Film en chantier sur François Maspero

[Roseau]

http://blogs.mediapart.fr/blog/maison-des-passages/021013/edwy-plenel-nous-parle-de-francois-maspero

[Roseau]

http://revueperiode.net/entretien-avec-francois-maspero-quelques-malentendus/

[Byrrh]

Le moyen métrage François Maspero : les mots ont un sens (On vous parle de Paris N°5), de Chris Marker (1970) :



Dans sa volonté de ne pas faire de tri dans la littérature d'extrême gauche, pour permettre la libre confrontation des idées (ou de l'absence d'idées), Maspero a fatalement publié des choses assez mauvaises, mais il a aussi permis de tirer de l'oubli des textes rarissimes et incontournables, qui étaient épuisés depuis des lustres (Trotsky, Rosmer, Victor Serge, Luxemburg, les quatre premiers congrès de l'Internationale communiste, etc.).

Vers la fin du film, Maspero répond de façon remarquable à ceux qui trouvaient "révolutionnaire" le fait de dévaliser sa librairie : "Moi je suis un bourgeois qui trahit la bourgeoisie, et qui lutte toujours pour la trahir, et pour la trahir mieux". J'espère qu'un jour, les bourgeois de ce type seront de nouveau de saison...

[verié2]

A la fin, Maspéro a tout de même été obligé de faire vérifier les sacs pour limiter les vols. Les appels à la conscience ne suffirent pas à dissuader les abrutis qui venaient faucher chez lui parce que c'était plus facile et moins risqué que chez Gibert à deux pas. Ce qui a largement contribué à le faire couler, outre que les ventes de livres de cette catégorie ont fortement baissé à la fin des années soixante-dix...

[Roseau]

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