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A propos du refus du travail et du sabotage

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A propos du refus du travail et du sabotage Empty A propos du refus du travail et du sabotage

Message  Invité Jeu 21 Avr - 23:12

Correspondance. A propos du refus du travail et du sabotage

Cette lettre d’un cama­rade du Bas-Rhin (déc­embre 2008) et la rép­onse d’Echanges ci-des­sous sont parues dans Echanges n° 129 (été 2009).

Date de mise en ligne : jeudi 4 février 2010

http://mondialisme.org/spip.php?article1449

Je signale une lec­ture sur­pre­nante d’un arti­cle écrit par Djordje Kuzmanovic dans le recueil Résistances au tra­vail sous la direc­tion de Stéphane Bouquin (éd. Syllepse) (1). C’est un arti­cle sur le « sabo­tage en entre­prise ». Bien qu’écrit dans un style socio­lo­gi­que (donc chiant), l’auteur en vient à dire que le sabo­tage actuel­le­ment est « un fait social, qui plus est, majeur, car indi­ca­teur cen­tral de la ten­dance au rejet d’un ordre socio-éco­no­mique donné … » et conclut, après avoir dit que le sabo­tage n’est pas mar­gi­nal, que « les formes prises par le sabo­tage ne sont que les prém­isses de mou­ve­ments sociaux plus pro­fonds : nou­vel­les (les formes) s’inten­si­fie­ront dans l’attente d’acteurs col­lec­tifs cré­dibles. C’est en ce sens que le sabo­tage peut être considéré comme un indi­ca­teur fort du rejet de l’ordre social ».

L’auteur cite d’ailleurs l’exem­ple de véhi­cules Ford (des 4 x 4) ayant eu une série d’acci­dents cau­sant la mort d’une cen­taine de per­son­nes. L’enquête conclut à une série de sabo­ta­ges dans la fabri­ca­tion des pneus Firestone (cette boîte dut rap­pe­ler 6,5 mil­lions de pneus). Cet arti­cle m’a fait penser à la bro­chure Refus du tra­vail d’Echanges (2) et à la polé­mique avec Reeve, obligé de se déf­endre avec de pau­vres argu­ments socio-démoc­rates contre l’ampleur des nou­vel­les formes prises par la lutte. Et aujourd’hui, que dirait-il ? Enfin j’espère que l’auteur a raison sur l’inten­si­fi­ca­tion du sabo­tage à venir. Que ça bouge pour de bon ! Que l’on res­pire !...

Une rép­onse

Je ne connais pas l’ouvrage Résistances au tra­vail (…) mais nous allons nous le pro­cu­rer (3) (…) Ce que tu en dis cor­res­pond à ce que j’ai tou­jours pensé quant au sabo­tage dans le tra­vail. Effectivement, pour moi ce n’est pas un fait idéo­lo­gique cor­res­pon­dant à une « prise de cons­cience », mais un fait social, conséqu­ence inél­uc­table de la nature même du tra­vail dans le système capi­ta­lise. Tout tra­vailleur, à partir du moment où il entre dans l’entre­prise (et même avant d’une cer­taine façon), quelle que soit son opi­nion et/ou son intérêt pour son tra­vail, va « sabo­ter » – c’est-à-dire ne pas donner exac­te­ment ce que le système attend de lui – à tout moment, car tout sim­ple­ment, à un moment ou à un autre, ses propre impé­rat­ifs de vie vont entrer en conflit avec l’objet imper­son­nel (mais intel­li­gent) que l’on vou­drait faire de lui.

L’exploi­ta­tion du tra­vail consiste pour le tra­vailleur dans le res­pect d’un ensem­ble de règles tech­ni­ques imposées par l’employeur pour qu’un fonc­tion­ne­ment opti­mal de la « machine humaine » lui garan­tisse l’extrac­tion maxi­male de la plus-value.

L’obé­iss­ance, le res­pect de ces règles n’est pas quel­que chose d’absolu : la meilleure preuve en est que le res­pect intégral et formel de ces règles est une forme de lutte, la grève du zèle, qui para­lyse tota­le­ment l’appa­reil de ges­tion quel qu’il soit.

Le non-res­pect absolu de la règle a un double aspect : – d’un côté il sup­pose une « par­ti­ci­pa­tion », un cer­tain niveau d’ini­tia­tive (même dans le tra­vail le plus par­cel­lisé), même si cette « capa­cité d’ini­tia­tive » n’est pas reconnue ou même niée ; – d’un autre côté, cette « par­ti­ci­pa­tion » conduit le tra­vailleur, cons­ciem­ment ou non, à la connais­sance d’une situa­tion qui lui accorde un pou­voir dans le pro­ces­sus de tra­vail, une connais­sance que l’on tend à mini­mi­ser ou à nier.

Où se situe le sabo­tage dans l’ensem­ble de ce pro­ces­sus présent dans toute forme de tra­vail ?

Je laisse de côté le débat idéo­lo­gique qui vou­drait abso­lu­ment voir dans le sabo­tage un « acte cons­cient » dérivant d’une « cons­cience de classe » ou celui qui y mêlerait des considé­rations « anti­tech­no­lo­gi­ques », etc. Même en dehors de tels débats, beau­coup voient dans le sabo­tage ou la des­truc­tion de biens matériels (machi­nes et/ou mar­chan­di­ses) et/ou toute pra­ti­que matéri­elle (pas forcément de des­truc­tion) qui inter­rompt le pro­ces­sus de pro­duc­tion.

Cela peut même aller, dans ses conséqu­ences, au-delà de ce pro­ces­sus lui-même. Tu en cites un exem­ple. De tels exem­ples abon­dent, indi­vi­duels ou col­lec­tifs. J’en cite­rai un qui n’impli­quait pas de « sabo­tage » au sens de des­truc­tion ou de mal­façon : aux Etats-Unis, sur une chaîne de mon­tage de l’auto­mo­bile, les tra­vailleurs pri­rent l’habi­tude de placer dans le vide des por­tières une simple canette vide ; la voi­ture en rou­lant fai­sait un bruit inso­lite qui fit rap­pe­ler inu­ti­le­ment des mil­liers de voi­tu­res qui ne révélèrent rien avant que, par hasard, la véri­table raison fut déc­ouv­erte sans que qui­conque puisse être incri­miné.

Il ne fait aucun doute que le sabo­tage, au sens étroit de procédé inter­rom­pant ou ralen­tis­sant la pro­duc­tion (il fau­drait élargir cette notion car le sabo­tage peut concer­ner des sec­teurs où il n’y a aucune pro­duc­tion de biens matériels), ou attei­gnant le pro­duit lui-même, peu­vent être inter­prétés comme des actes « cons­cients » de lutte. Ces actes peu­vent être liés à une reven­di­ca­tion pré­cise (relayant une grève ou l’accom­pa­gnant grève) ou, à un niveau plus limité voire indi­vi­duel, comme mesure de rét­orsion contre un abus (par exem­ple, dans la pér­iode réc­ente, un infor­ma­ti­cien licen­cié lais­sant dans l’ordi­na­teur un « cheval de Troie » qui se déch­aînera long­temps après son départ).

Mais il faut élargir le champ de ces actions diver­ses mais aux­quel­les matéri­el­lement on peut appli­quer le terme de sabo­tage en tant qu’acte influant et/ou per­tur­bant direc­te­ment ou indi­rec­te­ment toute forme de ges­tion d’un appa­reil d’une unité capi­ta­liste de pro­duc­tion ou non pro­duc­tive, c’est à dire per­tur­bant la for­ma­tion du profit. On peut bien sûr faire ici une dis­tinc­tion entre le sabo­tage pro­pre­ment dit et un déto­ur­nement du temps de tra­vail ou ce que l’on appelle « refus du tra­vail » (voir à ce sujet la bro­chure de Bruno Astarian Aux ori­gi­nes de l’anti-tra­vail, publiée par Echanges).

Tout d’abord, il faut évoquer tout un ensem­ble de faits bien connus, même s’ils ont évolué avec les tech­ni­ques de pro­duc­tion. Au temps du tra­vail aux pièces, le mét­allo sur sa machine pra­ti­quait la « per­ru­que » pour lui-même ou pour des copains en confec­tion­nant des pièces diver­ses uti­li­sant matériel, machine et temps du patron. L’employé de bureau avait de moin­dres pos­si­bi­lités, mais faire son cour­rier pen­dant le temps de tra­vail et le glis­ser dans le cour­rier de l’entre­prise procédaient de la même dém­arche.

Bien sûr, l’ouvrier tra­vaillant sur la chaîne avait peu de pos­si­bi­lités pour la « per­ru­que », mais s’il avait des copains dans les ate­liers d’outillage, il pou­vait y avoir accès indi­rec­te­ment ; aujourd’hui les machi­nes numé­riques ont réduit ces pos­si­bi­lités. A des dém­arches de ce type, on peut asso­cier la récu­pération qui consis­tait à « sortir » du matériel, par exem­ple pour celui qui tra­vaillait sur la chaîne les pièces concer­nant sa tâche ou celles que des cama­ra­des de tra­vail mani­pu­laient (il y avait et il y a cer­tai­ne­ment encore de véri­tables réseaux de cir­cu­la­tion de pièces « sor­ties » de l’entre­prise, y com­pris pour appro­vi­sion­ner même un marché noir, cela exis­te­rait même dans la dis­tri­bu­tion des jour­naux).

De même, l’employé de bureau pou­vait « sortir » du matériel de bureau et si la géné­ra­li­sation de l’ordi­na­teur a pu éli­miner crayon, papier et autres acces­soi­res du gratte-papier, l’uti­li­sa­tion de la nou­velle tech­ni­que à des fins per­son­nel­les (rép­ondre à son cour­rier, explo­rer Internet ou faire des jeux) est si rép­andue qu’elle a fait l’objet d’une chasse de la part de l’employeur et même de procès. De même, la cais­sière de super­mar­ché, pièce maîtr­esse dans le réseau de dis­tri­bu­tion (son tra­vail non seu­le­ment permet l’encais­se­ment du prix, mais aussi la recons­ti­tu­tion des stocks et la ges­tion des appro­vi­sion­ne­ments) a tou­jours des moyens de « récu­pération », au point que dans la fixa­tion du prix, un pour­cen­tage cor­res­pond à des « cou­la­ges » impos­si­bles à endi­guer malgré tous les pro­grès tech­ni­ques des contrôles.

Dans le quo­ti­dien du tra­vail, quelle que soit la nature de ce tra­vail et sa place dans le procès de pro­duc­tion, s’exprime cons­tam­ment le conflit fon­da­men­tal dont j’ai parlé entre les règles impé­ra­tives de l’intérêt patro­nal (de son auto­rité si l’on veut) et l’intérêt per­son­nel du tra­vailleur. Cela va même au-delà de ce que j’ai sou­li­gné sur la néc­ess­aire « par­ti­ci­pa­tion » qui est impli­cite dans le contrat de tra­vail, et assure un fonc­tion­ne­ment sans heurts du procès de tra­vail, pro­duc­tif ou pas.

Il est évident que la lati­tude pour le tra­vailleur de modu­ler cette par­ti­ci­pa­tion lui confère un pou­voir limité, certes, mais réel et l’on pour­rait qua­li­fier de « sabo­tage » le fait de réd­uire cette par­ti­ci­pa­tion, quel­les que soient les rai­sons qui peu­vent expli­quer cette réd­uction. Elle peut être une opé­ration cons­ciente, indi­vi­duelle ou col­lec­tive, mais elle peut être aussi le rés­ultat d’une simple affir­ma­tion d’un intérêt per­son­nel que même le tra­vailleur par­fai­te­ment intégré, satis­fait de son tra­vail et don­nant toute satis­fac­tion à son employeur peut, selon les cir­cons­tan­ces, être amené à oppo­ser à la règle qu’en temps « normal » il res­pecte stric­te­ment et intel­li­gem­ment. Cet intérêt per­son­nel peut être de sim­ples faits de la vie cou­rante pour les­quels le tra­vailleur, appa­rem­ment « soumis » espère, en raison de ses « bonnes rela­tions » avec l’employeur établies sur sa « bonne conduite » antéri­eure, qu’il béné­fic­iera d’une cer­taine man­sué­tude. Cela peut être le cas, mais cela peut aussi entraîner un conflit révé­lateur pour le tra­vailleur de la véri­table nature de l’exploi­ta­tion du tra­vail et cons­ti­tuer le départ d’une cer­taine forme de cons­cience indi­vi­duelle et aussi col­lec­tive, dans la mesure où cela lui fait com­pren­dre des atti­tu­des d’autres tra­vailleurs. La réaction dont je viens de parler peut non seu­le­ment concer­ner cette « par­ti­ci­pa­tion » escomptée du tra­vailleur mais aussi plus direc­te­ment l’appli­ca­tion même des règles du tra­vail.

C’est plus eu égard à ces der­niers pro­blèmes que des armées de socio­lo­gues, psy­cho­lo­gues, eth­no­lo­gues et autres spéc­ial­istes en ges­tion essaient de trou­ver la clé de toutes ces réactions et ten­tent de définir les mét­hodes de ges­tion qui empri­son­nent tou­jours plus sûrement le tra­vailleur dans un ensem­ble de règles rami­fiées à l’infini. La chasse aux temps morts prend des formes extrêmes autant que diver­ses : non seu­le­ment l’aug­men­ta­tion des caden­ces, mais aussi la fixa­tion d’objec­tifs exces­sifs ou la flexi­bi­lité dans les tâches. On ne dira jamais assez que le stress (dont on parle abon­dam­ment aujourd’hui car c’est une limite sur laquelle butent les « cher­cheurs en pro­duc­ti­vité ») est une conséqu­ence de l’impos­si­bi­lité d’éch­apper aux règles imposées par le patro­nat.

Celles-ci font qu’aujourd’hui, il devient très dif­fi­cile de dével­opper une rés­ist­ance quel­conque, ce qui se tra­duit par un refou­le­ment géné­rateur de trou­bles psy­chi­ques ou orga­ni­ques. Ce qui pour­rait entraîner une radi­ca­li­sa­tion des formes de rés­ist­ance et le dével­op­pement du sabo­tage sous des formes plus concrètes et plus cons­cien­tes. On pour­rait aussi penser que, trou­vant dans ces faits une limite dans sa recher­che cons­tante d’accrois­se­ment de la pro­duc­ti­vité, le capi­tal tente d’établir de nou­vel­les règles pour une régu­lation opti­male qui à leur tour sus­ci­te­raient d’autres réactions, voire des sabo­ta­ges.

Un point spé­ci­fique mérite d’être sou­li­gné, c’est que dans le cas d’un conflit– une grève – ter­miné par une déf­aite ou une semi « vic­toire » avec beau­coup de frus­tra­tion, il peut s’ensui­vre une pér­iode de « sabo­tage » sous diver­ses formes res­sor­tis­sant plus de dém­arches indi­vi­duel­les ou de petits noyaux, la « lutte conti­nuée par d’autre moyens » mais pas du tout dans le sens auquel les syn­di­cats pou­vaient l’uti­li­ser pour sabo­ter un conflit. Peut-on qua­li­fier de « sabo­tage » – au sens de per­tur­ba­tion de l’appa­reil de pro­duc­tion/ges­tion – des réactions indi­vi­duel­les ou col­lec­ti­ves contre le système capi­ta­liste pris dans son ensem­ble ? Cela peut de toute évid­ence s’appli­quer à des actions visant à per­tur­ber/ détr­uire soit cer­tains éléments dans le procès de pro­duc­tion, soit les bases de l’appro­pria­tion des biens ou des mar­chan­di­ses : l’éventail en est par­ti­cu­liè­rement large, depuis le blo­cage ou la des­truc­tion des moyens de com­mu­ni­ca­tion, jusqu’au squat, la récu­pération de la mar­chan­dise indi­vi­duelle ou col­lec­tive, le pira­tage Internet, etc. Mais on pour­rait aussi considérer le « refus du tra­vail » comme une forme de sabo­tage dans la mesure où des indi­vi­dus choi­sis­sent, bien qu’ayant reçu du système une for­ma­tion à un niveau ou à un autre soit d’avoir une acti­vité qui, d’une manière ou d’une autre ne cor­res­pond pas à ce que système pou­vait en espérer frus­trant l’inves­tis­se­ment mis en eux ; de plus s’ils uti­li­sent pour ce faire les systèmes d’assis­tance divers mis en place afin de main­te­nir un cer­tain ordre social pour ceux « qui sont dans le besoin », peut-on parler aussi de « sabo­tage » par déto­ur­nement de ces « avan­ta­ges sociaux » ?

On pour­rait penser que l’appa­ri­tion rela­ti­ve­ment réc­ente de la notion de « citoyen­neté » et d’« atti­tude citoyenne » dans une nou­velle mou­ture idéo­lo­gique, répond précisément à cette « prise de dis­tance » avec le système ou à l’uti­li­sa­tion « frau­du­leuse » des « faci­lités » qu’il accorde pour son « bon fonc­tion­ne­ment ». Autrement dit cer­tains (plus nom­breux qu’on ne pense ?) pren­nent des droits mais ne satis­font à aucune des obli­ga­tions qui en seraient la contre­par­tie ; ce ne sont pas de « bons citoyens » au sens pris aujourd’hui par ces mots.

Il y a d’autres pro­blèmes connexes à toutes ces formes de sabo­tage que j’ai évoquées. L’un d’eux est celui de leur effi­ca­cité pour l’ensem­ble du système pro­duc­tif dans la mesure où ils ne s’adres­sent pas seu­le­ment à une unité de pro­duc­tion. On a pu écrire que des formes de rés­ist­ance comme l’absenté­isme ou la mani­pu­la­tion interne du temps de tra­vail étaient infi­ni­ment plus néf­astes à une entre­prise, voire au système pro­duc­tif que les grèves. De même, le « refus du tra­vail » par une mar­gi­na­lité même impor­tante n’est-il pas inef­fi­cace dans la mesure où, mon­dia­le­ment, le capi­tal peut puiser à volonté dans une immense armée de rés­erve qui ne cher­che qu’à être exploitée à n’importe quel­les condi­tions ?

Un autre pro­blème est le lien éventuel entre toutes ces formes de rés­ist­ance. Pas tant dans une uni­fi­ca­tion ou le dével­op­pement d’une forme qui inclu­rait tout ou partie des autres, mais dans leur impact commun sur le fonc­tion­ne­ment du système qui dans un dével­op­pement ou un autre, effa­ce­rait les fron­tières pou­vant appa­raître aujourd’hui…

H. S.

Notes

(1) Collectif coor­donné par Stephen Bouquin, Résistances au tra­vail, éd. Syllepse, 2008.

(2) Cette bro­chure est tou­jours dis­po­ni­ble (en français et en anglais, on peut la deman­der à echan­ges.mou­ve­ment@laposte.net) mais elle est quand même datée (1978) et les posi­tions des pro­ta­go­nis­tes ont pu évoluer. Une bro­chure d’Echanges plus réc­ente traite du même sujet : Aux ori­gi­nes de l’ « anti­tra­vail », de Bruno Astarian (2005).

(3) Nous ren­dons compte de cet ouvrage dans ce numéro, p. 59 “Résistances au tra­vail” (note de lec­ture). Nous avons par ailleurs signalé (n° 121, p. 57) la revue Les Mondes du tra­vail, animée par Stephen Bouquin, et présenté briè­vement (ibid., p. 68) son ouvrage La Valse des écrous. Travail, capi­tal et action col­lec­tive dans l’indus­trie auto­mo­bile (éd. Syllepse, 2006).

L'avant-propos de Stephen Bouquin au livre Résistances au travail est téléchargeable au format pdf ici ; l'article "Le collectif résistant. Analyse d’une pratique syndicale dans un atelier" de Louis-Marie Barnier publié dans la troisième partie du livre ("Réalités contemporaines") est téléchargeable au même format ici ; l'article de Thomas Rothé "Des fêlures du quotidien. Les voies de la résistance au sein de la famille Faye" publié dans la même partie est téléchargeable également en PDF sur le site de l'auteur (c'est du lourd : 36,8 Mo) : http://thomasrothe.fr/pdf/Revue_RAT.pdf

Sur la "perruque" : " La « perruque » en usine : approche d’une pratique marginale, illégale et fuyante " de Michel Anteby (PDF) : http://www.people.hbs.edu/manteby/SocioduTravail.pdf

D'autres recensions de l'ouvrage sont disponibles en ligne.

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