La Riposte - Editorial du n°75
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La Riposte - Editorial du n°75
Salut camarades,
Voici l'éditorial du numéro 75, du journal La Riposte, pour janvier et février 2015.
[Merci à Brouck, pour son excellente caricature !]
Accepter le capitalisme, c’est accepter la régression sociale
http://www.lariposte.org/2015/01/accepter-la-regression-sociale/
Voici l'éditorial du numéro 75, du journal La Riposte, pour janvier et février 2015.
[Merci à Brouck, pour son excellente caricature !]
Accepter le capitalisme, c’est accepter la régression sociale
http://www.lariposte.org/2015/01/accepter-la-regression-sociale/
Jusqu’où ira la régression sociale ? Jusqu’où ira le chômage ?
Pôle Emploi recense plus de 3,5 millions de demandeurs d’emploi sans aucune activité. Les chômeurs qui ont travaillé quelques jours ou une semaine dans la période du pointage et la masse des chômeurs qui – n’ayant pas droit aux allocations – ne se sont pas inscrits, porte le chiffre global des sans-emploi vers les 6 millions. Tout le monde, que ce soit avec ou sans emploi, est touché par le déclin social et économique du pays, avec l’effondrement de son appareil industriel et commercial, la dégradation constante des conditions de travail. Les salaires sont trop bas et les prix augmentent. La pauvreté se généralise. Tout le monde est sous pression.
Tout le monde, oui, sauf les capitalistes ! Les banques et les grands groupes augmentent les dividendes versés aux actionnaires. C’est que les délocalisations, restructurations, licenciements et fermetures qui sèment la ruine parmi les travailleurs et bloquent l’avenir de la jeunesse font du bien aux capitalistes. Cela permet d’augmenter leurs marges de bénéfices. Quand une entreprise annonce des suppressions d’emploi ou l’abandon d’une activité jugée trop coûteuse, c’est la joie dans cette classe de parasites qui vit de l’exploitation du monde du travail. Le capitalisme est devenu incompatible avec les besoins les plus élémentaires de la société. Les intérêts capitalistes se dressent comme un mur infranchissable contre toute possibilité d’avancement social pour la vaste majorité de la population. Pire encore, au nom de ces intérêts, les capitalistes sont en train de détruire tout ce qui, dans le passé et malgré les ravages du capitalisme, tendait à atténuer les souffrances des travailleurs. Toute l’œuvre du gouvernement Hollande montre à quel point les « socialistes », de nos jours, sont prêts à accompagner et soutenir les capitalistes dans ce travail d’agression et de provocation. Hollande, Valls et Macron sont sourds aux protestations. Ils n’écoutent que le MEDEF et les acteurs des marchés financiers. Assurément, Jean Jaurès se retournerait dans sa tombe s’il pouvait voir dans quelles profondeurs de corruption politique ils ont trainé le « socialisme » !
A notre époque, accepter le capitalisme, c’est accepter la régression sociale. C’est ce que les apôtres du « réformisme » ne veulent pas comprendre. La société contemporaine est contenue, refoulée, étouffée par un ordre social et un mode de production décadents. Pour avancer, elle doit s’en émanciper. C’est le sens de notre lutte pour le communisme. Notre programme, ce que nous voulons faire comprendre à tous les travailleurs, c’est que par la nationalisation – ou socialisation – des banques, pour en faire une seule banque centrale nationale au service de l’économie, par la nationalisation de tous les grands groupes capitalistes qui dominent les différents secteurs de l’économie, sans indemnisation des grands actionnaires, il sera possible d’en finir avec le capitalisme et de placer la conduite du pays sous le contrôle collectif et démocratique des travailleurs eux-mêmes. Les gigantesques ressources financières et matérielles qui sont aujourd’hui sous le contrôle égoïste d’une petite classe capitaliste pourront ainsi être mobilisées pour la satisfaction des besoins de la société.
Jusqu’où ira la régression sociale ? Elle se poursuivra et s’aggravera, jusqu’au moment où les travailleurs de ce pays décideront qu’ils en ont assez et passeront massivement à l’action pour exproprier les capitalistes.
Pôle Emploi recense plus de 3,5 millions de demandeurs d’emploi sans aucune activité. Les chômeurs qui ont travaillé quelques jours ou une semaine dans la période du pointage et la masse des chômeurs qui – n’ayant pas droit aux allocations – ne se sont pas inscrits, porte le chiffre global des sans-emploi vers les 6 millions. Tout le monde, que ce soit avec ou sans emploi, est touché par le déclin social et économique du pays, avec l’effondrement de son appareil industriel et commercial, la dégradation constante des conditions de travail. Les salaires sont trop bas et les prix augmentent. La pauvreté se généralise. Tout le monde est sous pression.
Tout le monde, oui, sauf les capitalistes ! Les banques et les grands groupes augmentent les dividendes versés aux actionnaires. C’est que les délocalisations, restructurations, licenciements et fermetures qui sèment la ruine parmi les travailleurs et bloquent l’avenir de la jeunesse font du bien aux capitalistes. Cela permet d’augmenter leurs marges de bénéfices. Quand une entreprise annonce des suppressions d’emploi ou l’abandon d’une activité jugée trop coûteuse, c’est la joie dans cette classe de parasites qui vit de l’exploitation du monde du travail. Le capitalisme est devenu incompatible avec les besoins les plus élémentaires de la société. Les intérêts capitalistes se dressent comme un mur infranchissable contre toute possibilité d’avancement social pour la vaste majorité de la population. Pire encore, au nom de ces intérêts, les capitalistes sont en train de détruire tout ce qui, dans le passé et malgré les ravages du capitalisme, tendait à atténuer les souffrances des travailleurs. Toute l’œuvre du gouvernement Hollande montre à quel point les « socialistes », de nos jours, sont prêts à accompagner et soutenir les capitalistes dans ce travail d’agression et de provocation. Hollande, Valls et Macron sont sourds aux protestations. Ils n’écoutent que le MEDEF et les acteurs des marchés financiers. Assurément, Jean Jaurès se retournerait dans sa tombe s’il pouvait voir dans quelles profondeurs de corruption politique ils ont trainé le « socialisme » !
A notre époque, accepter le capitalisme, c’est accepter la régression sociale. C’est ce que les apôtres du « réformisme » ne veulent pas comprendre. La société contemporaine est contenue, refoulée, étouffée par un ordre social et un mode de production décadents. Pour avancer, elle doit s’en émanciper. C’est le sens de notre lutte pour le communisme. Notre programme, ce que nous voulons faire comprendre à tous les travailleurs, c’est que par la nationalisation – ou socialisation – des banques, pour en faire une seule banque centrale nationale au service de l’économie, par la nationalisation de tous les grands groupes capitalistes qui dominent les différents secteurs de l’économie, sans indemnisation des grands actionnaires, il sera possible d’en finir avec le capitalisme et de placer la conduite du pays sous le contrôle collectif et démocratique des travailleurs eux-mêmes. Les gigantesques ressources financières et matérielles qui sont aujourd’hui sous le contrôle égoïste d’une petite classe capitaliste pourront ainsi être mobilisées pour la satisfaction des besoins de la société.
Jusqu’où ira la régression sociale ? Elle se poursuivra et s’aggravera, jusqu’au moment où les travailleurs de ce pays décideront qu’ils en ont assez et passeront massivement à l’action pour exproprier les capitalistes.
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: La Riposte - Editorial du n°75
"Jusqu’où ira la régression sociale ? Elle se poursuivra et s’aggravera, jusqu’au moment où les travailleurs de ce pays décideront qu’ils en ont assez et passeront massivement à l’action pour exproprier les capitalistes".
Donc, si on comprend bien, ce sont les travailleurs qui seraient eux-mêmes responsables de ne pas décider massivement de remettre en cause cette régression sociale ?
Leonidas- Messages : 3
Date d'inscription : 19/01/2015
Re: La Riposte - Editorial du n°75
Salut Leonidas,
Tu m'excuseras de n'avoir pas tout compris, de ta contribution si courte au débat !
Les seuls responsables restent les capitalistes, de la crise de leur système, et nous n'écrivons pas autre chose !
Fraternellement,
GdM
Tu m'excuseras de n'avoir pas tout compris, de ta contribution si courte au débat !
Les seuls responsables restent les capitalistes, de la crise de leur système, et nous n'écrivons pas autre chose !
Fraternellement,
GdM
Gayraud de Mazars- Messages : 545
Date d'inscription : 25/06/2010
Age : 57
Localisation : En Bourgogne
Re: La Riposte - Editorial du n°75
Je précise donc: les responsables de cette régression sociale sont donc, pour toi et pour Riposte, soit les travailleurs qui n'en ont pas encore assez (!) et n'ont pas encore décidé de s'attaquer au capitalisme, soit bien sûr les capitalistes eux-mêmes.... Il y a pourtant un sacré absent qui fait tout pour diviser, émietter, démoraliser les travailleurs, les empêcher de s'attaquer au capitalisme lui-même: les directions syndicales, les partis se réclamant du mouvement ouvrier, PCF en tête.
Leonidas- Messages : 3
Date d'inscription : 19/01/2015
Re: La Riposte - Editorial du n°75
Bonjour Leonidas,
ce que dénonces est tout à fait exact (les dirigeants des organisations syndicales et politiques). Je ne sais pas ce que tu veux dire par "un sacré absent" mais nous ne sommes pas avares de le dénoncer dans nos publications, de la même manière que tu le dénonces sur ce forum.
Cependant, il n'y avait pas de cause à effet dans la construction de la phrase. Nous ne voulions pas dire "les responsables de...", car dans ce cas nous aurions utilisé une formule grammaticale appropriée.
Nous avons utilisée les termes "jusqu'au moment...." pour indiquer une temporalité : la régression sociale cessera lorsque les travailleurs renverseront le système capitalisme. Ce seront les travailleurs qui construiront le socialisme.
Fraternellement
ce que dénonces est tout à fait exact (les dirigeants des organisations syndicales et politiques). Je ne sais pas ce que tu veux dire par "un sacré absent" mais nous ne sommes pas avares de le dénoncer dans nos publications, de la même manière que tu le dénonces sur ce forum.
Cependant, il n'y avait pas de cause à effet dans la construction de la phrase. Nous ne voulions pas dire "les responsables de...", car dans ce cas nous aurions utilisé une formule grammaticale appropriée.
Nous avons utilisée les termes "jusqu'au moment...." pour indiquer une temporalité : la régression sociale cessera lorsque les travailleurs renverseront le système capitalisme. Ce seront les travailleurs qui construiront le socialisme.
Fraternellement
Abdallah- Messages : 95
Date d'inscription : 06/04/2012
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