraite par répartition, contre les fonds de pension.
Le droit à la négociation, aux conventions collectives, aux statuts nationaux.
La préservation du caractère permanent et unifié des postes dans la fonction publique, la défense du code actuel, contre la contractualisation et le délestage.
L'interdiction de tout salaire en dessous du SMIG.
La ratification de toutes les conventions de l'OIT, qui consacrent, les conquêtes ouvrières.
L'établissement d'un revenu minimum d'insertion pour les primo demandeurs d'emploi et d'une allocation chômage pour les travailleurs licenciés jusqu'à ce qu'ils soient embauchés.
Sur le plan international,
Le Parti des Travailleurs est internationaliste. Partie prenante de l'Entente Internationale des Travailleurs, il se prononce pour et s'inscrit dans toutes les initiatives et campagnes contre la guerre, en défense des nations, des organisations ouvrières et des libertés démocratiques, contre la répression, les privatisations, et la déréglementation, en défense des conventions de l'OIT, de toutes les conquêtes ouvrières.

Le Parti des Travailleurs se prononce pour le droit du peuple palestinien à la nation, à la souveraineté, pour une république de Palestine laïque et démocratique, sur tous les territoires de Palestine, garantissant l'égalité entre tous les citoyens indépendamment de leur origine, ou leur religion et le retour de tous les réfugiés depuis 1948.

Il s'engage à œuvrer pour la préservation de l'intégrité des nations du Maghreb, pour la paix et la fraternité entre les peuples renouant avec l'Étoile Nord Africaine.

Il réaffirme sa détermination à combattre toutes les guerres impérialistes et d'occupation, le pillage des richesses des peuples, pour l'intégrité des nations, contre toute ingérence étrangère, pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, à définir la forme et le contenu des institutions dont ils ont besoin pour décider de leur sort. Dans ce cadre, il se prononce pour le retrait immédiat et inconditionnel des forces d'occupation d'Irak, d'Afghanistan et du Mali et s'engage à contribuer à toute initiative ouvrière et démocratique internationale qui participe dans cet objectif.

Il prend l'engagement de lutter en coordination avec les militants et organisations africains pour la préservation du continent africain de la disparition programmée par les guerres et conflits que génèrent les politiques de pillages des richesses des peuples par le remboursement de la dette externe et les plans d'ajustement structurel.

Il réaffirme sa détermination, à conjuguer les efforts avec tous ceux de toutes celles qui œuvrent de façon indépendante à l'échelle mondiale pour la sauvegarde des acquis de la civilisation humaine et donc pour débarrasser l'humanité du système mondial en place qui menace de la plonger définitivement dans la barbarie et le chaos.

Le Parti des Travailleurs milite pour un monde de paix et de coopération libre et fraternelle entre les peuples et les nations, pour que la science soit au service du progrès et de la civilisation humaine.

Tel est le contenu du socialisme pour l'avènement duquel milite le Parti des Travailleurs, et qu'il traduit dans son intervention politique pratique.

Parti des travailleurs (Algérie)


ALGERIE : Bas les pattes devant l’Algérie ! Editorial de "Fraternité!", Louisa Hanoune
Editorial du journal Fraternité!, janvier 2013 n° 47

Moins d’une semaine après le début de l’intervention militaire française au Mali, le site gazier de Tiguentourine, à In Amenas, était le théâtre d’une opération terroriste de prise d’otages d’une grande ampleur.

Le choix d’In Amenas visait, par-delà la destruction des installations gazières, à fournir un prétexte à différentes puissances pour intervenir, y compris militairement, dans notre pays sous couvert de sauvetage des otages. nsi, l’administration américaine a d’emblée annoncé que 1 200 marines stationnés en Italie sont prêts à se diriger vers In Amenas si les autorités algériennes l’approuvaient.


L’autre objectif consistait à entraîner l’Algérie dans le bourbier malien : le président français l’a confirmé en déclarant que « cette opération terroriste démontre que l’Algérie doit s’impliquer davantage au Mali ». L’administration américaine, qui soutient l’intervention française, a renchéri, en appelant au retrait de l’armée française pour céder la place à l’armée algérienne dans la direction des opérations.

L’Etat algérien a fait l’objet de toutes sortes de menaces, chantages et pressions extérieurs pour l’amener à négocier avec les terroristes avant et pendant l’assaut de l’Armée nationale populaire (ANP).

Et, mettant à profit l’opération terroriste, Obama a annoncé son intention de porter la guerre en Afrique du Nord, pour « combattre le terrorisme ». Cela au moment où l’intervention française au nord du Mali ravive les tensions tribales (Noirs, Touaregs et Arabes), un processus déjà en cours depuis l’intervention de l’OTAN en Libye en 2011, qui a ouvert la boîte de Pandore.

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a précisé que l’ANP ne participera pas à la guerre au Mali, ne recevra pas de troupes étrangères sur le sol algérien et ne permettra pas d’atteinte à la souveraineté et à l’intégrité du pays. Cette position, résistancielle, a soulevé un élan immédiat de solidarité nationale, notamment parmi les jeunes, pour la défense de la nation, opposant une fin de non-recevoir aux impérialismes américain et français qui veulent, coûte que coûte, transformer l’Algérie en un Pakistan-bis.

En effet, le mouvement des troupes françaises dans le Nord-Mali repousse les terroristes vers les frontières sud-algériennes, alors que le Pentagone étudie un projet d’installation d’une base d’Africom au Niger voisin. De plus, selon la presse nationale, les moyens de communication très sophistiqués qui étaient en possession des terroristes à Tiguentourine sont identiques à ceux fournis par le Qatar à « l’opposition armée » en Syrie et aux « rebelles libyens ».

Avions-nous exagéré en mettant au centre de notre intervention, depuis janvier 2011, la défense de la souveraineté nationale et les conditions à même d’immuniser la nation ?

Devant les membres du Congrès, Hillary Clinton a rappelé cyniquement que « al-Qaida est un produit américain », que « le gouvernement américain a importé des extrémistes de l’Arabie Saoudite » et est responsable de la situation désastreuse au Pakistan (mines, bombes, terrorisme, etc.).

Les faits sont là, et ils prouvent que c’est bel et bien le plan américain de Grand Moyen-Orient qui est en marche pour dépecer les nations et que notre pays en est la principale cible, pour briser les résistances qui ont sauvegardé la nation, afin de soumettre toute la région.

Et ce n’est un secret pour personne : l’Etat français, en crise majeure, intervient au Mali pour s’accaparer l’uranium du Niger, mais aussi celui du Mali, en plus de l’or et du pétrole que recèle le sol malien. Et c’est pour cet objectif que l’intervention militaire française organise la partition du Mali promise au Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui collabore avec l’armée française.

Or le Sud algérien, qui regorge de richesses, est le prolongement du Nord malien.

Alors, le renforcement du front intérieur, fragilisé par la précarité sociale, les dossiers de la tragédie nationale toujours en suspens et le déficit en démocratie, est l’urgence de l’heure. En effet, la résistance de l’Etat ne saurait être durable si elle ne s’appuie pas sur la mobilisation populaire qui exige que soient renforcés les ressorts. C’est une question de sauvegarde nationale.

Pour sa part, le Parti des travailleurs, en état d’alerte maximum, ne ménage aucun effort pour l’aide à la mobilisation et, avec l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), s’apprête à convoquer la deuxième session de la conférence d’urgence contre les guerres d’occupation/pillage, l’ingérence extérieure, pour la défense de la souveraineté et de l’intégrité des nations.

A bas la guerre impérialiste !

Bas les pattes devant l’Algérie !

Le 30 janvier 2013

ALGERIE : Bas les pattes devant l’Algérie ! Editorial de "Fraternité!", Louisa Hanoune

En gros, le PT combat pour une assemblé constituante, élue et révocable à tout moment... Ce qui n’empêche pas de soutenir le gouvernement actuel si il va dans le sens (même partiel) des intérêts du peuple ((re)nationalisations, maintiens des statuts des fonctionnaires, défense des services publiques...).
Vous êtes en désaccords, c'est votre droit... Mais pas besoin d'insulter le PT !
Jean Jean
Jean Jean

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Message  Jean Jean Ven 3 Mai - 9:04

Copas a écrit:
Pour Jeanjean, faut-il leur rappeler que l'Africom (se renseigner sur ce que c'est... ) grenouille avec l'armée algérienne dans le sud algérien (renseignes-toi mon ami), le principal clan allié à l'impérialisme est le clan présidentiel, bien corrompu et confis à cœur avec son monarque mourant .

On vous a dit 50 fois de vous poser la question de ce que l'AFRICOM faisait à Tamanrasset avec le CEMOC !
Allez-vous vous réveiller ???

Communiqué de l’ Entente Internationale des travailleurs et des Peuples – 5 mars 2011

5 mars 2011
Au moment où le peuple tunisien, appuyé sur ses comités populaires et ses syndicats UGTT, vient de chasser Ghannouchi, refusant le “replâtrage” du régime Ben Ali et la reconduction de l’accord d’association Tunisie-Union européenne…

Au moment où, en Egypte, la vague de grèves ouvrières qui balaye le pays et les manifestations de masses contre le gouvernement Shafiq, ont créé une situation où celui-ci a dû démissionner…

Alors que les peuples se dressent contre l’injustice et l’oppression, d’Oman jusqu’en Libye…

Au moment où, à Bahreïn, des dizaines de milliers manifestent depuis des semaines pour une assemblée constituante, contre la monarchie…

Les “grands de ce monde”, Obama, l’OTAN, l’Union européenne et les gouvernements capitalistes d’Europe, prétextant la répression sauvage du régime de Kadhafi contre le peuple libyen, sont d’ores et déjà engagés dans une dangereuse escalade d’ingérence et d’intervention.

Alors que le gouvernement US vient d’ordonner à la 5ème Flotte basée à Bahreïn, de mouiller au large de la Libye, l’OTAN et L’Union européenne affirment “n’exclure aucune option”…

Le 2 mars, des sources locales faisaient état de l’entrée de navires de guerre américains dans le canal de Suez (Egypte).

Hypocrites ! Ce sont les mêmes qui, depuis 2001, ont accueilli le régime Kadhafi lorsque celui-ci s’est reconverti aux privatisations (en particulier des hydrocarbures) et à la politique dite “anti-terroriste” de Bush et de ses alliés.

Hypocrites ! C’est Hillary Clinton et le conseiller à la Défense d’Obama qui recevaient en grande pompe Moatassim Kadhafi, fils de Muammar Kadhafi et directeur du Conseil de sécurité nationale, en avril 2009.

Les mêmes qui, hier, envahissaient l’Afghanistan et l’Irak et y poursuivent une occupation meurtrière sont d’ores et déjà engagés dans une intervention militaire en Libye.

Une telle intervention serait non seulement tournée contre le peuple libyen mais aussi contre les révolutions en Tunisie et en Egypte.

Elle serait tournée contre la souveraineté de toutes les nations de la région, faisant un pas supplémentaire après l’instauration du dispositif Africom (commandement unifié destiné à coordonner toutes les activités militaires et sécuritaires des États-Unis sur ce continent).

Elle serait tournée contre tous les peuples et tous les travailleurs, y compris d’Europe et des Etats-Unis qui s’opposent aux privatisations, aux contre-réformes imposées par le FMI et l’Union européenne et à la remise en cause de la souveraineté nationale.

L’Entente internationale des travailleurs et des peuples, fidèle au principe démocratique du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, se prononce :

contre toute ingérence, contre toute intervention !

pour l’arrêt de la répression contre le peuple libyen !

pour le droit de tous les peuples à disposer d’eux-mêmes !

bas les pattes devant les révolutions en Egypte et en Tunisie !

Le 5 mars 2011

Louisa Hanoune, Daniel Gluckstein



ALGERIE : Deux extraits de Fraternité !, journal du Parti des Travailleurs d'Algérie
1/“Al-Qaida : un “produit” made in USA”

« C’est l’ex-secrétaire d’Etat américainecaineaux Affaires étrangères, Hillary Clinton, qui a fait cette déclaration devant le Congrès américain. Si le fait est connu de tous, il est néanmoins significatif que la très officielle Mme Clinton se voit forcée de l’avouer. “Accablée de critiques sur la faillite sécuritaire qui avait provoqué la mort de l’ambassadeur américain à Benghazi, écrit El Watan (27 janvier 2013), Mme Clinton n’a trouvé comme échappatoire que de lâcher : “Souvenons-nous que les gens contre qui nous nous battons aujourd’hui, nous les avons créés il y a vingt ans.


” Elle ajoute que “les Etats-Unis ont chargé les services secrets du Pakistan de recruter des moudjahidines qui luttaient contre le gouvernement communiste de Najibullah à Kaboul”. “A l’époque, dit-elle, ce n’était pas un mauvais investissement puisqu’on en avait fini avec l’Union soviétique.” Le journal conclut : “Si tout le monde doutait un peu des origines d’al-Qaida, on sait désormais qu’elle est un enfant légitime de la CIA et donc un pur produit “made in USA.” »

2 / “L’Algérie dans l’oeil du cyclone”

« Les différents gouvernements américains (républicains et démocrates) ont tenté plusieurs années durant d’imposer à l’Algérie d’accueillir sur son territoire l’Africom (commandement militaire américain pour l’Afrique). Un projet que les autorités algériennes ont toujours refusé. Aujourd’hui, la guerre au Mali est utilisée par la France et les Etats-Unis comme un moyen de pression sur l’Algérie pour qu’elle prenne part à l’intervention militaire française au Mali, mais l’Etat algérien estime que la crise est une affaire interne et que l’intervention ne fera que compliquer les choses. L’attaque contre le site gazier d’In Amenas visait à fournir le prétexte pour une intervention étrangère contre notre pays en prétendant aider l’Algérie à libérer les otages. C’est par cette voie que les Etats-Unis voulaient peut-être implanter une base militaire dans notre Sahara qui regorge de richesses naturelles, dont les satellites américains révèlent la présence abondante. »

ALGERIE : Un article de Fraternité à propos du MALI
Publié dans Fraternité journal du Parti des Travailleurs octobre 2012

PRESSIONS DES GRANDES PUISSANCES SUR L’ALGÉRIE
Un doigt dans l’engrenage

Fait sans précédent depuis l’indépendance nationale, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, vient de déclarer que l’Algérie est prête à participer à une intervention militaire au Mali.


Si cette position venait à se confirmer, ca serait un fait grave. Soumise depuis plusieurs mois à de fortes pressions de la part des grandes puissances, notamment la France et les Etats-Unis dont respectivement le ministre (français) de l’intérieur et le commandant en chef (américain) d’Africom viennent d’effectuer des visites dans notre pays, l’Algérie vient, par la déclaration de Medelci, de violer un principe fondamental, un principal attribut de notre indépendance et notre souveraineté nationale : le refus de l’ingérence dans les affaires des pays et le respect de leur souveraineté.

En effet, depuis Bamako où il assistait à la réunion du groupe de soutien et de suivi sur la situation au Mali, Mourad Medelci avait déclaré : « si l’intervention militaire au nord du Mali a pour objectif la lutte contre le terrorisme, l’Algérie s’est déjà exprimée sur ce sujet. Elle a exprimé, et je le confirme aujourd’hui, non pas seulement son intention, mais sa volonté de persévérer dans sa lutte, par tous les moyens, contre le terrorisme ». Sauf que là, il ne s’agit nullement de la « lutte contre le terrorisme » dans notre pays, mais dans un pays étranger, sans oublier de signaler que les guerres et les interventions militaires des grandes puissances se font au nom de la prétendue « lutte contre le terrorisme ».

Considérant que l’Algérie a été ferme jusque là dans ses oppositions contre toute intervention étrangère, comment s’explique alors un tel revirement dangereux ? Les déclarations du ministre des Affaires étrangères sont-elles une simple glissade diplomatique ou traduisent-elles réellement de fortes pressions de puissances étrangères et les velléités du gouvernement algérien de s’y soumettre ? Les interrogations sont d’autant plus graves que le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, avait déjà fait des déclarations annonçant une révision dans la position algérienne sur cette question.

Tentant de donner des explications bizarres pour justifier ce changement, le porte-parole du MAE avait déclaré : « Contrairement à ce qui se dit, l’Algérie n’est pas exclusivement pour le tout-politique ». De plus, alors que le Conseil de sécurité, dans sa résolution 2071, a clairement autorisé la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à intervenir au Mali, le porte-parole des Affaires étrangères avait considéré que cette résolution « cristallise la convergence entre les différentes approches qui étaient sur la table », ajoutant : « à ce titre, nous la considérons comme positive car elle reprend de nombreux éléments de la démarche algérienne ».

Précisons les choses que tout le monde connait. Jusque là, la position algérienne exprimée de manière officielle et publique était exclusivement pour une solution politique à la crise malienne et de façon générale contre toute intervention militaire. De quels éléments de convergences parle-t-il alors ?

La Résolution 2071 « tout en appelant les différentes parties maliennes à entamer un processus de négociations en vue d’une solution politique viable et en invitant les groupes rebelles maliens à couper tout lien avec les organisations terroristes dont Aqmi et les groupes qui leur sont affiliés », écrit le quotidien Le Temps du 14 octobre, donne en réalité « 45 jours à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour préparer une intervention militaire » .

A travers une déclaration faite au site électronique « Tout sur l’Algérie », le professeur Ahmed Adimi, expert dans les questions de sécurité et ex-officier supérieur de l’Armée nationale, récuse les affirmations selon lesquelles « le délai donné par le Conseil de sécurité des Nations unies aux Etats de l’Afrique de l’Ouest pour trouver une solution pacifique à la crise du Nord Mali est une victoire de la diplomatie algérienne », car ce délai, explique- t-il « n’est qu’une occasion donnée pour permettre la préparation de la force militaire qui interviendra dans la région. »

Faisant part de ses inquiétudes et insistant sur le fait que la crise malienne est profonde, complexe et difficile à régler en quelques jours, le professeur Adimi « a mis en garde contre la répétition du scénario du «Pakistanais» en Algérie, dans le cas où une force étrangère interviendrait au Mali, à travers des frappes aériennes qui viseraient ses frontières, tout en considérant que le grand gagnant de cette guerre par procuration serait la France. Il a estimé également que cette guerre n’aura aucun résultat sur le terrain, et que les groupes terroristes pourraient porter la guerre vers le sud algérien ».

Le professeur Adimi réaffirme encore que « le grand gagnant de la guerre au Mali est la France, qui vient de trouver ceux qui feront la guerre par procuration, et que les Africains tueront les Africains », précisant que « la démarche de Paris ne consiste guère à trouver une solution à la crise malienne mais à préserver ses intérêts dans la région, notamment ceux qui concernent l’uranium et les sols riches tout en mettant en garde, dans le même ordre d’idées, contre les tentatives qui viseraient les richesses du Sud algérien ». Le danger pour notre pays, souligne le professeur Adimi, c’est que « les groupes terroristes au nord Mali tenteront d’élargir les frontières de la guerre et de s’infiltrer dans les territoires algériens à travers les frontières au cas où des frappes aériennes seront menées, ce qui poussera les forces aériennes françaises ou étrangères à effectuer des frappes aériennes vers nos frontières.» (El Houria du 20 octobre).

Sauf à préciser que, dans la réalité, la France elle-même agit par procuration des États-Unis et à leurs profit, comme cela s’était fait dans le cas de la Libye, les inquiétudes du professeur sont justes et ses remarques sont très pertinentes. Malgré les déclarations du Premier ministre corrigeant les déclarations du porte-parole des Affaires étrangères et précisant que « l’Algérie reste opposée à toute intervention militaire étrangère et que l’aide au Mali se résume à la lutte antiterroriste et le crime organisé transnational », nos inquiétudes restent grandes. Le quotidien français Le Monde revient encore dans son édition du 22 octobre sur ce changement dans la position du gouvernement algérien. Selon ce quotidien « A Paris, les sources de la Défense affirment avoir obtenu un premier accord tacite de l’Algérie pour soutenir une opération visant à chasser les groupes terroristes islamistes qui ont annexé le nord du Mali, accord qui va jusqu’à tolérer l’inévitable présence à terre de quelques unités étrangères, notamment françaises. »

Le quotidien explique que « Ce changement de tonalité intervient après que Washington a resserré son attention sur la zone, depuis l’attaque de son ambassade de Benghazi en Libye, reliée à l’influence croissante d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) ».

Les exemples de l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, … l’ont déjà montré, se soumettre aux pressions, accepter que l’Algérie joue le rôle que veulent lui confier les États-Unis dans la région, c’est mettre un doigt dans l’engrenage qui va happer tout le bras.

Hamid B
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Message  Jean Jean Ven 3 Mai - 9:14

Est-ce que soutenir tout pas en avant vers des réformes pour l’intérêt du peuple c'est soutenir le gouvernement ?
Jean Jean
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Message  Copas Ven 3 Mai - 9:35

Jean Jean a écrit:Pour l'Algérie,

Le maire d’Arahal (Andalousie) refuse la présence militaire américaine dirigée vers l’Algérie sur le sol de sa commune



Le maire d’Arahal (Séville) refuse “radicalement” le déploiement militaire des Etats-Unis a indiqué l’agence Europa Press, la semaine dernière.

« Le maire d’Arahal, dont la municipalité abrite la base militaire américaine de Moron de la Frontera, a manifesté ce vendredi son rejet radical de la décision du Conseil des ministres d’autoriser le déploiement sur cette base de 8 avions des forces aériennes américaines et de 500 marines des Etats-Unis.

Le 30 janvier 2013

ALGERIE : Bas les pattes devant l’Algérie ! Editorial de "Fraternité!", Louisa Hanoune

En gros, le PT combat pour une assemblé constituante, élue et révocable à tout moment... Ce qui n’empêche pas de soutenir le gouvernement actuel si il va dans le sens (même partiel) des intérêts du peuple ((re)nationalisations, maintiens des statuts des fonctionnaires, défense des services publiques...).
Vous êtes en désaccords, c'est votre droit... Mais pas besoin d'insulter le PT !

On n'insulte pas en relevant les connivences, au delà des discours, avec un appareil d'état bourgeois algérien.
Les discours sur le papier sont une chose, les propos de Hannoune contre les travailleurs sans emploi quand ils se mobilisent en Algérie sont une autre réalité qui a valu des attitudes agressives, mensongères contre les mobilisations avant d'opérer des rétro-pédalages pour suivre les rétro-pédalages du clan bourgeois dirigeant l'Algérie, grave.

Et par ailleurs la position du PT, juste pour dénoncer des grenouillages des menées impérialistes, mais fausse dans la description de ces menées de telle façon d'en évacuer toute responsabilité de l'état bourgeois algérien.

On nage en plein surréalisme, en plein contournement du travail commun mené entre l'impérialisme US et l'appareil d'état algérien. Qu'on se le dise : les pointes avancées de l'impérialisme seraient le Qatar et les islamistes...
Ben, je ne pense pas que cela soit cela. L'impérialisme trouve ses portes dérobées d'abord dans le clan présidentiel. Ce qui pèse et je rappelle les questions concrètes posées qui brulent les doigts à tel point qu'"on" a aucun commentaire à en faire :

l'AFRICOM ça ne maronne pas seulement en Espagne où l'impérialisme US est depuis la dernière guerre mondiale .
Que viennent faire les plus haut niveau de ce commandement militaire américain pour l'Afrique avec le CEMOC sur le territoire algérien ? Qui est avec qui ?

Le positionnement du PT, au delà du programme est douteux dans la bataille concrète et semble ne pas désigner l'ennemi principal en Algérie pour les travailleurs : la bourgeoisie, son gouvernement et son appareil d'état.

La position par rapport à l'appareil d'état est sur le fond douteuse, comme en France pour le POI. Ca fleurte avec la ligne blanche.

Par ailleurs il n'y a rien là d'insultant que de rappeler les attaques du PT contre des travailleurs en lutte quand ce parti n'a pas de pions dedans. L'angoisse existentielle qu'ils ont devant tout signe de poussée des masses quand elle n'est pas sous contrôle est une autre de leurs caractéristiques.

Le mou du genou face au clan présidentiel et les approches de celui-ci sont surprenantes et en surprennent beaucoup en Algérie.

Mais je pense qu'au fond le courant international représenté là par le POI et le PT est déviationniste par rapport à l'analyse de l'état, avec des dérives relatives à des vitesses differentes (ce qui est normal quand on se place ainsi autour d'états nationaux).

par Jean Jean le Ven 3 Mai - 9:14
Est-ce que soutenir tout pas en avant vers des réformes pour l’intérêt du peuple c'est soutenir le gouvernement ?

Tu parles de quoi là ?
Faire un contrefeu sur le plus important scandale ayant jamais existé en Algérie par un intime du président ?

Rien à objecter au soutien à une mesure progressiste, mais ce n'est pas là ce qui doit conduire à épargner le gouvernement bourgeois.

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Message  Jean Jean Ven 3 Mai - 9:37

gérard menvussa a écrit:
C'est vrai de tous les tenants d'une république bourgeoise, quelle qu'elle soit ! Pourrais tu nous citer une république bourgeoise ou l'objectif n'est pas de "domestiquer la classe ouvriére ?"

Il est vrai que l'angletterre de Thatcher, les usa de Reagan, l'italie de Berlusconni, l'allemagne de Schroder/Merkel n'ont pas contribué eux a remettre en cause les droits et protection de la classe. Sans compter que celui qui les a le plus remis en cause, c'est Mitterand, pour laquelle votre organisation s'est battue bec et ongle, dés le premier tour des présidentielles...

Je préfère soutenir les acquis de la république bourgeoise (dans l'optique que la république soit entre les mains de la classe ouvrière...) que soutenir l'UE qui détruit toutes conquêtes de civilisations... Est-ce pour autant que le POI soutient Hollande et la Vème république ?! Bien sur que non... Pourquoi faire un parti dans ces cas là ?... C'est comme pour le reste du monde, pourquoi faire des organisations indépendantes, si, selon vos dire, on (le CCI) soutient les gouvernements ?...
Vous ne concevez pas le fait que la république devienne, un jour, social, véritablement démocratique tout en gardant les principes et les acquis de bases issues de 1789, la commune de Paris et de la révolution russe 1917...

Pour Mitterand, l'OCI, à l’époque, à appelé à voter PS pour chasser Giscard et pour la revendication "Rupture avec la bourgeoisie !". Seulement sur ce point et pas sur d'autres. Je rappel, aussi, que l'OCI puis le MPPT à combattu le gouvernement Mitterand...

Campagne MPPT 1988


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Message  Jean Jean Ven 3 Mai - 10:19

Copas,

Hanoune : «Al-Qaradawi est une menace pour l’Algérie»

Le Parti des travailleurs, dirigé par Louisa Hanoune, qualifie de «dangereux» le théologien Youssef Al-Qaradawi qui s’immisce dans les affaires internes de l’Algérie. Dans un communiqué sanctionnant les travaux du bureau politique, cette formation accuse directement le prédicateur rémunéré par le Qatar de vouloir «manipuler» les jeunes du Sud en profitant de leur détresse sociale. Elle cite, comme argument, son appel qu’elle juge «indécent» destiné aux jeunes chômeurs du sud algérien pour les encourager à «réclamer le changement politique» dans leur pays. S’étant déjà exprimé sur la question du chômage au sud du pays et ayant toujours réclamé des mesures exceptionnelles pour l’enrayer, Mme Hanoune, qui a signé ce communiqué, dénonce vivement ces «manœuvres malsaines» vivant la stabilité du pays et lance un appel à l’endroit de ces jeunes chômeurs à faire échouer «ces tentatives de manipulation de leur mouvement de protestation», menées par «ce véritable prédicateur au service de la politique de dislocation des nations, qui vient d’adresser un appel à la révolution de jeunes du sud de l’Algérie». Pour Mme Hanoune, ce prédicateur a bien franchi les limites de la bienséance et de la courtoisie, lui qui a été accueilli en fanfare en Algérie par le président de la République et bien d’autres hauts responsables du pays. Al-Qaradawi n’est pas à sa première frasque du genre. Il s’est maintes fois illustré par ses prêches appelant notamment les Arabes à s’entretuer au point de se faire détester par une bonne partie des musulmans.


Louisa Hanoune : les mesures pour les jeunes Algériens ne sont pas assez « courageuses »

Les jeunes Algériens ne pourront pas se satisfaire des quelques promesses du gouvernement, d’après Louisa Hanoune la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT). Elle estime que les habitants du sud frappés de plein fouet par le chômage attendent des réformes plus profondes.

Louisa Hanoune a été très critique avec les récentes mesures mises en place par le gouvernement pour les jeunes vivant dans le sud de l’Algérie. Alors que la tension est à son comble dans cette région du pays, prête à exploser à tout moment, le Premier Ministre avait annoncé une série de projets permettant d’offrir de nouvelles perspectives socio-économiques à ces jeunes. Pour la SG du PT, c’est insuffisant et superficiel. Les mesures « sont transitoires et ne règlent pas le fond du problème », a-t-elle estimé.

Pour Louisa Hanoune il faut des changements en profondeur et les jeunes Algériens s’attendent « à des décisions politiques plus courageuses, même si elles traduisent une volonté politique réelle pour le règlement des problèmes dont souffrent les habitants du sud. » Le gouvernement, pour tenter d’apaiser les wilayas du sud qui commençaient à s’enflammer, avait proposé plusieurs programmes et réformes visant à promouvoir la main-d’oeuvre du sud. Notamment une forme de discrimination positive avec une instruction décidée en mars dernier, visant à privilégier l’embauche de la main-d’oeuvre du sud.

Louisa Hanoune estime qu’il s’agit d’un premier pas mais qu’il est possible de faire plus en travaillant sur « la réouverture des entreprises publiques fermées dans le cadre des réformes économiques ». La SG du PT a également proposé « une révision des lois et la prise de mesures coercitives » pour un meilleur traitement des problèmes, notamment en ce qui concerne « le phénomène du chômage qui était à l’origine des protestations menées par les jeunes dans le sud du pays ».

La rédaction avec APS


Le PT estime qu’il est possible de créer 1 million d’emplois pour les jeunes Algériens


Le gouvernement pourrait créer des milliers, et même un million d’emplois pour les jeunes Algériens, d’après Louisa Hanoune, la patronne du Parti des Travailleurs (PT). Ce projet pourrait être concrétisé grâce à de simples réformes administratives.

La solution est-elle si simple ? Pour la patronne du PT il serait possible de créer un million d’emplois à travers « la révision de l’actuel découpage administratif, l’encouragement de l’investissement dans les secteurs de l’agriculture, l’agro-alimentaire, le tourisme, l’énergie et les mines et la réouverture des entreprises économiques fermées dans le cadre des réformes économiques », a-t-elle précisé.

Des emplois pour toutes les régions

La question de l’emploi est devenue la priorité de l’Algérie, ces derniers mois après les différentes manifestations de chômeurs dans les wilayas du sud. Le gouvernement a promis qu’il avait lancé un processus de création d’emplois, « la politique du gouvernement est claire et ira jusqu’au bout pour assurer des emplois aux chômeurs », avait expliqué Abdelmalek Sellal, qui a « demandé au ministre de l’Energie et des mines à ce que Sonatrach déploie le maximum d’efforts pour ouvrir de nouveaux domaines d’emploi au profit des jeunes algériens, tout en prenant en considération ses besoins, ses intérêts et sa situation financière. » Ces premiers dispositifs ayant pour but de promouvoir l’emploi viennent à peine d’être mis en place et pour le moment ils n’ont pas encore eu le temps de faire leurs preuves, alors espérer tout un redécoupage administratif et 1 million d’emploi, l’ambition du PT n’est-elle pas démesurée ?

Pour Louisa Hanoune, plusieurs solutions sont envisageables pour atteindre ce but. Outre le découpage administratif, elle estime qu’il est indispensable d’augmenter le nombre de communes à 3000 en vue de la création d’emplois dans ce secteur soulignant que le chômage parmi les jeunes « ne se limite pas aux régions du Sud mais touche également les différentes régions du pays ».

Elle a également appelé les jeunes Algériens à participer à ce projet en œuvrant pour « la création d’une fédération nationale des chômeurs sous l’égide de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) dans le but d’une « véritable prise en charge des problèmes et préoccupation de cette catégorie. Reste à voir si ce projet trouvera une oreille attentive au sein du gouvernement algérien.

La rédaction avec l’APS


Algérie : une allocation, pour les jeunes sans emploi


IRIB- «Depuis 1997, nous n'avons cessé, depuis cette date, de réclamer un plan Marshall, pour le Sud», a-t-elle dit.
Abordant le dossier épineux de l'emploi, devant les élus de son parti, réunis, hier, à Zeralda, pour débattre des questions urgentes de l'heure, la secrétaire générale du PT, Mme Louisa Hanoune, a axé son intervention, sur le chômage. Un fléau, qui touche les jeunes, notamment, ceux qui habitent le Sud du pays. Elle a rappelé, dans ce sens, que, depuis 1997, le PT n'a cessé de réclamer une allocation destinée à aider les jeunes, sans emploi, l'oratrice revient à la charge, en sollicitant que la moitié du Snmg leur soit versée, par l'Etat, en attendant qu'ils trouvent du travail.
Selon elle, les chiffres communiqués, par certains responsables, sont inexacts, voire, erronés et ne concourent pas à ramener le calme et la sérénité, au sein des demandeurs d'emplois. «Arrêtons de tromper les gens, en leur communiquant des chiffres erronés. Tantôt, on avance le nombre d'un million d'emplois créés, tantôt, deux millions, voire, trois. Si oui, pourquoi toutes ces marches et toutes ces longues queues, devant les organismes chargés du recrutement?», s'est-elle interrogée. Se disant solidaire des populations du Sud et des milliers de jeunes, qui réclament un emploi, Louisa Hanoune s'interroge, aussi, pourquoi la non-application du plan, qui a avait été élaboré, en 1991, par le PT, afin d'aider les jeunes chômeurs du Sud? «Nous n'avons cessé, depuis cette date, de réclamer un plan Marshall, pour le Sud. De même que n'avons cessé de militer, en faveur de l'octroi d'une aide financière aux familles nécessiteuses ou nombreuses, afin de leur permettre de payer leur loyer devenu de plus en plus cher», a-t-elle confié. Sur la question de la peine de mort, elle n'a pas, non plus, mâché ses mots. «Le moratoire, sur la peine de mort, est une décision sage, qui honore l'Algérie», a déclaré Louisa Hanoune. Soulignant que la peine de mort est un échec, la présidente du Parti des travailleurs s'insurge contre ceux qui appellent à son application, pour châtier les auteurs d'enlèvements et assassinats d'enfants. Selon elle, ce n'est pas, en appliquant la loi du talion, que l'on viendra à bout de la criminalité et des psychopathes, qui s'attaquent aux personnes sans défense. Citant l'exemple des Etats-Unis d'Amérique et de l'Arabie saoudite, qui appliquent la peine de mort, Mme Hanoune a indiqué que la criminalité n'a pas diminué pour autant. Revenant sur le drame, qui vient d'endeuiller deux familles constantinoises, la conférencière a mis en exergue leur incroyable courage, en indiquant que, malgré la tragédie, qui les frappe, ces familles sont restées dignes et ne réclament qu'une seule chose, la protection des enfants.
Evoquant, ensuite, les déboires du jeune Islam, ce jeune Algérien de 14 ans, condamné à une année ferme, par la justice marocaine, Louisa Hanoune est convaincue que ce procès est une parodie de justice, et qu'à travers lui, c'est l'Algérie, qui est visée. «Nous interpellons les autorités marocaines, afin qu'elles annulent ce procès, aux relents de scandale, et qu'elles permettent à l'Islam de retrouver sa liberté et ses parents», a-t-elle lancé, à partir de la tribune. Pour elle, «il s'agit d'un procès politique, qui doit être résolu politiquement».
lexpressiondz

A propos de l’insertion des jeunes chômeurs : Louisa Hanoune préconise un revenu minimum de 50% du SNMG

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, était hier à Oran pour une réunion de travail et de coordination avec les cadres de son parti dans la métropole de l’Ouest algérien.

Lors d’un point de presse qu’elle a animé à l’issue de sa visite de travail, Mme Hanoune a appelé à « un sursaut national pour assainir la situation actuelle, ouvrir les portes aux jeunes et faire barrage à tous les aventuriers ». Dans des développements relatifs à l’actualité sociale et à celle de l’emploi, ainsi que des tensions que cette question continue de générer dans les régions où le taux de chômage est important, Mme Hanoune a demandé à l’Exécutif que « soit modifié le fonctionnement de l'Agence nationale de l’emploi (ANEM) » pour qu’elle cesse d’être une « source de détresse et de désespoir des jeunes ».

Elle a appelé à la création d’autres structures plus efficaces et moins discriminatoires en ce qui concerne l’accès des jeunes, en particulier les moins qualifiés, à l’emploi. La secrétaire générale du PT a également appelé au contrôle des agences algériennes et étrangères de l'emploi pour faire cesser les « disparités salariales existantes entre les travailleurs algériens et ceux de l’étranger », qualifiant ces pratiques de certaines agences étrangères d’appliquer un « apartheid salarial ». « La situation actuelle nécessite le renforcement de notre immunité pour faire échec au complot et aux desseins de ceux qui nagent en eaux troubles », a encore dit Mme Hanoun, ajoutant que certains « ont intérêt que les impasses perdurent ».

« Les jeunes de Béthioua ou d’ailleurs vivent la même détresse que ceux du Sud », a-t-elle déclaré, saluant au passage l’UGTA de Laghouat « qui a constitué une commission de jeunes chômeurs universitaires comme réponse aux attentes des jeunes diplômés », l'appelant à généraliser cette initiative à d’autres wilayas du pays. En guise de solution d’attente, Mme Louisa Hanoune a proposé « revenu minimum de 50 % du salaire minimum garanti (SNMG) aux jeunes chômeurs, pour avoir de vraies statistiques et neutraliser cette bombe à retardement qu'est le chômage », plaidant pour la création d’une cellule de crise nationale pour une évaluation de la politique de l’emploi.

En marge de cette rencontre, elle a estimé nécessaire l’ouverture d’un débat national sur la révision de la Constitution tout en déclarant que « ce n’est pas une priorité ». « Il est préférable de différer une telle décision compte tenu des pressions qu’exercent certains élus qui se sont constitués en lobby et ouvrir un débat pour consolider les bases d’une véritable démocratie », a-t-elle soutenu.


Appelant à une prise en charge des problèmes «légitimes» de chômage Louisa Hanoune met en garde contre l’instrumentalisation des revendications 27-03-2013

La secrétaire générale du parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a accusé des partis et personnalités politiques de vouloir instrumentaliser la question du chômage des jeunes dans le Sud en mettant en garde contre la déviation des revendications pour servir des ambitions personnelles et ainsi porter atteinte à l’unité et la souveraineté nationales.
Lors d’une conférence de presse hier, la première responsable du PT, a lancé un appel à toutes les consciences vives de la nation, pour «savoir concilier la lutte pour les revendications socio-économiques avec la préservation de l’unité nationale». Dans le sillage de la vague de contestation se rapportant aux problèmes du chômage, soulevée par les jeunes au sud du pays, Mme Hanoune, a appelé en outre les médias à enquêter sur l’identité des personnalités, partis et organisations qu’elle accuse de manipulation afin de détourner de leur vocation les revendications des jeunes. «Nous n’accepterons jamais que les ambitions personnelles de personnes, puissent emmener le pays à la dérive», a-t-elle dit, en citant le nom d’Ahmed Benbitour, candidat déclaré aux élections présidentielles de 2014, de tenter d’instrumentaliser la colère des jeunes à Ghardaïa, selon les rapports que lui auraient transmis ses militants. Cela dit, elle se félicitera de la maturité des jeunes algériens, en se disant convaincue qu’ils «ne mordront jamais à l’hameçon», de même qu’ «ils ont la capacité
d’isoler tous les manœuvriers politiques». Elle fera état en outre des agissements d’une ONG américaine, qui «essaie par tous les moyens d’instrumentaliser la précarité» et un parti politique qu’elle épingle pour duplicité entre les positions de la direction et des militants.
Et Louisa Hanoune de ressasser la nécessité de répondre favorablement aux problèmes soulevés lors des manifestations surtout que, pour elle, la majorité des revendications soulevées lors des manifestations dans le Sud, à Ghardaïa et Laghouat, sont légitimes, mais elle devait aussi signaler certains dérapages sémantiques, qui appellent au régionalisme et qui «participent à la désintégration du pays». Les ressources du pays sont le bien de la collectivité nationale et par conséquent, a-t-elle indiqué, avant de souligner la nécessité de procéder à une redistribution des richesses en vertu de la régionalisation positive. La discrimination positive c’est bien, mais il faut éviter de créer d’autres déséquilibres, a laissé entendre l’oratrice. Dans sa vision, la solution aux problèmes du chômage passe inévitablement, par la nécessaire révision du dispositif national d’emploi, de l’Anem, qui est à l’origine de la crise. Elle interpelle à ce sujet le ministre de l’Emploi au sujet de «la politique actuelle de l’emploi qui, régularise la précarité de l’emploi, et est permissive avec les multinationales». Il est impératif aussi, selon la conférencière, de réviser les lois relatives à l’emploi pour lutter contre la précarité des postes d’emplois, et d’harmoniser les salaires. Le gouvernement est interpellé aussi, pour appliquer le principe qui fait des contrats à durée déterminée (CDD) l’exception au lieu de la règle, tel que l’a appelé le président. L’instauration d’une allocation de chômage au profit des jeunes est la réelle sortie du problème à l’heure actuelle, a estimé, Mme Hanoune, arguant que cela permet entre autres, de recenser le nombre des chômeurs et de mobiliser les ressources nécessaires. Et ce, avant de plaider pour la mise en place de cellules de crise nationale et dans les wilayas, en apportant son soutien aux 28 propositions de l’Ugta. D’après, la SG du PT, il y a nécessité de mettre en place une politique claire, témoin de la volonté politique d’enclencher «un processus sérieux» de prendre en charge les problèmes du chômage, de mal vie, etc. C’est la seule solution, a-t-elle estimé, pour fermer la porte à l’instrumentalisation et à la manipulation de nos précarités. Surtout, a-t-elle dit, «nous sommes entrés dans une zone de haute turbulence dans la région». En relevant que la Ligue Arabe est morte, assassinée par le Qatar et l’Arabie saoudite, elle a considéré que la position de l’Algérie n’est forte que par un front intérieur fort. «L’Algérie n’a pas besoin des investissements qataris. Ils sont empoisonnés», a-t-elle dit en outre. Sur un autre plan, Mme Hanoune a réitéré sa position réfractaire à la peine de mort, car elle est synonyme de régression, selon elle.

A. R.

17 personnes présumées auteurs d’actes de vandalisme arrêtées à Ghardaïa
Dix sept personnes, auteurs présumés d’actes de vandalisme, ont été arrêtées, mardi dernier, suite aux événements qu’a connus la ville de Ghardaïa à l’ouverture de la 46e édition de la Fête du tapis, ont indiqué des sources policières. Les auteurs présumés d’actes de vandalisme, de destruction de biens publics et privés, d’incendies, de dégradation de véhicules et de coups et blessures sur les forces publiques ont été arrêtés en flagrant délit et ont été déférés, hier, devant le juge d’instruction, précise la même source. Un des auteurs présumés des actes de vandalisme, qui se déclare être le responsable local de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh) et de la section locale d’Amnesty International, serait l’instigateur de ces actes et troubles, précise-t-on. Les arrestations sont survenues suite aux événements qu’a connus Ghardaïa à quelques heures du coup d’envoi de la Fête du tapis, lorsque des dizaines de personnes ont investi la tribune officielle pour empêcher le déroulement de cette manifestation. Des échauffourées ont éclaté entre les protestataires et les forces de l’ordre avant de dégénérer en véritable émeute, au cours de laquelle plusieurs édifices publics ont été saccagés, des véhicules incendiés, l’immobilier urbain et des distributeurs de billets de banque endommagés, avant que les agents antiémeutes n’interviennent utilisant des gaz lacrymogène pour rétablir l’ordre.


Puis je rappel quand même que le PT à dénoncé, et subit, les fraudes électorales et les pressions diverses... Pour un parti pro-Bouteflika, on repassera !...
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