Une femme dans la revolution
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Une femme dans la revolution
Télefilm en deux parties qui est passé samedi et dimanche sur la 3. L'histoire d'une jeune paysanne vendéenne qui monte à Paris et découvre la révolution française.
L'intérêt de ce très mauvais film réside, non pas dans sa réalisation particulièrement médiocre, mais dans son idéologie assez caractéristique de la vision de la Révolution française qu'on essaie de nous vendre aujourd'hui. En gros, la révolution, ça serait bien s'il n'y avait pas tant de violence, Robespierre fut un monstre froid, son renversement a sauvé bien des condamnés - en oubliant que les Thermidoriens ont réprimé ensuite sauvagement les révolutionnaires évidemment. La violence révolutionnaire, telle qu'elle est présentée, apparait comme un phénomène complètement incompréhensible et, en conséquence, la révolution comme une période effroyable que personne n'a envie de vivre.
La façon de présenter le vote de l'abolition de l'esclavage en 1794, sur proposition de l'abbé Grégoire, est particulièrement malhonnête, puisqu'on ne souffle mot des révoltes des Antillais. On a même l'impression, à voir ce navet, que l'antiracisme est généralisé au sein de la classe politique et de la population.
Ajoutons de nombreuses erreurs et anachronismes, qui montrent l'inculture des scénaristes et réalisateurs et leur mépris du spectateur. Entre autres, on voit des Sans-Culottes chanter en 1792 une chanson anarchiste qui sera composée un siècle plus tard (peut-être par Ravachol) : "Si tu veux être heureux, nom de Dieu..."
L'intérêt de ce très mauvais film réside, non pas dans sa réalisation particulièrement médiocre, mais dans son idéologie assez caractéristique de la vision de la Révolution française qu'on essaie de nous vendre aujourd'hui. En gros, la révolution, ça serait bien s'il n'y avait pas tant de violence, Robespierre fut un monstre froid, son renversement a sauvé bien des condamnés - en oubliant que les Thermidoriens ont réprimé ensuite sauvagement les révolutionnaires évidemment. La violence révolutionnaire, telle qu'elle est présentée, apparait comme un phénomène complètement incompréhensible et, en conséquence, la révolution comme une période effroyable que personne n'a envie de vivre.
La façon de présenter le vote de l'abolition de l'esclavage en 1794, sur proposition de l'abbé Grégoire, est particulièrement malhonnête, puisqu'on ne souffle mot des révoltes des Antillais. On a même l'impression, à voir ce navet, que l'antiracisme est généralisé au sein de la classe politique et de la population.
Ajoutons de nombreuses erreurs et anachronismes, qui montrent l'inculture des scénaristes et réalisateurs et leur mépris du spectateur. Entre autres, on voit des Sans-Culottes chanter en 1792 une chanson anarchiste qui sera composée un siècle plus tard (peut-être par Ravachol) : "Si tu veux être heureux, nom de Dieu..."
verié2- Messages : 8494
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