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Honduras

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Message  sylvestre Ven 25 Juin - 10:32

Carton Rouge pour les putshistes Honduriens
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Message  sylvestre Ven 13 Aoû - 11:12

http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article105302

Honduras   : La grève des enseignants s’est étendue à tout le pays
jeudi 12 août 2010 (12h44)
1 commentaire

Honduras Maestro_en_honduras-cd6b4Enseignants en grève au Honduras

TeleSur - www.aporrea.org

Tegucigalpa le 9 Août 2010 - Au Honduras, la grève des professeurs motivée par les millions de dette accumulée par le gouvernement de Porfirio Lobo à l’égard de l’ "Instituto de Previsión del Magisterio" (Inpremah), s’est étendue ce lundi à toute la nation, parce que des milliers d’étudiants du secteur public n’ont pas pu poursuivre leurs études.

Le président du "Colegio Profesional Unión Magisterial de Honduras" [Collège Professionnel de l’Union des Maîtes du Honduras] (Coprumh), a informé que des milliers d’enseignants de toutes les parties du pays se réunissent à Tegucigalpa, particulièrement à la "Universidad Pedagógica Francisco Morazán", pour exiger du Gouvernement du président inconstitutionnel Porfirio Lobo el paiemant de la dette.

Le mouvement est composé de quatre des six syndicats que regroupe la "Federación de Colegios Magisteriales de Honduras" (FOMH), comptant quelques 50 000 membres qui enseignent à plus de 2 000 000 d’étudiants du primaire et du secondaire.

Les professeurs indiquent que le Gouvernement leur doit 3 000 000 000 de lempiras (environ 159 000 000 $) qui correspondent au système de retraites et pensions des enseignants ainsi que d’autres versements, accumulés depuis deux ans par le non paiement de la partie patronale qui lui échoit.

Les enseignants exigent aussi du Gouvernement qu’il ne tienne pas compte des jours où ils n’ont pas fait classe puisque ce sont les mêmes autorités qui les ont contraints à cette mesure extrême.

Malgré tout, Lobo a averti les enseignants que le Gouvernement continuera à déduire le salaire des jours non travaillés à cause de l’arrêt et a souligné qu’ "il n’est pas négociable de payer quelqu’un qui ne va pas travailler".

Casaña a informé que le mouvement de ce lundi continuera jusqu’à ce que Lobo soit d’humeur à négocier avec eux.

Le président du Honduras a demandé ce lundi aux maîtres de retourner en classe et de mettre fin à la grève, bien qu’il n’aie toujours pas proposé de date exacte pour le début de la liquidation de la dette.

"Je le dis à tous les enseignants : qu’ils laissent les enfants retourner à l’école, qu’ils ne s’occupent pas de l’Inpremah et de ce qu’elle fait", a déclaré le président lors d’une entrevue à une radio locale.

Depuis jeudi dernier, les maîtres se réunissent dans les rues provoquant d’importants embouteillages, un groupe d’enseignants a pris possession des bâtiments de l’Inpremah, situé dans cette ville.

"Le gouvernement ne va pas tenir ses engagements concernant le paiement de l’Inpremah, ce que m’a dit le ministre des finances (William Chong Wong), c’est que nous sommes à jour des paiement concernant ce gouvernement, parce qu’il y a à l’égard de cette institution une dette héritée des administrations antérieures et apparemment la dette a commencé à s’accumuler à partir de 2008" , a souligné Lobo.

En espagnol : http://www.aporrea.org/internaciona...


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Message  sylvestre Mer 1 Déc - 11:59

Dans les fuites de Wikileaks, des choses intéressantes sur le coup d'Etat au Honduras :

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-11-30-Wikileaks

Pour illustrer ce que peuvent apporter ces documents, Le Monde diplomatique s’est penché sur l’un d’eux, qui apporte un éclairage complémentaire à l’actualité récente. Il s’agit du câble « Tegucigalpa 000645 » portant sur le Honduras. Où l’on voit que, si le département d’Etat a, de fait, laissé se dérouler le renversement du président Manuel Zelaya, le 28 juin 2009, son ambassadeur au Honduras, M. Hugo Llorens, avait pour sa part été catégorique : il s’agissait d’un coup d’Etat.

Le 24 juillet 2009, donc, près d’un mois après les évènements, M. Llorens envoie un câble à divers interlocuteurs, dont M. Thomas Shannon, l’actuel ambassadeur des Etats-Unis au Brésil, qui occupait à l’époque le poste de secrétaire d’Etat adjoint américain aux affaires du continent américain : « L’analyse de l’ambassade ne fait aucun doute, écrit-il. Le 28 juin, les forces armées, la Cour suprême et le Congrès ont conspiré dans le cadre de ce qui constitue un coup d’Etat illégal et anticonstitutionnel contre le pouvoir exécutif (même s’il peut y avoir, à première vue, des éléments indiquant que Zelaya se soit mis dans l’illégalité et qu’il ait violé la Constitution). Il ne fait aucun doute non plus que la prise du pouvoir par Roberto Micheletti [président de facto à partir du 28 juin 2009] ait été illégitime. »

Non sans un certain amusement, le diplomate liste « les arguments, souvent ambigus » avancés par les putschistes pour justifier la légalité de leur manœuvre et, parfois, les commente : « Zelaya s’est mis hors la loi (une supposition jamais étayée) ; Zelaya a démissionné (une invention) ; Zelaya avait l’intention d’allonger la durée de son mandat (une simple supposition). » M. Llorens conclut : « Selon nous, aucun de ces arguments n’a la moindre valeur selon la Constitution hondurienne. Certains sont tout simplement faux. D’autres se basent sur des suppositions ou la rationalisation a posteriori d’une décision manifestement illégale. »

Observant que « nombreux sont les officiels honduriens, y compris des présidents, depuis le premier gouvernement élu sous la Constitution de 1982, qui ont proposé d’autoriser la réélection d’un président sortant » et qu’« il n’a jamais été estimé nécessaire de les destituer de leur poste pour autant », le diplomate américain résume : « Les évènements du 28 juin ne peuvent être considérés que comme un coup d’Etat du pouvoir législatif – avec le soutien du pouvoir judiciaire et des Forces armées – contre le pouvoir exécutif. »

Pourtant, comme nous le signalions le 28 juin 2010, « l’administration américaine se contenta de suspendre le versement d’une fraction réduite de l’aide qu’elle allouait au pays (pour un montant de 31 millions de dollars). Mme Hillary Clinton, proche du lobbyiste Lanny Davis – qui se mit rapidement au service des putschistes honduriens –, en annonça la reprise le 4 mars 2010. Le même jour, elle invitait l’Organisation des Etats américains (OEA) à reconnaître le gouvernement de M. Porfirio Lobo, vainqueur, le 29 novembre 2009, d’un scrutin illégitime (puisque organisé par un gouvernement illégitime), et en fonctions depuis le 27 janvier 2010. Elle le félicitait par ailleurs d’avoir “restauré la démocratie” au Honduras. »

Depuis l’arrivée au pouvoir de M. Lobo, plusieurs avocats ont été enlevés ou intimidés. Neuf journalistes ainsi que des dizaines de paysans et de militants politiques ont été assassinés.

Renaud Lambert et Philippe Rivière
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Message  Roseau Dim 30 Jan - 14:25

Situation un an après le coup d'Etat
http://www.cadtm.org/Honduras-Funeste-anniversaire-du
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Message  fée clochette Mer 6 Avr - 17:12

Honduras ; L'Internationale de l'Education (IE) appelle ses affiliés à prendre les mesures qui s'imposent pour protester contre la répression violente des autorités honduriennes envers les syndicalistes enseignants. Cette répression a coûté la vie à notre collègue Ilse Ivania Velásquez Rodriguez. Outre le licenciement des dirigeants de six associations d'enseignants, les arrestations arbitraires d'au moins 24 responsables syndicaux, et l'élaboration d'une liste noire des enseignants mobilisés, les autorités honduriennes ont aboli le statut des enseignants et annoncé l’interruption de l’encaissement des cotisations syndicales. On compte également d'autres changements inquiétants, dont une nouvelle loi générale sur l'éducation examinée par le Parlement. Selon les syndicats, cette loi ouvre la voie à une vaste privatisation de l'enseignement.



Voir lettre type en dessous



Contre la répression des syndicalistes enseignants au Honduras, modèle de lettre de la FERC CGT à envoyer



Porfirio Lobo Sosa

Président de la République du Honduras

Secrétariat d'Etat du Bureau présidentiel

Palacio de Nariño, Carrera 8 No.7-26,

Tegucigalpa. M.D.C., Honduras



Fax : (+504) 232-1111; (+504) 220-7464







[Date]





Objet : Cessez la répression brutale à l'encontre des syndicalistes enseignants



Monsieur le Président,

C'est au nom de [Nom de votre organisation et personnes qu'elle représente] que je m'adresse à vous aujourd'hui, pour protester contre la répression brutale des autorités honduriennes à l'encontre des syndicalistes enseignants.

[Nom de votre organisation] s'inquiète profondément de la répression violente envers les enseignants manifestants, qui a coûté la vie à Ilse Ivania Velásquez Rodriguez, enseignante. Outre le licenciement des dirigeants de six associations d'enseignants, les arrestations arbitraires d'au moins 24 responsables syndicaux, et l'élaboration d'une liste noire des enseignants mobilisés, votre gouvernement a annoncé l’interruption de l’encaissement des cotisations syndicales.

[Nom de votre organisation] exhorte les autorités honduriennes à :

• Cesser immédiatement la répression à l'encontre des syndicats et instaurer un dialogue constructif avec les représentants des enseignants au moyen de mécanismes de négociation collective appropriés;

• Respecter la liberté syndicale, la liberté d'expression et la liberté d'organisation ;

• S’engager à soutenir une éducation publique de qualité pour tous et gratuite et à respecter le droit constitutionnel de chaque citoyen à l’éducation.

J'attends avec impatience votre réaction positive à cette affaire d'une importance capitale.

Salutations distinguées,



[Signature]
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Message  sylvestre Mer 1 Juin - 14:07

http://www.acrimed.org/article3608.html

Retour de Manuel Zelaya au Honduras après le coup d’Etat : de la désinformation à l’oubli ?

par Ugo Palheta, le 1er juin 2011

Le 28 juin 2009, le président élu de la république du Honduras, Manuel Zelaya, était arrêté par des militaires. Contraint à l’exil durant seize mois, il vient finalement, comme le relève le site du Courrier International, de rentrer dans son pays, profitant de la décision d’une cour d’appel d’annuler les poursuites à son encontre pour corruption et haute trahison, et d’un accord de « réconciliation nationale »] signé avec l’actuel président, Porfirio Lobo.

Une occasion pour les médias français d’informer sur la situation politique dans ce pays d’Amérique centrale, près d’un an et demi après le putsch ? Malheureusement non : conformément au fameux théorème de Pernaut [1], la quasi-totalité des grands médias ont au contraire observé un quasi-silence sur ce retour du président chassé. Retour sur deux ans d’incurie médiatique.

Nous avions montré dès juillet 2009 que les médias français avaient pris soin de ne pas condamner le coup d’Etat. Pour ne prendre que deux exemples (mais l’on pourrait également revenir sur la dépêche AFP, elle-même truffée d’erreurs), si Le Monde s’était « contenté » de montrer une bienveillance compréhensive envers les militaires, Libération avait repris telle quelle l’argumentation des putschistes en titrant notamment : « Manuel Zelaya, le putsch au crime ». Le prétexte ? Une violation imaginaire de la Constitution par le Président Zelaya et une présentation totalement biaisée de ses initiatives.

Posant régulièrement en vertueux défenseurs de la démocratie, ces deux médias s’étaient ainsi rendus coupables de justifier – implicitement ou explicitement – une initiative militaire visant à renverser un président élu. Contradiction difficile à assumer, sauf si l’on parvient à convaincre que ce coup d’Etat permettait de sauver la démocratie et/ou de garantir les droits démocratiques. C’est à imposer cette conviction que s’étaient employés les deux médias en question, faisant des militaires incriminés les gardiens scrupuleux d’une constitution prétendument « violée » par Zelaya (pour reprendre l’expression de Libération).

En l’occurrence, ce dernier était accusé d’avoir voulu organiser un référendum lui assurant la possibilité de se faire réélire, contrairement à la constitution actuellement en vigueur au Honduras. Comme nous l’avions montré dans notre article, une telle affirmation – répétée en boucle – ne constituait pas une approximation, coupable mais superficielle, mais un véritable mensonge par omission qui faussait totalement la compréhension des enjeux politiques. Plutôt que d’informer de manière précise sur le contexte institutionnel et politique propre au Honduras, ce qui les aurait obligés à revenir sur l’origine et le contenu du tournant politique opéré par Zelaya au cours de son mandat, les médias français s’étaient donc contentés pour l’essentiel d’entériner le coup d’Etat en reprenant les discours de justification formulés par les putschistes.

Deuxième acte : le gouvernement putschiste avait organisé fin novembre 2009 des élections afin d’entériner et de stabiliser la situation issue du coup d’Etat militaire. Si l’on comprend aisément que les Etats-Unis, dont les intérêts économiques sont importants au Honduras, se soient empressés de saluer le résultat (parlant d’un « pas en avant » pour le « peuple du Honduras »), il est pour le moins surprenant que Libération, persistant dans la veine décrite plus haut, ait prétendu que cette élection avait « validé » le coup d’Etat, comme nous le relevions dans un second article.

Un coup d’Etat validé a posteriori par une élection ? Pour soutenir cette incongruité, il suffisait alors à Libération de minorer non seulement le taux d’abstention, mais aussi, ceci expliquant pour partie cela, de faire silence sur les conditions de cette élection sur lequel aucun organe de presse en France ne s’était pressé d’enquêter : Libération notamment ne mentionnait à aucun moment les critiques graves portées contre les gouvernements qui se sont formés après le coup d’Etat militaire. Ces derniers étaient accusés, comme on pouvait le lire sur le site du Courrier International, d’avoir organisé la répression systématique des partisans de Zelaya, y compris sous la forme d’exécutions sommaires, et en s’appuyant sur une presse possédée en grande majorité par de grands groupes privés acquis au gouvernement putschiste ou, pour ce qui est des médias d’opposition, muselée par des milices sous la coupe du grand propriétaire terrien, comme le relevait Reporters sans frontières, Miguel Facussé Barjum.

Troisième acte : Manuel Zelaya vient de revenir, le samedi 28 mai 2011, au Honduras. C’est peu dire que ce retour n’a guère attiré l’attention des médias français. L’AFP a pourtant publié ce jour-là un article sur un retour que l’Agence qualifiait d’ailleurs de « triomphal ». Les médias écrits se sont contentés de reprendre, sur leurs sites internet, cette dépêche sans la modifier et sans apporter d’autres éléments permettant de saisir ce qui constitue pourtant un tournant dans la situation politique hondurienne, obtenue grâce la pression de l’OEA (Organisation des Etats Américains), que le Honduras devrait réintégrer rapidement. Un tournant et une victoire pour les peuples latino-américains épris de liberté. Seul Le Figaro.fr (nous n’avons pas pu vérifier sur la version imprimée), sur le blog de Patrick Bèle (en charge de l’Amérique latine pour le journal), a proposé une analyse de ce retour en fournissant une remise en contexte, certes contestable mais effective.

Après le non-événement du coup d’Etat, un autre non-événement ? C’est si loin le Honduras, et si petit…

Ugo Palheta

Notes

[1] Qui s’énonce de la manière suivante : « Vous voulez des nouvelles sur le Venezuela ? Regardez la chaîne vénézuelienne. Sur le Soudan ? Regardez les chaînes africaines » (déclaration dans Télérama, le 9 décembre 1998



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Message  Roseau Dim 2 Déc - 15:47

Le paradis néo-libéral des « villes modèles » ne verra pas le jour
En fait, il s'agit du modèle de Zone Economique Spéciale,
mis en oeuvre notamment en Chine,
mais poussant à l'extrême la dictature du capital.
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-11-29-Honduras

Lire aussi sur le sujet, l'excellente enquête de M. Lemoine
http://www.monde-diplomatique.fr/2011/06/LEMOINE/20656


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Message  sylvestre Mar 26 Nov - 13:51

Le coup d'Etat de 2009 n'a pas fini d'avoir des conséquences : Le Honduras entre dans une zone de turbulences
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Message  Roseau Ven 13 Déc - 13:50

http://npa2009.org/node/40059
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